COLECCTON L U G O RECOPILACION DIPLOMA TICA RELA TIVA A LAS COLONIAS ESPAi?OLA Y FRANCESA DE LA ISLA DE SA NTO DOiFfl.hJGO (Continuacibn) Memoire siir 1'Estat de la colo ni^ clc St. Doiningue. Joins a la lcttre de M. Cabaret clu 1 Juin 1fi71. "Cctte Colonic est composée dc trois sortes rIc gcns. 11 y a des babitans, des fli birstiers ou Corsaircs et des Boucaniers. Les prerniers qui sont en pliis g ~ a n dnombre se sont fixés e t resident ac~i~ellernenr poiir criltiver la Tesre. Les seconds qui sont les ilibustiers font tous Ics anr des courses sur l'estrñnger et rapportent leur butin qui sc consomrne parmy les habitans, parmy lesqiiels ils vivcnt pcndant le tenips qii'ils ne peuvent pas estrc en Mer. Les troisikmes qui sonr lcs Boricaniers en usent de mesme apsb ; Bois. qu'lls ont estC faire leitr cliasse d habitan9 dans lc C~i1de Sac 11 peut y avoir mille ?doux i de St. omingrie cinq a six ccnt &liuuutierse t eiiviran cent Roucaniers qui sont tous gens Fort lihertins, accoutumés B la debauuie et A vivre indepenclans sans reconnoistre aucun chef parintf ettx. Pour auginenter Ia CoIonie et liiy tlonner quelque Iorrne il tst important qric 10~squ'nn aura rcduit les l<cvoltés il y ait une personne de Carnmandernent et d'au tlioritk qui derneurc iixement xzi CiiI de Sac parirny eux. 11 faudroit aussi jetter parniy cc pciiple quelqucs gcns de probit6 pour cn íiiire des otficiers e t loriiicr <les Compagnies Keglécs d' hribitans qui vescussent avec discipl inc el avec ordre; qrielques Religiei~xou prestres scciiliers mais vertiicx c t bien clioisis scroient. fort necescairc ii 1Ydtablisscmcnt cic la Colonic poiir aclminístrcr les sacrerncns, car cciix qui y son t prkscn tcincn t pariiiy les Revol tbs son t des vagabonds ct szins mission aucune cle Icurs supcrierrr. La Colnnic estaiit cornme clFc cst cl'iinc si granclc cstcnduc, il cst impossihlc que Monsicur cl'Ogcmn o11 autrc Gouverncur pnisse síms un licurenant qui resirlc au Cul rle Sac contenir les gens dans les ~levoirni se trouver ct s'opposcr aiis entrepriscs quc 1-iourroielit Faitc cy api'ts les Est~xngcrs. Pour 1;) Coctc clti Norcl de St. Doininguci la 'rortue Tcs poiirra Iacilemeni rcdiiii-e clans lcur clevoir. J'cstimc qu'il scroit plris avrintageilx azi scriiicc dti Roy clc pciiplcr Ii Ibaunir 1'Ancc clrr Cap Frnn- cois que le Cul du Sac parce que 1' i t aisément estre le Rlaise t que les peuples s'y peuvent S O L ~ J L L ~ (está H~ cosido) dc l'obéissance que ceux de Cid de Sac ([hIalgrk]) (estd cosido) tout je ne croiz pas que l'on puisse j m a i s [airc une Colonie considkrable puis +e la Terre n'est nullemene propre aux canes dc sucre e t qu'on dou te fort qu'clle soit bonne pour l'indigo t. D':iilleurs la quantitC de Tabac qu'on y p u n a faire seulernent quelques annEec e n rendra le prix si peu considérüble que Le Marchand n'y trouvant pas son conte aura peine a faire ce voyage". Ordonnance d u Roi portant amnistic gbnérale pour les Ilabitans de la 'Torcuc et CCtc de Saint Doniingue, dir niois d'Octobre lfi71. (Se encarecen las muestras de la proteccihn real, entre ellas "cl cstabIecirniento de una Compa. para haccr comercio recíproco y veiltajoso entre ellos y nuestros súliclitos dc cstc Reino", y dice que '"ayant fait rncttrc I'affaise en dclibération eii tiotre Conseil o6 etoit notre tres chcr et tres aiiné cousin le Prince de Condé" .... Carta de D'Ogeron a Colbert, Tortue I Juin 1672. Dice que aun no Iia rdo. la amnistia; que la pequeña iortaleta que se dcbe construir en Yetit Goave no es si110 para asegurar sus huqucs mercantes en caso de guci-rn o de forbans; y que harA pasar todos los años 800 Ironis. pa. pohIar la Colonia. Id. fha. IR Julio ]ti72 acusancio rccibo de la arnnistia. i\lemnirc dc D'Ogeron a Colbcrt, fha. 1672. Dicelc cluc I-iabiendo rcducido por milagro a los habitantes de 13 Costa de SEO. Domingo, no le es posible mantenerlos en el dehcr a tosin una Compníiia d e 50 soldados q ~ tcn c rarniciC liiarLZed ucr rre qiic ha Iiecho csns~suii;en la Tortuga y tier dti Petit Goavc .... Caria cle D'Ogeron de1 lo. Oct. 1673. Dicc rliic viielve pa. Porteric con 500 1ionibi.e~y qiiie informae el Goberrd del rcsiiltado dc s u crnpresa: que se lia salrarl! ~iacior de ar~uellíi isla los ha nialtiatado nirlclio. Extraict cl'uric lettic cscsi~c i la Coinpic. d'oca. par Ie Sr moyne son commis i la T o r t ~ t ele 2 Oct. 3673: "Le retour de Mr. D'Ogeron en c'este Isle est un miracle. 11 ie ti t canot et es2 arrivé icy apr& sartvt5 de Pc y sans mangcIr. 11 a de la peine sans 1 avc)ir esté qua tri - .* ;e souti~ n l rdebout mais i"esnere qu'il sera b i ~ r + ~ .mis. i: = ! ~ 11 colu de etourner de r i ~ retirer r du, i de pi sonniela riuL c Mr. son pres de 400 hommes ...." c'e5;t .m. Copia de carta de D'Ogcroii a Colbcrt, de 1654, pidiendoIe licencia de 3 meses para pasar a Francia. Dice que "La pauvretP de plusrs. habitans cEe la Tsrtue et de la C. de St. Domingue est si grande qu'ils n'ont pas Ie moyen d'achcster des armes ct de la poudre.... Ceux que D'Ogeron est a116 retirer de porteric onr perdii L'EcuciI . leurs armes par le naufrage du vai 1676. St. Domingue. G o i i v c r t i ~,~ ,LIZ. cle Poubnqay. - M. de Gussy. Commission de Gouverneur de I'Ycle de la Toreue et CCte de St. Darningue pour le Sr. de Poiiñncay. Donné li S. Gerinain en Laye le 16 Mars 1676. Carta de M. de Cussy a Colbert, la Tortue Ic 12 JuilIet 1676. (Cussy estaba cncargaclo del Gobierno en ausencia dc D'Ogeron cuya muerte supo y por ello cscrjbe dicha carta). Carta de Cussy a id. Fha. 26 Julio 2676 en qwc habla de lo que ha pasado en el Cabo entre los holandcscs y los habitantes