CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DES COLÉOPTÈRES DE GUYANE Tome II ______ Sous la direction de Julien TOUROULT ______ Supplément au Bulletin de liaison d’ACOREP-France "Le Coléoptériste". ACOREP-France, 45 rue Buffon, F-75005 PARIS –––––––––– Septembre 2010 __________ -1- PRÉAMBULE La Guyane, un pays qui fait rêver la majorité des entomologistes ! "Mes chasses aux papillons" d'Eugène Le Moult en poche, on s’y rend une première fois, on y retourne ou on s’y installe, espérant y faire de grandes découvertes. Mais au-delà du rêve, la très riche faune de ce département d’outre-mer reste souvent discrète. Les collectes nécessitent même parfois plus d’opiniâtreté qu’en Europe. En dehors de rares ouvrages spécialisés et de quelques sites web, l'entomologiste dispose de très peu d'outils synthétique pour aider à la détermination d'une faune néotropicale exceptionnelle. Chaque année de très nombreux articles sont publiés sur la faune de Guyane, qui est l’une des zones les plus étudiées d'Amérique du Sud. Ces travaux viennent surtout d’entomologistes amateurs français ou étrangers, dont de nombreux collègues d’ACOREP-France et de la SEF. Cependant il s’agit de publications dispersées dans les revues, souvent très "pointues" (descriptions d’espèces, révisions de genre) qui ne permettent pas de se faire une vue d’ensemble. Certains groupes sont même "orphelins" et n’ont pas fait l’objet de publication concernant la Guyane depuis plus d’un siècle. Quand Julien Touroult m’a parlé de ce projet en 2009, nous envisagions un fascicule normal de notre Bulletin de liaison "Le Coléoptériste". L’idée a rencontré un tel franc succès, tous les auteurs sollicités ayant répondu positivement et d’autres les ayant rejoints bien vite, que nous disposons déjà de quoi éditer dans un premier temps deux fascicules et la matière arrive pour bâtir un troisième tome ! En chiffres, cela représente pour les deux premiers tomes : 172 pages, 18 articles et 12 courtes notes, 22 auteurs, 350 taxons illustrés, 5 espèces nouvelles pour la Science et plus de 70 nouvelles citations pour la Guyane. Si le succès se confirme, nous poursuivrons donc cette initiative en publiant d’autres tomes sur la Guyane, avec les mêmes auteurs et, bien sûr, avec tous ceux qui voudront contribuer à cette importante entreprise. Cette publication consacrée aux Coléoptères de Guyane marque la volonté d’ACOREP-France d’être l’association des coléoptéristes français, y compris ceux de Guyane, le plus vaste département français. En lançant cette série "spéciale Guyane", notre but est de regrouper des vues d’ensemble par famille, avec des listes faunistiques, des genera permettant de classer les espèces et des illustrations pour s’y retrouver. Une autre ambition est de rechercher les méthodes d'observation et les périodes les plus favorables sur le terrain, afin de développer efficacement les inventaires et les études pour contribuer in fine à la connaissance et à la préservation du patrimoine naturel. À terme, il faudra aussi bâtir un "Référentiel taxonomique des Coléoptères de Guyane", régulièrement mis à jour. Le chantier est immense mais cela n’empêche pas de commencer à le défricher ! Au nom de tous les membres de notre association, je remercie chaleureusement et félicite l’ensemble des auteurs pour avoir parfaitement joué le jeu et fourni des contributions de qualité dans les délais impartis. Il faut saluer particulièrement nos collègues Gianfranco Curletti et Joachim Rheinheimer, respectivement italien et allemand, qui ont fait l’effort de rédiger en français. Le matériel étudié dans les divers articles provient principalement d’une jeune association d’entomologistes, la Société entomologique Antilles-Guyane (SEAG). Depuis 2007, cette équipe innove dans les méthodes de collecte, en développant notamment les techniques de piégeage d’interception sur le littoral et dans l’intérieur, elle étudie certaines familles et confie le reste du matériel aux meilleurs spécialistes, dynamisant ainsi l’étude des insectes de Guyane. Un grand merci pour sa précieuse contribution en terme d’articles et de matériel d’étude. Il faut noter également l’effort des gestionnaires d’espaces protégés de Guyane (réserves naturelles, ONF, Parc Amazonien de Guyane) qui, depuis quelques années, sont demandeurs d’études entomologiques, ce qui a grossi la source d'un matériel d’étude de grande qualité. Enfin, nous sommes redevables à la Direction régionale de l’environnement de Guyane (DIREN) qui aide financièrement ce projet d’ACOREPFrance. Je remercie donc l'ensemble de la DIREN-Guyane pour ce soutien et tout particulièrement son directeur adjoint, Monsieur Arnaud Anselin, qui a été notre contact attentif et bienveillant pour lancer ce projet. Vous avez entre les mains le second tome de la série "Contribution à l'étude des Coléoptère de Guyane", il ne tient qu'à vous de nous fournir votre contribution pour que cette publication prenne petit à petit toute la place qui lui revient. -2- Jean Raingeard Président d'ACOREP-France Introduction à la faune des Erotylinae de Guyane (Coleoptera, Cucujoidea, Erotylidae) par Jean-Hervé YVINEC * * 7 rue de l'église F-60280 Bienville [email protected] Résumé. Cette introduction à la faune des Erotylinae de Guyane a pour objectif de faire le point sur les connaissances sur ce groupe. Après une rapide présentation sur l’état de la systématique de la famille, une description et des données sur la biologie de ces insectes sont fournies. Le catalogue préliminaire des 145 espèces citées de Guyane, sous forme de liste, est agrémenté de quelques photographies destinées à mieux situer la morphologie de ces coléoptères et à en faire apprécier la beauté. Une première synthèse chiffrée des données est proposée sous forme d’un tableau commenté. Ce catalogue constitue donc une base de travail qui sera probablement rapidement enrichie. Abstract. This introduction to the Erotylinae fauna of French Guiana aims at taking stock of knowledge about this group. After a brief presentation on the state of the systematics of the family, a description and data on the biology of these insects are provided. The preliminary catalog of the 145 known species from French Guiana, as a checklist, is illustrated with several photographs to better visualize the morphology of these beetles and to appreciate their beauty. A first numbered synthesis of the data is proposed as a table with comments. This catalog is thus a working basis which will probably be improved rapidly. Un intérêt récent pour la Guyane et pour les Erotylidae m’a conduit à créer quelques outils me permettant de débuter. Le dossier ACOREP sur la Guyane représentait donc une bonne opportunité de formaliser ce travail et de le partager. Leur étude a pour objectif d’aboutir à moyen terme à un inventaire de cette faune et à une présentation photographique détaillée. C’est donc dans cet esprit qu’a été réalisé cet article initial ; en espérant qu’il permettra aux amateurs de la faune guyanaise d’apprécier l’intérêt et la beauté de ces insectes. Pharaxonothinae, Loberinae, Languriinae, Cryptophilinae et les Erotylinae. L’étude génétique de 2004 doit être complétée, mais elle lance déjà des pistes sur la composition en sous-familles, ce qui fait penser que la systématique évoluera encore largement dans les années qui viennent. La classification interne aux sous-familles et aux tribus se précisera aussi largement. Ces modifications récentes dans la systématique nous ont conduit à restreindre pour l’instant le domaine d’étude à la seule sous-famille des Erotylinae (ex-Erotylidae). Présentation de la famille des Erotylidae Outils d'identification Sur le plan des outils, des clefs de détermination, la situation est moins riante car à part deux clefs des genres anciennes en allemand de Khunt (1909) et en anglais de Deldeer (1942), il existe peu de synthèses modernes. On citera malgré tout quelques outils particulièrement utiles dans le cas de la faune sud-américaine comme ceux de Skelley sur les genres Ischyrus et Scaphengis (Skelley, 1997 et 1998) ou les très intéressants travaux de Peterson Lasaro Lopes sur les genres Mycolybas et Oligocorynus (Lopes, 2006 et 2009). Ceci implique de faire des préparations (Prepopharus eduardoi, fig. 1) et des extractions quasi systématiquement pour pouvoir observer les palpes maxillaires (Iphiclus bisquinquepunctatus, fig. 2) ou les pièces génitales (I. bisquinquepunctatus, fig. 3). Les sous-familles Comme dans bien d’autres groupes, les études modernes au moyen de méthodes classiques ou de la génétique ont largement remanié la systématique des Erotylidae. Les travaux récents de Piotr Węgrzynowicz (Węgrzynowicz, 2002) et Richard A. B. Leschen (Leschen, 2003) ont largement clarifié les choses en intégrant dans la famille les anciens Languridae. Ceci est confirmé par l’analyse phylogénétique moléculaire (Robertson et al., 2004). P. Węgrzynowicz divise les érotylides en deux sousfamilles les Xenoscelinae et les Erotylinae (incluant les tribus des Dacnini, Languriini, Erotylini, Tritomini et Encaustini) tandis que Leschen propose 6 sousfamilles. Cela donnerait : Xenoscelinae, -3- Figure 1. Préparation en pièces détachées d’un Prepopharus eduardoi. Fig. 2. Palpe maxillaire d’Iphiclus bisquinquepunctatus. Fig. 3. Edéage d’Iphiclus bisquinquepunctatus. Fig. 4. Aile de Mycotretus sp. Fig. 5. Habitus type de Mycotretus, M. duodecimguttatus [8,1 mm], vue sous trois angles. Fig. 6. Habitus de Mycotretus sp. Fig. 7. Face ventrale de Mycotretus sp. Figs 8. Habitus de Mycotretus dorsonatus, 8a : femelle [7,1 mm], 8b : mâle [6,3 mm]. Fig. 9. Habitus de Mycotretus floriger mâle [7,6 mm]. Fig. 10. Habitus de Mycotretus maculatus mâle [8,3 mm]. -4- Figure 11. Habitus de Mycotretus polyophtalmus mâle [6,87 mm]. Fig. 12. Habitus type d’Aegythus (A. burmesteri) [14 mm], IRSNB photo Noël Mal. Fig. 13. Habitus d’Iphiclus quinquifasciatus femelle [10,5 mm], vue sous trois angles. Fig. 14. Habitus d’Iphiclus duodecimpustulatus femelle [8,5 mm]. Fig. 15. Habitus d’Iphiclus bisquinquepunctatus mâle [8,7 mm]. Fig. 16. Habitus d’Iphiclus (Habrodactylus) egensis (?) femelle [7,5 mm]. Figs. 17, a et b : Habitus d’Iphiclus bellulus et/ou nitidulus ? femelles [7,3 et 9,4 mm]. Fig. 18. Habitus type d’Erotylus, E. histrio, [25 mm], vue sous deux angles, IRSNB photo Noël Mal. -5- La présence de deux crochets sur les palpes maxillaires, comme ceux que l’on aperçoit sur la photographie (fig. 2), permet de distinguer la tribu des Erotylini (ex-Erotylinae) des autres. De même les ailes sont des pièces très intéressantes sur le plan