a . é . . , A z a í d ¿ “ : e m a d u y , . {‘-\ /”1,7...Jz-1' , \\\ ..’/ ' g. 1‘," y f EHH'®MA-®MA. ® ,L-"ÉDITIo‘Nï D’A’R’I’. H. PIAZZA 19, RUB ABONAPARTE', mms 7 IL ‘A ÉTÉ TIRÉ DE cm: OUVRAGE‘ ch CENTS EXEMPLAIR ES NUM/‘ÉROTÉS SUR PAP‘IE'R JAPON miére's de notre capitale... Je dois me contenter de regarder la co'nstellation qui brille au-dessus de cette lointaine Ville. 69696969 e Quand ma tristesse est tr0p. l_ourde, je vais m’as‘seo‘ir sur la Terrass‘e du Nord, ou‘ le vent de'pose les fleurs d’un invisible4 amandier. 69696Q6969696969696969696969 L’ORAGE FAVORABLE Je maudissais la pluie. qui crépitait sur mon toit et m’empe‘chait de dormir. J.e maudissais le vent qui saceageait mon jardin. 69696969696969696. Lwe Mais, tu es arrive'e! Et j’ai remercié la pluie, puisqu'e tu as du“ ¿ter _t-a robe qmouille'e, et j’ai remercié le vent; qui venait d’e'teindre ¿ma lampe. LE BONHEUR Je suis Vieux, Ríïe'n ne m’qm'te'resse plus. D’ailleurs, je ne suis pas tre‘s intelh'gent, et mes ide'es ne s'ont jamais alle'es plus loin que mes pas. Je ne connais que mafore‘t, qou‘. je Ireviens. 69696 28 ' i . n > í‘ paíx aux Barbares? Quand reviendra-‘t-il, mon époux bien-aimé? » 696969696969696 e C’est l’hiver. Un courrier va partir pour la frontie‘re. Durant toute la nu'it, on a _j cousu des ve‘tements chauds. De jolis doigts ont manie’ bravemyent l’aiguille et les ciseaux glacés, encore plus glacés a‘ l’aube. Dans combien de jours ce courrier arrivera-‘t-il a‘ Lin-tao! 6969696969696969696969696969 SENTENCE EN. DEUX CARACTÉRES Ren'oncez a‘ l’étude, et vous serez exempt de cha'grin. 696969696969 ü , 15‘64? '96969696969696969696969696969 " PETIITE FÉTE 7/_.. -« Je prends un flacon ode Vin. Je c vais le b‘oire parmi les fleurs. Nous I ' ÁÜK‘Ï’Ï ’ sommes toujours trois,e,n comptant mon ombre et. mon amíe la lune brillante. Heureusement'que la lune ne. sait pas b01r°e ‘ ' ’ LE POETE EST ATTRISTÉ . PAR L’INONDATION Le‘ vent glacé d‘es montagnes VouWr chan déracine les arbres. L’inpnldation implacable au'gmente de jour en. jour. On ne distm'gue plus ni les montagnes, ni la plaine. Le brouillard et l’eau noient toutes choses. 69696969696969 e Cepen-dant’, mes derniers chrysanthe‘mes fleurissent. Quand-tu passeras, Young Hi, arre‘te ta barqu-e devant mon jardin, et ¡contemple-les. Leurs chaudes couleurs se répandront sur tes pensées. 696969696969 96989696969898939896969696“)8969696939» 35 ‘-<— ' .. .2LYIL l MW Lr-“msm í‘bü“ ‘ «Mr-MW 'v.- 3-“: «a 4-: n..,;,4 x .xu.' >A r ‘2 _.‘—r.‘x':.c :r.:‘ LA; Au “e.« ‘44. - n >nw. . ¿‘.;x_‘'¿:.’‘3\2 ‘.7:=‘.h’s‘_—} 34.:, ..¿ - un .a. L-.;u_-hm <. _"“:.v;*m‘:aV.‘—m_—-‘ fl mua.“ et que mon ombre n’a jamais soif! 69696969 e Quand je chante, la lu'ne m’écoute en silence. Quand je danse, mon ombre" danse aussi. 