Une íarce odieuse

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Directeur :
Anfoine TURMO
Adresse : VI® Union
Régionale C. N. T.
Bourse du Travail
n a c e Saint-Sernin
TOULOUSE (H.-G.)
Tél. : 62-64-94
ABONNEMENT
ANNUEL
France ................
25 F
E tran g er..............
32 F
Paiem ents: Celma Michel
4, rue Belfort, Toulouse
C.C.P. No 952-38
HEBDOMADAIRE
♦
ORGANE
N° 177
DE LA
VI9 UNION
N
qui a autorité pour parler de l’affaire.
Cette Commission — cela va de soi — devra travailler sur les
données apportées par la Garde Civile espagnole, la Pólice portu­
gaise, al pólice espagnole et le juge d’Olivenza qui a dirigé l’instruction. Cette nouvelle Commission W arren en tirera les mémes conclu­
sions : Delgado a été victime d’un règlement de comptes entre résistants portugais; il génait quelqu’un — on a toujours les commu­
nistes soils la main, n’est-ce pas ? — : on l’a done liquidé. E t les
cadavres seront rendus aux f amiIIes, enterrés définitivement. On n’en
parlera plus. Salazar non plus n’en tendra plus parler du général
Delgado. Demain, il rendra à Franco, si l’occasion se présente, le
méme Service... C’est de mise entre amis !
Eh, bien ! Non ! Ce crime affreux ne peut ètre déguisé comme
cela ! Nous dénonçons cette farce odieuse, cette machina ti on aussi
machiavelique que celle qui aboutit à l’assassinat de Kennedy. Nous
ne voulons pas tombor dans ce piége gTossier : accepter que le crime
ait été cammis par les communistes ou par tout autre monvement
d'opposition portugais, parce que cela ne tient pas debout; parce que,
si on examine les faits des le début, la chose est on ne peut plus claire.
Nous soulevons à nouveau le probléme du retentissement ínternational que doit avoir cette affaire. Les journalistes qui sont allés
à Villanueva del Fresno DOIVENT parler de toutes les difficultés que
l'on a opposées à leur mission informative. Les avocats qui ont suivi
la trace de Delgado jusqu’á Badajoz, DOIVENT poursuivre leur enquéte. La mort de Délgado NE PEU T rester impunie, comme celle
de Jesús de Galíndez, victime de méthodes semblables.
IL FAUT, pour l’honneur de tous et pour la sécurité personnelle
des opposants aux dictatures, que toute la lumiére soit faite, qu'aucune lache complicité ne vienne couvrir les véritables assassins; que
personne ne tombe dans le piége tendu par les agents secrets de la
P.LD.E. et de la pólice espagnole. Delgado a été attiré dans un
guet-apens. On essaie de sauver les assassins, montant la plus odieuse
des farces. II faut les démasquer ! II faut les livrer à la réprobation
mondiale E t peut-ètre à cette justice inm anente qu’avant était
une réalité et n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir.
Prix : 0,50 F
DU
MONDE
BULGARIE, TERRE DE MDRTYRS
La B u lg a rie est á l ’ordre du
jo u r. Son régim e d ic ta to ria l sera it
ébranlé; l ’exemple de la Roum anie,
de la Pologne, de la H ongrie est
co m m u n ica tif. T o u t évolue de nos
jo urs, méme les démocraties popu­
la re s ! Les dém entis intéressés n ’y
peuvent ríen.
La violence et l ’oppression ne
OUS avons été des premiers à dénwncer l'assassinat du general d a te n t p a r d ’h ie r dans ce pays;
Humberto Delgado. Quand on parlail encore de disparltion, l ’esclavage a été son lo t, nous d it
faisant des suppositions plus ou moins fantaisistes, nous crai- Elísée Reclus qu i l ’a vu, en Macegnions déjà que Delgado n’ait été victime de la pólice politique por- doíne p a rtícu lié rem en t, « opprim é
tugaise, épaulée par la pólice espagnole. Venait à renforcer cette par le T ure, exploité p a r le Grec ».
impression, le voyage, que persoime n ’a expliqué, du général Muñoz Le savant géographe nous d it en­
core : « P ris dans le u r ensemble,
Grandes à Lisbonnc, fin février, début mars.
les Búlgares, su rto u t ceux des p la ines, sont un peuple pacifique, ne
Malheureusement, ce que nous craignions est arrivé. Humberto rép on dan t n u lle m e n t à l ’idée qu ’on
Delgado a été bel et bien assassiné. Par qui ? II ne faut pas ètre se f a it de leurs féroces ancétres ».
sorcier pour le deviner, comme il ne fallait pas ètre sorcier pour de- A u cours des guerres balkaniques
viner qui avait armé le bras qui avait tué Kennedy... Mals, comme ils fu re n t m oins dróles.
les calmars, les liommes de la réaction mondiale et surtout les pólices
Cette opinión. G r. B a lka n ski la
politiques de tous les pays, sont passés maitres dans l’art de brouiller con firm e dans le liv re qu’i l vie n t
les pistes. De plus, ils ont tous à portée de la main un slogan d’ex- d ’écrire sur le m ouvem ent lib e rploitation facile : la première versión de la mort de Kennedy men- ta ire bulgare que les Editions « N otionnait l’appartenance d’Oswald au P arti communiste. Mais après tre route » — auxquelles on d o it
cu a rebroussé chemin et ON a conclu — la Comisión Warren est là déjà le liv re de Nicolás Sto'inov
pour en témoigner — qu’Oswald avait agi seul et que Rubinstein, le do nt nous avons parlé à diverses
meurtrier du sans doute trop bavard Oswald, avait aussi agi seul.
reprises — o n t edité, e t dans le quel il d it que les populations
Pour Delgado, nous suivons la méme voie. Après une confusión asservies tro u v a ie n t un a b ri dans
savamment organisée _ nouvelles contradictoires, faisant état d’un les m ontagnes oü les Tures s’avenpossible enlèvement de Delgado par les communistes, qui le rete- tu ra ie n t le m oins possible. M ieux,
naient soi-disant sequestré à Prague; communiqué sur une pretendue certains de ces villages, appelés
présence de Delgado dans une clinique de M ilán; découverte des bizarrem e nt « villages m ilita ire s ¡>,
cadavres d’une femme et de deux hommes à Villanueva del Fresno, é ta ie n t exonérés d ’im p óts et jo u is à quelques metres de la frontiére portugaise; cadavres qui pouvaient saient d ’une quasi-autonom ie. C ’est
correspondre à ceux de Delgado, de sa secrétaire et de l’un de ses dans l'u n e de ces villes que n a accompagnants — on en arrive mente à l’envoi, par la pólice portu­ q u it G uéorgui Che'itanov. le ré gaise. du fils et de la femme légitime du général Delgado, restés au volté d o n t il conte la vie to u rm e n Portugal et séparés du pére et mari depuis de longues années. Au tée et le sort tragique.
Son héros n ’a pas d ix - h u it ans
préalable, bien sermonnés sans doute, ils ne reconnaissent pas les
objets trouvés sur le cadavre. Une fois de plus, est avancée I’hypo- lorsqu’i l s’in tro d u it, un soir d’été,
thése de ce qu’il ne s’agit pas de Delgado ni de ses accompagnants... dans les locaux du trib u n a l du d isOn reparle de règlement de comptes entre opposants portugais, qui au- t r ic t et m e t le feu aux archives
policières. A rré té peu après, il
raient fait disparaitre Delgado, nul ne sait oü.
s’évade de prison e t commence
alors p o ur lu i une longue existence
Des notes des gouvernements portugais et espagnol affirment d ’illégal.
qu’ils ignorent tout sur Delgado". Le Ministre de l’Information espa­
Constanza, Bucarest, Ista n b u l,
gnol, plus loquace, finit par dire que c’est le juge, et seulement le Ja ffa , A lexandrie, Bethléen, Jéjuge qui dirige l’enquéte sur les cadavres de Villanueva del Fresno, rusalem, Le Caire, de nouveau
Finalement, coup de théátre : les gouvernements portugais et
espagnol reconnaissent que les restes trouvés sont bien ceux de
Delgado,- de sa secrétaire et d’une autre personne du sexe masculin
non identifiée et qu’ils sont prèts à accepter la désignation d’une
Commission internationale, chargée d’éclaircir cette ténébreuse aflaire.
DE LA C. N. T F
23 MAI 1965
PANORAMA
Une ía r c e
o d ie u se
REGIONALE
Echos.
Alexandrie. M arseille, vo ilá la périp é tie du « révolté de la grande
route » a va n t son arrivée à Parts
qu ’il gagne, p a r petites étapes, le
plus souvent à pied. I I n ’y séjournera que quelqup.s mots, con nu t
« la Ruche ■» de Sébastien Faure
et p r it contact avec les m ilie u x
libertaires.
1914. La guarre menace et Choütanov. en ju ille t, décide de re jo in dre clandestinem ent son pays. I I
y p a rv ie n t et commence aussitót
à propager ses idées p a r la plum e
et la parole. Le théme de ses discours : la lu tte con tre la guerre
qui désole l ’Europe. U n jo u r de
1915 il tom be dans une embuscade de la pólice. B a ttu , to rtu ré ,
il résiste à la souffrance, est je té
dans la prison de P lovdiv oü il séjo u rn e un an. T ransfé ré à Sofia il
s’évade en 1917, après a vo ir organisé une reb ellio n m onstre à la quelle p a rtic ip e n t quinze cents p r isonniers.
I I fo n n e alors avec des com pagnons retrouvés, des groupes de
com bat d o n t l ’a g ita tio n est axée
sur l ’a n tim ilita ris m e et accompagnée d ’actes ré vo lu tionn aires in té ressant l ’armée. Sans cesse sur le
qu i-vive , ca r la pólice traque les
h o rs -la -lo i. Che'itanov é vite les em ­
buches, se tire de m ille m auvais
pas. L a chance et son énergie le
servant, il a rrive à gagner la
Roum aine, puis la Russie.
A Moscou l ’existence est d ifficile; méme p o u r u n hom m e de sa
trem pe. Peu de renseignem ents sur
son séjour, m ais sa décision de re ­
v e n ir en B ulga rie oü des événem ents ré vo lu tio n n a ire s a va ie n t eu
lieu. ne sont pas ob lig a to ire m e n t
le f a it de son a m o ur p o u r les déplacements. Une déception l ’a tte n d
à V a rn a ; les gendarmes du ro i
B oris circ u le n t dans le p o rt, to u t
comme a u tre fois ceux de l'e x -ts a r
Ferdinand.
R e ntré dans sa v ille n a ta le de
Y am bol, Che'itanov f a it appel à
de Presse
IBIHMUICE EI IMSCIERCE
H fa u t cro ire qeu la hié ra rch ie
est à l ’ordre du jo u r, selon une
in fo rm a tio n de « L a Dépéche du
M id i » du 31 m ars 1965. D e cette
in fo rm a tio n assez longue je ne
relate et ne cite que quelques t itres e t une trés courte p a rtie du
texte ;
Comme les étudiants communis­
tes, les étudiants catholiques sont
réprimandés par la hiérarchie.
L a J.E.C. refuse de répondre à
un questionnaire de la hiérarchie.
L ’épiscopat adresse un bláme à
l’hebdomadaire
«
Témnignage
Chrétien » pour avoir publié un
article de M. Garaudy.
Le conseil, unánime, a decide
d'adresser un blàme à la direction
de cet hebdomadaire. — L’article
visé par ce communiqué était un
texte de M. Roger Garaudy, mem­
bre du comité central du parti
communiste français, publié dans
le numero du 18 mars de « Tére,oignage Chrétien », avec une
réponse du R.P. Jolif, dominicain,
m aitre en théologie.
De ce q u i précéde, i l fa u t consta te r que ceux qu i se pré te nd en t
supérieurs ne ve u le n t pas ab an donner leurs priviléges, m ais les
ren fo rcer, alors que leurs victim e s
re ch ig n e n t quelque peu. I I reste à
le u r souhaiter, a in s i qu’a u x a/utres
victim es, de pre nd re conscience
p o ur se libérer.
I I n ’y a pas qu’en F rance oü la
l ’u n ité d’actio n a lla n t des socia­
listes aux anarchistes, en passant
par les syndicalistes. La s itu a tio n
est « fluide », on ne s a it tro p oü
l ’on va, et Che'itanov se résout à
reprendre son a g ita tio n en fave ur
des groupes de combat. Pour cela
il fa u t de l ’argent. Q u’á cela ne
tienne : une v o itu re póstale est
attaquée e t une somme im p o rta n te
« expropriée ». Le lendem ain la
p lu p a rt des conjurés sont capturés.
E t c’est à nouveau la prison p o u r
C heitanov, geóle do nt il s’évade
une fots de plus avec h u it de
ses amis.
Le 16 a v ril 1925 eut lieu l ’a tte n ta t à la cathédrale de Sofia.
Une répression eflroyable s’ensuivít
après la p ro cla m a tion de la lo i
m artia le. Les « clandestins » d o n t
é ta it C h eita nov se v ire n t coupés
de to u te aide efflcace. Epuisés p a r
d ’incessantes luttes, ils décidérent
de se séparer en plusieurs groupes
et de se d irig e r vers les fro n tié re s
yougoslave e t turqu e a fin de passer à l ’étranger. C h eita nov et sa
compagne op téren t pour la T urquie.
S u rp ris p a r une p a tro u ille , le couple pourchassé pense s’en tir e r une
fois de plus, leurs papiers pouvant
passer p o u r réguliers. La sottise
d ’une fem m e q u i connaissait le
vra i p ro p rié ta ire de certaines piéces
d ’id e n tité f i t to u t échouer.
Après quelques jo urs de détention, les a u to rité s locales con fiére nt
quatorze de leurs prisonniers à la
garde n a tion ale venue spécialement
de Sofla. A la gare de Bélovo, les
m ilita ire s re m ire n t les c a p tifs en­
tre les m ains de co m ita d jis macédoniens qui, les a ya n t íjugés som m airem ent, les m assacrérent le 2
ju in 1925. Selon la légende, la
téte de C h eita nov f u t coupée et
apportée au ro i B oris I I I .
S om m airem ent rapportée, telle
est lliis t o ir e de ce valeureux com b a tta n t buldgare, d o n t le liv re d it
aussi quelles fu re n t sa pensée, ses
diverses actions, ses écrits, l ’in fluence qu ’il e u t s u r le m ouve­
m en t social en B ulgarie. Complété
p a r des notes biographiques sur
les p rin c ip a u x m ilita n ts búlgares,
ce liv re aidera puissam m ent le lecteur fra n ça is à com prendre tou te
l ’abnégation qu’il a fa llu aux r u ­
des com b attants de B ulga rie p o ur
secouer le jo u g de leurs tsars, les
sacrifices qu ’ils o n t consenti à la
cause de la lib e rté e t la douleur
qui les é tre in t à la pensée de la
d ic ta tu re com m uniste im p itoya ble
qui désole de nos jo u rs le u r pays.
(Suite en page 8).
FRANCO L’AVAIT D EJA D IT
PEER-LA VIRGULE
:
COMMENTAIRES
c2>iu tcaá d ia
sembradores te «lenes
I DEARI O
C AMP E S I NO
E l corresponsal de la zona 26,
en la Sección « A l habla Es­
paña », en « ESPO IR », número
161, nos cuenta que en Lérid a se
ha celebrado una reunión pro vin­
cial de « M utualidades L a b o ­
rales » y agrega que son más de
40.000 mutualistas- —
«
ton­
tainas » como se les llama — los
que cuenta la provincia.
derablemente, principalm ente en las
zonas de regadío : la producción
olivarera. Ha sido a causa de los
intensos frios invernales de estos
Los Estades Uníaos, como si dones de libertad del pueblo do­
últim os años.
