Directeur : Antoine TURM O Adresse : V Ia Union Régionale C. N. T. Bourse Place d'u Travail Saint-Sermn TOULOUSE (h .-G .) ♦ HEBDOMADAIRE ABONNEMENT Annuel .. .. 20,00 NF Semestriel .. 10,40 NF N ♦ ORGANE 30 /vw w vw w w w w w w w w w v LES LENDEMAINS DES VICTOIRES DE LA V Ia U N IO N RÉGIONALE DE LA C. N. T. F. Prix : 0,40 NF 29 juillet 1962 QUELQUES LEÇONS TIREES DE LA GUERRE D’ESPAGNE Un quart de siécle déje, la tra­ gedia espagnole est rentrée dans l’histoire et l’histoire avec ses moyens différents, introspection des étres, agencement des faits aux impératifs polítiques ou simplement OUS assistons au second acte du drame algérien. L’Algérie compilation des témoignages cona enñn son indépendance. U’c.st un pays neuf, une natio- temporains et des actes officiels, nalité drsormais reconnue qui pourrait vivre dans la paix. nous Uvre aujoutd'hui son verdict Mals voilà que la lutte entre les diverses fractlons, entre les forces à travers de nombreux ouvrages, disparates qui furent unies dans le C.N.R.A,, le G.P.R.A., le F.L.N. verdict qui, comme tous les verdicts de ce ¿jenre, est destiné à ètre à et rA.U.N„ commence. C'ctait fatal. Les hom,mes que pendant des années ont com- chaqué instant remis en question. battu, s’intègréront dilTicilement dans un ordre bourgeois, dans Pour le révolutionnaire, le récil de une paix qui ne va leur donncr qu’une indépc.ndance politique, ces journées est dépassé, l’anecdosans aucun avantage récl, palpable, économique et social. te et son potentiel passionnél re­ Malgré Ie caractère primitif de la plupart de ces hommes, il servé à la propagande, lexamen y a en eux des aspirations, des reveis de justice, des espoirs d'amé- des causes mémes doit céder la lioration de leur sort. place à la profection dans le deve­ 11 y a quelques jours, nous avons lu, dans un journal espagnol, nir révolutionnaire des leçong tirées le compte-rendu de la visite* faite par un journaliste dans un cam- des formes de luttes employées en pement de l’A.L.N. Le journaliste. fut stupéfait par la vraie démo- Espagne, par nos organisations Ucratie qui y régnait. Les chefs touchaient la memo soldé que les bertaires. A leurs analyses objecti­ soldats; ils s’appelaient tous « frères »; ils mangeaient tous le ves, à l’analyse objective des mas­ méme rata. ses qu’eile sollicite pour de nou­ Parmi ces homme.s, il y avait une fraternité qui n'était pas seulement d’armes, mais qui était aussi une fraternité d’espoirs. veaux combats, et cela en ayant sans cesse présent à l’csprit que Ils espéraient tous que l’indépendance de l’Algérie signifierait que.I- Peffort de nos canuirades se solda que chose de plus qu'un changement de maitres. Maintenant, ils par un édhec dont les causes apvoieait que le nouvel Etat rentre dans l’ordre immuable de tous parentes fut notre impuissance à les Etats; que les chefs polítiques s’installent dans les réalités intemationaliser Vaide à la révolu­ polítiques et économiques d’un contexte mondial qui n’a rien à voir avec les réalités humaines, quotidie.nnes, terribles, de la vie tion, la rivalité des dans républicains, la préseme d'un partí ú la des fellahs qui, dém<obilisés, deviennent fellahs à nouveau... lien Keddah, llelkacem Krim, Farés, tous lés homme.s de la soldé d ’un nationalisme étranger, nouvelle situation, leur diront qu’il faut du temps, une législation, l’intervention fascista, c’est-á-dire une évolution, des possibilités, la stabilisation du nouveau ré- par le climat politique du moment, mais qu’il existe à cet échec d’au­ gime, etc., etc... Tout cela sera vrai... comme cela a, partout, été vrai. Mais tres causes dont on ne parle jamais ii est vrai aussi que les hommes se sont battus pour des avan- et qui furent : le caractère de la tages concrets, pour quelque chose de plus que la proclamation société espagnole, les structures et d'unc indépendance qui doit se traduiré en améliorations cer- le comportement des organisations ouvriéres et en particulier de la taines, en faits révolutionnaires immédiats. II y a, parmi la fouie de. mécontents. Ies éternels inadaptés. notre. Oui, l’insurrection espagnole 11 y a des hommes qui ont la mcntalité primaire de tous les échappe aujourd’hui à ce qu’on soudards de toutes les armées du monde. La victoire, pour eux, nomme communément l’Histoire et devait se traduiré en droit au sac, en l’obtention de postes de direction dans la nouvelle administration. Les algériens évolués chercheront les plus capables, en tireront profit, mais ils ne voudront en aucune maniére s’encombrer de la masse non préparée. . Cette masse qui est, hélas !, toujours la plus nom.breuse... et celle qui toujours se fait tuer et qu’on fait tuer ! Le drame de l’Algérie, compte tenu des caractéristiques différentes apportées par des facteurs nouveaux; par le. manque d’une maturité sociale et politique dans le prolétariat algérien; par les interdits religieux e.t les traditions locales, ressemble, cependant, dans ses lignes générales, à ce qui a constitué la caractéristique des lendemains de toutes les victoires, militaires ou révolutionnai­ res, quand il n’y a pas une idéologie définie qui oriente et dirige l’élan et les aspirations des masses. Le cas de l’Algérie, aujourd’hui, n’est pas tres éloigné du cas du Mexique, après la Révolution de 1910; du Vénézuéla, après Pérez Jiménez; de la Syrie; de l’Egypte.; de tant et tant d’autres pays. II faut que le nationalisme surmonte son étape premiére; que les foules soient múries dans la colére, et la déception; que des hommes forgent leur ame et leur pensée dans le feu de chocs nouveaux entre les intéréts populaires et les intéréts des nouvelles forces économiques et polítiques dirigeantes et possédantes. C’est alors que le peuple algérien arrivera vraiment à se libérer et réussira à imprimer aux événements le caractère égalitaire, révolutionnaire et social qu’aujourd’hui ont voulu lui imprimer certains de ses militants et qui sera noyé dans le sang. Le nouvel Etat algérien ne peut pas échapper à la fatalité de tous les Etats, Molochs auxquels les foules ont été immolées. L’Etat a été, est et sera, tant qu’il existera, la prise du Pouvoir par une minorité qui a besoin de soumettre une majorité pour s’établir, durer et prospérer. qui s’exprime sous la forme du ré- que la lutte armée contre le fascit, pour rentrer dans l'étude et cisme unifierait la classe ouvrière les plus dynamiques Canalyse des perspectives révolu­ derrière tionnaires de demain, et ce sont (Vexemple de la révolution russe les problemes que nous posent le avait répandu cette théorie discucomportement de notre organisation table). 3") La faiblesse de l’Etat en anarchiste pendant la lutte et les pleine décomposition. Partant de ces enseígnements que nous en iirerons certitudes, les anarchistes espagnols pour Vavetár, qui arrache la Ré­ s'engagérent dans le front populai­ volution espagnole á son époque, lui re avec l’espoir légitime d’en étre l’aile morábante et de voir la paysannerie pattere, la classe ouvrière encare apolitique et la petite bourPar Mauricc JOYEUX geoisie genérense et libérale se rallier à eux, dépassant les politiciens font gravir un échdon et linstalle tarés et déconsidérés qui constidans l’Olympe, le nótire, auprés tuaient l’aile droitp de ce front pod’autres révolutions qui sont nos pulaire. Or cet espoir ne se réalisa pas et c’est lá, le premier entraditionnels points de repaire. seignement solide que pour l’avenir nous devons tírer de Vexpérience de notre organisation soeur. Le front populaire, comme toute Le combat que menérent nos ca­ marades espagnols fut d’abord un organisation de ce gente, créa une combat de classe, (Fabolitiva des confusión et cette confusión joua classes. Or, ils le menérent aux có- contre les anarchistes. 11 ne povtvait, tés d’autres organisations ouvriéres pas en étre autrement. Les anar­ dont le but n’était pas l’abolitjon chistes napportaient pas seulement des classes, mais le remplacement la virulence révolutionnaire; Us de la classe dirigeante par une au- apportaient également une conceptre, issue des cadres militants de tion des rapports des hommes en­ leur organisation et acide du pou­ vers les hommes qui tranchait d ’une voir politique et des avantages éco­ façon déjinitive avec ce qui avaitt nomiques qui s’y rattachent. lis le été la morale, les habitudes, les menérent en sollicitant une popula- mythes de l immense majorité des tíon divisée, sinon en classes inter- classes pauvres. lis dotérent le front médiaires bien tranchées, tout au populaire de l’efficadté révolution­ moins en castes ayant des rocines naire et les étéments polítiques du profondes et une clientéle certaine front populaire, qui se maintenaient parmi les populations pauvres. Trois dans la tradition rassurante du\ libe­ faits conditionnérent la lutte des ralisme bourgeois, bénéficiérent du anarchistes espagnols : 1°) L’impor- cOurant révolutionnaire qui souleva tance considerable de leur groupe- le peuple républicain. A travers le ment. 2°) L’idée généralement ré- front populaire, le peuple est raspandue dans le mouvement ouvrier suré de sentir ses mythes tradition­ nels, non plus separes, mais lies à l’action insurrectionnelle et les anar­ chistes se trouvétent alors isolés du peuple penar qui l’efficacité dans la construction révolutionnaire était synonyme de ses habitudes ances­ trales. Qu’on me comprenne bien, je ne veux pas dire que la participation au front populaire fut une erreur en soi .Dans ce moment donné, il était probablement impossi­ ble de faire autrement compte tenu du contexte national et international dans lequel les anarchistes espa­ gnols se débattaient. Mais c’est justement les lon.séquences qui découlérent de cettp situation que nous devons voir daiiement afin d’en tirer des conclusions qui s’imposent.. D abord la révolution anarchiste doit se défendre de prendre ses exemples à travers des luttes, má­ me si ces luttes se traduisent par des victoires, lorsque celles-ci sont remportées par la révolution mar­ xiste. Le Marxisme en route pour la conquéte du pouvoir et de l’E­ tat transige avec les valeurs mora­ — C’est toujours moi qui trinque pour les autres. les qui sont celles de la bourgeoisie et tout naturellement sa tactique Front populaire est influencée par son comportpment envers l’Etat, FArmée, la Religión et la Patrie. La révolution anarchiste rompt avec ces valeurs consacrées et cette rupture lui impose une tactique appropriée. La révolution anarchiste les exactions antisemites qui ont Eichmann en Israel (l’ex-colonel SS mémes. Les premieres victimes doit refuser toute alfiance de type lieu depuis quelques jours. Mitrail- avait été enlevé en Argentine par aussi. Mais les autres ne sactraient front populaire lorsque son impor­ lages de synagogues et de boutiques un « commando » israélien qui étre épargnées, si on les laisse faite tarme est primordiale, car alors elle israelites, enlèvement et tortures se l’avait ensuite livré à la justice is- en Argentine, comme en Frunce, renfloue les organisations traditionnelles de la gauche bourgeoise, elle suceèdent sans arrét. Jeudi encore, raélienne). comme partout. leur confére un potentiel révolution­ un jeune étudiant d’origine juive a naire qu’elles ne possédent pas et été attaqué par 5 hommes qui lui Les tortionnaires - de Dachau, FOIE ARTIF1CIEL dont elles tirent profit pour mainont tracé au couteau des croix gam- cPAuschwitz, de Büchemvald, de AUX U. S. A. : tenir la population en lutte dans Mathaussen ne sont done pas tous 50 % DE SUCCES mées sur le visage. Déjá la semailes votes traditionnelles. Enfin, elle ne demiére, une jeune filie juive morts ? 11 parait máme qu’il y en Chicago, 29 juin (Reuter). — contribue à la confusión sur le role de 18 ans avait été enlevée et tor- a beaucoup en Argentine... et en turée par des inconnus. Tous ces Espagne. Ils attendent. Peut-étre es- L’emploi d’un foie artificiel pour de l’Etat dans la lutte des classes. incidents ont vraisemblablement pèrent-ils encore un second tour. sauver la vie de personnes déjá dans La révolution anarchiste, qui a le pour origine l’exécution d’Adolf Les slogans sont en tout cas les (Suite en page 2.) ciná Le rneiLLeuz d e A Qfílúndeá PETITES HOUVELLI A BUENOS AIRES CROIX GAMMEES TRACEES AU COUTEAU SUR LE VISAGE D’UN JEUNE JUIF '■Buenos-Aires. — « Fenné pour protester contre les agressions nazies en Argentine » : cet écriteau figure depuis hier sur tous les magasins ju.fs de Buenos-Aires qui ont baissé rideau . pour protester contre PÁIRTOUT COMMENT AIRES DIA TRAS DIA ^AAAAAAAAAAAAAWW^ FRANCOVLA BATALLA DEEUROPA ONTRA lo que podían esperar muchos optimistas. Franco, y las fuerzas que le apoyan, le necesitan y le aconsejan, se aprestan a librar la batalla de Europa. Al decir la batalla de. Europa, nos referimos al forcejeo por la integración de España al Mercado Común y a la Europa de los Seis, que aún no han pasado a ser siete, pero que aspiran a ser ocho y muchos más. Existen, por un lado, los que consideran que el régimen franquista ya no es garantia de larga etapa para los gobiernos y grupos económicos que constituyen la llamada Europa y desearían sinceramente sustituirle por algo moderado, tranquilo, de garantía política para que España no corriese ot|os avalares revolucionarios. Estos verían en Gil Robles y la democracia cristiana una fórmula ideal para esa «evolución» española; por eso han intentado forzar *a marcha con la reunión de Munich. Hay, por otro lado, el fran­ quismo, sus hombres representativos y otra parte de los e.uropeistas de franca derecha — en general, todos los militares de no imperta qué país del mundo — que buscan la manera de que esa integración europea se haga con Franco, el franquismo y las actuales estruc­ turas de (apaña. El discurso de Vega Alonso es todo un poema en ese sentido. V la configuración actual del gobierno franquista, es una maniobra de altura, dirigida a inspirar confianza a los europeístas que temen un cambio político en España, porque ese cambio pue.de hacer correr un albur que todavía les inquieta. Los «hombres nuevos» incorpo­ rados — los Lora Tamayo, los Ronteo Gorria, los López Bravo, los Fraga Irlbarne — son todos elementos que han ocupado lugares de más o menos relación y contacto económico, docente o diplomático internacional. Pueden presentarse como «e.uropeistas», de una Europa que no se inmiscuya en la política Interior de los países, según la teoría desarrollada por Vega Alonso, y que le dé la vuelta al acue.rdo de Roma. Ahora bien: Nunca las cosas se habían presentado de forma más clara, y contundente que en este ir,omento. Después de la reu­ nión de Munich y después del Congreso de la C.I.O.S.L. y de su Resolución sobre España; después de la actitud adoptada, en gene­ ral, por todos los partidos socialistas de Europa, o el régimen fran­ quista se va, o la candidatura de España para la integración europea es rechazada sin contemplaciones... Si esto no se hace, dando un golpe serio al franquismo; si se componea y a la larga Franco gana la batalla, consiguiendo a la postre la entrada de España en el Mercado Común, entonces, una ve,z más, las democracias y las orga­ nizaciones obreras de signo democrático, habrán repetido, a 25 años de distancia, la misma ignominia y el mism.