6969696969696.9696969696969696969 e Apre‘s tout festín, les convives se séparent. Je ne connais pas cette tristesse. Lorsque je regagne ma demeure, la lune m’accompagne et mon ombre me suit. 69696969696969696 quelques feuilles de ce thé. Posez sur la tasse un morceau de soie blanche tissée a‘ Houachan, et" attendez que se re'pande un parfum comparable a‘ celui d’un jardin de Foun-lo. e Portez la tasse a‘ vos- le‘vres,- puis fermez les yeux. Vous serez dans le Paradis. 6969?) LES DEUX FL‘UTES ' U‘n soir que je respirais le parfum _ .1 des fleurs, au bord de la r-ivie‘re, le í (¿5" vent m’apporta la chanson d’une flu‘te lointaine. Pour lui re'pondre, je coupai une branche de saule,.et la chanson de ma flu‘te berga la nuit charme’e. emma e Depuis ce son-lá, tous les jours, a‘ l’heur'e ou‘ la campagne s’endort, les_ oiseaux entendent se répondre deux oise'aux inconnus, dont ils comprenne‘nt cependant le langage. LA MONTAGNE DE LA PORTE CELESTE A“ Comme un sabre, le fleuve Ts’ou ‘ . a fendu la montagne. 6369696969 e Cette jonque d’or, la‘-bas... Non. y Ces Dix Mille Voix de la nature forment un sauvage concert qui ajoute au tragique de ‘ q >.‘ TF:Ig- 1 n-.‘fiïm*m y ¡A la? ._. ¿,'. _. v " “121.7 , - T1 ' _ fina-tre? vr" 'z rnxzx su mms?!“ .i. Wii "h y H y . \ , W“ mmflwwmmwmwm" . «23A {.1mvm..w-Ï:J .. ricm. WW. V E. _ W.m,1nfl. W. m. . . . mmmnvI-nrq-n- «run-v m m-.3.“ - m‘mem:m . I reste-t-il? Un cheval- de marbre‘, qui gít v'nnw 41-. an rar Ar..c 1 M'm.mmm ‘"NÏT”m"-ïf,' *“i*ïv . De tout ce faste, de toute cette gloire, que r r «zm, ' dans l’herbe. aaacgcgcacaaaagaaeaeacaea Q Mon immense tristesse, je voudrais l"pancher dans un poe‘me durable, mais je pleure, et mon pinceau tremb'le. 69686989 UNE CHANSON A - Une chanson, la‘-bas! C’est un mendiant. Puisqu’il chante, ce Vieillard qui n’a jamais' rien posse'de', pourquoi ge'mis-tu, toi qui as de si‘beaux souvenirs ? a96969696969696969896969696 v NOCTURNE 'ercmsx -Tr ‘ 'v‘n. ¿Ñ 'czwaá: “m”- . _; i "- "a Nonchalante, son luth a‘ la main, elle roulait le rideau de perles, afin que l’odeur du printemps inonda‘t 4 Éntrvarc'wafirázhawfi"si ¡WW”"‘ WW ¡;r-...>.1::,_“-- ;._‘"*;_...;";::l."'W"‘ ' E); erizgw-' s1 í g; -A"m-knwm-__..Mm:sema -.. me?" ¿Mr-"wie,,..-,fl.'-'>..._.--E _¡ L ""»v"_3".a:rfi_"..:1ms“wg " J \ ._ , vaca-.a mhfl‘M mi“Www-CHW“.. "rw--. . .W-.mn»mmmaW Í - l \ i v I I' , ,. .. . x ¡; l’automne. cacaeaaacacacacacacaeaemae e Le maítre de ce palais aivait de belles danseuses, qui sont aujourd’hui de la pous- I sie‘re froide. Il avait des cha'rs, des guerriers. , . ‘ fi 1 1 >... . _ "' '.‘.' I Kü%*xn‘x_x'nïwï‘ ' A:- ww .. . '> ‘ _;¡ A1t, e “a '2‘.‘¡x. ‘1m. . ¡_.' -. ‘,. s'_‘. .v ‘.'“N Wuuqtm: b.. :_*;.:. ¡AW .;' 1.:: “""Ïflïï ;M-,m m_wn_mw. _w=u . .