Subido por richard.bole

Les secrets d'une libido retrouvée

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N° 23 AOÛT 2018
Au tribunal parce qu’il
néglige la vie sexuelle
de son épouse
Les problèmes de sexualité ne sont pas
seulement gênants sur le moment. Ils
peuvent aussi être source de tensions
dans le couple, de divorce et même pire…
En 2011, Jean-Louis l’a appris à ses
dépens. Sa baisse de libido lui a coûté
cher : non seulement sa femme le quitte
après 21 ans de mariage. Mais en plus,
il est condamné à payer 10 000 euros
de dommage et intérêts à celle-ci, pour
avoir négligé la vie sexuelle de son
couple*.
Selon l’article 215 du code civil : « En
se mariant, deux personnes acceptent
de partager leur vie, ce qui implique
clairement d’avoir des relations
sexuelles ». En France, l’abstinence dans
un couple est donc un motif acceptable
pour demander le divorce… et faire
payer plusieurs milliers d’euros au
« responsable ».
Bien sûr, il s’agit d’un cas extrêmement
rare. En revanche, combien de couples
se déchirent chaque année à cause
d’une sexualité en berne ? Ou parce que
l’un des deux est allé chercher ailleurs
ce qui lui manquait ?
Dans ce nouveau numéro de
Révélations Santé & Bien Être, nous vous
dévoilons les meilleures méthodes
naturelles pour retrouver et augmenter
votre libido. Et qui sait, peut-être économiserez-vous 10 000 euros…
Santé !
Gabriel Combris
* http://www.docdunet.fr/sexualite-baisse-libido/
Les secrets
d'une libido retrouvée
Les meilleurs méthodes naturelles pour
profiter d'une vie sexuelle épanouie
Dès que le désir nous quitte tout semble s’effondrer,
perdre de sa saveur. Manque d’entrain, difficultés
érectiles, sécheresse intime… Heureusement, nos
hormones, notre alimentation, la phytothérapie ou la
psychologie nous apportent des solutions pour retrouver
ce plaisir essentiel, sans passer par les médicaments
hormonaux aux effets secondaires dévastateurs.
Quel que soit votre âge, découvrez les rouages fascinants de votre libido et apprenez
à la préserver, la booster ou l’apprivoiser sans aucune chimie ni intervention médicale… En toute autonomie !
Fais-je assez souvent l’amour ?
Vous serez peut-être surpris d’apprendre que, depuis les années 1970, et toujours aujourd’hui, les couples français ont en moyenne 8 à 9 rapports sexuels par mois. 50 %
font même l’amour moins d’une fois par semaine1. Des chiffres qui pourraient sembler
bas pour certains, ce qui n’empêche pas 68 % des Français de se déclarer « satisfaits de
leur vie sexuelle2 ». Et quand on sait les bienfaits plus ou moins connus du sexe sur
notre santé, on se dit que l’on aurait tort de s’en priver !
Les multiples bienfaits du sexe
Voici les principales vertus prêtées à une activité sexuelle régulière :
• Contribue au bien-être général
Une étude réalisée en 2004 sur 16 000 Américains concluait que « le sexe compte pour
une part non négligeable dans l’équation du bonheur3 ». Pour certains, cela serait principalement un phénomène physique dû à l’action des différentes hormones (endorphines,
dopamine) produites pendant l’acte et qui ont des effets antidépresseurs ou tranquillisants.
D’autres chercheurs en psychologie avancent que ce bien-être pourrait aussi provenir de
l’affection et des émotions positives ressenties lors d’un rapport sexuel. En 2006, une étude
1. Sondage Ifop pour Marianne, « Les pratiques sexuelles des Français », juillet 2014.
2. Sondage Ifop pour Mylan, « Enquête multi-pays sur la satisfaction sexuelle », juin 2013.
3. Blanchflower, DG et al., « Money, sex and happiness: An empirical study », Scandinavian journal of economics, 2004, vol. 106, issue: 3, p.393-415.
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À LA UNE
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montrait une forte corrélation entre sexe et « satisfaction dans
la vie », mais aussi satisfaction à long terme dans la relation de
couple4.
Entretient la forme physique
Lors des rapports sexuels, les muscles et les tendons s’étirent et
les articulations travaillent, ce qui constitue une forme d’exercice. Des chercheurs canadiens ont évalué qu’une demi-heure
de sexe équivaut à 126 calories dépensées chez l’homme et
93 chez la femme5. Faire l’amour constitue donc une activité
physique que l’on pourrait situer, en termes d’efforts, entre la
marche et le jogging.
Diminue les troubles cardiovasculaires
Une grande étude nationale américaine publiée il y a deux ans
a trouvé qu’une « activité sexuelle régulière est positivement
corrélée à une diminution à long terme des troubles cardiovasculaires chez l’homme6 ». Chez la femme, c’est plutôt la qualité
et non la fréquence des rapports qui emmènerait à une telle protection, et ce particulièrement concernant l’hypertension.
Booste les défenses immunitaires
La sécrétion d’ocytocine lorsque l’on fait l’amour a un effet
bénéfique sur le système immunitaire et nous permet de
nous remettre plus vite des infections ou autre virus. Les
personnes faisant l’amour une à deux fois par semaine présentent un taux d’anticorps plus élevé que celles qui n’ont pas
eu de rapports sexuels réguliers7. Une revue de l’Université
chinoise d’Harbin, publiée en 20168, rappelle le « rôle clef »
de cette hormone qui peut « renforcer les défenses immunitaires, maintenir l’homéostasie immunitaire, inhiber l’inflammation, exercer un effet de type antibiotique, favoriser
la guérison et la régénération des plaies et supprimer les
troubles immunitaires associés au stress ».
Diminue le stress
Si les recherches en la matière en sont encore un peu à se demander qui de l’œuf ou de la poule, une étude israélienne9 menée
en 2012 sur 75 couples apporte sa pierre à l’édifice. Elle conclut :
« chez les couples ayant un haut niveau de satisfaction relationnelle, les rapports sexuels soulagent les partenaires de leur stress ».
