UNIVERSIDAD VERACRUZANA Facultad De Idiomas Licenciatura

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UNIVERSIDAD VERACRUZANA
Facultad De Idiomas
Licenciatura en Lengua Francesa
LES REPRÉSENTATIONS DU MARCHÉ DU TRAVAIL CHEZ LES EX
ÉTUDIANTS DE FRANÇAIS MEIF ET L’ABANDON DES ÉTUDES
Que para obtener el grado de:
Licenciado en Lengua Francesa
Presenta:
Moisés Abad Gervacio
Directora de Tesis:
Mtra. Paulette Voisin Haywood
Asesora de lengua:
Mtra. Catherine Pivot Gerspach
Xalapa-Enríquez, Ver.
Septiembre 2011
Remerciements
À tous mes chers professeurs, les architectes de mon chemin académique.
À mes amis, ceux qui ont été mon support émotionnel de vie pendant 4 ans. Avec
eux j’ai trouvé une nouvelle famille.
À madame Voisin, la personne qui a apporté les grandes idées de ce mémoire,
ses conseils m’ont beaucoup aidé.
À madame Pivot, j’aime bien son caractère, j’aime bien sa personne, elle a mes
plus sincères admirations et estimations.
À mes chers parents, les réalisateurs indiscutables de mon rêve universitaire.
À Dieu, qui m’a donné l’intelligence, la force, la patience et la santé pour réaliser
ce mémoire.
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………...5
CHAPITRE I PROBLEMATIQUE
1.1. PRÉSENTATION DU PROBLÈME…………………………….………................6
1.2. JUSTIFICATION………………………………………………….…………………..7
1.3. OBJECTIFS…………………………………………………………………………..8
1.4. QUESTIONS DE RECHERCHE……………………………………………………8
CHAPITRE II CADRE THÉORIQUE
2.1. LES REPRÉSENTATIONS…………………………………………………………9
2.2. L’ABANDON DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES………………………..………13
2.3. LES MOTIVATIONS………………………………………………………...….…..20
CHAPITRE III MÉTHODOLOGIE, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DONNÉES
INTRODUCTION………………………………………………………………………...22
3.1. LE CHOIX DE LA MÉTHODOLOGIE……………………………………………22
3.2. L’UNIVERS D’ÉTUDE…………………………………………………………......24
3.3. LES INSTRUMENTS……………………………………………………………….24
3.4. COLLECTE DE DONNÉES………………………………………………………..26
3.5. LA TRANSCRIPTION……………………………………………….....................27
3.6. PRÉSENTATION DES DONNÉES…………………………………...................28
3.6.1. DETECTER LES CATÉGORIES……………………………….......................29
3.6.2. ANALYSE ET PRÉSENTATION DES DONNÉES…………………………....29
3.6.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RÉSULTATS………………………49
CONCLUSIONS………………………………………………………….................56
ANNEXES…………………………………………………………………..60
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………......87
INTRODUCTION
Au Mexique, les institutions supérieures affrontent un phénomène très complexe et
fréquent ; l’abandon des études. Beaucoup de publications et recherches parlent
des facteurs impliqués dans ce problème mais il est évident que cette
problématique est plus compliquée car l’abandon des études devient de plus en
plus une situation difficile à solutionner. La licence en langue française montre un
pourcentage très inquiétant des étudiants qui décident d’abandonner la formation
en français. Les facteurs qu’interviennent dans ce phénomène sont très diverses :
problèmes économiques, sociales, psychologiques, scolaires, etc.
Notre intérêt de faire cette recherche nait avec l’intention de découvrir les raisons
pour lesquelles les ex étudiants de français ont décidé d’interrompre leurs études
et peut-être proposer quelques solutions pour avoir un panorama général afin que
les autorités de la filière aient les ressources nécessaires pour réduire le flux
d’abandon. Nous savons qu’actuellement il y a très peu d’information sur l’abandon
de la licence en langue française, il n’y a pas aucun travail consacré à la recherche
de ce phénomène en français, c’est pour cela que nous avons décidé d’étudier ce
thème car nous pourrions découvrir de choses extraordinaires.
5
PROBLEMATIQUE
1.1.
Présentation du problème.
Nous savons que la plupart des étudiants, au Mexique, au moment de choisir
d’étudier une langue étrangère à apprendre, préfèrent l’anglais car ils pensent que,
de cette manière, ils trouveront plus facilement du travail. La prédominance de
l’anglais dans notre pays est un fait incontestable. Pourtant, le français y maintient
une présence comme résultat d´une résistance qui s’appuie sur les traditions
francophiles qui perdurent encore dans certaines régions (Hernández, 2005). En
particulier dans l’état de Veracruz où cette langue pour des raisons historiques
(Jicaltepec et San Rafael) à cause des représentations qui subsistent.
En effet, le français, du moins dans l’esprit des étudiants qui choisissent d’étudier
cette langue, est synonyme de culture, d´histoire, de progrès scientifiques et une
des langues latines importantes dans le monde. C’est la langue sœur de
l’espagnol et comme sa culture, elle est liée à certains moments du passé du
Mexique.
L’université Veracruzana a créé une formation à Xalapa, il y a plus de 40 ans,
« une filière en langue française » que nous appelons « licence en langue
française ». Cette filière forme de futurs professeurs de français qui sont capables
de répondre aux besoins des apprenants de français dans presque tous les
niveaux éducatifs.
Les étudiants de la faculté de langues font aujourd’hui partie, d’un monde très
globalisé qui consacre l’anglais comme la langue étrangère la plus importante de
nos jours. Le cinéma, la télévision, les journaux, les spectacles sont absolument
6
tous liés à l’anglais. Dans ce contexte, les étudiants mexicains de français ont une
perception négative de la place qu’occupe le français langue étrangère face à
l’anglais, surtout en ce qui concerne le marché du travail.
Les conséquences de cette représentation de suprématie de l’anglais sont
multiples, mais nous retiendrons la représentation négative qui affecte directement
notre licence car nous pensons qu’elle est peut-être la raison de l’abandon des
études de la licence de ces étudiants car il paraît que le marché du travail se réduit
à être professeur de français, chercheur ou traducteur.
1.2.
Justification.
Nous considérons que les langues et leur pluralité sont un bien de l´humanité, et le
français comme toutes les langues a une importance dans le monde entier. Pour
tous ceux qui décident d´étudier le français, nous avons la responsabilité de le
promouvoir comme langue des découvertes, d’une histoire, d’une communauté
linguistique différente. Le français a la même importance que l’anglais, l’allemand,
le chinois etc. C’est-à-dire que pouvoir étudier une licence en langue française à
Xalapa est un trésor à conserver, qui a une grande valeur. Nous devons donc la
promouvoir et diffuser l´importance de cette filière.
Nous savons que le français conserve encore une place comme langue étrangère
dans le monde et c’est L’ONU (l’Organisation Internationale des Nations Unis) qui
considère le français comme l´une des six langues officielles dans tous les décrets
et publications de cet organisme. Dans cette organisation, le français a une place
privilégiée, pour des raisons diverses et historiques.
A l’heure actuelle, à la faculté de langues il y a très peu de thèses sur l’abandon de
la licence en langue française, c’est-à-dire que notre mémoire est l’un des rares
travaux consacrés à rechercher les causes de l´abandon des études universitaires
de la licence en langue française à l’UV. C’est justement pour cela que notre sujet
7
permettrait de connaître les raisons de l’abandon afin que les autorités puissent
connaitre ces raisons et peut-être prendre des mesures pour freiner la désertion.
1.3.
Objectifs.
Objectif général.
Montrer de quelle manière la représentation des possibilités d’emploi chez les
étudiants MEIF de la licence en langue française, a influencé, la décision des
étudiants d’abandonner leurs études de la filière de française
à l’Université
Veracruzana.
Objectif particulier.
1. Connaître les vrais raisons de l’abandon à travers le discours des participants
1.4.
Questions de recherche:
1. ils sont choisi pourquoi le français?
2. Pourquoi il est important de savoir les raisons d’abandon des études dans la
licence en langue française?
3. Pourquoi le flux d’abandon de la licence en langue française est considérable?
4. Quels sont été les principaux facteurs de leur abandon des études ?
5. Quelles sont été les représentations des ex étudiants à propos de leur insertion
au marché du travail ?
8
Chapitre II
Cadre théorique
Dans ce chapitre nous nous occuperons de développer les concepts théoriques
qui nous permettrons d’analyser l’information obtenue à travers nos instruments
d’investigation. Cette information sera interprétée à la lumière des aspects
théoriques développés dans cette partie qui contiendra les connaissances
nécessaires pour analyser les données.
L’ordre que nous avons suivi pour présenter les définitions a respecté l’importance
que les concepts ont dans notre travail. Nous commencerons donc par définir ce
que nous comprenons par représentation.
2.1 Les représentations
D’après les dictionnaires de la langue française et la langue espagnole, le mot
représentation signifie :
La RAE:(Del lat. representatĭo, -ōnis). f. Figura, imagen o idea que sustituye a la
realidad.
f. Cosa que representa otra.
D’après le petit Robert:
D’après le petit robert la représentation, nom féminin
Milieu XIIIe ◊ du latin repræsentatio, de repræsentare
2.
Le fait de rendre sensible (un objet absent ou un concept) au moyen d'une
image, d'une figure, d'un signe. Représentation d'un objet par une figure, d'un
phénomène par un tracé. Représentation graphique d'une fonction mathématique.
Représentation des nombres dans un ordinateur. Système de représentation des
sons musicaux.
9
▫ Le fait de représenter par le langage. La représentation des passions dans une
œuvre littéraire.
(fin XIVe) Image, figure, signe qui représente. 3. Une représentation fidèle. Une
représentation en perspective, en trois dimensions.
Nous avons commencé par la définition de représentation car, nous avons dit dès
le début de notre travail que ce mot (représentation) pourrait avoir des
conséquences/des répercussions importantes dans notre recherche car c’est
l’élément
central
de
notre
méthodologie
parce
que,
nous
parlons
de
« représentations » chez les ex- étudiants de la licence en langue française. Pour
mieux comprendre ce concept, nous nous appuierons sur les recherches d’Aimon
(2010) qui nous dit que: « la représentation construite par une personne (ou un
collectif) est son lien, son rapport le plus intime avec l’organisation et
l’environnement dans lequel elle se situe."
Quand nous nous occupons des représentations nous n´échappons pas aux
aspects cognitifs et sociaux de :



la relation entre l’individu et le monde (hommes et objets),
la relation entre l’individu et l’action (la sienne et celle des autres),
la relation de l’individu avec lui-même.
Aussi Clenet (Aimon 2010) propose une définition générale du concept qu’il
considère très importante: « Les représentations sont des créations d’un système
individuel ou collectif de pensée. Elles ont une fonction médiatrice entre le
"percept" et le concept. En ce sens, elles sont à la fois processus (construction des
idées) et produits (idées). Elles se valident, se construisent et se transforment
dans l’interaction "pensées" ou ”actions"».
Les représentations font partie de notre vie quotidienne comme le sont, la façon de
penser, de réfléchir, de percevoir ce qui nous entoure, la manière de voir le
10
monde, cela veut dire que les représentations font partie de la vie de l’être humain
et comme Clenet l’explique, dans la représentation il y a
la fusion des deux
niveaux de construction que nous venons de mentionner ci-dessus, le processus
et le produit.
D’après Denis (Aimon 2010), les représentations sont un produit de l’esprit
humain, qui permet de conserver de l’information. Mais il nous explique que cette
information est « transformée, souvent dans le sens d’une schématisation, d’une
réduction ».
Pour Moscovici (Aimon 2010), «par les représentations, la personne se donne des
modèles explicatifs, des codes qui autorisent chacun à trouver un sens et à donner
une signification au monde qui l’entoure ».
Ces représentations sont un produit complexe, où interviennent dans son
élaboration de nombreux aspects individuels et collectifs. Jodelet (Aimon 2010)
explique :
« Les représentations sociales doivent être étudiées en articulant des éléments affectifs,
mentaux et sociaux et en intégrant à coté de la cognition, du langage et de la
communication, la prise en compte des rapports sociaux qui affectent les représentations et
la réalité matérielle, sociale et idéelle sur lesquelles elles ont à intervenir».
Nous venons de dire que les représentations intègrent deux composantes, le
processus et le produit. En ce qui concerne le processus, nous trouvons que : Les
représentations constituent aussi un système d’interprétation, par lequel l’individu
interagit avec son environnement. Elles interviennent dans de nombreuses
activités cognitives et à ce titre jouent un rôle essentiel dans le comportement du
sujet.
11
Nous ajoutons que les représentations modèrent et transforment ce que nous
pensons, la façon de percevoir le monde et notre milieu et aussi la manière de
nous présenter à nous-mêmes et aux autres. Celles-ci interprètent notre réalité,
nous suivons ces perspectives et nous les traduisons à partir d’actions humaines.
Nous expliquons qu’il y a un processus dans la construction d’une représentation.
En effet, d’une part nous recevons la réalité dans notre champ cognitif et d’autre
part les manières dont nous la produisons, soit sous forme de conduites, actions
ou bien à partir de jugements.
Nous avons dit que ce chapitre s’oriente à principalement à aborder des concepts
clés de notre travail, nous avons commencé par expliquer ce que le mot
représentations veut dire et nous expliquerons maintenant ce que signifie
l’abandon des études. Nous procéderons de la même manière que nous avons
procédé pour définir le terme représentation.
12
2.2 L’abandon des études universitaires
D’après le petit Robert le mot abandon fait référence à : abandon [ab d ] nom
masculin
ETYM.
XIIe ◊ de l'ancien français (mettre) à bandon « au pouvoir de », d'origine
germanique
Famille étymologique.
Action de renoncer (à une chose), de laisser (qqch.). Politique d'abandon.
Abdication, concession. Abandon des hostilités. Arrêt, capitulation, cessation,
suspension.
Pour approfondir notre sujet nous avons consulté les publications de ANUIES
(Asociación Nacional de Universidades e Instituciones de Estudios Superiores)
dans le livre La Deserción, Rezago y Eficiencia Terminal en las IES. Publié en
2001, ils définissent le mot abandon dans le sens suivant :
En el ámbito de la educación superior, el termino deserción se define
regularmente como el abandono de los cursos o la carrera a los que se ha
inscrito el estudiante, dejando de asistir a las clases y de cumplir con las
obligaciones establecidas previamente, lo cual tiene efectos sobre los índices
de la eficiencia terminal de una cohorte. En tal caso, el total de las
deserciones de los alumnos contribuye a conocer el comportamiento del flujo
general en una generación. (UdeG, 1994)
La définition que nous avons présentée préalablement explique que l’abandon des
études universitaires se fait au moment où l’étudiant décide de quitter ses études
pour un motif quelconque. L’abandon des études peut être provoqué par beaucoup
13
de raisons comme le désintérêt, le manque de motivation, les problèmes de type
économiques, familiers, personnels, sociaux, etc.
Vu que notre recherche vise les motifs pour
lesquels
les ex-étudiants ont
abandonné l’université, nous présenterons les théories que proposent de modèles
qui essayent d’expliquer ce phénomène. Tinto (1989) affirme que généralement il y
a la possibilité de faire une classification des facteurs liés à l’abandon des études,
alors il propose une théorie à partir de cinq types de composants : psychologique,
social, économique, organisationnel et interactionnel. Ci-dessus nous présentons
le tableau :
Teorías sobre la deserción (Tinto, 1989)
Teorías
Psicológicas
supuestos básicos
La conducta de los estudiantes refleja atributos propios y
específicos relacionados con las características psicológicas
de cada individuo (personalidad, disposición, motivación,
habilidad y capacidad).
Es posible distinguir a los estudiantes que permanecen y a los
desertores, por los atributos de su personalidad que
determinan diferentes respuestas a circunstancias educativas
similares.
Sociales
ambientales
o El éxito o el fracaso estudiantil esta moldeado por las mismas
fuerzas que configuran el éxito social en general y que definen
el lugar que los individuos y las instituciones ocupan en la
sociedad.
Son elementos de predicción importantes del éxito escolar:
-el estatus social e individual
-la raza
-el sexo
14
La
deserción
refleja
el
deseo
intencional
de
las
organizaciones educativas de restringir las oportunidades
educativas y sociales a determinados grupos, aunque se
declare lo contrario.
Fuerzas
El estudiante contrasta los beneficios vinculados a la
económicas
obtención de un determinado grado en una determinada
institución, con los recursos financieros necesarios para hacer
frente a la inversión que supone estudiar en la universidad.
Organizacionales El efecto del tamaño, la complejidad institucional, los recursos
disponibles, el ambiente y la existencia de estímulos diversos
sobre la socialización de los estudiantes.
Interaccionales
La conducta estudiantil es resultado de la interacción
dinámica recíproca entre los ambientes y los estudiantes.
Ce tableau peut nous guider pour identifier quelques grands thèmes pour lesquels
les étudiants abandonnent la licence.
Nous présenterons, ci dessous les différents types d’abandon dans les institutions
d’éducation supérieure. Tinto (1987), signale trois types d’abandon à l’université :
1. Le premier a lieu quand
l’étudiant décide d’abandonner sa préparation
professionnelle de façon définitive.
2. Le second cas se produit, quand l’étudiant choisit de partir vers une autre
université et de continuer les mêmes études dans la nouvelle institution.
3. Le dernier type décrit la situation où l’étudiant après un temps déterminé,
décide de changer de filière et d’abandonner celle qu’il avait choisie au début,
mais n’abandonne pas l’université1.
1
Tinto (1987) describe la deserción como un fenómeno que puede presentarse generalmente de tres maneras,
la primera es la que se identifica con el abandono estudiantil definitivo, la segunda se relaciona con la
institución, la tercera con la disciplina. El autor nos explica el fenómeno se presenta de la siguiente manera:
15
L’abandon des études universitaires est un fait très important pour les universités
car ce phénomène prend beaucoup de force chaque année. Au Mexique il y a une
certaine quantité de publications de divers chercheurs (Fresan, 2001; Chaín
Revueltas et.al. 2001; Martínez 2001; Muñiz Martelón, 1997; Tinto, 1992, J. Bean,
1980; SREB, 2000). Ils ont apporté beaucoup d’information sur les conditions
qu’affrontent les étudiants pendant leur vie à l’université, et les différents facteurs
particuliers et généraux qui empêchent la stabilité scolaire des élèves. Ainsi la
Revista Electrónica « Actualidades Investigativas en Educación (2008)» a fait une
analyse à partir d’une série de recherches. Ils nous proposent diverses
interprétations pour mieux expliquer et comprendre les différents éléments
qu’englobe l’abandon des études comme nous le verrons dans le tableau suivant.