diagnostique, ce qui vaut la peine de les préparer au moins une fois par espèce (Mycotretus sp., fig. 4). Description Les Erotylinae, généralement de taille moyenne, ont des tailles très variées, allant de 1,5 mm à environ 3 cm. La plupart sont brillants, glabres, très colorés et contrastés avec une grande richesse de motifs de coloration. Ils sont souvent bicolores avec le pronotum noir et les élytres très colorés ou l'inverse. Certaines espèces changent totalement de couleur après leur mort. Lacordaire signalait déjà ce fait qui trompe facilement celui qui n’a jamais vu les insectes in natura. C’est plus particulièrement le cas des Gibbifer qui, d’un magnifique bleu, tournent au jaune paille en collection. On rencontre très souvent des taches, des points, des fascies... Certains genres présentent une morphologie très particulière, bossue comme les Gibbifer, avec une épine comme certains Ellipticus (fig. 25), rond comme les Aegithus parfois proches des cassides tandis que beaucoup d’autres s’inscrivent dans un ovale plus ou moins allongé mais récurrent. La tête est petite, enfoncée dans le prothorax et rétrécie en avant des yeux. Les antennes se caractérisent par un club de 3 mais parfois 4 ou 5 segments. Les palpes maxillaires sont habituellement dilatés. La formule tarsale est 5-5-5 mais le tarse 4 est souvent réduit voire caché dans le précédent. Biologie/écologie Bien qu’on les aperçoive souvent sur les feuilles de la végétation basse, ces insectes sont strictement liés aux champignons poussant sur les arbres ou le bois mort. Plus exactement, pour utiliser la nomenclature proposée récemment (Bouget et al., 2005), ce sont des xylomycétophages, à la fois au stade larvaire et adulte. La plupart des espèces est liée aux Aphyllophorales (nos pleurotes et amadouviers, par exemple) mais il existe quelques groupes qui consomment les Basidiomycota (ex basidiomycètes – les champignons classiques de monsieur tout le monde). On les trouve parmi les Mycotretus, certains Dacne, les Tritoma et des Triplax. Les femelles pondent directement sur ou dans les fructifications des champignons sur/dans lesquelles se développent les larves. Il existe parfois des phénomènes visibles d’agrégation et certaines espèces sont grégaires comme certains Iphiclus, Ellipticus et surtout les Pselaphacus chez qui apparaissent des phénomènes de soins parentaux (Robertson et al., 2004). Certaines espèces sont nocturnes et ont donc des yeux à larges facettes et des couleurs ternes. À l’inverse, les érotylides à mœurs diurnes possèdent des yeux finement facettés et des couleurs vives. Techniques d’inventaire En l’absence d’expérience personnelle, les discussions avec les uns et les autres tendent à prouver que la chasse à vue sur la végétation ou mieux sur les champignons permet de contacter les Erotylidae. Mais ce n’est pas la technique la plus rentable et de loin. Les dispositifs d’interception ont un rendement bien plus intéressant. Les pièges vitres sont extrêmement efficaces mais les tentes Malaise ne donnent rien. En revanche ces insectes viennent peu ou pas à la lumière. Catalogue préliminaire Afin de constituer une base de travail, un catalogue préliminaire des espèces connues de Guyane a été mis en place. Par bonheur, son établissement a été largement facilité par l’existence d’un excellent outil, le catalogue des Erotylidae néotropicaux réalisé par Moacyr Alvarenga (Alvarenga, 1994). Outre la liste des espèces, on y découvre des indications biogéographiques, par pays. On a donc extrait, de ce catalogue, la liste des espèces mentionnées de « Guyana Francesa ». Les pays limitrophes, en particulier le Suriname et le Brésil, possèdent sans doute de nombreuses espèces en commun avec la Guyane, ce qui aurait pu permettre d’enrichir cette liste par recoupement. Mais, pour cet inventaire préalable, il valait mieux rester dans un cadre bien défini. Aucune exploitation de la bibliographie postérieure à ce travail n’a d’ailleurs été réalisée, faute de temps. La liste est complétée par des planches photographiques qui permettent de mieux visualiser les genres, voire les espèces, dont il est question. Afin d’apprécier au mieux la morphologie de ces Erotylinae quelques illustrations sont des montages photographiques des insectes sous plusieurs angles. Les images ont été réalisées par photomontage au moyen du logiciel Combine Z5 de façon à obtenir une profondeur de champ maximum. Certaines des espèces figurées sont présentes en Guyane, mais des espèces d’autres pays ont été utilisées pour disposer d’un nombre de genres suffisamment grand, en attendant d’étendre notre base d’illustration. Il me faut d’ailleurs remercier chaleureusement Noël Mal qui a accepté de me fournir de superbes -6- photographies d’insectes prises à l'IRSNB (Institut royal des Sciences naturelles de Belgique), pour compléter les miennes. DACNINI Genre : Megalodacne Espèce : indica indica Linné, 1758 EROTYLINI TRITOMINI Genre : Pselaphacus Espèces : curvipes Guérin-Méneville. 1841, giganteus Germar, 1824, puncticollis Guérin-Méneville, 1841, quinquennotatus Lacordaire, 1842, rubricatus Herbst, 1799, signatus Guérin-Méneville, 1841, transversalis Lacordaire, 1842 et trifasciatus Lacordaire, 1842. Genre : Ischyrus Espèces : undatus Olivier, 1792 et zonalis Lacordaire, 1842 Genre : Megischyrus Espèces : auriculatus Lacordaire, 1842, incertus Lacordaire, 1842, scriptus Olivier, 1807 et subcylindricus Lacordaire, 1842. Genre : Mycotretus (fig. 5) Le deuxième genre le plus abondant en Guyane et probablement le plus difficile à déterminer. On reconnaît ces insectes en ovale ramassé (fig. 6), de moins de 10 mm, à la forme de leurs fémurs, courts et larges (fig. 7). Le club antennaire comprend 4 articles et le mentum a une forme d’assiette coupée en diagonale ou arrondie antérieurement. Espèces : arcuatus Lacordaire, 1842, argus Lacordaire, 1842, bisseptemguttatus Crotch, 1876, cinctellus Guérin-Méneville, 1841, Mycotretus dorsonotatus Lacordaire, 1841 (fig. 8), durius Lacordaire, 1842, episcopalis Lacordaire, 1842, floriger Lacordaire, 1842 (fig. 9), graniformis Lacordaire, 1842, humilis Lacordaire, 1842, lacertosus Lacordaire, 1842, lepidus Lacordaire, 1842, leprosus Lacordaire, 1842, maculatus Olivier, 1792 (fig. 10), misellus Lacordaire, 1842, nigrivittis Lacordaire, 1842, nugator Lacordaire, 1842, ornatus Duponchel, 1825, palmiphilus Lacordaire, 1842, polyophthalmus Lacordaire, 1842 (fig. 11), pusillus Lacordaire, 1842, scitulus Lacordaire, 1842, sticticollis Lacordaire, 1842, tigrinus Olivier, 1792, unicolor Fauvel, 1860 et vilis Lacordaire, 1842. Genre : Mycophtorus Espèce : melanocerus Lacordaire, 1842 Genre : Apolybas Espèces : axillaris Lacordaire, 1842, corallinus Lacordaire, 1842, ferrugineus Olivier, 1807, humeralis Khunt, 1910, mycetophilus Lacordaire, 1842, normalis Lacordaire, 1842, pulicarius Lacordaire, 1842, rufinus Lacordaire, 1842, seminulus Lacordaire, 1842 et thoracicus Olivier, 1807. Genre : Strongylosomus Espèce : dichrous Lacordaire, 1842, melanopus Lacordaire, 1842, rotundatus Lacordaire, 1842, rugosus Lacordaire, 1842 et unicolor Olivier, 1807. Genre : Aegithus (fig. 12) Espèce : bulla Lacordaire, 1842, lateritius Lacordaire, 1842, monochrous Lacordaire, 1842, torquatus Lacordaire, 1842. Genre : Iphiclus (fig. 13) Ces espèces sont les plus courantes en milieu néotropical. On peut les reconnaître à leur forme ovale avec un thorax large et des antennes courtes. Les yeux sont à petites facettes et le rostre est court en forme de coin. Genre : Iphiclus (Megaprotus) Espèces : cinctellus Lacordaire, 1842, circulus Lacordaire, 1842, clarosignatus Kuhnt, 1910, coadunatus Lacordaire, 1842, delineatus Lacordaire, 1842, duodecimpustulatus Lacordaire, 1842 (fig. 14), ephippium Duponchel, 1825, laevipennis Kuhnt, 1910, moniliferus Guérin-Méneville, 1841, nubilus Lacordaire, 1842, orphanulus Lacordaire, 1842, perlepidus Lacordaire, 1842, pithecius Lacordaire, 1842, porcellana Lacordaire, 1842 et sedecimpunctatus Lacordaire, 1842. Genre : Iphiclus (Habrodactylus) Espèces : antennalis Lacordaire, 1842, bisquinquepunctatus Lacordaire, 1842 (fig. 15), concolor Lacordaire, 1842, deletus Lacordaire, 1842, discus Lacordaire, 1842, haematites Lacordaire, 1842, ictericus Lacordaire, 1842, kourouensis Lacordaire, 1842, meleagris Lacordaire, 1842, punctiger Lacordaire, 1842, rufescens Lacordaire, 1842, spadiceus Lacordaire, 1842, subsignatus Lacordaire, 1842 et vetula Lacordaire, 1842. Espèce supplémentaire ? : Iphiclus (Habrodactylus) egensis ? (N° Inv. JHY 2485), femelle L = 7.5 mm (fig. 16). Cette espèce non repertoriée de Cayenne par Alvarenga était déjà citée de Cayenne lors de sa description par H.S. Gorham (Gorham, 1889). -7- Figure 19. Habitus de Typocephalus dimidiatus. Fig. 20. Habitus d’Erotylus giganteus, [20 mm]. Fig. 21. Habitus type de Gibbifer, G. debauvei [15 mm], vue sous trois angles, IRSNB photo Noël Mal. Fig. 22. Habitus de Scaphidomorphus bosci [12,5 mm], vue sous trois angles. Fig. 23. Habitus de Prepopharus americanus [9,1 mm], vue sous trois angles. Figure 24 : Habitus type d’un Ellipticus sp, IRSNB photo Noël Mal. -8- Figure 25. Exemple de boîte d’Homeotelus de la collection Oberthür. -9- Genre : Iphiclus (lphiclus) Espèce : maculatus Voet, 1778 1976 et opalizans Lacordaire, 1842. Genre : Neopriotelus Espèces : calceatus Lacordaire, 1842, dejeani Lacordaire, 1842, equestris Lacordaire, 1842, irroratus Lacordaire, 1842, octomaculatus Olivier, 1792, tricolor Fabricius, 1801 et truncatus Lacordaire, 1842. Genre : Iphiclus (Neoogaster) Espèce : marginatus Olivier, 1792 Genre : Iphiclus (Saccomorphus) Espèce : limbatus Olivier, 1792 Genre : Iphiclus (Brachymerus) (fig. 13) Espèces : bellulus Lacordaire, 1842 (figs. 17a et b), distinctus Duponchel, 1825, dorsalis Olivier, 1792, geometra Lacordaire, 1842, hebraicus Lacordaire, 1842, neophyta Lacordaire, 1842, nigropictus Lacordaire, 1842, nitidulus Olivier, 1807, ramosus Olivier, 1807et tricinctus Duponchel, 1825. Genre : Typocephalus Espèces : cruciatus Lacordaire, 1842 et dimidiatus Olivier, 1792 (fig. 19) Genre : Sphenoxus Espèce : erythropterus Lacordaire, 1842 Genre : Bacis Espèces : scutellaris Lacordaire, 1842 et tripunctatus Duponchel, 1825. Genre : Phricobacis Espèce : navicularis Lacordaire, 1842 Genre : Ellipticus (Fig. 24) Espèce : pallidus Olivier, 1792 Synthèse des informations Genre : Erotylus (fig. 18) Espèces : aulicus Lacordaire, 1842, giganteus (fig. 20) Linné, 1758, histrio Fabricius, 1787(fig. 18), incertus Lacordaire, 1842, isequeboensis Voet, 1778, papulosus Lacordaire, 1842 et pretiosus