En revanche, chez les couples qui ne s’entendent pas très bien, l’effet est nul. Pour profiter des bienfaits anti-stress du sexe, favorisez
donc avant tout une relation épanouie !
Améliore le sommeil
Les endorphines et la prolactine sécrétées après un rapport
sexuel (particulièrement durant un orgasme) apportent un
effet général relaxant et la mélatonine contribue, elle, à diminuer la température corporelle, ce qui favorise un sommeil
réparateur10.
Freine le déclin cognitif
Plusieurs études menées en 2013 sur le rat et l’humain tendent
à montrer qu’une activité sexuelle répétée favoriserait le déve-
loppement de nouveaux neurones dans l’hippocampe, une aire
cérébrale cruciale pour la mémoire11.
• Diminue les troubles de l’érection
Une étude publiée en 2008 dans The American Journal of
Medicine annonce la couleur : une des meilleures façons de lutter
contre les problèmes d’érection serait d’avoir régulièrement des
rapports sexuels ! En cinq ans, l’étude a dénombré seulement
16 cas (sur 1000) de problèmes d’érection chez les hommes qui
faisaient l’amour trois fois par semaine, comparés à 79 cas (sur
1000) chez les hommes qui avaient des relations sexuelles moins
d’une fois par semaine. Les auteurs concluent : chez les hommes
de 55 à 75 ans « le risque de dysfonction érectile est inversement
proportionnel à la fréquence des rapports sexuels », et « les relations sexuelles régulières protègent contre le développement de
la dysfonction érectile12 ».
• Renforce les liens affectifs
L’ocytocine, qui fait l’objet de découvertes récentes, est naturellement sécrétée lors d’un câlin. Selon les spécialistes, elle « renforce la confiance » en son partenaire de vie. L’explication ?
Elle augmenterait notre seuil de tolérance à l’acceptation « des
risques sociaux découlant des interactions interpersonnelles13 ».
• Vous donne l’air plus jeune
Le Dr David Weeks, psychologue clinicien et ancien directeur
de la psychologie de la vieillesse au Royal Edinburgh Hospital,
a découvert que les hommes et femmes ayant une vie sexuelle
active avaient l’air de 5 à 7 ans plus jeunes que leur âge réel.
En interrogeant durant dix années des milliers d’hommes et
de femmes de 40 à 50 ans, il a trouvé que ceux qui semblaient
plus jeunes que leur âge faisaient l’amour trois fois par semaine,
comparés à ceux qui faisaient leur âge et n’avaient une relation
sexuelle que deux fois par semaine.
Enfin, de manière générale, il semblerait que des orgasmes
réguliers dans le cadre d’une relation satisfaisante favorisent
la durée de vie globale et une bonne santé générale14.
Faisons l’amour ce soir, j’ai la migraine !
Le célèbre « Pas ce soir, j’ai la migraine » pourrait-il devenir obsolète ? Pour James Couch (professeur de neurologie spécialiste
des maux de tête à la Southern Illinois University), certaines
femmes sont au contraire soulagées de leurs maux de tête grâce
au sexe15. Une étude menée à la Clinique de la migraine de l’Illinois constate que 47 % des femmes sont totalement soulagées
de leur migraine après un orgasme (48 % ne voient aucune différence et 4 % la voient aggravée). D’autres études récentes appuient ces conclusions et expliquent que l’orgasme féminin, via
la sécrétion d’hormones comme l’ocytocine, a un effet analgésique qui augmente le seuil de tolérance à la douleur de 75 %16.
4. Birnbaum, G. E. et al., « When sex is more than just sex: Attachment orientations, sexual experience, and relationship quality », Journal of Personality and Social Psychology, 2006, 91(5), 929-943.
5. Frappier J. et al, « Energy Expenditure during Sexual Activity in Young Healthy Couples », PLoS ONE, 2013, 8(10): e79342.
6. Liu, Hui et al., « Is Sex Good for Your Health? A National Study on Partnered Sexuality and Cardiovascular Risk Among Older Men and Women », Journal of health and social behaviour, September 2016, 57.3: 276–296.
7. Charnetski, CJ. et al., « Sexual Frequency and Salivary Immunoglobulin A (IgA) », Psychological Reports, juin 2004;94(3 Pt 1):839-44.
8. Li, Tong et al., « Approaches Mediating Oxytocin Regulation of the Immune System », Frontiers in Immunology 7, 2016: 693.
9. Ein-Dor Tsachi, et al. « Sexual Healing: Daily Diary Evidence That Sex Relieves Stress for Men and Women in Satisfying Relationships », Journal of Social and Personal Relationships, 2012;29(1): 126–139.
10. Dawson D. et al, « Melatonin and sleep in humans », Journal of Pineal Research, août 1993;15(1):1-12.
11. Glasper ER et al., « Sexual experience restores age-related decline in adult neurogenesis and hippocampal function », Hippocampus, avril 2013;23(4):303-12.
Kim JI et al., « Sexual activity counteracts the suppressive effects of chronic stress on adult hippocampal neurogenesis and recognition memory », Brain Research, novembre 2013;1538:26-40.
Momtaz YA et al., « The impact of mild cognitive impairment on sexual activity », American Journal of Alzheimer’s Disease & Other Dementias, décembre 2013; 28(8):759-62.
12. Koskimäki J. et al., « Regular intercourse protects against erectile dysfunction: Tampere Aging Male Urologic Study», The American Journal of Medicine, juillet 2008;121(7):592-6.
13. Kosfeld M. et al, « Oxytocin increases trust in humans », Nature, juin 2005, 2;435(7042):673-6.
Bernaerts, Sylvie et al., « Long-term oxytocin administration enhances the experience of attachment »,
Psychoneuroendocrinology, avril 2017, Volume 78, 1 – 9.
14. Friedman, H., « Orgasms, Health and Longevity : Does Sex Promote Health? », Psychology Today: 2011.
Davey Smith G. et al., « Sex and death: are they related ? Findings from the Caerphilly Cohort Study. », British Medical Journal, décembre 1997, 27;315(7123):1641-4.