El abandono del sistema de educación superior, referido al flujo de estudiantes que desertan definitivamente
de todas las modalidades de educación superior;
El abandono estudiantil de una IES, el ocurrido cuando los estudiantes realizan una transferencia inmediata a
otra institución de educación superior.
El abandono estudiantil de la carrera el que se da cuando los estudiantes cambian de carrera, después de
haber estado en un tiempo en ella, dentro de la misma institución o fuera de ella.
16
ESQUEMA INTERPRETATIVO
•Promedio calificaciones en el bachillerato
•Tiempo para concluir los estudios de
bachillerato
•Promedio de calificaciones en la UAM-I
•Puntaje en el examen de admisión
•Materias
Escolar
acreditadas
por
trimestre
realmente cursado
•Orientación vocacional
•Estado civil
•Ingreso familiar mensual
•Motivación
Los
factores
que
familiar
para
los
Socio-familiar
Estudios
pueden
Intervenir en la
deserción escolar
laboral
•Actividad
laboral
durante
los
institución
•Planes
estudios
universitarios
y
programas
de
estudio
para
dedicado
trabajo
•La actividad docente
•Infraestructura
•Tiempo
el
estudio
Ils s’appuient sur des aspects socioéconomiques et familiaux, la scolarité et aussi
ceux de l’institution universitaire (l’organisation et la gestion académique et
l’activité enseignante). Nous constatons donc que le phénomène de l’abandon
comprend toute une série de situations et répercutions et quand nous
commencerons l’analyse de nos données, nous reviendrons peut-être à cette table
pour expliquer les raisons pour lesquelles les participants ont décidé de laisser la
filière de français.
17
al
L’ANUIES (Asociación Nacional de Universidades e Instituciones de Estudios
Superiores), est l’une des rares organisations qui s´occupent de la recherche sur
l’abandon des études universitaires au Mexique. Cependant, à partir de notre
révision de la littérature sur le thème, nous nous sommes rendu compte du fait que
le sujet n’est pas étudié à partir dès perceptions du marché du travail. Nous
savons que ce phénomène semble un peu nouveau mais nous considérons qu’il
pourrait être l’une des causes pour les quelles les étudiants perdent leur motivation
et comme nous l’avons mentionné préalablement il pourrait avoir une influence
négative sur la poursuite des études.
Le thème de l’abandon des études est un univers complexe, il y a de nombreuses
théories et recherches qui essayent d’expliquer et de freiner ce phénomène. Nous
avons signalé que notre proposition pourrait correspondre ou non à la réalité. C’est
pour cela que nous serons attentifs aux paroles des ex étudiants car elles vont
nous permettre d’avoir une évidence sur notre sujet et donc de pouvoir les
analyser afin de confirmer ou non ce que nous croyons.
Il y a beaucoup de livres qui s’occupent du thème de l’abandon des études
universitaires. Les chercheurs essaient de définir les concepts et d’améliorer les
techniques pour freiner le flux des étudiants qui désertent mais ce que nous
proposons est un fait encore peu exploré. Nous savons qu’étudier ce phénomène
n’est pas une tâche facile à faire parce qu’elle est très complexe et exige de
l’expérience et aussi une profonde réflexion. À ce propos nous avons trouvé
pendant notre recherche un extrait où Tinto (1987) mentionne et confirme ce que
nous proposons :
Por ejemplo, una reducción de la oferta de trabajo para egresados
universitarios puede impulsar a estudiantes a abandonar los estudios(o
cambiar de curso de especialización), porque ha disminuido la posibilidad
de que energías aplicadas a actividades universitarias puedan rendir
beneficios aceptables en el futuro (Tinto, 1987: 132).
18
.
Nous observons là que les facteurs qui répercutent sur la scolarité des étudiants
ne sont pas tous de caractère académique ou économique, comme nous l’avons
cité, le cas de la réduction de la demande d’un certain profil professionnel
provoque une diminution de la motivation de l’étudiant pour la carrière. Là nous
pouvons parler librement de représentations car la personne n’est pas sûre du fait
que le marché de travail soit vraiment réduit, peut-être l’étudiant prendra la
décision d’abandonner la filière parce qu’il ne voit pas un futur clair en ce qui
concerne la stabilité économique que lui assurera.
Pendant la documentation de notre sujet, nous avons trouvé quelques informations
sur l’abandon des études universitaires comme résultat des perceptions sur
l’avenir professionnel, Allende et Gómez (1989), déduisent que les facteurs qui
provoquent cette situation, « sont quelque fois liés à des faits ou des circonstances
comme les représentations que ces étudiants ont d’eux-mêmes et leur futur
professionnel ». Nous confirmons là que la vision négative ou positive que les
élèves assimilent de leur entourage et leur situation peut modifier et conditionner
leur apprentissage et par conséquent leur motivation va diminuer et pourra peutêtre conduire à la possibilité d’abandonner la filière.
Nous répétons le fait que notre travail explore un aspect peu travaillé à la faculté
de langues. Il s’agit d’une nouvelle approche car les chercheurs ne tiennent pas
compte de
l’influence négative de ces perceptions sur les étudiants. Si nous
revenons à notre proposition de départ, la représentation de la difficulté de trouver
un emploi pour un universitaire qui a fait des études de licence de français, conduit
les étudiants à abandonner leurs études.
Nous tenterons donc de répondre à ce problème
après avoir appliqué notre
entretien aux étudiants qui ont déserté la licence. A travers leurs paroles et leurs
discours, nous espérons détecter les raisons qui ont provoqué l’abandon de la
licence en langue française.
19
2.3 Les motivations
Pour finir notre cadre théorique nous serons obligés de parler des motivations,
celles qui ont une influence très forte pendant toute notre vie, qui guident nos
décisions professionnelles, nous permettent d’avoir une stabilité mentale positive
ou négative et nous conduisent au succès. Nous avons trouvé une dizaine de
documents reliés à la motivation et voici sa définition d’après Lopez (2009):
La motivación es, en síntesis lo que hace que un individuo actúe y se
comporte de una determinada manera. Es una combinación de procesos
intelectuales, fisiológicos y psicológicos que decide, en una situación dada,
con qué vigor se actúa y en qué dirección se encausa la energía
De cette façon nous voyons que la motivation se trouve dans presque toutes les
activités humaines, elle nous guide à prendre une décision à un moment donné.
Maintenant, revenons à notre sujet de départ et voyons si la décision des étudiants
de la licence en langue française de prendre cette filière, a été influencée par une
motivation dans ce cas nous devons parler de la motivation en contexte scolaire
comme Viau (1997 dans Hernández 2005 :) le signale « la motivation en contexte
scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève
a de lui-même et son environnement dans son accomplissement afin d’atteindre un
but. »
Le fait d’avoir une motivation nous permettra d’arriver à un but spécifique, soit pour
des raisons sociales, particulières, familiales, économiques, etc. C’est le cas des
participants car ils ont eu une motivation première au moment de choisir d’étudier
la licence en langue française, c’est-a-dire ces étudiants ont suivi un chemin
professionnel à partir d’un ensemble de facteurs essentiels pour prendre cette
décision. Hernández Alarcon (2005) décrit parfaitement ce que nous voulons
expliquer :
20
La motivation est un sujet très complexe qui nous emmène à parler de facteurs
inconscients et non rationnels de la conduite humaine. Elle est reliée aux
comportements observables comme les habitudes et les coutumes notamment,
et aux empreintes psychiques tels que les instincts complexes, les émotions, les
attitudes et les représentations imaginaires. Cette perspective se situe dans la
conception interactionniste, c’est-a-dire que la motivation dépend de l’interaction
d’un sujet avec son environnement. L’individu est soumis à des motivations et à
des freins. (Hernández, 2005 : 51)
Pour finir ce chapitre nous pouvons dire que les motivations sont liées à de
circonstances diverses et jouent un rôle essentiel. Dans le cas des ex étudiants de
la licence en langue française la motivation a peut-être diminué à cause de
facteurs différents, c’est pour cela que nous serons attentifs au moment d’écouter
leurs paroles.
21
Chapitre III
MÉTHODOLOGIE, ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNÉES
Introduction.
Cette partie est le chapitre fondamental dans la recherche car nous présenterons
ici, la méthodologie choisie et aussi,
nous analyserons et interpréterons
l’information obtenue à travers l´interview collective. Le chapitre aura donc deux
volets, le premier qui montrera tout ce qui se relie à la méthodologie et le
deuxième qui tiendra compte de l’interprétation de l’analyse des données.
Pour analyser et interpréter les données, nous commencerons d’abord par faire
une lecture de reconnaissance qui nous permettra d´identifier les mots clés du
discours des participants. Cette reconnaissance nous aidera à construire
(élaborer) les catégories et les sous catégories qui
se dérivent des opinions
exprimés par les ex étudiants.
3.1 Le choix de la méthodologie
L’une des premières choses que nous allons faire est centrer nos participants,
ceux qui seront le noyau de notre travail. Leur voix est la colonne vertébrale de
notre recherche donc il faut mentionner qu’il s’agira de ceux qui n’ont pas terminé
leurs études de licence.
Trouver la méthode d’analyse la plus adéquate, dépendra de notre contexte, c’està-dire que nous devons voir nos possibilités de temps, les avantages et
inconvénients de faire une recherche de ce type. Nous savons aussi que la
complexité de ce travail exige plus de temps.
Notre objectif sera l’abandon des études comme une des conséquences des
représentations du marché du travail des étudiants. Mais nous sommes très
22
conscients que ce que nous croyons ne correspondra peut-être pas à la réalité.
C’est pour cela que notre recherche donne une importance primordiale à ce que
vont produire les ex étudiants parce qu’ils sont les sujets dynamiques de notre
travail et c’est justement avec eux où nous vérifierons si ce que nous proposons
est vrai ou faux.
Vu que ce phénomène englobe certaines caractéristiques comme les opinions, les
croyances, les perspectives, la subjectivité et beaucoup d’aspects de ce type, nous
allons nous centrer sur une recherche que les chercheurs appellent qualitative.
D’une façon générale les approches qui construisent le travail qualitatif ont les
objectifs suivants :
El propósito de la investigación cualitativa consiste en interpretar la
experiencia del modo más parecido posible a cómo la sienten o la viven los
participantes. (Blaxter, 2009:93)
La investigación cualitativa, por otro lado, se ocupa de recolectar y analizar la
información en todas las formas posibles, exceptuando la numérica. Tiende a
centrarse en la exploración de un limitado pero detallado número de casos o
ejemplos que se consideran interesantes o esclarecedores, y en su meta es
lograr “profundidad” y no “amplitud” (Blaxter, 2000:92)
Nous voyons que la recherche qualitative se caractérise par l’interprétation de
l’information à partir de la réalité et le contexte des participants. Nous voulons
présenter de la façon plus claire les résultats obtenus afin qu’il soit possible
connaître le fond du problème, c’est-a-dire collecter les raisons d’abandon des ex
étudiants.
La méthodologie qualitative à différence de la quantitative ne s’enferme
dans aucun arcan théorique, ne privilégie aucun paradigme de recherche.
La méthodologie qualitative est un ensemble de pratiques interprétatives
souples. (Voisin, 1999 :15)
Le but de ce travail est de rassembler les représentations du marché du travail
chez les ex étudiants, les analyser afin de savoir si elles les ont influencés à
23
abandonner la carrière de français et dans quelle mesure. Donc nous considérons
que l’approfondissement de la recherche qualitative nous permettra d’arriver à
notre objectif.
3.2 L’univers d’étude
Dans cette recherche nous mentionnons une autre fois la communauté sur la
quelle nous nous concentrons. Nous avons choisi le public de la licence en langue
française de la faculté de langues mais plus spécifiquement ceux qui appartiennent
au modèle éducatif MEIF, et qui ont abandonné la filière de français.
Notre public est si vaste mais nous allons sélectionner un groupe très particulier,
ce qui nous présentons toute de suite : l’échantillon va se conformer avec les ex
étudiants de la licence en langue française qui appartenaient au MEIF de la
génération 2006 et 2007, ce groupe comporte 5 participants; 2 filles et 3 garçons,
2 ont finit la licence en sciences de la communication, deux étudient la licence en
langue anglaise et un étudie gastronomie, il faut mentionné que deux participants
contemplés ne sont pas arrivés le jour accordé.
3.3 Les instruments
Pour mener à bien notre tâche, nous nous aiderons des interviews parce que nous
considérons que celles-ci sont le mécanisme idéal car notre intention est d’écouter
la voix de ceux qui sont partis. Comme nous sommes engagés dans une
méthodologie qualitative et nous essaierons d’expliquer la raison de notre choix
pour l’interview :
La entrevista no estructurada se ha descrito de diversas maneras: como
naturalista, autobiográfica, profunda, narrativa y no dirigida. Cualquiera sea
el rotulo, la entrevista se ciñe al modelo convencional y, como la
conversación, constituye un hecho social que en este caso tiene dos
participantes. En cuanto acontecimiento social, posee sus propias reglas de
24
interacción, más o menos explícitas, más o menos reconocidas por las
partes. (Blaxter, 2000 :208)
Les interviews nous offrent des avantages que les observations ou les
questionnaires ne peuvent pas nous donner car elle peut être flexible, elle peut
prendre la forme de discussion ; enfin, elle permet, que le sujet interviewé ait la
possibilité d’énoncer ses propres arguments dans la mesure où l’interviewer sera
capable d’utiliser des techniques efficaces.
Además de su carácter social, la entrevista es también un proceso de
aprendizaje donde los participantes descubren, ocultan o generan las reglas
por las cuales intervienen en este particular juego. El entrevistador puede
adquirir más destreza en conducir una entrevista basándose, en general, en
las destrezas que resultan más eficaces para obtener respuestas. (Blaxter,
2000:209).
Nous avons déjà parlé des interviews comme le mécanisme idéal pour développer
ce travail car nous nous basons sur la méthodologie qualitative. Mais il faut
remarquer que les interviews sont un instrument très complexe parce qu’elles
peuvent être très longues, exhaustives car nous devons construire toute une série
de possibles questions et aussi être conscient de la difficulté au moment de faire la
transcription, et l’analyse du contenu.
Nous avons décidé d’utiliser un magnétophone pour enregistrer l’interview, ce qui
nous permettra de faire la transcription plus tard. Mais il faut être conscient que
peut-être cet appareil provoquera une réaction de l’interviewé et par conséquent
pourra peut-être modifier les réponses. Nous reconnaissons aussi que les
interviews qui ont une structure plus complète nous offrent plus de possibilités pour
approfondir notre thème.
25
3.4 Collecte de données
Nous avons déjà parlé des interviews comme le mécanisme idéal pour notre sujet
de recherche. Nous considérons qu’elle est la démarche idéale puisqu’elle
appartient aux sciences sociales et comme notre sujet a de caractéristiques
similaires il était donc le plus adéquat. Pour bien organisé l’interview nous avons
élaboré un script où nous avons concentré les thèmes principaux pour notre
recherche. Ainsi, nous avons préparé une espèce de table ronde où nos
participants avaient la possibilité de parler librement sur chaque concept que
l’interviewer lançait. Nous avons proposé une interview collective que les
chercheurs appellent entrevista grupal. Nous avons décidé de travailler avec un
“groupe focal” qui est définit de la façon suivante :
En términos generales, un grupo focal define el conjunto de personas que
se reúnen con el fin de interactuar en una situación de entrevista grupal,
semiestructurada y focalizada sobre una temática particular, que es común
y compartida por todos ( Tarres, 2001: 79)
Cette démarche nous a permit collecter les données de façon plus efficace car
nous avons réalisé un scénario avec une série de propositions à discuter avec nos
participants. L’interviewer a joué un rôle de modérateur parce qu’il a seulement
guidé la transition d’une opinion à l’autre, il est intervenu quand un participant s’est
écarté du sujet dont nous parlions. Nous avons choisi la quantité de 7 participants
parce que d’après Schearer (1981) l’interview collective doit être formée avec un
minimum de six personnes et un maximum de douze intégrants selon la
complexité du sujet.
Les participants sont arrivés sans retard le jour convenu pour la réalisation de
l’interview il y a eu deux étudiants qui ne sont pas arrivés donc la totalité des
participants a été de 5 personnes. Ils ont montré une attitude de disponibilité et de
confiance. Nous avons présenté chacun d’eux pour qu’ils puissent
mieux se
connaitre et alors l’entretien a commencé.
26
Pour mener à bien cette activité nous avons réalisé un scénario que nous allons
présenter tout de suite :
Como ya lo saben la entrevista es para obtener de primera mano datos que me
permitirán tener una mejor percepción de las razones por las cuales decidieron
abandonar
la
licenciatura
en
lengua
francesa.
Quisiera que platiquen entre ustedes mientras los grabo, precisamente sobre
estas razones. Intercambien puntos de vista, motivos, acuerdos y desacuerdos,
etc.
No les haré ninguna pregunta durante la entrevista, sino que los dejaré hablar
libremente sobre el tema, tengo que proponerles una guía que servirá de hilo
conductor en la plática.
Todos ustedes pasaron por el examen de admisión de la UV en algún momento y
entraron a francés…. Las preguntas que se me vienen a la mente son: primero
¿qué les motivo a estudiar francés y si esa era su primera opción? ¿Conocían al
empezar sus estudios, el plan de estudios de la carrera (docencia)? Si lo sabían y
estaban motivados, entonces porqué abandonarla a medio camino, a caso
¿piensan que no hay mercado de trabajo? ¿Que el francés es menos valorado
que el inglés en México? O tienen otras razones quizás más personales.
Tienen toda la libertad de comentar cualquier cosa relacionada con el tema,
siempre y cuando sea con respeto…. Les cedo la palabra.
3.5 La transcription
Nous savons que l’interview est une activité très complexe et complète d’après les
chercheurs qui parlent de l’investigation qualitative mais les interviews exigent une
très longue tâche comme la transcription. Nous savons qu’une analyse de
transcription nous demande de faire une réflexion profonde mais pas toutes les
paroles des interviewés touchent notre sujet de recherche. Nous nous centrerons
27
sur le contenu et la forme, c’est-à-dire que nous ne nous arrêterons pas sur les
aspects para-textuels comme par exemple décrire la façon de rire ou parler, la
prosodie, etc. Nous avons considéré d’omettre les gros mots et les noms de
professeurs pour des raisons de respect.