y después de su xehelibn. Mem.oire concernant la Colonie cle la a t e Si. Domingue, dont Je Roy peut tirer de granrIs avantages sans faire aucune avance. Du 8 Juilfet "1659. ~ p r e sle traite des Pirenntcs, le Sr. D'Qeeron. ancien ;Erancapitaine au Regiment de Ja hgariníi, alla pIante it. DOseise A 1YYe de la Tortue, d'ob il passa enstiitc minpc. Cette Colonie, par les soins ct par. la dipcnsc de ce capitaine, cst parveme depuis ce temps 15, A un te1 point de gandeur, qu'clle poss&dc aujourd'hui plus de izies dc país en longueur sur 9 ii 10 Iieues de largc, oU I'on C $ 5 mille Srnes, tant blana que n&grcsqui font tous les ans pour devx milions (le livres de tabac au prix que les fermiers du Roy Ic vendait en gros, prksenternent dans le Royaume. En 1664 le Roy donna a la Cornpagnie des Y d e s d'Occidens la proprieti. des terres du continent de 1'XmCrique e t des Ysles voisines uccupées par les irancoic, er. ne se rctint que Ia s inetC avec une coiironne d'or, du poids de 30 rnarcs, it tciutt ~tion de Roy. En 1672. Ccttc Cornpagizic connoissant Ic rnbríte dY3geron ct q x h a n t de giands biens de sa Colonie, le nornrna aii Roy pow gocwerrieur [le 1:i Tortue et c6te St. Dorningue. En 1674 Sa Mate. supriina cette Cornpagnie cZes Yndes d'Occit?ent, et reprit tous ses droits, qriyE1Jc afleniia cent milIe Ecus, A une autrc Cornpagnie qu'on üppcIle aiijourtlYliui, Eelmicr du domainc cl'occident. y ~ i itircnt: tous les ans i i r i fribut CTC 5 A 6 mille Iirtrcs de In Colonic cl'Ogeron, laque1Ie fait environ la soixantiesrnc partie cle ce que lc Roy posshde dans l'ilmérique. En 1675. D'Ogti-on sadiant que !a Cornpagnie étoit liupritiitc virit cn Francc pour dkcoiivrir ñu Koy It3 moycn dc rcndre certe Colonic florissante, d'y entrctcnir t r o i ~gasnisons, de burnir aurr apointemens cIu Goi~verneuret 5 ceux (les aittres ofEiciers. Ozitre ccla, de porter lc revcnri qtie Ic Koy pourra t i r ~ rde ccttc Colonic A plus [le quarente mille liirrcs de rente. Et le tout sans q u e S. Mté. fut abligee de faire aucuii avance. Mais cornrne clDgtiron éstoi t alíiigk d'une l ien tcric incurali lc II cn 1110nrut X'an passC sans avuir vezi le Roy ni &Ir. Calkrt, ct co~nrnenous étions 22iy et n ~ o yalies, compatriotcs, et yntimcs amia dc Zonguc rnaln, ct qzi'il estoit venu loger t~ Paris avec muy, 11 me remic totit le snin des aEEaires cle s ; ~ C;olonie cncre les mains. 11 r e f i t dépositñirc dc snn tcstament ologral'c, et dc tous scs rni:r~ir>ires, ct nie rccomnicnd;l par cfessiis toirtes choses en rnourant, la conservation et l%ccroismcnt de Sa Colonie. Apres sñ mort, en rnay 1676, j'obtins de Iii bont6 rlii Roy Ics provisions di1 mEme gottvernement en Iaveur dc son nevec, qu; estoit sur les licux...." Propone luego ejecutar todo lo que se psoponia D'Ogcson; para lo cual era necesario hacer donacibn de la Colonia a (Monsefior cl d r i q t ~ ede Mngne) hlonsgr. le cliic du Maync. Carta de este a de C a p Franpis, coste de St. Dorningue, 8 febrero 1678 (1). Dice qtie ha Iieclio iina campafía y u n a murse tres semana3 en las tierras Espafiolns de esa isla; que encontraion al enemigo que se había reunido para venir a atacar 611s quar- - (1). 1La copia que está en n.a. 9325 p. 264, tiene fecha 28 en vez dc 8. I 426 BOLETÍNDEL A R C H ~ VGENERAL V DE LA NACTÓN lusaron el combate; pero que como el no tenia cabatiers, y 1 Ilos, no pudo perseguirlo. Dice que el Rey le pide 1200 honrbres. Men1oir.e des dépenses eI mes de Marzo de 1678. rlli Sr. de Poiinpy 131-esencida a Colberr Entrc los gastos esthn: Pour des battcries ciress6cs au Fond du Cul de Sac de la costt St. Dorninye pour la seureté des nnvircs .................... 4.000 t. Pour les fortifications du quartier du Cap ............ 1.000 Garla de Poun~aya Rlenac de Pctit Goavc 12 xbrc. 1fi78. Dice que se ha visto obligado a interdii-r al Capit4n por violencias y desmanes que ha tenido con a I p n o s pai-titulares: e1 Capn. se 1Ialiia Pierre de Bussi des Kociers. Pide su reposici0n. 1679. Yd.,fha. Tortue 9 Enero 1679. Dice a Rlenac de venir para ver los lugares que es menester fortificas .... 1680. Carta dc id, a Colbert del 20 marzo 1580. Dicc que es rnuy difícil retener los habitantes, reclucidos a la miseria por I;i Hrdfda qiie han suhiclo después que el tabaco esta en partido. Corno los ha visto dispuestos a irse pa. Jamaica, les ha comunicado Ias cartas de Bellnizani que hacen esperar qiie esta Jerme serh suprimid: al fin del arriendo. Si la fermc subsiste la Colonia perecer5 antc de 3 anos: Yd., [Carta de id. a Colbert] fha. 6 may 1680. Dice -que "le bruit de l'cstablissement de Ia Compie. du Sehegal ayant fait prenC ~ les F armes aux habitans du Cap le 34 rnars, Mr, de Franqtiksnai 1eur demanda la raison d e cette sédition. Xls lui respondirent confirsément qu'ils ne vouloient poine de Cornpagnie3'Coppie de la lettre de Mr. le gouvesneur e t prbident de la viIle cle S t . D m i n g u e escrite Mr. de Pouangai, gouverneur de la T'ertrre et Coste St. Domingue: "Auiendo Reciuido can ceduIa de Su Aiagd. Catholica (que Dios guarde) el Tratado dc paz ajustada en la villa de Nirncga entre las Coronas de Espagna y Francia para que lo haga publicar en toda esta Ysla y mancladomc así mesrno se le cle cumplimiento por 10 que toca a cstoc vasallos, me a parecido sei- de mi o l ~ l i ~ c í o auin sar a V. S. se a execurarlo assi y que para ([que]) csta buena union subsista y se consigre el puro effecto que ambas h,Iagestades lian solljcitaclo para vien de los doininios dc cada uno, Es preciso que T7. S. rcprime e t contenga a los subditos cle Francia que abitan la SI Tortuga prohiuicncIoles no pasen de ella a estas Costas de esta Isla ~~~agiio a lhacer a sembrados y corambres y los mas daños que se han experimentado en tiempos [le las guerras de Europa, todo lo cpa1 reconocera V. S. le incumbe por los despachos quc lleua el Lizclo. dom luan Raptista Escoto a quien é encargado esta diligciicia y que passe con toda breiicdad a esa isla dc la Tortuga y me tsaig;i la respuesta quc espero de V. S., a quien assepro no Eallardn los Españoles a lo que deuen en atencien a la justa obserbancia de lo en esta Union que dias Nrm Señor conserue como a mcnester la Chrictiandad y n V. S. Gdc. en sun~mafelicidad. Sto. Domingo ile Ix Espanola y Julio 10 dc 1680.