15. Evans, R. W. and al., « Orgasm and Migraine », Headache, 2001 41: 512-514.
16. Whipple B. et al., « Elevation of pain threshold by vaginal stimulation in women »,
À LA UNE
La régularité, ça compte ?
On a coutume de dire qu’il vaut mieux privilégier la qualité à la
quantité. Toutefois la régularité pourrait aussi avoir son importance chez ces messieurs. Une étude américaine menée entre 1992
et 2010 sur 32 000 hommes17 suggère qu’éjaculer régulièrement
diminuerait le risque de cancer de la prostate : les hommes âgés
entre 20 et 29 ans qui éjaculent au moins 21 fois par mois réduisent leur risque de cancer de la prostate de 19 % par rapport à
ceux qui n’éjaculent que 4 à 7 fois par mois. Chez les hommes plus
âgés – de 40 à 49 ans –, la diminution du risque va jusqu’à 22 %.
En revanche, attention aux excès chez l’homme âgé puisque « le
fait d’avoir des rapports sexuels trop fréquents ou des niveaux
extrêmement élevés de plaisir physique et/ou émotionnel peut
être un facteur de risque [de maladie cardiovasculaire] ». Un
homme de plus de 65 ans qui a plus d’un rapport sexuel par
semaine double son risque de maladies cardiovasculaires relativement aux hommes du même âge sexuellement inactifs18.
et non les œstrogènes qui sont à la base du désir. En effet, la
testostérone n’est pas qu’une « hormone mâle », les femmes
en secrètent également (à moindres doses) et elle semble
jouer un rôle dans leur sexualité. Un faisceau de preuves
chaque jour plus important21 pointe le rôle des androgènes
(dont fait partie la testostérone) dans la libido des femmes.
Lors de la ménopause et de l’andropause, hommes comme
femmes ressentent d’ailleurs pour beaucoup cette influence
des hormones sur leur libido. Pour autant, réfléchissez avant
de céder au chant des sirènes des traitements par hormones
de synthèse.
Comme le rappelait la revue indépendante Prescrire à propos
des patchs à la testostérone pour booster la libido féminine :
les bénéfices sont encore incertains et les effets secondaires,
eux, bien réels22. Le Viagra n’est pas non plus sans effets
secondaires : troubles de la vue ou respiratoires, infarctus
du myocarde. D’autant plus que, à coté de cette « artillerie
lourde », des alternatives naturelles existent.
Un indicateur à prendre
en compte impérativement
9 moyens de booster naturellement
sa testostérone
Parce qu’une baisse de libido peut être le symptôme avant-coureur d’une maladie grave, elle ne devrait jamais être prise à la
légère. Des instabilités posturales (expression du visage figée,
tremblements, rigidité, difficulté à avaler, etc.) liées à une diminution de la libido, des éjaculations précoces et/ou des difficultés à parvenir à l’orgasme peuvent, par exemple, être des signes
avant-coureurs de la maladie de Parkinson19. L’arthrite, du diabète, un cancer ou de l’hypertension artérielle peuvent aussi générer une baisse du désir sexuel. Heureusement, la plupart du
temps les raisons de notre désintérêt pour la chose sont bénignes
et sont l’occasion de comprendre à quel point nos « petites mauvaises habitudes » influent grandement sur notre sexualité.
Méfiez-vous de la pilule bleue
La psyché tient une place importante dans notre sexualité,
mais la piste hormonale a longtemps été sous-estimée voire
ignorée. On sait désormais que, chez l’homme comme chez la
femme, la testostérone joue un rôle non négligeable dans de
nombreuses manifestations physiques liées au désir.
Côté masculin, un faible taux de testostérone (hypogonadisme) est associé à une diminution de la fonction érectile
et à une baisse de libido20. Or 39 % des hommes de plus de
45 ans présenteraient de faibles taux de testostérone (50 %
chez les plus de 85 ans).
Côté féminin, contrairement à ce que l’on croyait il y
a quelques décennies, certaines observations cliniques
semblent montrer que chez la femme, ce sont les androgènes
Découvrez le jeûne intermittent
Sauter le petit-déjeuner et jeûner plus de 15 heures entre
repas du soir et déjeuner permettrait d’augmenter ses taux
de testostérone de 200 à 400 %23 (chez le sujet masculin et
non obèse). Une étude de l’Université médicale de Virginie24
note que les niveaux d’hormone de croissance augmentent de
2000 % chez les hommes qui jeûnent durant 24 heures, or
les taux d’hormone de croissance semblent jouer un rôle synergique avec la testostérone25. L’explication ? Cela permettrait à nos organes de se reposer (notamment le foie), ce qui
favorise un bon équilibre hormonal naturel. En revanche, un
jeûne de plusieurs jours montre un effet nul voire négatif sur
les niveaux de testostérone chez l’homme26.
Mangez de bonnes graisses
Une étude publiée en 2001 dans le Journal of Steroid
Biochemistry a montré que lorsque les hommes diminuaient
leur consommation de graisses saines, les concentrations de
testostérone diminuaient également27.
Ainsi, non seulement un régime à faible teneur en matière
grasse serait néfaste à votre taux de testostérone mais il faut
favoriser les bonnes graisses présentes dans le poisson,
l’huile d’olive, les avocats, les noix, amandes ou graines
de lin. Chez la femme, une étude très récente menée sur des
sportives semble aller dans le même sens28.
Pain, avril 1985 ;21(4):357-67.
Anke Hambach, et al., « The impact of sexual activity on idiopathic headaches : An observational study », Cephalalgia, février 2013, Vol 33, Issue 6, pp. 384 - 389
17. Rider, Jennifer R. et al., « Ejaculation Frequency and Risk of Prostate Cancer: Updated Results with an Additional Decade of Follow-up », European Urology, Volume 70 , Issue 6 , 974 – 982.
18. Liu, Hui et al., « Is Sex Good for Your Health ? A National Study on Partnered Sexuality and Cardiovascular Risk Among Older Men and Women », Journal of health and social behaviour, septembre 2016, 57.3: 276–296.