Dans la transcription est appelé entrevistador la personne qui fait l’interview nos
intégrants sont nommés participante 1, 2, 3 jusqu´au 5. Les aspects para verbaux
qui sont explicités sont eh, euh.
3.6 Présentation des données
Maintenant nous nous occuperons de la recherche documentaire pour appuyer
notre analyse de données. Pour mener à bien notre analyse nous avons consulté
les publications d’Erickson. D’abord il faut mentionner que la recherche qualitative
implique une perspective de l’interprétation, Hernandez (2010) dit :
El análisis cualitativo es cíclico o interactivo, supone un ir venir entre los
diferentes componentes, que empiezan a analizarse desde que empiezan a
llegar, los aspectos de reducción de datos, estructuración y presentación de
conclusiones se interrelacionan e influyen unos con otros tanto que puede
darse que el investigador realice la recolección de la información y el
análisis en forma paralela, mientras el proceso de análisis se lleva a cabo
durante todo el proceso de investigación (Hernández, 2011)
En effet, quand nous avons commencé la collecte de nos données, nous nous
sommes rendu compte que notre sujet de recherche est devenu complètement
erroné car les opinions de nos participants nous ont permis de voir la réalité sur les
représentations qu’ils avaient du marché du travail en français au Mexique en
même temps nous avons constaté les vraies raisons pour lesquelles ils ont
abandonné la licence en langue française.
28
En reprenant Erickson, qui nous propose une méthodologie pour mieux réaliser
l’activité de l’analyse et l’interprétation, il mentionne qu’en ce qui concerne le
domaine de la réduction de notes il y a trois types de procédures : lecture,
identification d’unités de base et désarticulation 2.
Nous comprenons par lecture l’activité que nous devons faire toutes les fois que
nous pouvons pour vérifier que nous avons bien lu tout le texte. Ensuite il est
nécessaire d’identifier les unités de sens car ça va nous permettre d’avoir un
panorama général de ce que nous traitons. La dernière démarche exige une
désarticulation des passages c’est-à-dire, former des unités de base tirées de
l’interview.
3.6.1 Détecter les catégories
Suivant les principes théoriques d’Erickson nous avons décidé de souligner et
encercler tous les termes qui par leur force de signification, déterminent une
tendance d’opinion reliée à notre sujet de recherche. Avec ces mots nous avons
pu établir les catégories ou les sous catégories à analyser puis les interpréter
3.6.2 Analyse et présentation des données
Pour présenter l’ensemble des données et l’analyse du discours des étudiants,
nous avons effectué une lecture ample et profonde de la transcription puis, nous
avons élaboré la grille qui suit. Elle contient des catégories et sous catégories
(unités de base) tirées des paroles de nos participants dans la transcription de
2
Hernández, M. 2011 Cours d’experiencia recepcional.
29
l’interview. Ainsi nous avons fait une liste de mots significatifs (désarticulation)
puisés dans l’interview.
I. MOTIVATION POUR LA LICENCE DE FRANÇAIS
1.1. Orientation :
Mots-clés
P1: cuando estás en la prepa no tienes eh o al menos yo Orientación
una orientación vocacional dirigida entonces cuando se vocacional,
feria,
abre la feria de carreras de la UV pues vas ¿no? te llevan de carreras de la
y de aparte de la carrera que ya tenía otro plan que era la UV,
segunda
que yo quería eh y pues este empecé a ver pues cual otra opción, buen choro,
me convence porque en ese tiempo todavía tenía de hecho ventajas,
derecho a solicitar una segunda opción eh y la chava que desventajas,
me
estaba en el estante eh bueno la facultad de idiomas a convenció,
me
comparación de la de inglés que todo me lo dio así en un decidí
folletito esta información y si te gusta ahí esta y la de
francés no, la chava de francés me tiró un buen choro este
me dijo estas son las ventajas, desventajas obviamente
ala pues yo así las mil maravillas y pues de todas las
demás carreras que tiene la UV esa chava fue la que me
convenció y por eso fue que me decidí.
P3: yo principalmente sufrí como de hecho como Sufrí,
participante
1
que
también
vocacional muy rara.
tuve
una
una
orientación orientación
vocacional
rara,
muy
interés,
P3: y dentro de los últimos semestres de la preparatoria aprender,
muy
nos surgió el interés de aprender alguna pues este lengua caras, ninguna, me
extranjera pero viéndolo las escuelas que están aquí gustaba,
platicas
privadas de lenguas extranjeras están muy caras o sea vocacionales,
son altas sus colegiaturas.
me
gustaba, cayendo,
30
inglés
y
francés,
P4: ninguna carrera me gustaba ehh y al igual que la me gustaban, elegir
compañera también este fui a pláticas vocacionales para dos, elegí, dos
ver qué carrera me gustaba y terminé este cayendo en
inglés y francés entonces presenté para los dos, en ese
tiempo me gustaban las dos carreras, podías elegir dos
entonces yo elegí esas dos.
1.2.Deuxième option :
P2: bueno pero yo no sabía que había licenciatura en No
sabía,
lengua francesa también y de igual me dijeron puedes tener opciones,
dos
quedas,
de dos opciones no solo puedes aplicar para solo una para las dos, no,
nada más pues dije bueno si no quedas en una quizás esta tan mal.
quedes en otra ¿no? y ya fue que hice para las dos ¿no?
yo de plano no tenía así este fue hasta el momento en que
estaba haciendo el examen que dije estudiar francés no
esta tan mal.
P5: bueno mis motivos para estudiar francés la verdad es Francés,
tenía,
que en la preparatoria pues yo tenía el área de área
de
humanidades y ya tenía elegida una carrera que es humanidades,
ciencias de la comunicación que quería estudiar este elegida, ciencias de
entonces como para presentar dos carreras dije pues voy la
comunicación,
a optar por una segunda opción pues por si no quedo en presentar
dos
la otra que había menos posibilidades entonces también carreras,
optar,
siempre había querido estudiar una carrera que estuviera segunda
opción,
dentro de la unidad de humanidades entonces ya no fui a quedo,
menos
pláticas de orientación vocacional ni fui a ferias ni a posibilidades,
nada.
humanidades,
pláticas, orientación
31
P3: entonces yo me decidí que mejor fue derecho y de vocacional, ferias.
allí fue la segunda opción francés, como no quede en
derecho y vi que aparte en esa parte de los exámenes Decidí,
derecho,
estaba viendo que también estaba la de lengua francés y segunda
opción
fue que me decidí y para presentar el examen de francés y francés,
derecho,
como no quedé en derecho pues ya que opté por la de francés, decidí, no
francés
quedé,
derecho,
opté, francés.
P5: dije bueno francés como segunda opción si no quedo
pues me meto a francés y pues ya fue como elegí entrar a Francés,
francés, presenté el examen y pues quedé
segunda
opción, me meto,
francés,
P1: mira a pesar de que francés fue en mi la segunda entrar,
opción
elegí
francés,
presenté, quedé, a
pesar,
francés,
P1: sea yo no sabía nada…entonces este como segunda segunda opción.
opción también fue por mi papá quería que yo fuera
abogado y dije ¡hay no eso no! y pues mi papa se dedica a No sabía, segunda
cosas altruistas y va a querer que a todo mundo saque de opción,
abogado,
sus problemas a cambio de nada ¿no? y esa fue mi segunda opción.
segunda opción
P1: a pesar de que era la segunda opción fue así como Segunda opción.
cuando empiece tarde y ya no…
P3: pues yo, yo no tenía implícito eso de la docencia, creo Segunda opción,
por lo mismo de que fue segunda opción
1.3. Attrait pour une autre formation :
P5: y las que me llamaron la atención fue antropología, Antropología,
lengua y literatura hispánica y lengua francesa porque el lengua y literatura
32
inglés de plano nunca me ha gustado entonces entre esas hispánica,
lengua
tres carreras este empecé a ver los planes de estudios y francesa,
tres
decidí que literatura no leer mucho y tampoco me gustaba carreras.
tanto, antropología pues iba por lo mismo ¿no?
1.4. Estimation pour un professeur :
P5: a mí esa maestra fue algo que hizo como que Maestra,
quedarme aquí igual que la maestra C. bueno que…siento quedarme,
la
que son las dos maestras que para mí valen la pena.
c.,
maestra
maestras, valen la
pena.
1.5. Manque de motivation pour la filière :
P5: voy a aprender francés, porque no me no me gusta el No
inglés, no lo vi así como una carrera a futuro
me
gusta,
desinterés,
terminando
la
P3: fue en la que tenía menos desinterés, al cual terminé carrera
como fue la primera, bueno a la que entré y esta, este
bueno romanceando digamos como ya para verme
terminando la carrera
P1: “no es lo mío, no era mi prioridad”
No es lo mío, no
era, prioridad.
P5: si solo quieres aprender el idioma pues no tiene caso
que hagas la licenciatura porque vas a aprender el idioma
No tiene caso.
P1: hay por qué he dejado esta carrera, la primera porque No era mi prioridad
no era mi prioridad
P3: No nostalgia porque no extraño la carrera, si no No
extraño la lengua, extraño poder hablar...
extraño
la
carrera.
33
P5: no pues de hecho al contrario, je, toda la familia pues Ya no quiero, me
me decía no te salgas, termínala aunque sea un papel te va desanimé,
a servir o toma menos materias aunque la saques en quiero,
no
ya
no
mucho más años ¿no?, este no, no te salgas de la carrera quiero.
pero fue
un momento que dije no ya no quiero y no
además por o sea los motivos que ya dije y este también
que yo me desanimé, y dije no quiero no quiero no quiero
y a pesar que todo mundo me decía si no te salgas o
regresa o has dije no ya no quiero y además también por ir
en contra de la corriente
P3: yo por razones digamos que personales, por lo mismo Desinterés.
del desinterés
P3… y pues razones principales bueno fueron personales Desempeño.
no y familiares también creo que no estaba
viendo, no
estaba viendo el desempeño que debía haber.
P1:
pues
no
igual
personales,
desinterés,
flojera, Desinterés, flojera,
problemas existenciales cuando hubo un momento en el problemas
que también este a mi digamos que si no te soporto es no existenciales.
te soporto había materias a las que yo no venia y si venia
es por nada mas era hacer puro trámite para darle al
maestro… entonces no…eso no es…nada
1.6. Autres :
P1: me gustaría mucho conocer Europa no nada más Conocer
Europa,
Francia y bueno dije el día que yo vaya cómo me voy a comunicar.
comunicar pues ¿a señas o cómo, cómo le voy a hacer
no?
34
II. PERTE DE MOTIVATION
2.1. Plan d’études MEIF:
Mots
2.1.1. Perte du temps libre :
P5: este ya venía mañana y tarde, este tenía un horario Venía
feo la verdad porque venía
mañana
y
creo que dos horas en la tarde, horario, feo,
mañana, luego dejaba otras dos horas y venía otra vez dos horas, mañana,
por una hora y luego otras tres horas y luego me echaba dejaba, dos horas,
otras dos horas, esta así de feo el horario
venía otra vez, una
hora,
P5: no me acuerdo como se llama, y por el horario que me
tres
horas,
echaba,
dos
tenía porque sentía que tampoco había organización en la horas, feo, horario,
facultad y algunos maestros a veces venían, a veces no horario,
venían entonces yo, me esperaba, me esperaba tres organización,
me
horas
esperaba,
me
esperaba
tres
P4: también el motivo de que muchos tienen aquí es de que horas.
el MEIF te absorbe mucho de tu tiempo y este no, a
veces no tienes el tiempo para estar esperando clases o MEIF, te absorbe
para estar….yo pienso que el MEIF no sirve.
mucho, tu tiempo,
no tienes, tiempo,
P3: entonces como él dijo “el MEIF son horas libres” que esperando
puedes tomar todo el día y puedes tomar un día a caso MEIF
no
clases,
sirve,
tres materias por día a lo cual, yo sabía antes que era un MEIF, horas libres,
plan forzoso al cual te hace más responsable y es como todo el día, un día,
que un estilo más.
por día.
2.1.2. manque de flexibilité du choix de matières :
P3: pues si ni ellos sabían qué era el MEIF cómo se MEIF, se atrevían,
35
atrevían a darnos a nosotros el plan de estudios y háganle no saben, horario,
como puedan si no saben ¿no? y sí como lo dicen decisión o A o B.
terminaron ellos haciendo el horario y no pues este fue
decisión o A o B
P5: allí el MEIF lleva creo que 10 años, más de 10 años, Elegir
materias,
entonces la facilidad de elegir materias es mucho más materias,
tomaba,
amplia entonces aquí este tomabas las materias no las que materias,
me
yo quería, tomaba las materias que me daban
daban.
2.1.3. Peu d’organisation à la licence :
P2: como éramos la primera generación de MEIF, Éramos,
entonces no teníamos salón, nos tenían parados
primera
generación,
no
MEIF,
teníamos,
P3: pues si ni ellos sabían qué era el MEIF cómo se parados, ni, sabían,
atrevían a darnos a nosotros el plan de estudios y háganle MEIF, se atrevían,
como puedan si no saben ¿no? y sí como lo dicen terminaron,
terminaron ellos haciendo el horario y no pues este fue haciendo,
decisión o A o B
horario,
decisión o A o B.
P5: no me acuerdo como se llama, y por el horario que Horario,
tampoco,
tenía porque sentía que tampoco había organización en la organización,
facultad y algunos maestros a veces venían, a veces no veces, no venían,
venían entonces yo, me esperaba, me esperaba tres me esperaba, tres
horas
horas.
P5: bueno es que nosotros éramos la primera generación Éramos,
primera
del MEIF entonces nos metían en un semestre dos generación,
materias que tenían requisito, entonces bueno decías se dos
supone que tenías cursada una ya ¿no? porqué
me la requisito,
MEIF,
materias,
la
36
estás metiendo en o sea a nosotros nos la metieron en metieron, materias,
segundo semestre, creo que eran dos o tres materias ligadas,
un
ligadas a, si no pasabas una ya no cursabas las otras dos conflicto.
entonces eso también como que….fue un conflicto.
P5: el MEIF o por lo menos aquí dentro de la facultad, MEIF,
no
saben,
dentro de la facultad este ellos no saben manejar el MEIF o MEIF,
no
saben,
al menos para mí, bueno cuando nosotros entramos no MEIF, no sabemos
sabían ni siquiera qué era el MEIF, de hecho a nosotros nada,
MEIF,
no
cuando entramos a primer semestre la directora era R. y sabes, nada, MEIF.
ella fue y nos dijo “nosotros no sabemos nada del MEIF y
lo vamos a aprender junto con ustedes” y yo dije bueno si
no sabes nada del MEIF por qué lo estas aplicando
2.2. Deux licences simultanément :
P2: mi plan este, acabo primero la licenciatura en lengua Lengua
inglesa,
inglesa, regreso a francés ¿no?- interrumpe participante 3: francés,
revalidar,
ese es el plan creo que de la mayoría- no y es que aparte o me
quedaba,
sea bien puedes revalidar materias ¿no?, de haber sabido mañana y tarde.
pues sí me quedaba ¿no? no que me estaba aventando
mañana y tarde
P2: estudiaba francés e inglés de 8 a 8 y luego que te Estudiaba, francés
esperabas 2 horas para comer y luego así nada más me e inglés, 2 horas,
tocó 15 minutos para comer y luego ni entraba la maestra
15 minutos, comer.
P4: las llevaba a la par y si ya después me tuve que salir Las llevaba, a la
por razones…de tiempo y de todo eso…
par,
P2: y me aventé a inscribirme a las dos carreras…
tiempo, me aventé,
tuve,
inscribirme,
salir,
dos
37
P1: me di de baja para irme a cursar todas las materias carreras,
baja,
que me habían hecho falta o me hacían falta en mi otra irme, cursar, otra
carrera.
carrera.
2.3. Problèmes économiques :
P4: pero lo que me resultó difícil pues es que yo Difícil,
necesitaba,
necesitaba dinero, necesitaba comer y pues tuve que dinero, necesitaba,
trabajar ¿no? ese fue mi primer o primera o principal tuve,
motivo
trabajar,
principal motivo.
2.4. La performance des professeurs :
P3: por lo mismo como dice él también eh los maestros Maestros,
¿no?, luego también los maestros que vas a tomar, si les maestros,
trabajo,
está gustando el trabajo que tienen es como te van a dar dar,
clase,
este tu clase este lo van a hacer porque te van a hacer que familiarizado.
te sientas familiarizado con esa lengua y es como también
él dice puedes llevar el francés al nivel que tú quieras
P2: estás motivado y te gusta el francés y después te das Motivado, no están,
cuenta de que no están tan motivados, no están motivados,
interesados o no te gusta la manera en cómo trabajan y interesados,
todo eso, sí te desanima mucho si y ya
manera,
trabajan,
desanima.
P1: entonces ese tipo, para mi ese tipo de maestros, ese Tipo,
tipo,
tipo de Maestros y más cuando tienes que sacar una maestros,
tipo,
carrera en donde realmente te tengan que corregir ellos, maestros, corregir,
pues si está muy canijo ¿no? O sea que estén esos ellos, maestros, no
Maestros y pues si no dan el ancho.
dan.
2.5. Profil de la formation :
P5: a lo mejor francés se convirtió en mi prioridad, que fue Encanto, enfocada,
un semestre porque después se fue el encanto – todos docencia.
38
ríen- después en quinto ya estaba enfocada a la docencia.
P5: sabía cuáles eran las materias pero no comprendían Enfocado,
que era enfocado a la docencia y todo.
docencia.
P4: la docencia pero pues también a veces la necesidad Docencia, desertar,
de buscar pues me hizo desertar ¿no? de francés, es por no
eso que no, ya no seguí, ya no continué.
seguí,
no
continué.
P2: si que no me veía así una materia o dos y van bien Francés
precoz,
¿no? y ya me acuerdo en cuarto que me aparece, tomé uno enseñanza,
más
de francés precoz y así para la enseñanza de los docencia.
chamacos y creo que solo ofrecían una de literatura
francesa o algo ahí, aja y creo que nada más hay una
materia de traducción, traducción de textos técnicos o algo
así y yo dije no pues está más docencia
P2: el perfil sí me desanimó.
El
perfil,
sí
me
desanimó.