Señalamos a títu lo de indica­
no tuviesen bastante con el escán­ minicano, a los sentimientos de­
dalo internacional desencadenado mocráticos de hombres como Bosch,
ción, que el olivo resiste todas
con motivo de su intervención ar­ que de comunistas «o tienen nada,
las temperaturas, si el cambio de
mada en el Viet-Nam, han au­ hay ya por lo menos cncuenta y
estación es normal. Si, por ejem­
mentado este escándalo con la in­ tres mil, por la misma lógica sim­
plo, le sorprende el trio precoz
tervención también armada en plista que ha hecho de Franco el
en otoño, esta situación es fatal
N o debería extrañarnos que el
Santo Domingo, apoyando desca­ mayor creador de comunistas en campesino pique al anzuelo que se e igualmente si durante los gran­
radamente al gobierno del general España. Por oposición a los que le tiende, puesto que, falta do de- des frios su cortt za se encuentra
Wesin, contra la voluntad de los apoyan a los dictadores y a los
una preparación social para en­ mojada y la temperatura baja con­
dominicanos, sublevados a favor verdugos, el hombre simple reac­
tablar una lucha para llegar a su siderablemente durante la noche.
del antiguo presidente depuesto, D. ciona sintiendo simpatia por hs
E n pocos años el olivo ha su­
total emancipación, a lo que aspira
Juan Bosch, hombre conocido por países y las ideas contra las cuales
es a aligerarse de las cargas im ­ frid o varias veces los mordiscos
sus ideas moderadas, amigo perso­ se actúa, pero cercenando liber­
del frió hasta tal punto que va­
puestos y deberes que sobre él
nal del difunto Kennedy, demó­ tades, apoyando intereses, defen­
nos productores han decidido sus­
pesan; y, dócilmente, se presta
diendo la permanencia de privilecrata y republicano.
a la maniobra, agrupándose con titu irlo por otras plantaciones de
El pretexto ha sido que en torno gios.
su vecino para poder encontrar la árboles frutales, en particular pe­
Si en la presidencia de los
a Juan Bosch y al colonel Caarales y melocotoneros, fru ta de sa­
prom etida alijeración al peso que
mano, jefe de las fuerzas armadas Esuados Unidos hubiera habido un
lida y bien apreciada al comercio.
está obligado a arrastrar.
y populares que han provocado la hombre inteligente; si la política
(Ya dije en otra ocasión que en
Estos
organismos
—■
jamás
hubo
insurrección, había elementos co­ americana, en su Senado y en su
Lérida se proyectaba la construc­
tantos
en
España
—
creados
por
munistas. Forzados a presentar Congreso, hubiera estado regida
ción de una fábrica de grande ca­
franquismo,
presentándoseles
pruebas, por la actitud de dife­ por hombres inteligentes —• des­ el
pacidad de producción para la
como defensores de sus intereses,
rentes gobiernos y parlamentos la- graciadamente este no es el caso —
elaboraión conservera de la fruta
tino-art:ericanos, han declarado que la actUíud de los Estados Unidos no son otra cosa que lazos para no apta para el mercado).
tenerle más amarrado a la escánen Santo Domingo existían C IN ­ hubiera sido ; OCUPAR LA ISLA,
Es bien seguro que el mutuaoficial,
PERO PARA APOYAR EL liES­ dalosa política del tim o
CUEN TA Y TRES COMUNISTAS.
lism o vertiealizado difiere mucho
para
estar
en
absoluta
posición
Cabe reconocer que, para hacer TA BLECIM IENTO
DEL
GO­
del sindicalismo San Isidrista, in ­
frente a cincuenta y tres comu­ BIERNO DE BOSCH, por medio del control de la producción del
flu jo de la segunda década del
agro.
Ubres,
dando al
nistas, el despliegue de fuerzas de de elecciones
siglo actual. Pero estos y aquellos
E l bando publicado en la prensa
« marines », de barcos de guerra pueblo dominicano la oportunidad
persiguen idéntico fin
interesar
y de aviación, es más que inusi­ de practicar la democracia, de la a mediados del mes de agosto pa­ al productor del agro para que,
sado dice más de lo que noso­ voluntariamente, ofuscado por una
que los Estados Unidos se procla­
tado.
tros podemos decir. Helo aqui :
Veamos de examinar las cosas man defensores y campeones. Y,
propaganda de engaño, se preste
con calmea La mejor jornia de com­ si queréis, — juzguemos las cosas
a ser juguete de la administración
« M in isterio de Comercio
prender los problemas, es colo­ bajo el punto de vista americano
del momento e interesarle en so­
carse en el ángulo de visión de — mantener la ocupación iodo el
lucionar sus problemas dentro del
« Venta de aceites de oliva para
todas las partes y esforzarse en tiempo necesario para que toda in­
marco que le ofrece la política de
explicar las cosas tal como las filtración y maniobra castrista hu­ la Comisaria Ceneral de Abaste­
turno.
cimientos
y
Transportes.
bieran sitio desbaratadas.
ven unos y otros.
Si los sindicatos agrícolas de la
«
Se
hace
público
para
general
Desde el punto de vista domi­
Pero esto no se ha hecho, por­
época camboniana tenían la lib e r­
conocimiento
que
esta
Comisaria
nicano, la situación es la siguiente: que, de lo que se trata, no es ya
se derriba al dictador Trujillo y, solamente de oponerse a la insta­ General in icia la venta de aceites
por vía más o menos legal y le­ lación de otra base comunista en de oliva de su propiedad, deposi­
gítima, la República Dominicana se las Antillas, sino de defender y tados en las distintas almazaras de
da un gobierno y un presidente apayar a la plutocracia domini­ las provincias y por las cantida­
des que a continuación se in d i­
democráticos. Este — gobierno y cana, toda más o menos confun­
can ».
presidente — cuentan con el apoyo dida con los intereses americanos
Son 19 las provincias indicadas
y el reconocimiento inmediato de en la isla. De lo que se trata, es
de más de
Norteamérica. En aquellos dias, los de imponer por el fuego y el hierro con una cantidad
Las dictaduras, bolchevique, m i­
120.000.000 de kg.
destinos de los U.S.A. están regi­ las dictaduras en Latino-América
Sólo en las almazaras de la lita r o falangista, son peores que
dos por Kennedy y su equipo.
y de apoyarlas en Europa, en Asia,
Pero — lo dice Jean Fresnois en el Africa, allí donde ya existen. provincia de Jaén se señalan las democracias, taño por sus t i ­
en « TExpress » — Juan Bosch, Porque de lo que se trata, real­ 61.575.200 kg- L e sigue Córdoba ranías como po r sus actos de vio­
lencia; aunque el Gobierno fuera
13.453.778;
Sevilla
con
que se encuentra con las cajas del mente, no es de oponerse al co­ con
tesoro público exhaustas, pues la munismo, sino, con el pretexto de 9.185.138;; Toledo con 6.554.483; el mismo, la dictadura, quita la
expresión de todos los sentimientos
familia Trujillo se lo ha llevado oponerse al
comunismo, evitar Cáceres con 4.599.362 y asi suce­
y las ideas, estableciendo m or­
va
dando
cuenta
todo — decide proceder a la incau­ frenar, imposibilitar la toma de sivamente
dazas con pena de muerte.
tación de los beneficios de todos conciencia y la accesión al dere­ el bando del aceite « propiedad
Las democracias, con su número
los bienes considerados ilícitos, por cho de millones de hombres y mu­ de la Comisaria » que está depo­
haber sido acumulados durante jeres que viven en condiciones in- sitado en cada una de las provin­ de empleados, su patriotism o y
sus propagandas parlamentarias, es­
el periodo del trwjillismo. De he­ fra-humanas en todos los países cias.
N o es naturalmente con el aceite
tablecen beneficios para ellos so­
cho, toda la plutocracia dominicana que los americanos explotan y pre­
— y de las americanos que be­ tenden seguir explotando. De lo que el franquism o emplea esta lamente, en perjuicio de los pro
neficiaron ampliamente del régi­ que se trata, en última instancia, política; igual ocurre con los ce­ ductores.
Los presidentes ejecutores de
men trujUlista —< se siente lesio­ es de oponerse a todo progreso y reales, con su « Consorcio del
nada. Conciliábulos,
conjuras y avance de los pueblos. El casa de T rig o », con las frutas secas — estas leyes, asf -como los senadores
golpe de Estado del general Wesin, España y del apoyo al franquismo, almendra y avellana principalm ente y diputados, cuando son candi­
antiguo trujUlista, que derriba al gracias al cual Franco se salvó — y toda cuanta producción está des­ datos, hablan de reformarlas con­
virtiendo el país en un paraíso,
gobierno de Bosch y al régimen en 1945 y sigue salvándose, es el tinada a la exportación.
democrático por él instalado CON ejemplo más flagrante de la rea­
L a provincia de Lérida, de tie­ y esos discursos, oidos p o r los elec­
tores, despiertan en ellos un fa­
E L BENEPLACITO DE LOS ES­ lidad de la desastrosa política ame­ rras fértiles
por su composición
natismo, que en muchos casos lle ­
TADOS UNIDOS.
ricana.
químico-naturales,
es
eminente­
El descontento crece en el pue­
Lo triste es que, ni para eso, mente agrícola — una buena parte gan al extremo de atacarse vio­
blo dominicano y todos los que para la defensa de intereses y el de la superficie provincial es re­ lentamente en las calles u otros lu ­
no habían derribado a \Trujillo para afianzamiento del poderío econó­ gada por diferentes conducciones gares, siempre en defensa de las
que un hombre, hechura suya y mico, esos hombres primitivos, solo de agua (solo el canal de U rgel ofertas hechas por los que pre­
de las fuerzas económicas que le sensibles al culto de la fuerza, riega 70.000 has) y es de una tenden gobernarlos.
sostuvieron, se apoderase de la son capaces. Y lo que están ha­ producción, tanto en cereales, foCuando se term ina la propa­
dirección de la cosa pública, se ciendo — una vez más lo repe­ nages, productos otoñales como ganda y es elegido uno de ellos,
lanzan a la insurrección que hay timos — es hacer la cama inter­ otras producciones hortícolas, ar­ las cosas no cambian, y la situa­
los EE. UV. están intentando aho­ nacional del comunismo; es darle borícelas y vinícolas que respon­ ción, en vez de mejorar, por lo
gar en sangre, ni más ni menos que el trabajo hecho. Es realizar una den a la fe rtilid a d solar y al es­ regular empeora; el malestar del
como en sangre ahogaron los ru­ tal siembra de vientos, que nadie fuerzo para ello empleado por el pueblo ■productor es el mismo, y lo
sos la insurrección de Hungría en podrá salvarnos de la tempestad productor leridense.
más que se obtiene de ellos, son
1956.
que se avecina.
mayores impuestos a los comer­
Una de las producciones más
¿ Por qué han obrado asi los
importantes ha menguado consi­
Federica M O N TSEN Y.
ciantes, a los que ellos califican
tad de vender sus artículos direc­
tamente al comerciante, después
de haberlos almacenado o conver­
tid o en materia comerciable, no
es menos cierto que tenían que re­
correr al mercado y el comprador
no pagaba a mayor precio los ar­
tículos sindicados o cooperativizados que pagaba los del produc­
tor individual.
H qy esta libertad no existe y
el campesino está obligado a en­
tregar al organismo vertical la
totalidad de su producción. Si de
los productos sometidos a control,
intentaba vender una parte, sería
castigado con una m ulta por venta
fraudulenta o por
atentado
economía del Estado.
Siempre se ha querido presentar
al campesino como ávido de po­
seer el pedazo de terreno que cu l­
tiva, cosa que, fundamentalmente,
es
falso. No, su egoísmo no es
el
de sentirse en posición de un
títu lo de propiedad que le asegure
la
continuidad de su explotación.
Su egoísmo, si egoísmo existe, es
de sentirse libre e independiente
de la explotación del rapaz propie­
tario, sea si es bracero, arrenda­
tario a contrata o cultivador pa­
gando en partes el im porte del
permiso de cultivar la tierra.
Denle al productor del agro la
posibilidad de d isfru ta r de lo que
considera suyo, el producto de su
esfuerzo, y la seguridad que esta
libertad nadie puede arrebatársela
y nos dirá que la tierra, como el
sol y el aire, son partes que com­
plementan la naturaleza y nadie
tiene derecho a decir que le per­
tenece.
ORIOL.
Los políticos,
sus ofertas y sus leyes
Estados Unidos ? Porque tienen
al lado de Santo Domingo el bas­
tión « comunista » de Cuba, —
que es comunista porque hs Es­
tados Unidos han querido. Se com­
prende — aplicando al hecho la
misma lógica de los rusos con
respecto a Hungría — que np les
interese, que sea incluso vital para
ellos el que no se instale otro
régimen parecido al castrista en
otra de las Antillas¿ Pero es que el procemiento
empleado revela inteligencia y es
el más adecuado para impedir que
este caso se produzca ? El presi­
dente Bosch, con frase lapidaria,
ha defiindo la situación
Hace
quince diai, ha dicho, había en
Santo Domingo cincuenta y tres
comunistas, según pudieron pro­
bar los americanos — Caamano,
Bosch y otros hombres de iz­
quierda hasta la presencia de los
cincuenta y tres ponen en duda — .
Hoy, después del golpe asestado
por los americanas a las aspira- ,
Sobre las resenas de actos públicos
Para conocimiento y tranquilidad
de hs compañeros que nos han
enviado reseñas de los actos pú­
blicos celebrados en el curso del
mes de abril y en el dia Primero
de Alayo, les hacemos saber que
no nos será posible llenar el pe­
riódico con largas exposiciones de
lo que fué la intervención de los
oradoresEl original que existe en nues­
tro poder sobre asuntos de can­
dente actualidad no puede verse
retrasada para ceder el paso a las
reseñas de adiós públicos, impor­
tantes, desde luego, pero que nunca
reflejan todo cuanto dijeron los
oradores y, aunque lo reflejaran,
responden a la realidad del mo­
mento en que esos actos fueron
celebrados. Y van tan aprisa Ios
acontecimientos, que cada semana
unos hechos arrinconan a los otros.
Así pues, en el número próximo
publicaremos un resúmen de los
actos celebrados y de los cuales
hemos recibido información esrita.
Ellos son :
Mitin de Alianza Sindical de Villeurbanne — Mitin confederal de
Perpignan —< Conferencia cobre
el PÍaning familial en Lyon —
Conferencia de la compañera Fe­
derica Montseny en Strasbourg —
Mitin del I o de Mayo en Bur­
deos. Confer. de Padrós en Roanne.
Solo
publicaremos
in-extenso,
dada su caraterística — y si los
textos nos llegan en francés — los
discursos pronunciados en el mitin
por la España Libre en Montpellier. Si se nos envia reseña en es­
pañol no tendremos más remedio
que extractarlos, como haremos con
los otros actos.
Esperamos que nuestros amigos
y lectores comprenderán que ello
es aún mejor que dejar se acu­
mulen textos de las reseñas, sin
poder darles salida o invadiendo
con ellos el periódico. Advertimos
que alguna que aparece en este
número, es porque estaba com­
puesta desde hace tres semanas e
iba quedando para ceder el sitio
a otros textos comentando temas
candentes.
Si nos contentáramos con llenar
el periódico, sin preocuparnos de
su contenido y de la misión que
se le ha encomendado, nos limi­
taríamos a publicar cuanto se nos
envía, sin calentarnos los sesos.
Pero como esto nosotros somos in­
capaces de hacerlo, preciso nost es
obrar como lo hacemos.
de explotadores ambiciosos, y es­
tos, a su vez, suben el precio de
los artículos que venden, de ma­
nera que el consumidor es quien
paga el aumento de
impuestas.
Una vez en e l Poder el elegido,
hasta sus partidarios dicen por lo
bajo : « Fuimos engañados », y
pasados cinco o seis años, el en­
gaño se repite.
Esto es lo que se llama demo­
cracia, de cuyo sistema hajy m u­
chos enamorados; pues, debido a
las enseñanzas de las escuelas, la
alaban.
E l orden es la condición de la
democracia, donde todos en los de­
beres son iguales, aunque no así
en los derechos. Hay democracias
en las que un diputado gana tanto
como catorce o quince obreros al
mes; y debido a estos derechas
económicos, las turbas
de m ili­
tares. marinos de guerra con ga­
lones, empleados de Estado, etc.,
viven arriba en cuyo ambiente su­
peran a los de abajo en economía
y en todos los demás derechos.
Los sistemas democráticos dicen
estar al lado de los pueblos, y en
realidad, en el orden económico
no lo están. Para ellos la llamada
libertad está en todas partes; pero
esa libertad es lim itada. E l ham­
briento si roba va a dar a la cár­
cel con sus huesos, y el Pueblo
que produce los alimentos y de­
más necesidades de la vida, está
privado! de todo lo necesario para
vivir, pero, a cada momento oye
la palabra libertad, ¡y algunas re­
públicas, como ocurre en la fra n ­
cesa, a la libertad se le agregan
las palabras igualdád y fra te rn i­
dad.
E l bolcheviquismo y las d icta­
duras de otra naturaleza, a los
enemigos del régimen los fusilan
o po r lo menos los condenan a
campos
de
concentración
para
toda la vida.
Estos son los actuales gobiernos
que rigen ahora en el m undo :
Unos dictadores que emplean la
fuerza bru ta l de los salvajes y
los otros demócratas que emplean
la fuerza con astucias y con en­
gaños.
E l hombre que dice la verdad
contra estos sistemas, es consi­
derado como un enemigo del Pue­
blo que los sufre.
Solano PALACIO.
ala
R E P O R T A G E S
Imágenes del Canadà
La
Revolución
latino-americana
lilra i, epidemia ïiriilera
S
A
N
T
O
-D
O
M
IN
G
O
entre les uníalos
Por segunda vez, en menos de
un siglo, la amenaza de extinción
se cierne sobre una de las más
hermosas especies animales que
pueblan la TierraAhora es la mortífera epidemia
del Antrax, la que está diezmando
los 12.000 habitantes de la resentí
animal, « Wood Buffalo Park •>,
alrededor del Gran Lago de los
Esclavos, que se encuentra en el
Norte de Alberta.
Estos últimos años, dicha enfer­
medad luí cernido causando un
prtnnedio de 250 a 300 victimas,
y se teme que la epidemia tome
proporciones explosivas y se pro­
pague a los derruís grupos de
búfalos esparcidos a través del
Cttruulá.
Según la Enciclopedia Británica,
« Antrax » tiene muy larga, inno­
ble y terrorífica historia. Es des­
crita como fiebre atrabiliosa, que
llena el cuerpo de malignas e in­
fecciosas pústulas y ataca y el la­
mina,
iruliserhninatoriamente, en
breve plazo, a hombres y animales.
En los anales de la humanidad,
esta peste es la más vieja de que
el hombre haya dejado relatos
escritos. Homero, Ovidio, el na­
turalista Plinio y el mismo médico
griego Hipócrates lutblan de ella
en repetidas ocasiones. Su causa
es debida al bacilo antracis, es­
pecifico
micro-organismo
descu­
bierto en 1863 por el doctor C.S.
Davaine, y aislado en pura cul­
tura por Roberto Koch en 1576.