19. Jitkritsadakul O. et al., « Postural instability, the absence of sexual intercourse in the past month, and loss of libido are predictors of sexual dysfunction in Parkinson’s disease », Parkinsonism & Related Disorders, janvier 2015; 21(1):61-7.
20. Ho CH. et al., « Erectile dysfunction, loss of libido and low sexual frequency increase the risk of cardiovascular disease in men with low testosterone », Aging Male, juin 2016 Jun;19(2):96-101.
21. El-Matary A. et al., « Loss of libido in postmenopausal women », Journal of Obstetrical & Gynaecology, août 2006;26(6):495-500. Sous-partie “Libido and androgens”.
Achilli C. et al., « Efficacy and safety of transdermal testosterone in postmenopausal women with hypoactive sexual desire disorder: a systematic review and meta-analysis », Fertility and Sterility, février 2017; 107(2):475-482.
22. « Testosterone patch : new drug. Don’t use to stimulate women’s sexual desire », Prescrire International, octobre 2007; 16(91):190-2.
23. Röjdmark S. et al., « Pituitary-testicular axis in obese men during short-term fasting », Acta Endocrinoligica (Copenhague), novembre 1989;121(5):727-32.
24. Kyan Y. Ho. et al., « Fasting enhances growth hormone secretion and amplifies the complex rhythms of growth hormone secretion in man », Journal of Clinical Investigation, avril 1988; 81(4): 968–975.
25. Birzniece, V et al., « Interaction between testosterone and growth hormone on whole-body protein anabolism occurs in the liver », Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, 2011; 96(4): 1060-7
Zachmann, M., « Interrelations between Growth Hormone and Sex Hormones: Physiology and Therapeutic Consequences », Hormone Research, 1992; 38: 1–8
26. Samuel MH. et al, « Differential effects of short-term fasting on pulsatile thyrotropin, gonadotropin, and alpha-subunit secretion in healthy men- a clinical research center study », Journal of Clinical Endocrinology and
Metabolism, janvier 1996;81(1):32-6.
27. Hämäläinen E. et al., « Diet and serum sex hormones in healthy men », The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, janvier 1984;20(1):459-64.
28. Mielgo Ayuso J. et al., « Relationship of long-term macronutrients intake on anabolic-catabolic hormones in female elite volleyball players », Nutricion Hospitalaria, octobre 2017, 24;34(5):1155-1162.
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À LA UNE
Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner ; lorsqu’ils sont
Aidez votre foie
Limitez les sucres
Via l’une de ses enzymes, le foie joue un rôle crucial sur vos
niveaux de testostérone29. 90 % des hommes atteints de cirrhose voient d’ailleurs leur taux de testostérone sérique diminuer proportionnellement à la détérioration de leur foie30.
Limitez donc la consommation d’alcool, favorisez les bonnes
graisses, consommez régulièrement ail, avocat, pamplemousse, curcuma (effet protecteur contre certaines substances et molécules dommageables pour le foie).
Côté boissons, deux tasses de café par jour réduiraient les
risques de développer une maladie du foie de 44 %31. Artichaut,
pissenlit, boldo… De nombreuses plantes peuvent vous aider
à assainir votre foie. En voici trois des plus puissantes :
• Le desmodium. Posologie : solution buvable, 2 à 4 cuillerées à café par jour de desmodium diluées dans un grand
verre d’eau ou de jus de fruit.
• Le chardon-Marie. Posologie : extrait normalisé du chardon-Marie (70 % à 80 % de silymarine), 140 mg à 210 mg,
3 fois par jour.
• Le radis noir. Posologie : 1 cuillerée à soupe de jus de radis noir
de 2 à 6 fois par jour (dose maximale journalière : 100 ml).
Les diabétiques de type II seraient deux fois plus susceptibles
de développer de faibles niveaux de testostérone. Éviter de
détraquer votre glycémie vous aidera donc à prévenir le diabète et une éventuelle chute de votre testostérone.
Ne négligez pas votre sommeil
En 2014, un article de l’Asian Journal of Endocrinology rappelait que
« l’effet de la restriction du sommeil [sur les taux de testostérone]
fait l’objet d’études contradictoires », mais que ce serait surtout « le
moment où l’on dort [qui est] plus important que sa durée32 ».
Une étude montre en effet qu’empêcher le sommeil durant la première partie de la nuit (00 h 30-5 h 30) diminue les niveaux de
testostérone de 10 à 15 % alors que l’empêcher de 4 à 8 heures du
matin n’entraîne aucun changement significatif.
Détendez-vous
Une publication parue en 2010 montre l’impact néfaste à
long terme du cortisol (l’hormone secrétée lors d’un stress
physique ou psychologique) sur les taux de testostérone. En
temps normal, une sécrétion de cortisol est suivie d’un pic de
testostérone, mais quand l’individu secrète trop ou trop souvent du cortisol, cela semble bloquer voire diminuer à long
terme les taux de testostérone33.
Profitez du soleil
Une étude de 2011 réalisée sur des hommes en surpoids montre
qu’une supplémentation en vitamine D3 durant une année
peut augmenter jusqu’à 30 % le taux de testostérone. Pour
maintenir vos taux de vitamine D, vous pouvez vous supplémenter mais aussi vous exposer au soleil au moins 20 minutes
par jour entre avril et septembre (en France, la synthèse de
cette vitamine se fait principalement sur cette période).
Perdez du poids
Comme l’explique le docteur Dr Gary Wittert (chef de l’École
de médecine à l’Université d’Adélaïde en Australie), la perte
de poids a une relation prévisible et linéaire avec l’augmentation naturelle de la testostérone34. De même, on sait que
les graisses corporelles favorisent la production d’œstrogènes
qui, elles-mêmes, favorisent la diminution de la testostérone.
Repensez votre routine sportive
Des chercheurs de la Ball State University ont constaté que
« l’entraînement musculaire peut favoriser la libération de
testostérone35 ». Une autre étude montre que l’haltérophilie
modérée à légère augmente les niveaux sériques de testostérone chez les participants36. Ainsi, un entraînement sportif
d’au moins 30 minutes nécessitant un effort intense et le soulèvement de poids favoriseraient vos niveaux de testostérone
(cela permet en outre de brûler bien plus de graisses).