P1: en los primeros semestres no llevas nada pues Enfoque, docencia.
enfoque a la docencia
P1: yo dije bueno mis papas son maestros pero a mí no me No
gusta la docencia.
me
gusta,
docencia.
P1: Como por cuarto o quinto que ya te ponen diseño de Diseño
de
materiales y ya no me acuerdo que otra entonces dije que materiales,
pedo –interrumpe entrevistador: didáctica –sí, cosas que didáctica,
no me gustan
no
me
gustan.
39
P2: es para que aparte la docencia es tan tedioso para mí Docencia, tedioso.
que…
P5: me gustaba el idioma mas no la carrera por lo mismo Perfil, docencia, no
del perfil de la docencia, no me gusta, yo no me he me gusta, maestra,
visualizado como maestra entonces eso fue uno de los maestra,
motivos,
primeros este motivos por los que yo dije esto no es lo no es lo mío, no es
mío y pues esa fue mi, o sea más grande eso no es lo lo mío.
mío,
P5: me desanimé de venir más que nada por el plan de la Me
docencia
desanimé,
venir,
plan,
docencia.
P5: y pues eso por la docencia porque no me veo como Docencia, no me
maestra
veo, maestra.
P5: todo bueno el 40% y el 60% es de materias que no Materias, nada que
tienen nada que ver con el idioma
ver, idioma.
P3: fue como que en parte desinterés el porqué trunqué la Desinterés, trunqué
carrera porque más que nada yo estaba en un enfoque ya la carrera, enfoque,
más de aprendizaje ¿no? ya no tanto aprender tantas, aprendizaje,
tantas eh a aprender la docencia
aprender, docencia.
P1: mis papás son maestros y no porque sean mis papás Maestros,
debo o tengo esa visión de maestro de que estar en visión,
completa disposición de ayudar al alumno
no,
maestro,
alumno.
P1: bueno yo no me enfoque en esa área porque la Enfoque, docencia,
docencia pues no más no, la verdad,
no más no.
40
2.6 Autres :
P2: sí, más que nada por los problemas o sea de plan 90, Problemas,
plan
Meif, he ahí una cosa.
90, MEIF
P1: entonces yo no entendía ni un cacahuate al MEIF
No entendía, MEIF.
P2: el MEIF, el MEIF totalmente umm no es muy flexible ni MEIF, MEIF, no es,
nada, no no no recomiendo ese programa por….ni vaya
flexible, nada, no
recomiendo,
P2: pues sí igual, son varios factores ¿no? bueno lo que él programa.
dijo ¿no?, creo que a partir de un intercambio de inglés y Factores,
pus no había más de otra que dar de baja temporal intercambio, inglés,
francés y dije bueno pus voy, hago estancia allá, pero pus baja
eso y me vengo para acá pero
temporal,
francés, estancia.
III. REPRÉSENTATIONS SUR LE MARCHE DU TRAVAIL AU Mexique
3.1. les perceptions des ex étudiants
Mots
P5: Si hay, yo pienso que sí hay este…Pues es que a Pienso,
sí
hay,
pesar de que esta, yo insisto en la Docencia a pesar de docencia,
que esta en…enfocado a la Docencia la carrera, puedes enfocado,
ser Maestro o puedes ser Traductor, puedes irte a docencia, maestro,
trabajar como lo dijo el compañero a Cancún, te puedes ir puedes,
ser,
a un crucero, te puedes ir a una librería, yo pienso que sí traductor,
trabajar,
hay mucho mercado a un museo, este Hay yo creo que si Cancún,
crucero,
hay mucho mercado
librería,
sí
hay,
mucho
mercado,
P5: en las dependencias tan solo ha…. Si te vas hay museo,
mucho
municipio más chiquito que tiene México, ahí deben tener mercado.
una oficina de turismo (participante 1) Si. (Interrumpe Dependencias,
41
Moderador) Y crees que ahí empleen gente que habla oficina,
turismo,
Francés (participante 5) Si, porque. No hay gente que habla francés,
francés,
francés pero, llega gente que habla francés .El turismo en turismo,
turismo,
México es un motor importante entonces, este. Pues en Xalapa, museo, al
todos lados hay turismo realmente, si tú te vas este... por cerro,
ejemplo aquí en Xalapa al
museo, al cerro, a los turistas,
parques, al centro ahí te vas a encontrar este...turistas y hay
parques,
francés,
mercado
este... y muchas veces este, que habla Francés, entonces laboral,
muchos
yo creo que hay mercado laboral en muchos ámbitos en ámbitos, francés.
Francés.
P4: yo pienso que también sí hay umm, más que nada hay Sí
hay,
trabajo,
que ponerte al tiro y hay que ponerte buzo, porque este sí, oportunidades.
si dices que no hay y…y…porque no encuentro trabajo,
entonces es porque no estás buscando bien ¿no?, hay que
buscar las oportunidades, yo eso pienso.
P3: Pues yo, desde el foco que siento más ahorita es desde Gastronómico,
lo gastronómico es donde hay mucho trabajo, y no les mucho
trabajo,
voy a mostrar como en la cocina directamente, sino que un francés,
gana,
mesero en un restaurant Francés, gana muy bien y gana gana,
cuota
una cuota excelente para la cocina mexicana,
un excelente,
cocina
mexicano pues no sé , que habla muy bien Francés puede mexicana,
ganar,
ganar hasta de un cocinero, un lava lozas, o de una lava francés, gana, buen
lozas le viene ganando lo que un gerente gana aquí diario, sueldo,
en Francia, en Francia tienes un buen sueldo para todos gastronómico.
los que son del servicio gastronómico, y principalmente es
lo que me estoy dando cuenta ahorita
P3: Este,
digamos que es más que nada un enfoque, Encuentras,
42
entonces pues viéndolo así, buscando en cualquier lado trabajo,
bien
encuentras un trabajo bien pagado y sea de guía, de pagado,
guía,
docente, de traductor, te vayas a un museo, entres a docente, traductor,
eventos culturales, entres a los gastronómico, entres a museo,
eventos
cualquier lado que quieras asegurar un trabajo a fin a lo culturales,
que estas estudiando, y si es Francés en Francés hay gastronómico,
mucho
trabajo,
francés,
francés, hay mucho
P2: al sector turístico eso ayuda mucho, los términos y Sector
turístico,
demás se gana mucho, este también que muchas cosas términos,
gana
de Derecho tienen que ver con Francés, pero en realidad mucho,
derecho,
yo y no totalmente quiero otra rama que si se pueda francés,
docencia,
explotar además de la docencia, si no interpretación
interpretación.
P1: sí hay, en esta pero como comentaba lo ¿Por qué Sí hay, extranjeros,
vienen los extranjeros a México? Porque es barato y más México,
los de Europa entonces , he creo que después del inglés, extranjero,
Europa,
zonas
creo que cualquiera, cualquier extranjero te ha de decir, no turísticas, Cancún,
pues en zonas turísticas, Cancún, Puerto Vallarta, Puerto
Mazatlán,
ahí
es
donde
llegan
entonces,
Vallarta,
este Mazatlán.
independientemente,
P2: al francés se le subestima
Francés
se
le
subestima.
P2: este…si…pero como decíamos, el francés tiene de Francés,
tomado
todas para poder ser igual que el inglés…bueno para ser en cuenta, inglés.
tomado en cuenta como el inglés, no nada más…este
más que nada porque creo bueno porque es ya la
educación primaria
43
P1: mira, en mi caso yo veo al francés como un plus, un Más
oportunidad,
extra porque eso desde que entré también así lo vi ¿no?, francés, habilidad.
quizá pueda llegar una otra persona con el mismo perfil
que yo tengo, también sabe inglés, pero yo sé ¡francés!
P1: tengo como que más oportunidad de que ese
empresario o ese jefe me voltee a ver a mí…quizás nada
mas por lujo (o sea es una habilidad más..) ¡Exacto!
IV. L’ANGLAIS VS LE FRANÇAIS
4.1. Les opinions des ex étudiants
Mots
P5: entonces el francés sí surge, bueno no surge después Francés,
surge,
pero aquí en México se empieza a aprender el francés aprender,
francés,
después y mucho menos que el inglés ¿no? porque es lo menos,
inglés,
europeo o a lo mejor no se es así más lo artístico, lo europeo,
artístico,
gastronómico, la literatura, porque es en lo que siento yo gastronómico,
que el francés tiene más presencia que el inglés…
literatura,
más
francés,
presencia,
P3: aquí en México veámoslo más que nada porque inglés.
tenemos eh, a un lado a Estados Unidos, dado que se México,
un
comercial, dado que sea, un este…inglés el que se Estados
lado,
Unidos,
maneja en todos lados en todos…en cualquier lado comercial,
inglés,
vamos a encontrar una palabra en inglés, una empresa se maneja, todos
en inglés, un fabricante en inglés
lados,
todos,
cualquier
lado,
P3: si querías un puesto de gerente o querías un puesto de encontrar, palabra,
no sé, un encargado…eh…te pedían, necesito en tu inglés,
empresa,
curriculum este…inglés y español…pero necesitas saber inglés,
fabricando,
inglés forzosamente y es lo que te piden en cualquier inglés.
44
trabajo, eh, y se sigue manejando todo eso
Gerente,
encargado,
P2: … si he visto que hay…que hay unos de francés así e curriculum,
inglés,
escuelas privadas y no se…en kiosk por ejemplo pero saber
inglés,
pues si se intentara en una escuela más que nada de cualquier
trabajo,
gobierno , ahí es donde se supone que deben de…donde todo.
deben pues solventar no? y este…ya de ahí ya creo que Francés,
sí se le tomaría más importancia al francés más que nada
privadas,
escuela,
P5: tan solo a mis papás les dieron
escuelas
kiosk,
gobierno,
inglés en la solventar,
secundaria, o sea tiene muchos años que el gobierno ya importancia,
impuso ese plan
de aprender inglés, en cambio el francés.
francés hasta nuestros días que ya es…por así decirlo es Inglés, secundario,
importante, no ha habido un proyecto
realmente del gobierno,
impuso,
gobierno una iniciativa que este…en donde te den el aprender
inglés,
francés en escuelas públicas,
francés, importante,
no,
proyecto,
P2: es por la relación básica, ¿por qué desde la gobierno, iniciativa,
secundaria? que yo me acuerde, nos ponen una de las francés,
materias inglés
escuelas
públicas.
Relación
básica,
desde, secundaria,
ponen,
materia
inglés.
V. PROPOSITION DE REFORMES
5.1. les conseils des ex étudiants
Mots
P5: Pues yo creo que maestros, evaluación de maestros Maestros,
porque tan solo los que yo conozco han estado aquí en la evaluación,
45
facultad por años y han dado las mismas materias por maestros, por años,
años, yo creo que le hace falta una renovación de hace
falta,
maestros y al mismo tiempo una evaluación para ver renovación,
quien realmente está capacitado para dar esa materia maestros,
porque muchas veces sobra una materia y un vacante y capacitado,
¿Quién dice yo?, ¿Quién quiere ganar más dinero?, ¿Quién maestros,
quiere más horas? Y ponen a ese aunque no sepa nada o capacitados,
aunque venga nada más a aburrirte o a lo mejor si sabe maestros,
porque yo creo que si tiene maestros preparados, la preparados,
universidad o la facultad en especial si tiene maestros capacitados,
preparados pero a lo mejor no están tan, tan capacitados renovación,
para venir a pararse frente al grupo y transmitir esa maestros,
información de buena manera y este si no que llegan a lo organización.
mejor se sienten mucho más que tú y te ponen y te o se
imponen más bien y yo creo que le hace falta eso una
renovación de maestros y este
organización en cuanto
a, a al plan de estudios
P5: mas bien no dejaría tan al aire la traducción y la No
dejaría,
interpretación porque yo siento que por estar enfocado en traducción,
la docencia las que tenga materias de traducción, interpretación,
interpretación y eso están muy en el aire como que no
enfocado docencia,
materias,
P1: aja como en cualquier carrera, tomas todas tus traducción,
materias (participante 2: tantos créditos) de troco común y interpretación.
agarras un área y ya luego tu sabes si no quieres ser Organización, plan
maestro pues te pasas a traducción y este yo creo que eso de
estudios,
también ayudaría mucho que tuvieran una organización materias,
del plan de estudios que no, que no, está bien que tienen especializadas.
que empezar enseñándote la lengua ¿no? porque sino
46
como aja cómo cómo vas a estudiar francés ¿no?, pero
aparte de eso empezar a meterte materias más por así
decirlo especializadas desde los primeros semestres para
que tú te des cuenta y que no todo te lo pinten bonito y
cuando llegues al cuarto, quinto semestre te des cuenta de
que no es lo que quieres.
P4: yo creo lo de los maestros también lo mismo que la Maestros,
modelo
compañera. Pero en lo que me fijaría mas es en este edicativo, no sirve,
modelo educativo que no sirve y este trataría no sé de regresar,
antiguo,
regresar al antiguo o tratar de hacerlo en realidad hacerlo flexible, no
flexible porque no es flexible yo así lo veo es lo único que es
yo cambiaría.
flexible,
cambiaría.
P3: más que nada la organización de los, de los planes de Organización,
estudio de cada maestro, para hacerlo más atractivo.
planes,
estudio,
maestro,
más
P2: administración, una de las secretarias que me tocó, atractivo.
es un demonio y eso sí creo que también tuvo que ver en Administración,
cuanto a la decisión de darme de baja, este luego no se secretarias,
pus en cuanto a trámites, luego quieres una constancia, demonio, decisión,
híjole luego no tenía que ir a pagar a no sé a las oficinas darme
de
baja,
¿no? este el MEIF cambiarlo, este definitivamente no trámites,
MEIF,
funciona, sigo escuchando por ahí que tienen algunos cambiarlo,
problemas en lengua inglesa apenas lo pusieron como 2 funciona,
años, un año creo y salen con lo uno y con lo otro
no
tienen,
problemas, apenas
lo pusieron.
P2: sí finalmente los maestros y dios no sé cuántos años Maestros,
hace
han tenido aquí pero sí, les hace falta como que un….un falta,
aire,
nuevo
nuevo aire ¿no? porque no sé si sigan así saliendo cambio, diferentes,
47
egresados no sé como que ya vieran el cambio que sería, preparados,
el cambio cuando venga una nueva cadena de maestros de cambio,
maestros,
francés y comparar los que han salido de la carrera con los no, ganas.
antiguos y con los nuevos ¿no? a ver qué tan diferentes,
más preparados y a ver sí darse cuenta que necesitamos
cambio de maestros o ponemos competencias ¿no?
porque si es que no se aferran es que no le echan
ganas….y así y demás.
P1: en el MEIF, siento que es más de voluntad, muy MEIF, francés, no
chiquita para un programa que en francés no funciona, ni funciona, inglés, no
en inglés que son muchísimo
más que nosotros- tiene,
salones,
interrumpen risas- entonces si hay alumnos no hay salones, materias, ofertaran,
o sea la facultad no tiene los salones que necesita, que las doble, no, esperar
materias mínimo se ofertaran todas al doble porqué, un año.
porque si tronaste el semestre pasado lectura y redacción
no te vas a esperar un año que es el tardarse en francés o
esas se eliminan porque no hay las básicas aquí
P1: me acuerdo que abrieron una de turismo, según yo Turismo,
mucha
tuvo mucha demanda entonces que vean por qué cuando demanda, alumnos,
se supone que son vacaciones los alumnos interesados vinieron, ojo.
vinieron, o sea que le echen el ojo también y los demás
maestros.
P2: un nuevo aire, no nada más docencia- y de los Nuevo
aire,
no,
maestros que sí, creo que hay que dar una sacudida a los docencia,
que están allí sin aportar nada, si…
maestros.
48
3.6.3 Analyse et interprétation des résultats
L’interprétation de nos données à partir de la transcription de l’interview fait aux ex
étudiants de la licence en langue française a demandé une lecture profonde. Nous
avons consacré plusieurs heures pour détecter les paroles les plus significatives
pour notre travail, et aussi pour déterminer la manière de les présenter.
Les résultats que nous avons obtenus, seront présentés en fonction de leur
apparition d’ordre pendant l’interview, donc nous montrerons les thèmes de la
manière suivante :
Pour quels motifs vous avez décidé d’étudier la licence en Langue
Française ?
La majorité des ex étudiants ont répondu que leur décision de choisir la licence en
langue française a été liée à un manque d´orientation vocationnelle au lycée ou
méconnaissance de la licence «yo principalmente sufrí como de hecho como
participante 1 que también tuve una orientación vocacional muy rara. » «2.- P2:
bueno pero yo no sabía que había licenciatura en lengua francesa también y de
igual me dijeron puedes tener de dos opciones….». Ils n’avaient pas une forte
motivation pour les langues étrangères, particulièrement pour le français, c’est-àdire qu’ils n’étaient pas sûrs de leur choix pour la filière de français et peut-être ce
facteur a été la première chose ou indicateur de l’abandon des études de la licence
en langue française. Nous avons constaté qu’ils percevaient la licence comme un
plus mais pas comme une formation à futur « voy a aprender francés, porque no
me no me gusta el inglés, no lo vi así como una carrera a futuro». Un participant a
mentionné qu’il ne savait pas que la licence en langue française existait. 80% des
interviewés étudiait une autre licence de façon simultanée et donc ils consacraient
la majorité du temps à leur seconde formation, le français n’avait pas une
49
importance significative pour eux. Un seul ex étudiant a admis que le français a été
sa première option. Un aspect très important qu’ils ont signalé c’est le fait qu’au
moment où ils se sont rendu compte que l’objectif de la carrière était de former de
professeurs, ils ont perdu d’une certaine manière leur motivation pour le français
car 80% a corroboré ne pas aimer la didactique du français «me gustaba el idioma
mas no la carrera por lo mismo del perfil de la docencia, no me gusta, yo no me he
visualizado como maestra entonces eso fue uno de los primeros este motivos por
los que yo dije esto no es lo mío y pues esa fue mi, o sea más grande eso no es lo
mío». Enfin, le plan d’études MEIF est souvent mentionné, d’après eux
programme ne fonctionne pas en licence, et
ce
ils insistent pour qu’il ait un
changement «también el motivo de que muchos tienen aquí es de que el MEIF te
absorbe mucho de tu tiempo y este no, a veces no tienes el tiempo para estar
esperando clases o para estar….yo pienso que el MEIF no sirve».