Perty, 1832. Genre : Erotylina Espèces : gemmata Fabricius, 1792 et marshami Lacordaire, 1842. Genre : Gibbifer Espèces : debauvei Demay, 1838 (fig. 21), dromedarius Lacordaire, 1842, elevatus Fabricius, 1801, gibbosus Linné, 1763 et jacquieri Lacordaire, 1842. Genre : Barytopus Espèces : lunulatus Olivier, 1792 et surinamensis Voet, 1778. Genre : Oligocorynus Espèces : cinctus Herbst, 1799, indicus Herbst, 1783, zebra Fabricius 1787 et nigrotibialis Demay, 1838. Genre : Scaphidomorphus (fig. 22) Espèces : bosci Guérin-Méneville quinquepunctatus Linné, 1767. Genre : Tapinotarsus Espèces : multinotatus Lacordaire, 1842 1841 et Genre : Prepopharus (fig. 23) Espèces : americanus Voet, 1778, eduardoi Alvarenga, L’inventaire comprend donc 145 espèces réparties sur 3 tribus et 24 genres (tab. I). Les trois séparations horizontales du tableau permettent d’individualiser les trois tribus. Les Erotylini fournissent l’essentiel du contingent, avec 90 espèces. Celui-ci est complété par 51 Tritomini ; les Dacnini étant quantité négligeable avec une seule espèce. Très logiquement la répartition des espèces guyanaises, au sein des genres, suit le schéma global néotropical. Elle est très hétérogène. À eux seuls, deux genres, Mycotretus et Iphiclus, livrent près de 50 % du total : - respectivement 217 et 283 espèces néotropicales, - respectivement 26 et 42 espèces en Guyane. Ils fournissent donc 19,9 % et 26 % des espèces néotropicales. Au niveau guyanais on observe des proportions similaires avec 18,3 et 29,6 %. Un troisième genre, Erotylus, est nettement moins fourni en Guyane mais pas au niveau néotropical. La dernière colonne du tableau permet d’apprécier le taux de présence de ces Erotylinae néotropicaux en Guyane. Il en ressort que, pour l’instant, en moyenne 13 % des espèces sont présentes en forêt guyanaise. La plupart des genres y sont observés mais parmi ceux au sein desquels les effectifs sont suffisants, on note malgré tout quelques anomalies. - 10 - FAUNE DE GUYANE Genre Megalodacne Pselaphacus Ischyrus Megischyrus Mycotretus Mycophtorus Apolybas Strongylosomus Aegithus Iphiclus Typocephalus Sphenoxus Erotylus Erotylina Gibbifer Barytopus Oligocorynus Scaphidomorphus Prepopharus Neopriotelus Tapinotarsus Bacis Phricobacis Ellipticus Total ENSEMBLE FAUNE NEOTROPICALE PART PRESENTE en Proportion de la GUYANE (% de la faune Proportion de la Néotropicale) Richesse spécifique Richesse spécifique faune Néotropicale faune de Guyane (%) (%) 1 0,7% 6 0,6% 16,7 8 5,5% 2 1,4% 4 2,8% 27 18,6% 1 0,7% 10 6,9% 5 3,4% 4 2,8% 43 29,7% 2 1,4% 1 0,7% 7 4,8% 2 1,4% 5 3,4% 2 1,4% 4 2,8% 2 1,4% 3 2,1% 7 4,8% 1 0,7% 2 1,4% 1 0,7% 1 0,7% 145 100,0% Tableau I : Synthèse de la répartition par genre des Erotylinae guyanais. Ainsi on tombe largement en dessous des 13 % pour les Ischyrus (3,0 %) les Aegytus (5,3 %), les Erotylina (6,7 %) et même pour les Erotylus pourtant de grande taille (7 %). Inversement le genre Pselaphacus est proportionnellement mieux fourni avec 2 fois plus d’espèces que la moyenne comme les Strongylomus. C’est la même chose pour les Apolybas dont le taux est trois fois plus élevé que la moyenne. Il conviendra donc de préciser si ce sont effectivement des genres plus ou moins bien représentés sur le plateau des Guyanes ou s'il s'agit d'un problème de reconnaissance des espèces qui a conduit à ces situations. Perspectives Ce catalogue constitue donc une base de travail qui sera probablement rapidement enrichie. En effet, il semble bien que nombre d’espèces, surtout de petite taille, restent non identifiées dans les collections actuelles. Un récent passage au MNHN m’a permis d’évaluer le potentiel des anciennes collections. J’ai été accueilli facilement, de manière professionnelle et 30 67 35 217 4 26 20 76 283 5 5 100 30 45 7 24 3 21 34 5 4 11 31 1089 2,8% 6,2% 3,2% 19,9% 0,4% 2,4% 1,8% 7,0% 26,0% 0,5% 0,5% 9,2% 2,8% 4,1% 0,6% 2,2% 0,3% 1,9% 3,1% 0,5% 0,4% 1,0% 2,8% 100,0% 26,7 3,0 11,4 12,4 25,0 38,5 25,0 5,3 15,2 40,0 20,0 7,0 6,7 11,1 28,6 16,7 66,7 14,3 20,6 20,0 50,0 9,1 3,2 13,3 sympathique par nos collègues du laboratoire d’entomologie. Cela m’a permis de constater que les Erotylidae sont bien représentés (des centaines de boîtes) et que cela implique un investissement en temps non négligeable pour en tirer les informations utiles. De nombreux insectes proviennent/sont notés de Cayenne dans la collection générale ou dans les importantes collections Oberthür (fig. 25), Sedillot et Sicard. La collection Sedillot contient apparemment une partie de la collection Lacordaire (noté Lacordaire > Sedillot MNHN 1935). Ceci paraît très intéressant car cet auteur a décrit de nombreuses espèces d’Erotylidae d’Amérique du Sud suite, entre autre, à son séjour à Cayenne (fig. 26). Parmi les insectes présents, il y a très probablement des syntypes de Lacordaire. Il existe d’ailleurs un indice concordant, car le spécialiste polonais Piotr Węgrzynowicz a désigné un lectotype dans au moins un cas (fig. 27 - boîte Brachyspahenus Lacordaire > Sedillot). Il existe donc un fort potentiel pour compléter la liste des espèces de Guyane, avec celles non encore citées ; sans compter de potentielles nouvelles espèces. - 11 - Figure 26. Exemple d’insectes de la collection Lacordaire, Zonarius xanthomelas. Fig. 27. Boîte de la collection Lacordaire avec un syntype désigné en lectotype. - 12 - REMERCIEMENTS. À M. G. Moragues pour m’avoir signalé ce dossier et incité à y présenter ce premier travail. À M. J. Touroult pour avoir accepté de l’intégrer au dossier et ses encouragements. À M. J.-L. Giuglaris pour m’avoir confié du matériel pour débuter. À M; Noël Mal pour les photographies. Références ALVARENGA M., 1994. - Catálogo dos Erotylidae (Coleoptera) Neotropical. Revista Brasiliera de Zoologia, 11(1) : 1-175. BOUGET C., BRUSTEL H. & NAGELEISEN L.M., 2005. Nomenclature des groupes écologiques d’insectes liés au bois : synthèse et mise au point sémantique. Nomenclature of wood-inhabiting groups in forest entomology: synthesis and semantic adjustments. Biologies (Comptes-Rendus de l’Académie des Sciences, Paris), 328 : 936-948. CROTCH G.R., 1876. - A revision of the coleopterous family Erotylidae. Cistula Ent., 1 : 377-572. GORHAM H.S., 1889. - Description of new species of the coleopterous family Erotylidae. Proceedings of the Zoological Society of London, 41 : 613-620, pl.61. LACORDAIRE J.T., 1842. - Monographie des Erotyliens, Famille de l'Ordre des Coléoptères. Paris, Roret, xiv+543pp LESCHEN R.A.B., 2003. - Erotylidae (Insecta: Coleoptera: Cucujoidea): phylogeny and review. Fauna of New Zealand No. 47. Manaaki Whenua Press, Lincoln, NZ, 103 pp. LOPES P.L., 2006. - Taxonomic revision of Mycolybas Crotch, 1876 (Coleoptera: Erotylidae). Zootaxa, 1373 : 1-35. LOPES P.L., 2009. - Taxonomia e análise cladística de Oligocorynus Chevrolat, 1836 sensu Alvarenga (1994) (Coleoptera, Erotylidae, Erotylinae, Erotylini), Tese de Doutorado, Instituto de Biociências (IB), Universidade de São Paulo. SKELLEY P.E., 1997. - Revision of the genus Scaphengis Gorham (Erotylidae: Encaustinae). The Coleopterists Bulletin, 51(2) : 155- 167. SKELLEY P.E., 1998. - Revision of the genus Ischyrus Lacordaire (1842) of North and Central America (Coleoptera: Erotylidae: Tritominae). Occasional Papers of the Florida State Collection of Arthropods, 9 : 134 pp. ROBERTSON J.A., MCHUGH J.V. & WHITING M.F., 2004. molecular phylogenetic analysis of the pleasing fungus beetles (Coleoptera: Erotylidae): evolution of colour patterns, gregariousness and mycophagy. Systematic Entomology, 29(2) : 173-187. WĘGRZYNOWICZ P., 2002. - Morphology, phylogeny and classification of the family Erotylidae based on adult characters (Coleoptera: Cucujoidea). Genus, 13 : 435504. Courte note Eurysternus plebejus Harold, une présence énigmatique en Guyane (Scarabaeidae, Scarabaeinae, Oniticellini) exemplaires d’espèces diverses, une femelle là encore unique de plebejus (fig. 1). Les raisons de la rareté dans notre département s’expliquent difficilement. par Gérard MORAGUES Dans sa révision parue l’année dernière, François Génier a fort utilement éclairci la situation d’un genre délicat ; les publications antérieures laissant en effet subsister certains doutes lors de l'étude des spécimens. De distribution exclusivement néotropicale, il y reconnaît 53 espèces et en décrit pas moins de 27, soit la moitié nouvelles. La Guyane en héberge onze et la présence d’une douzième (E. calligramus Dalman) nécessite confirmation. Parmi celles-ci, le cas de E. plebejus attire l’attention. L’espèce, largement distribuée dans le bassin amazonien et en Amérique centrale, paraît commune si on se réfère au nombre de 2100 exemplaires examinés par l’auteur dans le cadre de son travail. En dépit de ce matériel important, il n’établit sa présence en Guyane que sur la base d’une unique capture réalisée dans le massif de Kaw à Fourgassié. Parmi les récoltes de Pierre-Henri Dalens et Stéphane Brûlé réalisées à Tibourou au PK 65 de la route nationale 2 en 2008, j’ai découvert, au milieu de nombreux Fig. 1. Eurysternus plebejus Harold, 1880. Femelle de Guyane. Photo de Nicolas Gompel. Trait d'échelle : 1 mm. Source bibliographique GÉNIER F., 2009. - Le genre Eurysternus Dalman, 1824 (Scarabaeidae : Scarabaeinae : Oniticellini). Révision taxonomique et clés de détermination illustrées. Pensoft éditeur. 