-B. L. M. de V. S. Sii Scruidor $om Franco. de Seg~~rrr Sandounl 11 Cnstilln". Reponse du Sr, clc Poiinncay i la leitre du Presidcnt de St. Domingue: "J'ai Recen, h~loncieur,la lettrc,quc vous avez pris la peine de m'escrire avec les articles de 13 paix signPe en la ville de Nimegue p a r l e s plenipotcntiair-cs dir Roy mon maistrc et ceux du Roy Catholique; je n'g ay trouvC aucun articIc concernant les affaires de cc gouvcrlieii~ent,ct mmme jusques A prescnt j'avois veu Ic peu de ilis~m~~ition i la paix de la part des srijets d u Roy dyEspagnehabituez en cettc isle, j'avois lieu clc croire qu'ils en resteroient de mesme que dans les autres paix prececlentes, J%y appris avec pIaisir I'incliiiation quc vostre seigneurie temoigne i Ikexcution rlu traictt! de paix; je I'assure que i'y correspondrai de rnn part en tout ce q u i sera dc justice et de raison, ct d&s maintcnant j e in'en vais déffendre aux habi tans de man puvcrnei-iient d'entrer clans Ics 1icux possédez par Ics Espagnols ct d'y tuer aucun bestial; mais je ne puis mc dispenser cie leur pernicttre de faire [les viancles dans les quartiers ob iIs ont accoustumé d'en faire carnme estant terrcs quc nous possP dons depuis tres Iongtemps par droit de conqueste. Je me suis expliqué plus arnplement avec le Seigr. Jcan Raptiste Escoto sur ces rnatikrcs fin qu'i1 cn Infermc Vostrc Seipcurie qui voudra bien que je lui dice qu'ellc n'a pas une entikrc connoissance de la mariikrc que les cl~osessont établiec dans les Costcs d n Nort [le lYYsle de St. Dorningue, oh les sujetn du Roy sont depiiis environ 40 ans faire valloir l'a~grgriculture c t Icurs habitations; cela n'crnpcschera j'as que l'on ne puisse faire un replament ([clue]) afiii que Ies uns nc fassent point de tort nux autres sur quoy vostre Scigncuric me peu t apprendre scs sentirnens. MI-. le Compte cly&trées vice-aclrnii-al de France estant dans ces mrs-cy ct dcvant venir 5 cctte Costc, je nc manquerai pas dc Itiy coirimuniqucr ce qiii se passe, e t j'en i n h ~ m e r a iaussi les Minisrtes du Rey mon Maistre afin qu'ils cn rendent conte sa Magtt.. Ce- 1 l I I 1 1 BOLETIN DEL 428 ARCHIVO GENERALDE LA NACI~N III I pendant je feray cn sorte que vostrc Seigneurie n'aura point de sujer de se plaindre de ceux de mon gouvcrncment er j'espére qu' elle en usera dc mesme de son costé. Ce qu'estant je prie Dieu dc vouloir vous combler de ses grhces. Je vous baise Ics mains et siiis Monsieur, vostre tres I-iurnbIe servitcur. de Poua tzcai" ( 2 ) . par Mr. de Pouancay de St. DominCoppie de la lettre gue le 14 Aoust 1680. LLLCAL* dice: "Mr. le ~résidentet gouvr. de St. Domingue m'a Pcrit une lettre dont 4j envoye copie. Je croy que c'est la prcsance des navires de Mi ~ n t d'EstrCes e qui a fait cet eflet, jc n'ay peu faire de responce positiuc aridt. Sr. Président, jusques R ce que j'aie vcu Mr. le Visadniiral ...." A Monsicur.. II Carta de Pouanpy a 3fonscigneur (Colbcrt) ,i Leopnne Coste St. Dorningue Ie 25 7brc. 1680. Monseipeui.: 3 la fin de JuiIlet dernier Mr. le Gociverneur de la ville de St. Dorningue rn'envoia un prestre avec un paquct oii estoit une lettre avec les rirticIes de paix entre Ia France c t ITspagne. J'eiivoie la copie de la lettrc qiii dcrnaiidc des choses outre mison, Je n'ai cependant pas rebiite les olfres que ledt. Gouvernerir hit, i condition cle demeurer possesseurs des terres que nous occupons et oh nos gens ons couturne de chasscr. J'ai crri que cecte occasion estoit favorable pour l'ouversure dti cornmerce avec les gens de Ea terre auqueIs P I cst tres irnportant, ce me sernble, de fñirc cotlnoistre notre RelIigion, et I'avantage qu'ont ceux qui sorit soiis 1' ob&issance du Roy par l'ahondancc des navires qui aportent des rnard~andisesde France, estatnt certain que cluancl i1 cn vient en trois ans un pour St. b r n i n g u e ils se tiennent bien heureux. Si vostre Grandeur jiige qu'il y aie quelque choce dc mal h propos, I'on aura bientoss interdit le commerce, mais j e crois devoir continuer pour I'avancerncnt de nos affaires, jusques Ci ce que je soie irlEormE des voIont&sde vostre Grandeur. Je ferai tou Ljoulrs pour le anieux. Le qiratorsi&medu mois d'aoust arriva en ces guartiers un coup de vent dont I'on n k jamais veu de pareiI de connoissance dc gens de ce pais ici.... c'ect ce qui a caus6 la pezte de vingt et cinq tant navires que barques.... Les EspagnoIs ne mssent de comrnettse des actes d'hostilitirs .conme les navires franpis, un de quarante preces commandfi par un nommt. Francisco G a l h a passb au Caiment ob cstoit un navire de Nantes.,.. qu'il a pris et ernmené la Havane .... PI (2). En la copia que hay en N. A. 9325 p. Z W , Ileva la fha. de 27 Juillet 1680. ~ 1 1 I Relata'otz du vaiage dii Capn. Les &mas Janchée commt. lc nñvire St. Bernard, ;:i la Coste de Sto. Domingue, touchant le traittk des Espagnols dc l'islc cie Sto. Doiniilgo avcc le ;ois. En elIa cstá transmita la c6dula del Rey dt: Espaiia que si: ,l.