Subido por Luis Urquilla

9782873868284 hISTOIRE bANCAIRE

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Paul-F. Smets
Lambert
Une aventure bancaire et financière
1831-1975
AVANT-PROPOS
Toute narration historique
est à la fois une synthèse et une hypothèse.
C’est une synthèse,
puisqu’elle combine la masse des faits connus
en un exposé d’ensemble;
c’est une hypothèse,
puisque les rapports qu’elle établit entre ces faits
ne sont ni évidents,
ni vérifiables par eux-mêmes.
Réunir les faits et les rattacher les uns aux autres
est, en pratique, une seule et même opération.
Car il va de soi que le groupement des faits sera différent,
suivant l’idée que l’on se fera de leurs rapports.
Tout dépend alors
du degré d’imagination créatrice de l’historien,
ainsi que de sa conception générale
des choses humaines.
Henri Pirenne, « La tâche de l’historien »,
Le Flambeau, août 1931
L’aventure bancaire et financière couverte par ce livre se déroule en
Belgique, en Europe, en Afrique, en Amérique et dans le monde, entre
1831 et 1975. Elle est insérée dans l’histoire politique, diplomatique
et sociale de deux siècles dont elle est indissociable. Elle est inscrite
dans le tissu d’une époque qui connut une expansion des horizons et
une explosion des services, aussi fulgurantes qu’éton­nantes, dans des
cadres juridiques et institutionnels dont les mutations ont souvent
rendu leurs objets méconnaissables par rapport à leurs appellations
d’origine.
Le prologue est une mise en perspective des origines de la vie bancaire en Belgique. Il montre que le «moderne» est largement sorti de
l’«ancien», dont l’esprit d’invention est souvent méconnu.
11
Le premier acte décrit la naissance et l’enracinement de la famille
Lambert. Elle restitue les rôles majeurs de Lazare Richtenberger, de
Samuel Lambert, de son fils Léon, d’Henri, son petit-fils, dont les
­performances consolidées conduisent à la veille d’un conflit déchirant
– la deuxième guerre mondiale – qui remet tous les acquis en question.
Il raconte les mesures prises pour déjouer les menaces nazies ainsi que
les «enfances américaines» de Léon, Philippe et Lucie Lambert, guidés
par une mère admirable.
Le deuxième acte met d’abord en valeur les défis relevés par la
baronne Hansi Lambert, qui prend les rênes et inaugure la renaissance
et le développement de la Banque en 1945.
Les changements de décor sont nombreux. Le monde évolue à vive
allure. Les éphémérides sont contrastées. La toile de fond de toutes les
péripéties bancaires consécutives à la deuxième guerre mondiale et
aux développements économiques, industriels et sociaux est un habit
d’arlequin: les banques ont élargi et internationalisé leurs opérations,
étendu leurs réseaux, modifié leurs structures, humanisé leur image,
tissé des relations privilégiées avec l’État, rivalisant avec les institutions publiques de crédit, s’appuyant sur leur association professionnelle et vivant sous le contrôle de la Commission bancaire.
Les «Trente Glorieuses» affichent des innovations nationales, euro­
péennes et internationales, à la faveur desquelles la Banque Lambert,
en 1975, figure au quatrième rang des banques à succursales multiples,
et la Compagnie Bruxelles Lambert, au deuxième rang des holdings
du pays. Le deuxième acte se termine par la fusion des holdings de la
Banque Lambert et de la Banque de Bruxelles, le 28 novembre 1972,
pour déboucher sur l’achat-fusion de la première par la seconde, le
30 juin 1975.
P.-F. S.
12
PERSONNAGES
par ordre d’entrée en histoire
Lazare Richtenberger, agent Rothschild, beau-père de Samuel Lambert,
et son initiateur au métier de banquier
Samuel Lambert, agent Rothschild, banquier, fondateur de la lignée
Léon Lambert, banquier, fils du précédent, grand argentier de S.M. le
roi Léopold II
Henri Lambert, banquier, fils du précédent, continuateur fidèle des
élans paternels, héros et aventurier, banquier
Johanna ( Hansi ) von Reininghaus, l’âme et la flamme du renouveau,
épouse d’Henri Lambert
Léon Lambert, le deuxième, banquier, financier, collectionneur d’art,
esthète, fils aîné de Johanna et d’Henri Lambert
Philippe Lambert, frère cadet du précédent, investment banker, grand
architecte des émissions internationales
Lucie Lambert, sœur cadette de Léon et de Philippe
Beaucoup d’autres, dans les rôles principaux: Guy de Baillet-Latour,
Pierre Cambier, Lode Claes, Paul De Bruyn, Guido Declercq, Édouard
Dervichian, Gaston de Formanoir de la Cazerie, Jean Frère, Daniel
Gillet, Jean Godeaux, Camille Gutt, Jonathan T. Isham, Paul Jonckheere,
Guy de Lhoneux, Max Litvine, Jean del Marmol, Georges Moens de
Fernig, Henri Ruhl, Ernest de Selliers de Moranville, Jean-Charles Snoy
et d’Oppuers, Jacques Thierry, Jacques van der Bruggen, Philippe van
der Plancke, Louis Zurstrassen.
13
PROLOGUE
L’histoire dite économique,
en train seulement de se construire,
se heurte à des préjugés: elle n’est pas l’histoire noble.
L’histoire noble,
c’est le navire que construisait Lucien Febvre:
non pas Jakob Fugger, mais Martin Luther,
mais François Rabelais.
Noble ou non noble, ou moins noble qu’une autre,
l’histoire économique n’en pose pas moins
tous les problèmes inhérents à notre métier:
elle est l’histoire entière des hommes,
regardée d’un certain point de vue.
Elle est à la fois l’histoire de ceux
que l’on considère comme les grands acteurs,
un Jacques Cœur, un John Law;
l’histoire des grands événements,
l’histoire de la conjoncture et des crises,
et enfin l’histoire massive et structurale
évoluant au fil de la longue durée.
Fernand Braudel, La Dynamique du capitalisme
La Belgique, pionnière du crédit industriel
La première croissance industrielle de la Belgique est une époque
héroïque, appuyée par le formidable «accélérateur de croissance» que
constituent les chemins de fer. Le rôle des maisons privées de banque
et des banques mixtes, piloté et accentué par des hommes d’affaires
influents, a stimulé les débuts de l’expansion nationale grâce à une
orientation spontanée et pionnière vers le crédit industriel.