También fué la primera enfer­
medad infecciosa, contra la cual
Luis Pasteur, desarrolló y com­
probó efectiva la vacuna bactereológica en el año 1881.
En los siglos 18 y 19, se exten­
dió varias veces por el Sur de
Europa, eliminando pueblos en­
teros. En aquellos tiempos cuando
la superstición de las gentes ra­
yaba en lo absurdo, esta enfer­
medad era considerada « maldidición bíblica » ; pues según la
mitología de las « sagradas escri­
turas » (Biblia), por boca de Moisés
— en el cap. 9. Exodo — el Eterno
mandó se produjera en todos los
habitantes de Egipto — inclu­
yendo los animales — una enfer­
medad que les llenó de úlceras,
formadas por la erupción de pús­
tulas. Esta terrible maldición ter­
minó con casi todos los egipcios y
sus rebaños. Mientras tanto ni un
solo cordero o perspna murió del
pueblo escogido de Israel. ¡ Ver­
daderamente que los cristianos tie­
nen un dios muy justo y muy
bueno !
Prácticamente todos los animales
de sangre caliente son suscepti­
bles de contraer el antrax, y si
este es de tipo virulento, la muerte
se produce en el término de uno
o dos días.
En el hombre, puede presentarse
en forma cutánea, pulmonar o in­
testinal. La mayoría de las veces
se localiza en la piel, produciendo
una infección general en todo el
cuerpo.
La pulmonar (enfermedad de las
cardadoras de lana) ataca princi­
palmente los pulmones y la pleura.
De ella suelen ser frecuentes víc­
timas las obreras empleadas en el
oficio de cardadoras; hé aquí la
razón del nombre que los ingleses
han dado a esta enfermedad (Woolsorter's desease). También fatal y
rápida su carrera mortífera.
La epidemia humana más re­
ciente de antrax, ocurrió durante
¡a primera guerra mundial, cuando
muchos militares y civiles, en In­
glaterra y Estados Unidos, fueron
contagiados por el usó de brochas
de afeitar, infectadas, importadas
del Japón.
La situación actual de los bú­
falos — si bien no es lo suficiente
alarmante, para destruir los ani­
males sistemáticamente y a tiro
limpio, como se hace de costumbre,
cuando las bestias, domésticas o
salvajes sin distinción, contraen el
cólera — reviste, sin embargo, la
El títu lo de este reportaje —
que enviamos apuradamente para
am pliarlo e inform ar con más calma
)o.‘:terionnente — es un eslabón de
a cadena que con ese slogan desa­
rrollamos durante meses.
Nuevos
materiales
impuestos
siempre con nuevas víctimas por
EE. UU ., alargan esta ingrata y
sangrienta Revolución Latinoam e­
ricana.
E l eslabón de ahora vuelve a
llamarse República Dominicana- La
sola mención de este pais trae al
recuerdo la prolongada y trágica
era T ru jillista , impuesta y soste­
nida por EE. U U .
suficiente gravedad, para que el
Servicio de Vida Salvaje y Con- j
servación haya empezado la ar­
dua tarea de vacunar, durante cinco j
años consecutivos (dosis necesaria •
para que la inoculación sea cfec- i
tiva) la docena de miles de búfalos
que habitan las estepas del Norte. !
Cuando nos detenemos a pensar
sobre la existencia y supervivencia
de las especies, en lugares tan
inhospitalarios, nos parece men­
tira que el instinto de conserva­
ción y la capacidad física puedan
vencer los grandes obstáculos que
el clima y la naturaleza en ge­
Lo de Panamá v después lo de
neral, oponen a los seres irracio­
Vietnam queda pálido ante esto de
nales durante la mayor parte riel ahora en R. Dominicana. E l atro­
año.
pello que en estos momentos se
Si consideramos que este in­
está llevando a cabo no tiene ca­
vierno, por ejemplo (todos los in- . lificativo. No tiene nombre. Se
ciernas son parecidos) en el Sur
perdió la vergüenza, se perdió el
de las provincias Saskatphewan y decoro y las buenas formas. Se
Alberto, la muerte del ganado va- ¡ perdió todo lo que restaba digno
cuno, estrechamente vigilado y j y bueno.
protegido por sus propietarios, se
Más de m il muertos y unos tres
ha convertido en catástrofe pura m il heridos es el prim er balance
los campesinos, quienes se han visto de la prepotencia y el crim en cal­
obligados a eliminar, ademas, un ' culado y premeditado.
número elevado de animales muti­
Estamos seguros que para jus­
lados por el frío — . podremos ha­
tificar esta nueva intervención ar­
cernos una idea de lo dramáticas mada, los norteamericanos recurri­
y crudas características,
que el
rán a su estrategia de siempre,
violento e irrefrenable combate
ya han recurrido. Dicen : son co­
por la vida, presenta día tras dia,
munistas. intervenimos para im ­
a estas criaturas que no disponen pedir la extensión del comunismo.
de más abrigo, para defenderse ¡ M entira ! ¡ Infam e m entira !
del frió, que el que les propor­
Pueden estar seguros los com­
ciona sui misma piel.
pañeros de Europa que esa es una
A presar de todo, la vida triunfa
y las generaciones se suceden y asquerosa calumnia, como lo fué
igual contra los antifranquistas en
se multiplican de manera asom­
nuestra guerra civil. En esta oca­
brosa. Esto ha sucedido con los
búfalos; los cuales — después de sión el comunismo tiene menos im ­
portancia que lo tuvo en España
sufrir la carnicería más atroz de
todos los tiempos —- quedaron re­ al comenzar la sublevación elencomilitar-fascista.
ducidos, en 1877 — a una docena
N o sabemos, nadie puede sa­
de individuos, y hoy sobrepasan
berlo, qué derivaciones y caminos
los 40.000.
está obligada a tomar la revolu­
Sí, la caza al búfalo fué un ne­ ción Dominicana- Fíjense que de­
gocio muy lucrativo mientras duró). cimos estará obligada a tomar.
Hubo firma que expedía 40.000
E l hecho es que la revolución,
pieles por año y dos mil tone­
ladas de carne, a cinco céntimos iba únicamente contra la dicla libra. Solamente en Kansas, se taduia de un triu n vira to m ilita r del
llegaron a empilar 31 millones de agrado de EE. UU. y fué derrocado
esqueletos, por un valor de dos en buena Ley, en lucha lim pia y
millones y medio de dolares, para heroica, como fué vencido en Es­
la favricación de fertilizantes y paña en los primeros dias.
E l hecho es igualmente que el
otros menesteres; como mangos de
cuchillos, etc.
m ovim iento n i fué comunista en
El caso es, que unos 60 millones, su origen n i lo es en la actualidad,
aproximadamente, de animales fue­ n i sus jefes tienen nada de comu­
ron exterminados, de manera ver­ nistas. Que el pueblo y los tra­
gonzosa, por el maldito egoísmo bajadores recibieron las armas y
que corroe la conciencia del tan en unión de una gran parte de las
voluble ser humano. Añadiendo otra fuerzas de policía — que podemos
canallada más a la interminable ver todos los dias por televisión
lista, que la más cruel de todas en las barricadas de Santo D o ­
las bestias, el hombre, tiene en m ingo — vencieron a la junta
m ilita r que contaba y cuenta con
su haber.
la aviación y la marina de guerra,
Habrá quien piense, al leernos, 1
mandados por el general Elias
que estos abusos pertenecen al pa- I
Wessin.
sado, y que en nuestros dias los j
bárbaros ya no existen. ¡ Cuán i
equivocados ! Precisamente en es- \
tas últimasl semanas nos hemos in- I
formado de la crueldad que em- |
plean los cazadores de focas en I
la práctica de su oficio. La mayo­
(Suite de la page 8)
ría de veces, las crias pequeñas
e indefensas (las focas jóvenes no p o ur entreprendre ce d é lica t tra saben nadar y por consiguiente no v a il q u i con sistait à disséquer cet
puede escapar ni defenderse) son e s p rit m ú ltip le e t universel a fin de
desolladas sin haberles dado pre­ perpétuer sa m ém oire et de le
m ie u x fa ire com prendre. M . F ra n viamente muerte.
El periodista montrealés, que cis V. F eraud ne f u t - il pas l ’u n
volvió disgustado de lo presenciado des derniers confidents d ’A lb e rt
durante su expedición al Norte, en B ayet ? Sa plum e incisive et a le r­
compañía de los matarifes sin en­ te é ta it d ’au tre p a rt, toute in d itrañas, ha presentado sus quejas quée p o u r cerner la m o b ilité d ’une
a Ottawa con los gritos desgarra­ personnalité aussi rich e et to u dores de las focas registrados en jo u rs en éveil.
cintas magnetofónicas. El gobierno
ha prometido ocuparse del asunto
En este caso, también, las pro­
y mandar agentes de la policia
montada a recorrer los lugares testas ya empiezan a hacerse sentir.
A ver si la opinión pública logra
de cacería.
Per otra parte, en el Oeste se el mismo éxito, que tuvo salvando
náufragos,
de las
están matando a mansalva los ca­ los caballos,
ballos salvajes — descendientes de Islas Arenas, cuando el gobierno
les que trajeron los conquistado­ del Canadá quiso destruirlos por­
res españoles — ; cuyas carnes son que le costaban mucho en man­
consumidas en los criaderos de ani­ tención.
males a pieles preciosas.
Agracio O R R A N T IA ..
f
Juan Bosch, cerebro principal
de, la lu c h a . contra los m ilitares, ¡y
su brazo derecho, el coronel Fran­
cisco Caamano, jefe de las fuer­
zas populares, son únicamente re­
publicanos demácratas, no más iz­
quierdistas que el Frei de Chile,
que Illia o que el derrocado Coulart brasileño.
Bosch dice en nota entregarla
a los gobiernos latinoamericanos :
« Los sectores derechistas pre­
tenden forzar la intervención m i­
lita r norteamericana... ». Y Caamano afirma : « Negamos ser ad­
miradores de Fidel Castro, solo lu ­
chamos para devolver la libertad
al pueblo y no para quitársela ■>.
o ta é d e m ie l
(/
a je n jo
El carnaval es parranda, ruido,
licencia que se toman para la farsa
y la grosería muchos seres huma­
nos. Ni siquiera es recreación,
descanso, ocio bien empleado. Se­
mana de carnaval en Uruguay.
Faltan los empleados y las tareas
se resienten. Principalmente en co­
rreos.
Uruguay ha caído tanto en lo
inerte, el no hacer, y en el atrapar
dineros con violencia y con en­
gaño. de, toda manera, que se vive
aquí con disgusto. En todas partes
es la gran desgracia to político, lo
gubernamental, pero en el Uru­
guay se ha dado el caso de lo ex­
cesivo en el desorden, la desigual­
dad 11 el robo parasitario y buro­
crático.
No puede haber dudas sobre
la sucia actitud
ncrteamericana,
que ya había invadido ese pais en
1915, permaneciendo en él, a pre­
potencia, durante varios años y
que después, en 1930, le abrieron
el camino a T ru jillo para su ne­
gra y larga dictadura.
La prueba más clara que los
revolucionarios
jugaron
lim p ia ­
mente, está en que ttxlo los go­
biernos y pueblos latinoamerica­
nos condenan la intervención norte­
americana — que envió hasta crie
momento enorme cantidad de ar­
mamentos y nueve m il quinientos
hombres, entre paracaidistas y m a­
rinos — y protestan
enérgica­
mente contra lo que no es otra
cosa que un asalto, no menos c ri­
m inal que el cometido en su dia
por Rusia en Hungria.
Entre los gobiernos y pueblos
que en estos momentos protestan
airadamente en las calles ¡v en
los organismos mundiales están
Venezuela, México, Uruguay, Chile.
Perú, etcEs posible que esta nueva acti­
tud yanqui — políticamente miope
—■ liaga que vuelva a repetirse
el caso de Fidel Castro y de
Cuba. Si esto llega a producirse,
desde ya deben saber los compa­
ñeros y el mundo lib re quienes son
los culpables.
En el ú ltim o momento se sabe
que continúan llegando a todo
vapor nuevas tropas yanquis a
Santo D om ingo y que 16 barcos de
guerra rondan amenazantes las cos­
tas de la Isla.
PARDO ARIAS,
Corresponsal de « ESPOIR ->
en el Uruguay.
Montevideo. Mayo de 1965.
I r turista agradecido
(Suitt de la page 5)
equivocaron, que son sus represen­
tantes los responsables de la es­
clavitud y miseria endémica del
pueblo, que fué ametrallado por
ellos, desde sus propias ventanas.
Reconociendo lo d ifíc il que es
la expansión y adaptación de la
agricultura en el m undo entero,
el señor Baratier realza no obs­
tante, los resultados obtenidos en
España en el dom inio de la co­
lonización interior, de la irrig a ­
ción y repoblación de monte. De
aqui que diga, que la región de
Extramadura, la más pobre de Es­
paña, ha cambiado de aspecto. En
ella se pueden ver varios pueblos
nuevos, con pequeñas casas blan­
cas, con iglesia, escuela y Alcaldia
(y el cuartel de la guardia civil,
« La vraie légende d'AIbert Bayet»
Q u a n t au second volet, beaucoup
plus détendu puisque é m a na nt de
la vie privée d ’A lb e rt Bayet, i l est
l ’ceuvre de sa filie C h ristia n e et
de sa p e tite -fille M onique. C’est
done un Bayet au coin du feu, un
Bayet en pantoufies q u i y est
évoqué á bàtons rom pus certes,
m ais avec beaucoup de sim p licité .
Nous trouvons la, to u t u n éventa il de souvenirs personnels qu i
com plétent et aehévent en quelque
sorte le p o rtra it de l ’u n de nos
grands ra tio n n a liste s d u v in g tié me siécle.
« L a vraie légende d’A lb e rt
B ayet » peut done étre considérée
à la fois comme un ouvrage d ’é tu de et un liv re d istra ya n t. L ’a n a lyse litté ra ire
et philosophique
d ’une p a rt, la p e tite h isto ire de
l ’autre, s’y cótoient pour la plus
grande satisfa ction de tous.1
1)
Nouvelles
P rix : 15 F.
E d itio n s
añadimos
nosotros) donde cada
agricultor dispone de un lote de
tierra y entregan a una coopera­
tiva lo producido de Su recolec­
ción. Dos cientos de estos nuevos
pueblos están poblados por 75 m il
familias,
asentadas,
según
el
plan en curso de ejecución, alcan­
zando
las
tierras
colonizadas
433.230 hectáreas.
A dm itiendo sea asi ¿ significa
ello un notable adelante en una
nación
esencialmente
agrícola,
que posee de superficie 547.244
kilómetros cuadrados y donde exis­
ten cuatro millones de asalariados
del campo que no disponen da
tierra n i para sembrar unas le ­
chugas ? Sí, significa un medio
de propaganda, porque tal inno­
vación la exhibe el franquismo a
los turistas como algo grandioso y
como si no hubiera nación que
haya ido tan lejos en reiorm a agra­
ria.
Andalucía, dice el señor Bara­
tier, es un inmenso jardín florido,
donde no hay una casa que no
tenga un patio sombrado de flores
y una fuente visible por la que
corren sus aguas continuamente.
Si el señor Baratier lia visto
todas las casas de Andalucía y sus
patios, también habrá visto el de
M onipodio, ¡y es extraño, y hasta
sospechoso, que de él no hable.
Con todas las maravillas de Es­
paña, con todo el progreso so­
cial y económico de su régimen,
ponderado por algunos turistas, sin
estos, y sin los trabajadores es­
pañoles de la industria y el campo
que emigran al extranjero para
ganar el pan de su hijos, el tin ­
glado artificial que tiene montado
el franquismo, se habría ya venido
abajo. Pero, resiste, apoyado en
esas dos fuentes de ingreso con­
vertidas en divisas. Esta es la ver­
dad, que no tienen en cuenta los
turistas de la categoría del señor
Latines. Baratier.
Manuel
TEMBLADOR.
COLLAEORATICN
/¿ihteà opiniúneó
<y4d u a l i d a d
LA PIEL DE TORO
O, no ha terminado de dar sorpresas al mundo la vieja, la inmortal
España. Cada vez que el mundo — el mundo del capital, el
mundo de la reacción, el mundo de la Iglesia, el mundo de lós
Ejércitos — ha esperado verla definitivamente domeñada, definitiva­
mente vencida, levanta la cabeza y m arca un hito en la historia.
Ahora, en estos momentos de agitación, de confusión, en que las
propias antiguas fuerzas de la Cru zada se debaten y se baten entre si;
en que todos los estamentos interesados en producir un cambio político
que garantice la intangibilidad de las estructuras, ensayan tímidos
conatos de protesta bien dirigida, que no desborde los marcos fijados
de antemano, es de nuevo el pueblo; son de nuevo las masas trab aja­
doras, las que han marcado la hora.
Las manifestaciones del Primero de Mayo en diferentes lugares
de España, alentadas e Inspiradas por la Alianza Sindical, han conse­
guido la adhesión de miles de trabajadores, salidos a la calle con mu­
cha más espontaneidad, sin los preparativos de las manifestaciones
falangistas de Madrid, organizadas por los famosos círculos « José
Antonio ».
Y. detalle digno de ser tenido en cuenta, por lo que representa
como símbolo : en las manifestaciones de Bilbao, en que se reunieron
en la Gran Vía bilbaína más de setenta mil manifestantes, se notó la
presencia de CINCO CUBAS. Ello quiere decir que, aún cuando la
Iglesia vasca ha estado tradicionalmente opuesta al franquismo, su
presencia entre el pueblo je» esa : de CINCO a SETENTA MIL. Esto no
quiere decir que no hubiese católicos y cristianos entre los m anifes­
tantes. Pero O BRERO S. Esto es, formando parte del caudal inesti­
mable que ha constituido siempre la riqueza física y moral de España :
eso que el maestro Anselmo Lorenzo amaba calificar de PUEBLO
TRABAJADOR .