-. -. n Mi Gobr. y C. Gral. de la Y . hspañola K L C . CLC rni R. A. c]. r.esicit- en la C. dc Sancto Domingo, auiendosc concluido en el Con$reso de Nimegha .... la paz.... estipulándose el tratado que se publi(:i> en esta Cortte cl dia diez y ocho de Enero pn i. a pai Remitirosle con este despacho pa. qc. lo haga licar e k'sla.... siendo cierto que Ios vasallos de cssx YsIa bicncri a ser los mas interesados en cstñ paz por la mayor seguridad con que podrdn mnierciar.... Eha cn Madrid a seis dc Julio de mil y seiscientos y sctcnta y nueve afios. Yo cl Rey". El ! sirvir) entrc cl Gobr. y Escoto y l1evO luego a éste al puerto la. El dot.:iimtinto dice: (11 G81. Gr. Pouancriy:]) "Le Capc. Les Ormas Joncli&eestalrL lc If, hlay 1680 rlans Ic por de Porto de Plattc de Ia bande di1 Nord rZe la Costc de Sto. Dorniiigo, Ics Iiabitans de St. Jago avertis par leiirs scntinelIes qri'il y avoit un navirci franquis dans lecit. port, ils clicrcli&rcrit lc ternps <te faixe parler air Capnc. et pour cet efhict ils surprirent irn de ses gens dans la Rivibre aiiquel i1s donncrcnt un bilIet pour sqavoir de luy s'il rtponderoit i ce qu'ils souhCttoint toiichant Ia paix qu' iils avoient publiée suivant les ordrcs d'Espagne rlans toute l'eestend t ~ ede 1'Archevesché de L'isle. 11 leur fit rCponce le joitr sriivarit par un billet qii'il auroit qu'il aumit bien clc Ia joie dc les voir ct de leur laire connoisrrc la paix @nCralle de 'Toiite L'Ei~ropc.Siir ce ii panit Ic 18 du mcsme mois vers Ics 10 Iieurcs du niatin tine compagnie de caualleric et de Lanciers porta ieigne Blanche. Le Capne. envoya cleux Chalouppes A Terrc ~ U L ~ les L parlamenter et sfavoir s'iEs souheetoient allcr ;i son bord sur quoi Ils mirent touttes leurs nrmcs has, e t les principaux officiers s'cstant rcncius au borcl liny cIannCrent la Copie de la ccdule dii Koy d7Espagnc dans les t e m e s qui suivent (v. supra p. ). Afcrnoire du SI.. dc Porranqay coricernant Ix Costc de St. Domingue ttivoyé A Monseipeur Colbert Ic 30 Janvier 1681.-Dice que despues del suceso de "Desosmas", "l'on a toujours traicté avec Ics Espagnols, le pliis p n d n v c e a esté de chevaux, de viander sal- lees c t des ciiirs dc beuf.... J'estime que pour I'avancement des afiaires dii Roy en cc pays-cy il est de consequence [le se faire connoistre des sujets du Roy d ' E s p a p e par cIc Irequens envoys dans leurs Dorts sous divers pretextes ii fin de tasclier d'y establir un neIX don t nous c..,. Letrrs marchandiscs ct Po( akja qiuelques uns d'ei~xi be: t propi~ s k~ U I prit leurs cuirs dans nos navires et du provenu leur appurrer uc France ce qu'ils deinanderoient .... 11 y en a rnesme quy ont dit publiqucment que si I'on vouloit les oblirer B auoir une autrefois la rotecticin de ! erre ils %u' irnploreroier cs~e.crlily qui rnc i t cre !?t. Dor fuit dépc';clié par Te p me demanda unc . permissio - Rest;: ne hati~tation proctle de nos quartiers ant la gucrre, er sur ce que j e Iuy rcclu'il auo idonnP, .-.-* presentar yuc ai la ~ L L ~ I IRcLullt,,~encoit V certe hahitation ne manqueroit pas ~I'cstrc pillGe, il inc clit que plustost que d'cii souIIrir la perte il se inetti-oit sous ce Goiiverneinent, et qii'ils n'auoicnt pas le moycn de viure. 11 est ccrtnin que plusieurs ii'ont : quoy se couvrir, tan t les mardianciises leitr son t chkremcn t RS par les Espapnols; joint qii'ils retirent pcii de cliosc de leul a i et qu'ils sont obligez de porter leur sucres et cuirs au port de h Villc cle Sr. Dorninpe, d'oii ils sont la pluspai-t clslaipn6z de 50 et de 100 lieues. La paia a pourtanr u11 peu adouci leur conditioii, car en Temps de guerre ils eccoient continuelleinent. sous Ies arrncs. ... 11 seroit apropos qu'il vint icy des fmmes afiii d'y attirer des habitans et d'y attaclier des rnenagcs, mais il vaut mieux n'en point ([aiioir]) envoyer que d'en faire passcr de debordées, elles ruinent la santé des Iiornrncs, et Ieur causent tant de cliagrins que souvcnt ils en meurent, outce qu'ellcs Sont cent autrcs desordres.... Une chose tres irnportantc au bien de cette Colonie c'est d'y auoir des prestres de rnérite et de vertu. ... il est honteux de voir icy des prestrcs aussy desbarrchez que ceus qui y sont, la pIuspal-t sont des apostates sartis dc Icvr couuent par libertinage er 1'011 a peu de respect pour eux.... Une cl-iose encore tres importan tc c'es t cl'es tablir cieulc peri tcs garnisons d c 25 hommes chacune, l'une au petit Gouave, et I'autre au Cap.... C'est en quelque facon Ravñllex la qualitb de Gouvernuer que d'estre. contraiiit d'aller Iiiy mesme se saisir cl'iin voleur d'un ñédi tieiix, dkun yurogm, ([et con]) qui qiiclque cornmandemen t qu'on ly fasce [aire ne voudra pas cornparoistre s'il se sent coupable. Car qunnd on .ordonne , 5 un Iiahitans d'arrestcr iin autrc il aurriiic ardinairemcnt qú'il facilite son euasion par un scntimen t d'arniti6 ou d'intiii-est, ct comme il n'y a point icy CIC~ r i m n d 1gauvei-neur ~ se void irircé de seruir cle preuost, de ~ ~ o l l i c ict . , cIc scntinelle, ce . V m 6 ..v A 1 432 BOLEXINDEL ARCHWOGENER~LDE: LA N A C I ~ N gré yu'il sera possible, et cc sera icy auiant dc dcscI-iarge pour Ics Iiospitaux. Les habita115 de la Coste ne s'appliquent point h d'autre cultore ni marchandise que du tabac. 