Un capitalisme national est en formation, à Bruxelles, à Gand, à
Anvers, à Liège – Ginette Kurgan-van Hentenryk l’a mis en évidence –
15
avec le concours de l’État qui joue un «rôle clé [ … ] dans la mesure où
c’est lui qui fixe les limites de l’ouverture vers l’étranger, de façon très
libérale d’ailleurs, et qui [ … ] intervient directement dans le sauve­
tage ou la reprise d’entreprises capitalistes qu’il juge d’intérêt national».
On lit pourtant parfois que le Crédit mobilier de France, fondé le
18 novembre 1852 par les frères Émile et Isaac Pereire, est le premier
établissement bancaire qui se soit livré à des opérations de financement, à des créations d’entreprises et à des placements de titres dans le
public. Les Pereire étaient des disciples de Claude-Henri de Rouvroy,
comte de Saint-Simon, auteur d’un Catéchisme des industriels ( 1823 ),
qui considérait les banquiers comme les «agents généraux de l’industrie», les «germes organiques» d’un nouveau régime, et qui demandait
un gouvernement de producteurs, banquiers et industriels.
Parmi les actionnaires du Crédit mobilier, on trouve deux banquiers
anversois, Lemmé ( 100 actions ) et Cahen ( 150 ), mais cette banque,
qui connut des «débuts brillants», finit par une «chute retentissante»
en 1867 et n’a pas la première place que certains auteurs lui accordent.
Elle ne la mérite d’ailleurs même pas en France si on considère que la
Caisse générale du commerce et de l’industrie, créée en 1837 par Jacques
Laffitte, pratiqua le crédit industriel.
Proli, Cogels, Dormer et les autres
L’affirmation de la priorité française n’est pas décisive: des exemples
chez nous le prouvent.
La banque que Pierre de Proli, vénitien, crée à Anvers en 1705
­négocie les emprunts de la monarchie autrichienne. La Banque Cogels
d’Anvers est la correspondante de la firme Johan Fries de Vienne.
James Dormer, catholique anglais, devenu merchant banker à Ostende
en 1728, y vend du tabac, du thé, du beurre, des harengs, des soies,
des figues, mais aussi des vins, des dentelles et des pierreries, tout
en étant le caissier des armées anglaises en Flandre, prêteur du
Franc de Bruges, du comté de Hainaut, du Luxembourg, de la ville
d’Alost et de la Bohême. Il s’installe ensuite à Anvers, où il est, en
1754, à l’origine de la Chambre impériale et royale d’assurances aux
­Pays-Bas.
La Banque Veuve de Nettine et Fils, dirigée par Walckiers de
Tronchiennes, son conseiller des finances, crée en 1784 une banque
d’escompte et de change, conforme au vœu émis dès 1763 par le
Chancelier Kaunitz pour «introduire imperceptiblement» les billets.
16
Prologue
En 1793 enfin, débarquent à Anvers deux merchant bankers de
Karlsruhe, les frères Kreglinger. Les Pays-Bas ont manifestement des
précédents à faire valoir!
La Société générale, première banque par actions
C’est en 1822 qu’est fondée à Bruxelles, à l’initiative du roi des Pays-Bas,
Guillaume d’Orange-Nassau – qui a déjà créé en 1819 une première
société anonyme, Securitas, compagnie d’assurances à Anvers –, la première banque par actions: la Société générale des Pays-Bas pour favo­
riser l’industrie nationale ( Algemeene Nederlandsche Maatschappij ter
begunstiging van de Volksvlijt ). Les statuts sont approuvés par arrêté
royal du 13 décembre.
La banque a pour objet de «contribuer au progrès, au développement
et à la prospérité de l’agriculture, des fabriques et du commerce, sans
pouvoir faire cependant aucun commerce si ce n’est celui des matières
d’or et d’argent». L’initiative de Guillaume Ier est le phénomène financier le plus marquant de la période hollandaise: la Société générale sera,
dans la future Belgique, la première banque créée sous la forme de
société anonyme prévue par le Code Napoléon.
Les guichets ouvrent le 1er février 1823. Le 23 novembre 1903, une
nouvelle dénomination entre en vigueur: Société générale de Belgique.
Avant cette date, dans un marché des capitaux «embryonnaire», les
Pays-Bas – dits du Sud – avaient une vie bancaire «presque rudimentaire». Les activités «portaient avant tout sur les opérations de change,
les paiements internationaux, les prêts locaux aux pouvoirs publics;
[ … ] surtout le volume des opérations bancaires était tout à fait minime»
par rapport à ce qu’il deviendra plus tard.
Avant 1830, le portefeuille étranger de notre pays était cependant
important. Les rentes autrichiennes et espagnoles, notamment, étaient
régulièrement traitées à la Bourse d’Anvers. En cette ville, au xvie siècle
déjà, se négociaient des prêts à des souverains étrangers, tandis
qu’au xviiie, plusieurs emprunts furent émis par Marie-Thérèse et
Joseph II au profit de l’Empire autrichien. La Suède et la Russie plaçaient aussi des emprunts dans nos provinces pour des montants plus
modestes.
Les maisons privées de banque
Les banques appartiennent à des particuliers dont l’activité est locale:
parmi eux, à Bruxelles, Danoot et Cie, Vve Van Schoor et Fils, HagemansCaroly, Rittweger, Jean-Guillaume Mettenius, J.A. Coghen, Engler,
17
Hennessy, Overman, Brugmann et Fils ( reprise par Balser et Cie en
1888, devenue en 1909 l’agence de la Deutsche Bank ), Denis, Goffin,
Neustadt, Masquelier et Desaegher, Messel, Mulder, Vandenhouten et
Massart, Matthieu et Moeremans, Bartels, Van Dyck, Herry; à Anvers,
Cogels, Osy van Zegwaard, de Wolf, Legrelle ( depuis 1792 ); à Liège,
Pierre Nagelmackers ( depuis 1747 ), Bellefroid, Dubois – qui sera rachetée par Lambert en 1972; à Ostende, la Compagnie d’assurance de la
Flandre autrichienne, banque de l’Écossais William Herries depuis le
15 avril 1782.