El pueblo trabajador ha estado presente en esa manifestación de
fuerza proletaria, de oposición obrera al franquismo que han sido
las manifestaciones del Primero de Mayo... Como está ahora presente
en las Comisarias y en las cárceles a donde se ha llevado a los m ani­
festantes detenidos y a los obreros que, como consecuencia de las huel­
gas desencadenadas en protesta por las detenciones, han tenido lugar
en diferentes ciudades — pero sobre todo en el País vasco — el 3 de
mayo.
La piel de toro no cesa de agitarse. La piel de toro sigue siendo
la tierra indomable que no pudo someter Napoleón; que no han podido
someter los sicarios y testaferros de Mussolini y de Hitler y que no
podrán someter los lacayos del capitalismo internacional, afincado en
esa colonia en que Franco ha convertido a lo que Morvan Lebesque
llama la nohle, la altiva España.
Cuando la partida parece ganada, he aquí que el león se agita;
que la conciencia aparentemente dormida tiene un nuevo sobresalto,
un nuevo erguimiento... ; Cuánto le temen a esta conciencia española,
indómita, irreductible, con incalculables tesoros en reserva, todos los
que sueñan en tener pueblos esclavos !
Franco ha jugado, durante largos años, coq este temor al alma
inmortal de España. Hoy, viejo, enfermo, vencido por los años y las
dolencias, aún siguen jugando, él y los que, a su sombra y a su so­
caire, buscan garantizar los mismos intereses y los mismos privilegios
que aseguró y garantizó la Cruzada. La Cruzada contra la libertad,
contra el Derecho; contra la independencia y la soberanía de un
pueblo.
Pero es hoy ya algo irreversible : el régimen franquista está ter­
minando. Se afirma que el propio Ejército actua, buscando salida
a la situación, devanándose los sesos diversos generales para ver como
puede quedar garantizada la supervivencia de los privilegios reser­
vados a la Armada en el régimen que se prevé habrá de sustituir
al franquista en plazo más o menos breve. Los conciliábulos, las
reuniones más o menos secretas, más o menos clandestinas no cesan.
Homfbres y prohombres se reúnen, cambian impresiones, establecen
contactos...
Entre tanto, el PUEBLO TRABAJADOR, como decía Lorenzo,
sale a la calle señalando su presencia pacífica; sabe lanzarse a huel­
gas solidarias, surgidas diríase que por generción espontánea, sino
existiese, en la clase obrera, la filiación entrañable que la une a
cuanto significa un pasado de sindicalismo libre, de sindicalismo
auténtico, que está renaciendo con increíble pujanza en España.
¡ Animo, compañeros ! La lucha será dura; los mañanas que se
avecinan serán difíciles y preñados de peligros, pero la victoria será
de ese pueblo nuestro, que jam ás mereció la injusta suerte que le
fué inflingida.
N
Ante el próximo Congreso
Decía en m i anterior artículo,
publicado en el Boletín
Interno,
que cuatro puntos
atraerían la
atención de la m ilitancia en el
próxim o Congreso. Habiendo em i­
tid o m i modesta opinión sobre el
que consideraba el primero, voy
a
perm itirm e
darla
sobre
el
segundo, el que, po r un juego
intencionado de palabras, ha venido
a denominarse <- Caso Provenza ».
Es ¡negable que el tiem po per­
did o en este tira y afloja es irre ­
cuperable, pero seria injusto culpar
de ello a un Núcleo que, por fide­
lidad a la C .N .T. y a su pasado,
mantiene una posición de interpre­
tación sobre un dictamen, cuya
propia redacción es interpretativa.
A esta perdida de tiem po han con­
trib u id o bastante, algunas plumas
que van perdiendo lectores porque,
entre sus escritos y. los hechos,
media un trecho.
Pretender
demostrar que Pro­
venza lia querido im poner al resto
de la Organización su criterio e
interpretación, no es justo,; este
Núcleo se ha lim itado a defenderse
y con ello a la propia C.N.T. con­
tra acuerdos metamorfeseados en
los laboratorios de las convenien­
cias y cuyos resultados están su­
friendo aquellas Locales hoy frac­
cionadas por la labor de grupos an­
tagónicos. Provenza quiso evitar,
con su actitud, que este virus se
introdujeran en la Región y se cons­
tituyeran FF. L L . como criterios
se manifestaban. E llo representa­
ria la guerra permanente, con el
consiguiente perjuicio y de bilita­
ción, frente a problemas do orden
general.
N o pretendo enjuiciar el des­
graciado Dictam en del 62, cuyas
consecuencias son de todos cono­
cidas, pero sí remarcar, que si en
nombre de ese federalismo tan ex­
plotado en conferencias y escritos,
se hubiese recomendado a las m inorias el reintegrarse a la volun­
tad mayoritaria, la situación no hu­
biese adqu irid o este volúmen. Se
impuso una nueva form a de es­
tructuración regional para justificar
algunos hechos
consumados
en
menoscabo de la autonomia que
en orden adm inistrativo
siempre
habían gozado los Núcleos, restán­
dole todo el valor a la voluntad
mayoritaria, reiteradas veces puesta
de manifiesto en Plenos y refe­
rendums.
Desde entonces, se han rebuscado
cientos de argumentos, todos vale­
deros
cuando la sinceridad
no
existe, para demostrar que la con­
vivencia entre los compañeros de
ambas F F . L L ., era nada menos
que imposible. Esto es falso, inten­
cionadamente falso, por que si la
convivencia entre hombres que d i­
cen amar un mismo ideal y sentir
una misma inquietud, no es posi­
ble bajo un mismo techo ¿ cómo
podría serlo bajo un m ismo pa­
bellón ?
sobre las limpias espaldas de Proveirza, hubiesen
presentado a l­
gunas sugerencias valederas para
solucionar el caso, ¡riamos al Con­
greso con algunas esperanzas, pero
basta repasar algunos escritos para
convencernos de que solo se ha
buscado el enfrentar a hombres
contra hombres, y a la organiza­
ción contra un Núcleo.
En realidad, este litig io no está
presidido por diferencias
ideoló­
gicas ni morales, sino de fidelidad,
por ambas partes, a los respec­
tivos
acuerdos de sus Comicios,
El
próxim o
Congreso
habrá
antes de que la unidad se efec­ de nuevo de alrordar este problema;
tuara.
¿ encontrará el camino de la con­
Los compañeros que form aron la cordia ? No soy m uy optim ista
otra fracción, se acogían a sus
en ello, a la vista de la orquestarla
acuerdos de CJermont-Ferrand, su­ campaña llovada a cabo contra el N ú ­
giriendo la necesidad de una reu­ cleo de Provenaz, sellada por la
nión de fusión; de haberse acep­ más cerrada
intransigencia
que
tado esta sugerencia, la unidad se quieren cargar sobre los otros. Los
hubiese podido llevar a efecto sin
compañeros estudiarán el problema,
otro contratiempo. Los compañeros cuando se les presente en el O r­
de la F .L . de Marsella, no recono­ den del D ia, y si escudriñan im cían otros acuerdos que los de parcialmentc
podrán
apreciar
Limoges,
considerando que des­ que nada enfrenta al Núcleo con­
pués de lo discutido y acordado en
tra la Organización en su conjunto,
este Congreso no cabia sino la n i a esta contra el Núcleo, como
reincorporación
simple y
llana.
pretenden demostrar los que a li­
¿ Qué tenían que discutir dos FF. mentan esta situación
confusa,
L L ., cuando ya todo estaba apro­ creyendo encontrar en ello el viento
bado por un Congreso ? Si ellos
favorable para hacerse a la mar
hubiesen aceptado esta reincorpo­ sin nada que se les oponga a sus
ración,
la
unidad
también
se golpes de tim ón de izquierda a
hubiera efectuado, y desde ese mo­ derecha.
mento el trabajo hubiese sido en
común,
la
fraternidad
hubiese
Si el Congreso no se deja in ­
vuelto a reinar y a esta hora nadie fluenciar por una u otra parte,
hablarla del « caso Provenza ». La podria encontrar un remedio efi­
una no aceptó la reunión de conjunto; caz, socavando en los cimientos
la otra la reincorporación. ¿ E n­ del conflicto. Tomando la deter­
tonces, qué es lo que ha hecho minación
de
desentenderse del
im posible la unidad ? Dos pala­ « caso Provenza », recomendando
bras, dos simples palabras con un
a las Locales -del Núcleo que ha­
mismo resultado, puesto que si se gan otro tanto, considerando que
hubiesen reincorporado, la fusión un caso que no tiene nada más
hubiese quedado hecha.
que un carácter puramente local
Si- el Congreso del 62 hubiese no debe distraer por más tiempo
tenido el acierto de en vez de la atención de la Organización re ­
juzgar unos hechos que en aquellos gional o intercontinental, restán­
momentos desconocía en parte, se dole el tiem po y el esfuerzo que
hubiese erigido en árb itro, ha­ necesita para otras labores más
apremiantes. Que sean dos F F .L L .
ciendo
algunas
recomendaciones,
quizás se hubiese hallado la pa­ en litigio las que se esfuercen, si
tienen voluntad en ello, en supe­
labra mágica que se necesitaba y
si no, por lo menos, se hubiese rar la situación, rom piendo el re ­
localizado un problema que no hu­ trovisor para m ira r solamente a
las necesidades que se le presen­
biese tenido transcendencia regional
y menos aún intercontinental. De tan enfrente a la C .N .T. Si no en­
este desacierto no puede culparse cuentran el verdadero camino, en
a quienen han hecho esfuerzos a su dia la Organización juzgará de
parte de quien o quienes estaba
través de Plenos y referendums,
por encontrar una solución, sino a la razón y la buena voluntad.
aquellos que han caldeado el am­
T ratar de buscar otras soluciones
biente, hasta llegar a sugerir que
en el próxim o Congreso, creo que
en el próxim o Com icio se les exija no conduciría nada más que a
a las delegaciones de Provenza, pasar sesiones y sesiones de nega­
que antes de entrar en el Congreso tivas polémicas, sin otra ventaja
« Juren Bandera », y si no lo ha­ que el lucim iento de oradores, emcen, se les encierre en el eala- peoración de la situacicin ¡y ale­
booz hasta
que
se constituya
jando cada dia a más m ilitante
el Consejo de Guerra que les ha de sus labores.
de juzgar ,v condenar. Si estas p lu ­
mas, en vez de descargar sus tintas
Luis G ALLEGO .
Concepto libertario de la libertad
Las interpretaciones dadas al
vocablo Libertad, son, de ello es­
tamos
percatados, tan m últiples
como variadas; la mayor parte de
estas interpretaciones, son erró­
neas, malintencionadas, la mayoría
de las veces a gusto y capricho
de no im porta qué llamado ideal,
de aquel o este grupo, de este o
aquella secta irreverente con visos
internacionales, producto, eso sí,
de mentalidades sentimentalmente
atrofiados por fanáticos anhelos ten­
dientes a encumbrarse en el po­
der, o apoderarse de él en repre­
sentación del dogma,
abrigando,
eso si también, premeditados y
ocultos propósitos eliminativos en
uso y beneficio propio, al tiempo,
y sobre todo, que unos y otros
se presentan como los más fu ri­
bundos portaestandartes y defensore$ de la libertad para todos.
Encerrada en el constreñido car­
tabón de intereses particulares o
de partidos políticos; grupos más c
menos
numerosos, sectas irreve­
rentes, agrupaciones obreras o se­
dicentes sociedades recreativas, ma­
nipuladas por el curato, se hallan,
tanto la denominada Libe rta d In ­
dividu al, de origen y propulsión en
la gran Revolución francesa v
engendro de la burguesía liberal,
como la llamada Libertad colec­
tiva, tan en boga ayer como hoy,
tan ensalzada antaño como hogaño
por el propio Estado, ¡ negación
absoluta de todo sintoma de L i­
bertad ' bajo la salvaguardia fe­
lin a del propio Estado, que tiene
por ciegos defensores a los marxistas y políticos de todo tinte o
pelaje.
D igo que lo menos que aduciré
sobre el particular, es que una
y otra interpretacióln de la L ib e r­
tad
son evidentemente
falaces,
pues, mediante diversos procedi­
mientos a cual más im positivo e
irracional, en uno y otro caso tién­
dese no sólo a restringirla y a l i ­
m itarla lo más posible, sino tam­
bién a encauazrla y encudrarla
por via de leyes preconcebidas en
uso y servicio exclusivo de quien
o quienes las decretan, agrupados
en tom o al Estado, o representando
al Estado mismo, como institución
extríctamente opresiva, centralista
y dirigista.
Por m i parte, considero que el
ejercicio completo de la Libertad
in d ivid u a l y colectiva, es del todo
imposible ser ejercida en no im ­
porta que sistema despótico, d ic ­
tatorial, absolutista, pues conven­
cido estoy necesita de un clim a
ético y social en e l que las con­
ciencias de los hombres estén al
margen de egoísmos mezquinos, asi
como desligados de todo sentir o
tendencia autoritaria.
Considero también, que es ne­
cesario que el in d ivid u o sepa con­
quistar la Libertad, al tiem po de
saber, en todo momento y circuns­
tancia, hacer uso de su propia L i­
bertad, convencido, además, que
en el respeto de la Libe rta d del
semejanjte, está la garantia de que
su in dividu al Libertad no va a ser
violada.
Sigo considerando, que ahi, y en
esa garantia originaria en el mútuo acuerdo y respeto, toma firm e
asiento la L ibe rta d colectiva o in ­
dividu al, acrisolada, en la com­
prensión y en la tolerancia de cada
uno y de todos a la vez, radicando
en ello, según m i personal c ri­
terio, el concepto libertario de la
Libertad.
Y continuo considerando plena­
mente convencido, que como garantie individu al y colectiva para
el más am plio y pleno ejercicio de
la Libertad, consiste y está en esa
aplicación conjunta de procederes
inspirados en la propia interpreta­
ción libertaria de la Libertad.
Lo que quiere decir el in dividu o
situado ante su propia conciencia
y libre albedrío, lo que significa,
al mismo tiempo, estar predispues­
tos y dispuestos, por propia con­
vicción individual, a no sobrepasar
en su personal ejercicio de la L i­
bertad, los límites en donde co­
mienzan los mismos ejercicios de
la Libertad del conjunto de sus
afines o semejantes, y que sitúan
a todos, colectivamente o in d iv i­
dualm ente considerados, en paridad
de condiciones personales, econó­
micas, sociales, morales.
Siempre, según el que estas lí ­
neas escribe, en este concepto l i ­
bertario de la Libertad individual,
ejercida por entero dentro de la
comunidad, consiste y está, la in ­
dispensable condición para el lo ­
gro de la Libertad integral de
todos y de cada uno. La única
Libertad viable, auténtica, la que
todo libertario, sobre todo, joven
o adulto de uno u otro sexo, de­
bemos cultivar, debemos hacer de
ella raudal, eficientemente inconmesurable de energías, de a ctivi­
dades, de acciones y de ejemplos,
siempre con miras igualmente y por
ende, a orientar e instar a la h u ­
manidad a despojarse de todo pre­
ju ic io
fetichista, egoista,
racista,
nacionalista, m ilitarista y dogmá­
tico.
Convencido idealista liberta rio e
intemacionalista,
he aqui como
conceptúo el concepto libertario
de la Libertuad, el que expongo,
mal pergeñado, es cierto, en con­
tribu ció n firme y sentida a todo
cuanto nos es común, defendemos
y preconizamos según nuestro con­
cepto y sentir libertario.
INTERNATIONALE
Libres opiniones '
Lyonesa:
La C. N. T. en eJ exilio Prehistoria del Movimiento
Obrero español ”
ylasran ías en su camino!
"
Sin esperar soluciones a ciertos
problemas que nos preocupan, los
compañeros que deseamos que la
C .N .T . perdure en España por
jrarte de las nuevas generaciones,
debemos fija r nuestra atención a
un sin fin de situaciones y tomas
de posición de ciertas organiza­
ciones de cariz religioso, y polí­
ticas y sindicales, otras, que en el
interior de España y en el ex. tranjero trabajan para que des­
pués del periodo franquista que
es nuestro deber co n trib u ir a de­
rribar, la C.N’.T- quede reducida
a cero. Y seguramente que se or­
ganizan y operan sin pensar ni
sirguera en la C.N.T. Pero el ca­
m ino que siguen conduce à su e li­
minación en el terreno de la lu ­
cha directa de clases. E l Poder
es, en muchas, el favorecedor de
su proliferación « clandestina »
preparando para un tiem po im ­
previsto una situación de libertad
de asociación normal, que las halle
en plena colaboración de clases.
O tras cuya demagogia es conocida,
con un lenguaje apropiado, cuya
finalidad es la toma del poder, se
emplean, y se emplearán, a llenar
teóricamente el vacio revoluciona­
rio entre los humildes trabajado­
res. Son los dos partidos comunis­
tas, el pro Moscou — colaborador
con el franquismo, de la recon­
cilia ció n —■ y el pro C hino que
quiere hacer la revolución en Es­
paña, cqya sede está en Argel p u ­
blicando « Segunda República >
que hace propaganda para orga­
nizar el ejército de la misma y
recaudando fondos en los medios,
incluso, de la emigración exilada
en Francia.