Avant de choisir la licence, vous connaissiez le plan d’études de la carrière,
vous saviez que l’objectif de la licence est de former de professeurs du
français.
La majorité des ex étudiants interviewés ont affirmé ne pas avoir connu et compris
le plan d’études de la licence au début «bueno pero yo no sabía que había
licenciatura en lengua francesa», seulement un participant connaissait le plan
d’études et donc la formation, celui-ci a dit qu´il aimait le profil de la filière
préalablement. Il y a un clair désintérêt pour la formation proposée pour la licence
car la plupart de nos ex étudiants ne se voient pas comme professeurs de français
à l’avenir, là nous pouvons constater que leur motivation pour la formation n’était
pas suffisante. Un participant a affirmé que la licence en langue française est
devenue sa priorité mais quand il s’est rendu compte de l’importance donnée au
profil en didactique, il a décide d’abandonner la filière car l’enseignement n’était
pas sa vocation « a lo mejor francés se convirtió en mi prioridad, que fue un
semestre porque después se fue el encanto – todos ríen- después en quinto ya
estaba enfocada a la docencia ». Ils font allusion une autre fois au plan d’études
50
MEIF, ils le décrivent comme déficient, pas recommandable pour la licence et une
perte de leur temps libre. Nous observons que la méconnaissance du plan
d’études est liée à la faible motivation que ces sujets avaient au début de leur
initiation à la licence « pues yo, yo no tenía implícito eso de la docencia, creo por
lo mismo de que francés fue segunda opción ».
Pourquoi abandonner la licence en langue française, pourquoi interrompre
ses études.
Les opinions nous montrent que le profil en didactique du français n’est pas ce
qu’ils attendaient de la licence, la plupart des ex étudiants mentionnent aimer la
langue mais pas le profil de la filière « me gustaba el idioma mas no la carrera por
lo mismo del perfil de la docencia, no me gusta, yo no me he visualizado como
maestra entonces eso fue uno de los primeros este motivos por los que yo dije
esto no es lo mío y pues esa fue mi, o sea más grande eso no es lo mío… ». Ils
proposent de donner plus d’importance à la traduction et aussi au tourisme. Un
seul participant a admis l’intérêt pour le profil de la formation mais ses motifs pour
abandonner la filière ont été de caractère économique, il devait travailler pour
payer ses études. La majorité des ex étudiants ont affirmé qu’un facteur d’abandon
de la licence, a été le fait qu’ils se sont consacrés à l’autre carrière et le français
occupait une place peu privilégiée chez-eux, le fait que la licence en langue
française ait été leur seconde option a peut-être été un facteur d’abandon. Une
troisième fois le MEIF est mentionné, ils considèrent que ce plan n’était pas bien
organisé car ils ne pouvaient pas prendre les cours qu’ils voulaient, ils prenaient ce
que le MEIF leur proposait, donc il n’y avait pas de flexibilité de choix d’horaire et
de matières «este ya venía mañana y tarde, este tenía un horario feo la verdad
porque venía creo que dos horas en la mañana, luego dejaba otras dos horas y
venía otra vez por una hora y luego otras tres horas y luego me echaba otras dos
horas, esta así de feo el horario» «entonces aquí este tomabas las materias no las
que yo quería, tomaba las materias que me daban». A l’heure actuelle nous
pouvons suggérer que le plan MEIF l’un a été l’un des facteurs qui sont intervenus
51
sur la décision des ex étudiants d’abandonner la formation. Nous constatons que
pour la plupart des nos interviewés le facteur économique n’a pas été un
empêchement pour continuer la licence. Certains affirment que quelques
professeurs de la faculté ont besoin de changer leur manière de donner leurs
cours et ils considèrent que cet élément a été l’une des raisons qui leur a fait
perdre leur motivation. Une affirmation très sérieuse d’une participante nous a
permis de voir le manque d’organisation du MEIF au début de son application à la
licence «el MEIF o por lo menos aquí dentro de la facultad, dentro de la facultad
este ellos no saben manejar el MEIF o al menos para mí, bueno cuando nosotros
entramos no sabían ni siquiera qué era el MEIF, de hecho a nosotros cuando
entramos a primer semestre la directora era R. y ella fue y nos dijo “nosotros no
sabemos nada del MEIF y lo vamos a aprender junto con ustedes” y yo dije bueno
si no sabes nada del MEIF por qué lo estas aplicando»
Vous croyez qu’il n’y a pas de marché du travail en français au Mexique, qu’il
est limité
Maintenant nous allons nous centrer sur le thème de notre intérêt, nous croyons
que peut-être les ex étudiants ont été influencés par les représentations du marché
du travail ce qui par conséquent leur a fait abandonné la licence. Mais les paroles
des participants nous ont permis de vérifier que ce que nous pensons était erronée
car 100% de nos interviewés ont affirmé qu’il y a beaucoup de travail, ils
considèrent que le français au Mexique se maintient présent dans le tourisme, la
gastronomie, la traduction, l’enseignement, le droit entre autres disciplines.
Nous corroborons donc qu’ils n’avaient pas de représentations négatives sur leur
avenir professionnel en français, et alors nous admettons que notre supposition est
fausse « Si hay, yo pienso que sí hay este…Pues es que a pesar de que esta, yo
insisto en la Docencia a pesar de que esta en…enfocado a la Docencia la carrera,
puedes ser Maestro o puedes ser Traductor, puedes irte a trabajar como lo dijo el
compañero a Cancún, te puedes ir a un crucero, te puedes ir a una librería, yo
pienso que sí hay mucho mercado a un museo, este hay yo creo que si hay mucho
52
mercado » «Este, digamos que es más que nada un enfoque, entonces pues
viéndolo así, buscando en cualquier lado encuentras un trabajo bien pagado y sea
de guía, de docente, de traductor, te vayas a un museo, entres a eventos
culturales, entres a lo gastronómico»
Vous croyez qu’en ce qui concerne l’apprentissage des langues étrangères
au Mexique, le français a une importance minimum en comparaison avec
l’anglais
Nous avons lancé cette question pour vérifier une deuxième fois leurs réponses de
la question précédente. Là nous pouvons voir qu’ils considèrent que le français a
une place minimale en comparaison de l’anglais puisque d’après eux il est normal
que l’anglais ait une prédomine, car les États-Unis sont très près de notre pays, et
que la technologie, les entreprises, les recherches, les pays développés ont une
relation avec cette langue. Mais ils ont affirmé que le français garde une position
dans les arts, la gastronomie et la littérature «aquí en México se empieza a
aprender el francés después y mucho menos que el inglés ¿no? porque es lo
Europeo o a lo mejor no se es así más lo artístico, lo gastronómico, la literatura,
porque es en lo que siento yo que el francés tiene más presencia que el inglés…».
Le fait que l’anglais soit une matière obligatoire dans les écoles publiques, permet
déduire que cette langue est privilégiée par le gouvernement alors que
l’enseignement du français reste seulement dans les écoles privées. Nous
sommes d’accord avec nos interviewés que le gouvernement donne très peu
d’importance à la politique linguistique pour les langues étrangères au Mexique, en
particulier pour le français.
53
Vous voulez ajouter d’autres raisons pour lesquelles vous avez décidé
d’abandonner la licence, je ne sais pas, peut-être familières, économiques,
sociales, etc.
A ce propos, ils n’ont pas ajouté d’autre raison différente. Ils répètent ce qu’ils
avaient mentionné préalablement : le plan MEIF ne fonctionne pas dans la licence,
le profil en didactique de la filière n’est pas ce qu’ils attendaient au début, ils ne se
voient pas comme professeurs de français à l’avenir, le fait que la formation était
leur second choix, étudier deux carrières simultanément, et la manque de
motivation. Mais nous nous sommes rendu comptes qu’ils n’ont pas mentionné les
représentations négatives du marché du travail comme l’une des raisons de leur
abandon.
Pour conclure, vous aimeriez faire quelques suggestions pour l’amélioration
de la licence en langue française, pour les professeurs, le plan d’études, les
installations….
Nous avons lancé à la fin une question qui peut-être importante pour la carrière en
général car ces opinions et conseils vont nous permettre d’identifier les problèmes
qu’affrontent les étudiants de la licence en langue française pendant leur
permanence à l’université. Ils ont commenté la possibilité de faire une évaluation
de la performance des professeurs afin qu’il soit possible d’identifier ceux qui
d’après nos interviewés, n’ont pas une préparation suffisante pour donner un cours
«Pues yo creo que maestros, evaluación de maestros porque tan solo los que yo
conozco han estado aquí en la facultad por años y han dado las mismas materias
por años, yo creo que le hace falta una renovación de maestros y al mismo tiempo
una evaluación para ver quien realmente está capacitado». Un autre conseil c’est
la révision du plan d’études car la plupart des ex étudiants n’aiment pas la
didactique,
ils
proposent
une
approche
plus
spécialisée
en
traduction,
interprétation et tourisme «me acuerdo que abrieron una de turismo, según yo tuvo
54
mucha demanda entonces que vean por qué cuando se supone que son
vacaciones los alumnos interesados vinieron, o sea que le echen el ojo» « mas
bien no dejaría tan al aire la traducción y la interpretación». Tous insistent sur le
fait que la licence doit changer le plan MEIF car il ne fonctionne pas, n’est pas
flexible, n’est pas bien organisé et leur fait perdre du temps «Pero en lo que me
fijaría mas es en este modelo educativo que no sirve y este trataría no sé de
regresar al antiguo o tratar de hacerlo en realidad flexible porque no es flexible yo
así lo veo es lo único que yo cambiaría». Un interviewé a mentionné qu’il fallait
améliorer les installations et aussi l’administration de la licence.
55
CONCLUSIONS
Il nous semble que les résultats finals de notre recherche ont été intéressants et
enrichissants pour nous et, nous l’espérons, pour la licence en langue française.
Tout d’abord nous avons constaté que notre proposition de départ est tout à fait
erronée car à travers le discours des ex étudiants nous nous sommes rendu
compte qu’ils ont des représentations beaucoup plus positives que nous
l’imaginions sur le marché du travail. En effet, ils ont affirmé qu’il y a beaucoup de
travail à réaliser en français au Mexique (voir aussi le catalogue des entreprises
françaises et franco-mexicaines). Nous devons donc reconnaitre que le facteur
d’abandon que nous proposions au début de ce travail ne reflète que très
partiellement la réalité.
Les résultats de l’entretien avec les participants volontaires, nous montrent en effet
que les raisons de l’abandon de la formation de français sont très diverses, mais si
l’on en croit leur discours, nous pouvons dire que le facteur primordial de ce
phénomène a été le fait qu’ils n’aiment pas l’orientation de la licence dont le plan
d’études ne propose que deux objectifs : apprendre la langue française et se
former à l’enseignement de cette langue. Ils ne se voient pas comme professeurs
de FLE dans l’avenir. Nous voyons d’ailleurs, à travers ce qu’ils disent, un clair
refus pour la didactique. Ceci nous mène à suggérer, peut-être, aux responsables
et aux professeurs de la licence de revoir le plan d’études, de réviser les matières
et probablement de revoir les objectifs de la formation, parce qu’à l’heure actuelle,
notre recherche a découvert que les ex étudiants espéraient
apprendre autre
chose : le tourisme et la traduction, par exemple, en licence de français.
Un autre problème rencontré est celui du choix de la licence en langue française
comme « deuxième option », c’est-à-dire d’un choix dicté par élimination et que
nous pourrions résumer dans une phrase comme : « comme j’ai< été recalé à mon
examen d’entrée dans telle ou telle licence, je vais –en attendant- étudier le
56
français… qui pourra toujours me servir à quelque chose ! ». Il est normal que les
participants aient décidé d’étudier le français comme seconde option car au
Mexique cette langue n’a plus la place privilégiée qu’elle avait avant que l’anglais
la déplace, pour les raisons que nous connaissons : mondialisation, l’hégémonie
des Etats-Unis, etc. C’est pour cela que les ex étudiants consacraient peu de leur
temps à l’apprentissage du français.
Il est évident, à travers l’entretien, que le plan MEIF a été un facteur central dans la
vie universitaire des participants parce que la transition du lycée à l’université est
très difficile. Les étudiants affrontent des problèmes importants au début de leur
initiation à la licence. Par exemple, ils mentionnent que cette modalité n’est ni
aussi flexible ni aussi intégrale qu’elle le prétend. Si nous ne pouvons pas
conseiller l’élimination du MEIF, nous pouvons cependant orienter les étudiants au
début de leur vie a l’université : leur expliquer en quoi consiste ce modèle éducatif,
insister sur la nécessité d’apprendre à être autonome, responsable, créatif ; guider
leur choix des matières et, bien sur, aider à organiser leur horaire de cours afin
qu’ils aient une expérience positive de la licence et comprennent à quoi ils
s’engagent avec le MEIF.
Le travail en équipe (professeurs-étudiants) fait aussi partie de la philosophie du
MEIF et la solidarité et la disponibilité des professeurs a aussi été remise en
question par ces ex étudiants de français. Peut-être que la solution à ce problème
serait la réduction des heures de classe du professeur pour dédier plus de temps
au tutorat académique…
Ce qui est clair, dans l’entretien, et qui apparait dans le discours des interviewés,
c’est que les facteurs de caractère économique n’ont pas été un empêchement
majeur pour que les étudiants continuent leurs études.
La réalisation de ce mémoire a signifié toute une série d’inconvénients et
d’avantages. Tout d’abord, quand nous avons commencé la recherche, nous nous
sommes rendu compte qu’il n’y avait aucun travail consacré à l’abandon des
57
études dans la licence en langue française. C’est pour cela que nous avons
consulté des livres à l’extérieur. Nous voulions accueillir une grande partie d’ex
étudiants mais la plupart d’entre eux n’avaient pas un horaire fixe et pour cette
raison nous ne pouvions pas former un grand groupe c’est pour cela que nous
avons fait un entretien avec 5 personnes mais la quantité originale était de 7
participants. Par ailleurs, nous admettons que l’interview s’est déroulé d’une
manière différente de celle que nous avons proposé pendant le développement du
cadre théorique car nous avons dit que l’entretient serait orienté pour nous, c’est-àdire que nous participerions de manière active mais finalement nous avons décidé
de faire un script et laisser parler les participants de manière libre, mais ce facteur
n’a pas empêché la communication ni modifié les réponses des interviewés, bien
au contraire ils ont répondu de manière libre et spontanée.
Bien que ce mémoire soit un travail simple, nous ne pouvons pas oublier que les
données présentées, sont les paroles des participants. Leurs commentaires
expriment leur expérience, ce qu’ils ont vécu et leurs perceptions générales sur la
licence en langue française. Mais cela ne pas veut dire que nous devions
généraliser leurs expériences pour les appliquer aux autres ex étudiants. Les
données que nous présentons, analysons et interprétons ne valent, en effet que
pour ce travail. Nous répétons que l’objectif de notre recherche était de corroborer
si les représentations sur le marché restreint du travail pour un licencié en langue
française sont liées à l’abandon des étudiants de la filière. Pourtant nous avons
constaté que ce que nous croyons était faux. Le discours des interviewés nous
montrent qu’en fait, ils ont abandonné la licence pour des raisons différentes,
celles que nous avons déjà mentionnées et présentées.
Nous espérons qu’inspirés par ce travail, d’autres étudiants de la licence, à
l’avenir, auront l’intérêt de continuer les recherches sur l’abandon des études dans
la filière de français car il nous a semblé un thème très intéressant, actuel et sur
lequel une institution comme la Faculté des langues devraient faire des recherches
plus approfondies.
58
Il faut remarquer aussi que la licence n’est qu’un premier niveau de formation
professionnelle dans la vie de l’étudiant et que si nous aspirons à trouver un
emploi bien rémunéré nous devons compléter notre formation avec un master ou
un doctorat. Cependant beaucoup d’étudiants de la licence pensent que le fait
d’avoir seulement une licence assurera leur futur économique.
Grâce à notre recherche nous avons constaté que notre filière peut devenir une
formation mieux organisée et plus compétitive, mais tout réside dans la capacité
d’écoute et de disponibilité auprès des étudiants, ceux qui formeront le futur et le
miroir de la licence en langue française dans notre pays ou ailleurs.
59
ANNEXES
60
TRANSCRIPTION DE L’ENTRETIEN
Entrevistador: Bueno chavos muy buenas tardes, gracias por venir a…ésta entrevista y pues
brindarme su valioso tiempo para la realización de esta entrevista en donde estoy hablando
sobre la deserción de la facultad pero sobre todo de la licenciatura en lengua francesa que
es un tema pues….de gran interés para la facultad ¿no? eh quiero recordarles y pedirles
permiso de grabar toda la entrevista diciéndoles que va a estar en completo anonimato o sea
no se van a mencionar ni sus nombres ni comentarios ni sugerencias ni nada.
Como ya lo saben la entrevista es para obtener información de primera mano eh datos que
me permitirán tener eh una visión digamos una mejor percepción por las cuales este…
ustedes decidieron dejar la carrera eh en lengua francesa. Quisiera que más que preguntas
eh quisiera que platiquen entre ustedes sobre los temas que a continuación les voy a
plantear ¿ok? Tienen toda la libertad de hablar eh y pues creo que estamos todos en
confianza para que puedan platicar y puedan compartir sus dudas y todo eso, también
compartir sus motivos y si están en desacuerdo o en acuerdo de algo lo pueden hacer pero
que sea con todo respeto. Para hacer esto hice una guía sobre los temas que hay aquí eh
para que tengan un hilo conductor en la plática ¿sale? Entonces quiero empezar por acá eh
sobre tus motivos por los cuales decidiste entrar a la licenciatura en lengua francesa.
Participante 1: bueno uno de mis principales motivos fue porque eh cuando estás en la
prepa no tienes eh o al menos yo una orientación vocacional dirigida entonces cuando se
abre la feria de carreras de la UV pues vas ¿no? te llevan y de aparte de la carrera que ya
tenía otro plan que era la que yo quería eh y pues este empecé a ver pues cual otra me
convence porque en ese tiempo todavía tenía de hecho derecho a solicitar una segunda
opción eh y la chava que estaba en el estante eh bueno la facultad de idiomas a
comparación de la de inglés que todo me lo dio así en un folletito esta información y si te
gusta ahí esta y la de francés no, la chava de francés me tiró un buen choro este me dijo
estas son las ventajas, desventajas obviamente ala pues yo así las mil maravillas y pues de
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todas las demás carreras que tiene la UV esa chava fue la que me convenció y por eso fue
que me decidí.