ó crimen de la Nofntcrvenci¿n. ¥ entonces quizá se.rá la hora de que cuantos conceden t il mínimo de crédito y de confianza a determinadas fuerzas obreras y políticas, abran de una vez los ojos y comprueben amargamente su ingenuidad y su error. No nos adelantemos en hacer pronósticos, y esperemos el desen­ lace de este drama. Que drama e.s, por lo menos para el pueblo español. C ♦♦ t Franco ha tenido además la diabólica inteligencia de convertir en bicéfalo el cuerpo estatal español. Hoy ya no puede quedar des­ mantelado el Poder en España, en caso de muerte natural o violenta del Caudillo. El régimen se sustituye inmediatamente y a Franco suce.de automáticamente Muñoz Grandes, el jefe de la División Azul, hombre de confianza de la Falange y figura de prestigio en el Ejér­ cito español. Por si ello fuera poco, aquellos que podían ver en Muñoz Gran­ des un rival posible, lo ven encuadrado y uncido al carro del dic­ tador. El diunvirato es un factor de reposo para Franco. Hasta los golpes se dividen y pierden fuerza, al fraccionarse. ¿Podrá Franco, con todo esto, ganar la batalla de Europa y conseguir salvar su régimen de esta nueva prueba? Las democra­ cias, las fuerzas económicas europeas, la parte, más liberal de la Iglesia, interesadas en (^democratizar» España sin riesgos, ¿virarán o iniciarán otro despliegue? ?Se firmará un nuevo compromiso, acep­ tando el chalaneo que puede proponerles Franco? Por último, ¿cuál será la actitud de las verdaderas fuerzas de oposición al franquismo, de los estudiantes, de los intelectuales, de los obreros, que han marcado ya enérgicamente actitudes de franca incompatibilidad? Hoy trae la Prensa internacional la noticia de la explosión de otra bomba en Valencia. Una vez más, aun a trueque de ser calificados de machacones, seguimos insistiendo: para que. la caída del franquismo pueda pro­ ducirse; incluso para que la acción solidaria internacional pueda manifestarse; para que haya alguna posibilidad de desbaratar el plan maquiavélico de Franco y del Opus Dei, lo que cabe es tra­ bajar las masas obreras; influir entre el pueblo; minar por la base el edificio, para que, un día dado, todo pueda venirse abajo, pese a los apuntalamientos que puedan ofrecérsele a la España franquista. Aún no hemos dejado de creer y de confiar en el pueblo, que tantas sorpresas ha dado al mundo. Y seguirá dándole, pese a todo. Hasta pese a nosotros mismos. Federica MONTSENY c&ané le m e ille u t d eá Qfll&ndeá ^A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A Ó A A A A A A A A A A A A A A ñ A A A A A A A ^ LA IGLESIA Y EL FRANQUISMO — n — Si tenemos en cuenta que el control del pueblo, debido a su descristianización, descristianiza cíón reconocida y proclamada por la Iglesia misma, se les ha esca­ pado de sus manos, y de que aires de fronda soplan de todas las cla­ ses sociales y escuelas filosóficas con deseos, unánimes, de renova­ ción de estructuras que trastoquen el régimen, se comprenderá fácil­ mente el oportunismo de la nueva posición de la Iglesia. Es por esta razón, que la Igle­ sia, sabedora de que el día del balance y cierre de cuentas h a de llegar, y que no está lejano ese día, sabedora también de que en ese Libro Mayor hay una cuenta abierta a la Iglesia, con un debe lleno de cuentas y mují cargado de fuertes facturas y un haber completamente en blanco, es por esta razón, repito, que la Iglesia se apresta a rellenar en parte esas páginas vacías para así pretender, en su día, un derecho a la participación en la dirección de los destinos del nuevo régimen. Cierto e incontestable es, que la Iglesia, con las diferentes pas­ torales publicadas por varios obis­ pados de España, lo mismo que por las diferentes,' no alusiones sino declaraciones claras y con­ cretas del derecho que los traba­ jadores tienen a la huelga, para reivindicar salarios justos y humanos, hechas por los curas desde los pulpitos, ha sido el incentivo que ha determinado la acción huelguística de los obreros; no h a ­ ce mucho tiempo para que no esté en la memoria de todos, las resonantes declaraciones hechas por Monseñor Bueno Monreal, a r­ zobispo de Sevilla, en una pastoral en la que denunciaba que en su diócesis los jornales no pasaban de 40 pesetas, cuando, para un matrimonio con dos hijos hacia falta un mínimum vital de 120 pesetas; en parecidos términos se manifestó, mucho antes, el Padre Herrera, obispo de Málaga, lo mis­ mo que los obispos de Valencia y Bilbao, y si esto no fuera sufi­ ciente explicito para hacer una tal afirmación como la que he he­ cho, nos acogemos a lo manifes­ tado por la más alta jerarquía de la Iglesia, el Primado Plá y Deniel, el 25 de mayo, en con­ testación a una editorial del dia­ rio falangista «Arriba» cuando dice; «...Es lógico de reformar eso que debe ser reformado para quedar en armonía con la encíclica Mater et Magistra en un Estado que se define como católico y social y cuyo jefe proclama en las alo­ cuciones seguir la doctrina de la Iglesia». Toda esta coordination de m a­ nifestaciones han sido brandidas, por los huelguistas, como arma justificativa de sus peticiones en la creencia que ello sería causa de éxito en la lucha reivindicativa. La lucha externa, y que sé ha hecho pública y oficial entre la Iglesia y el Estado, queda bien patente en la intervención del obispo de Barcelona Monseñor Mondrego en los hechos acaecidos en el local social de las J.O.C. con la policía, y la petición de entrevista hecha por el Capitán General de la Cuarta región al obispo Mondrego para solicitar de le coma a donné des resultáis satisfaisants, ont annorwé trois' médecins américains. L ’appareil, un tube rempli de re­ sines spédales, pompe le sang dans le bras et ü permet cTextraire jusqu’á 80 */« de l'ammomaque qui s’aecumule dans le sang. S w díx malades dans un état désespéré, cinq ont pu, grace à cet appareil, étte sortis du coma oú ils se trouvaient. Que voiiá une bonne nouvelle pour les hypocondriaques, qui foisonnent un peu partout. IL VOULAIT TUER SA FEMME AVEC DES ARAIGNEES La Puente (Califorme), (A.F.P.). —• Un ouvrier métallurgiste a tenté d’assassiner sa femme d’une façon inédite. Pendant qu’elle avait le dos tourné, il luí plaça sur le cou et les nadores, que nos obligan a meditar muy en serio como es el caso de Italia, Alemania, Francia e incluso la misma Bélgica con sus partidos «cristiano-demócratas». Ante todo esto, no debemos ni podemos dormirnos con los laure­ les de nuestro historial anarco­ sindicalista; la Iglesia trabaja sin cesar y sin descanso , y con to­ das las ventajas que proporciona la complicidad para de esta forma salir victoriosa en las futuras contiendas que se avecinan, tanto en el campo político como en el social, y es por ello que todos los que nos llamamos demócratas y profesamos un cierto culto a la libertad — valga la frase — te­ nemos el deber de cerrar nues­ tras filas, mancomunar nuestros esfuerzos, y coordinar nuestra es­ trategia para así, llegado el día, conseguir que el pueblo español se dé el régimen que más le plazca, y evitar que no le enga­ tusen con un neofranquismo, que en el fondo es eso lo que se busca. La nave hace aguas, pero to­ davía no salen las ratas; el dia que a consecuencia de este mo­ vimiento huelguístico, ya que con­ secuencias y muy importantes ha de tener, la nave haga aguas tanto por babor como por estri­ bor, será la misma Iglesia la que tomará de nuevo el timón de la nave, para tratar de llevarla a puerto seguro y hacer las reno­ vaciones que crea pertinentes, si antes no es destruida por los elementos, como muy bien pódala suceder, ya que la infalibilidad no la posee ni el Papa, a pesar del Concilio del Vaticano de 1870. Isidro ARTIGAS En la urania de las imugas (Suite de la page 4.) testaciones de descontento, pero ya sea porque la capacidad del huma­ no sufrimiento no hubiese agotado aun todas sus posibilidades ; posi­ blemente debido a que el proceso que acaba de culminar no había llegado a término; probablemente —me inclino por esta última hipó­ tesis', sin desdeñar la importancia de las otras—< porque se hacía ne­ cesario que el clarín de guerra so­ nase en una de las zonas de acredi­ tada tradición revolucionaria, lo cierto es que ninguno de esos ges­ tos consiguió extenderse de modo tan peligroso para el régimen. Es innegable que los impactos sicológicos, influyen en la evolución de los pueblos mediante una fuerza misteriosa que termina modelando el porvenir de-las sociedades. De ahí la suposición que la huelga obtuvo apoyos solidarios activos por haber tenido origen en Asturias. Si en los primeros días el paro hubie­ se alcanzado pareja importancia en Barcelona, no es aventurado afirmar, sin demérito para ninguna otra re­ gión española, que asociados los nombres, revolucionariamente evo­ cadores, de Asturias y Cataluña, to­ da España, fascinada por la nostal­ gia de viejos heroísmos, se hubiese alzado para deponer al tirano. La real significación del conflicto es que Franco ya está advertido de un peligro que no podrá conjurar to­ da su cuquería gallega: Los tra­ bajadores, lo más humillado de la actual sociedad española, han ad­ quirido definitiva conciencia de su poder efectivo y no tardarán en po­ ner fin a la ya larguísima noche na­ cional, cubriendo al paso de ridícu­ lo a extremistas «literarios» que piratan a los bravos huelguistas como una simple masa de maniobra, mo­ vida por polizontes y sacristanes. Ramón ALVAREZ. POR CAMINOS AJENOS, NO (Suite de la page 4.) esas gestas la C.N.T. h a estado presente, como lo estuvo y lo estará siempre en todo movimien­ to y en toda manifestación po­ se puedan conquistas económico; m itir que intacto su calista, se conseguir verdaderas en el orden social y nuestro deber es per­ en ella, conservando principio anarco-sindipuedan cristalizar los no tenemos derecho es a m atar país. el verdadero espíritu revoluciona­ Ninguna razón de circunstan­ rio de la C.N.T. convirtiéndola en un partido político más; los hom­ cias justifica el que tengamos que bres pasan, la Organización y las hipotecar su línea de conducta; ideas quedan. Si veintitrés años sería mucha pretensión pretender de exilio han acabado con mu­ que el exilio puede hacer 1- y si épaules plusieurs araignées veni- chas energías físicas, y las cir­ así fuera, a pesar nuestro, en Es­ meuses qu’il venait d’attraper dans' cunstancias y acomodamientos paña seguiría perdurando ese es­ le jardín de leur maison. personales han disminuido mucho píritu anárquico que en todos los Terrorisée, la victime a eu néan- espíritu de lucha, que ello no tiempos se ha manifestado en el moins la. présence d’esprit de télé- justifique el querer aplicarlo al suelo Ibérico. phoner à la pólice. conjunto de la C.N.T. Ante los dos bloques que hoy Nuestro deber, si no podemos se disputan la hegemonía del mun­ Avis aux amateurs qui songe- hacer más, ha de ser el velar do, ante esos regímenes, unos de raient à se débarrasser d’une fem- porque la C.N.T. siga siendo una dictadura declarada, otros de dic­ posibilidad; que en ella encuentren tadura camuflada, nosotros cami­ me par trop encambrante. Evidemment, on ne trouve pas plaza todos los espíritus inquietos nemos... ¡caminemos siempre por tous les jours des araignées veni- y rebeldes, que ella sea siempre nuestro camino propio! medses. On peut cependant trouver el instrumento en manos de los F. PIQUER trabajadores, al través del cual quelque succédané. PETITES NOUYELLES DE PARTOUT (Suite de la page 1.) éste cual era la posición de la Iglesia respecto a las huelgas, y todavía es mucho más reveladora la carta-respuesta de Plá y De­ niel a Castiella, ministro de Ne­ gocios extranjeros. Cierto es que el rompimiento oficial entre la Iglesia y el Estado no se ha producido, y a pesar de que no ignoramos de que la Iglesia siempre practicó el maquiavélico procedimiento de los Primados y Obispados de recambio, según las circunstancias aconsejan, este rompimiento se producirá, razones no faltan para sustentar tal opini<^n: La Iglesia, por convencionanismos que le son propios, ha dado ahora ciertos pasos hacia adelante, pasos que no puede dar aihora hacia atrás, porque sería tanto como disminuirse pública­ mente o poner en entredicho su «pretendida unidad». Además, la cantidad, más o menos numerosa, de obreros católicos que controlan ^as H.O.A.C. y las J.O.C., quedarían defrandados de un tal proceder, y terminarían no sólo por abando­ nar dichos organismos, sino por combatirlos a ultranza. Esto, caro lector, no puede su­ ceder, porque los propósitos de la Iglesia son más audaces, van mu­ cho más lejos; sabedora de la evolución producida, y de que la clase trabajadora está llamada a regir sus propios destinos, y de que el franquismo, muy a pesar ^e e"°> I'ene Que desaparecer, para dar paso a ese nuevo sistema dé vida, la Iglesia prepara sus cua­ dros, tanto políticos como sociales y filosóficos para cuando un día llegue poder hacer frente con probabilidades de éxito. Esto que señalo no es nuevo; tenemos precedentes muy aleccio­ != = = R E P O R T A G E S ===■ ssais* ANALISIS DE LCS ULTIMOS CONFLICTOS Hemos hecho alusión, una vez más, a los pasados acontecimien­ tos porque sitúan en su verdadero lugar, la génesis y desarrollo de las huelgas y demás sucedidos en los meses precedentes. La iniciación de los aconteci­ mientos se empieza a gestar en el mes de octubre del pasado año. lo s mineros empleados en las mi­ nas de carbón, a través de los órganos sindícales gubernamenta­ les — esto interesa tenerlo en cuenta por lo que se ha de rela­ tar a continuación — plantearon al titular del Ministerio del T ra­ bajo franquista, la necesidad de proceder a un reajuste substan­ cial de sus salarios. Efectivamente, el estudio some­ ro del llamado Plan de Estabili­ zación nos permite conocer las primeras medidas contractivas so­ bre los ingresos de la clase tra­ bajadora, percatándose del tremen­ do gravamen que sobre ella ha comenzado a gravitar. Hasta ese día, el trabajador había buscado la nivelación presupuestaria de su hogar, dilatando la Jornada de trabajo a límites infrahumanos. Pero a partir de aquél instante, al par que se procedía a la con­ gelación de los salarios, se su­ primieron horas extraordinarias, primas y otros conceptos retribu­ tivos accidentales. El poder adqui­ sitivo, el más inferior de Europa, si exceptuamos Portugal, quedó fijado en un nivel bajísimo. Más paralelamente a esta contingencia restrictiva, y pese a los lisonjeros augurios y vaticinios de la Prensa y organismos oficiales, los artícu­ los de primera necesidad siguie­ ron un índice creciente, que moti­ vaba — el ritmo de motivación persiste aún hoy y todo hace creer que continuará — un abismo cada día mayor, entre los niveles rea­ les de percepción y los adquisi­ tivos. Amparados en tal desbarajuste, los trabajadores de la Empresa siderometalúrgica de Avilés, indus­ tria nacional, bajo la tutela del franquismo, se decidieron a enta­ blar gestiones que les permitieran un aumento en los haberes, con­ siguiéndolo tras innumerables ne­ gociaciones. Y he ahí el punto de partida en que se orientan e ilustran los mineros, que como los anteriores, no están de acuerdo con los sa­ larios y demás ventajas que la patronal concede. Iniciada la protesta de los mi­ neros, las organismos oficiales se percataron de la ligereza o tor­ peza cometida con la Empresa siderometalúrgica, pues un Estado regido providencialmente y ejer­ ciendo una autoridad indiscutida e indiscutible, daba un mal ejem­ plo descendiendo al