NB : La plupart des conseils ci-dessus reprennent des études menées sur des hommes car ce sont les seules disponibles. Toutefois,
les femmes qui le souhaitent peuvent tenter d’appliquer ces conseils
sans y voir un danger pour leur santé.
6 substances qui tuent la libido
Bon à savoir, certains médicaments ou molécules ont comme
effets secondaires potentiels des dysfonctionnements sexuels :
• Antidépresseurs et anti-anxiolytiques tricycliques (inhibent la recapture de la sérotonine, ce qui peut retarder ou
empêcher l’orgasme).
• Pilules, anneaux et patchs contraceptifs (sécheresse
vaginale, diminuent jusqu’à 50 % la testostérone37, pour
ceux contenant de la drospirénone peuvent générer une
vascularisation du clitoris moins importante et des difficultés à atteindre l’orgasme).
• Cannabis (chute de 50 % la testostérone après 1 mois de consommation, dysfonctions érectiles, diminution des orgasmes et rapports douloureux, particulièrement à fortes doses38).
• Statines (diminuent les secrétions de progestérone, œstrogènes et testostérone, ce qui peut mener à une baisse de
libido voire des dysfonctions érectiles).
• Traitement pour l’hypertension et le reflux
gastro-œsophagien
• Bêtabloquants (troubles de l’érection)
29. Govind S. Rao, et al., « Studies on a testosterone glucuronyltransferase from the cytosol fraction of human liver », Biochemichal Journal, octobre 1970 Oct; 119(4): 635–642.
30. Sinclair M. et al, « Testosterone in men with advanced liver disease: abnormalities and implications », Journal of Gastroenterology and Hepatology, février 2015;30(2):244-51.
31. « Consommer Systematic review with meta-analysis: coffee consumption and the risk of cirrhosis », Alimentary Pharmacology and Therapeutics, 25 Janvier 2016.
32. Wittert G., « The relationship between sleep disorders and testosterone in men », Asian Journal of Andrology, mars 2014;16(2):262-5.
33. Mehta PH. et al., « Testosterone and cortisol jointly regulate dominance: evidence for a dual-hormone hypothesis, Hormones and Behaviour », novembre 2010;58(5):898-906.
34. (même reference que référence 34) Wittert G., « The relationship between sleep disorders and testosterone in men », Asian Journal of Andrology, mars 2014;16(2):262-5.
35. Craig BW. et al., « Effects of progressive resistance training on growth hormone and testosterone levels in young and elderly subjects », Mechanisms of Ageing and Development, août 1989;49(2):159-69.
36. Schwab R. et al., « Acute effects of different intensities of weight lifting on serum testosterone », Medicine & Science in Sports & Exercise, décembre 1993;25(12):1381-5.
37. Panzer C. et al, « Impact of oral contraceptives on sex hormone-binding globulin and androgen levels : a retrospective study in women with sexual dysfunction », The Journal of Sexual Medicine, vol. 3, no 1, 2006, p. 104-13.
38. Johnson SD et al., « The association of sexual dysfunction and substance use among a community epidemiological sample, Archives of Sexual Behavior, 2004. 33:55-63.
Gorzalka BB et al., « Male-female differences in the effects of cannabinoids on sexual behavior and gonadal hormone function », Hormones and Behavior, 2010.
justes et généreux, ils peuvent changer le monde. – Bouddha
Quand la libido part en fumée
Un groupe de chercheurs a remarqué que les hommes
non-fumeurs ont près de deux fois plus de rapports sexuels
que les fumeurs. Panayotis Zavos, biologiste spécialiste du
sujet commente : « pour moi, il n’y a aucun doute que la
satisfaction sexuelle et le nombre de rapport que peut avoir
un homme augmenteront s’il arrête de fumer ».
Aliments aphrodisiaques :
mythes ou réalité ?
« Un nombre croissant de preuves montre que certaines vitamines ou composants de nos aliments peuvent améliorer
la fonction et l’expérience sexuelle », affirme la directrice du
Berman Women’s Welness Center en Californie. En effet, de
nombreuses études démontrent l’impact de notre alimentation
sur notre désir. La raison ? Les apports en vitamines et minéraux essentiels de certains aliments influent sur les mécanismes
hormonaux ou sanguins en jeu lors d’un rapport sexuel.
Le Yoga des hormones
Popularisé par Dinah Rodrigues pour aider les femmes lors de la
ménopause ou pour affronter des troubles hormonaux, le yoga
des hormones est une alternative naturelle à la thérapie hormonale. En combinant postures dynamiques et respiration intense,
il agit sur les ovaires, la thyroïde, l’hypophyse et les glandes surrénales qui régissent nos hormones, dont celles de la libido.
Les vrais aphrodisiaques
• Figues, bananes et avocats (contiennent des vitamines
favorables à une meilleure circulation sanguine, y compris
dans les parties génitales).
• Brocoli, oranges et aliments riches en vitamine C (essentielle à la circulation du sang dans les organes).
• Abats, volaille, fruits de mer (particulièrement palourdes, porc, agneau, haricots de soja, huîtres, haricots blancs, tofu, sésame, céréales, épinards) (riches en
fer qui, lorsqu’il manque, peut éroder le désir, particulièrement chez la femme).
• Tripes, pattes de porc/bœuf, bouillon d’os, poisson,
gélatine, fruits et légumes rouges, olives (riches en collagène ou stimulant sa production, favorable au maintien
d’une bonne érection et de parois vaginales toniques).
• Patates douces (apports en potassium et vitamine A favorables à une bonne tension artérielle et donc à l’érection).
• Noix du Brésil (riches en sélénium qui participe à maintenir un bon taux de testostérone).
• Chocolat (favorise la sécrétion de phényléthylamine et de
sérotonine).
• Épices : muscade, clou de girofle (améliorent le comportement sexuel des animaux mâles), ginseng (augmente la
testostérone), safran, aspérule, capucine.
• Ail (contient beaucoup d’allicine qui permet d’augmenter
le flux sanguin).