Avant l’indépendance, une maison est installée à Amsterdam et à
Anvers ( 1828 ) par le banquier rhénan Louis-Raphaël Bischoffsheim.
Son frère puîné, Jonathan-Raphaël, qui dirige le siège d’Anvers devient
plus tard directeur de la Banque nationale après avoir été au service de
la Banque de Belgique. Avec son frère, il est aussi à l’origine des activités
qui se regroupent dans la Banque de crédits et de dépôts des Pays-Bas.
Celle-ci fusionnera avec la Banque de Paris en 1872, pour constituer la
Banque de Paris et des Pays-Bas.
Les «maisons privées de banque» ne se livrent pas exclusivement à
des opérations financières: selon l’Almanach des négociants, certaines
se qualifient de «négociants en banque et dentelle», en «banque et
commission», en «banque et eau de vie», «en banque et en épicerie»,
«en banque et toutes sortes de toiles peintes», voire en «banque de
­toutes sortes de toiles peintes et d’étoffes d’Inde». Les opérations de ces
banquiers, qui se diversifieront après l’avènement du machinisme, sont
d’abord les «règlements interlocaux», c’est-à-dire la négociation des
lettres de change et le paiement des traites tirées sur d’autres places,
ainsi que le paiement des traites tirées par les correspondants. Ensuite,
explique encore Boris Chlepner, viennent la réception de dépôts et
­l’octroi de crédits, surtout des avances, sous forme d’escompte, aux
commerçants, industriels, pouvoirs publics et États. Enfin, on trouve le
placement de titres: négociation de fonds d’État, principalement nationaux, accessoirement étrangers.
La première croissance industrielle
La Société générale peut émettre des billets au porteur, payables à vue
en espèces, accepter des dépôts, escompter des effets de commerce,
consentir des avances garanties par des effets publics ou privés, des
métaux précieux, des marchandises ou des biens immobiliers. Dès
1823, elle ouvre des agences dans une vingtaine de villes – dont Anvers,
en 1827, où elle devient la Banque d’Anvers. La Générale devient aussi
caissier de l’État, bien que ses billets n’aient pas cours légal.
18
Prologue
Jusqu’en 1830, quand le gouvernement provisoire – le 14 octobre –
nomme Ferdinand de Meeus gouverneur, en remplacement du hol­
landais Ocker Repelaer Van Driel, la Société générale se consacre surtout
à la gestion de son patrimoine immobilier et à des opérations sur fonds
publics. Accessoirement, elle réescompte du papier commercial présenté par les maisons privées de banque.
Elle commence à s’intéresser à des affaires industrielles. Les premiers jalons sont significatifs: les forges, les laminoirs, les constructions de machines à vapeur, la clouterie, la verrerie, l’exploitation d’une
ardoisière dans la forêt de Couvin et d’une mine de plomb dans la province de Namur, la construction du canal de Pommeroeul à Antoing, la
canalisation de la Sambre belge, les charbonnages du Borinage, les
gisements houillers de Liège et de Charleroi, l’industrie textile avec
l’aide de techniciens hollandais et anglais à Gand – où s’illustre Liévin
Bauwens, qui met au point la «mule-jenny» – et, grâce au canal de la
Vesdre, à Verviers, où s’illustrent les Biolley, Peltzer, Engler, Brugmann,
Zurstrassen, Simonis, Grandry, qui deviennent les principaux producteurs de drap de la place dès la fin du xviiie siècle, maîtrisant le rouissage, le lavage, la teinturerie et la foulerie.
Les pôles de croissance – les «régions polarisées entraînantes»,
comme les qualifie Pierre Lebrun – sont Liège-Verviers pour le charbon, l’acier et le textile; Mons-Charleroi, pour le charbon, la métallurgie et le verre; Gand, pour la filature du coton, du lin et de la toile;
Bruxelles, pour le secteur tertiaire, moderne avant les autres, avec «son
impérialisme de réseaux», opposé à l’«impérialisme pondéreux» du
sillon Haine-Sambre-Meuse-Vesdre; Anvers, pour l’industrie de la
transformation, les activités portuaires, le commerce avec les colonies,
et les assurances maritimes.
Quelques héros, grâce aux premiers développements technolo­
giques, créent des entreprises qui agrémentent nos souvenirs, même
si elles ont parfois disparu de nos environnements: par exemple la
Société des mines et fonderies de la vieille montagne, les Charbonnages
de Marcinelle et de Couillet, ceux de Chatelineau et de Monceau, La
Providence, les Forges de Thy-le-Château, le Val Saint-Lambert, la
Fabrique de fer d’Ougrée, les Hauts-Fourneaux de l’espérance, la Société
charbonnière de Sclessin…
La dynamique industrielle du capitalisme foncier est moins emblématique, sous réserve de la constitution du groupe paternaliste et
catholique, lancé par Auguste Dumont de Chassart, aux confins du
Brabant et du Hainaut, qui restera actif pendant quatre générations,
dans l’exploitation agricole, dans la distillerie, la malterie, la sucrerie,
19
Table des matières
Remerciements
7
Avant-propos
11
Personnages par ordre d’entrée en histoire
13
Prologue
La Belgique, pionnière du crédit industriel
Proli, Cogels, Dormer et les autres
La Société générale, première banque par actions
Les maisons privées de banque
La première croissance industrielle
La Banque de Belgique
Le dynamisme de la banque mixte