terreno del diálogo y de las concesiones, po­ niendo en tela de juicio su rigi­ dez totalitaria... ¡Se había llegado a la pendien­ te, negándose a sí mismo! Seguir deslizándose, era impro­ pio de quienes en el despotismo totalitario basan su norma de vida y conducta. De aquí su re­ sistencia a los mineros, y, de aquí, también — en un acto tardío de rectificación — el obligado silen­ cio impuesto a la Prensa y órganos de difusión del régimen. Elocuentes son los hechos; cla­ rividentes las lecciones derivadas de este mal paso del franquismo, el cual no podrá volverse atrás, aunque intentara realizarlo y aho­ gar en sangre, si preciso fuere, a los que traten de imitar a los causantes de su inicial derrota. En el transcurso de la huelga, la publicidad oficial ha tendido a demostrar, «que el Gobierno de Franco, magnánimo y generoso, tenía acordada la subida de sala­ rios en un 25 %. Pero que no lo había concedido, a causa del con­ flicto, y que si lo autorizaba, era una vez se reintegraran al tra ­ bajo». Fueril es el argumento; débil el razonamiento, ya que resulta du­ dosa para la comprensión general la teoría. Si realmente estaba en condiciones de otorgar su gracia caudillal, el Gobierno debió pu­ blicar el Decreto con antelación al movimiento huelguístico, con­ jurando así el peligro «sedicioso». Pero promulgarlo un mes después de iniciada la huelga, y tras deli­ beraciones con los huelguistas, al .margen del sindicalismo vertical, es, repetimos, la primera vez en que ha caído en sus propias tram ­ pas. Se ha tratado de ocultar la de­ rrota gubernamental frente a los mineros asturianos cansados de soportar el expolio de que venían siendo objeto con propaganda ofi­ cial, a base de mentiras. Se ha dicho, que «agitadores internacio­ nales de profesión, y el Partido comunista, codo a codo, con algu­ nos grupos capitalistas interna­ cionales, han sido los originarios del conflicto», pero nada se ha mencionado de la actividad des­ empeñada por l a . organización clandestina de las organizaciones obreras clásicas, que, como cada uno debe suponer, han colaborado en la medida de lo posible en los acontecimientos, como lo de­ muestra el número de detenidos y deportados a otras provincias. Señalado queda, el origen de los Q ue sont les nazis devenus ? matique qui ne se reláthe à aucun moment. Cette amere n’appartíent Des témoins ? Beaucoup sont morts; pas à un débutant. Günther Weiceux qui sont en vie sont des juges; senborn qui fit des études de méles mémes qui, jadis, ont jugé les decine et de philosophie, a déjá opposants au régime nazi; or il se écrit de nombreux romans et piéfait que ces hommes de loi pre­ ces de théátre. tendent n’avoir aucun soíivenir toin« L ’exécuteur » traite avçc frantcin. chise le terrible probléme de la culDaniel Brendel, l’homme qui guet- pabilité humaine; c’est un roman te, a bien retrouvé Eva quil a qui ne peiH laisser indiferent. tcutefois cñmée et q u il aime eneore. * ** Mais elle est mariée et veut effacer les mauvais souvenirs de guerre. Au terme de ces deux romans Que faire en ce monde qui ne conna'ít que la parodie grotesque de aUemands importants, forcé nous la justíce ? Ne faut-il pas devenir est de reconnaítre qu’ils aboutissent tous deux à un désir de tolérance, son propre « exécuteur » ? 11 est quatre heures. 11 y a une de cotnpréhension lucide, méritoires heure qu’un homme guette sa proie; après des années de souffranees, en ce laps de temps si court, Da­ mais obligatoires à une époque de niel Brendel a revécu en pensée rapprochement entre les peuples. L’homme cessera-t-il jomáis cTétre une tronche importante de son existourmenté par la culpabilité, la jus­ tence. , Günther Weisenbom, auteur de tice eti le chñtiment ? NICANDRE. ce roman, est né en Rhénanie en 1902. 11 fut, des le debut de la guer­ re, d’un groupe de résistants. Arrété en 1942, il fut libére én 1945. (1) Ed. du Seuil. « L’exécuteur » allie au classicis­ (2) Ed. du Seuil. me de la forme Une intensité dra(Suite de la page 8.) conflictos huelguísticos. Pero su verdadero origen, el q ta ha de conocer todo hombre interesado en esta cuestión, ha de hallarlo en la creciente hostilidad de la .m a ­ yor parte del País, a la cual se han sumado núcleos que hasta hace poco tiempo aparecían como incondicionales o leales al estado de cosas reinante en España. ENSEÑANZAS DERIVADAS DE ESTOS HECHOS. Muchas cosas han cambiado en España, de un tiempo a esta par­ te. Fuerzas nuevas han surgido, unas espontáneas, otras al amparo de una situación de privilegios y dádivas, y, también, masas que crecen sin mentalidad definida. Lo evidente — no reconocerlo así sería caer en lamentabilísimo error — es que no hay fuerza despreciable, cuando de aquilatar posibilidades se trata, y máxime, si éstas se han de encaminar a una acción positiva contra el to­ talitarismo. Por otra parte, ha de tenerse en cuenta que en nuestras filas, los vacíos abundan, ya que el tiempo no pasa en balde. Rele­ vos que hay que cubrir, con ele­ mentos desconocidos a nuestros perseguidores, salvándose de ellos, y de aquellos otros, que con más probabilidades que nosotros luchan en el mismo campo. ¡Al buen entendedor, con pocas palabras le bastan! EL MOVIMIENTO HUELGUIS­ TICO Y LOS INTELECTUALES. malía, los intereses generales de la sociedad.» Contribuye a esclarecer más aún, la actitud de la Iglesia, la nota publicada por el arzobispo de Oviedo, en la que entre otras cosas dice. «Pedimos un esfuerzo máximo: Es el trabajo, dignamen­ te Ordenado, justamente retribuido y lealmente prestado, fuente de prosperidad y, para más de la inmensa mayoría, el único medio legítimo de conseguir los recursos necesarios para atender las obli­ gaciones de orden personal. » Todos los bienes que del tra ­ bajo se derivan están en gravísi­ mo peligro de perderse.» ACTITUD DE DIOCESANA. LA actuales una lucha sorda, entre la generación nueva y la vieja, A esta la consideran corresponsa­ ble de los hechos pasados, impu­ tándola la vergüenza de la repre­ sión. Los jóvenes eclesiásticos aprecian más el progreso, que lo tradicional; . de aqui sus ideas semi-progresistas. Es un -problema complejo, al cual precisa e invita a la refle­ xión, ya que no es cosa de cer­ cenar, sino de estudiar y corregir, con el fin de que no incapacite la obra que hemos de realizar. I PRESENCIA CONFEDERAL EN LOS PASADOS ACONTECI­ MIENTOS. IGLESIA i Vírtualmente sometido a un im ­ «La misión de las Hermanda­ perativo de semi-inmovilidad, el des y Organizaciones de A. C., militante confederal ha actuado sean de obreros o patronos, no es en la medida de lo posible, en otra que la de la Iglesia, en cuyo los acontecimientos pasados. Sufi­ appstolado están entroncadas. La ciente había de ser, conociendo el finalidad, pues, de ellas, ha de ser número de los detenidos, depor­ a provincia lejana de su formar, en su específico cometido, tados lugar habitual, o llamados a pre­ conocedores y defensores de la sencia do la autoridad. doctrina social de la iglesia, para No obstante esta contingencia, ejercer el apostolado entre sus nuestra presencia se ha hecho no­ compañeros.» tar en todos los lugares. Hojas a máquina, manifiestos impresos, BREVES CONSIDERACIONES. y acción individual, ha sido la Importa dejar consignado, que característica de la lucha. Pode­ si bien la Iglesia no ha inter­ mos asegurar, que la dignidad y venido directamente en el con­ hombría de la mayor parte de flicto, no es menos cierto que al los confederales se h a mostrado abrigo de la encíclica de Juan tal y como es costumbre. Afirma­ Veintitrés, «Mater et Magistra», mos más aún. Grande ha sido el han actuado seglares y diocesanos. amor puesto por alguno de nues­ Una buena parte de ellos han tros compañeros en esos hechos. aparecido al lado de los huel­ A tal punto, que fué admiración guistas. Sería equívoco imaginar de propios y extraños, conducta que ello responda por ahora a una tan ejemplar. acción corporativa de la institu­ JUAN ESPAÑOL España, julio 1962. ción. Esta difiere en los momentos En párrafo anterior, indicamos los factores que han intervenido en el conflicto, señalando que hay fuerzas dispares, pero convergen­ tes en un mismo fin: La lucha contra el totalitarismo. Efectivamente, la intelectualidad española se ha incorporado a ésa lucha en forma discreta, pero ro­ tunda. El Manifiesto encabezado por el Sr. Menéndez Pidal, dice: «Estamos seguros de que no han El Ateneo Cercantes de Lyon podido ocultarse a su sensibilidad clausuró sus actividades artistico— exigida por imperativos éticos- cidturales, el domingo 1 de julio, sociales inherentes al carácter pú­ con una plática-debate a cargo del blico de nuestra vocación — la insigne escritor Sr. Bernarda Clavel, gravedad de ciertos hechos que galardoneado con el premio del estamos presenciando. Roman Populista 1962, quien, con » La Prensa y radios extranje­ afabilidad y sencilla elocuen­ ras nos dan cuenta de que en la amena región de Asturias se produce un cia, en el marco de una intima fa­ miliaridad, nos introdujo en los se­ movimiento huelguístico de vastas cretos recónditos del autor, tenien­ proporciones. Días después, es­ tos medios informativos nos pre­ do el acierto de interesarnos por un cisan que las huelgas afectan a personaje familiar a los refugiados unos 100.000 trabajadores y que españoles, ya que esta es la con­ algunas provincias, tales como el dición de uno de sus principales País vasco, Levante y Andalucía, intérpretes de su novela «El Espa­ registran brotes determinados por ñol». Se desprendió de sus confiden­ simpatía. Entre tanto, la prensa y radio española permanece en cias que la aventura real sobrepasa silencio, como si tales hechos no a la imaginada por el novelista, quien la encuentra tan inverosímil, debieran interesar a nadie.» La terminación de dicho docu­ que considera imposible plasmarla mento, es el proponer al intere­ en una novela, ya que el público sado la firma de un escrito diri­ no creería existiera tanta perfidia gido al Caudillo, en el que piden y maldad, viéndose con ello for­ lo siguiente: Primero) La prác­ zado a crear una ficción menos tica. de la lealtad informativa; maligna. Relata una anécdota, en la que Segundo) La normalidad del sis­ tema de nagociación de las rei­ cuenta su sorpresa, al ver apare­ vindicaciones económicas por los cer, «resucitado», a Pablo, que él medios generalmente practicados creta muerto y de cuya existencia, en el mundo, con renuncia a las se inspiró para crear el principal personaje de su novela, quien le maneras autoritarias. dá a conocer detalles y aspectos ASPECTOS EXTERIORES DE de su vida, que superan en mucho a los por él imaginados; luego, OTRA INTERVENCION. adentrándose en la intimidad de Con relación a los hechos que los sentimientos de su personaje, hemos comentado, el día 13 de el real, señala como éste fué des­ mayo publicaba un editorial el poseído de un patrimonio, que creó semanario «Ecclesia», portavoz de de todas piezas con su trabajo y la Dirección central de Acción capacidad, aunque él nunca había Católica, del que son estos pá­ sido campesino, y que, expatriado rrafos: «El derecho natural y la una primera vez, debió expatriarse ética cristiana, nítidamente de­ de nuevo, pero sin que en el fondo terminados en la doctrina ponti­ añorará la pérdida de ninguna de ficia, al rechazar, por una parte, las dos patrias, la originaria y la la lucha sistemática de clases y, adoptiva; su patria, donde él te­ en consecuencia, la abstención nia todos sus afanes e ilusiones, era masiva de trabajar como dialéc­ solamente el pedazo de tierra que tica marxista, han admitido como con tanto amor y solicitud había arma lícita, cuando el diálogo,, hecho fructificar y enriquecer, has­ por vía directa o sindical agota ta el punto que era la admiración sus recursos sin lograr un efecto de cuantos les circundaban y que equitativo, la adopción de un paro habiendo hecho una cesión legal, voluntario que salve lo más po­ para que no fuera el Estado quien sible, dentro de la obligada ano­ se aprovechara del fruto de su tra- LWCINESA FIN DE TEMPORADA bajo, los beneficiarios, cuando vol­ vió, le negaron todo derecho y has­ ta dijeron no conocerlo. Sólo una niña idiota, y el caballo, su compa­ ñero de trabajo, le dieron prueba de cariño y reconocimiento. En el curso de su peroración nos mostró el Sr. Clavel, que el autor, cuando llega a crear un auténtico personaje, lo ha hecho tan suyo que no puede desprenderse de él, que hasta se siente apenado si de­ be hacerlo morir en la novela, cau­ sándole tanto dolor, como si fuera un ser suyo real. Que para poder arrancarse de su imperio, debe crear otro personaje que haga ol­ vidar el primero. A continuación se entabló un ani­ mado debate, sometiéndose de bue­ na gracia, el autor de «El Español», a responder a cuantas cuestiones se le plantearon. En aras a la bre­ vedad, solo retendremos una, he­ cha por el presidente del Ateneo Cervantes, compañero López, quien preguntó si realmente el Sr. Clavel, sentía los pensamientos puestos en boca de uno de sus personajes, «El cuartel y la guerra son la escuela del vicio». Este respondió afirmati­ vamente y dijo que era pacifista, juzgando estas plagas como un ab­ surdo y más absurdo aun pretender que se pueda humanizar la guerra. Terminaremos nuestra croniquiHa, rindiendo el merecido homenaje al puñado de hombres, que, con gran entusiasmo y un afán digno de mejor atención, vienen realizan­ do una tarea positiva, siendo de lamentar que muchos exilados y en particular muóhos compañeros, no aprecien su gran importancia y no te den el calor y apoyo necesarios. Si, compañeros, el Ateneo Cervan­ tes, merece la contribución de to­ dos nosotros, él nos ofrece mil po­ sibilidades de sembrar el ideal y de amular lazos de amistad y frar temidad con el pueblo galo y con aquellas élites que nos saben com­ prender y aprecian en nuestro va­ lor. El acto que hemos reseñado es una prueba nías que evidente. Manuel BERNABEU. C C U A E C R A T IC N x w w ^ w v w w y M W v w i^ /¿ ih tes opinioneÀ por En la perspectiva de las huelgas cuinos importancia y significación del conflicto la defensa propia y la de sus in­ tereses, busca y hace la unión y vá codo a codo en la acción rei­ vindicativa de intereses comunes y de clase. Para un cambio de régimen pa­ cífico no nos necesitan ni ¡ nos quieren! Pecaríamos de incautos pensando lo contrarío, y no cabe duda que las fuerzas políticas que hoy se lo proponen, si esta posi­ bilidad se les ofrece, lo harán sin nosotros y si se solicitara nuestro concurso, será con el fin de que pongamos a su servicio la Influencia que como Organización obrera podamos tener entre las masas y que hoy todavía, a pesar de todo, sigue siendo para ellos la incógnita del futuro. Asi pues, que no nos preocupen tanto esas soluciones cara a Es­ paña sin nosotros, hasta el extre­ mo de tener que renunciar a ca­ minar por nuestro único y verda­ dero camino; pensemos que somos pueblo y que lo que nos interesa son sus reacciones, sus posibili­ dades y su conciencia. Confiemos en que todavía sus reacciones son capaces de asombrar al mundo; las recientes huelgas lo han de­ mostrado, como así, que ese es el verdadero camino y lo mucho que es posible en ese terreno. ¡nosotros no queremos gobernar! Los trabajadores que en ellas Nosotros somos pueblo, esa parte han tomado parte, no han espe­ del pueblo que tiene