Subido por javiermedinavila

La flauta de jade Datos

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IL ‘A ÉTÉ TIRÉ DE
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CENTS EXEMPLAIR ES
NUM/‘ÉROTÉS SUR
PAP‘IE'R JAPON
miére's de notre capitale... Je dois me contenter de regarder la co'nstellation qui brille
au-dessus de cette lointaine Ville. 69696969
e Quand ma tristesse est tr0p. l_ourde, je
vais m’as‘seo‘ir sur la Terrass‘e du Nord, ou‘
le vent de'pose les fleurs d’un invisible4 amandier. 69696Q6969696969696969696969
L’ORAGE FAVORABLE
Je maudissais la pluie. qui crépitait
sur mon toit et m’empe‘chait de
dormir. J.e maudissais le vent qui
saceageait mon jardin. 69696969696969696.
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Mais, tu es arrive'e! Et j’ai remercié la
pluie, puisqu'e tu as du“ ¿ter _t-a robe qmouille'e, et j’ai remercié le vent; qui venait
d’e'teindre ¿ma lampe.
LE BONHEUR
Je suis Vieux, Ríïe'n ne m’qm'te'resse
plus. D’ailleurs, je ne suis pas tre‘s
intelh'gent, et mes ide'es ne s'ont
jamais alle'es plus loin que mes pas. Je ne
connais que mafore‘t, qou‘. je Ireviens. 69696
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paíx aux Barbares? Quand reviendra-‘t-il,
mon époux bien-aimé? » 696969696969696
e C’est l’hiver. Un courrier va partir pour
la frontie‘re. Durant toute la nu'it, on a
_j cousu des ve‘tements chauds. De jolis doigts
ont manie’ bravemyent l’aiguille et les ciseaux
glacés, encore plus glacés a‘ l’aube. Dans
combien de jours ce courrier arrivera-‘t-il
a‘ Lin-tao! 6969696969696969696969696969
SENTENCE
EN. DEUX CARACTÉRES
Ren'oncez a‘ l’étude, et vous serez
exempt de cha'grin. 696969696969
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PETIITE FÉTE
7/_.. -« Je prends un flacon ode Vin. Je
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vais le b‘oire parmi les fleurs. Nous
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mon ombre et. mon amíe la lune brillante.
Heureusement'que la lune ne. sait pas b01r°e ‘
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LE POETE EST ATTRISTÉ .
PAR L’INONDATION
Le‘ vent glacé d‘es montagnes VouWr
chan déracine les arbres. L’inpnldation implacable au'gmente de
jour en. jour. On ne distm'gue plus ni les
montagnes, ni la plaine. Le brouillard et
l’eau noient toutes choses. 69696969696969
e Cepen-dant’, mes derniers chrysanthe‘mes
fleurissent. Quand-tu passeras, Young Hi,
arre‘te ta barqu-e devant mon jardin, et
¡contemple-les. Leurs chaudes couleurs se
répandront sur tes pensées. 696969696969
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et que mon ombre n’a jamais soif! 69696969
e Quand je chante, la lu'ne m’écoute en
silence. Quand je danse, mon ombre" danse
aussi. 6969696969696.9696969696969696969
e Apre‘s tout festín, les convives se séparent.
Je ne connais pas cette tristesse. Lorsque je
regagne ma demeure, la lune m’accompagne
et mon ombre me suit. 69696969696969696
quelques feuilles de ce thé. Posez sur la tasse
un morceau de soie blanche tissée a‘ Houachan, et" attendez que se re'pande un parfum comparable a‘ celui d’un jardin de Foun-lo.
e Portez la tasse a‘ vos- le‘vres,- puis fermez
les yeux. Vous serez dans le Paradis. 6969?)