317 pp, 110 planches. - 13 - Les Élatérides de Guyane (Coleoptera, Elateridae) par Jacques CHASSAIN* & Julien TOUROULT** Société entomologique Antilles-Guyane *2 rue Gaston F-77810 Thomery [email protected] ** 15 avenue Christophe-Colomb F-16800 Soyaux [email protected] Résumé. Des généralités sur les élatérides (Coleoptera, Elateridae) de Guyane française sont exposées dans le présent article. Il recense les espèces guyanaises connues d'après le Catalogue Blackwelder et y ajoute d'autres espèces non encore signalées de Guyane ainsi que les espèces nouvelles décrites postérieurement à sa parution. La faune des élatérides à présent connus de Guyane française totalise plus de 160 espèces, mais il reste encore au moins 150 espèces à déterminer ou à décrire dans le matériel en cours d'étude. L'article est accompagné de huit planches en couleurs représentant environ 120 espèces différentes, qui illustrent l'ensemble des 57 genres connus de Guyane. Mots-clés. Liste, faunistique, nouvelle citation, Agrypninae, Lissominae, Semiotinae, Thylacosterninae, Elaterinae, Cardiophorinae. Abstract. This paper relates to general considerations about the click-beetles (Coleoptera, Elateridae) from French Guiana. It provides a listing comprising known species according to Blackwelders' Catalogue, other known species not appearing on said Catalogue, as well as species described posteriorly to the Catalogue issue. According to this up to date checklist, more than 160 species are known from French Guiana but at least 150 more remain to be determined or described among the material being studied. The paper is illustrated with accompanying colour plates showing about 120 different elaterid species which represent all the 57 genera known from French Guiana. Key-words. Checklist, faunistic, new country records, Agrypninae, Lissominae, Semiotinae, Thylacosterninae, Elaterinae, Cardiophorinae. Dans l'ordre des Coleoptera, la famille des Elateridae (vulgairement appelés taupins) appartient au sous-ordre des Polyphaga où elle est rangée dans la superfamille des Elateroidea, qu'elle partage avec un certain nombre d'autres familles, notamment les Cerophytidae, les Throscidae et les Eucnemidae, pour ne citer que les familles les plus proches. Cosmopolites, les Elateridae totalisent environ 9000 espèces connues réparties dans toutes les régions du globe. La région néotropicale (Mexique, Amérique centrale, Antilles et Amérique méridionale) est particulièrement riche en genres et en espèces. La plupart des genres concernés, la totalité des espèces qui s'y rapportent, sont propres à cette région. Le Catalogue raisonné de Blackwelder (1944-1957), recensant les familles, genres et espèces connus de coléoptères d'Amérique latine, mentionne environ 1860 espèces d'élatérides auxquelles il faut ajouter environ 140 espèces représentant les sous-familles des Cebrioninae, Lissominae et Thylacosterninae, à présent incorporées aux Elateridae. Cela fait un total de l'ordre de 2000 espèces néotropicales, réparties entre 120 genres environ. Ce nombre d'espèces s'est notablement accru depuis la parution du Catalogue, tout en restant bien évidemment très en dessous de la réalité ; il va continuer de croître au fur et à mesure que sera étudié le matériel considérable conservé dans les musées et dans les collections privées, et collecté par les méthodes modernes de récolte. Dans son Catalogue, Blackwelder cite de "Fr.Guiana" et de "Guiana" 84 espèces d'Elateridae dont plus de la moitié sont décrites ou mentionnées par Candèze, dans sa Monographie et ses autres travaux, comme provenant de "Cayenne" ou de "Guyane"1. Parmi les Eucnemidae et les Throscidae que Blackwelder mentionne de Guyane, 7 et 9 taxons, respectivement, rentrent à présent dans les sousfamilles des Lissominae et des Thylacosterninae, qui s'intègrent aux Elateridae. Postérieurement au Catalogue, la faune des élatérides de Guyane s'est enrichie de nombreuses autres 1 Blackwelder ne précise pas le sens biogéographique qu'il attribue au terme "Guiana", la Guyane britannique étant spécifiée "Br. Guiana". En rapport avec les citations de Candèze, il semble réserver l'expreession "Fr. Guiana" aux espèces citées de Cayenne et le terme "Guiana" aux espèces citées de Guyane. Il apparaît donc, au vu des espèces concernées, que Guiana s'applique également à la Guyane française, tout au moins pour ce qui concerne les Elateridae. - 14 - espèces latino-américaines déjà connues, ainsi que d'un nombre appréciable d'espèces nouvelles. Caractères morphologiques des Elateridae 1- Adultes Une description complète de la forme imaginale des élatérides dépasserait largement le cadre de cet exposé. Leur morphologie est décrite en détail et abondamment illustrée, entre autres, dans différents ouvrages spécialisés (Leseigneur, 1972 ; Calder, 1996) auxquels on pourra se référer. Il suffit de dire ici que, limités à la faune néotropicale, les élatérides sont des insectes de forme généralement allongée, de taille allant de moins de 2 mm (Horistonotus, Rismethus) à 50 mm (Chalcolepidius), dont la tête est enfoncée dans le pronotum, lequel a le plus souvent des angles postérieurs prolongés en pointe, et dont les antennes sont normalement dentées ou pectinées (Fusimorphus), parfois flabellées (Balgus, Thylacosternus). Les hanches postérieures sont conformées en lames coxales atteignant généralement les bords postéro-externes du métasternum. Le caractère principal qui distingue les élatérides de toutes les autres familles de coléoptères réside dans la conformation du bord postérieur du prosternum prolongé en une apophyse prosternale positionnée au repos en regard d'une cavité du mésosternum dans laquelle elle vient s'engager, lorsque l'insecte se trouve en position dorsale, réalisant ainsi, grâce à la liberté de mouvement de l'articulation entre le prothorax et le mésothorax, un appareil saltatoire qui lui permet de sauter en l'air (Schnellkäfer des allemands) une ou plusieurs fois consécutives en produisant un déclic accompagné d'un bruit sec (click beetles des anglais), jusqu'à ce que l'insecte se retrouve en position ventrale. Le mécanisme du saut a été décrit avec une grande précision par Leseigneur et par Calder (l.c.). Parmi les élatérides remarquables de la faune de Guyane, on doit noter les espèces de la tribu des Pyrophorini qui, en quasi-totalité, émettent une lumière grâce à la présence de vésicules lumineuses à la base du pronotum. On remarque aussi tout particulièrement les espèces du genre Semiotus d'assez grande taille, d'allure fusiforme et de couleur brillante jaune et rouge vif avec des bandes élytrales longitudinales noires. La tête porte souvent des épines frontales caractéristiques. Ce genre typiquement américain intertropical est représenté par un peu plus de quatre-vingts espèces en Amérique latine. La Guyane en possède huit. Le genre Semiotus a récemment fait l'objet d'une révision (S. Wells, 2007). On doit réserver une mention spéciale au magnifique Fusimorphus submetallicus, profilé en fuseau comme son nom l'indique, d'un bleu plus ou moins violacé à léger reflet métallique. A noter également, comme unique représentant du grand genre américain intertropical Chalcolepidius, le très commun Chalcolepidius porcatus de grande taille (jusqu'à 40 mm), au corps recouvert de très petites écailles dont la couleur varie, selon Candèze, "entre le châtain cuivreux, le ferrugineux verdâtre, le vert olivâtre, le vert métallique et le bleu d'azur", avec dans les stries des écailles plus grandes et plus claires formant des raies blanchâtres. On peut enfin citer, entre autres espèces remarquables, Lacon chabannei, Lacon jacquieri, tous les Hemirhipini, ainsi que les représentants du genre Balgus, notamment Balgus schnusei cayennensis dont les "boursouflures" thoraciques et élytrales constituent un caractère exceptionnel. 2- Larves Les larves d'élatérides sont allongées, généralement cylindriques ou légèrement aplaties, en majeure partie ou en totalité sclérifiées, à l'exception de celles des Cardiophorinae qui sont vermiformes. La tête porte des antennes formées de trois articles dont l'article terminal est étroit et très court. Le thorax comprend trois segments portant chacun une paire de courtes pattes. L'abdomen est formé de dix segments dont le segment terminal, caché sous le pénultième, n'est pas visible de dessus. Le neuvième segment peut être conique (Anchastus) ou plus ou moins profondément échancré (Platycrepidius, Semiotus). Chez les Cardiophorinae, les larves, peu sclérifiées, comprennent de nombreux segments abdominaux additionnels. Une description et une illustration très détaillées des larves de certains élatérides brésiliens sont données dans Costa et al. (1988). La plupart des larves d'élatérides néotropicaux sont encore inconnues. 3- Nymphes Les nymphes sont faciles à reconnaître par la forme de leur prothorax qui est semblable, tant en face dorsale qu'en face sternale, à celui de l'adulte. La tête, les antennes, les autres appendices céphaliques, les pattes, en partie les ébauches d'ailes membraneuses et d'élytres, apparaissent nettement, appliqués contre la face inférieure. Juste après l'éclosion, les nymphes sont totalement dépigmentées. - 15 - 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Fig. 1. Dilobitarsus bidens (Fabricius, 1801) [15-16 mm] ; fig. 2. Dilobitarsus gracilis Candèze, 1874 [11-14 mm] ; fig. 3. Dilobitarsus nebulosus Candèze, 1874 [13-16 mm] ; fig. 4. Dilobitarsus spp. aff. abbreviatus Candèze, 1857 [5-9 mm] ; fig. 5. ♀ Lacon bipectinatus Riese, 1989 [9-12 mm] ; figs. 6-7. Lacon chabannei (Guérin, 1829), variabilité individuelle [20-32 mm] ; fig. 8. Lacon jacquieri (Candèze, 1857) [18-20 mm] ; fig. 9. Lacon laticollis (Candèze, 1857) [10-12 mm] ; fig. 10. Lacon linearis (Candèze, 1868) [8-11 mm] ; fig. 11. Lacon pollinarius (Candèze, 1857) [12-21 mm] ; fig. 12. Lacon sp.aff. coecus (Candèze, 1874) [1216 mm] ; fig. 13. Optaleus sp. [5-7 mm] ; Fig. 14. Rismethus sp. [2-2,5 mm] ; fig. 15. Aeolus leprieuri Candèze, 1859 [12-14 mm]. - 16 - Biologie Les larves vivent et se développent dans des milieux variés, tels la carie et le terreau des vieux arbres, où elles sont prédatrices d'autres larves ; le sol, où elles peuvent parasiter des cultures (riz, canne à sucre). Costa (loc. cit.) indique également comme milieux l'aisselle des feuilles de broméliacées et les nids d'insectes sociaux. Le cycle biologique est de deux à cinq ans selon le milieu, les larves parasites des cultures (vers fil de fer, wireworms) semblant avoir le cycle le plus long. Les imagos fréquentent les inflorescences de plantes et les fleurs des arbres et arbustes. Certains vivent sous les pierres. D'autres vivent sur l'écorce des arbres. D'autres encore sont ripicoles. Beaucoup sont crépusculaires ou nocturnes et sont attirés par la lumière. Méthodes de récolte des élatérides adultes La méthode la plus simple est la recherche des insectes "à vue", qui consiste à inspecter les fleurs, les tiges des plantes, l'écorce des arbres, tout ce qui peut servir de support temporaire aux insectes, ou bien à les capturer au vol à l'aide d'un filet. Ce mode de recherche peut donner dans certains cas quelques informations sur la biologie des espèces, mais il demeure souvent très limitatif au point de vue du rendement en matériel récolté. Le battage du feuillage des arbres et arbustes, notamment pendant la période de floraison, et le fauchage des végétaux, peuvent donner quelques bons résultats. Mais les seules méthodes réellement productives sont assurément les méthodes de piégeage qui, si elles présentent ordinairement l'inconvénient de peu renseigner sur la biologie des espèces, ont en tout cas le mérite de fournir le plus souvent un abondant matériel d'étude. Les principales méthodes de piégeage auxquelles on a recours, en Guyane comme ailleurs, utilisent le