conciencia rado los pactos ni alianzas en las de su fuerza, que sabe que los esferas políticas, sino que, cons­ problemas que tiene planteados, a cientes de una posibilidad de ac­ él solo le toca resolverlos; somos ción, a ella se han lanzado, y en ese pueblo que en todo momento y de una fórma espontánea, ante (Suite en page 2.) Una y mil veces esas malditas circunstancias también siempre es­ grimidas en momentos más o me­ nos psicológicos, nos inducen a creer que es necesario, que es imprescindible incluso, el que, para alcanzar nuestros objetivos, lo tengamos que hacer por caminos ajenos, y caminos ajenos son, los que nos conducen a tener que em­ barcarnos en el navio político, y no precisamente como pasajeros de primera clase, sino como fogo­ neros, como solo participantes de ese esfuerzo propulsor, necesario, ese sí, para llevar el barco a puerto. ¿Somos un partido político? ¡No! Si lo fuéramos, sería com­ prensible que reclamáramos nues­ tra participación en esas compo­ nendas y pactos entre los que su rázón de ser es la de gobernar, en nombre siempre del pueblo, pero siempre a espaldas de él. Allá los partidos políticos con sus pactos y sus componendas; a ellos, como sea y con quién sea, les interesa gobernar ¡a nosotros no! ¡Qué ríos puede importar que en las futuras combinaciones políti­ cas, ante un pacífico cambio de régimen, no figure la C.N.T.! En ellas nosotros no tenemos pito que tocar, y, digámoslo bien alto, Lecciones de la Revolución Española Una es la lección psicológica y social de la Revolución Española — que podría resumir todas las lecciones dadas por la misma — que la' consideraremos válida pa­ ra el futuro de España y de todos los pueblos del mundo: que el Pue­ blo con suficiente madurez social capaz de realizar experiencias li­ bertarias, que es decir antiautori­ tarias, en todas las actividades hu­ manas, ha de hacerlas sin vacila­ ciones, aunque esté rodeado de Estados que amenacen invadirlo para impedírselo. Y ha de reali­ zarlas audaz e inteligentemente, con todas sus fuerzas, prefiriendo hacerlas durar un año, o menos, plenas de vigor revolucionario constructivo, que tres o más áños, por ejemplo, sin hacer ensayos «completos», cayendo en el «en­ gaño» político, cediendo, indebida­ mente, posiciones revolucionarias a la Política, a lo antisocial, al estatismo, reduciendo, «peligrosa­ mente», su poder experimental y «vital». El hombre progresivo, sobre todo el auténtico revolucionario, ha de tener en cuenta que en cualquier actividad humana lo importants de las experiencias —• aunque fuer­ zas retrógradas impongan la sus­ pensión de las "mismas en pleno éxito — es descubrir y comprobar una verdad científica, tecnológica, social, doctrinal, etc., a la vista de todo el mundo o del mayor número posible de nuestros seme­ jantes. Hecha la verificación, en más o menos tiempo, comprobado el hallazgo real, por sí mismo, por la fuerza del SER, que es indes­ tructible — la Vida —, se abre paso, un día u otro, y marcha hacia adelante pese a todas las oposiciones mezquinas y arbitrarias de los autoritarios. La Verdad no puede ser derro­ tada: siempre acaba triunfando. Es la historia de la Ciencia frente a la Mentira — la Religión — venciéndola pese a la oposición te­ rrible y monstruosa de ésta en época pretéritas, y es de la Liber­ tad frente a la Autoridad — la tiranía —, llámese religiosa o po­ lítica, que sigue imponiendo a los pueblos todas las formas de ser­ vidumbre que irán desapareciendo. Esta concepción sobre el progre­ so parcial y general, nos lleva a afirmar que no es cierto — como se ha dicho — que, en. nuestros días, sea imposible la acción re­ volucionaria, profundamente so­ cial, debido a que puede verse amenazada hasta por armas ató­ micas. Si de España no salen 4os imperialistas norteamericanos es posible que podamos tomar su armamento atómico a cuenta de los grandes perjuicios que nos han ocasionado. Aunque en general no negamos que actualmente puede producirse una revolución en un pueblo que no existan elementos altamente destructivos que están en poder de algunos Estados, y quedar bajo la amenaza de éstos. Pero titubearían largamente, y no emplearían tan mortíferos artefac­ tos bélicos por el número enorme de «rehenes» de las clases privi­ legiadas y reaccionarias que que­ darían en el país en revolución,) incluyendo los «extranjeros» adine­ rados — como ocurrió en Cuba frente al Tío Sam. Claro que se les permitiría salir, si lo deseaban,, después de revisar «largamente» sus casos atendiendo a -las pre­ siones y reclamaciones de sus res­ pectivos gobiernos, y haberles «permitido», por propia convenien­ cia de la Revolución, que nada ha de ocultar, ser testigos de la trans­ formación social, económica y cul­ tural en marcha. La Revolución social progresiva no ha de titubear: cuando en un municipio, en una comarca, en una nación, etc., se resienta la situación sicológica para realizar el cambio social que propagamos y defende­ mos los libertarios con la palabra y la pluma, de cualquier pueblo, en fin, grande o pequeño, hagamos de él, con todos los que trabajan,, desde el primer instante revolu­ cionario, «laboratorio» de prácticas sociales, económicas y culturales de carácter antiautoritario. ¿Durante cuánto tiempo? Lo ideal sería para siempre como el capitalismo lo per­ mite en ciertos campos científicos y tecnológicos para prevalecer en las competencias comerciales, políticas y militares. Con respecto a las experiencias revolucionarias, basa­ das en la libertad, la equidad y la solidaridad humana el Pueblo debe hacerlas durar el tiempo que per­ mitan las circunstancias: semanas, meses, años. ( 2) Parece ocioso que, en el nutri­ do y substancioso repertorio de un periodista, figure un interrogante ! encaminado a saber si desde el largo período de dominación fran­ quista tuvieron lugar en España movimientos protestatarios que pue­ dan codearse, en importancia, a las huelgas que debutaron en los po­ zos mineros de Asturias y que en­ contraron eco fraternal y disposi­ ción de lucha en todas las regio­ nes españolas. Digamos para contentar a cro­ nistas insaciables, que los prime­ ros levantamientos populares, a tra­ vés de los cuales el proletariado español reafirma su incejable vo­ luntad de combatir hasta lograr la liquidación del fascismo, tuvieron lugar en Bilbao y Barcelona, cen­ tros industriales de primer orden y que cuentan con una clase obrera experimentada. Aquellos magníficos sobresaltos, típicamente obreros, no encontraron en el exilio el eco que se esperaba y la decepción hizo crujir lós nacientes anhelos, aba­ tiendo temporalmente las energías que, trabajosamente forjadas en las propias prisiones, habían ganado la calle y el taller, adquiriendo con­ ciencia y volumen insospechados. En Bilbao, por ejemplo, la huel­ ga general observada el 1 " de mayo de 1947, llenó de estupor y espanto a los jerarcas del régimen ante las inesperadas dimensiones que al­ canzó la protesta. La paralización fué completa en la ciudad. Al brus­ co y fugaz despertar del proletaria­ do vasco, se asoció el sentimiento nacionalista, torpe y brutalmente re­ primido por las gentes montaraces del falangismo. Puede decirse, sin hipérbole, que aquel glorioso 1 “ de mayo, oasis de vida en medio de una sociedad vencida, fué el primer gesto colectivo de un pueblo que no quiere dejar subsistir la menor sombra de duda en cuanto a las ambiciones de libertad que atesora. Antes del estallido subversivo que se produjo en Barcelona, el año 1951, el gobierno fascista empren­ dió una vasta operación represiva contra la heroica vanguardia de la resistencia, en cuyas filas brilla el ardor combativo de la Confedera­ ción Nacional del Trabajo. Saltando por encima de la vigilancia policia­ ca y aceptando todos los riesgos, la acción valerosa del pueblo cata­ lán, característicamente revolucio­ naria, con incendio de vehículos y asalto a edificios públicos, replantea el eterno conflicto que proviene, en nuestro país, de la voracidad de una burguesía, haragana y corrom­ pida, que se resiste a evolucionar, apoyada en un ejército hecho para desfiles y especializado en golpes de Estado, cuando ya tiene el tra­ bajo medio acabado. Prescindiendo de esas gentes en­ teradas de todo, dotadas de una visión casi profètica, y entre las cuales pueden figurar los firman­ tes de artículos que están a un pa­ so de la escandalosa afirmación de que TODO LO SUCEDIDO FUE MONTADO Y DIRIGIDO POR FRANCO, la auténtica verdad es que las huelgas constituyeron un, inesperada sorpresa hasta para los observadores más advertidos. No hablemos de la situación embarazo­ sa del exilio en general, sin saber a que «santo encomendarse». En el futuro ya no le será posi­ ble al régimen estructurar planes de «estabilización» económica con­ tando con la actitud resignada del pueblo. Porque si bien es cierto que «esta miseria no es nueva en España, llega un momento en que no se puede soportar más», como ha dicho up refugiado de la últi­ ma hornada. Ahí, en ese hambre se­ cular de los trabajadores españoles, que huyen siguiendo las rutas abier­ tas por el Caballero andantes y no precisamente para correr en pos de una imposible Dulcinea, ni romper lanzas por una libertad que solo cobra perfiles reales al contacto con el mundo exterior, se encuentran las razones primeras que pusieron en marcha el dispositivo de la pro­ testa. En torno a esa gigantesca explo­ sión de huelgas, en un país que las tiene legalmente prohibidas, perio­ distas consagrados, escribidores a tanto el artículo y fanáticos incu­ rables, pusieron en tensión los má­ gicos recursos de una imaginación que no cede, tratando de situar las causas que la provocaron y, sobre todo, queriendo definir su signifi­ cación. Hubo ya en España otras mani(Suite en page 2 .) NI ABDICACIONES, ¡Ni abdicaciones ni «Numancias» revolucionarias»! ¡Nada de humi­ llaciones, ni sacrificios estériles- Si llega él momento que fuerzas reac­ cionarias del autoritarismo circun­ dante muy superiores amenazan aplastar aí pueblo libre que de­ fiende y hace SU revolución, al verse ante el dilema de CEDER o PERECER bien que evite el sui­ cidio colectivo. No es abdicar ser víctima de ia fuerza bruta. Enton­ ces se impondría la suspensión -— las suspenderían de «todas» ma­ neras — de las experiencias comu­ nistas libertarias — tan combati­ das por Franco, como por Kruschev y el tío Sam — realizadas por y para beneficio del mayor número de sus habitantes, pero decididos a proseguirlas tan ronto sea derrotado el invasor. • Resulta casi obvia la conclu­ sión que damos a continuación, dividida en cuatro partes, de acuerdo, a nuestro entender, con las enseñanzas de la Revolución Española, y que han ratificado 10 sucedido o no en otras revolucio­ nes en todo el mundo. x. — Los hombres con ideas libertarias, en particular, influ­ yendo con las mismas en la tota­ lidad de una población, o en la mayoría de los individuos huma­ nos que la forman, bajo ningún pretexto han de dejarse arrastrar hacia los tortuosos cauces del po­ liticismo que se sentirían «obliga­ dos» a seguirlos para «hacer honor a compromisos contraídos» en be­ neficio de gentes autoritarias sin moral, sin «honor», sin ética — ésta es extraña a la política —, hasta consumir sus fuerzas estéril­ mente y perecer repitiendo mil pe­ nosos y terribles ejemplos históri­ cos. 2. — Cuando un día en Ara­ gón y en Cataluña, por ejemplo, frente a la Reacción alzada contra la Libertad, vuelvan los trabaja­ dores y clase media — y hasta muchos privilegiados del dinero —, soldados y policías, en mangas de camisa, despertando en todos los mejores sentimientos de sociabili­ dad, de fraternidad y de solidari­ dad humana a gritar emocionados: «¡Viva la C.N.T.!», «¡Viva la F.. A.I.l», secundando la acción ejem­ plar, defensiva y revolucionaria de los anarquistas de todas las ten­ dencias, éstos han de continuar, hemos de proseguir, mejor dicho, dando más y más calor a esos no­ bles sentimientos y pensamientos. ¡Son éstas las tan esperadas re­ acciones biológicas, psicológicas y sociales de la especie que los anar­ quistas, por haber contribuido a despertarlas o a provocarlas, están más obligados a cultivarlas y a aprovecharlas para bien de la Hu­ manidad! Si tal cosa no hiciéra­ mos nos nega'ríamos como revolu-i cionarios. Precisamente, al producirse estas situaciones psicológicas colectivas, positivamente revolucionarias, su­ periores, sublimes las hemos de aprovechar para influir en las so­ ciedades humanas más y más, con gran pasión, en sentido libertario. Más todavía observando que (por falta de asistencia popular queda imposibilitada, de forma natural; la formación de gobiernos y de dictaduras, de sistemas de servi­ dumbre. 3 .— A largo y «aniquilador» proceso revolucionario por admitir la colaboración política, cuando ésta nada significa para el Pueblo, es preferible, un millón de veces; por no decir iriás, la experiencia social, ¡por corta que sea!, tan amplia y "'profunda - como seamos capaces, porque son mayores; grandemente mayores, los buenos resultados: es menor, enormemen­ te menor el sacrificio de vidas dé revolucionarios, de combatientes, de colaboradores de la Revolución, de «sobrevivientes» o testimonios activos, en fin, que quedan en pie, incluyendo la gran cantidad de incrédulos e indiferentes de ayer, que «dejaron de serlo», y propagarán, por todos los ámbitos del planeta Tierra, la' buena nueva: que es cierto cuanto el Pueblo li­ bre informó al mundo, desde el primer día de la revolución, por medio de la Prensa y de sus emi­ soras: han comprobado que es po­ sible vivir el Comunismo Liberta­ rio, ser más felices sin Autoridad y sin propiedad privada o del Es­ tado, sin patronos, sin clases pri­ vilegiadas parásitas, sin la explo­ tación y la dominación de unos hombres por otros hombres. ¡Hemos de ser avaros de la san­ gre v de las vidas de los nuestros! '¡Impidamos se sacrifiquen por fi­ nes «políticos»! Son vidas valiosas que hemos de evitar sean «vícti­ mas» de las debilidades y cobar­ días «humanas». 