Entrevistador: ok
Participante 2: este yo sí desde un principio estaba dirigido a la licenciatura en lengua
inglesa, bueno pero yo no sabía que había licenciatura en lengua francesa también y de
igual me dijeron puedes tener de dos opciones no solo puedes aplicar para solo una nada
más pues dije bueno si no quedas en una quizás quedes en otra ¿no? y ya fue que hice para
las dos ¿no? yo de plano no tenía así este fue hasta el momento en que estaba haciendo el
examen que dije estudiar francés no esta tan mal. Ya había tenido algunos cursos en el
bachillerato pero o sea leves ya de allí pues apuradamente quedé en ambas eh pues ora sí
que me aventé a cursar tanto ingles como francés a pesar de que eran desde la mañana hasta
la noche, simplemente así.
Entrevistador: ok, entonces era muy pesado ¿no? para ti
Participante 2: sí, más que nada por los problemas o sea de plan 90, MEIF, he ahí una cosa.
Entrevistador: ok.
Participante 3: pues yo principalmente sufrí como de hecho como participante 1 que
también tuve una orientación vocacional muy rara porque durante los parciales era como,
como una prueba de conocimientos para qué era lo que estabas dirigido pero nunca me
entregaron resultados de esa prueba que especifiqué y dentro de los últimos semestres de la
preparatoria nos surgió el interés de aprender alguna pues este lengua extranjera pero
viéndolo las escuelas que están aquí privadas de lenguas extranjeras están muy caras o sea
son altas sus colegiaturas entonces yo me decidí que mejor fue derecho y de allí fue la
segunda opción francés, como no quede en derecho y vi que aparte en esa parte de los
exámenes estaba viendo que también estaba la de lengua francés y fue que me decidí y para
presentar el examen de francés y como no quedé en derecho pues ya que opté por la de
francés, pero ya antes de eso estaba en meterme en una escuela privada pero ese fue el
primer motivo digamos.
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Entrevistador: ok
Participante 4: ¿estás grabando verdad? Bueno aquí voy a decir muchas cosas jajajaja.
Entrevistador: sí.
Participante 4: eh pues yo primeramente estuve estudiando informática la carrera, al cuarto
semestre dije no era lo mío y me salí, entonces no sabía qué carrera tomar, verdad no estaba
decidido, ninguna carrera me gustaba eh y al igual que la compañera también este fui a
platicas vocacionales para ver qué carrera me gustaba y terminé este cayendo en inglés y
francés entonces presenté para los dos, en ese tiempo me gustaban las dos carreras, podías
elegir dos entonces yo elegí esas dos y pues quedé en alas dos y eh curse las dos también al
igual que el compañero
Entrevistador: y llevaste a la par bueno…
Participante 4: a la par y si ya después me tuve que salir por razones…
Entrevistador: …de tiempo y de todo eso…
Participante 4: sí
Entrevistador: ok
Participante 5: bueno mis motivos para estudiar francés la verdad es que en la preparatoria
pues yo tenía el área de humanidades y ya tenía elegida una carrera que es ciencias de la
comunicación que quería estudiar este entonces como para presentar dos carreras dije pues
voy a optar por una segunda opción pues por si no quedo en la otra que había menos
posibilidades entonces también siempre había querido estudiar una carrera que estuviera
dentro de la unidad de humanidades entonces ya no fui a pláticas de orientación vocacional
ni fui a ferias ni a nada, simplemente me metí al internet este chequé qué carreras tenía la
UV dentro de humanidades aquí en la unidad de humanidades y las que me llamaron la
atención fue antropología, lengua y literatura hispánica y lengua francesa porque el inglés
de plano nunca me ha gustado entonces entre esas tres carreras este empecé a ver los planes
de estudios y decidí que literatura no leer mucho y tampoco me gustaba tanto, antropología
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pues iba por lo mismo ¿no? dije bueno francés como segunda opción si no quedo pues me
meto a francés y pues ya fue como elegí entrar a francés, presenté el examen y pues quedé
y me aventé a inscribirme a las dos carreras… y por eso.
Entrevistador: entonces queda claro que la licenciatura en lengua francesa no fue su
primera opción ¿verdad? Para la mayoría o de hecho para el 100% ¿verdad?
Participante 1: mira a pesar de que francés fue en mi la segunda opción, cuando yo tuve los
resultados a mi me preguntaron fue así una de las cosas fue porqué estudié por que también
me gustaría mucho conocer Europa no nada más Francia y bueno dije el día que yo valla
cómo me voy a comunicar pues ¿a señas o cómo, cómo le voy a hacer no? Igual el inglés
pues si para ese entonces antes de entrar a la universidad digamos que lo masticaba un
poquito mejor que ahora ¿no? entonces dije inglés no que hueva, umm no entonces dije pus
francés así sí me gusta, nunca, yo entré así sin tener conocimiento así ni de oui, o sea yo no
sabía nada…entonces este como segunda opción también fue por mi papá quería que yo
fuera abogado y dije ¡hay no eso no! y pues mi papa se dedica a cosas altruistas y va a
querer que a todo mundo saque de sus problemas a cambio de nada ¿no? y esa fue mi
segunda opción pero a pesar de que cuando yo me inscribí siento que desde allí ya no es
igual pero si me veía emocionada del último día que dan “tienes hasta el día del primero al
diez para inscribirte” ¿no? ah no pues dejé hasta el último día, el 10 creo que a las siete se
cerraba la inscripción, llegué 6:55 o sea muy apenas para entrar y estaba emocionada… y
cuando fue el primer el primer día llegué tarde a la clase 8:30 y la clase era alas 8
entonces….a pesar de que era la segunda opción fue así como cuando empecé tarde y ya
no…
Entrevistador: tú estabas contenta ¿no?, emocionada ¿no?
Participante 1: sí, creo que el primer contacto que tuve así fue con la maestra C. y entonces
dije- la interrumpen con unas risas- y hasta el día de hoy puedo decirlo que es para mí de
las maestras por las que vale la pena terminar la carrera, para mí y eso sí como que me
animó o sea como que me hacía mucho reír a pesar de que a todos nos regañaba y todo, es
como el hacer el primer contacto en mi caso en que yo no sabía nada eh fue muy bueno y
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creo que esa parte pero sí creo que… esa parte queda como opción sino como y no
prioridad no, nada más no.
Entrevistador: ok, cuando ustedes entraron a… lanzo el siguiente tema, cuando ustedes
entraron a la licenciatura en francés este ¿sabían el plan de estudios? ¿Lo conocían?
¿Sabían que la carrera está formada para forjar profesores de francés? Empiezo:
Participante 1: yo…..-todos ríenEntrevistador: Empiezo por acá.
Participante 5: pues en realidad el perfil de la docencia no lo tenía así claro ¿no?, yo me
metí a internet, chequé el plan de estudios, vi las materias así, pero cuando te topas con los
fundamentos de no sé qué o materias así de sensibilidad te quedas de… yo a pues sí voy a
portar francés que es lo que me interesa, punto ¿no? y por qué voy a aprender francés,
porque no me no me gusta el inglés, no lo vi así como una carrera a futuro, simplemente
entré y este… dije bueno a lo mejor vas ¿no? y este igual que la participante 1 llegué a la
primera maestra con la que me topé pues fue con C. este y pus ahí como que tiene dos
corrientes: una que es regañona, que casi que ella va a encargarse de sacarte la carrera este,
pero por otro lado te das cuenta de que, de la, de que es una ,maestra de calidad porque, por
su origen francés este a mi esa maestra fue algo que hizo como que quedarme aquí igual
que la maestra C. bueno que…siento que son las dos maestras que para mí valen la pena.
Entrevistador: digamos que fue como tu motivación para….
Participante 5: ¡aja! Para continuar, exactamente porque yo también llegué en ceros de
francés y la primer semana me acuerdo que hasta C. llegó y nos empezó a hablar en francés
y nos dijo “aquí es 80% francés y 20% español solo para las dudas” y bueno pues como yo
dije como voy a hablar 80% si no se nada ¿no? entonces pus ahí me fui aplicando y todo.
Durante el primer semestre me atrevo a decir que, a lo mejor francés se convirtió en mi
prioridad, que fue un semestre porque después se fue el encanto – todos ríen- después en
quinto ya estaba enfocada a la docencia.
Entrevistador: dijiste…
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Participante 5: ¡aquí no! si este conocí el plan de estudios pero no lo comprendía, sí lo
había visto, lo había leído, sabía cuáles eran las materias pero no comprendían que era
enfocado a la docencia y todo.
Entrevistador: ok.
Participante 4: yo sí lo entendí, sí lo comprendí pero…. Pues, si sabía que estaba dirigido a
la docencia pero pues también a veces la necesidad de buscar pues me hizo desertar ¿no? de
francés, es por eso que no, ya no seguí, ya no continué.
Entrevistador: ¿entonces te agradó o desagradó el perfil?
Participante 4: me agradó.
Entrevistador: te gustó el perfil de la docencia….
Participante 4: sí, los maestros, m. –interrumpen riendo todosEntrevistador: pues digamos en este caso el enfoque de la carrera que es para hacer, para
forjar profesores de francés ¿te agradó?
Participante 4: sí, definitivamente.
Entrevistador: ok.
Participante 3: pues yo, yo no tenía implícito eso de la docencia, creo por lo mismo de que
fue segunda opción, fue en la que tenía menos desinterés, al cual terminé como fue la
primera, bueno a la que entré y esta, este bueno romanceando digamos como ya para verme
terminando la carrera, sin embargo lo de lo esencial no lo tenía más que nada como que ya
al final, a finales de semestre que puedes este elegir qué vas a terminar siendo traductor o
terminar en ciertas ramas ¿no? escoger ciertas ramas de lo que al principio comencé como
que a perder ya el desinterés como qué fue, tercer semestre, ya empecé como que a perder
el desinterés por lo mismo de que no era lo que yo estaba estudiando, lo que estaba
estudiando, lo que estaba estudiando en ese momento y un más que nada fue por decisión
propia, entonces pues fue así como….
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Entrevistador: ok.
Participante 2: chin, yo también ya tenía así de ser de que iba a ser maestro ¿no? pero dije
capaz y que yo no, acabe de traductor o otras opciones ¿no? capaz que paso hablando
francés o traduciendo ¿no? en medio oriente- todos ríen- pero sí, en los pasados semestres,
si que no me veía así una materia o dos y van bien ¿no? y ya me acuerdo en cuarto que me
aparece, tomé uno de francés precoz y así para la enseñanza de los chamacos y creo que
solo ofrecían una de literatura francesa o algo ahí, aja y creo que nada más hay una materia
de traducción, traducción de textos técnicos o algo así y yo dije no pues está más docencia
y los demás y yo pensé que o sea iba a haber más materias de no na más me podía
totalmente a la docencia que también hay un poco de todo.
Entrevistador: ¿y eso te desanimó?
Participante 2: sí me desanimó.
Entrevistador: ¿en qué medida te desanimó?
Participante 2: o sea, yo no estaba seguro, o sea teoría, traducción, este…. Más que nada la
traducción pero pues o literatura, literatura, antes no era así y ahorita le agarré la onda y yo
no pensé no sé, que había alguna otra materia no sé yo me siento mal que sé español y más
que nada la literatura, o sea es como cubrir un poco de todo, la historia de Francia ¿no?
Participante 1: pues mira, mi hermano ya estaba, no sé cuantos semestres tenía en economía
entonces yo no entendía nada al MEIF, entonces llegué y – interrumpe participante 2- este
es que no lo entiendo o sea porque yo recuerdo que los primeros días creo que entrabamos
como a las tres semanas pero que no teníamos salón, como éramos la primera generación de
MEIF, entonces no teníamos salón, nos tenían parados – interrumpe participante 3:
quedabas sin….- entonces y luego y luego pues si ni ellos sabían qué era el MEIF cómo se
atrevían a darnos a nosotros el plan de estudios y háganle como puedan si no saben ¿no? y
sí como lo dicen terminaron ellos haciendo el horario y no pues este fue decisión o A o B –
interrumpe 5: pero tomaban las materias juntos – este ya tenías tú tu plan y si como
comentaba el participante 2, en los primeros semestres no llevas nada pues enfoque a la
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docencia, entonces yo me acuerdo que le dije a mi hermano “oye y esto qué” y me dijo “no
este pues agarra las básicas de las que te van a servir cuando estudies la carrera, intenta
cubrir las básicas y hazlos créditos de elección libre y te olvidas de las otras ¿no? si pero sí
básicas y eso fue lo que nos metieron a nosotros, fueron básicas y obviamente francés, no
me acuerdo primer contacto la que da C., o sea eran muy poquitas las de francés.
Entrevistador: hasta ese momento todavía no veías las de docencia.
Participante 1: ¡no! a mi mama me dijo, pero es que esto a donde yo no lo veía a mi
compañero, bueno, sí comunicarme, traducirlo ¿no? y yo, yo me acuerdo de que C. luego
decía “no pues es que yo luego viajo a Francia y me encuentro a alumnos, ex alumnos” y
no sé qué –interrumpen risas – y ella me decía es que esto no nada más es enfocado a la
docencia y yo dije bueno mis papas son maestros pero a mí no me gusta , entonces pus dije
si vine a la UV a chinitas es más pagada la docencia, ¿me explico? Y sí, yo me empecé a
dar cuenta, has de cuenta así como el primer semestre, R., este como en tercero vine y ya al
final de semestre ya no bien más que a presentar exámenes entonces esa fue una baja, creo
que sí fue una baja, no sé qué y este me esperé otro semestre y volví a entrar a tercero ¿no?
Como por cuarto o quinto que ya te ponen diseño de materiales y ya no me acuerdo que
otra entonces dije que pedo –interrumpe entrevistador: didáctica –sí, cosas que no me
gustan o sea tampoco te voy a decir que yo era muy responsable por qué ¡no! yo no hacía
tareas, a mí me valía, tampoco no lo veía – todos ríen- este yo pensé “no es lo mío, no era
mi prioridad” entonces cuando me empiezo a dar cuenta todavía me acuerdo que
participante 5 que fue cuando ella ya no venía y no dije pero por qué esta, si llevaba alguna
que otra materia. Cuando ya de plano dije ”no” fue ahí, este éste semestre, o sea has de
cuenta que yo me di de baja como por tres meses y ahorita que ya terminaba pues yo dije
“no voy a terminar”, no hay materias por las que me falten, este hice mis trámites y todo
eso es punto y aparte porque creo que jamás me dieron la alta en el sistema, pero las
materias que ya estaban ofertadas y algunas que me faltaban ya estaban enfocadas a la
docencia y traducción creo que para más eran como dos las que tomaba éste semestre ¿no?
entonces dije “qué hueva”, sí –interrumpe participante 2: es para que aparte la docencia es
tan tedioso mí que…- y pero creo que esta carrera lo que más tiene es falta de buenos
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maestros, eso maestros que de verdad les apasione no todo pero en específico esa materia
que están dando, yo te comentaba de C. no se me viene, bueno C. en primero, yo la sentía
como pez en el agua, C. bueno te empezó a decir como si fueras niño de jardín, te explicaba
así con muñequitos- interrumpe entrevistador: te gustaba…- sí, sí esa parte sí me gustaba,
pero te digo las materias que tomé, no me acuerdo cuales eran creo que R. no se cuales más
o sea no me gusta porque, porque está bien que te enseñen pero que no te quieran aplastar,
pero pues creo que pus te quedas con lo que entiendes ¿no?
Entrevistador: bueno ya varios me han dicho más o menos este las razones del porqué
dejaron la carrera pero ahora sí les planteo bien la pregunta ¿por qué dejar la licenciatura a
medias? Porque veo que más o menos todos la dejaron así en un punto medio ¿no?, como
que digamos casi del 45 al 50%, ¿porqué hacerlo hasta ese nivel, porqué a medias?
Participante 5: bueno yo la dejé antes, yo hice primero y segundo y… bueno del segundo
semestre creo que vine a algunos exámenes o me esperé o salí antes no sé, no me acuerdo,
pero y me salí creo que un año, luego regresé y volví a cursar materias creo que de tercero,
una de segundo y unas de quinto tomaba- todos ríen- bueno pues tomé muchas materias, la
diferencia de la carrera que, que cursaba en Veracruz- interrumpe entrevistador: ¿qué
carrera cursabas?- ciencias de la comunicación – entrevistador: ok- y allí el MEIF lleva
creo que 10 años, más de 10 años, entonces la facilidad de elegir materias es mucho más
amplia entonces aquí este tomabas las materias no las que yo quería, tomaba las materias
que me daban ¿no? entonces este en ese cuando regresé tomé la de diseño de materiales,
creo que tomé la de traducción, sensibilización y al mismo tiempo llevaba la otra de C., no
me acuerdo como se llama, este ya venía mañana y tarde, este tenía un horario feo la verdad
porque venía creo que dos horas en la mañana, luego dejaba otras dos horas y venía otra
vez por una hora y luego otras tres horas y luego me echaba otras dos horas, esta así de feo
el horario, mi horario y tampoco terminé ya ese semestre, o sea me he de ver hecho como el
30% la carrera y eso es mucho, no creo y me gustaba o sea, me gustaba el idioma mas no la
carrera por lo mismo del perfil de la docencia, no me gusta, yo no me he visualizado como
maestra entonces eso fue uno de los primeros este motivos por los que yo dije esto no es lo
mío y pues esa fue mi, o sea más grande eso no es lo mío, aparte nunca me gustaba el
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horario, la carrera de Veracruz pus ya la llevaba más del 50% y este y me desanimé de
venir más que nada por el plan de la docencia y por el horario que tenía porque sentía que
tampoco había organización en la facultad y algunos maestros a veces venían, a veces no
venían entonces yo, me esperaba, me esperaba 3 horas- interrumpe participante 1: ya
nos…., si te encuentras con un maestro que le vale, la asistencia dices a bueno voy, pus sin
son tres días a la semana voy un día….-sí aparte igual se van, tienen 4 clases y se llevan las
4 clases en un solo tema, voy a la primera y ya voy hasta la próxima semana que pase otro
tema, entonces también eso fue que dije a veces me esperaba 3 horas para tomar una clase
de dos horas y no llegaba el maestro- interrumpe entrevistador: digamos que eso fue –sí o
sea –todos ríen- me pude haber ido desde ese rato y estoy aquí esperando ¿no?- interrumpe
entrevistador: digamos que eso fue parte de para que tomaras la decisión de salirte de la
carrera- sí, de dejarla porque también dije este semestre, creo que como un mes antes de los
exámenes, dos meses entonces no me acuerdo, ya no presenté exámenes y este umm y pues
eso por la docencia porque no me veo como maestra y que en primero o segundo semestre
que sí estabas aquí por alguna, por aprender- interrumpen- que no te fueras ¿no? al DELEX
o al centro de idiomas o no sé donde ¿no? porque, porque esta era la licenciatura ¿no? y sí
se me quedó muy marcado eso pero pues bueno pus le puedo seguir a las dos y eso, pero
no, definitivamente me di cuenta como tres semestres después de que tenía razón, si solo
quieres aprender el idioma pues no tiene caso que hagas la licenciatura porque vas a
aprender el idioma y todo bueno el 40% y el 60% es de materias que no tienen nada que ver
con el idioma- interrumpe entrevistador: ok- entonces pues me salí…
Participante 4: aja, yo más que nada pues a mí sí me gustó lo de la carrera, también el
enfoque que le habían dado, yo estoy en docencia en inglés y también quería docencia en
francés. Pienso que docente o no docente te puedes llevar el lenguaje a donde tú quieras
¿no? puedes darle en enfoque que tú quieras ¿no? si tienes los conocimientos, pero lo que
me resultó difícil pues es que yo necesitaba dinero, necesitaba comer y pues tuve que
trabajar ¿no? ese fue mi primer o primera o principal motivo, también el motivo de que
muchos tienen aquí es de que el MEIF te absorbe mucho de tu tiempo y este no, a veces no
tienes el tiempo para estar esperando clases o para estar….yo pienso que el MEIF no sirveinterrumpe entrevistador: para ti no sirve y fue también una razón por la cual tú….