LES DEUX FL‘UTES '
U‘n soir que je respirais le parfum
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des fleurs, au bord de la r-ivie‘re, le
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vent m’apporta la chanson d’une
flu‘te lointaine. Pour lui re'pondre, je coupai une branche de saule,.et la chanson de
ma flu‘te berga la nuit charme’e. emma
e Depuis ce son-lá, tous les jours, a‘ l’heur'e
ou‘ la campagne s’endort, les_ oiseaux entendent se répondre deux oise'aux inconnus,
dont ils comprenne‘nt cependant le langage.
LA MONTAGNE
DE LA PORTE CELESTE
A“ Comme un sabre, le fleuve Ts’ou ‘
. a fendu la montagne. 6369696969
e Cette jonque d’or, la‘-bas... Non.
y Ces Dix Mille Voix de la nature forment un
sauvage concert qui ajoute au tragique de
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. De tout ce faste, de toute cette gloire, que
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' dans l’herbe. aaacgcgcacaaaagaaeaeacaea
Q Mon immense tristesse, je voudrais l"pancher dans un poe‘me durable, mais je
pleure, et mon pinceau tremb'le. 69686989
UNE CHANSON
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Une chanson, la‘-bas! C’est un mendiant. Puisqu’il chante, ce Vieillard qui n’a jamais' rien posse'de',
pourquoi ge'mis-tu, toi qui as de si‘beaux
souvenirs ? a96969696969696969896969696
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Nonchalante, son luth a‘ la main,
elle roulait le rideau de perles, afin
que l’odeur du printemps inonda‘t
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l’automne. cacaeaaacacacacacacaeaemae
e Le maítre de ce palais aivait de belles danseuses, qui sont aujourd’hui de la pous- I
sie‘re froide. Il avait des cha'rs, des guerriers.
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Amis, ne savez-vous pas que le's
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eaux du Houang-ho coulent vers la
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" mer et ne reviendront pas? Amis,
vos deme‘ur‘es sont-elles de'p.ourvues de míroirs, et ignorez-vous .qu’il a neige’ sur vos
cheveux ? eaeaeaegeaeae'aeaeaeaeaemea
e Les sages ne doivent perdre aucune occasion' de se re'jouir. Les sages ne doivent jaa
mais laisser leurs tasses vides, que brille le
soleil ou la lune! aeaeaaaeaeaeaeaeaeaaae
e Puisque le ciel nous a donne’ du talent,
dépensons tout notre argent! Nous 'saurons
en ga gner encore. aeaeaaaaaegaaeaeawea
e Embrochez‘ un mouton, de'pecez un boeuf,
apportez des bouteilles, des bouteilles!
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. Honte a nous, si nous ne buvons pas aujourd’hui trois cents tasses! 696989696969
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sa chambre, mais elle a vu la lune, et c’est
le chagrin qui est entré. 69696969696969?)
e Le visage dans son bras replie’, elle e'voque
un ja‘rdin bleui de lune, ou‘ elle entendit,
jadis, des paroles d’amour. 6969696969696
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poussé a‘ chanter pour moi, Tsao Chang,
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LA CALAMITÉ
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Les feux de bivouac- illuminent le
cie]. La neige alourdit les e'tendards
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glace's. Des cavaliers galopent dans
la campagne. Le ge'ne'ral en chef a reeu la
tablette d’ivoire 'et pris conge’ de l’Empereur. 969696969696969696969696969696969
e Voici revenu le temps ou‘ le moindre
guerrier est plus considéré qu’un illustre
lettre’! Voici revenu le temps ou‘ les me‘res
. et les épouses s’endorment, chaque soir, le
visage tourné vers l’Est! 969696969696969
Lavieestde'cevantecommeunre‘ve.
“32,75%”; Pourquoi se tourmenter? Je pré"gqfia’wq ría
-""»\U1¿wïf fere de m’emvrer Jusqu’a‘ tomber.
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UN JOUR DE PRINTEMPS
réveil, j’ai regardé autour de moi. Un
oiseau gazouillait parmi les fleurs. Je l’ai
prié de me renseigner sur la saison; Il m’a
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