4 . — El respeto a las personas y a todas las psicologías humanas no puede obligarnos a aceptar y menos a favorecer el desarrollo de ideas autoritarias esclavizadoras que no respetan los inalienables derechos biológicos, sociales, cul­ turales y humanos de la mayoría de nuestros semejantes; pero sí nOs obliga a dejar que otros pue­ blos vivan como quieran en otras áreas geográficas, cercanas o le­ janas, y contrasten sus experien­ cias con las nuestras seguros que irán predominando las mejores.. Esta es la actitud normal más elevada, más lógica y noble, más racional y humana que los liberta­ rios estamos dispuestos a practi­ car, que no la quieren admitir los autoritarios de ningún color, por­ que sabiendo que no les asiste la razón pretenden sólo someter, VENCER, mientras que los liber­ tarios queremos CONVENCER. Y LA REVOLUCION SOCIAL LA CONTRARREVOLUCION Cuando siendo los libertarios la fuerza y la razón, el TODO de la Revolución Social se admite la colaboración de fracasados políti­ cos, aceptando malhadadas mesco­ lanzas de ideas opuestas a los in­ tereses generales de la sociedad, por mal entendida bondad, tole­ rancia y exceso de confianza en las propias fuerzas progresivas, se facilita el nacimiento y desarrollo de la Contrarrevolución. Vedla en acción: primero se dedica a dividir a las fuerzas revolucionarias, se va fortaleciendo mintiendo buenos propósitos y sentimientos progre­ sivos, y luego dirige su «puntería» destructiva contra hombres como Emiliano Zapata — hoy le dedi­ can estatuas y homenajes y ayer, al ser asesinado, lo trataron como bandido — y Durruti e intelectua­ les como Ricardo Flores Magón y Berneri..., sino caen antes como Ascaso y otros generosos, since­ ros, denodados e incorruptibles revolucionarios. La Contrarrevolución, al creerse suficientemente fuerte, después -— o simultáneamente — de la «caza» I M T E P W Libres A T I C W A H opiniones Insistiendo. - Resolución de la C.I.O.S.L. sobre España Sobre lo recuperación de la libertad nacional Mi buen amigo y excelente compañero A. López, residente en la industriosa villa de Lyon, al publicar su artículo titulado: ¡Fue­ go! ¡Fuego!, en el número 20 de nuestro semanario «ESPOIR», co­ rrespondiente al día 20 de mayo, me incita, sin proponérselo, a escribir el presente trabajo que pergueño no sé, no sé con qué lortuna. Porque, efectivamente, el tema es atrayente y desde todos los puntos de vista de innegable y palpitante actualidad. Insistir, pues, lo consideramos como el más elemental de los deberes de militante responsable. Lo consig­ namos considerando que, dado a como están situadas las cosas es preciso manifestarse con entera franqueza y claridad, sin que el expresar íntimas convicciones constituya motivo alguno de re­ sentimiento entre compañeros de­ seosos de aportar nuestro grano de arena a la construcción del edificio que ha de ser la libertad «de España. Existen desgraciadamente un crecido número de serios y can­ dentes problemas — deliberada­ mente no decimos graves por no juzgarlos como tales — de cara al interior de nuestro país, que el postergarlos dificulta, . cuando no prolonga, la liberación de nues­ tro pueblo. No negaremos porque «s desde todos los ángulos que se mire Innegable, que a todos NI los compañeros nos ha guiado, qué digo, nos guía, el mismo afán e idéntico y acendrado anhelo de laborar por la consecución de las libertades públicas en España; pero la realidad es que, en su conjunto, ha sido muy poco lo que verdaderamente hemos realizado de eficaz para conseguirlo. Los veintitrés años transcurridos desde nuestra forzosa expatria­ ción y la supervivencia del régi­ men franquista, asevera la tesis que sostenemos. Y si bien no manifestamos, como hay quien manifiesta, que nuestra emigra­ ción ha fracasado, sí manifesta­ mos sin embargo, que, a nuestro juicio, hubiera podido hacen (■ mucho más de positivo y de em­ prendedor, que sí no hubiera de­ rrumbado estrepitosamente a Franco y la Falange, lo htfbieran desacreditado, acreditándonos, co­ mo fuerza responsable para susti­ tuirle en el establecimiento de las libertades españolas. Ejemplo las magníficas y enal­ tecedoras huelgas que han sos­ tenido los explotados y oprimidos de nuestro país, acompañadas de los esfuerzos y manifestaciones de estudiantes e intelectuales que les dignifican ante toda la opinión progresiva del mundo entero. Es evidentemente cierto que el problema de España no hemos de resolverlo por nosotros solos los españoles; no obstante, es el pro­ letariado en su conjunto, los del exilio y los del interior en a r­ moniosa colaboración con los an ­ tifranquistas todos, los que hemos de cimentar las bases prelimina­ res que garanticen la confianza entre todos. Es sobradamente co­ nocido que el régimen de Franco debe su triunfo y su victoria a la ayuda de Hitler y Mussolíni, así como igualmente a la equívoca actitud de las democracias, lo mismo en su origen que en su desarrollo. Estas razones, que no estaba en nosotros ni tampoco a nuestro alcance el superarlas, han motivado contra toda justicia y razón la supervivencia de la tira­ nia franquista y que haya per­ durado y perdure el envilecimien­ to y la ruina de España. No es menos cierto, sin embargo, que, como consecuencia de nuestras actitudes constantemente elevadas a altas regiones siderales, poco en consonancia con la calamitosa situación de nuestro pueblo, la distancia mental del interior y la del exilio háse inevitablemente producido. Actualmente, la men­ talidad del pueblo español está mayormente determinada por el sentimiento de apremiantes nece­ sidades económicas e inspiradas por el vehemente deseo de la consecución del disfrute de un mínimo de libertad. No verlo asi, es tanto como contribuir a la perduración del totalitarismo rei(Suite en page 6.) « N U M A N C IA S » a traición, cobarde, alevosa de li­ bertarios, se atreve a atacar, des­ caradamente, a plena luz del día, mostrando su verdadera «faz». En cualquier mes del año, de mayo ü otro, trata de acabar, de un goape, con todos los afines de aquéllos. Está en sus planes eli­ minar, seguidamente, a los revo­ lucionarios llamados «tibios» o reformistas ■ — en Cataluña debie­ ron la vida a los «extremistas» que derrotaron a la Contrarrevo­ lución —. También la estorban y no quieren arriesgarse a que algún cha, al comprender los «reformis­ tas» sinceros su equivocación, en­ tren en «calor» ideológico, se re­ belen — lo más natural en hom­ bres que realmente aman las ideas libertarias —• y ocupen, valerosa­ mente, el lugar de sus compañeros «extremistas» caídos en lucha con­ tra la reacción de derecha y da izquierda política. Con la historia a la vista y ante los hechos qué vivimos en 1936-39, como actores en la Revolución so­ cial española, podemos afirmar que esa es la psicología de la Contraxevolución. Los hechos de mayo de 1937, en Cataluña, son los ejemplos más elocuentes al respec­ to. Siempre repiten, aunque más perfeccionados — la actuación mala ■o buena, en cualquier actividad se «afina» con el ejercicio, los planos destructivos y criminógenos. Pero no siempre la Contrarrevolución triunfa, «momentáneamente», como én Ucrania y Kronstadt (Rusia), encabezada por Lenín, engañando a los revolucionarios anarquistas, pasándolos por las armas después de haberse aprovechado de sus, fuerzas para combatir al «enemigo ■común». ¿No es esta la razón, «de peso», que nos dan, siempre, para convencernos de la «necesi­ dad de hacer alianzas» que son, fundamentalmente, contrarrevolu­ cionarias? En Cataluña la Contrarrevolución no logró sus objetivos liberticidas, «en la medida que deseaba, porque los políticos de todos los «colores», sin excepción, se equivocaron al calcular demasiado aprisa movidos por la ira y el odio que experi­ mentaban contra los libertarios. Estos no queríamos permitir que la sangre y las vidas, perdidas para siempre, de «trabajadores de todas las clases», sirviera sólo para alimentar, una vez' más, a ios «buitres» de la política. Y la Con­ trarrevolución, al desencadenarse,! «prematuramente», en el año y lu­ gar precitados, tarde advirtió que dejó de contar fuerzas que creía inexistentes, insuficientes o «impo­ tentes» — desarmadas — para ha­ cer fracasar sus traidores y crimi­ nales propósitos: las llamadas, des­ pectivamente, «extremistas» — C. NT, F.A.Ï., JJ. LL. — que, en realidad, son generosas, quijotes­ cas y heroicas fuerzas de la van-; guardia social. Nuestras fuerzas, las libertarias, derrotando al fascismo en Catalu­ ña en julio de 1936 salvaron las mismas vidas de los políticos iz­ quierdistas de todos los colores. Y sus respectivos partidos — ex­ cepto unos cuantos de sus afiliados más humanos — intentaron acabar con todos los libertarios en los días 3 y 4 de mayo de 1937. De haber triunfado la Contrarrevolución ni uno hubiera quedado para contar­ lo. Al menos es lo que se habían, propuesto los políticos, como asi mismo extender, en seguida, la re­ presión antilíbertaria, liberticida,, a las demás regiones hispanas. ;Por qué transigir con fracasa­ dos elementos reaccionarios que en vez de pensar en noble reciproci­ dad, de ser agradecidos con sus salvadores los odian y sólo pien­ san, desde el mismo momento que se ven a salvo, en eliminarlos del concierto social? ¿De qué ética pueden hablarnos los políticos de derecha, del centro y de izquierda? ¿Por qué, pues, ser «blandos» en Revolución y dar a sus enemigos una personalidad que ya no tienen ni desde el punto de vista polí­ tico? Consideramos que tanto en julio de 1936 como en mayo de 1937 de­ bimos llegar hasta las últimas con­ secuencias revolucionarias no pen­ sando en el «frenador» qué podrá suceder sino en lo que debíamos hacer. Respecto a los políticos de­ bimos dejarlos arrinconados y vi-i gilarlos, no teniéndolos en fuenta para mal y menos para bien, por­ que sólo les importa el triunfo de sus personas políticas. Apenas estamos de acuerdo con Enríeme Malatesta que respecto a las afianzas dice: «Debemos con-1 El VII Congreso Mundial de la C.I.O.S.L., reunido en Berlín del 5 al -al 13 de julio de 1962, SALUDA la magnifica gesta de los trabajadores españoles que con la participación activa de las or­ ganizaciones sindicales libres en la clandestinidad, han venido lu­ chando contra todas las dificul­ tades), pronunciándose valerosa­ mente para conseguir mejorar sus condiciones de trabajo y su nivel de vida y obtener el estableci­ miento de derechos sindicales; DENUNCA una vez más el ré­ gimen sindical actual vigente en España y la falta absoluta de representatividad de. la pretendida organización sindical vertical; ASEGURA al pueblo español, y en especial a la clase trabajadora, toda la solidaridad y el apoyo total, constante y decidido del movimiento sindical libre inter­ nacional en su conjunto; AGRADECE a las organizacio­ nes afiliadas y Secretariados Pro­ fesionales Internacionales, las pruebas de solidaridad y apoyo moral y material a los huel­ guistas españoles; CONDENA ante la opinión pú­ blica mundial las medidas repre­ sivas, torturas y deportaciones de huelguistas, estudiantes y persona­ lidades de la oposición que con­ firman una vez más el carácter dictatorial y brutal del régimen de Franco; REAFIRMA la declaración con­ junta C.I.O.S.L. C.I.S.C. de diciem­ bre de 1960 y la declaración de la Confederación Sindical Internacio­ nal sobre España de octubre de 1961, por la cual las dos Interna­ cionales se comprometen a reali­ zar una acción común hasta el restablecimiento en España de un régimen democrático que garan­ tice las libertades fundamentales, incluida la libertad sindical; APOYA la resolución unánime de los delegados españoles del Interior y del exilio en ocasión del Congreso del Movimiento Eu­ ropeo en Munich; INSISTE en que los gobiernos libres y democráticos de todo el mundo, deben cesar todo tipo de ayuda a España y toda coopera­ ción económica y militar con la misma, que sólo sirve para pro­ longar la vida del régimen ago­ nizante de Franco; PROMETE que movilizará a la opinión pública de. todos los países democráticos con vistas a ejercer presión sobre los Gobiernos para que rompan sus lazos con la España de Franco; REAFIRMA la oposición total del movimiento sindical libre in­ ternacional a la presencia, admi­ sión o asociación de la España franquista en los organismos po­ líticos, económicos, culturales y otros de los pueblos del mundo libre; y HACE UN LLAMAMIENTO a todas las organizaciones afiliadas para que en el futuro respondan igualmente y den pruebas efecti­ vas de solidaridad para con los trabajadores españoles en lucha, hasta el momento e.n que, resta­ blecido en España un régimen de­ mocrático, garantizadas las liber­ tades fundamentales y el ejercicio pleno de las libertades sindicales puedan integrarse, con pleno de­ recho en la gran familia del sin­ dicalismo libre y democrático del mundo. REVOLUCIONARIAS currir con los republicanos, con los socialistas democráticos y con cualquier otro partido a derribar al fascismo, pero debemos concu­ rrir como anarquistas, por los in­ tereses de la anarquía, sin des­ componer nuestras fuerzas y con­ fundirlas con las de los otros, y sin asumir ningún compromiso militar». Sólo así podemos tener en los próximos acontecimientos, todas las ventajas de una alianza con los otros partidos antifascistas sin renunciar a ninguna parte de nuestro programa. Cuando pudimos realizar nuestro «programa» — o lo posible del mismo — en Cataluña y en otros pueblos hispanos ¿no era bastante respetar las vidas físicas de los que no están disnestos a respetar las, nuestras demostrando lo inferior de sus fines y la evidente superio­ ridad de las ideas defendidas por la Confederación Nacional del Tra­ bajo de España y de las psico­ logías revolucionarias de los liber­ tarios? Bien que nosotros, triun­ fantes en las jornadas de julio cj en las del mayo histórico no fué­ ramos capaces de exterminarlos, a sangre fría, por contrarrevolucio­ narios, pagándolos con la moneda que pretendían pagamos, pero sí debimos condenarlos a muerte mo­ ral — imposibilitándolos, de hacer mal — hasta el dia que probaran, con hechos, qué su condición hu­ mana se había elevado, abando­ nando a la política inmoral, in­ munda y cruel. Esta es la mala, la que «ensucia y malea el pensar y, sentir de los hombres, que los aborrega o hace de ellos villanos y sátrapas que pueden —¡cómo no!— si se lo proponen, ser seres hu­ manos, cabales, sociables, traba­ jadores y solidarios. En el ser predomina lo bueno, y siempre queda la espe­ ranza que los que nos circundan estudien y comprendan nuestras ideas, y viéndonos actuar, obser­ vando nuestra obra, muchos dejen de considerarse enemigos, rectifi­ quen su conducta y sumen sus es­ fuerzos a los nuestros para realizar, más prontamente,, la armonía so­ cial. POR LA UNIDAD REAL DE LOS LIBERTARIOS Concíendo la historia de las Re­ voluciones y de las Contrarrevo­ luciones., ¿por qué continuar su­ friendo en cabeza propia más to­ davía de lo que sufrimos en Es­ paña y sufrieron antes millones de semejantes en todo el mundo? Las experiencias vividas y las realida­ des políticas, sociales y psicológi­ cas, de todos conocidas, indesmentibles, han de provocar la unidad real, efectiva, positiva y definitiva — pese a que se esfuerzan por evi­ tarla influencias políticas «extra­ ñas —- de todas las fuerzas mora­ nuestra unidad de acción, ideoló­ gica y afectiva, de carácter uni­ versal. atraiga, por simpatía, a otros semejantes, ganando volunta­ des. Es preciso aumentar el nú­ mero de libertarios, de hombres decididos a ser realmente libres, a luchar, con nosotros, por su propio bien y por la causa verdadera de la Libertad y el Bienestar, de la Paz y la Felicidad para los habi­ tantes de España y de todo el orbe. Pero para convencer a los demás hemos de estar nosotros firmemen­ te convencidos que nuestras ideas son las superiores, y que no nece­ Frente a la Contrarrevolución sitamos apoyarnos en las opues­ todos los libertarios, sin excepción, tas, ni tomar nada de las mismas. «extremistas y reformistas, corre­ Empecemos, pues, los libertarios, mos los mismos peligros. Las ex­ realizando la unidad moral y ma­ periencias dé las revoluciones nos terial, toórica y práctica, inspirán­ enseñan que a todos nos tiene re­ donos, en todas las situaciones, servada la , misma suerte. Compro­ en lo fundamental de nuestras bada esta realidad ¿qué nos cabe ideas que constituyen su razón de hacer a los libertarios? Unirnos a. ser social y filosófica, en lo que todos el mismo ,espíritu «limpio se basan todos los científicos para de sociabilidad, el mismo amor, progresar, en lo que han de ba­ más o menos intenso, a las ideas de libertad integral, sentirnos, eri sarse todas las investigaciones, es­ fin, más hermanos que nunca en tudios y experiencias sociales, eco­ ideas y sentimientos en medio del nómicas y culturales: en el. princi­ mundo autoritario, ruin y odioso pio de la libertad. Es lo «nuevo» y lo digno de ser que nos rodea, que educa para el odio y la guerra. Tenemos que defendido, urgentemente, por todos destruirlo, totalmente, sin ‘ creer ya los individuos humanos inteligen­ en la bondad de ninguno de sus tes, buenos y sensatos; lo viejo, lo elementos y componentes destruc­ fracasado, en milenios de dolorosas tivos políticos — autoritarios de y terribles experiencias, s.on los sis­ temas de organización de las socie­ ninguna especie. Nos hace hablar así, con máxima dades humanas basadas en el prin­ franqueza, el amor sincero y hon­ cipio de autoridad. Por su estruc­ do que sentimos por nuestros com­ tura y naturaleza sólo pueden con­ pañeros. No hay nada en el mun­ tinuar sosteniendo formas de explo­ do que más queramos, y no quisié­ tación y de dominación del hom­ ramos sufrir la pérdida física, ni bre por el hombre, la tiranía y la moral de uno siquiera en las «tram­ guerra. Ya sólo les falta hacer lo pas» que la política perfecciona peor que los individuos humanos cada día.. Bastantes sinceros idea­ hemos de impedir: arrastrar a la listas de los campos políticos caen Humanidad hacia su destrucción en ellas, y se sacrifican por ellas, total. En esta hora sólo los ciegos de por creer — y continuar creyendo muchos, por desgracia — en la entendimiento pueden dejar de ver buena fe, en el espíritu «evolu­ y comprender que la salvación mis­ cionista», de progreso incruento de ma de la especie humana depende los jefes de sus respectivos par­ del triunfo de las ideas libertarias tidos que, en realidad, se oponen, que ya empezamos a practicar, con precisamente, a la evolución pro­ éxito, en España, en 1936-39, por gresiva que los dejaría sin poder, la actividad que desplegaron los sin los presupuestos del Estado y libertarios de lá Confederación Na­ sin los negocios «poco limpios» que cional del Trabajo y los anarquistas en general. pueden hacer desde él. les, mentales y físicas que consti­ tuyen la vanguardia social-Iibertaria. Anhelamos que el ejemplo de Floreal OCANA ‘ TOUT ET POUR TOUS (fjrUuiuci ju v e n il Recuerdo de la ultima Concentración Juvenil Libertaria JEAN El sol bate de lleno sobre las ro­ cas que me sirven de natural lava­ dero. Siento su caricia calida en mi p ie l; lo veo brillar en las riza­ das aguas del rio que arrastra in­ cansable, las imágenes caprichosas y movedizas de sus verdes márge­ nes. A lo lejos distingo el grupo y al­ gazara de muchachos y niños. To­ dos gozan de la hora y frescor del baño. Oigo sus risas, adivino sus juegos, miro sus cuerpos gráciles brincar y confundirse con habili­ dad o torpeza con las tentadoras aguas. Bajo el puente, en ese rincón calmo, donde prosigo mi tarea, oi­ go los pasos de un muchacho. Me han hablado de él, es fran­ cés y acaba de llegar esa misma mañana a nuestro gran campamen­ to juvenil. Le observo acercarse e interrogo con simpatía : —Que, ¿te gusta esto? —Oh, si, muchísimo. —Y, ¿cómo has venido hasta nos­ otros? —Leí el anuncio de esta concen­ tración en un periódico, «Le Mon­ de Libertaire» y senti curiosidad por conocer este ambiente. Viajo en auto-stop y vengo de muy le­ jos (Lille, Calais). Me he parado en otro campamento internacional, pe­ ro no me gustaba, cada nacionali­ dad estaba aislada, en grupo. —Y, aquí, ¿piensas quedarte mu­ chos dias? —Hasta que se me acabe el di­ nero. Proseguimos la conversación. Es estudiante y lamenta no conocer a nadie. En su localidad, dice, no hay ningún grupo de tendencia liberta­ ria. Pronto coge confianza entre nos­ otros y come en administración co­ lectiva, con un grupo de jóvenes donde las mujercitas demuestran su talento y economía culinaria y los muchachos su saludable apetito... —Seamos justos— también ofician de buenos pinches, de «commis», aunque a la hora de fregar los platos no se les vé el pelo. De dia en día le veo ambientar­ se mejor entre nosotros, gozarse en nuestra compañía, resistir hasta ser de los últimos en marchar. Cuando tal momento llega, el que vino a nosotros desconociéndonos, se marcha como un hermano, de­ jando tras de si una estela dd afec­ tos y gratos recuerdos. Afectos y recuerdos que serán también para él, el balance provechoso de unas gratas vacaciones, en las que su mente, su espíritu se abrieron qui­ zá a auevas inquietudes. N'o sé si alguien ha cuidado de mantener con él, a través del con­ tacto epistolar, el lazo fraterna] que se creara. Lo que si creo, es que la silueta de Jean, quizá aun más esbelta en sus 18 años, volverá a acercarse a nosotros en esta con­ centración, tendiéndonos la mano e i’uminada su fisonomia con la ale­ gria del reencuentro. Acaso ya no vaya solo. Quizás muchos otros Jean acu­ dan por impulso propio o mera casualidad. Tal vez muy cerca de nosotros viven y se agitan otros tantos Jean franceses, españoles, italianos, blan­ cos, amarillos o negros. ¡Qué más dal Hay que descubrirles, ir a ellos y ayudarles a encontrar la verdad, el calor y el norte que busca su existencia ; la fuente donde abrevar serenas inquietudes, generadoras de energía que destruye y crea, obsti­ nada en hacer del ideal la imágen viva y real de la sociedad futura. M1REYA. EL MITIN DE M0NTLUÇ0N Al trazar estas lineas no nos guía la idea de hacer una reseña com pleta y detallada del mitin que, en conmemoración del Primero de Mayo, se celebró en esta localidad el día 6 , organizado por la C. de R. del Macizo Central. Seremos breves en consideración al reducido espacio con que cuenta nuestra prensa. Abierto el acto por el compañero Malfant, que preside, dirige un saludo fraternal a todos los pre­ sentes en nombre de la C. de R. que le ha invitado, a los que une el suyo propio y el de la F.A.F. que representa. A continuación cede la palabra al compañero Antonio ROS. Habla en nombre de la 4/5 región de la F.I.J.L, en Exilio. Con voz viva, sencilla, clara, resumió la posición, las aspiraciones de la F.I.J.L . en este Primero de Mayo, posición y aspiración idén­ ticas al pasado, al origen de este dia que no hay que confundir con una íiesta más cualquiera, decre­ tada por el gobierno, sino tenemos que tener presente, la sangre ver­ tida, las huellas emancipadoras el origen de la misma. Es vergonzoso el constatar que esta fiesta popular en su ejencia,' jornada de luchas sociales, sea una vulgar fiesta más en el calendario oficial o religioso. Y en este Primero de Mayo y para vergüenza del mundo, sólo en la Península Ibérica, España y Portugal, se está conmemorando como se debe, por esa juventud que, a decir de algunos, sólo se preocupa de fútbol y de toros y qué no ha tenido miedo de lan­ zarse a la calle en huelgas por un lado y manifestaciones por otro. Cita un artículo de Buenacasa en el que decía: «Los hombres que son hombres siempre consiguen lo que quieren». Y termina su pero­ ración recordando a García Oliver, al García Oliver de los buenos tiem- pos: «Sabemos que no somos los más, pero también sabemos que la razón está con nosotros». Aristides L.APEYRE, del M.L.F. saluda a la concurrencia en español y dice que disertará en francés, «despacito», para que todos puedan entenderle. Y, efectivamente, se expresa claro, sencillo, sin palabras ni poses altisonantes. Hace un resumen, más bien estudio somero de la situación, de la historia políticosocial-religiosa de estos últimos cien años y vemos en él, en su verbo, el apolítico, el anticlerical en toda la extensión de la palabra, dando detalles, profundos, de todo ello, de los hombres que originaron el Primero de Mayo, del estado ac­ tual al que nos han conducido los políticos de todas las escuelas, de la labor dé zapa llevada a cabo por la Iglesia en estos tiempos de progreso humano, unas veces entre sombras y otras a la luz del día, según la latitud en que se des­ arrolla. Ramón ALVAREZ, de la Confe­ deración Nacional del Trabajo de España en el exilio, sorprendió gratamente por su verbo encendido. «Cabe el honor a la C.N.T., em­ pieza diciendo, de conmemorar este Primero de mayo, en el momento en que en Asturias, los mineros están en huelga. ¡Viva la Revolu­ ción social y vivan los mineros asturianos!» (Vítores que son re­ petidos por el público en medio de estruendosos aplausos.) «Los obreros españoles, tengá­ moslo presente, no han hecho ’a huelga en nombre del partido co­ munista, ni del socialista, ni de la C.N.T., ni de nadie, la hacen solamente al grito de ¡Abajo Fran­ co! Y ese es el punto esencial, fue­ ra Franco y luego ya veremos». Se extiende en consideraciones en torno a ciertos programas de tipo aliancista entre las diferentes fuer­ zas sindicales y políticas del exilio. Hace también mención a la decla­ ración de la U. de F. D. contra toda violencia inútil .No compren­ de cómo a estas alturas, haya quien pueda pensar en violencias inútiles. Expone lo que es criterio y aspiraciones de nuestra Organi­ zación a este respecto. Cierra el acto el compañero MAL­ FANT, dando lectura a una carta de Roger Southon, actual Admi­ nistrador de «Le Socialista» e hijo del que en vida fué alcalde de esta ciudad, dirigida a R, Alvarez y en la que dice que, viéndose obli­ gado a salir de Montluçon, lamenta no poder asistir al acto, pero que de todo corazón está con nosotros y contra todas las dictaduras y poderes personales, sean de Franco, de De Gaulle o de Krutchev. CORRESPONSAL Insistiendo. - Sobre la recuperación de la libertad nacional bre ellos como losa de plomo la (Suite de la page 5.) nante, grandemente interesado en mayor parte de la pobreza nacio­ el embrutecimiento del pueblo nal; si la reconstrucción nacional — repetimos — ha de hacerse a. hispano. Si la reconstrucción de España base del esfuerzo y sacrificio de no debe ser efectuada únicamente to<las la? clases sociales y en be­ por el Estado “a cuenta de los neficio único y exclusivo de au­ trabajadores, reduciéndolos a bes­ mentar la riqueza nacional, au­ tias de carga, haciendo pesar so- mentando ;guábnente el nivel de vida de los trabajadores y de sus clases humildes, bueno será que ■ los compañeros todos comprenda­ mos la conveniencia de posponer nuestros caros ideales, a los cuales no renunciamos, en aras al ideal común, consistente en la conse­ cución de la Libertad. Lo demás, si ha de venir, vendrá por aña­ nous désirons étre autre chose didura. Como bien dice el compa­ qu’une forcé cTappoint que nos ñero López en su articulo men­ cionado: «la reconquista de Es­ partenaires rejeteront lorsque l’Etat paña debe ser el objetivo principal sera conquis et il n’est ríen de plus e inmediato la C.N.T.» Porque urgent que de doter l’organisation sin España, ladetierra donde hemos anarchiste du caractére agressif qui de surcar y sembrar, no habrá lui manque, de la maintenir à cosecha ni fruto alguno. Produce l’écart des rassemblements basés sur mucha pena y dolor el constatar la confusión et des luttes qui ne que muchos de nuestros compa­ sont que des réglements de comp- ñeros, cuando de resolver el pro­ tes entre les fractions rivales de blema de España se trata, expo­ la bourgeoisie. nen criterios extemporáneos, ca­ Maurice JOYEUX. rentes de sentido realista y m a­ nifestándose como estando situa­ dos en el exilio, que no es lo mismo que estar en el interior de nuestro país. La realidad allí es muy distinta, y, por consi­ guiente, qué de particular y de extraño h a de parecemos que los En lo colectivo, las simpatías per­ militantes y antifranquistas del sonales deben existir con la recti­ interior expongan criterios como tud y no jçon ¡os «retorcidos». los que hace ya muchos años expresó el ilustre republicano Joa­ quín Costa cuando decía: «Sacri­ Quelques leçons à tirer de la guerre d’Espagne (Suite de la page I.) souci d’échapper à l’isolement, doit se contenter de notíer des alliances circonstancielles sur des problemes determinés, quittje à les renouveler aussi sduvent que cela est nécessaire, de façon à ce que la délimitation soit nette entre elle et les autres organisations révolutionnaires. En aucun cas la révolution anarchiste ne doit pénétrer dans l’Etat^ car alors le résultat de ses efforts ne lui sont plus attribués par le peuple, mais ils sont attrihtílés à l’Etat révoluticmnaire ou au front populaire, organismes qui sertíent de tranquillisants avx convulsions populaires. En revanche, lorsque la révolu­ tion anarchiste est faible, lorsque son role est négligeable, elle a au contfaijie intérét à se coller aux au­ tres organisations ouvriéres, afin de rompre l’isolement oú on la tient, ce quü lui permet de faire la preuve de sa capacité organisationnelle et c’est le cas actuellement en France. Mais dans cette circonstance, soyons-en súrs, ce sont les partís marxistes qui rejettent du front populaire la révolution anar­ chiste, car ils ont bien compris, eux, qu’une organisation puissante a tout à perdre de la tactique du front populaire, alors qu’une orga­ nisation faible a tout à y gagnerCe sont la les premieres grandes leçons que nous legue la révolu­ tion espagnole tef¡ qui conditionnent Vavenir de la révolution anarchiste: Lutte de classes, autonomie com­ plete envers l’Etat, alliances cir­ constancielles. Mais il est une seconde série d’enseignements que nous devons ti­ rer de l’tnsurrection espagnole et ceux-ci nous sont apportés par l’effort de constructíon révolutionnaire accompli par les anarchistes, alors que ¡a lutte faisait ruge. Póur la premiare fois dans Vhistoire du mouvement ouvrier, la révolution anarchiste pendant la guerre d’Es­ pagne, a supprimé la période intermédiaire préconisée par le marxis­ me et construit directement les structures de ce que devait étre le Communisrrie libertaire. On a beaucoup écrit sur ces réalisations qui furent surtout l’ceuvre de militants de la base et qui restent l’originalité majeure de la révolution espa­ gnole et pour ma part, contrairement à ce qu’écrivait Camillo B<erneri, je crois que dans cette voie, qui est la voie de Vavenir pour la révolution libertaire, on n a pos été assez loin et cela pour maintenir un Semblant cVunité au front po­ pulaire. Je crois que la lutte armée doit, lorsqu’elle aboutit à un suc­ cés máme partiel, se traduiré par une victoire du socialisme libertai­ re dans le domaine économique et social. Seules ces transformations économiques sont la oondition de la transformation des mythes qui alimentent la senrimentalité des foules. Seules des transformations abolissent les dasses et créent en­ tre les hommes des rapporfs nouveaux, qui sont, non seulement notre but, mais encore la meilleure garande de la révolution et de ses conquétes, en cas de victoires, ou également de son souv'enir exal­ tant, en cas de défaite. La révolution anarchiste ne doit jumáis négliger ce capital précieux légué par la révolution espagnole et tout effort révolutionnaire, exige au nom des valeurs abstraités de l’égqlité, de patrie, de démocratie, doit étre impitoyablement rejeté, si ne leur sont pas juxtaposées des réalisations économiques concretes qui remettent en question les rapports de classes et cela sotts peine d’aboutir au chaos dont le nationa- lisme algérien nous donne d’hui le triste exemple. aujour- A • Enfin, la révolution espagnole nous legue d’autres enseignements précieux. En 1936, l’insurréction fasciste dút\ ses succés