Trusts, sociétés de placement et de crédit foncier
Les rivalités de la «haute banque»
La première expérience de papier-monnaie
15
16
17
17
18
20
21
21
22
23
LES ROTHSCHILD : PETITE HISTOIRE DE LEURS DEBUTS
Mayer Amschel Rothschild et ses fils • Nucingen et Gundermann
Le banquier du monde entier
24
Acte I La naissance et l’enracinement
I
Lazare Richtenberger et Samuel Lambert :
l’entrée en scène de la famille
Richtenberger, agent Rothschild, «habile et diligent»
L’État emprunteur
Chemins de fer et canaux, entreprises de salut public
L’État emprunteur, encore
Rothschild n’apprécie pas les «belliqueux»
31
33
33
34
35
III
Richtenberger contre les «guerroyants»
Anvers, «capitale mondiale du dehors»
Samuel Lambert inaugure l’agence d’Anvers
L’État emprunteur, encore et toujours
Naissance de la Banque nationale
36
37
38
39
40
LE DÉVELOPPEMENT DES BANQUES PRIVÉES
La Banque nationale : missions d’ordre public
pour un État moderne • Le « réseau » de la Générale et
de nouvelles banques privées • Les unions du crédit
Oppenheim, Errera, Dansette et Empain
41
Samuel Lambert, seul maître à bord
18-20, rue Neuve: du beau monde
Informateur informé, négociateur discret
Le fer et la mer
Les embarras de la dette publique: air connu
Vie bancaire, vie publique
La dette publique belge: l’éternel retour
La mort d’un «grand homme»
L’ENTRE-DEUX-SIÈCLES : NOUVEAUX RÔLES, NOUVEAUX PÔLES
Quand grincent les charnières • Ingénieurs ingénieux
Créateurs et moteurs : une galerie de portraits • Les sociétés
anonymes et les banques prennent du galon • Pertes et fracas
Les deux «Grandes » en position de force
III
Léon Lambert, le grand argentier du roi :
expérience, maîtrise, élégance
Léon Lambert épouse Lucie de Rothschild
Claude, Betty et Renée
De la rue Neuve à la rue d’Egmont
Emprunts d’État et bons du Trésor
L’industrie, le commerce et l’urbanisme
La passion africaine du Roi
Stanley, alias Boula Matari
La foi invincible du Roi
L’État indépendant du Congo ( EIC )
La séduction difficile des Rothschild et
des investisseurs belges
L’emprunt du 7 février 1888
L’Afrique qui L’a fait grand, peut Le perdre
La sortie du tunnel: des créations nouvelles
La Banque d’outremer et
la Compagnie internationale d’Orient ( CIO )
45
46
47
48
49
50
51
52
57
58
59
60
61
61
62
63
64
65
65
66
67
68
Table des matières
IV
Recherches minières en Chine
Objectifs Pékin, Hankow, Canton et Tientsin
1908: les débuts du Congo belge
Vingt-six mandats
Les arts, la philanthropie, la vie sociale
Le Consortium général des banques
Le Comité national de secours et d’alimentation ( CNSA )
69
70
71
72
73
73
74
La mort de l’ange et les blessures de guerre du soldat
Émile Francqui, une force de la nature et de l’esprit
Une générosité bien ordonnée
Le paiement des contributions de guerre
Les blessures du soldat courageux
Henri Lambert: études et voyages, avant la banque
La mort de l’ange
Le «parfait banquier» disparaît
77
78
78
79
81
81
83
LES LENDEMAINS HEUREUX ET MALHEUREUX
DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
Désolation et appauvrissement, restauration et redressement
Industriels et commerçants • Rénovations et innovations
Les notables de la banque et de la finance • Le capitalisme bancaire
mixte se renforce • Arrivées et départs, fusions et consolidations
bancaires • Naissance de la solidarité coopérative • L’affirmation
d’un patronat flamand • Des coalitions syndicales et patronales
tardives
V
La Banque Henri Lambert, S.A.
L’autonomie juridique
2 juin 1926: naissance de la Banque Henri Lambert, S.A.
Henri Lambert épouse Johanna von Reininghaus
Les mandats belges et congolais
L’épanouissement des élans paternels
Elakat: l’accord avec Barnett Smith
Grelco: l’élevage «en grand», une priorité fondamentale
1931: une crise malheureuse
Elakat et Grelco, après le décès d’Henri Lambert
La Fondation Lambert: une autre fidélité au père
Philanthropie, promotion des arts et des sciences
Le salon et les dîners de la Baronne Lambert:
un chœur d’élite
La mort d’un financier averti et loyal, discret et généreux
La querelle de 1934 autour du testament du 21 février 1919
83
91
92
93
94
94
95
96
96
97
98
98
99
100
102
VI
L’étude de viabilité du 26 avril 1934
L’avenir est incertain
Une «question de personnes»
Chiffres, réalités et consignes
Perspectives et espoirs, excellence des relations bancaires
Une affaire viable et un outil admirable
Le comte Guy de Baillet-Latour
LA FIN DES BANQUES MIXTES ET L’ARRÊTÉ 185
DU 9 JUILLET 1935
Les idées de Paul van Zeeland • La chute de la Banque belge
du Travail et de l’Algemeene Bankvereeniging-Boerenbond
Gustave Sap inaugure la scission des banques mixtes
Georges Theunis cède la place à Paul van Zeeland
Max-Léo Gérard : coopérer avec les banques, ni les défendre,
ni les attaquer • La Banque Lambert souscrit à la création
de l’IRG • Les travaux préparatoires de la réforme :
Eugène de Barsy au créneau • Les réactions favorables des banques
L’arrêté no 185 du 9 juillet 1935 : la fin des banques mixtes
La création de la Commission bancaire
VII
La Banque Henri Lambert applique
les réformes du système bancaire
Les opérations du 28 décembre 1934
La Mutuelle Lambert, s.a.
La nouvelle Banque H. Lambert, s.a.