À LA UNE
Ces produits naturels qui concurrencent
le Viagra
• Yohimbine : écorce africaine qui apporte un léger bienfait sur la fonction érectile (à doser sous peine d’effets
secondaires).
• Maca, alias « Viagra péruvien » : plante à racine aux effets encore insuffisamment prouvés mais prometteurs. À
consommer cru, cuit ou séché, selon des recettes traditionnelles péruviennes.
• Pastèque : les lycopènes, le bêtacarotène et la citrulline contenus dans cet aliment font dire aux chercheurs qu’il pourrait
avoir un « effet Viagra » en relaxant nos vaisseaux sanguins.
Ne pas oublier l’esprit !
N’oublions pas non plus l’impact de notre esprit sur notre
libido. Confiance en soi, traumatismes sexuels, histoire familiale et vie de couple ont de forts impacts sur notre désir. Une
agression sexuelle subie dans le passé ou des problèmes dans
le couple que l’on n’ose pas exprimer sont autant de facteurs
qui jouent un rôle insidieux sur notre désir.39
Pour satisfaire Madame…
Faites la vaisselle !
Quand les hommes partagent plus équitablement les tâches
ménagères, la satisfaction sexuelle de leur partenaire augmente.
Voilà l’étonnante conclusion d’études récentes. Des chercheurs
expliquent : « Les sentiments d’injustice concernant les tâches
ménagères et d’autres aspects de la vie maritale peuvent être
nocifs à la relation. Quand la répartition est injuste envers les
femmes, cela réduit, sur une échelle de 0 à 10, de presque
1 point en moyenne le niveau de satisfaction sexuelle chez les
femmes comme chez les hommes39. »
Sonia Valdez
News Apprendre comme un enfant
pour ne pas vieillir
Il ne tient qu’à vous de garder une mémoire performante
en vieillissant. C’est du moins ce qu’affirme le professeur
en psychologie Rachel Wu. Pour éviter le déclin cognitif,
elle s’est appuyée sur plus de 50 ans de recherches.
Et sa conclusion est plutôt déroutante : Rachel Wu
recommande de… continuer à apprendre comme un
enfant. C’est-à-dire :
• Rester ouvert d’esprit, sortir de sa zone de confort.
• Ne pas hésiter à se faire guider par des experts.
• Être convaincu que ses capacités intellectuelles
peuvent se développer par l’effort.
• S’autoriser à faire des erreurs et même à rater.
• S’engager sérieusement dans l’apprentissage et persévérer même si c’est difficile.
• Développer plusieurs capacités en même temps.
Rachel Wu et al. A Novel Theoretical Life Course Framework for Triggering Cognitive
Development across the Lifespan, Human Development, 2016.
39. Anne E Barrett et al., « Housework and Sex in Midlife Marriages: An Examination of Three Perspectives on the Association » , Social Forces, Volume 96, Issue 3, mars 2018, p. 1325–1350.
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SÉRÉNITÉ
Comment ce psychologue a guéri des
malades mentaux… sans même les voir !
Le secret des Polynésiens pour rester positif en toutes circonstances
Ho’oponopono : ces cinq syllabes ne vous disent
peut-être rien ? Eh bien, quand vous aurez lu
l’histoire complétement folle du Dr Len, je suis sûr
que, vous aussi, vous utiliserez cette fabuleuse
méthode hawaïenne pour transformer chaque
situation vécue à votre avantage !
Comment la sagesse des Polynésiens
peut vous aider
Révolution dans l’une des pires prisons
d’Hawaï
Pour vous remettre sur le bon chemin
Au début des années 1980, le Hawaï State Hospital est sans
doute l’un des hôpitaux psychiatriques les moins fréquentables de toute la Polynésie. C’est là qu’on enferme les pires
criminels, psychopathes, meurtriers, violeurs… ceux qu’on
considère comme incurables, violents et trop dangereux
pour être remis en liberté.
Inutile de vous dire qu’il règne là-bas un insoutenable climat de terreur. L’ambiance est lugubre : beaucoup d'internés sont sous isolement, et le personnel craint pour sa vie au
quotidien.
Les soignants démissionnent les uns après les autres.
En 1984, l’hôpital pénitentiaire engage alors un certain
Ihaleakala Hew Len, docteur en psychologie.
Mais à la surprise générale, le Dr Len ne reçoit pas ses patient
en consultation. Il passe tout son temps dans son bureau, à
consulter leurs dossiers, à travailler dans son coin…
Il ne fait rien, et les malades guérissent !
Et pourtant, seulement quelques mois après l’arrivée du
Dr Len, la situation évolue : certains détenus deviennent plus
calmes, les traitements s’allègent. Des prisonniers commencent
même à être libérés.
Trois ans plus tard, le secteur pour les cas difficiles ferme carrément, faute de patients1 !
Tout a changé alors que le Dr Len n’a jamais vu aucun détenu
et n’est même pas sorti de son bureau… Allons donc ! Même
pour le plus talentueux des médecins, réussir un tel tour de
force paraît impossible.
Mais le Dr Len avait un secret qu’aucun autre médecin ne
connaissait, un secret enfoui dans un obscur art ancestral
hawaïen qu’il pratiquait tous les jours : Ho’oponopono.
Quand on lui demande comment il a fait pour soigner ses
patients, il répond qu’il n’a jamais essayé de les soigner. Car
Ho’oponopono ne nécessite pas d’intervention particulière ni
de contact avec la personne. Le seul qu’il a guéri, dit-il, c’est
lui-même : en utilisant Ho’oponopono, il a soigné le regard
qu’il avait sur ses patients… et il a réussi à modifier la réalité autour de lui !
1. Interview du Docteur Len par Joe Vitale, 2014.
Ho’oponopono provient des racines de la sagesse polynésienne : l’esprit de Aloha. Aloha est bien davantage qu’un
simple « Bonjour », il indique un esprit tourné vers l’amour
et le respect de l’autre.
Selon les Hawaïens, Ho’oponopono signifie « remettre droit »,
« remettre sur sa route » mais aussi « éliminer la noirceur ».