piège malaise, le filet cryldé, différentes formes de réalisation de pièges à appâts (contenant vin, bière, rhum, banane), le piège lumineux (lampe à rayons UV), toutes ces méthodes étant bien connues et certaines d'entre elles ayant fait l'objet de perfectionnements très astucieux. Un piège à présent très utilisé partout et notamment en Guyane pour les résultats spectaculaires qu'il permet d'obtenir est le piège d'interception à vitre, que l'on peut grossièrement définir dans son principe comme étant un panneau de matière plastique transparente de grande surface, disposé verticalement, que les insectes percutent en vol, ce qui les fait choir dans une gouttière contenant un liquide, additionné d'une substance tensio-active, dans lequel ils se noient. Plusieurs modèles plus ou moins sophistiqués existent, tous ont un tel rendement que le tri de la masse de biotes est une opération ingrate qui exige beaucoup de patience. Les résultats obtenus dédommagent largement de la "pénibilité" de cette tâche. La Société entomologique Antilles-Guyane (SEAG) met en pratique inlassablement ce mode de piégeage, avec un succès remarquable, dans le cadre de missions d'inventaires conduites en Guyane sur le site de la Montagne des Chevaux, autour de Saül, dans la réserve naturelle des Nouragues, la réserve Trésor, et tout récemment (mars 2010) à l'occasion de la mission Itoupé (massif Tabulaire) effectuée à l'initiative du Parc Amazonien de Guyane. Le matériel récolté au piège à vitre au cours de ces missions a déjà rapporté à la faune des élatérides de Guyane un nombre important de nouvelles espèces déjà connues d'Amérique latine, et un certain nombre d'espèces nouvelles pour la Science. Ce matériel est en cours d'étude. Liste actualisée des espèces Cette liste des Elateridae de Guyane se fonde sur le Catalogue Blackwelder, augmentée (symbole « * ») de l'énumération des espèces connues trouvées en Guyane postérieurement au Catalogue et (symbole « + ») des espèces et des genres décrits postérieurement au Catalogue, suivie du répertoire d'un nombre limité de localités indiquées sous forme d'abréviations. Cette liste est établie d'après la Classification en sous-familles proposée par Lawrence et Newton (1995). AGRYPNINAE AGRYPNINI Dilobitarsus bidens (Fabricius, 1801) fig. 1 Bz, Pa, Sa, NO, Tr, MCh. AC Dilobitarsus cuneatus Candèze, 1865 * Dilobitarsus gracilis Candèze 1874 fig. 2 FC (Ir), MCh (Ro), SLM, NO, Ga. AR Dilobitarsus nebulosus Candèze, 1874 fig. 3 MS, Kw, Bz, FT, Sa, MCh. AC * Dilobitarsus sp. aff. abbreviatus Candèze, 1857 fig. 4 BM, Re, NO. R + Lacon bipectinatus Riese, 1989 fig. 5 Co, Sa, MS, PC. AC Lacon chabannei (Guérin, 1829) figs. 6 et 7 (= Adelocera chabannei Guérin) Bz, Kw, MS, MCh, RT, SLM, It. AC * Lacon sp. aff. coecus (Candèze, 1874) fig. 12 MCh(Ro), Ga. R + Lacon giuglarisi Chassain, 2005 RT. RR Lacon jacquieri (Candèze, 1857) fig. 8 (= Adelocera jacquieri Candèze) Cy, It. R - 17 - 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Fig. 16. Aeolus retrofasciatus Candèze, 1859 [7 mm] ; fig. 17. Aeolus signatipennis Candèze, 1859 [7-8 mm] ; fig. 18. Aeolus variolatus Candèze, 1878 [15-22 mm] ; fig. 19. Conoderus sp. aff. sericeus Candèze, 1865 [13-19 mm] ; figs. 20-23. Conoderus spp. [11-13 mm ; 7-8 mm ; 18-23 mm et 8-9 mm] ; fig. 24. Heteroderes laurentii Guérin, 1838 [7-8 mm] ; fig. 25. Coctilelater rosae Chassain, 2009 [12-17 mm] ; fig. 26. Coctilelater sanguinicollis (Candèze, 1878) [10-13 mm] ; fig. 27. Heligmus guyanensis Chassain, 2010 [15 mm] ; fig. 28. Lygelater indicus (Herbst, 1784) [20-21 mm] ; fig. 29. Lygelater torridus Costa, 1990 [2123 mm] ; fig. 30. Opselater melanurus (Candèze, 1863) [17-21 mm]. - 18 - 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 Fig. 31. Ptosimopsia candezei (Fauvel, 1861) [25 mm] ; fig. 32. Pyrearinus amplicollis (Candèze, 1863) [15-23 mm] ; fig. 33. Pyrearinus mitarakensis Chassain, 2010 [14-15 mm] ; fig. 34. Pyrearinus nictitans (Illiger, 1807) [17-19 mm] ; fig. 35. Pyrearinus vesculus Costa, 1978 [12-16 mm] ; fig. 36. Pyrischius gerstaeckeri Candèze, 1857 [16-20 mm] ; fig. 37. Pyrophorus noctilucus (Linné, 1758) [30-50 mm] ; fig. 38. Platycrepidius abdominalis Perty, 1834 [10-12 mm] ; fig. 39. Platycrepidius albipes Candèze, 1859 [9-12 mm] ; fig. 40. Platycrepidius alboguttatus Candèze, 1865 [7-9 mm] ; fig. 41. Platycrepidius costatus Candèze, 1859 [912 mm] ; fig. 42. Platycrepidius dewynteri Chassain, 2009 [15 mm] ; fig. 43. Platycrepidius eques Candèze, 1859 [10-12 mm] ; fig. 44. Platycrepidius interruptus Olivier, 1792 [10-12 mm] ; fig. 45. Anaissus (Auctumnalis) calderi Riese, 2007 [23-35 mm]. - 19 - Lacon laticollis (Candèze, 1857) fig. 9 (= Adelocera laticollis Candèze) FC, MCh, Bz, Rg, Ma, NO, Tr, It. AC * Lacon sp. aff. laticollis (Candèze) NO. RR Lacon linearis (Candèze, 1868) fig. 10 (= Adelocera linearis Candèze) Kw, MCh, Ga. AR Lacon mamillatus (Candèze, 1865) (= Adelocera mamillata Candèze) Kw, Ro, MCh, NO, Tib, Ga. AR Lacon pectinatus (Candèze, 1865) (= Adelocera pectinata Candèze) * Lacon pollinarius (Candèze, 1857) fig. 11 (= Adelocera pollinaria Candèze) PYROPHORINI Kw, DS, FT, BM, MCh, Tib, Ga, Bz, Oy, RT, It. AC * Optaleus sp. fig. 13 MCh, Mti. R * Rismethus 2 n. spp. fig. 14 CONODERINI Aeolus facetus Candèze, 1859 Aeolus leprieuri Candèze, 1859 fig. 15 Kw, Rg, Mti, NO, Tr, It. AC Aeolus mannerheimi Candèze, 1859 MCh, Sa, Mti, Ko, Ga. AC * Aeolus nigromaculatus Drapiez, 1819 Co, Ga, Mn, La. AC Aeolus parvulus Schwarz, 1903 Aeolus retrofasciatus Candèze, 1859 fig. 16 Ko, FC, MCh, Tg. AC * Aeolus signatipennis Candèze, 1859 fig. 17 Mn, La, Cy, Ko, Ir. AC Aeolus signatus Schwarz, 1902 Aeolus signifer Candèze, 1859 * Aeolus sp. aff. saulcyi Guérin, 1838 Oy, Bz, Kw, NO, BM, Icy, PC. C Aeolus unifasciatus (Fabricius, 1801) Aeolus variolatus Candèze, 1878 fig. 18 Rg, Mti, SE, MCh. AC Conoderus concretus Candèze, 1881 * Conoderus lenis Candèze, 1881 Kw, Sa, BM, Bz, NO, Ro. AC * Conoderus leucophaeatus Candèze, 1859 SLM, Rg. R Conoderus sericeus Candèze, 1865 * Conoderus sp. aff. sericeus Candèze, 1865 fig. 19 Rg, Co, Na, Bz, MS, Ir, Tg, BM, MCh, Oy, SM, Tr, NO, Tib, Ga. CC * Conoderus sp. aff. proximus Candèze, 1891 Cp, La. AR Conoderus spp. figs 20-23 * Heteroderes laurentii Guérin, 1838 fig. 24 Ac, My, Oy, Sa, TP, Icy, CC, Mb, Ma, Ba, Ac. C + Coctilelater rosae Chassain, 2009 fig. 25 Sa, Bz, Mti, NO, Ko, Po, Mt, SLM, Cy, MS, DS, MCh, Tr, Tib, Ga. AC * Coctilelater sanguinicollis (Candèze, 1878) fig. 26 Bz, Cm, Ma, Mb, Co, Rg, BM, Kw, NO, Tr, Sa. AC + Heligmus guyanensis Chassain, 2010 fig. 27 MCh, Mti. RR * Lygelater ignitus (Fabricius, 1787) MCh, Bz, Ro, NO, Sa. AC * Lygelater indicus (Herbst, 1784) fig. 28 Bz, Co, Ou, Cy, Sa, Kw, SE. AC + Lygelater torridus Costa, 1990 fig. 29 Kw, Mti, Cy, Ko, Oy, Co, NO, Tib. AC Opselater lucens (Illiger, 1807) (= Pyrophorus pyrophanus (Illiger) Kw, RC, NO, Sa. AR Opselater melanurus (Candèze, 1863) fig. 30 (= Pyrophorus melanurus Candèze) RT, It. R Ptosimopsia candezei (Fauvel, 1861) fig. 31 (= Pyrophorus candezei Fauvel) Sa. RR Pyrearinus amplicollis (Candèze, 1863) fig. 32 (= Pyrophorus amplicollis (Candèze, 1863)) FT, Oy, Kw, My, Bz, BM, Mk, Na, Ko, MS, Tr, Sa. C * Pyrearinus basalis Schwarz, 1902 BM, My, Kw, MS, Oy, Sa, Tib. AR Pyrearinus fulgurans (Candèze, 1865) (= Pyrophorus fulgurans Candèze) SE, Kw, MS, Mr, Mj, CC, Bz, BM, Mk, Tr, NO, Sa. AC * Pyrearinus janus (Herbst, 1806) PC. R + Pyrearinus mitarakensis Chassain, 2010 fig. 33 Mk (Tumuc Humac). RR * Pyrearinus nictitans (Illiger, 1807) fig. 34 Ir, It, DS, Bz, NO. AC * Pyrearinus retrospiciens (Illiger, 1807) NO, Sa, Bz, BM, Tib. AC * Pyrearinus sp. aff. lampyris (Candèze, 1863) RT. R + Pyrearinus vesculus Costa, 1978 fig. 35 Kw, Bz, Rg, NO, Tr, Tib, Ga. AC Pyrischius gerstaeckeri Candèze, 1857 fig. 36 Kw, FT, Co. R + Pyrophorus hayekae Costa, 1975 Mk. R Pyrophorus indistinctus Germar, 1841 Oy, Ko, SG, MS. AR Pyrophorus noctilucus (Linné, 1758) fig. 37 Kw, Oy, FC, SE, SJ, Cy, Tg, My, MS, Bz, NO, Tr, BM, Ga. CC Pyrophorus phosphorescens Castelnau, 1840 - 20 - NEGASTRIINAE PLATYCREPIDIINI NEGASTRIINI Platycrepidius abdominalis Perty, 1834 fig. 38 Bz, Ro, Mti, Kw, Rg. AR Platycrepidius albipes Candèze, 1859 fig. 39 Kw, SLM, DS, Rg, SLM, Mti, Ro, NO, Ir. C Platycrepidius alboguttatus Candèze, 1865 fig. 40 Cy, Ko, MCh, SLM, Rg, Ct, DS, Tib, Ga. AC Platycrepidius costatus Candèze, 1859 fig. 41 Tr, Tg, NO, FV, Rg, It. AR + Platycrepidius dewynteri Chassain, 2009 fig. 42 NO, Rg, DS. RR Platycrepidius eques Candèze, 1859 fig. 43 Bz, Mti, MCh, Rg, NO, Kw. AR Platycrepidius interruptus Olivier, 1792 fig. 44 SE, Cy, Kw, NO, Sa, Tib. AC Agrypnella squamifer Candèze, 1865 Monadicus brunnipennis Candèze, 1865 LISSOMINAE LISSOMINI ANAISSINI + Anaissus (Auctumnalis) calderi Riese, 2007 fig. 45 Kw, Mt, Bz, FC, Tg, Co, Pg, BM, Sa, Tib. AC HEMIRHIPINI Alaus plebejus Candèze, 1874 fig. 46 FT, MS, Kw, Sa, Bz, Cp, Ga. C Alaus unicus (Fleutiaux, 1910) fig. 47 (= Chalcolepidius unicus Fleutiaux) Bz. RR Chalcolepidius porcatus (Linné, 1787) fig. 48 (= Chalcolepidius limbatus Eschscholtz) MCh, NO, Ir, Ga, MS, Mk, FV, Bz, Kw, Ko, SLM, Oy, Tg, My, Pa, It. CC Chalcolepidius zonatus Eschscholtz, 1829 (douteux) + Chalcolepis similis Casari, 1999 fig. 49 Tg, Ir, MS, It. AC Fusimorphus submetallicus (Fleutiaux, 1924) fig. 50 (= Hemirhipus submetallicus Fleutiaux) DS, Kw, Bz, MCh, MS, FT, Tib. AR Hemirhipus apicalis Candèze, 1857 fig. 51 (= Hemirhipus bonvouloiri Candèze) MS, Bz (To). R + Hemirhipus ochraceipilosus Fleutiaux, 1942 Kw. RR Lacais glauca (Castelnau, 1836) figs. 52-53 (= Alaus glaucus Castelnau) Bz, Oy, Ko, Pi, PC, FT, Ou, NO, Ga. AC * Pherhimius fascicularis (Fabricius, 1787) fig. 54 (= Hemirhipus fascicularis (Fabricius, 1787)) SG, Kw, FC, Ko, Ca, MS, BM, MCh, Mk, No, Tr, Sa. C * Saltamartinus perroudi (Candèze, 1874) fig. 55 (= Hemirhipus perroudi Candèze, 1874) Kw. RR * Saltamartinus scriptus (Candèze, 1900) fig. 56 (= Hemirhipus scriptus Candèze, 1900) Kw, SG, FC, MS, Pg Ir, BM, MCh, Bz, FT, NO, Ko, Re, Sa. AR Drapetes bimaculatus Castelnau, 1839 Drapetes cayennensis Bonvouloir, 1859 Drapetes nigripes Bonvouloir, 1859 * Drapetes plagiatus (Boheman, 1858) fig. 57 Rg, MCh(Ro), Ga, It. C Drapetes sanguineus Castelnau, 1835 fig. 58 FT, NO, Ga, MCh, Sa. AC Drapetes signatipennis (Castelnau, 1835) Drapetes submaculatus Bonvouloir, 1861 Drapetes sp. fig. 59 Lissomus bifloccosus Castelnau, 1835 fig. 60 Mk, SG, Mti, Rg, Kw, Bz, MCh, NO, Tib. AC Lissomus hirticollis Castelnau, 1835 Lissomus lacordairei Castelnau, 1840 Lissomus spp. THYLACOSTERNINAE Balgus albofasciatus (Bonvouloir, 1875) fig. 61 (= Pterotarsus albofasciatus Bonvouloir) Bz, Kw, PC, Ko, Rg, Ca, MCh, NO, Ga. AC Balgus humilis (Bonvouloir, 1875) (= Pterotarsus humilis Bonvouloir) Bz, PC, Ko, MCh, FC, MS, FT. AC Balgus obconicus Bonvouloir, 1875 fig. 62 (= Pterotarsus obconicus Bonvouloir) Bz, Rg, MCh, MCh(Ro), Kw, NO, Tib, Ga. AC * Balgus rugosus (Blanchard, 1843) fig. 63 (= Pterotarsus rugosus Blanchard) MCh(Ro), NO, Ga. AC + Balgus schnusei cayennensis Chassain, 2003 fig. 64 Piste Co, RT, Sa, BM, CH. R * Balgus tuberculosus (Dalman, 1823) (= Melasis tuberculosus Dalman) Ko, Rg, MCh, Bz, Ga. AC Pterotarsus histrio Guérin, 1829 fig. 65 Kw, Bz, Rg, MCh, NO. AR Pterotarsus histrio ab. bimaculatus Castelnau, 1835 (aberration) Bz, FV, Ca, MCh, Mti, NO. AR * Thylacosternus loetus Bonvouloir, 1875 Rg, Mti, NO. R Thylacosternus melinoni Fleutiaux, 1896 Thylacosternus pulchellus Bonvouloir, 1875 MCh(Ro), Ga. RR Thylacosternus pulcher Bonvouloir, 1875 fig. 66 Rg, MCh, NO, Kw, Ga. R Thylacosternus sp. - 21 - 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 Fig. 46. Alaus plebejus Candèze, 1874 [16-25 mm] ; fig. 47. Alaus unicus (Fleutiaux, 1910) [21-25 mm] ; fig. 48. Chalcolepidius porcatus (Linné, 1787) [25-45 mm] ; fig. 49. Chalcolepis similis Casari, 1999 [30-33 mm] ; fig. 50. Fusimorphus submetallicus (Fleutiaux, 1924) [21-35 mm] ; fig. 51. Hemirhipus apicalis Candèze, 1857 [30-40 mm] ; figs 52 & 53. ♂ et ♀ Lacais glauca (Castelnau, 1836) [♂ 9-14 mm, ♀ 15mm] ; fig. 54. Pherhimius fascicularis (Fabricius, 1787) [18-24 mm] ; fig. 55. Saltamartinus perroudi (Candèze, 1874) [20-22 mm] ; fig. 56. Saltamartinus scriptus (Candèze, 1900) [18-34 mm] ; fig. 57. Drapetes plagiatus (Boheman, 1858) [4 mm] ; fig. 58. Drapetes sanguineus Castelnau, 1835 [5-7 mm] ; fig. 59. Drapetes sp. [6-7 mm] ; fig. 60. Lissomus bifloccosus Castelnau, 1835 [12-15 mm]. - 22 - 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 Fig. 61. Balgus albofasciatus (Bonvouloir, 1875) [9-19 mm] ; fig. 62. Balgus obconicus Bonvouloir, 1875 [9-14 mm] ; fig. 63. Balgus rugosus (Blanchard, 1843) [9-12 mm] ; fig. 64. Balgus schnusei cayennensis Chassain, 2003 (20-26 mm] ; fig. 65. Pterotarsus histrio Guérin, 1829 [10-15 mm] ; fig. 66. Thylacosternus pulcher Bonvouloir, 1875 [6-12 mm] ; fig. 67. Semiotus angulatus Drury, 1782 [30-45 mm] ; fig. 68. Semiotus antennalis Candèze, 1895 [11-20 mm] ; fig. 69. Semiotus approximatus Candèze, 1857 [2026 mm] ; fig. 70. Semiotus convexicollis Blanchard, 1843 [20-25 mm] ; fig. 71. Semiotus fulvicollis Blanchard, 1843 [18-20 mm] ; fig. 72. Semiotus furcatus (Fabricius, 1792) [15-25 mm] ; fig. 73. Semiotus illustris Candèze, 1857 [25-30 mm] ; fig. 74. Semiotus ligneus (Linné, 1767) [30-35 mm] ; fig. 75. Elater crassus (Candèze, 1863) [22-28 mm]. - 23 - SEMIOTINAE Semiotus angulatus Drury, 1782 fig. 67 ICy, Bz, Ko, FT, FC, SLM, PC, NO, MCh, It. C * Semiotus antennalis Candèze, 1895 fig. 68 (= Semiotus melanocephalus Schwarz, 1902) CH(Co). RR Semiotus approximatus Candèze, 1857 fig. 69 (= Semiotus decoratus Candèze, 1857) Ir, NO, Kw, Tg, Mch, It. AC * Semiotus convexicollis Blanchard, 1843 fig. 70 TP, FT, SLM, Bz, Ro, MCh, NO. AC * Semiotus fulvicollis Blanchard, 1843 fig. 71 (=Semiotus furcatus (F.) v. fulvicollis Blanchard) SLM, FV. R Semiotus furcatus (Fabricius, 1792) fig. 72 Sa, Mk, MCh(Ro), Tg, Mh, Pa, B1, NO, Tr, Ga, It. CC Semiotus illustris Candèze, 1857 fig. 73 SE, Ko, Pg, Kw, Tg, Ir, Tr, FT, MS, MCh, NO. AC Semiotus ligneus (Linné, 1767) fig. 74 NO, Sa, Kw, RT, SJM, Mk, KK, MCh(Ro), Tg, B1, Ga, It. CC ELATERINAE ELATERINI Elater crassus (Candèze, 1863) fig. 75 (= Crigmus crassus Candèze) Bz, RTR, TPI, BPS. AR Elater sp. fig. 76 * Orthostethus infuscatus (Germar, 1844) fig. 77 RT, It, Kw, Tg, MS. AC * Probothrium amplicolle Candèze, 1863 NO, MCh. R Probothrium sp. fig. 78 Tomicephalus sanguinicollis Latreille, 1834 fig. 79 Cy, Kw, Rg, SLM, Bz, NO, Tib. AR MEGAPENTHINI * Megapenthes sp. aff. psittaculus Candèze, 1859 Mr, Rg, MS, Tib, NO. AC Megapenthes spp. figs 80-81 AGRIOTINI * Cardiorhinus aeneolipennis Candèze, 1863 fig. 82 SG, SE, Ga, Cy, Ou, Cp, Ir, MS, Kw. AR Cardiorhinus bilineatus (Fabricius, 1801) fig. 83 Ko, DS, RE, Ct, PPI, Ou, Ko, Ir, SG, MS, Tg, FV, NO, Sa. C Cardiorhinus hypocrita Erichson, 1848 Cardiorhinus semirufus Candèze, 1863 Cardiorhinus sp. Cardiorhinus trivittatus Candèze, 1863 fig. 84 Ou, Kw, Ko, DS, MCh, Mti, NO, MS, FT, Tib, Ga. AC * Cosmesus spp. fig. 85 Pomachilius minutus Candèze, 1860 Pomachilius spp. fig. 86 * Smilicerus sp.aff. zonatus Candèze, 1881 fig. 87 NO, Tr. R AMPEDINI * Achrestus flavocinctus (Candèze, 1859) fig. 88 MS, SLM, MCh. AR Achrestus lycidioides Candèze, 1859 fig. 89 Co, Kw, Ir, Rg, It, RT, MCh. R * Achrestus sp.aff. ruficollis Fleutiaux, 1902 piste SE. RR * Achrestus suturalis Schwarz, 1902 MCh, Tib. RR + Achrestus vincenti Chassain, 2008 MCh, Kw, RT. RR Anoplischius (Cyathodera) lanugicollis Candèze, 1859 SLM, Cr. RR * Anoplischius (Cyathodera) longicornis Blanchard, 1843 fig. 90 Ir, BM. AR Anoplischius claudii Candèze, 1859 Tr. R Anoplischius clavus Candèze, 1865 Anoplischius laticollis Eschscholtz, 1829 fig. 91 Sa, Kw, Bz, Ro, Rg, MCh, DS, NO, Tr, Ga. C Anoplischius sp. fig. 92 Atractosomus atricornis Erichson, 1848 Atractosomus cayennensis Candèze, 1859 MS, Kw, Co, Bz, Cy, Pg, Tib. AC + Atractosomus champenoisi Chassain, 2008 fig. 93 Kw, MCh, Bz, Rg, PRo, RT. AR Atractosomus plebejus Candèze, 1859 SLM, BM, MCh. AC Atractosomus rhomboidalis Candèze, 1859 Bz, Kw, Cy, RT, Mk, Ga. AC Atractosomus robustus Candèze, 1859 fig. 94 Bz, FT, Mk, It, Ko, Pg, MCh. AC * Atractosomus sp. aff. conicicollis Candèze, 1859 MCh. AR Crepidius cuneiformis Candèze, 1859 * Crepidius emarginatus Candèze, 1859 figs. 95-96 Sa, SLM, Kw, Co, It, Bz, RT, Tg, Ro, It, MS, Bal, RE, Oy, NO, Ou, MCh. CC Crepidius spp. * Dicrepidius ramicornis Palisot de Beauvois, 1805 figs. 97-98 MS, Ou, Pa, Kw, Sa, CC, RT, Bz, It, Tg, BM, DS, SG, Rg, NO, Ir, MCh, Ga. CC * Dicrepidius sp.aff. corvinus Candèze, 1859 fig. 99 Co, Kw, MCh, Bz, It. R Dipropus alopex (Fabricius, 1801) (= Ischiodontus alopex (F.)) Dipropus chloropterus (Erichson, 1848) (= Ischiodontus chloropterus Erichson) Dipropus deletus (Candèze, 1859) (= Ischiodontus deletus Candèze) - 24 - Dipropus latus (Candèze, 1859) fig. 100 (= Ischiodontus latus Candèze) Kw, Sa, PC, SE, MS, BM, Tib, NO, Ir, MCh, Ga. C * Dipropus nigrita (Candèze, 1859) PC, Kw, Bz, Tr, FT, MCh, RE, Cy, Bl, NO, Sa, Tib, Ga. CC Dipropus porosus (Erichson, 1848) (= Ischiodontus porosus Erichson) Dipropus punctatus (Candèze, 1859) (= Ischiodontus punctatus Candèze) Dipropus puncticollis (Fabricius, 1801) fig. 101 (= Elater puncticollis F.) MS, Kw, SE, Bz, PC, NO, Ko, Tr, Sa, Tib. CC Dipropus subsericeus (Candèze, 1859) (= Ischiodontus subsericeus Candèze) Tr, NO. AC Dipropus spp. figs. 102-103 ? Heterocrepidius spp. + Oplanischius Chassain, n.gen., 2010 + Oplanischius biramicornis Chassain, 2010 fig. 104 Tr, NO. AR * Spilus sp. aff. atractomorphus Candèze, 1859 MCh, Sa, Bz, BM, Kw, NO. AC * Spilus sp. aff. ciliaticornis Champion, 1894 Kw, Bal, My, SLM, Pv, It, FT. AC * Spilus sp. aff. crassus Candèze, 1900 MCh, Ro, Rg. AR * Spilus sp. aff. nigricans Candèze, 1896 Rg, MCh. AR Spilus nitidus Candèze, 1859 NO, MCh, Ga, Sa, Cr, SLM, Tr, Ga. AC * Spilus sp. aff. rubidus Candèze, 1859 fig. 105 Ro, MCh, Rg, Kw. AC * Stenocrepidius spp. fig. 106 PHYSORHININI * Anchastomorphus spp. fig. 107 + Anchastus boulardi Chassain, 2010 MCh, Tr, Bz, Ld, Si. R + Anchastus brulei Chassain, 2010 fig. 108 Bz, MCh, Mti, Rg. AR * Anchastus brunneofasciatus Schwarz, 1906 Kw, B1, Rg, It, Tr. R + Anchastus gantieri Chassain, 2010 B1, Bz, Tib, MCh. R + Anchastus guyanensis Chassain, 2010 Tib, Kw(CC), MCh, Tib. R Anchastus marginicollis Schwarz, 1902 SLM. RR + Anchastus montisequorum Chassain, 2010 MCh. R * Anchastus moratus Candèze, 1889 DS, Co, Ca, Kw, Rg, FT. R * Anchastus quadrimaculatus Candèze, 1889 fig. 109 Pk, SLM, Px. R + Anchastus touroulti Chassain, 2010 fig. 110 MCh, Ro/Kw, BPS, Ca. AR Monelasmus guyanensis Candèze, 1863 fig. 111 Pk, Kw, Rg, Ro, MCh, Bz, Sa. AC + Physorhinus dalensi Chassain, 2008 fig. 112 Bz, MCh, Rg, NO, Tib, Ga. AR * Physorhinus distigma Candèze, 1859 fig. 113 Cy, Rg, MCh, Tib. R Physorhinus erythrocephalus (Fabricius, 1801) Sa, Bz, FC, Ct, FT, PC, Mti, BM, RE, Mb, It, MS, MCh, DSA, Ir, Mh, PPI, NO, Ga. CC * Physorhinus marginatus (Candèze, 1859) fig. 114 Bz, Kw, MS, Ko, Rg, Ga, MCh, NO, Ir, Mr, Tib, Ga. AC * Physorhinus sexnotatus Steinheil, 1875 Bz, SLM, MCh, NO, Tib, Tr, Sa, Ir, Ga. C CARDIOPHORINAE Esthesopus carbonarius Candèze, 1860 fig. 115 Ro, PC, Kw, MCh, Ga. AC * Esthesopus praecox (Erichson, 1840) NO, Tr, Tib. AR Esthesopus sp. fig. 116 Horistonotus distigma Candèze, 1878 fig. 117 Kw (Patawa), MCh. R * Horistonotus sp. aff. popularis Erichson, 1847 MCh. R * Horistonotus spernendus (Erichson, 1840) Ko, Si, Bz. R * Horistonotus zonatus Candèze, 1860 fig. 118 MCh. R Horistonotus sp. fig. 119 Triplonychus acuminatus Candèze, 1860 fig. 120 Triplonychus cayennensis Erichson, 1840 Cr, Bz. AC Triplonychus rufus Candèze, 1860 Espèce à retirer de la faune de Guyane : Chalcolepis luczotii Candèze, 1857 Répertoire des localités indiquées par leurs abréviations dans la liste : Ac, Acarouany ; B1, Borne 1 (frontière Sud) ; Ba, Baduel (Cayenne) ; Bal, Balata ; BM, Grand Boeuf mort (Saül) ; BPS, Barrage Petit Saut. Bz, piste de Bélizon ; Ca, Route Cacao ; CC, Camp Caïman (Montagne de Kaw) ; CH, Changement ; Cm, Counamama (Iracoubo) ; Co, Coralie ; Cp, Camopi ; Cr, Carapa (Montsinéry) ; Ct, Comté ; Cy, Cayenne ; DS, Dégrad Saramaca (Kourou) ; FC, Forêt de Counami (Iracoubo) ; FT, Forêt de Tamanoir (Iracoubo) ; FV, Ferme Vidal ; - 25 - 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 Fig. 76. Elater sp. [19-21 mm] ; fig. 77. Orthostethus infuscatus (Germar, 1844) [25-35 mm] ; fig. 78. Probothrium sp. [13 mm] ; fig. 79. Tomicephalus sanguinicollis Latreille, 1834 [16-18 mm] ; figs. 80 & 81. Megapenthes spp. [8-10 mm, 4 mm] ; fig. 82. Cardiorhinus aeneolipennis Candèze, 1863 [12-15 mm] ; fig. 83. Cardiorhinus bilineatus (Fabricius, 1801) [14-17 mm] ; fig. 84. Cardiorhinus trivittatus Candèze, 1863 [12-17 mm] ; fig. 85. Cosmesus sp. [9 mm] ; fig. 86. Pomachilius sp. [5 mm] ; fig. 87. Smilicerus sp.aff. zonatus Candèze, 1881 [12 mm] ; fig. 88. Achrestus flavocinctus (Candèze, 1859) [13-14 mm] ; fig. 89. Achrestus lycidioides Candèze, 1859 [9-14 mm] ; fig. 90. Anoplischius (Cyathodera) longicornis Blanchard, 1843 [30-40 mm]. - 26 - 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 