REMÈDES DE CRISE, RUMEURS DE GUERRE
D’autres remèdes sont administrés • Louis Camu, réformateur
et banquier • Nouvelles défaillances bancaires • Précaution et
prévention • Le Département du Ravitaillement et le Ducroire
Les événements se précipitent
VIII
Les menaces nazies et les enfances américaines
Transferts des monnaies et des sièges sociaux
Gstaad-New York: le long périple
La Fay School, dans le Massachusetts
La Fairfield Farm, en Virginie
La Canterbury School, dans le Connecticut
L’OCCUPATION ENNEMIE
Désarrois, dérives et parasites • La réunion du 15 mai 1940
à 14 h 45 au Cabinet de Paul-Henri Spaak • Le « Comité Galopin »
et la politique du « moindre mal » • L’affaire des Confectionneurs
de Binche • L’arrêté-loi du Régent du 25 mai 1945
103
104
105
106
106
107
109
115
116
117
118
123
124
126
126
127
128
Table des matières
IX
Le journal de guerre de Paul De Bruyn :
la Banque H. Lambert pendant l’orage
Un soupçon d’amertume, une détermination exemplaire
Le séquestre effectif
Un assouplissement des contraintes
Échos de la vie quotidienne
Les opérations du temps de guerre
Des obligations administratives et financières
Les banques mettent en échec la Kapitalverflechtung
Réactives et solidaires, les banques s’organisent
Omniprésence de l’Association belge des banques
Vers la fin du cauchemar
Approbation du bilan 1943 de la Banque H. Lambert
RECONSTRUCTION ÉCONOMIQUE, ASSAINISSEMENT MONÉTAIRE
Prélude à l’organisation de la paix • La maturation
de la reconstruction économique et le Comité Velge • L’escalier
et l’ascenseur • L’opération Gutt : l’apaisement,
après les pommes cuites • Keynes et White : deux plans
pour un nouvel ordre monétaire international • Les Accords
de Bretton Woods • Les banques vivent au rythme
des mouvements des États et du monde
Acte II
I
142
La renaissance et le développement
La paix et la flamme :
la Baronne Hansi Lambert, l’âme du renouveau
La Baronne Hansi Lambert aux commandes
Une personnalité: présence et filigrane
Une maîtresse de maison hors pair
Les arts, les artistes et la culture
Une mère peu classique, une femme admirable
Les témoignages de Philip Visson et de Stephen Spender
ON VA POUVOIR REBÂTIR
Tous au charbon et au moulin • La « question royale »
Patronat et syndicats : concertation et consultation • Avènement
de la sécurité sociale • Le Congo belge : une pièce maîitresse
dans l’effort de guerre • Uranium : l’accord du 26 août 1944
Edgar Sengier, subrogé-tuteur des enfants d’Henri Lambert
II
133
134
135
136
137
138
139
140
140
141
142
La Commission bancaire approuve
les régularisations juridiques
Le conseil du 27 mars et l’assemblée du 7 mai 1945
152
152
153
154
155
156
157
161
Les questions de la Commission bancaire
Les réponses du réviseur de la Banque H. Lambert
Le rapport de Paul De Bruyn du 1er septembre 1945
L’assemblée extraordinaire du 24 décembre 1946
III
Les bons choix : la Banque H. Lambert
devient une société en commandite simple
Le Baron Guy de Lhoneux: une volonté opiniâtre
La Banque Henri Lambert ( de Lhoneux, De Bruyn et Cie ),
S.C.S.
Jacques van der Bruggen et Louis Zurstrassen,
deux surveillants fidèles
Gaston de Formanoir de la Cazerie,
un conseiller affectueux et efficace
L’adieu à l’aîné, pondéré et courtois
Le Baron Jean del Marmol, la fibre africaine
Le résistant admirable
L’amoureux des beaux-arts
Éloges pour «Jean del», l’«ami le plus fidèle et le plus sûr»
PREMIÈRES EUROPÉENNES, PREMIÈRE ATLANTIQUE
Le Plan Marshall et les progrès de l’idée européenne
Le bouclier transatlantique
IV
Les premiers pas dans la cour des grands et la création
de la Compagnie d’Afrique pour l’industrie et la finance
Un nouvel associé gérant et un changement de nom
Au commencement est Camille Gutt
Les premiers itinéraires d’un homme multiple
Les alternances: affaires et politique
Le retour décisif au pays et aux affaires privées
Le temps des portraits et des hommages
La Compagnie d’Afrique pour l’industrie et la finance
Les Blaton et la construction moderne au Congo
Alimentation, élevage, froid:
l’après-guerre d’Elakat et de Grelco
Des créations nouvelles: Élevages de la Luilu et Cobelkat
Roger Gilson
Intensification des élevages,
nouvelles installations frigorifiques
Philippe van der Plancke
Des engagements humanistes
162
163
164
166
169
170
172
173
174
175
176
177
179
180
183
184
184
185
187
188
189
190
193
195
195
196
197
199
Table des matières
IIV
IVI
La Belgian Overseas Corporation Limited ( BOC )
Un portefeuille-titres en éventail
199
200
Les certificats au porteur représentatifs
d’actions nominatives étrangères
La nécessité de doper et d’internationaliser la Bourse
Une alliance heureuse avec Rodolphe Dewaay
Le succès appelle le succès
Une nouvelle société d’émission pour les actions japonaises
Brussels Securities
203
204
205
207
207
Une orchestration de talents : premiers concerts
Ernest de Selliers de Moranville: premières promotions
Un innovateur astucieux et combatif
Les éloges à l’intelligence et à l’humanité
Le couplet final
Grandir pour mieux servir: une cible s’impose
Une belle histoire s’achève:
défaillance de la Caisse générale
La Banque de Reports et de Dépôts ( BRD )
succède à la Caisse
La Banque Lambert entre en scène
6 juillet 1953: liquidation de la BRD
VII Le contrôle de la Banque de Reports et de Dépôts
et la création de la Compagnie européenne
pour l’industrie et la finance
Quelques nouveaux venus
Création de la Compagnie européenne
pour l’Industrie et la Finance
Le moucheron et le lion: l’affaire Eugène De Bruyne
Le vent en poupe
Jean Godeaux rentre de Washington
L’air des sommets
Compétent, universel, curieux
Jacques Thierry: retour de Suisse
La rigueur et l’intransigeance
CROISSANCE FULGURANTE DU COMMERCE INTERNATIONAL :
DES FINANCEMENTS ORIGINAUX ET PROMOTIONNELS
Acceptations visées et réescompte : la politique
de la Banque nationale • La Banque Lambert, membre des pools
de Creditexport • Copromex et Ducroire : deux avantages
supplémentaires • La Banque Lambert, actionnaire de la Société
belge d’Investissement international ( SBII )
209
210
211
212
213
214
214
215
215
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218
219
220
221
223
223
225
226
227
VIII
Les suites allemandes et africaines
d’un épanouissement national
Création du département Allemagne
Joseph Gilles, les banques allemandes
et la trésorerie du Royaume
L’association avec la Westdeutsche
Landesbank und Girozentrale
Une association et un véhicule: Richard Daus & Co. et
Lambert G.m.b.H.