initia'ux, qui decaient s’avérer décisifs dans certaines provinces, à son esprit de decisión, qvi lui assura l’initiative du déclenchement de la lutte. Cer­ tes, dans de nombreux secteurs, la riposte ouvriére fut efficace, mais alors le prix à payer fut ¿norme et de toutes façons les places fortes conquises par les militaires rebelles leur restérent entre les mains et devaient servir de tete de pont aux troupes marocaines et fascistes. En vérité, nous touchons te une des faiblesses de Vorganisation anar­ chiste qui est celle de toutes les organisations révoltetionnaires, construites pour la résistance, pour la défense et inaptes à Vagression et qui, depuis cent cinquantè ans mènent le máme combat, le dos au mur à l’instant et sur le terrain choisi par la réaction, lorsque celle-ci a décidé de les éliminer. On ima­ gine mal en effet que la révolu­ tion anarchiste eut pu se trouver en échec à Séville, à Saragosse ou à Valence, cités de grosses densités ouvriéres si l’initiative de l’insmrection étfiit revenue aux organi­ sations ouvriéres. En vérité, il faut débarrasser le mouvement ouvrier révolutionnaire d’un certain nombre de complexes, comme le légalisme, le formalisme, le sentiment efétre jusqu’au bout dans le bon droit. Et c’est toutes les structures de Vorganisation anaroJáste que la ré­ volution espagnole remet en questión. Nous devons le comprendre si Gotas de miel™ y ajenjo Miro lo colectivo con sentido rea­ lista. Lo que es federalismo tiene que tener entidad colectiva. Gre­ mios, principalmente, si es obrero. Centros de Estudios, bibliotecas y Ateneos, si es lo cultural. Agrupa­ ciones de afinidad, si es movimiento de ideas. Lo esencial del federalis­ mo es relacionar, coordinar, sin afectar la condición de la báse. La libertad del hombre y del gremio ; del hombre y la entidad cultural que él integra. La libertad de pensar, de sentir y de ser en la afinidad. La virtud del federalismo es la li­ bertad respetada en el mecanismo colectivista. Sea cual sea la fede­ ración, gremial, cultural o de afi­ nidad *idealista, la libertad de la unidad no se vé afectada. Ni pue­ de aparecer en sus cuadros lo au­ toritario y la desigualdad, con sus deformantes jerarquías. J. TATO LORENZO. fiquemos la perfección a la pron­ titud de los resultados, porque no podemos esperar». Comprendamos prontamente que las multitudes españolas, los anti­ franquistas todos, trabajadores del músculo y del cerebro, que se en­ cuentran combatiendo en el inte­ rior, no pueden, no, esperar como lo hacemos los del exilio. La si­ tuación es muy distinta y distin­ tas han de ser por consiguiente las diversas interpretaciones de orden circunstancial. Reconociéndolo así, así lo m a­ nifestamos. Con toda sinceridad. Porque estimamos, como alguien ha dicho, que la franqueza no es delito. Y la Organización, que es determinante por su base, h a de sintetizar los criterios indivi­ duales y colectivos que den como resultado dar eficacia a la lucha contra Franco. José BERRUEZO Tarbes. ¡asa Activités denos camarades Espa Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, asi como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ mento: nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados de todo medio de expresión. He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, si es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. c o F. L. DE AV1GNON Comunicamos a los compañeros que las Asambleas de esta F.L. se celebrarán en el local de cos­ tumbre, el segundo domingo de ca­ da mes, a las 9 horas. Esperamos la asistencia de todos los afiliados. Por la F.L. de Avignon, El Secretariado. FEDERACION L. Tanto por la mañana, en el mitin organizado por la C.N.T.F., como por la tarde, en el gran fes­ tival organizado por S.I.A., el éxito ha sido completo. Mucha afluencia de compañeros, venidos de muchos lugares, hasta bastante alejados de Toulouse. Los autocares de Burdeos, de Carcasm m sonne, de Castres, de Séte, de Pe.rpignan, etc., ponían en las ca­ correspondencia, giros, etc., relacio- lles de Toulouse su nota habitual, nados con la sección de Cultura y demostrando que el entusiasmo y Propaganda de esta Comisión, de­ la confianza no han abandonado a las masas productores. ben ser dirigidos a: J. M. Ruiz, 58, Hackford Road j Los oradores, por la mañana — \a n , presidente; Respaut, Ives London, S. W. 9 . Peyraut, G. Esgléas — y los ar­ tistas, por la tarde, pusieron a Núcleo de Pro venza contribución lo mejor de sí mis­ mos para que esta jornada PLENO REGIONAL DE FF. LL. franco-española fuese un triunfo y una afirmación de superviven­ Por el presente comunicado con­ cia. En números próximos de «ES­ firmamos a todas las Federaciones del Núcleo que el Pleno Regional POIR» daremos la reseña de los iniciará sus tareas el sábado, día discursos pronunciados y el co­ 4 de agosto, a las 9 en punto de mentario elogioso que merece e.l la noche, en el local social, 12 , trabajo de todos los que rivaliza­ rué Pavillon, segundo piso y las ron en hacer ameno e inolvidable continuará el domingo, a las ocho el espectáculo de la tarde. Felicitamos a los organizadores de la mañana, en la Vieille Bourse du Travail (Salle Pelloutier), 13 , de los dos actos, asi como a la Secretaría de Cultura y Propa­ rué de l'Académie, Marseille. La Comisión de Relaciones. ganda del S. I. y ayudantes bené­ volos que, decididos a modernizar la propaganda, inauguraron un Radio-crochet, que mañana servirá REGIONAL DE ARAGON, para ilustrar una página de la RIOJA Y NAVARRA historia de la emigración espa­ ñola. ¡Bravo para todos! AGRUPACION DE TOULOUSE u m DE TARBES Se convoca a todos los compa­ ñeros pertenecientes a esta F. L. a la asamblea que se celebrará el día 5 de agosto, a las 10 de la m añana en el lugar de costumbre. Discusión : Orden del día del Pleno Intercontinental. Se ruega la asistencia de todos los compañeros. FEDERACION LOCAL DE TOULOUSE iq Esta F. L. celebrará asamblea el próximo día 28 de Julio, a las 9'30 de la noche, en el local de costumbre. La importancia de los asuntos a tratar reclaman la asistencia de El día 12 de agosto, esta Agrupa­ <todo militante interesado en la marcha de los problemas orgánicos. ción celebrará una reunión en la Una ausencia injustificada, equi­ Sala de la Biblioteca, Bolsa del valdrá a una inhibición de los Trabajo, a las diez de la mañana. Es de mucha importancia lo que problemas que exigen de todos nuestra opinión y concurso. El fu­ debe tratarse, por lo que se ruega turo de la Organización y lo que a todos los compañeros estén de su existencia implica hace in­ presentes al ñn de cumplimentar el acuerdo del Pleno Regional : excusable toda ausencia. Nombramiento de la Comisión Re­ No faltes, commñ-m. gional. El Secretariado Esperamos la asistencia de todos. FEDERACION L. DE TOURS Pone en conocimiento de sus mi­ litantes y afiliados en, general, el que nuestra localidad celebrará asamblea general los domingos dias 22 y 29 de julio 1962 a las 9 horas en el local de costumbre, para dis­ cutir el nutrido e interesante Or­ den del día de nuestro Pleno In­ tercontinental de Núcleos. Ante el interés que representan estas dos asambleas, esperamos la asistencia unánime de todos los componentes de nuestra local. F. L. DE ORLEANS Se convoca a todos los afiliados a una Asamblea general que tendrá lugar el Sábado 28 de julio en la sala de la rué de Pensées, a las 9 y media. Ante un orden del día de interés, se ruega a todos los compañeros hagan por asistir. El Comité. FESTIVAL EN CLERMONT-FERRAND EL MITIN Y EL FESTIVAL DEL 22 DE JULIO EN TOULOUSE La Comisión Local FEDERACION L. DE ALBI Esta F. L. celebrará reunión general extraordinaria el domingo 29 del presente mes a las 9 de la mañana en el local de Fuerza Obrera. Por los asuntos de gran interés a tratar, se ruega la pun­ tualidad a la hora y la asistencia de todos los afiliados a la misma, F. L. DE MONTAUBAN La Federación Local de Moníauban pone en conocimiento de todos sus afiliados, que el próximo domingo, tiene convocada asam­ blea general para discutir el Or­ den día del Pleno Intercontinen­ tal, la cual se celebrará, como da costumbre, en la Casa del Pueblo, Sala Sellier, a las nueve y media de la mañana. Se ruega puntualidad' y asistencia de todos cuan­ tos se pretenden defensores de las ideas libertarias. Por la F. L.: El secretario. uí $ NOTICIAS DE ESPAÑA LA SITUACION DE LOS PRESOS POR LAS RECIENTES HUELGAS En «Le Monde» apareció hace unos días la siguiente noticia: «Las familias de las personas encarceladas a consecuencia de las recientes huelgas, han declarado a la Prensa que los detenidos eran víctimas de malos tratos. Es esta la causa de que, e.n los loca­ les de la Dirección de Seguridad de Vizcaya, el pintor Agustín Ibarrola, después de haber sufrido diversas torturas, ha intentado darse la muerte. Antonio J. Peri­ cas, crítico de arte, está detenido junto con él. »E1 estado de salud de un diri­ j gente obrero vasco. Ramón Ormaj zábal, detenido desde el 11 de junio, inspira graves inquietudes a sus familiares.» Según se nos informa, las or­ j ganizaciones que. constituyen la j Alianza Sindical, a través de sus ■adherentes en el Interior, han he­ cho las oportunas gestiones para poner coto a tales desmanes y asegurar la integridad personal de los detenidos, víctimas de la ve­ sania policiaca. Según parece, se j ha conseguido terminar con al­ gunos desafueros y los presos en­ \ fermos son atendidos por personas competentes. Ello no aminora la ignominia y el crimen que con ellos comete, una vez más, el régimen fran­ quista. NOTA. — La Comisión organi­ El sábado, día 2S de julio, a las zadora de los actos, mitin y fes- ! 21 horas, se pondrá en escena, en tival celebrados en Castelsarrasin BUZON la Sala de Fiestas de la Casa del el 17 de junio, pone en conoci­ 1 Pueblo de esta villa el drama so­ miento de todos los compañeros ¡ cial «Juan José» de Joaquín Di- y compatriotas en general de las ¡ A.C.L., Mallemort (B.-du-Rh.). localidades limítrofes, que, con su i — Si nos dices el título te ’ encenta. Esperamos que los compañeros y presencia, colaboraron en dichos *1 víamos. C. C., Los Angeles, California, actos, que el beneficio líquido del simpatizantes acudirán numerosos. festival, después de liquidados to­ — Recibidos los 13 y los 5. Los CONFERENCIA EN DIJON dos los pagos de rigor, ha sido primeros han sido negociados en de 410 NF, los cuales han sido fecha 17-7-62 y registrados con el El día 29 de julio, y en la Sala destinados de cara a España por n ú m . 85-2. Distribuimos como dide Actos de Forcé Ouvriére. Cá­ medio de la Alianza sindical. Lo ces. Lo que pides se te envió. seme Dampierre, de Dijon, dará el que manifestamos a título infor- . M.S, Aurillac (Cantal). — Recompañero Manuel Celma una con­ mativo para satisfacción de todos. cibida tu carta, conformes. 5.C., Argelés (P.-O.). •— Tu giro ferencia sobre el tema : Por la C. Organizadora: «DERECHOS Y DEBERES La F. L. de Montauban. fué registrado con el núm. 65-13 y pasado a destinatario. DE LOS EMIGRADOS> M.T, Izeaux (Isére). — Has paLa conferencia empezará a las gado «ESPOIR» y «Cénit» hasta tres en punto de la tarde. Dado el BUZON l el 31-12-62 interés del tema, esperamos que J.G , Raleau (A.-M.). — Has J.G., Mulhouse, (H.R.). Tus 2 ej. habrá numerosa asistencia. pagado ESPOIR hasta el 31-12se envían con el paquete. C.D . Camus, (T. et G.). No co­ 1962. COMISION DE RELACIONES F .J , Tarascón (B.-du-Rh.). — nocemos nada de lo que te inte­ GRAN BRETAÑA Recibido los 16,46, del 18-7-62. resa. P.L.. Vierzon. Vuestro giro lie- ! Esta Comisión pone en conoci­ miento de los compañeros del Nú­ t gó el 17-5, fué registrado con el | ¡ F. L. de Villeurbanne : Vuestro cleo de Inglaterra así como.de la n" 64-3 y pasado al destinatario. J.H., Blas (Landes). Conforme? 1 comunicado Ulegó tarde. Organización en general que toda Comisiones de Relaciones : Suma a n terio r............... 3.838.35L Mto-Garona-Gers . ■ ■■ 69.500 P ro v e n za ........................ 14.920 P ro v e n za ........................ 7.140 P anam o........................... 10-590 P anam a.......................... 21.740 P anam o........................... 12.130 M arruecos...................... 105.012 M é x ic o ............................ 262.977 M arruecos...................... 42.705 M arruecos...................... 23,097 M arruecos...................... 135.512 Núcleo de la Argentina 37.212 C.R. de Savoie-lsere . . 28.000 T o t a l ....................... 4.608.886 Federaciones Locales : Suma a n terio r............... 4.416.150 F.L. de 1lyeres .. .. 3.600 F.L. de Angrhdeme . . 1.700 F.L. de Condom . . . . 7.000 FF.LL., C.N.T. y F.I.J.L. de Glcrmont-Ferrand 20.000 F.L. de Marsella . . ■■ 6.930 F.L. de Auteríve . . . ■ 5.826 F.L .de Venissieux .. .. 42.000 Grupo de la C.N.T. de Valparaíso (Chile) : Cosme Paules, Iñigo, Escorza, Borge, Restudis, S. Gonzalo, Abad, M. Pita, A. Be­ nedicto, M. Morales, Vicente Pita, Un com­ pañero NN., Carrascal, Floreal Gracia, R. Co­ rral, Minué y Gordian. T o t a l ........... 33.900 F.L. de Calgary (Canadá) 2.100 F.L. de Montpellier . . 16.475 Un grupo de compañeros italianos y españoles, en memoria de la com­ pañera Emelia Crudo 61.657 JIRA REGIONAL A ISTRES (ETANG DE HERRE) La Comisión de Relaciones del Núcleo de Provenza, de la C.N'.T. de España en el Exilio invita a sus Federaciones Locales, afiliados, fa­ miliares y simpatizantes, a la Jira Nuclear que tendrá lugar el do­ mingo, día 19 de agosto, en Istres (Etang de Berre). Las magnificas Jiras de Cabriéres d’Avignon y de Hyéres, han de­ mostrado la gran vitalidad y her­ mandad ideológica de toda la fa­ milia confederal y libertaria ubicada en Provenza. Para dar el realce que merece a la Concentración Internacional Ju­ venil que durante todo el mes de agosto se celebrará en Istres, reco­ mendamos a las 35 FF.LL. del Núcleo la organización práctica de desplazamientos colectivos. Es preciso e indispensable apor­ tar nuestro calor a los «aguiluchos» esparcidos por el mundo, esperanza y futuro de nuestro Movimiento. Nada mejor para conseguirlo que la convivencia humana y fraternal y el libre intercambio de pensa­ mientos e ideas con el fin de for­ tificar la común capacidad cons­ tructiva del • conjunto de! Movi­ miento Libertario. Concurriendo a la Jira y a la Concentración demostraremos, una vez más, el valor permanente de la C.N.T. que, sin olvidar a los j compañeros presos y perseguidos j por la tirania franco-falangista y al pueblo hispano en lucha permanen­ j te contra el régimen, aprovecha cuantas ocasiones se le presentan i para realizar una labor fecunda de j educación y captación. FF.LL. y compañeros del Nú­ j cleo de Provenza : ¡Todos, absolu­ | tamente todos, a la Jira Regional del Domingo 19 de agosto en Is­ j tres v a la Concentración Juvenil ¡ Libertaria! El Secretariado. j ¡ Grupo Libertad de De­ troit (U .S .A .).............. 97.860 1. G a sp a r...................... 500 B. Garrofé y M. Garda, de Castelnaudary .. 500 C.L.E. de México .. . . 1.500.000 F.L. de Toulouse: XX, 2.000 fr.; Sánchez, 1.000; T. Navarro, 1.000; Colominas, 500; Garrofé, 100; Nan, 500; S. Sarralde, 5.000; Ca ­ rrera, 2.0Ó0; Aguilar, 1.000; Béseos, 1.000; Fuentes, 500; Sánchez, 400; X, 500; Ciutat, 500; Z, 5.000; Germi­ nal, 300; Fernandez, 500; M. Latorre, 5J000; X X., 1.000; E. Arizo, 3.000; Alegre,^500; Cue­ vas, 500; Poyuelo, 800; X.X.X., l.