Fig. 91. Anoplischius laticollis Eschscholtz, 1829 [12-18 mm] ; fig. 92. Anoplischius sp. [10-15 mm] ; fig. 93. Atractosomus champenoisi Chassain, 2008 [22-25 mm] ; fig. 94. Atractosomus robustus Candèze, 1859 [16-18 mm] ; figs. 95 & 96. ♂ et ♀ Crepidius emarginatus Candèze, 1859 ; figs. 97 & 98. ♂ et ♀ Dicrepidius ramicornis Palisot de Beauvois, 1805 [16-30 mm] ; fig. 99. Dicrepidius sp.aff. corvinus Candèze, 1859 [16-20 mm] ; fig. 100. Dipropus latus (Candèze, 1859) [16-17 mm] ; fig. 101. Dipropus puncticollis (Fabricius, 1801) [17-20 mm] ; figs 102 & 103. Dipropus spp. [10-12 mm] ; fig. 104. Oplanischius biramicornis Chassain, 2010 [12-17 mm] ; fig. 105. Spilus sp.aff. rubidus Candèze, 1859 [11-19 mm]. - 27 - Ga, Galion (RN2, pk 20) ; ICy, Île de Cayenne ; Ir, Iracoubo ; It, Mont Itoupé (Parc Amazonien de Guyane) ; KK, Koulé-Koulé ; Ko, Kourou ; Kw, Kaw ; La, Larivot ; Ld, Lavaud ; Ma, Matoury ; Mb, Montabo ; MCh, Montagne des Chevaux ; Mh, Mont Mahury ; Mj, Montjoly ; Mk, Mont Mitaraka ; Mn, Mana ; Mr, Maripasoula ; MS, Montagne des Singes ; Mti, Matiti (Macouria) ; My, Montsinéry ; Na, Nancibo ; NO, Réserve des Nouragues ; Ou, Ouanary ; Oy, Oyapok ; Pa, Paramana ; PC, Piste des Compagnons-réunis ; Pg, Patagaï ; Pi, Papaïtchon ; Pk, Parakou ; Po, Pariacabo ; PPI, Piste Paul Isnard ; Pr, Mont Paramana ; Pro, Piste Rocoucoua ; Pv, Piste Couleuvre ; Px, Piton Rocheux de l'Armontabo ; RE, Route de l'Est ; Rg, Régina (RN1, pk 125) ; Ro, Roura ; Rq, Risquetout (Montsinéry) ; RT, Réserve de la Trinité ; Sa, Saül ; SE, Saint-Élie ; SG, SaintGeorges ; Si, Sinnamary ; SJ, Saint-Jean ; SLM, SaintLaurent du Maroni ; SM, Saut Paripa ; Tg, Tonnegrande ; Tib, Tibourou (RN2, pk 65) ; To, Montagne Tortue ; TP, Trou Poissons ; Tr, Réserve Trésor. La rareté relative des diverses espèces, c'est-àdire la fréquence des captures estimée sur la base de récoltes totalisant environ 15000 spécimens, est indiquée d'après l'échelle de notation suivante : CC = très commun, C = commun, AC = assez commun, AR = assez rare, R = rare, RR = très rare ou exceptionnel. La liste de taxons présentée ci-dessus n'est pas exhaustive. En complément, on doit aussi tenir compte de l'existence d'un nombre important d'espèces indéterminées, en cours d'étude, dont le statut d'espèces connues ou d'espèces nouvelles ne peut pas être établi dans l'immédiat. En effet, certains genres sont beaucoup plus abondamment représentés en Guyane que ne l'indique le Catalogue Blackwelder et nécessitent une étude approfondie. Il s'agit des principaux genres suivants, pour lesquels est indiqué le nombre approximatif d'espèces innommées : − Conoderus, env. 10 spp. ; − Aeolus, env. 10 spp. ; − Elater, env. 10 spp. ; − Anoplischius, env. 5 spp. ; − Dipropus, env. 25 spp. ; − Horistonotus, env. 10 spp. ; − Esthesopus, env. 10 spp. ; − Triplonychus, env. 10 spp. ; − Drapetes, env. 10 spp. Tout additionné, le nombre actuel d'espèces d'élatérides de Guyane présentes dans la collection de référence de l'un de nous (JC) dépasse largement trois centaines, ce qui fait plus que tripler le contingent guyanais du Catalogue Blackwelder. L'entomologiste désireux de s'intéresser à la faune des Élatérides de Guyane française aura tout avantage à consulter la liste (non exhaustisve) des travaux de Candèze, Casari, Champion, Costa, Golbach et autres auteurs cités dans les Références annexées, de même qu'il pourra se reporter avec profit aux références bibliographiques citées dans ces travaux. REMERCIEMENTS. Nous tenons à remercier nos amis de la SEAG, Pierre-Henri Dalens, Stéphane Brûlé et Eddy Poirier, pour le don du riche matériel issu de leurs prospections, qui constitue la base de ce catalogue. Nous remercions les structures suivantes qui initient des inventaires entomologiques dans les aires protégées : la Réserve naturelle des Nouragues gérée par l'Office national des Forêts (M. Dewynter), la Réserve Trésor (O. Tostain), le Parc Amazonien de Guyane (F. Mortier, C. Guitet et N. Surugue) ainsi que la DIREN Guyane qui en assure une partie du financement. Nous remercions chaleureusement Gérard Moragues pour la communication de matériel d'étude issu de sa belle et riche collection de Guyane. Nous saluons Jean-Louis Giuglaris qui fournit un important matériel d'étude. Nos remerciements vont également à notre collègue Gérard Tavakilian qui nous a mis à disposition son matériel pour la réalisation des photos qui illustrent cet article. Nous exprimons enfin toute notre gratitude aux Drs Olivier Montreuil et Antoine Mantilleri, du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, grâce à l'obligeance desquels nous pouvons consulter les riches collections de référence du Laboratoire d'Entomologie. Bibliographie BLACKWELDER R.E., 1944-1957. - Checklist of the coleopterous Insects of Mexico, Central America, the West Indies, and South America. Part 1, Smithsonian Institution. United States National Museum, Bulletin 185 : 275-305 (Elateridae, pp. 280-303 ; Cebrionidae, p. 275 ; Melasidae : Balginae, pp. 275-276 ; Trixagidae, pp. 304-305). BONVOULOIR H. de, 1859. - Essai monographique sur la Famille des Throscides, I-XVIII & 1-144, pl. 1-4. Deyrolle, Paris. BONVOULOIR H. de, 1861. - Description de plusieurs espèces nouvelles de la Famille des Throscides. Annales de la Société entomologique de France, 4è série T.1 : 349-360, 1 pl. BONVOULOIR H. de, 1870. - Monographie de la Famille des Eucnémides. 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CHASSAIN J., 2009. - Description d'une espèce nouvelle du genre Platycrepidius de Guyane (Coleoptera, Elateridae, Pyrophorinae, Platycrepidiini). Le Coléoptériste, 12(3) : 191-195. CHASSAIN J., 2010. - Pyrearinus mitarakensis, nouvelle espèce d'Élatéride de Guyane française (Coleoptera Elateridae Agrypninae Pyrophorini). L'Entomologiste, 66(1) : 23-25. CHASSAIN J., 2010. - Description d'une espèce nouvelle du genre Heligmus de Guyane (Coleoptera Elateridae Agrypninae Heligmini). L'Entomologiste 66(2) : 87-89. CHASSAIN J., 2010. - Les Anchastus LeConte, 1853 de Guyane (Coleoptera, Elateridae, Physorhininae). Le Coléoptériste, 13(1) : 43-53. CHASSAIN J., 2010. - Oplanischius n.gen. et Oplanischius biramicornis n.sp., nouveau genre et nouvelle espèce d'Élatéride de Guyane (Coleoptera, Elateridae, Dicrepidiinae). Le Coléoptériste, 13(2). COSTA C., 1972. - Gênero Pyrophorus. 6. 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Physorhinus marginatus (Candèze, 1859) [11-13 mm] ; fig. 115. Esthesopus carbonarius Candèze, 1860 [6-7 mm] ; fig. 116. Esthesopus sp. [4 mm] ; fig. 117. Horistonotus distigma Candèze, 1878 [9 mm] ; fig. 118. Horistonotus zonatus Candèze, 1860 [8 mm] ; fig. 119. Horistonotus sp. [8 mm] ; fig. 120. Triplonychus acuminatus Candèze, 1860 [8-10 mm]. - 30 - Peplomicrus uyttenboogaarti (Bernhauer, 1928), espèce nouvelle pour la Guyane française (Coleoptera, Staphylinidae, Micropeplinae) par Marc TRONQUET* & Nicolas DEGALLIER ** * 10 Carrer de Llimbergua F-66500 Molitg les Bains [email protected] ** 120 rue de Charonne F-75011 Paris [email protected] Les Micropeplinae, considérés comme une famille par certains auteurs (LÖBL & BURCKHARDT, 1988), comptent environ 110 espèces réparties en cinq genres (HERMAN, 2001 ; TRONQUET, 2007). Généralement de petite taille, ces staphylins possèdent un aspect très caractéristique avec leurs téguments fortement sclérifiés et sculptés, les élytres carénés, des fossettes antennaires sur la face inférieure du pronotum et des carènes longitudinales surplombant des fossettes à la base des tergites abdominaux L’espèce qui est signalée ici pour la première fois de Guyane française est l’une des six espèces néotropicales du genre Peplomicrus Bernhauer, 1928. L'exemplaire mâle récolté le 24-III-2010 au piège à vitre par la SEAG lors de la mission du Parc Amazonien de Guyane au Mont Itoupé - Sommet Tabulaire (3° 1' N ; 53° 4' W ; alt. 570 m) correspond en tous points à la description originale (BERNHAUER, 1928) et à la diagnose donnée par CAMPBELL (1986). Elle se distingue des autres espèces néotropicales du genre et de Peplomicrus iviei Campbell, 1991 des Antilles par la combinaison de caractères suivante : ponctuation élytrale dense et grossière, carènes longitudinales du vertex longues, métasternum avec deux paires d’orifices glandulaires, carène médiane des tergites 4 à 6 nette, ponctuation du métasternum granulée au milieu, pronotum nettement plus large que la base des élytres, avec des dents latérales grandes, carène médiane du prosternum étroite, distincte, longueur supérieure à 1,4 mm (fig. 1-2). L’écologie de ce groupe est mal connue et la méthode de collecte utilisée dans le cas présent (piège d’interception) n’apporte pas de précisions. D’après les auteurs cités, ces petits Coléoptères vivent dans la litière où ils se meuvent lentement et se nourrissent probablement de spores de champignons. Peplomicrus uyttenboogaarti semble être l’espèce à plus large répartition, déjà signalée du Panama, d'Équateur, du Pérou, du Venezuela, du Suriname (localité-type) et sa découverte en Guyane française étend sa distribution vers l’est du continent. REMERCIEMENTS. Nous remercions chaleureusement Julien Touroult, Stéphane Brûlé, Eddy Poirier et PierreHenri Dalens (SEAG) pour la communication de ce matériel ainsi que Mme Cécile Guitet, MM. Nicolas Surugue et Frédéric Mortier du Parc Amazonien de Guyane qui ont permis la réalisation de la mission Itoupé. Antoine Mantilleri nous a permis d’utiliser la station photographique du laboratoire d’entomologie du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris) pour réaliser les illustrations. Alfred Newton Jr. (FMNH, Chicago) nous a aimablement communiqué d’utiles informations taxonomiques. 1 2 Figures 1-2. Habitus de Peplomicrus uyttenboogaarti (Bernhauer, 1928) de Guyane [1,62 mm du clypéus à l'apex du pygidium] : 1, vue dorsale ; 2, vue ventrale. Références BERNHAUER M., 1928. – 33ster Beitrag zur südamerikanischen Staphylinidenfauna. Tijdschrift voor Entomologie, 71 : 286-288. CAMPBELL J. M., 1986. – A review of the New World species of Peplomicrus Bernhauer (Coleoptera : Micropeplidae) with description of a new species from Peru. The Coleopterists Bulletin, 40 (1) : 62-74. HERMAN LEE H., 2001. — Catalog of the Staphylinidae (Insecta Coleoptera). 