Son los unos y los otros los
que, no pudiendo servirse de los
anagramas de la C .N .T., quieren
u tiliz a r los de la U.G.T. en Es­
paña o el « noyautage » del sin­
dica to vertical, ya que los com­
pañeros de la C.N.T. son im per­
meables a los manejos comunis­
tas.
Entre estos, obedeciendo a con­
signas de los « revolucionarios pro­
fesionales » tanto de Moscou como
de Pekín, hace tiem po han pro­
cedido a atacarse mutuamente con
epítetos clásicos en ellos y que
nos avergonzaría ver establecidos
en el M .L ., sin contar los insultos
groseros. Ahí está, por ejemplo, una
circu la r venida de Bruselas, entre
otras de otros sitios, que confirma
lo dicho. E l lenguage revolucio­
nario empleado y la demagogia que
u tiliza n solo tiene parecido el que
e l P.O.U.M. emplea en recientes
manifestaciones escritas, sin. los
insultos. No, no hay que enga­
ñarse, n i la juventud inquieta y
capaz del sacrificio de sus vidas —
las nuestras lo han demostrado
a la saciedad — debe engañarse.
Si el frente revolucionario a n ti­
fascista — como lo propusimos
hace pocos años — no se lleva
a la práctica ho(y, y no se apro­
vecha una coyuntura favorable ma­
ñana, la dictadura en España se
prolongará, aún que será con nue­
vas formas, donde el pueblo hu­
m ild e quede entre las redes de las
leyes coercitivas sin probabilidades
de liberación. Aunque — lo he
dicho en otro lugar — si más
libertad política, social y econó­
mica no interviene en su favoi
las clases trabajadoras seguirán el
camino, con violencia, de su eman­
cipación. Es previsible a más o
menos corto plazo.
Pero he aquí en el tablero po­
lítico-social de la península ibérica,
las otras organizaciones dirigidas
por la Iglesia, no controladas por
la Falange, pero si por aquella
que llevan también su juego. En
vistas al futuro. E l arzobispo de
Málaga, Herrera — el antiguo d i­
rector del « Debate » de M adrid
v confesor del político estraper­
lista Alejandro Lerroux, conserva­
dores los dos — es el supremo
director del sindicalismo católico.
llamado cristiano. Si envía cum­
plidos a Franco, sus razones po­
líticas tiene. Pero e.s curioso com­
probar la variedad de asociaciones
católicas o cristianas en el plañe
político o social
Acción Cafó lica, Catòlics Catalans, Democracia
Social
Cristiana,
Hermandades
Obreras de Acción Católica, Iz ­
quierda
Democrática
Cristiana,
Juventud Obrera Católica, Solida­
rita t d ’Obrers Cristians de Cata­
lunya. A fuera y dentro de Cata­
luña (pues estos datos son toma­
dos de Cataluña) existen otras
asociaciones como las de Labra­
dores y de las Industrias Pecua­
rias Católicas, etc., etc.
En este cuadro no se hace men­
ción más que de los organismos
con ribete
social y profesional.
Existen contra el régimen la Social
Democracia Cristiana, de reciente
creación, y los partidos o « grupos
de presión » que siendo « por »
son « centra » y vice versa; los
que quieren una monarquía sin que
estén de acuerdo con qué m o­
narca y los que — nuevos socia­
listas —- se acomodarían en no
im porta
qué
situación
política.
Todos, todos aspiran al Poder. No
todos — los obreros cristianos —
creen que con el Poder en manos
de promociones de su seno sur­
gidas, este les procurará la jus­
ticia social. Seria como esperarla
del cielo. Pero nosotros, los tra­
bajadores bregados en las luchas,
debemos, sin prejuicios derivados
de nuestro sindicalismo clásico, re­
volucionario, ver este panorama,
del cual solo fa lta apuntar el que
D ifícil tarea la de resumir la
se halla en frente de los que a n r ¡ cuarta
conferencia que ha cele­
bicionan que sus organizaciones
brado el Ateneo Cervantes de Lyon
sean preponderantes para llevarlos
el dom ingo 28 de febrero en la
al Poder; nuestros compañeros Ge­ sala VVitovski en el Palais du
netistas y ugetistas, parece que no
Conservatoire.
se duermen y su acción sindical se
El conocido escritor y periodista
lia hecho sentir en estos últimos
de la C .N.T., José Peirats, hizo
tiempos en las principales villas
una exposición
documentadísima,
agrícolas e industriales, sobrepu­
do la que no sabemos que poner
jando la acción, obrera en Asturias
de relieve; si las citaciones histó­
y Euskadi y que parece no llevaba
ricas de las que fué tan pródigo,
coordinación con las manifesta­
o el fondo social a las que las
ciones y huelgas de los estudiantes,
primeras sirvieron de mareo.
elementos burgueses poco simpá­
Durante hora y media nos tuvo
ticos al m ovim iento obrero pero
pendientes del hilo de su diserta­
que es deseable conquistar.
ción que fué una verdadera lecSi en este, m i escrito, debo ción de historia de España, as­
poner una conclusión como final,
pecto sobre el que insistimos, ya
esta es de qué : miremos la rea­ que lamentablemente, lo (pie co­
lidad con los ojos bien abiertos.
nocemos generalmente, de la his­
De una parte lo que en el exilio
toria de nuestro país, no es ni el
somos, contamos y valemos. De la
reflejo de la auténtica,
en
la
otra, m irando a España, estudiar
que tantas acciones positivas se
en función de lo expuesto y del
cuentan en el haber del pueblo
fracaso de l gobierno del Opusespañol, siendo estos aspectos des­
D ei en lo económico y social —■ conocidos los que Peirats" se entre­
de lo que no lie hablado por
tuvo en mostrarnos documentán­
haber sido tratado po r otros —
donos sobre el periodo grem ial arsi el concurso de los compañeros
tisanal, que fué una de las prim e­
del exilio a los que allí luchan
ras formas de organización que se
(con las dificultades que todos sa­ diera el mundo del trabajo, pero
bemos) seria de un valor capaz
si bien el artesanado defendía sus
de llevar nuevas energías en fa­
intereses, tenia bajo su férula a
vor de las libertades y por con­ los oficiales y aprendices; en par­
secuencia contra el franquismo.
ticu la r estos últimos eran los sier­
Porqué cuando se es revoluciona­
vos del maestro que usaba y abu­
rio, se desdeñan comodidades y
saba de todas las prerrogativas que
los intereses materiales de años
le concedían las leyes entonces v i­
de disfrute de standard de vida
gentes.
más elevado que el de España.
Y nos habló de la rebelión de
Espartare y los esclavos y de las
PADROS.
Jaequeries en la época de los sier­
Lyon. Mayo 1965.
vos, y de los M unicipios libres con
sus fueros comunales, los que fue­
ron concedidos en la llamada gue­
rra de reconquista a los árabes,
ya que, para consolidar los avances
de los ejércitos, era necesario p o ­
blar las avanzadas de los frentes,
por lo que se prodigaban las tie ­
rras, produciéndose una emulación
España hay muchas familias que
habitan en chozas, en cuevas, cha­ entre los m unicipios para ver quien
volas y casas hechas de latas. Pero, alcanzaba más derechos y liber­
tades. Pero se vuelven las tomas,
claro está, estos lugares no los
cuando, hecha ya la reconquista,
visitan n i conocen los turistas, por
vencidos los árabes y expulsados
supuesto. Sobre todo, los turistas
del país, cuando la monarquia se
agradecidos, que vénse obligados
a ponderar el progreso que realiza siente fuerte, comienza a cerce­
España. Como, por ejemplo, el se­ nar derechos y libertades, dando
ñor Baratier, que hablando de las lugar a que se produzcan las p ri­
prisiones, dice, que en España le meras guerras de liberación, mos­
cabe el p rivile gio de ser el se­ trando la rebeldía del pueblo. Asi
llegamos, entre otras
rebeliones
gundo país en el mundo, que
menos
gente
tiene
detenida. más o menos importantes, a la de
¡ Triste privilegio, de haber elim i­ los Comuneros de Castilla con Pa­
nado en pocos años la gran po­ dilla , Bravo y Maldonado; también
blación penal por el hambre y los la de las Germanias Valencianas
fusilamientos ! Y de que España es que son una especie de república
el segundo país que menos pre­ revolucianaria que se extiende por
toda la región levantina y cru­
sos tiene, seria necesario compro­
el
Mediterráneo
alcanza
barlo, sin tener en cuenta las es­ zando
tadísticas que las autoridades fran- i hasta las Baleares.
quistas presentan, para su propa- !
Nos va mostrando Peirats, que
ganda, a los representantes de la | nuestro país ha vivid o en une
prensa extranjera, interesada en j guerra constante y permanente, de­
que continúe el régimen de terror ¡ rrochando
siempre
sus
mejores
e im punidad que padecen los es- | hombres y todas sus riquezas na­
pañoles.
turales. A los ocho siglos de guerra
L a enseñanza, es otra de las i con el Islam, se sucede la con­
grandes innovaciones
franquistas.
quista de América, yendo al Nuevo
Según el señor Baratier, por todo
Mundo, todos cuantos tenían un
se construyen escuelas, habiendo espíritu emprendedor y cuantos,,
solamente en la actualidad un 10 por su acción y dinamismo, ha­
por ciento de españoles que no
brían contribuido a organizar la
sepan leer n i escribir, y que d i­ econcmia del país, siendo este el
cha cifra dism inuirá todavía, por­
mal endémico que mantiene Es­
que,' hoy, todos los niños de Es­ paña en la ruina, ya que mientras
paña son escolares y cada año se los demás países \'an adoptando y
m u ltiplican los centro docentes. Si
transformando sus sistemas de pro­
dijera las iglesias, estaría más en
ducción y económicos, el nuestro
lo cierto. A propósito de las igle- ; no tiene un momento de reposo
sias. Es la prim era vez que hemos ¡ para poder reflexionar y planificar
leido escrito por un periodista ex­
una transformación que se iba ope­
tranjero, que estas siempre fueron
rando en el resto de Europa y del
respetadas por el pueblo, en sus mundo.
revoluciones. Así lo afirma el se­
Nos hizo desfilar toda la baraja
ñor Baratier, queriendo justificar
de los numerosos reyes que tuvo
el alma religiosa de los españoles que su frir España, tan despóticos
y la herética de los franceses, en e incapaces los unos como los otros,
su revolución- N o pueden decir
.riendo la excepción Carlos tercero,
los « rojos » que esto no es gen­
que, si no hizo nada, po r lo metileza, cuando la verdad es que
os dejó hacer, poniendo al frente
en su revolución del 19 de ju lio
de sus gobiernos hombres de gran­
del 36, quemaron conventos e des conocimientos, que trataron de
iglesias, porque creían, y no se realizar ciertas
acciones de tipo
(Suite en page 3.)
positivo, como lo fueron Florida-
Vi turista agradecido
E l señor F. Baratier, RedactorJefe del periódico mensual « Le
Pays Dauphinois », ha recorrido, du ­
rante sus vacaciones, diez m il k i­
lómetros a través de España. Pisto
le ha dado materia para poder
escribir un largo reportaje, que ha
publicado en tres números sucesi­
vos, el mensual mencionado. Con
el títu lo : «Notas de vacaciones».
N o hemos leido la prim era n i la
segunda parte, pero, bástanos con
haber leido la últim a, para dar­
nos perfecta cuenta de que el se­
ñor Baratier ha sido bastante aga­
sajado por hoteleros y autoridades
de nuestro pobre país, y de que
sus vacaciones le han resultado
la mar de baratas... Y, esto, es de
agradecer, y lo agradece en de ­
masía el señor Baratier. Por eso
le aconseja a sus lectores, m qv sa­
tisfecho, que vayan ellos a su vez
a pasar las suyas a España, donde,
a poco precio, los españoles les
proporcionarán, in fin ito placer es­
p iritu a l y material, como a el se
lo han proporcionado. Ahora, que
los espléndidos no son los espa­
ñoles que no tiene casa donde
cobijarse ni pan que llevarse a
la boca, sino los españoles p a rti­
darios de Franco, que, siendo minoria, se lo roban a la mayoría,
pudiendo con ello, darse buena
vida y proporcionársela a los que
le ayudan a hacerles la propaganda
en el extranjero. Sobre todo, si
son turistas que no quieren que
les apliquen el proverbio espa­
ñol qué dice : « No es bien na­
cido quien no es agradecido ».
E l señor Baratier, es de los bien
nacidos, porque es agradecido. La
prueba, que elogia y realza el
considerable progreso económico y
social que lleva a cabo el gobierno
franquista. Entre sus más espec­
taculares
innovaciones,
realiza­
ciones, se cuenta la del urbanismo.
Según el señor Baratier, no hay
un pueblo en España que no
tenga sus barrio nuevos, trazados
conforme a los métodos modernos
urbanos. Sin embargo, la realidad
es que en todos los pueblos de
j
blanca y Campomanes, pero este
periodo de paz y de orden cons­
tructivo
fué
sumamente
corto;
pronto se volvió a perder lo poco
que se avanzara.
Esta breve época tuvo su eclo­
sión en 1746, en la que se crean
las primeras fábricas e industrias,
dando tam bién nacim iento a las
primeras escuelas de artes y o fi­
cios.
Nos relata lo que fueron los
primeros y tím idos esbozos de una
reform a agraria, que al correr del
tiem po da origen, por una legis­
lación especial, al latifundism o o
grandes concentraciones de tierras
en manos de señoritos.
Igualmente nos muestra
como,
por la incapacidad de los gober­
nantes, en España todos los p ro ­
gresos que se realizan en Europa
solo llegan a establecerse treinta
o cuarenta y hasta cincuenta años
después, lo que con el tiempo
hace que nuestro país deje de ser
uno de los primeros de Europa
y del mundo, como podria haberlo
sido, ya que por su posición geo­
gráfica y por su historia e in flu e n ­
cia habría podido mantenerse a su
cabeza.
Nos hizo un breve resumen his­
tórico de la industrialización del
país, lo que da origen a que se
creen los- primeros núcleos nume­
rosos de trabajadores, los que em­
piezan a organizarse en sociedades
de resistencia, las que son com­
batidas por patronos y gobernantes,
po r lo que estas sóciedades. que ya
no desaparecerán, deben camuflarse
bajo el nombre de sociedades
m u t u a l i s t a s
y coopera­
tivas; nos ilustra con numerosas ci­
taciones, sobre los primeros grandes
conflictos en los que se llega hasta
quemar las máquinas; asi nos hace
re v iv ir aquella época tan dura para
el proletariado en gestación, en. la
que se van tem plando las primeras
armas de las organizaciones obre­
ras que más tarde debían realizar
gestas tan brillantes que han cau­
sado Ja adm iración del mundo.
Pone de relieve que los más
grandes
conflictos
generalmente
han tenido su origen en motivos
de tipo solidario, poniendo en evi­
dencia el alto valor m oral de las
organizaciones
obreras desde su
más remoto origen; igualmente re­
marca que en sus procedimientos
represivos, la reacción, para desa­
creditar a los trabajadores, recu­
rrió a la calumnia, tratando a los
hombres que estaban al frente de
las organizaciones obreras de atra­
cadores, como el caso de José Barcelo, presidente de la sociedad de
tejedores, condenado a m uerte in ­
justamente;
después ha
podido
comprobarse su inocencia en los
hechos que se le imputaban.
Pone de relieve el espíritu re­
volucionario de los trabajadores, los
que, a pesar de las amenazas y
represiones
de
los
Espartero,
O ’D cn ell y Serrano, no cejan hasta
conseguir el derecho de asociación,
que arrancan después de una p ri­
mera huelga general
que
duró
nueve dias; cita, entre otras, la
prim era publicación obrera, « El
E co d el Obrero ».
Igualmente muestra como ya co­
mienzan los primeros vestigios de
lo que más tarde debían ser los
Sindicatos Unicos o de Ramo, co­
menzando tam bién a perfilarse los
primeros apuntes de federalismo
que finalmente tom ó cuerpo real
en 1868 con la creación de la
sección española de la prim era In ­
ternacional, a la que se incorpora­
ron todas estas sociedades m utualistas y de resistencia que ya lle ­
vaban en si sus principios y mé­
todos de combate, como "lo mues­
tra su historial.
Y, aunque nos hemos un tanto
extendido en esta reseña, por lo
que pedimos perdón a la dirección
y al lector, nos sentimos insatis­
fechos; son numerosos los datos,
hechos y relatos, que ha habido
que dejar.
Manuel BERXABEU.
España
AL
Se nos confirma que la poli­
cia redobla de vigilancia. En va­
rias regiones han procedido a re­
gistros y a cacheos en las casas
de los más o menos fichados como
opositores al régimen.
Han procedido a varias deten­
ciones sin tener noticias de al­
gunos de los detenidos• Los hay
que se han fugado de la jefa­
tura de policía sin que por dihora
conozcamos el paradero. Después
del asesinato del general Delgado
una cosa es cierta : que la poli­
cia fascista de Iberia tiene órdenes
y está dispuesta a sembrar el te­
rror y a asesinar sin formación de
causa a quien desde las alturas
sat. señalado. / Vigilancia ! ¿ Será
ello los últimos zarpazos de la
bestia ? ¿ Estará, por fin, el fran­
quismo en la agonia ?
Grandes sorpresas puede traer­
nos este año por lo que al fas­
cismo español se refiere. Tales son
las noticias que nos llegan de
España, donde, por otra parte, la
oposición obrera e intelectual no
cesa de manifestarse más o menos
descaradamente.