11 est certain gumitsn'cn pcuvcnt plus tirer letir subsistance et que le cornniel-ce e n est ruin6.... C'cst ce que les O fficiers et principaux habitai~srcpresentent .... dans lc Mernoire cy joi n t..,. Les o1ficiers et habi tñns les pIuc consiciCrables c t esclairés sont dans cctte pcnsCci (s'ernployer i d'autres cultures et octrupations, cornlne A fairt. du sume, des cottons, des cacaos, de 1' indigo et A esIevcr des Restiaux).,.. niais on a bcsuin &une ordorinance du Roy qtii ddffende sous les tabacs c k rejcttons, attenrlu leur riiauvaise qualite..,. "Nonobstant Ies déEeiises rigorireiiscs de ce présidcnt (de St. D a m i ~ i p e )les Espagnols de l'isIe traictent torrjaurs avcc les sujets du Roy establlc i Ia Coste. IIs nous doiinent de Chevaux, des vaclres, cles viandes s;iIlées, et des cuirs cie boeul, poiir des toiIIes et &S estofes de saye c t cie laine. C e cornmerce ne scauroit nolis estre qiie proEitabIe, et jc croy qu'il cst A propos dc l'entretenir et au,gnielilcr par toutes les voies ~mssibles. Lis flibustiers et la course seriient ;i aguerrir les gcns de la Coste St. Doiningrie A en occitper plusieurs qui ne sont point proprcis aux habitationc, et ;i auoir des gens CIC guerre prests ;í executer les entreprises qu'il plaira A Sa i\/lagest¿. dc faire dans 1'Arnériquc. Cela cert aussi i soutenir Ie commerce dc la dittc Coste, car ce que le flibiistiers gagncsnt s'y crnploye c t Ieur intcrdire ces srsrtes de voiages ils se feroient forbans, et que l'on nc disposeroit jarnais d'eiix. RIr. le Cornte <le Blenac m'a envoy6 Ia copie d'uni; lettre de cachet qui luy ordonne rieempesclier les su jcts du Roy de nauigucr aux costes de terre fcrrne et izrleii de I'Amkricjtie habitdes par lcs Espagnols sans Ie consenternent de blr. dc bfainienor-r, et de tenir la main ii ce qu'il ne soit declaré aucuti passeport n'y congé pour ccs sortes de itoyagcs, mais je nc pensc pas que cct ordre regardc les fiibusticrs puisqtr'ils n'approdlcnt poin t des rcrrcs EspagnoIIes pour y iiegocier.... Lc soing quc les l~abitansont pris de faire pmer A la Coste q a n d n m h r e d'Engagez, est ce qiri a Ic plus contribu6 Li 1a pcupler dc francois. Si on y arioit porté quantité de Nkgres les habitans s'cn scroient fournis, ct aurciient negligk de faire venir de Francc des Engagex qui Icris cnustcnt beaucoiip plus ~ L I Cdts nkgres, ainsi la Colonie atiroit derneiiri: foibIc ct exposfc atix insultcs des Espapo3s. J'cstirne cIonc que p u r la conserver il est necessairc dbbbIiger les habitans 5 tenir toujours la mesme condititte et pour cela clc [aire íleux dioses: la prernifre d'empescher Messieurs dc la Compíe. d'Affrique d'envoyer i la dtc. Coste St. Dominpe plus de 150 n&qres tous seconde d'ordonner qu'aucun habitant res que d'engagds i la ([condition]) rene pourra avoir S ~ N C des officicl S E L ~ C I ~ L L M I~ommes .... Comme il ([y]) a dans la C o l ~ n i eplusicilrs places abandonnées par ccirx A qui ellcs ont este coi1ced4es, les habitans de la Coste wpplien t Monseigneur par leur Mcmoire cy-joint qu'a in cri 4 les concessions au nom du Koy atix personnes qui voui:Iront s bituer, afin que les Etabiissemcns soient toujoiri-S de pri i proche en prodie, cc qui nc scra pac si je continue A dor ornme (lj'yay]) j'ay Iai t j usa ues mesen t, des concessions tic I I U U.-.-l?-* VCILC~ terres A ceux qui velil dans Ic pays .... ni tions Yous snanquons Monseigneur me 1permcttra, s'il luy plaiss, de luy reprtcr. que tous Ics gouverlleurs cfes Isles ont des appoiterntnc, que jc suis ]le scul qui n'en a nñs.... Afin que Monseigncur se determine plus facilemcnt ñ fñire la deperlce de la garnison, des rnunitions ct des appointemens mentionnez au préserit Mcmoirc, Jc le supIie tr&s hurnblement cle considher que la Colonie produit un rcvenu considérable au Roy tant par le droit de trois pour cent sur plus de soixante navires qui vont y traittcr tous les ans, que par les droits d'entrée sur les imarchandisrs qu'ils en rapportcnt en France, et que S. M. n'est chargec d' auninc depence pour la de. Colonie".... Fecha May, 1681. 1 .*.. ... 1684. Gouvr. Mr. de Cuscy. Memoire paur le Roy cnviada d e la Martinique, fccha 24 febrcro 1684. En ella se expresa la enemiga existente entre franceses e inglcces por impu társeles a estos connivencia Con los EspaBoles por dos razones: La prerniPre est qii'au priii t e m p rlcrnier les flibustiers firent iin amncrnent mnsidérable cantre les Espagnols, auqucIs ils ~rirent une Patache dans laquelle iIs trouv6rcnt un rnernoire qi kouvr. de la Jarnaique envoyait ;i iin Gouvr. &papo1 par 11 il luy . don~iaitnon seulement atlvis isscin que ICS f Iibust~ersavoient is il l'exhorIÉ depuis pilh sur Ia ville de Nova Criix qi 11 F n s de rkussir ct luy proinettoit du semurs c t des vaisseatix pour les ddtriure tntitrement .... On nous mande encare que les flibustiers ont armé douze frcp t e s et qu'ils mt dessein d'aller pilIer St, Jacques de Cube ~h 3 s ont appris qu'on faisait un arrnement considCrable pour leur faire 434 BOLET~N DEL ARCHIVO GENERALDE LA NACION la guerre, au moins c'est 15 le pretextc qu'ils ont pris pour leur arniement, car on nous a rnandé depuis qu'ils avoient changé de dessein, et quYiIsavoient resolu d'allcr pillcr la ville dc St. Domingue...." (Est5 firmacia por cIe St. Laiitcns et Regon). Relation envoyée par le Gouvcrncur de la Jarnaiclue au Cripnr. Dom Jean, d u Chasteau de la Tour Bi.ull.6.- Dice: Les francois n' ont plus que 2500 Iioriimes sur touttc 1'Ysle Espagnole, Iiormis ceux qui vont en course, ct d'ordinaire GOO snnt dcl-iors.... La plus pande le pct il n'y ;a pas E¡OO. 11 y a qucIqziePOpudatici fois des 1' [le gu iste, m,ais rariznient, ils commen. . cent a pianter ciu siicre, et ciu cotton, cst a s.est:iülir de plus en pIus dans J'Ysle. Ils conservcnt l a paix Dar tcrre, de la peur qu'ils ont des Espagnols. La rlcrniPre Eois qiLE'IIS Ies onr. attaques s'ils cusent esté poursuivis cIc 200 h01illL1C3, Ils les auroient chassés hors de 1'YsIe, mais en les laissant en repos, ils batiront des Sorteresses,, e t deiiiendront si puissants qu'a1oi.s iI sera bien rlift'icile dc les cliasw-, cl'oh suiura 1ñ perte des Yndes .... Si les Espag;no15 Lr jus te d'a ttaquer Ics fi-üncois.... ils pcuvent prendre i leur st des corsaires AngIois qiri sent hors cle 1'Ysle de la Jamaiquc .... 