Intégration et croissance de la Socobanque
Création de la Banque africaine internationale
Création de la Société financière pour les pays d’outremer
Le succès spectaculaire des affiliations africaines
Croissance continue et réorganisations successives
L’United Overseas Bank, tête de pont européenne
SFOM et UOB: un comité consultatif commun
IIIX L’analyse financière et la gestion des patrimoines :
des initiatives pionnières
La SOGES ( Société de Gestion de Fonds de Placement )
Eurosyndicat ( Syndicat européen d’études
et de financement )
Eurosyndicat Investment Research Bureau ( E.I.R.B. )
Études, analyses, notes d’actualité, progress reports
De la rue d’Egmont au boulevard Royal: EIRB ( Luxembourg )
Une palette de services
La Banque Lambert aux avant-postes
Le «De Vuyst et Larcier»
Le mouvement se poursuit avec la création d’Acta
IIIX
Les fonds communs de placement : présence de
la Banque Lambert avant et après la loi du 27 mars 1957
Une naissance tardive en Belgique
Marcel Declève et consorts
Filiations anglo-saxonnes et néerlandaises
La loi-cadre du 27 mars 1957
Des références antérieures à la loi
La Banque Lambert précède le législateur: le FIP
Eurunion, Patrimonial, Finance-Union
Lambert tire le peloton
Gulf Investment Fund
Italunion
231
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236
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254
255
255
256
256
265
268
269
270
Table des matières
IIXI Recherche de visibilité et renversement de paternité
Les prémices d’un nouveau Marnix
Naissance de la Compagnie d’outremer
pour l’industrie et la finance
Une débutante brillante
Autres flèches, mêmes buts
Le renversement de paternité
La consultation de maîtres Ansiaux, Simont et Struye
Le Baron Jean-Charles Snoy et d’Oppuers
Un passé flamboyant
La construction de l’Europe et le service de l’État
Léon Lambert convoite Electrorail
PLUS D’EUROPE, MOINS DE BELGIQUE
Interdépendance, neutralisme et soviétisation • Spoutnik,
Explorer et Atomium • Tensions nationales et explosions coloniales
Les Flamands à visage découvert • -Une négociation à Cuba
et un assassinat à Dallas
IXII
XIII
Philippe Lambert devient associé gérant
Philippe Lambert:
révélation africaine, préparation américaine
Lucie Lambert, objet de toutes les attentions
Artiste fragile et raffinée
Model, Blyth: un double stage américain
Philippe Lambert devient associé gérant
Ingénieux, créatif, séduisant
Une dominante internationale
Le souci des hommes, des opportunités et du risque
L’élargissement des horizons
La multiplication des partenariats
Une aventure grecque: la NIBID
Des initiatives consortiales
Expansion des opérations en Belgique
La concurrence du secteur financier public
Lambert, actionnaire de
la Société nationale d’investissement
Banque d’affaires, une philosophie qui s’affirme
et qui s’affine : les commissions de Voghel
Une véritable banque d’investissement, résolument
Deux précédents: les rapports Radcliffe et Wilde
La première commission de Voghel
271
273
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298
299
300
301
302
305
306
307
L’audition de Jean Godeaux du 27 juillet 1961
Pour un trait d’union entre l’industrie
et les détenteurs de capitaux
Un marché actif et ouvert, fiscalement adapté
La deuxième commission de Voghel
Banques d’investissement et capitaux à risque:
réformes structurelles et promotionnelles
L’association des sociétés à portefeuille
à la programmation économique
La troisième commission et
la réforme de la législation bancaire
Coups d’épée dans l’eau ou bases de réformes effectives?
Séparation des métiers, séparation des pouvoirs
XIV L’absorption de banques locales et
régionales et d’établissements spécialisés :
l’extension du réseau de la Banque Lambert
La concentration, nouveau visage de l’appareil bancaire
La Commission bancaire et le bien commun
À bon entendeur, salut!
Lambert: les petits ruisseaux font les grandes rivières
Banque industrielle belge
Banque Dubois
Banque de prêts et de dépôts
Caisse d’hypothèques et de Crédit/
Leen- en Hypotheekkas, future Atlanta
Guido Declercq et Lode Claes: deux présences flamandes
Banque industrielle et commerciale de Charleroi
Banque verviétoise
Dender- en Schelde Bank
( Banque de la Dendre et de l’Escaut )
Crédit ostendais
Une option non levée: Financia-Anvers
Extension ou expansion: des idées derrière les mots
Pour une politique différenciée et innovatrice
Le petit poisson est devenu grand
Pierre Cambier, architecte de réseau
Du caractère, de la culture, des mandats
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325
325
325
326
327
329
330
331
Table des matières
XV
XVI
L’offre publique d’achat sur la Sofina :
les journées sombres de novembre 1964
Le montage financier pour un phénomène nouveau
Le profil de la proie
Les objectifs du chasseur
Un terrain vulnérable
Le lancement de l’O.P.A.
La suspension de l’offre
Le «chevalier blanc»
L’accord amiable du 24 novembre
Le retrait complet de l’offre
Le non-respect du droit nouveau
Les lendemains de l’échec:
réactions, démissions et déceptions
La médaille du revers
L’électricité dans l’air
Les certificats fonciers : palme de l’ingéniosité
Juin 1965: création de la S.A. Le Certificat foncier
Les arrêtés royaux du 10 novembre 1967:
le boom des «grandes surfaces»
La «rente foncière» et les besoins du secteur tertiaire
Une forme mobilière pour une opération immobilière
Sécurité des opérations assurée
La formule Lambert
La mobilisation des prêts hypothécaires
Vers le démembrement de la propriété immobilière
Une naissance exotique et paradoxale
Les réglementations américaines, facteur supplémentaire
d’éclosion • La suprématie de la City • Les crédits internationaux
à court et moyen terme • L’euromarché monétaire • Le marché
financier des euroémissions • L’unité de compte, « étalon
abstrait » • Fernand Collin, militant inlassable • Les avatars
de l’unité de compte
XVII
La Banque Lambert sur le pont et sur le front : le marché
des euro-obligations et des emprunts publics et privés
Le «syndrome du dentiste belge»
Petrofina 1957: première émission
authentique d’euro-obligations
Canon Camera et Finsider: deux premières spécifiques
Imatran Voima Osakeythio et Teijin: autres opérations
pionnières de la Banque Lambert
333
334
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340