En Euzkadi principalmente, con
ocasión del Primero de, Mayo, la
propaganda distribuida hd entu­
siasmado a lo población de tal
manera que puede decirse habqr
sido unánime la repulsa pública al
régimen nazi que sufre Vaconia
y toda España.
VA SCO NG AD AS Zona 47.
TODO ES BUENO
CONTRA EL REGIMEN
Han circulado octavillas a gra­
nel de franca hostilidad al régimen
D e las mismas entresacamos las
frases más sobresalientes :
1“ D E M AYO
Fecha gloriosa merced al em­
puje de las organizaciones obre­
ras esta recobrártelo en nuestro
país su auténtico espíritu REVO­
LUCIONARIO.
La clase trabajadora de Euzkadi,
en su característico dia REIVIND IC A TIV O no tiene ni elementales
condiciones de vida.
El_ I o de Mayo 1965 marcará un
paso~ decisivo para la desaparición
de la tiranía.
Como veis, de una form a o de
otra el pueblo se manifiesta, las
octavillas
contienen
afirmaciones
que corroboran el más lim p io his­
toria l de la clase trabajadora y del
origen del I o de Mayo. Los tra­
bajadores- han acudido dentro de
lo que cabe, pues el despliegue de
fuerzas ha sido de gran ostentación,
y el régimen así como la burguesía
ya saben que se acabará con ellos
a plazo más o menos corto.
Esperanza tenemos de que sea
este año el fin del franquismo y
de Franco.
B I L B A O
E n Bilbao, por ejemplo, por la
G ran Vía la m u ltitu d fu é grandeL o mismo por la calle de Colón y
de la de Rodríguez de Arias. F i­
nalmente donde más grupos se
concentraron comentando la situa­
ción fué, no cabe duda, en el Par­
que de la las Tres Naciones. Bilbao
está marcando una página más en
su historia revolucionaria. Los tra­
bajadores de Bilbao están en la
avanzada del combate por la l i ­
bertad. L a policía
se
mantenia
acuartelada, asi como el ejército
y la guardia civil.
A las doce menos diez todo era
se
HABLA
norm al po r las calles; ya pare­
cía que nada había de pasar pero
cinco minutos después, por todas
las bocacalles de la Gran Vía
afluían m u ltitu d de grupos com­
pactos de jóvenes, mujeres y adul­
tos. También había — en posición
m uy destacada —* cinco sacerdotes;
claro que cinco al lado de tantos
obreros, su participación en tanto
que clero no deja de ser simbólica,
sin mayores ocnsecuenciaç, pero en
honor a Ja verdad lo consigna­
mos —*.
En unos instantes la G ran Vía
se llenó de personal y en un san-
No tenemos la costumbre de
leer el portavoz barcelonés, ó r­
gano de Falange con remoquete
de « tradicionalista y de la J.O
N.S. » que lleva el nombre usur­
pado desde 1939, de « Solidaridad
Nacional »•
Por una casualidad, de aquellas
que se dan amenudo cuando se
tiene necesidad, y con miras a la
más elemental higiene, hecha mano
uno a cualquier hoja de papel,
llegó a las nuestras una hoja
suelta del mencionado diario, con
subtítulo « Organo de los Sin­
dicatos », la bastarda « Soli »,
cuya fecha ignoramos, pués en el
papel impreso que mencionamos,
no la habi'á, p o r haber sido arran­
cada por otro « usuario » en apre­
m iante necesidad de higieniazrse
las posaderas. Y es que las hojas
de la prensa del « sistema », a
malas
penas da para tales me­
nesteres.
E n la aludida hoja, ¡y como nota
de la redacción, se hace la presen­
tación de una « carta al lector »,
escrita por el director de la re­
vista « S.P. » (no sabemos exac­
tamente de qué tratará dicha pu ­
blicación, pero por la reseña que
damos a continuación, el lector
podrá realizar su propia compo­
sición de lugar), cuya carta lleva poi
títu lo « Después de Franco qué?
y firmada
por un tal Rodrigo
Royo.
E n la presentación
de dicha
carta que efectua la redacción de
la « Soli », se menciona que
« mientras se preparan nuevas le­
yes institucionales anunciadas por
el Jefe del Estado, elaboradas con
el asesoramiento del Consejo N a­
cional y reclamadas por la opinión
española », nos dá a continua­
ción el texto íntegro de la carta,
d irig k lá a un hipotético lector.
No tenemos la intención de darla
completa, pués no está en la na­
turaleza de estas crónicas el hacer
propaganda fascista, pero sí recojer los ladridos de su jauría, para
que nuestros lectores tengan a
mano el pulso exacto de las cosas
del interior, que ningún pania­
guado corresponsal de la prensa
extranjera dará, porque no está en
la naturaleza de sus informaciones
ocuparse de estas minucias,- pero,
que para nosotros, y más que pro­
bable para Vdes, es m uy intere­
sante estar al corriente.
Como les deciamos, el tal Royo,
que no parece un im bécil pero
que nos recuerda una frase de
Alevandio U berth cuando dice que
prefiere a los pillos porque estos
pueden, a veces, tener la inteligen­
cia de ser buenos; según nuestro
historiador inglés, el im bécil que
no lo parece, no tiene nunca la
bondad de ser inteligente, el tal
Royo — repetimos —- plantea en
la carta que comentamos, las co­
sas en los mismos términos que
un pobre m arino de la flo ta h it­
leriana, que decía, con la más
absoluta convicción, que los ale­
manes eran una raza superior, solo
buena ipara « m andar » y los per­
tenecientes a las restantes, « bue­
nos » para trabajar...
Después de cita r a Ortega y
ESPAÑA
tiainén hizo irrupción la fuerza pú­
blica con máscaras antigas dis­
puestos a todo, a todo de lo que
bruto y anim al es capaz (isa
« fuerza ». H izo uso de las po­
rras y procedió a la detención
de unos cuantos. No se señala que
entre los detenidos hubiese ningún
cura. Entonces el grito del pue­
blo fué / Libertad ! ¡ Libertad sin­
dical ! y demás consignas del ma­
nifiesto de Alianza Sindical. En re­
sumen : hay varias detenciones. E l
número de manifestantes es supe­
rio r al del año pasado y eso re­
conforta a los compañeros.
CRONICA
DESPUES DE FRANCO i QUE P
mueve
E N PORTUGALETE
Aquí hubo también manifesta­
ciones ) se registraron incidentes
entre los trabajadores y la policía.
En casi todos los pueblos de la
rivera del N ervión hubo demostra­
ción de fuerzas opositoras ?.l fra n ­
quismo. En Sestao y Baracaldo la
concurrencia rebasó todas las es­
peranzas.
DETENCIONES DE MIEMBROS
DE ALIANZA SINDICAL
M ucho
más
hubiese
hecho
la
CATALANA
Gasset (D. José), pasando por José
A ntonio Prim o cíe Rivera, aquel
tonto que se le hizo m ártir, pero
« liquida do », de haber seguido
viviendo, nos lo plantea con el
signo de la interrogación; interregacióh que dá a comprender el
estado de su subconsciente, que nos
ha hecho sonreír por la dosis de
tribulación que trasudan sus co­
mentarios.
PARALELISMOS :
PUÑOS Y PISTOLAS
T ribulación, que para consuelo
de la misma, se hecha mano du
unos argumentos dignos de una
antologia de cara al futuro. Lea­
mos bie» -y juzguemos : « Esa bús­
queda, ante un horizonte cerrado
p o r la fuerza de las circunstancias,
sintetiza en esta sola y rotunda
frase, pronunciada mentalmente to ­
dos los dias por treinta millones
de habitantes españoles preocupa­
dos ; después de Franco ; qué ? ».
Luego entra en el meollo de la
cuestión diciendo : « el M ovim iento
Nacional debe ser en, Esepaña lo
que la Corona en Inglaterra, o la
Constitución es a los Estados U n i­
dos, o el Partido es a Rusia »..’.
E l llamabo « M ovim iento Nacio­
nal », para el Royo de marras,
es « tabú », una cosa que no se
discute, que está por encima de
todos los pequeños tabús, que,
dice, existen en demasía en nues­
tro país y que han de abolirse.
Y añade más ; « y si el M o vi­
m iento Nacional se entendiera así,
los señores de la oposición podrían
decir ,y hacer todo lo que! les v i­
niera en gana. Que echen por de­
lante su profesión de fe en el M o ­
vim iento Nacional, que digan ex­
plícitam ente que ellos tam bién es­
tán a este lado de la trinchera,
y entonces podremos dialogar, dis­
crepar, d iscu tir
y
tiram os los
trastos a la cabeza como buenos
amigos. Pero que nieguen el punto
fundamental, que se coloquen y se
decaren en la trinchera de en­
frente, y entonces verán como re­
ponemos en escena la dialéctica
de los puños y las pistolas, en la
que les podemos dar muchísimas
lecciones. Que no se equivoquen
en esto los señores de la oposi­
ción »■
¿ Que les pareoe a Vdes el
recorte ? Este Royo de m ala me­
moria pretende volver al1 asesinato
a mansalva si la « oposición »
insiste en hacer que peligren los
respectivos biberones de toda la
banda de foragidos y criminales
de derecho común que andan
sueltos por todo el te rrito rio na­
cional desde 1936 hasta la fecha.
Y lo m alo que detrás de ta l es­
perpento hay Jas pistolas y ios que
figuramos de corazón y por acti­
vidad, en la oposición, carecemos
de ellas, y sobre todo, de la ne­
cesaria coordinación de voluntades
para que cuando llegue el fatal
tránsito de que el « M ovim iento »
no deba sucederse a si mismo,
estos matones de oficio tengan la
respuesta adecuada, ya con el des­
precio del pueblo español y la jus­
ticia expeditiva que hace más de
25 años que está aguardando el
momento propicio para borrar de
la faz de nuestro suelo la marca
de la m ayor infam ia de la his-
toria de nuestra tierra en sus ar­
chivos de tragedia, alegrías y ca­
tástrofes.
VA
LLEG AND O LA HORA «H »
En nuestra tierra catalana tene­
mos un refrán adecuado para las
circunstancias : « vésten Anton,
que el que es queda ja es com­
pon ». « Camarada » Royo (y
todos los Royos habidos y por ha­
ber : cuando Franco se haya ido,
rro te quepa la menor duda que
España se
compondrá ». Los
que no fueron fusilados, que viven,
que ya tienen los cabellos canos
pero que aún no los tienen que
dar la miserable sopa de los an­
cianos, ju nto a nosotros, las ge­
neraciones nuevas, no hemos o lvi­
dado vuestros crímenes, que so­
mos muchos miles, centenares de
miles, que dia a día, me.; a mes,
año trás año hemos id o bebiendo
la hiel de todos los desprecios,
de todos los insultos, de todas
las infamias de vuestros labios de
invertidos, que hemos sido calum­
niados, que hemos sido relegados
a la categoría de ciudadanos de
qu in ta o sexta categoría, mientras
vosotros habéis engordado, enrique­
cido, « forrado » como se dice en
el bajo pueblo, que habéis posi­
b ilita d o todas las injusticias, que
habéis dejado que los terribles
males de una España para todos
los españoles, para todos, solo lo
fuese de ubre para alimentaros,
nosotros estamos dispuestos, des­
pués de Franco, ju nto con el pue­
blo noble y honrado, el buen pue­
blo español, él que trabaja y su­
fre, sin derechos de ninguna clase,
sino es la obligación de besar vues­
tras apestosas botas, a decir NO a
que continúe esta monstruosa es­
tafa de la que te proclamas uno
de los sumos sacerdotes. Tenlo en
cuenta, tú y todo; los que os de­
dicáis a escribir cartas, ya sea a
un príncipe o a un simple lector :
después de Franco, la justicia, la
libertad y un orden, pero no el
orden al servicio de los parásitos,
de los vividores, de los embuste­
ros, de los estafadores, sino un or­
den, una libertad y una justicia
hecha por el pueblo español y para
el pueblo español. N o olvidéis, in ­
signes sabandijas, que 196... no
será 1936. Iros preparando a so­
lic ita r con tiem po la ayuda y la
protección de vuestros amigos, los
salteadores y bombardeadores de
pebres pueblos presos entre la vo­
rágine de apetitos imperialistas de
tedo cuño; ir a vuestros « made
in U.S-A. », como cuando lo h i­
cisteis con el caníbal de H itle r y
su palafranero, Mussolini, que os
escolten y os amparen cuando la
hora « H » suene. Desde luego,
al « M ovim iento » sucederá otro
M ovim iento; barruntamos que para
vuestro interés será m ejor que os
guardéis las pistolitas para pegaros
un tiro si os quedan los suficientes
bemoles, si os ponéis delante, para
im p ed ir el paso al Otro Movimiento,
recordar que contra una Revolu­
ción no valen diques n i mucho me­
nos pistolas, por excedentes que
sean. Si nos llegáis a leer, apre­
ciar en su justa m edida la buena
intención del consejo...
Pedro Juan ALBRICH.
Barcelona. Mayo de 1965.
Alianza
Sindical C-N .T.-1U.G .T.S.T.V. si no hubiese sufrido la de­
tención de alguno de sus miem­
bros algunos dias antes del I ”
de Mayo. Se espera que haya más
detenciones, pero la moral es
buena. A m edida que podamos ire­
mos dando más detalles de la re­
presión.
UN
D E TALLE
SIMPATICO
Siempre fué costumbre en Bil­
bao lucir el Primero de Mayo un
clavel rojo en la solapa o un pañuelito rojo también. Pues bien
este uño lia vuelto a verse dicho
color con intensidad no despre­
ciable.
¡ Adelante, compañeros,
ade­
lante I
LO OCURRIDO
EN SAN SEBASTIAN
(Corresponsal)
M i prim era preocupación lué la
(le siluanne frente al Gomisariado
de Policía, para m ejor observar la
disposición de fuerzas. L a m ani­
festación de Euzkadi ya se sabia
suficientemente que la preparaba
Ja Alianza Sindical. A las 12 me­
nos cuarto un sargento de la po­
licía armada dió orden de montai
en los coches,
hicieron
patrulla
compuesta de 6 « Jeeps ». Los
policías eran jóvenes y parecían
tranquilos.
Poco después en la
Plaza Calvo Sotelo, vi una can­
tidad enorme dé gente que circu­
laba en grupos de 5 a 6 per­
sonas- A laS 12 debía comenzar un
concierto de música dada por la
Banda de San Sebastián. A l misme
tiem po que daba comienzo el con­
cierto, la policía irrum pe y m u­
chos manifestantes se marcharon
corriendo. Los otros se escindieron
en dos grupos. La plaza se quedé
sin gente. Muchos se quedaron
cerca del Casino. A l cabo de un
cuarto de hora ya sólo había po­
licías en la Plaza de Guipuzcua. Ls
manifestación de San
Sebastián,
a pesar de todo, ha sido un éxite
para la A.S. Puede decirse que
Cuipuzcol entona al diapasón de
la irredenta Vizcaya.
E ntre los guardias vi a un jo
ven que parecía iba detenido. Su
aspecto era de una serenidad que
animaba a luchar.
AG ITACIO N
E N TODAS PARTES
Como estaba previsto, la oleada
de huelgas se ha iniciado. A « ta­
lleres T-O.R. (San Sebastián) le
han seguido « Bandas de Basauri » (Vizcaya) y
Contadores
I.E.S.A. de San Sebastián.
Y term ina nuestro corresponsal .
El fascismo ruge pero la situación
es el resultado de sus contradic­
ciones. El alza exagerado del coste
de la vida, la represión. La falta
de libertad, etc.
Y los obreros estamos dispuestos
a todo hasta acabar con el fas­
cismo.
Si compañeros. Todos unidos
es indispensable que el pueblo a¡
fin se levante y dé al traste con
el fascismo, ese feto de la socie­
dad que terminaria corrompién­
dola- Y como decis vosotros : no
hay que olvidar que ¡ la huelga
es la única defensa de las masas
laboriosas !
C-N.T. Inform ación.
zssszActivités de nos camarades Espagnols zzz¡
"
W
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* * * * * * * A * * * * * A * * A * A * * * ^ * * * * * ^ * * * * * * * * * * ^ * * * * * * * * * * * A * ^ ^ ^ * * * * * * * * * * <* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ^ ^ i V iV iV iV iV M W V M V ^V ^ y y ^
Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados,
asi como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas
páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­
mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados
de todo medio de expresión.
He aquí por qué « ESPO IR a acogerá a todos los españoles que se
dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y,
d es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comnnicados o sus
artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra.
C O N N U N I Q U E
17 • UNION REGION ALE - UNION LOCALE DE LYON
Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les
dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue S t-Jea n , n° 60, LYON (5*).
F.L.
DE
CARCASSONNE
El dia 30 de mayo y a la hora
de costumbre, en el local de F.O.,
se celebrará asamblea general. Por
los asuntas a tratar, de gr. n inte­
rés para todos, se ruega la máxima
asistencia y puntualidad.
E l Secretaria.
F.L. DE BALMA
Esta Federación Local convoca
asamblea general para el domingo,
23 de mayo, en el lugar de costum­
bre. Comenzará a lus 9 de la ma­
ñana en punto.
Dada la importancia de los
asuntos a tratar, se ruega la má­
xima asistencia y puntualidad.
F.L. DE DIJON
Esta Federación Local organiza
un ciclo de charlas ¡y la primera
de ellas será a cargo del compa­
ñero D- Perez, para el domingo
23 del corriente, en el local de
Forcé Ouvriére, a las 9 de la
mañana. ¡ Compañeros, hoy más
que nunca debeis venir a discutir
sobre los asuntos que tanto nos
interesan.