1 L Denombrement general de L'isIc de la Torrue e t Coste de Sr. Domingue. En May 1681: 2G l / - B.1; m 1 +;$: Le ~Ienombremcnt particulier de la cIc Ysle cle Ia Tortuc es de .... .... .... ..,. .... 1 : Celuy du quartier du Cap tle la rlt. Coste cst cle .... .... 1.Y Celuy du quartier du Port piaix,de cite. CosttI. cst d e 88 Celiiy clu ~ ~ U LA1 TIi de Ltogannc ect cIc 356 Celiiy clu quartier du Petit ct Grñnd C o a v e e s t d c ........ 237 ri 1 l a .- O 19 69 55 22 9 17 137 772 144 132 37 30 160 159 117 S1 El 66 381 350 173 68 34 118 119 158 178 81) 66 .5 G e r: Li 4 5 35 72 143 137 42 57 93 91 77 68 12 # h.-*-.. -- COL Celuy du quartier .de Nippe et Rochellois est de ............ 122 .Celuy du quartier .de la Grande Ance e t grande Rivikre.. 71 ~Celuydu quartíer de ITsle ii V a h e , est de ................ 23 33 29 26 24 22 24. 16 30 10 4 1421 4.35 4 3 13 23 49 S5 1'7 16 17 15 9 25 477 1565 1063 735 314 210 - kíernoi~-cpoirr Monseigneur Ic Marquis de Seigtielay concernant I'cstat de la Colonie de St. Domingue, fecha 1684. (7% ps. cs.), signée. Dice que el Petit Gouave est le mouillage de tous les navires qiii vienment au Cul de Sac.-Presenta "Liste du Nombre des flibustierc e t rIe leurs vaisseaux: Caiiun hommcs Le Sr. Erammont, cornrnanda~it Le Capnc. Lailrens GraaE, danois, Janquai, hollandais, " Michel, " Le Sage, " Dcdnaii, Sr, Du McsniI, Le Capnc. Jocard, Le Capne. Brea, La prise clu Caprie. Larrrens Le Sr. cle Bermanos Lc Capne. Cache Maree II II Le I-Tardy Le Ne~itunc La Mutinc 1t II II " I f '"Rlot, iI m* II >Y 1I Vigncron, " Pctit, " La Garcle, 'Vcscsprc. Lc CIiasscur La Trompeuse L'I ronrlelIe La F o r ~ u n e La Scliitic la Yarquc La Liiise 4 Ie bate;tri Le RiizC 4 La SubtiIc Lo PostiIIon -- --M C'cst, Monseignctir tout ce qu'iI y a clc Elibiist dont il i en a pliis de la moitib q u i sont habitans; 1n pliis grande parnyant fait r,urlfr:~csprolicls acheptcnt des Iialiitntiniis sur Iesqi~cllea I ils se retirent ct viven t doucemcnt aiiisy le nombre rics Eiabitans s'aug nlen t e sans diminuer celuy des flibustiers parcc a u515 von t al ternatiilr associez.... zrcment en coursc Iaissant le soing CIC ICUI' habitati0 halladas en Siguen 23 extractos de carras españolas que ltaLl el paquete dirigido a su 1 i116.Católica). I* Mernaire (de cEe Lairretrs ct Besan) pour Ie Ruy en reponse au memoire de Sa Magté. cri dattc du 50 Septenrbre 1683. ([Nous]) Dicc~ique pasarán irn mes en cada uno de los marteles (quartiers) para poder rcndir cuenta exacta a S. I\I. y anaden: "Nous esperons qu'il scra [acile d'establir en celle Islc la Religion, la Police ct la Justice et que cette Colonie sera dsns pcu de temps plus florissante qu'auc~iiicde cellcs qui sont establies dans les Isles du Vent .... Nous nous sornincs particulitrenient apliques dcpuis nostre arrivee en cette Isle i cuniiiiner la propositíon qiii a este faite B Sa Magté. de iaire passer 5 lYEmlioucliurede Rio Bravo dans la Nouvellc Biscaye une partie de ccux de la Colonie de St. Domingue qui ne posredent point de terrc, et qui ne sont attacliés A cette Colonic que par les mavvais actions qii'ib ont laites cn France, ou par le liberiiiiagc ou Ia cliasse, Sur quoy nous somines obligcz de r m o n trer i Sa hfagrt. que sans nous estrc ouverts i prsonne sur lc sccrct qu'e1le nous a fait l'honneur cle nous confier, nous auons conCkrP zivec pliisieurs habitans qui ont les lers. [premiers] camrnencé cette Colonie, et qui la connoissent tres pariai temen t, qrii nous ont dit qu'clIe s'est forrnee depuis vingt anc par le rnoyen dcs Bauwniers et des FIibustiers, lesquels peu h peu se sont reduits h cultiver la terre et i bastir des maisons e t des Rourges ce qui leur a fait abandonncs la chasse et la flibuste qui sont des yrofcscions dures et hazardeuses, dont la plucpart se retirent aussitost qu7iIs sont en estat de colrunencer un petit establiscement. Les Boucanniers ont presque tous abandonnd cette profession, et on nous a assurk quY1 n'en reste pas trentc dans tolztte 1*YsIe, lesquelc peu A peu se feront hñbitans comme les autres. Mais les Flibristiers sons plus forts et plus puissants que jamais, ils ont 5 la mer 14 vaisseaux, et trois Barques longues, depuis 4 jusques 5.54 pikces de canon, et sont environ 2000 qui ne se peuvent trasporter dans une Colonie cloign¿-e sans ruynec celle-cy avec lquelle iIs on t des 1iaisons indissolubles ,ces gens-lA n'es tant pas tels qu'ils ont est4 representbs B Sa hrlagtk., mais ayant la pIuspat des habitaons sur Iesquelles iIs laiscen t lcurs associds, sinon iIs sont 12s d'interrests avec les habitans qui leur fournissent et avancent tout ce qni leur est necessaire pour leur anmcments, sans lcquels ceux qiii cultivcnt les terrcs nc scroicnt pas en sfireté car Ics ESpagnoIs cn tre tenant icy plttsieures Frcgases ct plusicurcc d e q ga]tres, qui font des coiii-ses continueIles sur Ics fsancois, il seroit inipossiblr atix IinLitans de leur résister, s'i1 n'y avoit des vaisseaux :I la rner pour lcs garentir des iilsultes qui leur seroient Caites et c'cst ce qui les portc I aider les Flibustiers dc tout leut porivoir,.,.