< f 91;). «JNE; . Amis, ne savez-vous pas que le's l eaux du Houang-ho coulent vers la e " mer et ne reviendront pas? Amis, vos deme‘ur‘es sont-elles de'p.ourvues de míroirs, et ignorez-vous .qu’il a neige’ sur vos cheveux ? eaeaeaegeaeae'aeaeaeaeaemea e Les sages ne doivent perdre aucune occasion' de se re'jouir. Les sages ne doivent jaa mais laisser leurs tasses vides, que brille le soleil ou la lune! aeaeaaaeaeaeaeaeaeaaae e Puisque le ciel nous a donne’ du talent, dépensons tout notre argent! Nous 'saurons en ga gner encore. aeaeaaaaaegaaeaeawea e Embrochez‘ un mouton, de'pecez un boeuf, apportez des bouteilles, des bouteilles! x . Honte a nous, si nous ne buvons pas aujourd’hui trois cents tasses! 696989696969 ¡L1.s .A-.Í_.Í ‘Lp n’,‘L2.:; s.;<.rc.-a :2 - s f 3 AMIS... ig?“ ,. V": v. .: 1..; 1,11;, * ¿ÉJ'ANIJL 'HiaLu ‘m. 73:4". ".:'L‘.:;. "W “3.a. IWMR'D'JSNÏ- Ï 1 ¡: ." lv ‘ - Í__í;- A.. '.“.z;: Y Ñ' sa chambre, mais elle a vu la lune, et c’est le chagrin qui est entré. 69696969696969?) e Le visage dans son bras replie’, elle e'voque un ja‘rdin bleui de lune, ou‘ elle entendit, jadis, des paroles d’amour. 6969696969696 Ifl" IIH 61 1 ¡Wim " Í" " ' (’- poussé a‘ chanter pour moi, Tsao Chang, e'tait plus profond encore! 96969696969696 15 219;; 3-!!! ñ’ E mmmm SFXZE'FJWIÏ" rw 142:} un. .W but fi'f’ fi-ru't. le: ¿.r 2m ¡3:2 41.25.! m m. :mem. -Mu ‘ ""3! 12mm zm .¡ _. . É - Ñ9 s, l l r- W m’mrmmzcar 1, . \ ¿amm 9‘?) 1‘ Mi _.\_.- _.:v‘1—-_‘.-—_.- _, la: xnz'umzmïr ¡amm/.mnmm'Ï m,_-— W "g: 1"}; 13:"! LA CALAMITÉ nz; n I vvvvvv Les feux de bivouac- illuminent le cie]. La neige alourdit les e'tendards ,9. glace's. Des cavaliers galopent dans la campagne. Le ge'ne'ral en chef a reeu la tablette d’ivoire 'et pris conge’ de l’Empereur. 969696969696969696969696969696969 e Voici revenu le temps ou‘ le moindre guerrier est plus considéré qu’un illustre lettre’! Voici revenu le temps ou‘ les me‘res . et les épouses s’endorment, chaque soir, le visage tourné vers l’Est! 969696969696969 Lavieestde'cevantecommeunre‘ve. “32,75%”; Pourquoi se tourmenter? Je pré"gqfia’wq ría -""»\U1¿wïf fere de m’emvrer Jusqu’a‘ tomber. FIX“ ' Mm}. a “- « :7 v.M. .m mm ¡5. fimwrïnva L'r-I y .. u s q WW' n¿xmn .4 ¿rr-1*.“ MRW” - UN JOUR DE PRINTEMPS réveil, j’ai regardé autour de moi. Un oiseau gazouillait parmi les fleurs. Je l’ai prié de me renseigner sur la saison; Il m’a 74' a ¡,I a S N GASTON Na n o W T NEUF CENT* QUAI x 4 4 D IMPRIM ER I xI v S s fl l u n u n . A . " . 4 1 . 1 , É ¡ . l í . h ï í . a i r b a « A u fl u } ! ú s ï u : : a í r » V N . 3 I m I I ¡ _ 9 . . ; A » . d i r u . k l l 1 A 1 . . v . b . ‘ ¡ l I H l r ¡ 1 n í H ¡ . 4 . . . . 1 ! ” Ü ” ; 1 4 . . : } n I . l MAILLET ET cie, IMP. , PRESSES DE RA N TE-SEPT SUR LES DHL LE T RENTE-ET-UN MAI ACHEV . k , . . \ . . l . A _ . . . , . . A. Aa á . 7 . ‘ . U , , . m : r . 4 2 ¿ . .. A n , . . 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