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Participante 3: como dice también él, fue como que en parte desinterés el porqué trunqué la
carrera porque más que nada yo estaba en un enfoque ya más de aprendizaje ¿no? ya no
tanto aprender tantas, tantas eh a aprender la docencia ¿no? entonces como él dijo “el MEIF
son horas libres” que puedes tomar todo el día y puedes tomar un día a caso tres materias
por día a lo cual, yo sabía antes que era un plan forzoso al cual te hace más responsable y es
como que un estilo más –interrumpe participante 1: es de obligación- o sea es de obligación
como una prepa, es como una escuela normal que tienes tu horario de siete a dos y no te vas
a inscribir forzosamente, tienes todas tus materias allí, lo cual es lo que te hace que más te
involucres en tu carrera y fíjate que ahorita en donde la carrera que estoy estudiando me
está ayudando- interrumpe entrevistador: ¿qué estas estudiando?- gastronomía y me sirve
más que nada lo porque pues se ocupa, se manejan términos en francés y que el poco
conocimiento que pude obtener de eso que a lo mucho pues sí, pienso que este, este de
mucha importancia en el momento este pues así como que lo sigo guardando y sigo
revalorando que me gustaría terminar en francés, el conocimiento que necesito para poder
igual trabajar en Francia o en un restaurant de Bélgica o en un lugar que específicamente se
hable francés ¿no? y tanto el francés sino tanto por los ingredientes que hay que conseguir o
ese tipo de cosas y pues nada más que nada creo que es el interés que perdí, por lo mismo
como dice él también eh los maestros ¿no?, luego también los maestros que vas a tomar, si
les está gustando el trabajo que tienen es como te van a dar este tu clase este lo van a hacer
porque te van a hacer que te sientas familiarizado con esa lengua y es como también él dice
puedes llevar el francés al nivel que tú quieras ¿no? y aun así sea docencia pero se te hace
que sea más forzoso y tú te empiezas a involucrar con eso hasta puedes terminar o sea bien
te la puedes llevar….
Entrevistador: ok
Participante 2: pues sí igual, son varios factores ¿no? bueno lo que él dijo ¿no?, creo que a
partir de un intercambio de inglés y pus no había más de otra que dar de baja temporal
francés y dije bueno pus voy, hago estancia allá, pero pus eso y me vengo para acá pero –
interrumpen risas- después de que tienes tiempo libre o bueno no sé, está tan pesada, el
MEIF, el MEIF totalmente umm no es muy flexible ni nada, no no no recomiendo ese
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programa por….ni valla, este, fue el MEIF, fue el intercambio y sí los maestros tuvieron
que ver, creo que estaban en los primeros semestres aja, empezaron a ser buenos pero los
maestros(¿) y te lo hacían digerible ¿no? lo hacían divertido y te terminabas divirtiendo
¿no? pero ya cuando estábamos ¿cuarto? Sí en cuarto o tercero fue cuando empezaron con
las cosas de didáctica, métodos de investigación- interrumpe participante 3: lectura y
redacción- y ya algunos maestros se sienten cuando ya no hay interés ¿no? y la cosa es, es
el rebote de lo que van a hacer, te motivan ¿no?, estás motivado y te gusta el francés y
después te das cuenta de que no están tan motivados, no están interesados o no te gusta la
manera en cómo trabajan y todo eso, sí te desanima mucho si y ya de ahí dije no pus creo
que si a caso sigue siendo mi plan este, acabo primero la licenciatura en lengua inglesa,
regreso a francés ¿no?- interrumpe participante 3: ese es el plan creo que de la mayoría- no
y es que aparte o sea bien puedes revalidar materias ¿no?, de haber sabido pues sí me
quedaba ¿no? no que me estaba aventando mañana y tarde- todos ríen- imagínate de las 8
hasta las…. De 8 a 8 y luego que te esperabas 2 horas para comer y luego así nada más me
tocó 15 minutos para comer y luego ni entraba la maestra- interrumpe participante 1: pero
es que sabes, en tu caso por ejemplo este el estatuto según yo te permite determinado
tiempo para tus bajas, haz de cuenta te das de baja después de dos semestres que dices que
están impares… ¡tercero! Na más tienes un año para regresar y creo que la misma
universidad te obliga a agotar tus bajas, si por ejemplo si tienes como tu plan y después tus
oportunidades ¿no? pero la misma universidad te obliga y por ejemplo en mi caso o sea yo
así lo visualizo creo que pues si compartes el mismo certificado para dos carreras por que
también sería un poquito más flexible ¿no? en ese sentido para esa alumna en específico, no
o sea no tampoco quiero generalizar ¿no? porque –interviene participante 2: por ejemplo
me acuerdo que yo tenía, por ahí he de ver tomado la clase de lingüística en tercero o no me
acuerdo, creo que fue en tercero, pero eh este creo que pedía un prerrequisito – interrumpe
participante 5: eso nos paso a nosotros, bueno es que nosotros éramos la primera
generación del MEIF entonces nos metían en un semestre dos materias que tenían requisito,
entonces bueno decías se supone que tenías cursada una ya ¿no? porqué me la estás
metiendo en o sea a nosotros nos la metieron en segundo semestre, creo que eran dos o tres
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materias ligadas a, si no pasabas una ya no cursabas las otras dos entonces eso también
como que….fue un conflicto.
Entrevistador: ¿entonces no estás de acuerdo en los prerrequisitos?
Participante 5: umm no, sí estoy de acuerdo en lo mismo en que el MEIF o por lo menos
aquí dentro de la facultad, dentro de la facultad este ellos no saben manejar el MEIF o al
menos para mí, bueno cuando nosotros entramos no sabían ni siquiera qué era el MEIF, de
hecho a nosotros cuando entramos a primer semestre y nos dijeron “nosotros no sabemos
nada del MEIF y lo vamos a aprender junto con ustedes” y yo dije bueno si no sabes nada
del MEIF por qué lo estas aplicando- interviene entrevistador: eso se sumo más a tus
motivos para dejar la carrera…-sí es como si alguien preparado a darte una materia y te
dijera “vamos a aprender francés, saquen todos su diccionario y yo saco el mío pues
tampoco sé, pues no o sea.
Entrevistador: ok.
Participante 1: hay por qué he dejado esta carrera, la primera porque no era mi prioridad eh
hubo allá en mi otra carrera una materia en la que bueno también no conocía yo mucho,
cuáles eran las que tenían que tomar ¿no? y entonces me puse a tomar materias de más y
dejar las de mi área entonces yo dije yo ¿quedarme otro semestre? No, aparte de los que son
dije ¡no! entonces ese fue un motivo, me di de baja para irme a cursar todas las materias
que me habían hecho falta o me hacían falta. La otra y la que fue por mi estancia creo que
fue por lo que te conté de que mis papás son maestros y no porque sean mis papás debo o
tengo esa visión de maestro de que estar en completa disposición de ayudar al alumno y
creo que aquí este o sea está bien de que ya seamos responsables y universitarios ¿no? pero
hay maestros que realmente exageran. Yo nunca llegué a entender cómo una maestra le
molestaba que no vinieras a su clase, jamás en la vida lo voy a entender, bueno no eras el
único que no venía a mi clase, no eras el único alumno, había varios, eso toda la vida lo voy
a detestar y pues la otra pues fue de que ya me había dado cuenta de que era enfocado a la
docencia y sinceramente con esos maestros no sabe, con R. o sea que se te pone al tú por tú,
creo que lo que él menos tiene es ética entonces cómo te vas a portar así- interviene
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participante 2: yo no creo, a mí la verdad me encantó mucho su clase cuál daba ¿FOS? Y ya
había un chavo o sea está bien que te caguen por que tienen que cagarte ¿no? pero luego
decía a ver, te voy a dar un trompazo o sea- interrumpe entrevistador: ¿te lo decía de
manera cómica o enserio?
Participante 1: No, era neta independientemente que te considere ridículo te hierve la
pinche sangre ¿por qué? - Interrumpe entrevistador-Si, claro Porque no le puedes romper la
cara, ¿verdad? Claro que no] Es el maestro,(Risas) ha pues a mí eso si me, a mí me molesto
y nunca me lo hizo, pero aunque sea y más se lo hacía a un chavo que se ve que es todo
tímido, todo ay…-interrupción participante 2: Pero si tiene lo suyo, eso a nosotros nos tomó
muy bien en el plan de no flojonear, y este así nos los llevamos ¿no?, pero así hasta donde
yo recuerdo, ahora sí que, te lo atontaba pues por eso mismo ¿no? -Interrupción participante
1: Si, en mi caso fue comprensión oral - Interrumpe participante 3: Ha, yo estaba haciendo
esa. Si, él nos llenaba de material y eran copias y copias y al final había un chavo de
derecho que me acuerdo que decía, ya no puedo y ya sobre ese, pobrecito siempre lo tenía
enfrente, y ya nosotros pues si nos sentíamos mal ¿no? , Pero creo también tuvo mucho que
ver que lo haya forzado para que se halla puesto al tiro porque si no si, este… entrevistador Interrumpe Digamos que tú compartes una visión de este maestro Participante 2: Diferente -Interrumpe entrevistador- Diferente digamos, todo lo contrario
¿no?- Participante 2: Eso sí. Era como Maestro - Interrumpe participante 1: No, yo no. Y
hay otra maestra que nunca tomes clases con ella, pero iba yo a tomar y como todo para el
horario, si hay tantos maestros para una materia, pues ¿Cuál es el más chido no? En el
sentido de que sepa, no te aburra y sea flexible que de alguna forma con las asistencias pero
sabes que si te fuiste a una borrachera igual no vas a venir, - participante 2: Que maestro no
está enterado. - participante 1: Si - participante 5: siempre pasa. - Interrumpe entrevistador:
Ok- Participante 1: es lo que siempre va pasar si tienes interés de pasar. Había una maestra
que de todas las opiniones siempre fue, no tomes con ella… participante 1: ¿Por qué?,
porque te aburre, va llegar a leer mal en francés y tú vienes aquí para aprender y a que te
perfecciones ¿no? Si, te va poner a leer pues como te va a corregir a ti que no sabe,
entonces ese tipo, para mi ese tipo de Maestros , ese tipo de Maestros y más cuando tienes
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que sacar una carrera en donde realmente te tengan que corregir los canijos, pues si está
muy canijo ¿no? O sea que estén esos Maestros y pues si no dan el ancho.
Entrevistador: En síntesis se podría decir que fue también una de las razones ¿no?
Participante 1: Si.
Entrevistador: por este tipo de conductas por parte de los Maestros.
Participante 1: Si, si y lo digo abiertamente, y toda la vida lo dije. (Moderador Interrumpe)
Ok
Participante 1: Si te trata un Maestro injustamente vete al estatuto.
Entrevistador: Ok, Perfecto. Vamos a lanzar el siguiente tema que es... ¿Ustedes creen que
no hay mercado en Francés que no hay mer..., es decir, no hay mucho mercado de trabajo?
Participante 1: Si, Hay…
participante 5: Si hay, yo pienso que si hay este…Pues es que a pesar de que esta, yo insisto
en la Docencia a pesar de que esta en…enfocado a la Docencia la carrera, puedes ser
Maestro o puedes ser Traductor, puedes irte a trabajar como lo dijo el compañero a Cancún,
te puedes ir a un crucero, te puedes ir a una librería, yo pienso que si hay mucho mercado a
un museo, este Hay yo creo que si hay mucho mercado Interrumpe participante 1) En las
dependencias. - participante 5: laboral, en las dependencias tan solo ha…. Si te vas hay
municipio más chiquito que tiene México, ahí deben tener una oficina de turismo participante 1: Si. -Interrumpe entrevistador- Y crees que ahí empleen gente que habla
Francés - participante 5: Si, porque. No hay gente que habla francés pero, llega gente que
habla francés .El turismo en México es un motor importante entonces, este. Pues en todos
lados hay turismo realmente, si tú te vas este... por ejemplo aquí en Xalapa al museo, al
cerro, a los parques, al centro ahí te vas a encontrar este...turistas y este... y muchas veces
este, que habla Francés, entonces yo creo que hay mercado laboral en muchos ámbitos en
Francés-.
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Participante 4: Umm, yo pienso que también si hay umm, más que nada hay que ponerte al
tiro y hay que ponerte buzo, porque este sí, si dices que no hay y…y…porque no encuentro
trabajo, entonces es porque no estás buscando bien ¿no?, hay que buscar las oportunidades,
yo eso pienso.
Entrevistador: Es decir hay que ser positivo ¿no?, emprendedor. -Participante 4: Si, eso eso(Sujeto 3) Pues yo, desde el foco que siento más ahorita es desde lo gastronómico es donde
hay mucho trabajo, y no les voy a mostrar como en la cocina directamente, sino que un
mesero en un restaurant Francés, gana muy bien y gana una cuota excelente para la cocina
mexicana, un mexicano pues no sé , que habla muy bien Francés puede ganar hasta de un
cocinero, un lava lozas, o de una lava lozas le viene ganando lo que un gerente gana aquí
diario, en Francia, en Francia tienes un buen sueldo para todos los que son del servicio
gastronómico, y principalmente es lo que me estoy dando cuenta ahorita de que salí, por
eso me da esa este… -Interrumpe entrevistador ¿Nostalgia?Participante 3: Aja, no nostalgia- Interrumpe entrevistador O arrepentimiento (Sujeto 3) No
nostalgia porque no extraño la escuela, si no extraño la lengua, extraño poder hablar... Interrumpe participante 1: Saca a C. mijo… - participante 3- O a M., por ella... por ella me
salí.
Participante 3: Este, digamos que es más que nada un enfoque, entonces pues viéndolo así,
buscando en cualquier lado encuentras un trabajo bien pagado y sea de guía de docente, de
traductor, te vayas a un museo, entres a eventos culturales, entres a los gastronómico, entres
a cualquier lado que quieras asegurar un trabajo a fin a lo que estas estudiando, y si es
Francés en Francés hay mucho….
participante2: Este Pues este, al principio yo dije que no había tanto en la UV ¿no?, no
lograba ver en la licenciatura de francés, bueno yo soy del puerto de Veracruz, y allá para
empezar lo que allá se da es el inglés de ley, ahí había a lo mejor en ese entonces el Kiosk,
creo que apenas había empezado, y ahí fue cuando empezó la ola del francés, y pues ganan
muy poco los docentes ¿no? eh... ya después pues olvídate que sea docencia como dice mi
compañera pues una amiga me dijo que en cuanto al sector turístico eso ayuda mucho, los
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términos y demás se gana mucho, este también que muchas cosas de Derecho tienen que
ver con Francés, pero en realidad yo y no totalmente quiero otra rama que si se pueda
explotar además de la docencia, si no interpretación.
Participante 1: Yo sí, últimamente que he buscado trabajo he encontrado en mi carrera, nos
quejamos que no hay, sí hay, en esta pero como comentaba lo ¿Por qué vienen los
extranjeros a México? Porque es barato y más los de Europa entonces , he creo que después
del inglés, creo que cualquiera, cualquier extranjero te ha de decir, no pues en zona
turísticas, Cancún, Puerto Vallarta, Mazatlán, ahí es donde llegan entonces, este
independientemente, bueno yo no me enfoque en esa área porque la docencia pues no más
no, verdad, pero también cuando empiezas a estudiar la carrera puedes dar medios cursitos,
medio leccioncitas de niños de kínder que los (Risas) papás en un día, pues si no, porque no
sales todavía, puedes enseñar lo que estas aprendiendo y pues te pones a practicar, o sea
pues que porque independientemente no de que busques , tú irte como auto empleando
conforme al paso del tiempo, y ya saliendo de la carrera quizás ya tienes un poquito más de
experiencia ¿no?.
Entrevistador: Ok, En síntesis se podría decir que la mayoría piensa que sí hay trabajo en
México de Francés ¿no?, sea la rama que sea Ok. El siguiente tema seria, ¿Ustedes creen
que en lo que concierne a Lenguas Extranjeras aquí en México, al Francés se le valora
mucho menos que al Inglés?
Participante 2: Se le subestima
Participante 3: Exacto
Participante 4: pues yo pienso que al francés contra el inglés, el inglés es uno de los
lenguajes más comerciales porque todos hablan inglés, todos no conozco, es extraño ver a
un país que no tenga contacto con el inglés, pero... pues… aquí en México, yo siento que no
es muy bien visto el Francés al grado de tener tanta fama como el inglés ¿no? Eso….