E l Secretario.
REGIONAL CATALUÑA
AGRUPACION LOCAL
DE PERPIGNAN
Se convoca a todos los afiliados
a la asamblea general para el do­
mingo, dia 23, a las 2 y media
de la tarde, en el lugar de cos­
tumbre.
Se ruega puntual asistencia-
Núcleo de Provenza
GRAN JIR A
DE CONFRATERNIDAD
CONFEDERAL Y LIBERTA RIA
Tendrá
lugar
el
domingo,
dia
(i de junio, en el original y agra­
dable lugar de « Les Cédres », en
C a brières-d Avígium , organizada por
el Núcleo de Provenza con el con­
curso de la Zona « B » de Pro­
paganda.
En tan curioso sitio, rodeado de
arboleda y de agua, en un am­
biente agradable, en plena natu­
raleza y libertab, no es de dudar que
la jomada confederal y ácrata será
del agrado de todos.
Habrá música variada, retrans­
mitida por los altavoces. Diversiones
infantiles y en el escenario na­
tural de « Les Cédres », después
de la comida, un capacitado com­
pañero pronunciará una charla so­
bre la actualidad española, con­
tinuando después con un simpá­
tico programa de variedades y el
Radio-crochet.
Desde este momento quedan in­
vitadas todas las F F . L L del Nú­
cleo, compañeros, familiares y sim­
patizantes, si nolvidar a nuestros
hermanos de explotación, los emi­
grados económicos, tan numerosos
en la Jira de Péhssane, al igual que
la juventud de ambos sexos.
La organización de viajes colec­
tivos debe transformarse en una
realidad práctica, como de cos­
tumbre, superándola si cabe.
¡ Todos a la Jira de Cabriéresd’Avignon,
organizada
por
la
C.N.T. de España.
E l Secretario.
COMISION DE RELACIONES
DEL NUCLEO
DE ALTO-GARONA-GERS
La Comisión de Relaciones del
Núcleo del Tam , nos hace saber
que el dia 20 de junio (domingo)
tiene proyectado el efectuar una
concentración en St-FerreolHa tenido a bien invitar a los
afiiliados de la C.N.T. de nuestro
Núcleo de la forma la más cor­
dial para que numerosos se dirijan
al citado lugar, pasando conjun­
tamente un dia de auténtica fra­
ternidad libertaria.
Por nuestra parte, deseamos que
la invitación de los compañeros del
Tam sea acogida favorablemente
y que estas reuniones puedan ser­
vir para estrechar las relaciones
cordiales de la militancia confede­
ral y libertaria de ambos núcleos
y de todos aquellos otros compa­
ñeros que tengan a bien asistir,
de no importa que área núclear.
L a C om isión d e R elacion es.
25 de Julio de 1965
; Compañeros antifascistas !
Recordad esta fecha. Reservadla
para asistir al mitin que por la
mañana la C.N.T.F. celebrará en
Toulouse.
Por la tarde del mismo dia.
S.I.A. organiza un gran Festival
de Variétés.
Daremos más detalles
UN LIVRE INTERESSANT
« Le Vatican contre l’Europe »,
par E. P A R IS
(Les documents accusent)
P rix : 15 F.
Demandez à ESPO IR .
CONCENTRACION
A SA IN T-FERREO L
La C. de R. del Tam, organiza
una concentración para el domingo,
20 de junio, al lago de St-Ferreo!
Este núcleo ha invitado por con­
ducto orgánico a los departamentos
limítrofes de Haute-Garonne, Tarnet-Garonne, P-O . y Hérault, y por
medio de este comunicado se hace
extensiva la invitación a otros com­
pañeros y familiares que encuen­
tren la posibilidad de desplazarse.
Interpretando el deseo de mu­
chos compañeros de dedicarse por
entero a la expansión, no hemos
previsto charla ni festival alguno.
L a C. d e R. d el T am .
« CENIT »
Preparando un número extraor­
dinario destinado a la Revolución
Española, quedan invitados a co­
laborar todos aquellos que consi­
deren oportuna y útil su propia
contribución, sean o no pertene­
cientes a la C.N.T.
Preferiríamos, desde luego, que
los artículos fuesen escritos en
español; no obstante, si alguno
llega en otra lengua, sería tradu­
cido.
LA REDACCION
ED ITORIA L «AIT»
Nouvelle brochure :
« Face au racisme
et au neo-nazisme »
par R. Villard
Commandes a c ESPOIR ».
PARADERO
José Castell desearía saber no­
ticias de su hermana Leonor Cas­
tell Sabate. Dirigirse a : José
Castell, Camelas (Pyr.-Orientales).
De un compañero a otro compañero
Le dedico este recordatorio a
un compañero residente en Narbona (Aude).
Compañero V. M. : no pienso
revelarte nada nuevo. Simplemente
te digo y tu también lo sabes
que hoy más que nunca considero
que el mundo es un manicomio
suelto; es catastrófico lo que pasa;
y sin embargo este siglo que vi­
vimos parece ser que es el siglo
de la civilización, de la velocidad
y también de un gran progreso,
tanto progreso tenemos delante de
nosotros que los hombres han per­
dido todo el espíritu racional que
poseían en tiempos idos.
Para nosotros, hombres de la
C.N.T., que ya estamos curados
de sustos, como vulgarmente detimos y acostumbrados a estar privados de todo, semanas sin catar
un bocado de pan para que no
faltara a los hombres de los frentes
de nuestra guerra y después en
el 39 y 40, en los campos de
concentración de Francia y más
tarde privados también para el
sostenimiento de todos los que
no practicamos el mercado negro.
Pues bien, compañero, tú sabes
como yo y como muchos millones
de radio-escuchas que en este
globo terráqueo, de cada tres
hombres, dos sufren hambre. Sin
embargo la producción de la actualidad es dos veces superior
a la que podrían consumir los pue­
blos que sufren hambre. No es
por que se carece de medios de
locomoción. Tú sabes, compañero,
que si hay dos millares de seres
humanos que sufren hambre, no
va paralelo a dicho progreso ¡y
a la civilización de los gobiernos
demócratas.
Cuando las generaciones que
nos sucederán se van a percatar
de que en el siglo XX, siglo de
la mecanización, nos encontramos
con el problema del paro forzoso,
se preguntarán si los proletarios
éramos imbéciles, o unos autómatas.
Esperamos ese amanecer en que
los explotados digan
basta ya
de tanta ignominia
los que lo
producimos todo
carecemos de
todo;
hay que conquistarlo se.!
A TODOS LOS COMPAÑEROS
DEL SINDICATO C.N.T.
DE SURIA (Barcelona)
Esta tiene por objeto mirar de
hacer una relación de todos los
compañeros que se encuentran en
el Exilio en Francia y demás países
extranjeros.
Objeto de dicha relación
di­
gámoslo, claramente, es que los mi­
litantes que en los grandes dias
de luchas sociales supieron llevar
a nuestra organización a las alturas
dignas de la misma, no pueden
dejar todas aquellas luchas en el
olvido. Por ello es que en relación
varios militantes hacemos esta lla­
mada para si es posible, a pesai
de las distancias que a muchos nos
separan, unir de nuevo una rela­
ción la cual sirva de honor recor­
datorio a los que nos dejaron para
siempre, caídos en las luchas por
la libertad que tan querida es para
todos nosotros.
Otro deber que no debemos ol­
vidar, es que hay jóvenes, hijos de
la militancia de Surta, que buscan
saber, y que tienen fé en nuestras
ideas y esperan una biografía de
todas aquellas luchas que el sin­
dicato C.N.T. de Suria supo llevar
siempre adelante.
Para informes y relación, dirigir
la correspondencia a Manuel To­
rres. 12, rue Ninon, Villeneuve-surLot (iI,.-et-G.) — Francia.
J.B
Carcassonne.
N ecro ló g icas
BERNABE
ALIACAR
| Otro compañero más que la
¡ muerte nos arrebata en el exilio.
i
El compañero Aliácar,. quizás
anónimo para algunos por su ca­
! rácter individual,
pero rebelde
I como buen amante de las ideas
anarquistas, para los que, como el
| que estas líneas escribe, le hemos
conocido desde su niñez, no po­
demos dejar pasar por alto sin
hacer uña pequeña biografía de
lo que fué su actuación dentro de
nuestros medios confederales.
Nativo del El Burgo de Ebro
(Zaragoza) junto con sus cuatro
hermanos, ,ya de muy joven, em­
i pezó a militar dentro de nuejstros
sindicatos, ocupando cargos de res­
ponsabilidad, v durante el periodo
de la República formó parte del
i Ayuntamiento del pueblo, el cual
I se incautó cuando la reforma agra­
I ria, de unas tierras, de las que dos
I o tres caciques se aprovechaban
j hacia ya muchos años, y las cuales
; pertenecían a la Comuna.
I
Al estallar el levantamiento fas-
Servicio de librería
« Los anarquistas en la crisis
política española
por J. Peirats.
— De los orígenes de las pri­
meras grandes luchas.
— Represión y martirologio.
— Conspiraciones contra la dic­
tadura.
— La ofensiva antidinástica.
—• La República y su tisis ga­
lopante.
— El ciclo de las insurrecciones.
— España en llamas.
— La marea revolucionaria.
— La tragedia del campo es­
pañol.
— La revolución en el campo.
— Del ejército africanista al
ejército popular.
— Las grandes etapas del apo­
liticismo sindicalista.
como sea. El camino a xecorrei
será escabroso y exige la gran
unión de todos los hombres de
buena voluntad; si dicha unión
se consigue el camino será largo
« La anarquía no es el desor­
den ». « La anarquia es la más
alta expresión del orden ».
Fraternalmente tuyo v de la
causa.
— La colaboración ministerial
de la C.N.T.
— El desarrollo del Partido Co­
munista.
— El prólogo del gran drama.
— Los sucesos de mayo.
— La nueva inquisición ibérica.
— La
Federación Anarquista
Ibérica.
— El Consejo de Aragón.
— La Federación Ibérica de
Juventudes Libertarias.
— El pacto C.N.T.-U.G.T.
— La crisis del Movimiento
Libertario.
— Comunistas y libertarios en
la guerra.
E l último baluarte.
— Epílogo.
. « Da una fisonomia especial al
drama español contemporáneo ».
Precio ; 21,00 F.
10 % de
de 10,00 F.
descuento
a
partir
A
Pedidos a « ESPO IR ».
cista del 19 de julio, no le quedó
otro recurso, que escapar del pue­
blo junto con sus tres hermanos
menores (pues el mayor, ya lo
habían asesinado los fascistas) atra­
vesando el Ebro a nado por la no­
che y abandonando casa y fami­
lia, hasta poder conseguir, después
de mil peripecias y vicisitudes, to­
mar contacto con nuestras fuerzas
en el frente de Aragón, donde se
incorporarón todos, para seguir lu­
chando por la causa de la libertad,
a la cual defendió con las armas
en la mano hasta los momentos
de la debacle.
Internado en Francia, y ya
cuando pudo salir a trabajar, su
vida fué siempie en los bosques,
donde el « hacha » para él, re­
presentaba un arma, ya que no le
permitían de disponer de otra me­
jor, y esperando siempre con fé,
en el dia de la revancha; por
eso, cuando lo encontrábamos, las
pocas veces que podíamos hablar
con él, sus palabras eran pocas,
pero concretas, y siempre directas
al Objetivo, como sus golpes de
hacha, y es quizás por esto, por
no querer dejar de ser anarquista,
que durante la ocupación, fué de­
nunciado como comunista a los
Alemanes de los que pudo escapar
por casualidad.
Teniendo su familia en España,
no quiso nunca ir a verlos, por no
doblegarse a acatar un régimen que
siempre ha detestado, y por fin,
después de una ya larga enfer­
medad que le minaba la salud, tras­
tornándole sus facultades mentales,
en un momento de crisis, quiso
acabar con su vida.
Postrado en la cama ha estado,
durante más de diez meses, hasta
que el dia 19 de febrero dejó de
existir, a la edad de 60 años.
E l entierro, que fué civil, se
celebró el domingo 21 de febrero,
en Sayerdun (Ariége), que es donde
habitaba con sus hermanos.
Un inmenso gentío de amigos y
compañeros, tanto Españoles que
Franceses, le acompañó al cemen­
terio, pues en todo el departamento,
tanto él como sus hermanos, go­
zan de muchas simpatías.
Descansa en paz, amigo Ber­
nabé y que la tierra te sea leve.
Nuestro más sincero pésame a
sus hermanos y demás familiares,
asociándonos a su dolor.
A. C A R T A G EN A .
Mitin de afirmación
anarco-sindicalista en Tours
El día 23 de mayo se celebrará un gran mitin en Tours, en el
que tomarán la palabra los siguientes oradores:
Fernando F E R R E R v Alejandro LAMELA, por la C.N.T.E.
Joseph SORIANO, por la C.N.T.F.
Además, un joven confederal.
El acto empezará a las 9 y media de la mañana y se celebrará
en la Sala Balzac, de Tours, rue Léonard-de-Vinci.
En el mismo local y a las 3 de la tarde, se celebrará un gran
GALA FRANCO-ESPANOL, con la intervención de los siguientes
artistas:
Carlos M E N D IA , can tado r de fam a in te rn a cio n a l
E L T R IO A LE G R E , canción po p u la r española
Las herm anas M O R EN O , reinas del baile español
L a u ra H IL D E N , de la R adio -T e le visió n
Eelipe A V IL A , estrella d e l baile clásico y de la fa n ta sia
Y O N D E M U R G U IA , g ra n te n o r de fa m a in te rn a c io n a l
A l pian o
Jacques T U R A V E R
Todos estos artistas y algunos más se reunirán este día en Tours.
Dada la brillantez que promete este espectáculo, estamos segu­
ros de que se congregará numeroso público, procedente de las
diversas localidades de la Región.
; Todos a Tours, el día 23 de mayo!
(Suite de la page i)
Rk M o r s oms Ocriuiml
J e viens de lire (avec émotion
aussi) le poéme paru dans le numéro 168 de votre Journal « Espoir » du 21 mars 1965 et Intitulé :
« Romance noctambulo », de Juan
de Peña, trouvés, dites-vous, entre
de vieux papiers.
Le souci de vérité m’obllge à
vous faire connaitre que :
1) Ce poéme fait partle du recueil bilingüe ARENA Y VIENTO
¿dité à Perpignan en janvier 1949
par les maítres imprimeurs Laban
et Viers :
Poémes de Juan de Pena
traductlons i'rançaises
de Henri Frére
illustrations de Valiente
Ce livre est d’autant plus cher
au coeur des réfuglés espagnols que
les poemes ont été eonçus et
écriti entre 1939 et 1940 dans d i­
vers liópitaux et camps d'hébergement et que les hois gravés, illustrations, lettrines, ont été réallsés
avec les moyens du b.ord, combien
pauvres, h é la s! de ces lieux de
mlsére.
2) La date est exacte (mars
1939), mals le Heu est le camp
d’Argelès - sur - Mer, non SaintCyprien.
3) Les noms d’Emilio Palacios et
Pefez Valiente, s’ils correspondent
bien à la réalité des hcros du
poème, ne sont pas cités dans 1c
texte original (1).
J e ne proteste pas contre le
fa it d'avoir cité ces noms à la
place des noms imaginaires du
poème : Emilio Palacios et Perez
Valiente étant des hommes d’une
classe supérieure et d’une dignilé
exemplaire, mals la vérité est la
vérité, la vérité littéraire au
méme titre que les autres vérités.
Ceci ,dit, je vous felicite d’avoir
publié « Romance noctambulo »
malgré les légères retouches de
détail; ce poème mérite d’ètre
mieux connu ainsi, d’ailleurs, que
les autre poèmes du livre « Arena
y viento », ceuvre d’un poète authentique, digne de Garcia Lorca
et méme de Machado.
Ancien responsable syndical à
Amélie - les - Bains
(secrétaire
d’Union lócale), j ’ai pu connaitre,
FEUILLETON «ESPOIR»
estimer et aimer des militants de
votre C.N.T. C’est done en vous
assurant de ma sympathie la plus
cordiale que je vous envoie cette
petite mise au point.
Avec mes meilleurs sentiments,
F. MONTAGUT.
'
P erp ig nan
(1) P eu t-étre ne le s o n t-ils dans
le liv re édité, m als dans le texte
é crít p a r l ’auteur, oui. N. de la R.
jtíeá jCi&ceà
“La vraie légende
d’Albert Bayet”
V oici e n fln le pre m ier ouvrage
com plet p a ra sur A lb e rt B ayet
depuis sa m o rt. Ses amis qui l ’a tten dalen t, ne p o u rro n t que s’en
fé llc ite r. Q ua nt à ceux qui ne le
connaissent. pas ou m al, ils tro u vero nt dans cette analyse scrupuleuse, tous les élém ents nécessaires
à une étude appro fo nd ie de l ’oeuvre e t du personnage d ’A lb e rt
Bayet.
« La vraie légende d ’A lb e rt
B ayet » (1) se compose, en effet.
de deux p a rties distinctes : « L ’CBuvre face à la V ie » e t « A lb e rt
B aye t au coin du feu ». Le p re ­
m ie r de ces volets, é c rit par M.