(XX); Paesa, 100; Uno, 500. Total 34.200 Compañero X ............... 17.000 F.L. de Mazamet .. . . 10.600 F.L. de Gaillac . 10.000 F.L. ■ de Labastide de Le vis ,. ,. .. ,, ,, 5.000 F.L. de L y o n ............... 25.000 /!. Sanzano, de Lyon . 2.000 F.L. de Orleans . . . . 13.000 F.L. de Pamiers .. 1.000 F.L. de Oullins: Galce­ ran, 10.000 frs.; Hiraldo, 2.000; Abad, 2.000; Fontaura, 2.000; Gómez, 2.000; Arroyo, 2.000; Peinado, 4.000; Serres, 4.000; Villaescusa, 4.000; Flotes, 500; Soriano, 1.000; Errera, 1.000; Dunoir, 1.000; Hidalgo, 500; Elíseo López, 2.000; Un italiano, 200. T o t a l ........................... 38.200 F.L. de St. Astier; Her­ manos Clavel, 1.000 fr. Montagut, 500; Vicen­ te, 500; Valiente (hijo), 750; Moreno, 500. To­ tal ............................... 3.250 F.L. de Valence d' Agen 2.000 F.L. de Orleans .. . . 10.000 E.L. de ClermontrFerr a n d ...................... 5.160 Compañeros Ridao y X, de California (Ü. S .A .) .......................... 4.730 T o t a l ....................... Resumen : C. de Relaciones .. .. Federaciones L ................ 4.608.886 6.397.338 Total recaudado hasta el 1-6-62 .......................... 11.006.224 COMITE REGIONAL DEL CENTRO Todos los compañeros militantes de esta Regional del Centro son in­ formados por ia presente nota, del nombramiento del nuevo Comité Regional, nombramiento que tuvo Jugar en el Pleno celebrado el pasado día primero de julio de 19Ó2 en París. Vaya, en primer lugar, el saludo fraterno 3- Libertario que este Co­ mité Regional del Centro en el Exilio, dirige a todos nuestros militantes que, tanto en el Inte­ rior, como en tieras extranjeras, luchan y trabajan sin descanso por la emancipación de los trabaja­ dores de las dos Castillas en par­ ticular, del mundo proletario en general. Recogida del anterior Comité, la inmensa labor de continuidad en nuestra lucha revolucionaria, a la cual deseamos ardientemente dar a conocer los acuerdos recaídos en nuestro Pleno inmediatamente des­ pués de haber entrado en contacto con nuestra militancia. Toda ia correspondencia será di­ DONATIVOS PRO-«ESPO IR» rigida en adelante a: Mariano Oca­ j ña, 65, route de Carriéres, Bezons 1 P.B, Auteríve (H.-G.), 3,40 NF. (Seine-et-Oise). Deseando entrar en contacto lo NUCLEO DE VENEZUELA más rápidamente posible con to­ Vuestro cheque de 100 dólares se dos vosotros, recibid, queridos com­ recibió a su debido tiempo pero pañeros, un saludo anárquico 3' fra­ necesitamos saber a quién los des­ ternal de la C. de R. El secretario: M. Ocaña tináis. • L’ESPAGNE et le MONDE Duréis dans l’effort et dans la volunté, armés rien que d’une foi et d’une passion inépuisable, cons­ cients du danger, mais en mème temps décidés à Ie braver, méprisant la mort et grands dans la bataille pour un idéal qui doit survivre aux hommes et continuer, les anarchistes, le 18 juillet 1936, les premiers, ouvrirent une résistance révolutionnaire entraïnant le peuple à les suivre. Le fascisme aurait pú étre écrasé et l’Espagne survivre affirmant sa république et sa liberté. i L’ennemi en fuite, les patrons remplacés par les syndicats ouvriers, la conception de la propriété privée remplacée par celle du communisme libertaire, l'autorité de l’Etat par la libre initiative populaire, le militarisme hiérarchique par les milices volontaires, les repré' sentants officiels du gouvemement — qui s'étaient montrés láches fa­ ce à la nouvelle situation — par la présence décidée du peuple qui se retrouve a soi-méme et lutte pour ne pas vouloir mourir. Le 19 juillet reste dans l’histoíre du peuple espagnol, dans la tradition révolutionnaire de l’humanité, une page étíncelante d ’ardeur irréfrénable, une suite incalculable de lumineuses expérienees, une leçon de faits destinée à faire époque parmi les travailleurs, une louange à l’action directe, un enseignement qui nie toute valeur éducatíve aux partís politiques et amóne à considérer ennemie de la révolution tou­ te formation, méme si révolutiannaire et provisoire, de gouvemement; indique en mème temps la nécessité d ’avoir autour d’un peuple en révolte, qui se défend des attaques dé la réaction, la solidarité et l’appui effectif des travailleurs des autres pays. Le mouvement de la résistance révolutionnaire, qui succèda à la tentativo du coup d’Etat, dura trois ans, ne fut pas sporadíque ni sans contenu; ce fut au contraire la révolte spontanée de tout un peu­ ple, des multitudes qui savaient, et ils le prouvérent, que la semence jetee à profusión dans le sillón de l’histoire par les plus nobles fils d’Epagne aurait dónné ses fruits. Et, en Espagne, la tentative de réaliser pratiquement, pour la premiére fois, une'sodété socialiste liJournal imprimé sur les presses de ia SOGIETE GENERALE D’IMPRESSION (Coopératlve Ouvriére de Productlon) Ateliers ; 61, rué des Amidonniers -------Téléphone : 22-89-73 —-----------T O U L O U S E -------- Dlrecteur-Gérant : A. TORMO bre est un fait certain, tout córa­ me il est désormais sür qu’une telle réalisation — dans sa structuration sociale, dans la technique de l’organisation, dans ses protagonistes — n’eüt jamais des moments décisifs de dissolution, des causes intrinséques de faillite. La révolution tom­ ba par des causes extérieures, étrangères à la révolution, et le peuple espagnol sút tomber debout, en indiquant aux autres peuples du monde qu’au-delà du capitalisme et de son systéme abhorré il n’y a . pas que deux Solutions: celle du socialisme réformiste et parlementaire et celle du capitalisme d’Etat, camouflé de socialisme autoritaire, mais qu’il y a aussi une troisiéme solution: celle du socialisme dans la liberté, puisant aux sources de l’anárchie, validement organisé, librement organisé, librement fédéré et heureusement expérimenté pendant la révolution espagnole, suffoquée dans le sang par le fascisme internatlonal, Pendant tout le temps que dura le conflit armé entre le vieux mon­ de et le nouveau, toutes les fos­ ees réactionnaires des Etats capi­ talistes et les góuvemements qui les représentaient se coalisérent pour soutenir Franco, les rebelles et les fascismes étrangers, landis que la faiblesse du prolétariat intemational, enchassé dans des énormes organisations ouvñéres immobiles et prisonniéres des parlis politiques, asservies aux Etats, góuvemements et dip'.omaties, d’oü eHes prennaient conseil et l’indirecte complicité des soi-disant démocraties avec le nazifascisme par le sentier de la « non intervention », avec l’intrigue et les piéges des faux amis, contribuérent à l’assassinat du peuple epagnol. Cette attitude se répète après 25 ans de douloureuses expérienees, un parallèle s’établit de façon impressionnante et tragique entre 1936 et 1962. En 1936, les góuvemements démocratiques d’Europe ne comprirent pas, ou ne voulurent pas compren­ dre, la leçon foumie par la ré­ volte au fascisme du peuple es­ pagnol ; la « non-intervention », sanctionna son incapacité de réagir face au fascisme et au nazisme qui intervenaient en Espagne ouvertement avec leurs forces massives en annes modemes et en hommes ar­ més. L’Europe de cette époque ne comprenait pas que, como il y a une solidarité pour le bien, il y en a une également pour le mal. Elle laissa passivement que le mal triomphe en Espagne et le mal déborda sur le monde entier, entrainant dans le mal, avec la guerre, toute Phumanité. N'ous sommes en 1962. Vingt-cinq ans sont passés. La dictature de Franco continué avec ses miséres, ses laideurs, ses crimes et provo­ que les magnifiques révoltes des hommes de la culture, de la résis­ tance, du travail. L’attitude encore passive des góuvemements de l’Europe et des Etats-Unis — lesquels rien qu’avec une condamnation inó­ rale pourraient accélérer la chute des dictatures ibèriques —•. leur in­ tervention de l’extérieur et à l’intérieur, leurs négociations, leurs alliances, ce sont les soutiens plus súrs du régime et mettent en péril, comme en 1939, la paix du mon­ de et la liberté de toute l’huma­ nité. Mais les expérienees libertaires, nées .en Espagne en 1936, pendant ces jours de feu, de sang et de passion, nul ne pourra les effacer. Elles constituent un patrimoine iriépuisable, gardé à vue par les anarehistes du monde entier et que tót ou tard l’humanité souffrante fera valoir. Pour l’instant, les anarchis­ tes devront s’habituer, peut-ètre, à une solitude. Ils devront abattre des obstacles mentaux, vaincre des équivoques, éclairer des síluatíons, faire de maniére que le peuple comprenne. Nous, les anarchistes italiens, nous sommes passé par là, à la reprise de notre activitó militante après la chute de la tyrannie fasciste. Mais les anarchistes ont toujours eu conscience des ehoses pour lesquelles tant des nutres sont morts. Le peuple> espagnol commence à sortir des ténèbres, du silence, de la terreur. Les anarchistes et le peuple espagnol ne peuvent pas se déclarer vaincus, ne peuvent pas signer leur propre acte de mort. Les anarchistes et le peuple, nous en sommes certains, en Espagne, n’abandonnent pas la lutte. Ils ne se tairont pas, ils se battront jusqu’au bout. Les autres peuples pourront má­ me les ignorer, quelqu’un pourrait aussi, à la demiére minute, arracher à l’anarchisme le signe de son action, la transfigurer par le jeu machiavélique des partís politiques, mais ces peuples ne pourront ja­ mais oublier que les anarchistes ont continué jusqu a la mort le com­ bat, en espérant toujours leur concours solidaire, une intervention massive sans laquelle tout eífort devient stérile. C’est aux anarchistes espagnols, mes fréres, qui seront la forcé motrice de l’Espagne antifranquiste, que j’adresse ces mots fraternels, en souvenir d ’une révolution qui garde en soi sa forcé et son ave­ nir. Umberto MARZOCCHI. Jdeá /lió te Á V W V N ^V W w V W W S Que sont les nazis devenus ? Au fait, que sont-ih devenüs, ces nazis de second pian, ces chefs de camps de concentration, ces chefs de la Gestapo et tous ces láches qui, à coup de dénonciaticms, ont empli les cimetiéres ? Deux romans allemands puhliés récemment jettent un jour nouveau sur cette i“terrogation. « LE VOYAGE D'ITALIE », par Alfred ANDERSCH (1) Le livre ne tienti pas la promesse de facilité, de divertissement que le titre laissait présager. Eranziska, une jeune aüemande, s’échappe de Dortrmmd oú elle est partagée entre deu¡x hommes : un amant qui la domine et un mari lache qu’il luí faut bien supporter. Elle parvient ii Venise, munie de fort peu d’argent et quasiment cerlaine cfattendre un enfant. Pour se soustraire à la tutelle de ces deux hommes quelle a fuis, elle doit trouver utne solution. , Un jeune ungíais. O’Malley, un efféminé, lui offre son aide; pourquoi ? ¡I l'introduit dans un monde étrange, la présente à un anden na­ zi, Kramer, étre machiavélique qui désormais sattache aux pas de la jeune femme, l’empéchant de quitter Venise eti du máme coup de le dénoncer aux autorités allemandes. Ce nazi fait partic d’un gong qui vit d’expédients. Pourquoi O’Malleq a-t-il revelé à Franziska la véritable identité de Kramer ? Pourquoi, en dépit de certaines plaintes, Kramer n’est-il pas inquiéte par Interpol ? Comment la jeune femme parviendra-telle à se libérer ? Ce sont, autant de qüestions auxquelles on ne peut girare jépondre sans déflorer l’oeuvre. Le roman d’Alfred Andersch est une tragédíe à laquelle l’unité de temps imposée se limite à trois 'A / V V V / V V V V V V V V V V V V W y 'V V V W V V V V W V V V '/ V V \ V V V V V ^ / W A V V V V V W V V V V V V V V V V W V I "VIE D’ANSELMO LO R EN ZO "! ^A A^AA AAAAAAAAAAAAAA^AA^AA< ^A^AAAAAAAAAA AAAAAA AAAAAA A^ ,, L ’EXECUTEUR », par Günther WEISENBORN (2) Un homme assis au volant de sa voiture, anxieux, qui guette-t-il ? Un anclen camarade de guerre, Paul, qu’il a retrouvé par hasard et qu’il a decide purement et sim­ plement cYécraser. Pendant la guer­ re, ils étaient six jeunes musiciens et une chántense, Eva, jeune juive, i¡ Vopposer à la tyrannie nazie, à coups de traets. Un jour, ils ont ét,é arrétés, déportés. L’homme qui guette a découvert par recoupement que le dénonciateur a été ce Paul. 11 a d’aborcl essayé d’engager un procés contre lui. Mais Pavocat a reclamé des preuves, des témoins. (Suite en page 3.) ★ Résumé : Lorenzo, qui a pris une part tres active dans l’organisation des groupes de Défense de l’Intemationale dans toutes les villes espagnoles, noue des amitiés durables avec les hommes les plus en vue du mouvement ouvrier et révolutionnaire et ne cesse (Técrire et de travailler pour les idees qui lui sont chéres. Les moments sont trés difficiles, car partout la lutte entre l’anarchisme et les Pouvoirs constitués adquiert une gravité extréme. La tragédie de Chicago initie une période d’agitation ouvriére internationale. Fondateur de la Section Espagnole de la Premiére Internationale ---------------------- Organisateur et militant de la C.N.T. ---------------------- 34. — En Espagne, de 1886 à 1896, ce sont dix années marquées par une suite de luttes, de souffrances, de sanglantes répressions. La « Mano Negra », Jerez — un soulévement paysan —, les gréves de Barcelone, les répercussions locales du terrorisme auquel est obligé de recourir le mouvement libertaire, utilisant aussi les méthodes du nihilisme russe. Lorenzo, avec les hommes surgís de « La Academia », oriente et dirige spirituellement le mouve­ ment ouvrier en Catalogne. jours. L ’héro'ine, accablée par une suite de faits imprevisibles, mais qu’etle a peut-étre déclenchée par une certaine clétermination préalable, risque la mort. Les personnages qui entourent la protagoniste portent des masques, adoptent une conduíte étrange d’oü jaillit le sus­ pense. Le roman e st. tissé — et non pas brisé — d’introspections propres à nous Uvrer l’áme profonde de l’héro'ine. A quoi vient s a~ jouter une satire sociale féroce. « Le voyage iPItalie » esti admi­ rablement traduït de l'allemand par S. et G. de Laléne. Alfred Andersch est iruontestablement un trés grand écrivain qui n’en est cl’ailleurs pas à son pre­ mier coup de maitre. Après avoir mené une cié trépidante, il a quitté l'Allemagne. Agé de quarantè cinq ans, dans sa retraite du Tessin, il continué cette amere pleine de richesse humaine. Dans « Le Voyage d’Italie » on retrouve les thèmes chers à l’auteur : la fuite devant le passé, la reciterche de la vérité, la pleine connaissance de soi et l’épanouíissement de l’étre. 35. — Pendant les années qui vont de 1876 à 1896, il vit à Barcelone. Tous les vieux militants du mouvement ouvrier se souviennent de cet appartement de la Rué Tallers, oú Paca, la compagne de Lorenzo, les accueillait tous maternellement. Combien d’exilés étrangers, français, russes, ita­ liens, trouvèrent là un havre 1 Les enfants, trois filies, Marina, Mariana et Flora, grandissent. Lorenzo est le patriarche aimé et respecté de tous. * 36. — Mais tant d’austérité, une vie si exemplaire et si droite, n’aura servi à rien. Lorsque commence la répression, déclanchée par le gouvemement de Cánovas, au Service de la ploutocratie catalane, Lorenzo, avec Tarrida del Mármol, Teresa Claramunt, Juan Montseny, Pedro Co­ rominas, José López Montenegro et des centaines d’autres, est enfermé dans la forteresse de Montjuich. La Guardia Civil amène un Loreszo déjá cardiaque, trés épuisé, bien qu’il n’ait que 45 ans, au milieu d’une longue chaine de candidats à la mort, qui marchent tous menottes au poing.