(*). Nous izous soinrnes iillormés.... que les Gouvrs. ou Coinrncndans rIe J n Costc o n i toujours pris des prctcxtcs pour dolincr cIes Comiilisions.... e t s51 y a cste pris des vaissenux Irancois par des Fourbans, ne sont point lcs F1il.iusticrs qui les oiit pi-is, Saisant prokssion ouverte de nc faire la picrrc qti'nux Ennernis dc Sa Ntilgté., aii 1iom1,rc rlesq~icls ils mettcnt toujours lcc Espagnols, rltioy qu'on soit en pais avec eux, parce que noriobstanr la pis les Espapiols €011~ vne p c r r c ouirerte et crriclIc au'i francois, aurluéls jls nc Iont ituciin quarticr, faisñ~itcoulcr bas Ics vaissciiux, ct Ics dquipagcs qu'ils prcnnent. C'est pourcluoy si sa hIagr6. désirc faire clesarrner les Pliliiistiers, il est iiccessaire poiir la coiiscrvñtion [le cctte Crilonie, qii'eIIc air la borlti. de faire cpsser les actcs d'Kostilit6s de la part des Espagnols, sans quoy iI seroit iinpossiblc clc lcur rcsister. ient le s EsM ñ i s si Sa R.lt6. auoit agrea5ic cle chasscr e pagnols cle ccttc Islc, soits Ics hnhitniis dc ci qi qui pr-etenrEcnt connoistrc lerir lriiblessc noiis ont assur6 qu'il Icur seroit fatile, avcc le sccoui*~dc Flibustiers, cle se renclre Maistrcs de la Ville tle St. Dominq~ierlui est Ic seuI lieu qui se piiissc dcEicndrc. Nous mptc csarrnincroizs n fonrls cccre propon., dant nous rei ~ d r o n s JsEc. plus esact ;"i Sn filtC, l o r s ~ u enotit; aurnns achcvc la visftr - Uans Ia visitte qiie nous avons Eaite c I ~cc quartici; qui cst 1111 dcs 131~sc o ~ ~ s i d C r ; l bCIC l ~L~' Y s ~ ct, a t ~par ~ la bcauti. clc sa scituatioil CIUC par la cornrnoclite de son port, nous avons tronvé que les hab i t a n ~n'ont prcsquc point dc iemiiica, cs commc Sa Mas&. a eti la bonté d'cn rnvovcr dans lcs isIes dsi vciit oii il y eri a trop 2 pnl. [pri.sent] elle lcroit i ~ r itres q a n d bicn cctte Golonic si elle avoit In cliarité d ' ~cnvoycr deua ccnt q u i seroient iiicomparablement iilieus rnariees et micux esinblics quc dar- 1-c T c ' o c rhi Vcnr, oii ient icy, oii cllcs sont rnistrabIcs en carnparaison dc ce ,. preni-ic la Ikir et les vivres sont cxcelens, c t en cas 1 i6solution d'cii cnvoycr, elle est supliCe de n'cnvoycr que des filles edevées dans les Hospitaux paree que les nues [autres] font souvent plus de mal que dc bien. -- ('1. Rabian carnliiado bien. 438 BQLET~N DEL A R C ~ ~ &ENERAL YLJ DE LA 1 NACTON Nous avons rcconnii quc Ies iia1,itans rnanqiiciit cle nZgres quoy qu'ils soicnt e n cstnt d'en aclicptcr ct [le lcs l>ic:n payt:r, il scroit i~ souhaitter que Ia Cornpie. d':ZEFriqire y e n cn voy ast l'aniiée profPT Fait au chaine quati-c ozr cinq cent, qui seroient tres ;fin I.c.idusa i dii Norrl dc la Coste de St. Dorningue le 26 Aoust Cap 5 la 1684.-C€ !.fl?&~~?7.~.-~~g0n". re clc ([3l1. dc P]) Ic Sr. rlc Poirailcay, di[ 23 7bi.e. 1682. "Monseigneur: Si f c nkai pns plustost inforrnt Thi.e Giiindcur (le I'cstat de cetcc Colonic aprks y estre arrivé j'en ai este empesclík p a r u n e maladi !eirx mois qrii ni'ñ ñrrivb et quancl j'ai este cn estat d"ñgir i'ai 1 visite des qurirriers, que j'al touc trouvés assez tra~iquillcset gCnb.alleniciit toiittc 1a Coste bici] Tournic de l ~ i vres pon'. la subsistai~cc dcs I~sbitrins, clc sortc clu'ils vivent bien quand ii la nourritiirc i-iiais ils sont cntifii-rcnient sicteux dcs cbosex necessaires pour l'cn treticii dc lcurs personnes, comnle des to autre hhrirdes pour lctlr crigagcz csclaves ct Iroirr Icc autres cliú cessaircs P 1eiir.c habitritions. Ccla vient dc qiic les riiarchands n'ont p i i i t voulu fottrnir rlc marcliandiscs pour dit tabzic, dont les retours leur tombent en prrrc pci'te. C'est ce qili a obligc leds. Iiabitans i changer lcurs ctiltrires ct ii sc rdgFei. 1 nc hirc que tloiise roollcs de tabac par teste affin par Iit d c retra~ichcrlít trop grnnde quantité de cette marcl~andiseqni par son nornhrc l'atroit rcduitc a ne ricri valoir. Les cls. haliitans, 34onseir;neur, sc sont cloric nttachCz A faire de I'indigo, du Coton, peii rIcs sucrerics, d'ñiitrcs clcs cacos mais plusrs. h former dcs Hattes cíimmc lcs Espag~~ots pour y clevew quantite de boeufs, rñclies, rnoutotlrs c t cabritcs. Ce sont les pi-incipaux soins que Ics Iiahitans prennciit pr¿.scntctncnt et ce sont les coimerces auquels iEs s'appliqticiit voiIa poiir cci qiii reprde les Iialritans. Poi~i.les Corsaii-cs il n%cn est rrcnil ;iuclin d'cas iIans Jes porti clepuis que je suis dc retour, 11s prctliicnt letir rc~raitcs9 la dama; quc, en qtielques Ysles dependanres <le Curassaii, auir Virgin Nouvcle AngIetcrre et h l n Coste rlc la Floride, oii les Angl n-icnt une nouvellc Colonic de francois qui passent de France cn nngleterre, q ~ i sont i la pluspart gcns qrii ont mal gouvcrné leurs et qui prcnnent le prctexte de la Kelligion polir estrc llicn vi I AngZatemc. Je douie qtie le Gouverneur qui est írenrt c l e p ~ ~ pe11 i~ pour 13 Jarnaique souffre les Corsaircs cotnme ons Cait scc prbdécesseurs, mais ils ne viendront pas ici qiisnd ccla arrlvcroit. I'iin clesls. corsaires nommt Laares dc Grñffc, natif de Boost en HolXande e t maric dans les isles des Cananes [-Canarias?] de 1'0116isarilce clu Rop I I I d'Esl~agiics'csi mis h naviguer c t úiire le corsiiirc iiii ~iiratcdepiiis cinq ou six ans n'aiant jnmais voulo prcndrc <le Coiiiiiiission dc persfiniie, ~iiaisa fait la coiirsc dcpuis ie tciiips saiis avoii. pris port clier riiicunc iiñtion. D'une petite bñrque qii'ii avoit :i pris ili~cpctite navire, cIe celriy unc plus grandc ct: cnfii~est parvemi ;:i C ~ I avoir i i r i dt: 24 A 28, avec Teqiicl il a fait itne prise cl'enviroii six vingt mi1 éciis (:n argcnt eil prennant un navirc qui avoit $2 caiiriris ti: c~uiportait ccz argent POZW les Recruec clc Porteriquc ct St. Doniiiiguc. Lc coii~mcrcc dcs Habi tans clc cc goiivcrneincri r coiltinue avec cetix clu