F ra n cis V. Feraud, dépeint avec
beaucoup de soin et de perspicacité,
ce que f u t le philosophe, l ’h is to ­
rie n, l ’hom m e politíque, le jo u rn a liste et e n fln le laïque convaincu
et sincére m ais ouvert à toutes les
philosophies religieuses et respectue ux a va n t to u t des sentim ents
d ’a u tru i, sensible comme i l le d is a it lui-m ém e . « à ce qu ’o n t de
pro fo nd , de séduisant, d ’ém ouvant,
les ceuvres des penseurs qui o n t
vou lu e t qu i o n t cru pouvoir a lle r
au -de là de la Science ».
L ’a u teur é ta it des plus qualiflés
•
Suite
en
Numero 4*I
Le député
récit d e
(P.-O .).
mceurs polítiques
p ar P .- V . B E R T H Í E R
« Q uelle vo ix ! m ’é cria i-je .
__ Dom m age que ses anciens m aïtres ne soient pas
là , d it Chassenier. Us n ’o n t pas souvent de pareiis
cha nteu rs p o ur le M a g n ific a t et le V e n i Creator. »
I I y e u t de courtes bagarres q u i disloquèrent la foule
e t l ’ob lig è re n t à re flu e r p a r p e tits paquets. L a m a n i­
festa tio n é ta it fin ie e t j ’avais perdu de vue m o n ancien
compagnon.
Le surlendem ain, m a m ère m ’envoya à C roquenvieille
q u é rir des ceufs. E n apercevamt la bicyclette de l ’a rc h ip ré tre dans la cour de la ferm e je fus sur le p o in t
de re to u rn e r; puis je m e tr a it a i de bète ; les curés
ne nous m angent plus, c’est nous q u i « bouffons » du
curé. Ceci p o u r rép éter une expression fa m iliè re à
m o n père.
J ’e n tra i. La m ère R étháurey, en 1armes, debout prés
de l ’a rch ip ré tre , lu i fa is a it lire clans le P etit Phare
le com pte ren du de la ré u n io n du ch e f-lle u , que l ’abfoé
C h au vedo ux fe ig n a it de découvrir e t auquel i l sem blait
accorder une grande a tte n tio n .
P uré comedie. Le P etit Phare d a ta n t de la veille au
soir, U y a v a it belle lu re tte que l ’a rc h ip ré tre a v a it
lu e t re lu cet a rticle , d 'a u ta n t plus que oette fe u ille
de ohou, im prim ée deux fo is p a r semaine sur les
m achines du vie ux Jé n a u lt-C h á te la in , éfiaït d ’in s p ira tio n retrog rad e e t cléricale, e t co n stitu a it, avec le
bréviaire, la le ctu re la plus h a b itu e lle du clergé de la
p e tite vilie .
L ’abbé Chauvecloux repoussa le jo u m a l sur la table.
« M o i je vous dis, f i t - i l avec assurance, que vous ne
devez pas désespérer, m ais au co n tra iré fa ire confiance
au Seigneur. Ce p e tit nous reviendra. n est descendu
a u x enfers p o u r s o u ffrir avec les damnés; i l a garde
son ame angélique. Quiconque a été fo rm é p a r la
sainte Eglise en conserve la m arque ineffaçable. »
Plus que les la m e s de la mère, le silence e t l ’aspect
efTondré du pére m ’ap itoya ien t. Elle, en ré a lité , p re n a it le
dessus. M ais M . R é th au rey paraisáait touché au coeur.
page
3.
h ié ra rch ie est admise, m ais aussi
dans les autres pays, avec plus
ou m oins de décallage.
A in si, le 5 m ars 1965, lors d ’une
écoute à la télévision de « Cinq
colorines à la une », j ’a i noté que
« L’entreprise « General Mo­
tors », des Etats-Unis, était en
pleine activité avec un chiffre
d’affaires annuel de huit miliiards de dollars, et une répartition
des revenus assez différente. J ’ai
bien entendu que le salaire m íni­
mum d’un ouvrier ou employé est
de deux dollars et demi à trois
dollars par heure, tandis que la
rémunération armuelle de directenr est d’un million de dollars. »
Cela se passe dans un pays essentiellem ent capítaliste. Dans un
pays q u i se p ré te nd à tendance
communtste, cela d e v ra it étre d iffé re n t: il fa u t constater que ce
n ’est pas le cas, car il y a des
salaires mensuels, m in im u m , de
cent cin qu antè roubles <quelque
peu plus ou m oins) e t des tra ite m ents échelonnés de un m illie r
à plusieurs m illie rs de roubles.
ment sociale de celui-ci, prise à
la méme époque. Le 26 février, M.
Giscard a autorisé par décret les
agents de change à relever leurs
tarifs de courtage de 15 à 50 %
Un rien.
Hein ? Faut-il que ces pauvres
gens soient de la cloche pour que
le ministre des finances fasse en
leur faveur une entorse de cette
taille à la politique de blocage et
leur permette de se sucrer entre
sept fois et demi et vingt-cinq
fois plus que Zéphyr.
Du 3 mars 1965. — Edifiantes,
ces deux petites annonces piquees
dans « France-Soir » (19-2) :
Pr Sté de cinema, dem figurantes
« NUES » profess. ou début. F. 350
par jour. Se prés. à S.A.E., 8, av.
de l’Etoile, à Joinville-le-Pont.
et au-dessous : S.N.C.F., région
Nord, recrute du personnel masculin, natiomalité française, pour
emplois de début. (Salaire début
500 F nets)... par mois.
Décidément, le train rapporte
moins que l’arrière-train.
A v a n t de c lo tu re r cette p a rtie
II
est vra i qu’en France, les du sujet, je m ’aperçols que si j ’ai
pa rtisan s du régime com m uniste presenté la hié ra rch ie sous d iv e r­
sont lo in d ’ètre des détracteurs de ses formes, c ’est bien incom plètela h iéra rch ie , au contralre.
m en t et m algré q u ’il me vienne à
Je ne puis fa lre m ieux, avant
de passer à une au tre p a rtie de la
question e t pour m o n tre r le róle
néfaste de la hiéra rch ie , de présenter deux courtes in fo rm a tio n s
cueillies dans un Journal des plus
sérieux de France, j ’a i nommé :
« Le C anard enohainé ».
La prem ière de ces in fo rm a tio n s
est assez grave parce que no tre
grand a rg e n tie r n a tio n a l y joue
le gra nd ròle; q u a n t à la seconde,
quoique sérieuse, elle est assez
hum oristique. Jugez vous-mémes :
Du 17 mars 1965. — Giscard et
ses pauvres. — « Le Canard » est
impardonnable. 11 a bien signalé
le geste généreux de M. Giscard
augmentant royalement de 2 % le
S.M.I.G. de Zéphyr à partir du
ler mars. Mais il a oublié de féliciter chaudement le grand argen­
tier d’une autre initiative, hauteloürnal Imprimí sur le* presses de li
.OCIET E OENERA1.E D’ IMPRESSION
’Coopératlve Ouvrlère de Productlon)
ttelter s
81,
rtie des Amldonnleri
réléphone : 22-89-73 — TOULOUSF
Direeteur-Gérant i A. TURMO
l ’e sp rit quelques courtes constatation s que je ne puis passer sous
silencc, je restera i incom plet.
A in s i le pú blic qu i tie n t à étre
gouverné, trouve assez n o rm a l que
les parlem entaires, m inistres, chefs
d ’E ta t et ha uts fon ctio n n a ire s de
l ’E ta t (de tous les pays et tous
nuisibles p o ur la grande m a jo rité
des gouvernés) perçoivent des ré m unérations mensuelles de p lu ­
sieurs m illie rs de francs e t des
dizaines de m illie rs. Les victim es
agissent comme p o u rra ie n t le fa ire
des m outons qui am énageraient
do u ille tte m e n t des loups qu i sera ie n t leurs gardiens a fln que ces
d e rn ie rs . ne m an qu ent pas, à la
longue, de les dévorer.
A utres constatations sur la gent
a rtiste — s u rto u t p a rm i les ve­
dettes _ qu i fo u rn it des d istra ctions. Je ne conteste pas que le
tra v a il des artistes, sous de m ú lti­
ples form es, ne soit pas utile,
m ais certaines de leurs rém u né rations me paraissent exagérées.
V o ici u n de rn ie r cas que j ’ai
appris, e t cela dans un m ilie u
évolué :
U n ehansonnier, non co n fo rm iste, à l ’appel de camarades p ro v in -
Personne n ’a v a it f a it a tte n tio n à m oi; le pére me
r(g a rd a sans m e voir, d ’un oeil é te in t. E n fln il soupira ;
« J ’m é rltio n s quand méme pas ça, m ’sieur l ’abbé...
Avouére un gas qu ’a m a l tourné... après l ’avouére élevé
si prés du B on Dieu...
— Ne broyez pas de n o ir, pére R éthaurey, d it l ’a rc h i­
prétre. Ce jeune garçon n ’est que fourvoyé. La brebis
égarée, l ’e n fa n t prodigue... Relisez l ’E critu re , e t vous
com prendrez ! I I fa u t que jeunesse se passe, c’est
l ’àge in g ra t. Je conçois vo tre déception, que vous auriez
pe u t-é tre pu é vite r en s u iv a n t mes conseils. M ais JeanS im on a été éduqué chrétiennem ent, i l en reste tou jou rs
quelque chose. Ne vous désolez p o in t. Priez p lu tó t. »
Là-dessus i l se leva, e t la m ère R éthaurey p r it
conscience de m a présence. Je lu i dis pourquoi je venáis.
E lle a lia me chercher des ceufs.
A quelque tem ps de là, ce f u t elle q u i v in t me trouver,
u n soir que nous étions en tr a in de d in e r à la maison.
« M o n pauvre vie u x s’en v a p e tit à p e tit, nous d itelle en s’asseyant entre m a m ère e t m oi. H n ’ouvre plus
la bouche e t n ’a p lu s g o ü t à rie n. Le c h a g rín le m ine.
A u début, il réagissait; m ais quand i l a su que Sim ón
a v a it p ris le tra in p o u r la Russie, i l n ’a pas pu eneaisser le coup. Pensez... N o tre gas, chez ces sauvages... »
•%
A ussitót, m on père sursauta.
« Ces sauvages ? C ’est des idées que vous vous faites.
Les Russes ne so n t pas plus sauvages que nous.
— Q uand méme... T oute cette révolutàon...
— E h ! sans doute, une ré vo lu tio n , ce n ’est pas dròle.
I I y a to u jo u rs de fich u s excés. L ’idéal, ce se ra it de
fa ire les révo lu tions en douceur, puisqu’on ne pe ut pas
se passer d ’en a v o ir une de tem ps en temps. Ça viendra
pe ut-étre. P ou r le m o m e n t...
— P ourquoi qu’i l est a lié là -ba s ?
— Probablem ent p o u r v o ir ce q u i s'y passait. M oi, je
ne suis pas com m uniste, m ère R é th au rey; je ne sujs rien
du to u t. M ais ça me p la ira it d 'a lle r en Russie, au lleu
de p o u rrir ju squ’à la fin de mes jo u rs dans ce tro u à
rats. O n ne f a it pas étudier les jeunes p o u r qu ’ils s’encroü te nt. »
Le m om ent é ta it venu p o ur M m e R é th au rey de vid er
son sac; ce f u t à m o i qu’elle s’adressa :
« 71 ne nous a ja m ais ré crit.
— A m o i n o n plus.
— I) ne répond à aucune de nos lettres. L ’oncle C a rnache, qu i a une grande responsabilité e t qu i n ’est
qu’un sale bolchevik, f a it lu i aussi la sourde oreille. Si tu
lu i écrivais ?
— A... l ’oncle ?
— Non, à notre Sim ón. T u lu i raconterais com m ent
tu as trouvé son père... T u lu i d ir ais que le m alheureux
n ’en a plus p o u r longtemps. P eu t-étre que to i, il t ’écoute ra it...
— -Que voudriez-vous au ju ste ?
ciaux, organisant un fe stiva l, peut
se déplacer p o ur un cachet m in i­
m um
de cin q m ille
nouveaux
francs; ce q u i ne paraissait pas
énorme aux camarades qui discuta ie n t cette question e t qui, p e rsonnellem ent, me su rp re n a it én ormém ent. C ar je pensáis, méme en
a d m e tta n t que ce ehansonnier a it
des fra ís enormes, il d o it lu i rester
une somme assez rondelette pour
sa soirée e t que, méme en exage­
ra n t les fra is , le m oindre bénéfice
d o it étre de m ille francs. S o n t-ils
nom breux les spectateurs éventuels q u i puissent se v a n te r de
percevoir un salaire. non pas jo u rn a lie r m ais mensuel, de m ille
fra n cs ? C e rta in em en t non, alors
que le ehansonnier pe ut ren ou velle r plusieurs fois dans un mois
son pécule jo u m a lie r.
C ette dernière courte note qui
précède, é ta it écrite lorsque le
6 a v ril 1965 j ’a i p ris connaissance
d ’une in fo rm a tio n d o n t je juge
u tile de c ite r le titr e et u n enurt
e x tra it ;
Un manifesté du Syndicat françaLs des acteurs pour des salaíres
décents. — Au sujet des salaíres,
le manifesté précise : Les acteurs
et leur syndicat pensent que l’emploi dans un centre ou une troupe,
doit s’inscrire dans le dcroulement
normal d’irne carrière de comedien.
Or, quelle est actuellement la
situation d’un comedien employé
dans un centre ?
Pour un travail, très qualifié, de
plus de quarantè heures en moyenne par semaine, un comédien touche le salaire d’un plantón à la
Maison de la Radio.
Pour un premier róle venant de
Paris et qui vivra durant son séjour à l’hòtel et au restaurant :
1.000 F par mois. n existe couramment des salaires inférieurs; les
salaires supérieurs à ce chiffre
sont rares et ne concernent que
des comédiens qui assument, en
outre, des responsabilités adminis­
tratives.
A insi, à cóté des vedettes qui
perçoivent des cachets
exo rbi­
tants, nom bre d ’a rtiste s ne sont
pas m ie ux lo tis que beaucoup d’o u vriers.
P o u rro n t-ils done m ieux ré flé c h ir avec les victim es, ceux qui
agissent ou d e vra ie n t agir, pour
ré m a n c ip a tio n hum aine, l ’a b o litio n
de cette afïreuse hié ra rch ie et
l ’aboutissement de l ’égalité économique ?
Edouard BRUNET.
(A suivre.)
— O h!... qu’il vienne sim p lem e nt nous voir... Ça
re d o n n e ra it la vie à ce pauvre cher homme, q u i est en
tr a in de m o u rir de la peine qu ’il a. O n ne lu i fera aucun
reproche, on ne lu i p a rle ra de rie n. »
C ’é ta it un service que je ne pouvais pas refuser.
J ’écrivis dès le lendem ain à Jean-S im on. L ’oncle C a rnache n ’a ya n t plus la confiance de ses parents, j ’adressai m a le ttre à L ’Humanité, non sans quelque a p p ré hension : ne se ra it-e lle pas interceptée p a r de v ig ila n ts
censeurs soucieux de préserver l ’in té g rité idéologiqudes m ilita n ts ?
M a le ttre a tte ig n it Jean-S im on sans avoir, se m b le -t-íl,
ren con tré d ’obstacles. L a preuve, c’est que, tro is jo u rs
plus ta rd , je reçus la réponse :
« Ne me crois pas insensible, tu as failhl me faire faiblir aoetí des mots que visiblement t’a dictés ton cceur. Et,
à leur lecture, mon premier mouvement fut un élan pom
me prècrpiter vers le foyer paternel.
» Je me suis ressaisi- Tu te souviens de la scène apprise
au catéchisme, oú Jéstis en larrnes renonce à aller voir sa
mère et ses frères, reste sourd à lew appel et refuse de
les reconnaitre afín de poursuivre sa mission, une mission
infiniment plus haute que ses devoirs domestiques et familiaux. Et il invite ses disciples à abandonner père et mère
pour Vaccompagner.
» De méme la révolution m’a ordonné de tout quitter
pour la servir. ,Je n’ai plus d’autre famille que le pfolétpriat ni d’autre foyer que le partí».
f
R apportée e t colportée, cette réponse — q u i acheva
de désespérer les m étayers de C roquenvieille — i-e te ntit
en un lo n g frém issem ent d ’ém o tion jusque dans les
pro fo ntíeu rs du peuple. Les ouvriers peaussiers, les
m oins payés de tous avec ceux des pro du ïts chim iques.
co m p rire n t que décidém ent ils ava ie nt un défenseur, un
Champion, u n messie. Y .-s u r-T h . d e v in t Y -la-R ouge,
Chassenier, à qui j ’avais le p re m ie r com m uniqué la
réponse de Jean-Sim on, c o n v in t qu ’elle ne m a n q u a it pas
d ’allure.
« T outefois, o b se rva -t-il, je suis in q u ie t de constater
que to n a m i continué de puiser ses références dans
l ’Evangile, ce qu i donne à penser que la caque sent
to u jo u rs le ha ren g ! »
Je sus p a r la m ère R é th au rey la réa ction de l ’abbe
Chauvecloux. L ’ancien <s curé v o la n t » a v a it accusé le
choc comme si le dé sarro i l ’a lla it terrasses. P uis i l
a v a it re p ris contenance. Plus ta rd , i l avoua :
« U n in s ta n t je l ’a i c ru perdu à jam ais. M ais j ’étais
u n hom m e de peu de fo i. P a r bonheur, la p riè re m ’a
éclairé, e t je peux c e rtifie r que sa seule fa m ille , c’est
l ’Eglise; plus il s’en éloigne, plus il désirera u n jo u r s'en
rapprocher. »
(A suivre.)
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