340
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351
352
353
354
361
362
364
365
Les émissions pour le Fonds de
réétablissement du Conseil de l’Europe
Autres syndicats de prise ferme
et de placement après 1965
Mafina B.V. 1973-1988 : emprunt obligataire avec warrants
La Banque Lambert et les émissions
du secteur public belge
Prise ferme et placement d’emprunts privés
1963-1967: la Banque Lambert,
13e lead manager des euroémissions
Jean Frère, ingénieur commercial et diplomate
Commis voyageur étonnant, financier ingénieux
Jean Godeaux et le «pari de Pascal»
XVIII
Les sociétés de commerce international :
une pépinière rentable
Georges Lazar, «pépiniériste» et «développeur»
Interocéan ( 1951 ) et ses filiales
Interorient ( 1953 ) et Interam ( 1955 )
Tradinter, création commune avec Nichimen ( 1963 )
Interam devient Eurintra puis Eurintrade ( 1969 )
Un palmarès éloquent
Un partenariat actif avec Soberi
Un bureau de représentation commerciale à Moscou
Nouveaux marchés, nouveaux partenariats
1975: rationalisations et nouvel organigramme
XIX La Compagnie d’outremer pour l’industrie et la finance :
la Route 59-66
Sujets majeurs, secteurs moteurs et porteurs
Énergie électrique et applications électrotechniques
Stockel-Extension et autres absorptions:
un bénéfice substantiel
Tourisme, au soleil et à la neige
Pétrole et gaz naturel:
une demande de plus en plus brûlante
Mines et métaux: des secousses et des réalisations
Agriculture, alimentation, distribution
Agrer, Bégès et Sagercom
Les transports: air, mer, fer, fleuve, route
Papier, pâtes à papier, cellulose, héliogravure
366
367
369
371
372
373
374
374
376
377
378
380
381
381
383
384
385
385
387
388
390
391
392
393
394
394
395
396
Table des matières
Caoutchouc et mousse de polyuréthane
L’Europe en tête et des bilans consolidés
XX
XXI
La Compagnie Lambert pour l’industrie
et la finance vient au monde :
la dimension européenne des entreprises
Changement de dénomination et absorptions intelligentes
Rationalisation et concentration des moyens
La rencontre internationale d’étudiants à Rotberg
La dimension européenne des entreprises:
le rapport de Woot
Léon Lambert et Jean-Jacques Servan-Schreiber:
mêmes combats
Philippe de Woot se souvient
Léon Lambert plaide pour l’ECU
Le nouveau Marnix :
génie architectural, financement original
L’incendie spectaculaire du 11 février 1956
New York l’emporte sur Paris
Le génie de Gordon Bunshaft
Un module original et audacieux
L’imagination de Jean Godeaux: un leasing immobilier
L’inauguration officielle du 3 mai 1965
«Modern Medici»
Une pluie de prix pour Skidmore, Owings & Merrill
Une extension décidée et retardée
Les arts plastiques dans l’environnement de travail
Pierre Apraxine, Luca Dosi Delfini et Renilde Hammacher
Artémis: le financement du commerce d’œuvres d’art
Administrateurs et conseillers
David Carritt
Les cinq premiers exercices
Une collection muséale
Présences et actions culturelles
La formation du personnel
La direction du personnel:
Louis Bourgeois et Jacques Hermant
Une politique sociale moderne
VOLTES, RÉVOLTES ET VIREVOLTES :
LE MONDE ET LA BELGIQUE ÉBRANLÉS
Khrouchtchev s’en va, les paras belges atterrissent
à Stanleyville • Fusions, concentrations, investissements
397
397
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401
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423
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426
427
428
429
430
Relances régionales, conflits locaux • Walen buiten !
Mai 1968, en France et ailleurs • L’homme marche sur la Lune
Révision constitutionnelle en Belgique
X XII
La Banque Lambert : les outils de la croissance
après 1966
Réseau en extension
Crédits: roll over et lease-back
Dufays, Fisette et Burnotte: trois valeurs montantes
Le crédit naval: une spécialité maison
Henri Ruhl: la technique et l’éthique
Rigueur et détermination
Camille Gillard, Joseph Gilles et le «crédit de rembours»
À l’Est, que du nouveau
Les opérations financières:
labels de qualité et de quantité
Émile Coffé et Odilon De Groote: acteurs de pluralité
Participations et filiations en croissance surveillée
Marché secondaire, coopération
au développement et eurocommercial paper
Gaston Sterckx: une bourse de connaissances
XXIII La Compagnie Lambert ( 1967-1972 ) :
mélanges et challenges
Une meilleure coordination commerciale
Mekhitar Mekhitarian succède à Gabriel Coget
Moins de services publics, plus de pétrole
Immobilier: investissements nouveaux
Amylum, Fininvest, Multifina et les autres
Grande distribution, papier, édition
Cellulose des Ardennes et Columbia Cellulose
Courtages et tissages
Électronique, transports, clefs sur porte:
mouvements divers
Cessions totales et partielles
Fusions, acquisitions, conseils: un nouveau département
La présentation des comptes
change de visage et de méthode
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457
458
458
459
461
462
462
Table des matières
XXIV
Lambert en Afrique :
les lendemains de l’indépendance congolaise
Congo 59: un mémoire d’Édouard Dervichian
LES AFFIRMATIONS D’UN NATIONALISME EFFERVESCENT :
CRISES SUCCESSIVES ET AVÈNEMENT DU MOBUTISME
Dipenda ! • L’échéance du Plan décennal • L’indépendance,
rondement, brutalement • De crise en crise
Elakat: cession des actifs congolais, ruandais et burundais
Grelco devient Auxigrel
1966: la Compagnie Lambert absorbe Elakat
Auxigrel est dissoute
Grelco devient Grelka: le rôle de Serge van Praet d’Amerloo
Belgika: d’un comptoir colonial à une société congolaise
Un palmarès impressionnant
1962: la Compagnie d’outremer absorbe la Belgika
Max Litvine, le «Lituanien», le «Belgikain»
Le culte des mandats et de la complexité
Bralima: brasseries, limonaderies et malteries
Bralima devient Interbra
D’Interbra à Cofinter
Nouvelle Constitution et zaïrinisation
La zaïrinisation des brasseries à capitaux étrangers
XXV La Socobanque :
l’expansion postcoloniale et un mauvais procès
Socobanque, Banque africaine internationale, SFOM:
une triple entente
Des hommes de changement, une femme de tête
L’engagement africain de Charles Coppieters de Gibson
Une inauguration présidentielle
Mobutu frappe «dur»
La Socobanque au banc des assignés
L’arrêt de la cour d’appel du 12 mars 1971
L’arrêt de la Cour suprême du 13 août 1971
La dissolution du conseil de la Socobanque