goriverilement Espagriol, qrioigu'il soit cle ~ i c l lrle profir cii le cletaiE ct cn cc particulier il ne laissc pas de hirc critisiderable cri Ic general. Le gouvcrnerncnt dcs Espagnol'i se plaiti t continucIEcrncnt, c t quelqiic soin que j'aic apporto pour bieli vivre avec Itiy il est tout i ~ i b c ~ i ~ t e quoique nt, je luy :iie rcnvoic toiis Ics ilcgres oii Xsdavcs qui sont venus sc raizdrc i iioiis, i~icsmc Ics soldars de 1;i gzirnisoii, il ii'y n pas cu inoien cle retirer aiicun dc IIOS ~ P g r e s ,q11'11 ronvertise i soii profit et fait píisser cii Esp;rgnc c t aillcurs tous les. angagcz qui en vont cheí. cux ct dit poirr scs raisotis cl~i'ilsmeurent dans Ies Imis cii voulant ~'allerranclrc, quoique si jc sois bien i t i TorinF par des francois, mesinc pai- les Espag~isls,clu'il cli a Cait ciiibarqiier plus clci trante potri- Esp;igne ct pour lcc ntitrcs ~ilaccsrlc. 1'Arnerique. J bri eu advis qu'i1 altoit voulu forriicr i r iic cntrcprisc sur noiis; Ics gouvci-neurs dc Carcagime et clc la 1-1;tFi;ine clevoient I'assister clans son dessein, qiri n';i rnanquc quc pan:c que le Connma~idantde lTEscadre qui garrlc les costes Es~ragiiolcs, qui estoit corn~ms&cdc six navires considliirablcs ct auqirels I'oii :Icvoit joindrc. quantité rl'autres vriisseaux [les Yndes, n";r pas \wuIri fournir scs iroirpcs pour Sairc la descentc disant ñvoir ordrc r l i i Roy d'Espagnt de gardcr les co'itcc, mais non pas sle dcsscnclrc :I 1ci.r~.Je ne doiitte pas que le prbsidcnt ec Gouverneur [le Ia vilIc St. Doinit~guene continue clans so11 desscii~ec qii'iil iic raschc d'olitcnii t l i i Roy d'Espagne un ordre a i i Commandailt cle cctte Escadrc, ?I larliicllc ils donrient Ic iioni ci'arrnade de ,BarIo~*ci-ito,cle faire rlcsseirte; mais il y a loii~du proiet :i' la Reussite qui cri peut arrivcr (!L h Z'execution qui souvent es chaiigi: par dcs accidans impreveux. L':lrraque sc dcvoit Cairc 11nq. la qzlnrtier dil. C o p cz clevoi t y avciir tmis mil homrnes q ~ dcvoit i ~Icssenclredes navircs, qui dcvoit cstre sl-iporti-Sde CartacEiie et Ia Havanc y join t ceur c1c.s navires de I'eesairlic qui devoi~ 1nh-c leurs ciessentes en des licus narninés ct le gouvcrticur de St. Domiligue devoit, avec partic dc la garnisoii, attaquer d'un autre aste. Le tlesseiii, de la mailikre que I'on mken a E a i ~lc Rbcit, estoit asscs bien ~roictk,apres auoir enlevi ie quartier iIs prceendoient enlever en Jessendailt taus les aiitres, car ils con toint cela pour sure, e t enfin avoicnt proiete dc d6triiirc ciriikrcrnent toutte la coste dc francois. Voi1;i RIIoi~seignciir la coirliance qiie l'on peut avoir :cn de teIs gens. Jc suis nssti '1s nc rn8nqtrcront cl'esccuter leur tclesseln que quand ils aprel n t qu'ils ile rttissise pas e t qii'ils ne conserveron aix, ou 1-ioui- niieux dire, Eeront apparance d~ !a conservcr qi I- siioir lieu de nous surprenclrc ct nous d&trui rc, nc I'aiiint t J t r L P I I C p e n ~ l a l ~qtt ~ t170US ~VOIIS este en ~ I C T T C ; SZII quoi je supplic trotre Gr;~i~cFcui. dc [aire Ies reflesions et de me croirc trtis rcpecttrciiserncnt, AfIoiiscigncur, votrc tres liurnblc et tres obéissant servitcur, De P o ua7icny". 1685. hI. dc Cussy, Gouverneur: nfemoirc sur Ics abus q u i sc coiliinettent dans les armeniieiis des flibustiers, kchacla Ln A!Iartii~iquele 23 Janvier 1 6 8 . 0 firmada por .C. de St. Laui-cns y Begon.- ('l$$ 11.) i14e.i7zoi?-c 110 111- hfoiiscignerri- Ic J4arqui.s dc Seignelay, da ttk du 2 Mni 168.5 par M. cle Cussy: (2. J i . g,) Dice a1 final: ....La Tortue, q u i n'est cloig-i~kc (cIc St. Doininguc) que de deux lxtitcs lieues, Iaquell c s'aii incn tc tous Ies joiirs ~oi~cid¿.rablernen t y ayan t prcnternt. plirs tl'liat~ita~isqu'iI n'y :i jñrnais eu par la culture seulle ilu tabac ;i qiioy iIs s'ayplic~ucnt Lequcl se trouve le rneilleul- et 1( plus estime r1c tozitte l',.lmériquc. Par la. ~~i.einiisi.c acctision i*cnvoyi.ay le plain it vre. gr. de la dtc. lortiLicooii : i ~ i c cceris de ~ ' k l l ch Vaclie, de Vriyalia, c t de Ilfensenil, qui son rrks considkrablcs, tririt par lcur sqituation qirc pour Ic noinbrc. rlc Navire qu'lls pcuuriit r o l ct lncttre en sturetc contre touttcis srirrcs rlc ven ts." Q?-d?-c.~ Esperliéi; pour la Costc clc St. Domingue dep~iise t compris Ic 5 Roust 1683, (Una rclacibn dc 1 11.) Entrc ellas: "6.-LCLLI'CS p t m i ~ C Sp o i ~ rIa~st;l1~l ~SPMCIII. cl'un Conel. soiirrerair et de 4 siegcs 1-oyaiis i la clc. Costc cIc St. Doiizinguc air i-ilois cl' noust 1685. Prouision rie Conel. ari Conel. sot1vei.n. de la de. Coste poirr Mi-. Moreati, coniinandant ari qiiartier clu Cril de Sac; de Viaumartin Capne. de milicc.- Boisseau.- Coutarc1.- L . Blonrl dc la 1ñupitre.Lcoiz clc Miche, licutcnt. dc 1nilice.- Galic11on.- Beauregarcl, Cmurnt. du quartier rlit Ix grnilclc ai1cc.- de Marqtiant, Capnc. de tiiilice dii Part de Pñis.- clc Mcray.- de Beaitrega~-ciCapnc. dc miIicc au Cap. ( [ d ~Prociireur du Roy]) Cornmission rlc lieutenant de Rov en Ilun des qiiarticrs de la de. Coste poiir lc Sr. Dtimas. BOLET~N DEL ARCHIVO GENERAL DE 442 LA NACI~N Juridictioii di1 Cap. Etablie au mois d'Aoust 1685. De Ea yaha. cette juridiction depencl le quartier du Cap et celuy de Quartiers qui se joignent.-Du Cap B nayaha il y a 8 licues. L e Quartiers de Bayalia continuc jusqiil la Riviere Massacre quí en est B qiiarre lieues, Les Espagnols sont etablis sur les bords dr celIe Riiiiere & 1'Est ct comptent que c'cst Pa borne des francois quoiqu'ils rcclainen t toujours Bayaba. Juridiction du Port cIe Paix. De cette juridiction depend le quartier du Porr de P a k . Du Port de Paix ñu Cap il y a 14 lieues",