Pour faire simple : vivre Ho’oponopono, c’est modifier
à notre avantage les situations désagréables que nous
rencontrons.
Autrefois, Ho’oponopono était utilisé au sein des tribus pour
aplanir les différends survenant entre les individus.
Au XXe siècle, avec l’arrivée des Européens, la méthode est
de plus en plus délaissée. Une chamane du nom de Morrnah
Simeona décide alors de former un Ho’oponopono moderne.
Elle transforme ainsi une méthode ancestrale en un remarquable
outil individuel, où il n’est plus nécessaire de réunir les différents
protagonistes d’une situation conflictuelle pour la résoudre.
Ho’oponopono devient réalisable par vous, par moi, par chacun
individuellement dès qu’un problème survient dans son existence.
Voulez-vous être metteur en scène… de votre vie ?
Le principe de base de la méthode Ho’oponopono est que
nous sommes créateurs à 100 % de tout ce qui nous arrive. Nos pensées positives attirent une vie harmonieuse
alors que des pensées erronées (négatives, déséquilibrées)
sont responsables de situations désagréables.
Ces pensées erronées, ce sont des croyances inconscientes, la
plupart du temps provenant de notre enfance et de nos vécus.
Si nous les changeons, nous pouvons ramener l’harmonie
dans notre vie. Cela est très semblable à la loi d’attraction qui
a été « découverte » il y a quelques décennies, à savoir : tout
ce qui vous arrive a été attiré par vous-même.
Mais Ho’oponopono, vieux de plusieurs siècles, va encore
plus loin.
Si nous sommes créateurs à 100 % de tout ce qui nous arrive,
nous en assumons la pleine responsabilité. Les autres n’y sont
pour rien. Nous ne sommes donc plus une victime. Nous devenons le metteur en scène de notre vie.
Ainsi, lorsque je vis une situation désagréable, je me rappelle
que c’est moi et moi seul qui l’ai créée par une pensée (un programme) erronée. Mais si j’efface ce programme, je change
alors la situation ou ma vision de la situation.
SÉRÉNITÉ
Au bureau, vous venez par exemple d’être réprimandé par
votre supérieur. Au lieu de ruminer cet événement toute la
journée, pratiquez Ho’oponopono en direction de cette personne, et sauvez le reste de votre journée !
Je vais tout de suite vous expliquer comment procéder.
Appliquez les 4 mots magiques de Ho’oponopono
Il n’est même pas nécessaire de savoir de quelle pensée erronée il s’agit. Il suffit de dire les mots suivant en toute
conscience et autant de fois qu’il sera nécessaire :
• « Désolé » d’avoir attiré cette situation dans ma vie.
• « Pardon ». Je demande pardon aux autres et surtout à
moi-même d’avoir été l’instigateur de tout cela.
• « Merci » à la vie qui, en m’apportant cette situation nuisible, m’a
permis de prendre conscience de l’existence d’un programme
erroné que j’avais en moi et dont je n’avais pas conscience.
• « Je t’aime » : destiné à la vie, aux autres et à soimême. L’amour est la gomme magique qui va effacer ce
programme.
Il vous suffit de répéter ces mots que l’on apprend étant enfant, en y mettant tout votre cœur. Et c’est tout.
Je sais que cela peut paraître un peu bête, un peu naïf, mais
ça vaut vraiment la peine d’essayer : le processus est remarquable d’efficacité s’il est réalisé avec soin et aussi souvent
que nécessaire.
Mais attention : si Ho’oponopono peut fonctionner dès la
première tentative, il faut souvent le renouveler plusieurs
fois afin de se débarrasser de toutes les mémoires impliquées
dans le problème. Alors n’oubliez pas : répétez ces phrases dix
fois, vingt fois, cent fois s’il le faut, et toujours avec conviction, en étant bien conscient de ce que vous dites.
Faites confiance à votre enfant
intérieur (et surtout : prenez soin de lui)
Le Dr Len raconte qu’un jour, alors qu’il est en voiture, il a la
sensation de devoir prendre une route inhabituelle au lieu de
rester sur la voie principale. Ne désirant pas partir à l’aventure
un matin avant d’aller au travail, il décide de ne pas écouter cette
voix intérieure et continue sur sa route.
Mauvaise idée, puisque la route principale est fortement bouchée.
Le Dr Len arrive avec deux heures de retard. Il aurait dû suivre son
intuition, cette voix qu’il appelle « Unihipili », l’enfant intérieur.
Ho’oponopono consiste aussi à suivre ses intuitions. Cet enfant
intérieur nous envoie parfois des signes faiblement perceptibles.
Mais si on l’écoute, si on le laisse s’exprimer, sa voix deviendra
de plus en plus claire et ce sera facile pour vous de l’écouter.
Vous êtes responsable de vous
Selon Ho’oponopono, nous sommes responsables des événements de notre vie.
Si vous acceptez d’être responsable de tout ce qui se passe
autour de vous, alors vous n’avez plus aucune raison de vous
fâcher avec un ami, d’en vouloir à votre patron ou de juger le
comportement de votre frère.
C’est le meilleur moyen de prendre de la distance sur la façon
d’agir des autres et de ne pas vous laisser envahir par les émotions négatives (colère, jalousie, frustration…).
Imaginez
maintenant
qu’eux-mêmes
pratiquent
Ho’oponopono… c’est un vrai cercle vertueux que vous pouvez mettre en place dans votre vie et celle des autres.
5 situations dans lesquelles utiliser
Ho’oponopono
Il n’est pas nécessaire de connaître la cause de la pensée erronée
pour que la méthode marche. Mais certaines situations nécessitent
une application toute particulière. C’est notamment le cas pour :
• Un problème relationnel
• Un problème financier
• Une dépendance
• La préparation à un événement
Pour aller plus loin :
le Ho’oponopono nouveau
« Attireurs », plutôt que créateurs
Même si la méthode n’a plus à prouver son efficacité, il y a
quelques éléments qui me gênaient dans ce Ho’oponopono,
du moins dans sa version occidentale.
Tout d’abord, nous ne sommes pas les « créateurs », mais
plutôt les « attireurs » des situations que nous vivons. Notre
pensée va attirer à nous un potentiel qui existait déjà quelque
part dans l'univers, nous ne le créons pas.