Efforts convergents pour libérer Jean-Pierre de Cuyper
Léon Lambert est reçu par le Président Mobutu
Édouard Dervichian, grand manitou
des affaires bancaires africaines
Daniel Gillet: parcours sans faille
Les horreurs de la guerre pour une belle âme ardennaise
465
466
468
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478
479
480
481
482
482
484
485
487
488
489
490
491
491
493
495
496
Les premières expériences congolaises
et les soirées de La Relève
La vie vaut la peine
XXVI
Révolution informatique, consultation stratégique
Expansion des réseaux, diversification des services
Les débuts des innovations technologiques
Les protocoles de la Banque nationale de Belgique
IBM 360: le virage de la Banque Lambert
L’équipement électronique progressif de la Banque
Lambert
Lambert, actionnaire de la SORCA
L’opportunité et la précocité d’une consultation
stratégique
Les premières étapes
Les Comités: principes de fonctionnement
René Deweeck, Secrétaire général
Une feuille de route pour le conseil de gérance
Un schéma directeur pour 1972
Vers un système complet d’information
du management
Un animateur essentiel et une aventure collective
Le schéma directeur pour 1975
Une association professionnelle engagée
La Banque Lambert, acteur assidu au sein de l’ABB
XXVII Lambert en Amérique : la Lambert Brussels
Corporation
L’idée et la volonté: le «contre-défi américain»
Le choix du véhicule adéquat
Les enquêtes préalables et les voyages exploratoires
Le choix des métiers et d’un homme
Le recrutement du «chef d’orchestre»
La Lambert Brussels Corporation ( LBC )
La Lambert Capital Corporation ( LCC )
La Lambert Brussels Real Estate Corporation ( LBREC )
Relations avec la North American Real Estate Corporation
( NAREC )
Barbizon Plaza, Condev et Bloomingdale:
des opérations mitigées
Acquisition de 20 % de William D. Witter Inc. ( WDW )
Naissance de Lambert Brussels Witter ( LBW )
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503
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529
529
530
531
532
533
534
534
536
537
Table des matières
Prise de participation dans
Jennison Management Corporation
LA BELGIQUE ET LE MONDE :
MAUVAIS BULLETINS DE SANTÉ
Feu la Belgique de Papa • Les monnaies flottent, le pétrole
grimpe • De la dictature à la démocratie, et inversement
Grippages de la concertation sociale, régionalisation
préparatoire
XXVIII
Le mariage à quatre du 28 novembre 1972 :
la Compagnie Lambert fusionne avec Cofinter,
Brufina et Cofinindus
La rumeur du 15 septembre 1969
Une proie tentante, une presse qui s’interroge
Une détermination et des antécédents
La vente «en trust» à l’Algemene Bank Nederland
30 octobre 1969:
l’interpellation du député Henri Simonet
La réponse du Ministre des Finances
Le démarrage du dialogue interbancaire est retardé
Du choc des philosophies à l’échange des valeurs
Vers une fusion pure et simple
Cobepa, larron de la dernière minute
Une transaction pragmatique, une alliance courtoise
«Happy end» ou «first step»?
Louis Camu: poursuivons notre dialogue
Un comité exécutif et une commission de concertation
Le rappel des métiers de base
de la banque d’investissement
À chances égales avec le secteur public
LA MAGISTRATURE OFFICIEUSE
DE LA COMMISSION BANCAIRE
Une autorité autonome responsable du contrôle
Les fondements de l’autonomie de la fonction bancaire
Le Protocole du 1er février 1974 • Un mécanisme hybride,
une concertation fructueuse • La Banque Lambert signe
le Protocole
XXIX La Compagnie Bruxelles Lambert pour
la finance et l’industrie ( 1973-1975 ) : concentration,
internationalisation, diversité
La dimension n’est pas une fin en soi
Une organisation et
une comptabilité adaptées aux métiers
538
538
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542
543
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551
553
554
554
555
555
556
561
562
Le «jardinage»: réorganisation
tous azimuts du portefeuille
Participations sidérurgiques
et métallurgiques renforcées
Du verre, du pétrole et des mines
Aides aux économies régionales et restructurations
Audiofina et la télédiffusion
Électricité, distribution, informatique:
des accentuations
Transports ferroviaires: une acquisition majeure
Promotions touristiques et secousses immobilières
Leasing: Multifina, Fininvest et Locabel fusionnent
Conseils et aides individuelles et sectorielles
Expertises et contrôles comptables
XXX L’achat-fusion de la Banque Lambert par
la Banque de Bruxelles : une fusion sans effusion
Le passé n’est pas une table rase
Reprise des conversations exploratoires
Un projet de rassemblement
Du sable dans les engrenages
Accord de coopération et
procédure de consultation systématique
Premières réunions, premiers changements
L’accord de principe des banquiers du 26 juin 1974
L’interpellation du 3 juillet 1974
du député Alfred Scokaert
Les quatre points de la Commission bancaire
Les amendements du 11 août 1974 à l’accord de principe
Les pertes d’arbitrage à la Banque de Bruxelles
La Banque Lambert renforce ses contrôles
Le gouvernement relativise l’«accident»
La conférence de presse du 5 décembre 1974
Audaces fortuna juvat!
L’interpellation du 30 janvier 1975
du député Louis Van Geyt
D’une fusion à une absorption?
Transferts illégaux de capitaux:
la Banque de Bruxelles inquiétée
La Banque Lambert dans le collimateur du Parquet
Un malaise: à qui le tour?
Alexandre Lamfalussy sort, Jacques Thierry entre
563
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567
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569
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571
571
573
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576
578
578
580
581
583
584
586
586
587
589
589
590
591
592
592
593
Table des matières
Un nom symbolique et un emprunt subordonné
La fin d’un travail de bénédictins
1975 : LA FIN D’UN PARCOURS
ET LES HASARDS DU CALENDRIER
30 juin 1975 : une nouvelle réforme du statut des banques
Le mammouth, la souris et le pot-pourri
594
595
596
XXXI Envoi final
Vivants au champ d’honneur
Banque Lambert: quatrième banque privée du pays
Compagnie Bruxelles Lambert: deuxième holding du pays
Collégialité, solidarité, fidélité
599
600
600
602
Bibliographie
605
Bibliographie sélective de l’auteur
649
Index
651
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