Participante 5: bueno yo pienso que es, que es históricamente el inglés el que se volvió a
nivel mundial ¿no? Inglaterra, Estados Unidos, potencias este que empezaron a regar el
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inglés, o sea por todos lados ¿no?, por así decirlo, sí, este, pues se volvió como dice el
compañero, más comercial, este, en cuanto a tecnología, pues los términos son en inglés
¿no? este…y pero no pienso que en México estén como que en contra, así como
enfrentados, si no que este simplemente el inglés tiene su lugar y lo posicionaron ya
este…pues en un lugar, que este o sea ya tiene una posición el inglés ¿no?, entonces el
francés sí surge, bueno no surge después pero aquí en México se empieza a aprender el
francés después y mucho menos que el inglés ¿no? porque es lo Europeo o a lo mejor no se
es así más lo artístico, lo gastronómico, la literatura, porque es en lo que siento yo que el
francés tiene más presencia que el inglés…
participante 3: aquí en México veámoslo más que nada porque tenemos eh, a un lado a
Estados Unidos, dado que se comercial, dado que sea, un este…inglés el que se maneja en
todos lados en todos…en cualquier lado vamos a encontrar una palabra en inglés, una
empresa en inglés, un fabricante en inglés, cualquier cosa que vamos a encontrar es
principalmente Norteamérica que es la potencia que está ampliando sus dotes de
mercadotecnia ¿no?, que es este…más que nada es el que produce, es el que vende, es el
que compra, el que tiene riquezas por todos lados, y te puedes enterar que aquí en México
hasta tienen este cosas ¿no?. propiedades de Estados Unidos a las cuales no tenemos acceso
nosotros ¿no? por lo mismo es como, ha alcanzado un auge de más que nada el inglés y
desde un 2000 para acá ha estado recobrando este más…este…más potencia está cobrando
mucho, más mercado más que nada, y más mercado de lo que es México, por lo mismo de
que pues aquí hay personas que son este…inmigrantes y se van a trabajar a Estados Unidos
por lo mismo de la carencia que se tiene en México, no tanto porque no se tengan estudios,
sino porque a lo mejor y hay veces que no se expanden tanto el mercado para que este una
persona que tenga una especialidad, se vaya a estudiar en eso que le gusta ¿no? y en un
puesto que esté bien pagado, y también yo recuerdo una vez que hubo una temporada que
te decían que para un trabajo debías, tenías que…si querías un puesto de gerente o querías
un puesto de no sé, un encargado…eh…te pedían, necesito en tu curriculum este…inglés y
español…pero necesitas saber inglés forzosamente y es lo que te piden en cualquier trabajo,
eh, y se sigue manejando todo eso,
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Participante 4: inglés y computación…
Participante 2: este…si…pero como decíamos, el francés tiene de todas para poder ser igual
que el inglés…bueno para ser tomado en cuenta como el inglés, no nada más…este más
que nada porque creo bueno porque es ya la educación primaria, escolar o lo que tú
quieras, creo que la mayoría tiene mínimo estudias ahí en inglés
¿no? ya sea… o
“espanglish” como quieras llamarlo y ¿el francés bien gracias no? o sea es por esto que
también tienen que ver que el francés no tiene tanto auge, si se empezara a tener clases de
inglés y de francés desde preescolar o primara ya empezaríamos a ser no nada más un
sociedad bilingüe…y decíamos también eh..
Entrevistador: es decir que en México no hay una política o legislaciones para que el
inglés…bueno el inglés digamos que sí en cierta medida, pero el francés como que todavía
no entra…
Participante 2: había escuchado que estaban empezando a proponer como unos proyectos
algo así…ya sea a nivel nacional algo ya grande algo que, algo que se tenga importancia,
… si he visto que hay…que hay unos de francés así e escuelas privadas y no se…en kiosk
por ejemplo pero pues si se intentara en una escuela más que nada de gobierno , ahí es
donde se supone que deben de…donde deben pues solventar no? y este…ya de ahí ya creo
que sí se le tomaría más importancia al francés más que nada
Participante 3: es como los niños de este entonces, ya hay escuelas específicas bilingües a
las cuales puedes llevar a tu hijo y estar estudiando español e inglés…y computación… y
exactamente si eso nos hubiera llegado a nosotros yo creo que
nos levantaría más
el…bueno el interés, el interés más que nada.
Participante 2: …nosotros antes que ni computación in inglés ¿no? ya cambian los tiempos
y ya se estudia inglés, se estudia computación...ahora está poniendo eso en las escuelas…
Participante 5: pero ahí influye mucho el factor dinero, porque pues si tú tienes dinero para
mandar a tú hijo desde los 3 años ah que aprenda inglés y francés, a que…a la primaria
este… que en la primaria lo siga aprendiendo en la secundaria, preparatoria, en la
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universidad…sí hay en México, sí se puede en México pero no todas las personas tienen
ese recurso, en cambio, si tú vas a una escuela pública a una secundaria que es en donde
empiezan a enseñar el inglés pues aunque no tengas dinero pero tienes dinero para pagar
la secundaria ya estás pagando tus clases de inglés, y eso viene desde hace muchos años,
tan solo a mis papás les dieron inglés en la secundaria, o sea tiene muchos años que el
gobierno ya impuso ese plan de aprender inglés, en cambio el francés hasta nuestros días
que ya es…por así decirlo as importante, no ha habido un proyecto realmente del gobierno
una iniciativa que este…en donde te den el francés en escuelas públicas,
Participante 2: hasta recuerdo que hubo una temporada en la que enseñaban botánica y latín
no bueno a mí me toco eso y pues yo decía, latín…botánica… ¿para qué? Decían que antes
era parte de la cultura general ¿no? y latín, imagínate si latín
siguieran dando
latín…lenguas romances háblese de francés, portugués.…
Participante 5: bueno latín por…por el aspecto de la iglesia, porque antes se daban las
misas se daban en latín.
Participante 1: mira, en mi caso yo veo al francés como un plus, un extra porque eso desde
que entré también así lo vi ¿no?, quizá pueda llegar una otra persona con el mismo perfil
que yo tengo, también sabe inglés, pero yo sé ¡francés!
Entrevistador: digamos que estás un nivel arriba…
Participante 1: tengo como que más oportunidad de que ese empresario o ese jefe me voltee
a ver a mí…quizás nada mas por lujo (o sea es una habilidad más...) ¡Exacto!
Desconocido…es una habilidad más tienes más de donde escoger…
Participante 2: eso por una parte te digo porque, porque lo viví, lo viví, y hace poquito
fuimos a espacio ya he ido a varios y el encargado de la dirección internacional del
noticiero siempre dice así, voy a pedir trabajo de jefe, y él dice no “mija” dice paso, me
entregas tu curriculum y lo empieza a ver y me dice…órale…y este tienes inglés, pero te
hare la entrevista pero te la voy a hacer en inglés, no te digo…y ahí es cuando ve..¡ah
francés! Dice ellos nos saben que yo sé francés, y te empieza a hablar todo en francés y me
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salen y me dicen no pues es que fíjate que el francés lo aprendí en la primaria,…pero si se
no…pero por otro lado… por otra parte digamos en una empresa, de televisión, te voy a
poner un ejemplo…también en organizaciones este altruistas o como le quieras llamar… mi
papá está en una agencia así… y también lo piden, ¿por qué? Porque obviamente esa
organización tiene contacto con personas del extranjero que les dan recursos, como se van
a comunicar a partir del inglés, también tienen conexiones en Europa y ¿cómo? Pues si su
máximo, uno de sus contactos es políglota, o sea imagínate, pero no. no el dinero nada más
se los dan este a sí él es fulanito de tal y ya, no!...el señor tiene que hablar para convencer a
los otros, y si no hay alguien …ese dinero nunca va a ser, y la tercera de francésinglés…es por la relación básica, ¿por qué desde la secundaria? que yo me acuerde, nos
ponen una de las materias inglés… la mayoría del mexicano hace sus estudios en escuelas
públicas… yo estudié en escuelas públicas con la suerte o la fortuna o lo que sea de que
fueron muy buenos maestros los que estaban ahí, pero dado de que es una escuela que es
pública garantiza que el maestro para empezar no tiene educación… a comparación yo
tengo un primo que tiene dos hijos los cuales van a escuelas particulares ahí les dan inglés,
francés, y al niño por la tarde lleva otro idioma no se qué idioma. Eso es lo que necesita el
mexicano o sea si de verdad quiere…-Entrevistador: claro-
dime como va a salir ese niño
que va a una escuela privada a comparación del que va a una pública (entrevistador: hay
mucha desventaja)… y en las públicas te dan así como un acercamiento a la informática
hasta la prepa y eso si te gusta si no (Jaime: y eso depende de) ¡claro, claro! O sea.
Entrevistador: eh…lanzo el siguiente tema que sería casi el penúltimo eh les gustaría
agregar otras razones a parte de las que ya me han dicho eh… del porque dejar a la
licenciatura es decir razones familiares, tal vez económicas, sociales para…para agregar.
Participante 5: no pues de hecho al contrario, je, toda la familia pues me decía no te salgas,
termínala aunque sea un papel te va a servir o toma menos materias aunque la saques en
mucho más años ¿no?, este no, no te salgas de la carrera pero fue un momento que dije no
ya no quiero y no además por o sea los motivos que ya dije y este también que yo me
desanime, y dije no quiero no quiero no quiero y a pesar que todo mundo me decía si no te
salgas o regresa o has dije no ya no quiero y además también por ir en contra de la
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corriente( participante 2: je claro) no y entonces este je y ya y pues por la cuestión
económica creo tampoco mis papas siempre me, me apoyaron y este y pues no
(entrevistador: ok).
Participante 4:
no pues creo que yo tampoco son la únicas razones… las laborales
(personales)
Participante 3: pues yo por razones digamos que personales, por lo mismo del desinterés y
el perfil y en tanto sociales que también, bueno no tanto sociales sino familiares que bueno
que mi mamá es la que me está pagando los estudios ella se estaba dando cuenta del
desinterés que tenía en tanto a las calificaciones que tenia, había calificaciones de tres de
cuatro… de seis y las máximas eran de siete ahorita en cuanto a este cuestionamiento estoy
hasta arriba de los nueves este entonces esto si tienes un gran interés entonces es cuando le
echas ganas ¿no? -participante 1: te aferras- te aferras o sea y aun así muchas veces y
luchas más aferrado y es bueno y que vas a saber en ti queda, los éxitos de lo que a ti te
gusta ¿no? … y pues razones principales bueno fueron personales no y familiares también
creo que no estaba viendo estaba viendo el desempeño que debía haber.
Entrevistador: ok
Participante 2: no pues de hecho creo que sería si a caso sería personal no se en cuanto a la
carrera de inglés sabes que vas a tener como reponer este y tocando en ese tiempo lo que
era inglés y francés en los demás semestres si los llevaba regular , pero como va uno… y
cuando llegue al cuarto si, si iba bajando iba bajando entonces y eso que dije todo eso para
… y este más que nada más el inglés….este igual y llevaba francés un seis un cinco por ahí
y yo la verdad como que no, dije prefiero llevar una bien a, no vaya a ser que por una
materia a no se … por una materia cuarto y cuarto más que nada.
Participante 1: pues no igual personales, desinterés, flojera, problemas existenciales cuando
hubo un momento en el que también este a mi digamos que si no te soporto es no te soporto
había materias a las que yo no venia y si venia es por nada mas era hacer puro trámite para
darle al maestro… entonces no…eso no es…nada
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Entrevistador: ok, para concluir me gustaría saber cuáles serían aquellas sugerencias o
comentarios más bien sugerencias que harían para la universidad, me refiero a maestros, me
refiero a plan de estudios, instalaciones lo que ustedes quieran que digan esto le serviría a
la facultad y sobre todo a la licenciatura en francés.
Participante 5: pues yo creo que maestros, evaluación de maestros porque tan solo los que
yo conozco han estado aquí en la facultad por años y han dado las mismas materias por
años, yo creo que le hace falta una renovación de maestros y al mismo tiempo una
evaluación para ver quien realmente está capacitado para dar esa materia porque muchas
veces sobra una materia y un vacante y ¿Quién dice yo?, ¿Quién quiere ganar más dinero?,
¿Quién quiere más horas? Y ponen a ese aunque no sepa nada o aunque venga nada más a
aburrirte o a lo mejor si sabe porque yo creo que si tiene maestros preparados, la
universidad o la facultad en especial si tiene maestros preparados pero a lo mejor no están
tan, tan capacitados para venir a pararse frente al grupo y transmitir esa información de
buena manera y este si no que llegan a lo mejor se sienten mucho más que tú y te ponen y
te o se imponen más bien y yo creo que le hace falta eso una renovación de maestros y este
organización en cuanto a, a al plan de estudios este que que como nos decía un compañero
dice llegas a permitir (entrevistador: tu cambiarias el perfil o le agregarías algo), mas bien
no dejaría tan al aire la traducción y la interpretación porque yo siento que por estar
enfocado en la docencia las que tenga materias de traducción, interpretación y eso están
muy en el aire como que no, por ejemplo yo se que en ingles llegas a determinado semestre
y escoges un área, bueno al menos eso tenía.. (participante 1: como en cualquier carrera)
aja como en cualquier carrera, tomas todas tus materias (participante 2: tantos créditos) de
troco común y agarras un área y ya luego tu sabes si no quieres ser maestro pues te pasas a
traducción y este yo creo que eso también ayudaría mucho que tuvieran una organización
del plan de estudios que no, que no, está bien que tienen que empezar enseñándote la
lengua ¿no? porque sino como aja cómo cómo vas a estudiar francés ¿no?, pero aparte de
eso empezar a meterte materias más por así decirlo especializadas desde los primeros
semestres para que tú te des cuenta y que no todo te lo pinten bonito y cuando llegues al
cuarto, quinto semestre te des cuenta de que no es lo que quieres.
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Entrevistador: ok
Participante 4: yo creo lo de los maestros también lo mismo que la compañera. Pero en lo
que me fijaría mas es en este modelo educativo que no sirve y este trataría no sé de
regresar al antiguo o tratar de hacerlo en realidad flexible porque no es flexible yo así lo
veo es lo único que yo cambiaría.
Entrevistador: muy bien.
Participante 3: pues yo como lo veo en cuanto a los maestros tenemos una… todos debe
saber que todos los maestros deben ser organizados, deben tener una preparación, deben
tener un plan de estudios, no sé, organizarse un buen docente y transmitirle lo que sabes a
tu alumno que es lo que va a absorber o sea lo va a absorber para que tú este como maestro
puedas llegar a un nivel más alto y puedas tener así tu prestigio y puedas tener tú no te
denigres tanto, si así ya estamos tomando a los maestros de ésta facultad o sea que no se
degrade a otras facultades, se puede ver hasta mal o sea no sé más maestros y que no se
deba a sus materias sino a no enseñan nada ¿no? tienen una remunerada organización en su
planeación ¿no? un buen maestro y pues de eso no que más que nada la organización de los,
de los planes de estudio de cada maestro, para hacerlo más atractivo.
Entrevistador: ok.
Participante 2: este qué estábamos ah con el cuento de las sugerencias eh, administración,
una de las secretarias que me tocó, es un demonio y eso sí creo que también tuvo que ver en
cuanto a la decisión de darme de baja, este luego no se pus en cuanto a trámites, luego
quieres una constancia, híjole luego no tenía que ir a pagar a no sé a las oficinas ¿no? este
el MEIF cambiarlo, este definitivamente no funciona, sigo escuchando por ahí que tienen
algunos problemas en lengua inglesa a penas lo pusieron como 2 años, un año creo y salen
con lo uno y con lo otro y sí si las materias que están en el área de literatura, de traducción
eh bueno quizás este eh un momento u otro ese conocimiento pues sirve para cuando estas
ejerciendo ¿no? ya sea que vayas a una así en literatura o en traducción, algo así eso como
quiera ayuda ah y sí finalmente los maestros y dios no sé cuántos años han tenido aquí pero
sí, les hace falta como que un….un nuevo aire ¿no? porque no sé si sigan así saliendo
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egresados no sé como que ya vieran el cambio que sería, el cambio cuando venga una
nueva cadena de maestros de francés y comparar los que han salido de la carrera con los
antiguos y con los nuevos ¿no? a ver qué tan diferentes, más preparados más jodidos y a ver
sí darse cuenta que necesitamos cambio de maestros o ponemos competencias ¿no? porque
si es que no se aferran es que no le echan ganas….y así y demás.
Entrevistador: ok.
Participante 1: mira con respecto al plan de estudios creo que es bueno, tiene buenas
materias pero está mal organizado. En primer semestre o segundo creo que nos pusieron
métodos o metodología de no sé qué- interviene participante 5: métodos de investigaciónaja de eso no te vas a acordar 3 años después para hacer tu tesis- interviene participante 2:
exacto- qué madres tiene que estar haciendo esa materia que es clave para cuando estas a un
paso de salir. Otra igual que realmente no nada más este enfocada a la docencia que dijeran
su salida, porque incluso inglés tiene traducción y literatura y aquí nada más docenciainterrumpe participante 2: y ya van a quitar literatura- en el MEIF, siento que es más de
voluntad, muy chiquita para un programa que en francés no funciona, ni en inglés que son
muchísimo más que nosotros- interrumpen risas- entonces si hay alumnos no hay salones, o
sea la facultad no tiene los salones que necesita, que las materias mínimo se ofertaran todas
al doble porqué, porque si tronaste el semestre pasado lectura y redacción no te vas a
esperar un año que es el tardarse en francés o esas se eliminan porque no hay las básicas
aquí…bueno este francés solo si quieres, no te vas a esperar un año para tener francés 1, tal
vez el semestre que viene o en inter semestral y me acuerdo que abrieron una de turismo,
según yo tuvo mucha demanda entonces que vean por qué cuando se supone que son
vacaciones los alumnos interesados vinieron, o sea que le echen el ojo también y los demás
maestros.
Entrevistador: entonces tú dirías tal vez un enfoque al turismo ¿no?
Participante 1: no pero sí a los alumnos, si porque si no puede una materia de docencia inter
semestral y una de turismo sí, valla no sé, conocer una ciudad o un estado qué se yo-
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interviene participante 2: un nuevo aire, no nada más docencia- y de los maestros que sí,
creo que hay que dar una sacudida a los que están allí sin aportar nada, si….
Entrevistador: ok, pues yo creo que sería todo, no sé si alguien guste dar algún otro
comentario- interviene participante 2: hablen ahora o callen para siempre jeje.
Participante 1: ¡que amo a C.!
Entrevistador: bueno pues muchísimas gracias por su asistencia, gracias por su tiempo y
para la realización de esta entrevista, ¡muchas gracias!
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