Pardonner… oui mais à qui ?
Il est évident que le pardon est une chose merveilleuse, mais
je ne comprenais pas sa place dans Ho’oponopono.
Il n’y a rien à pardonner aux autres puisqu’ils ne sont pas responsables ! Alors, faut-il se pardonner à soi-même puisque
l’une de nos pensées est à l’origine du problème ? Non, car
cette pensée est inconsciente. Nous n’allons pas attirer volontairement des situations désagréables dans notre vie.
J’en étais là de mes réflexions lorsque, au cours d’un de mes
voyages à Hawaï et en Polynésie, une professeure de polynésien
m’a expliqué que le mot généralement traduit par « pardon »
avait là-bas un autre sens : « éliminer quelque chose de noir, de
négatif ». Ainsi, pour moi tout s’éclairait. Je pense que le pardon
tel que nous le connaissons n’a pas sa place dans Ho’oponopono,
et qu’il s’agit simplement d’une erreur de traduction.
Je me suis aussi rendu compte que les mots « magiques » de
Ho’oponopono étaient souvent récités avec peu d’attention,
et en oubliant pourquoi ils étaient dits… dans le seul but d’effacer la ou les mémoires erronées à l’origine du un problème.
Ainsi l’amour ne sert que d’outil au lieu d’être la véritable
base de la méthode.
Penser à la partie immergée de l’iceberg
Un autre point me perturbait. Une mémoire erronée ne se
crée pas toute seule. Elle provient généralement de toute une
suite de vécus, de croyances, de valeurs…
En faisant Ho’oponopono, ne nous contentions-nous pas
d’éliminer simplement ce qui nous cause du souci de manière directe, sans traiter l’origine de cette mémoire ? Un peu
comme un médicament qui ne traiterait que les symptômes…
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EN BREF
L’élimination de toutes les mémoires responsables de la
situation délétère me semble indispensable si nous voulons
réaliser un travail sérieux en profondeur.
Pour ces raisons, j’ai conçu un « Ho’oponopono Nouveau2 »
qui va plus vite, plus loin et plus en profondeur. Il permet
d’effacer le programme jusqu’à son origine première… mais
aussi de le transmuter en quelque chose de positif pour nous,
dans la lumière de l’amour et de notre divinité.
Pour aller plus loin,
voir le livre du Dr Luc Bodin :
Ho'oponopono Nouveau
(éditions Trédaniel)
Dr Luc Bodin
www.luc-bodin.com
DÉCOUVREZ LES NOUVELLES
FORMATIONS EN LIGNE
DU Dr LUC BODIN
Docteur en médecine,
diplômé en cancérologie clinique,
spécialiste en médecine naturelle.
Auteur, conférencier, formateur.
drlucbodin.mybebooda.fr
2. Voir le livre du Dr Luc Bodin « Ho’oponopono Nouveau » aux éditions Trédaniel.
L'atelier pratique
Préparez facilement un classique de l’été
Tous les étés c’est la même chose : vous manquez de temps pour faire à manger.
Heureusement, la nature est bien faite, et la chaleur vous donne l’occasion de préparer des plats simples, frais et hydratants.
Parmi ces plats, l’un d’entre eux réuni tous ces aspects, en plus d’être riche en fibres, en vitamines, et en antioxydants : le gaspacho.
Voici donc une recette facile et rapide, pour profiter des bienfaits du gaspacho, le « plat à tout faire » de l’été.
Ingrédients :
• 1 kilo de tomates mûres.
• 1 gousse d’ail.
• 1 poivron vert.
• Eau (selon votre convenance)
• 1/2 oignon.
• 1 concombre.
• Sel marin.
• Huile d’olive extra vierge.
• Vinaigre.
Coupez les légumes, et mixez l’ensemble à l’aide d’un blender, en rajoutant de l’eau en fonction de la texture
souhaitée. Mieux vaut le préparer à
l’avance et le conserver au frais.
News 1 g de cette racine soulage l’arthrose
Une étude randomisée en double-aveugle a testé les
effets d’un traitement à base de poudre de gingembre sur
120 patients atteints d’arthrose modérée, cela sur une durée
de 3 mois. La moitié de ce groupe a reçu un placebo, tandis
que les 60 autres personnes recevaient quotidiennement
500 mg de poudre de gingembre. Résultat : après 3 mois,
les chercheurs ont relevé une diminution des marqueurs
inflammatoires chez les personnes ayant consommé le
traitement au gingembre. Les chercheurs en ont conclu qu’un
traitement quotidien de 1 g de poudre de gingembre pouvait
être un bon anti-inflammatoire chez les personnes souffrant
d’arthrose moyenne.
Zahra Naderi, Hassan Mozaffari-Khosravi, et.al, Effect of ginger powder supplementation on nitric oxide and C-reactive protein in elderly knee osteoarthritis patients : A 12-week double-blind randomized placebocontrolled clinical trial, J Tradit Complement Med. 2016 Jul
Révélations Santé & Bien-être n° 23 - Août 2018
Directeur de la publication : Vincent Laarman
Rédacteur en chef : Florent Muehlemann
Éditeur : Florent Muehlemann
Rédacteurs : Matthieu Le Goff, Sonia Valdez, Alizée Brun
ISSN : 2504-3552 (print) - 2504-3560 (online)
Revue mensuelle (39 €)
Adresse : SNI Éditions - Am Bach 3, 6072 Sachseln – Suisse
Service client : +33 (0)1 58 83 50 73
SNI Éditions - CS 70074 - 59963 Croix Cedex -France
Mise en garde : Les conseils et informations donnés ici par les auteurs ne remplacent pas une consultation chez un médecin ou autre praticien de santé. En cas d'élément manquant (problème de santé,
grossesse, etc) ils peuvent ne plus être valables.
Si vous souhaitez réagir à un article ou à un sujet traité dans ce numéro, n’hésitez pas à nous contacter :
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Crédits photos : © Eastfenceimage – © MariaKovaleva / Shutterstock.com
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