1758 to the end of the second millenium. Bulletin of the American Museum of Natural History, 265 : 1-4218 (203) LÖBL I. et BURCKHARDT D., 1988. – Cerapeplus gen. n. and the classification of micropeplids (Coleoptera : Micropeplidae). Systematic Entomology, 13 : 57-66. Tronquet M., 2007. – Staphylinidae Micropeplinae de la faune de France et contrées voisines des genres Arrhenopeplus (Koch, 1937) et Micropeplus Latreille, 1809 (23ème contribution à la connaissance des Staphylins). R.A.R.E., 16 (3) : 104-116. - 31 - Les genres de Cantharidae, Lampyridae, Lycidae et Telegeusidae de Guyane française (Coleoptera, Elateroidea) par Robert CONSTANTIN* * 103 impasse de la Roquette F-50000 Saint-Lô [email protected] Abstract. Keys to separate the genera of Cantharidae (10 genera), Lampyridae (19 genera), Lycidae (21 genera) and Telegeusidae (1 genus) of French Guiana are proposed in French and English language. Habitus photographs of each genus are provided, as also microphotographs of several morphological characters. New faunistic data are given: Pseudotelegeusis howdeni Wittmer, 1976 (Telegeusidae), Photinoides mystrionophorus Mc Dermott, 1963 and Aspisomoides bilineatum (Gorham, 1880) (both Lampyridae) are cited for the first time from French Guiana. Key-words. Coleoptera, Cantharidae, Lampyridae, Lycidae, Telegeusidae, taxonomy, French Guiana. Les Cantharoidea, au sens de Crowson (1972), ont été démembrés lors de travaux récents et sont maintenant regroupés avec les Elateroidea. Historiquement, les Lampyridae, Lycidae et Cantharidae néotropicaux ont été décrits en majeure partie à la fin du XIXéme siècle par J. Bourgeois, H. Gorham, T. Kirsch et E. Olivier. Après les décès de Jules Bourgeois en 1911 et d'Ernest Olivier en 1914, Maurice Pic livra une longue série de descriptions squelettiques, embrouillant pour longtemps ses successeurs, tandis que G. Champion (1914, 1915) révisait les Cantharidae du Mexique et d'Amérique centrale. Ces familles ne donnèrent lieu qu'à peu de travaux modernes au cours du XXème siècle, dont un catalogue mondial des Lampyridae (McDermott, 1966). Récemment, les publications de S. Zaragoza Caballero sur la faune mexicaine, de R. S. Miller (1991) et S. Kazantsev (2005, 2008) sur plusieurs genres de Lycidae, de M. Bocakova (2001, 2003) sur les genres de Lycidae Platerodinae et Calopterini ont apporté un éclairage nouveau. Walter Wittmer (19151998) se passionna pour l'étude des Phengodidae, enrichissant considérablement la connaissance de cette famille. L'étude d'un riche matériel collecté en Guyane par la SEAG a révélé un nombre considérable d'espèces nouvelles, tout comme celui récolté personnellement en Équateur, dont la composante faunistique amazonienne est voisine. Le classement systématique dans un cadre générique a été une tâche plus délicate que prévue, en particulier pour les Lampyridae, les auteurs classiques ayant chacun leur opinion sur la systématique. Un important travail de révision générique reste à entreprendre pour les taxons placés dans les genres Lucidota et Photinus. Certaines photographies représentent des espèces nouvelles. Elles sont ici désignées comme "sp". ou "sp. cf. taxon voisin". Les clés présentées ici font de larges emprunts à Olivier (1907, 1911), McDermott (1964), Crowson (1972), Ivie (2002) et Bocakova (2003). Elles constituent une synthèse provisoire pour réaliser un classement préliminaire et promouvoir de nouvelles recherches. La découverte de représentants néotropicaux d'autres genres est prévisible. Une étude des Phengodidae de Guyane sera publiée séparément. Matériel et méthodes Le matériel provient en majeure partie de récoltes de la SEAG par pièges d'interception, avec recueil dans l'eau fortement salée, rinçage, égouttage, congélation, montage à sec sur paillette après réhydration. Cette méthode a procuré des spécimens en parfait état et souples. Les photographies ont été réalisées avec un appareil numérique Canon Powershot G3 adapté sur un stéréomicroscope Leica MZ12, selon la technique d'assemblage de différents plans focaux (une dizaine en moyenne) par le logiciel CombineZ de Alan Hadley. Le matériel a été comparé aux collections européennes, en premier lieu à celle du MNHN où sont conservés les collections de Jules Bourgeois, Ernest Olivier, Maurice Pic, et une partie de la collection de Henry S. Gorham, ainsi qu'au NHMB, - 32 - collection générale comprenant la collection de Walter Wittmer, et au NHM, riche de ses collections liées à la publication des volumes de Biologia CentraliAmericana et de la collection George C. Champion. Acronymes des collections et abréviations : CCo : collection R. Constantin, Saint-Lô, F GF : Guyane française LT : longueur totale du clypéus à l'apex élytral ou abdominal MCV : Montagne des Chevaux, localité située à 6 km à l'ouest de Roura NHM : The Natural History Museum, London NHMB : Naturhistorisches Museum, Basel, CH MNHN : Muséum national d'Histoire naturelle, Paris SEAG : Société entomologique Antilles-Guyane, Cayenne Clé des familles des ex-Cantharoidea (Elateroidea partim) observés en Guyane 1. Trochanters allongés. Hanches intermédiaires distinctement séparées. Marge antérieure du mésosternum droite. Pronotum avec une carène longitudinale ou au moins une fossette médiane basale. Élytres à carènes longitudinales et à intervalles divisés en cellules formant une réticulation ...............................................................................Lycidae - Trochanters non allongés. Hanches intermédiaires non ou faiblement séparées. Marge antérieure du mésosternum échancrée. Pronotum sans carène ni fossette basale..................................................................2 2. Pronotum recouvrant la tête en vue dorsale. Organes lumineux habituellement présents sur l'abdomen........ .......................................................................Lampyridae Aragua, Rancho Grande (NHMB). Cette espèce, nouvelle pour la Guyane, est apparue en petite série dans les pièges-vitre de la SEAG. Matériel examiné : Guyane française, réserve Trésor, 4°36' N-52°16' W, alt. 260 m, 5-X-2009, 4 ♂, SEAG leg. ; idem, 13-X-2009, 4 ♂, SEAG leg. ; réserve natuelle des Nouragues, Station de Saut Pararé, 4°01 'N-52°41' W, alt. 120 m, 1-XI-2009, 2 ♂, SEAG leg. ; Mont Tabulaire-Itoupé, 3°01'19" N-53°05'03" W, alt. 800 m, 17-III-2010, 1 ♂, SEAG leg. ; Laussat 3 km NW, 20-V-2010, 1 ♂, G. Lamarre leg. (MNHN et CCo). Sa biologie reste inconnue. Les Telegeusidae, voisins des Phengodidae, constituent une toute petite famille comprenant trois genres et une dizaine d'espèces discrètes et rares, distribuées entre le sud des USA et le nord du continent sud-américain. Clé générique des Lampyridae de Guyane 1. Clypéus très développé, fortement sclérifié et soudé au front. Labre situé sous le bord antérieur du clypéus (fig. 1) (Photurinae)...........................................2 - Clypéus court, peu sclérifié. Labre membraneux prolongeant le bord antérieur du clypéus....................3 2. Tarses (♂ ♀) à ongle externe bifide et ongle interne simple (fig. 32)................................................... Photuris - Tarses à ongles externe et interne bifides (♂) ou simples (♀) (fig. 33).................................. Bicellonycha 3. Mandibules modifiées, à base conique large, pubescente, la pointe fine et glabre (fig. 2)..................4 Tête visible en vue dorsale.............................................3 Mandibules simples, arquées, régulièrement rétrécies de la base à l'apex (fig. 3)..............................................12 3. Antennes biflabellées à lamelles très longues, souvent enroulées. Élytres raccourcis, ne recouvrant qu'une partie des ailes (fig. 34). Larves connues à organes lumineux....................................................Phengodidae 4. Tarses étroits, le dernier article dépassant l'avantdernier de plus de la moitié. Antennes ♂ relativement courtes, biflabellées. ♀ inconnues (Pleotomini)......................................................................5 - Antennes simples ou dentées. Pas d'organe lumineux. ............................................................................................ 4 - - - Tarses larges, compacts, à quatrième article long et large, enveloppant la plus grande partie du dernier article (fig. 8). Épipleures larges, délimités intérieurement par un léger sillon oblique...................6 4. Antennes pectinées. Mandibule fine et simple. Pronotum brillant, rebordé, à fossettes près des angles antérieurs. Élytres raccourcis, ne recouvrant que la moitié basale des ailes. Longueur 3,5-4 mm (fig. 14).......................................................Telegeusidae 5. Corps allongé, parallèle. Pronotum aussi long que large, rétréci triangulairement en avant (fig. 16)............ ............................................................. Calyptocephalus - - Antennes simples ou faiblement dentées. Élytres entiers, ou raccourcis, dans ce cas la mandibule est bidentée avant l'apex (fig. 4).....................Cantharidae Note sur un Telegeusidae Le Telegeusidae Pseudotelegeusis howdeni Wittmer, 1976, n'était connu que par trois exemplaires mâles. Il a été décrit sur deux spécimens collectés par H. & A. Howden sur l'île antillaise de Trinidad, Morne Bleu et un exemplaire provenant du Venezuela, prov. Corps oblong ou ovalaire. Pronotum transverse (fig. 15)..................................................................... Phaenolis 6. Stigmates abdominaux en position ventrale (fig. 10). Antennes ♂ flabellées ou pectinées (Lamprocerini)..7 - Stigmates abdominaux en position dorsale (fig. 11). Antennes courtes et simples (Cratomorphini)..........10 7. Antennes biflabellées, à lamelles très longues (♂) ou courtes (♀).......................................................................8 - - 33 - Antennes uniflabellées (♂) ou pectinées (♂ ♀)..........9 Fig. 1. Photuris fulvipes (Blanchard) ♂, clypéus. vue dorsale. Fig. 2. Aspisoma maculatum (DeGeer) mandibule droite, vue ventrale. Fig. 3. Psilocladus guyanensis Pic, mandibules, vue ventrale. Fig. 4. Macromalthinus maximiceps Pic, mandibule droite, vue dorsale. Fig. 5. Cyrtopteron atripenne Pic, disque du pronotum. Fig. 6. Haplobothris costata Pic, disque du pronotum. Fig. 7. Silis lemoulti Pic, bord droit du pronotum, vue dorsale. Fig. 8. Aspisoma maculatum (DeGeer), articles IV et V du métatarse droit. Fig. 9. Discodon surinamense Pic, articles IV et V du métatarse gauche. Fig. 10. Lucio blattinum (Perty), stigmate du ventrite VI, vue ventrale. Fig. 11. Aspisoma maculatum (DeGeer), stigmate de l'urite IV, vue ventrale avec pleurite éversé vers le bas. Fig. 12. Photinoides mystrionophorus McDermott, pygydium, vue ventrale. Fig. 13. Pygodiscodon obscurum Wittmer, pygydium, vue latero-dorsale. 8. Antennes biflabellées à lamelles symétriques (fig. 18) ...................................................................... Lamprocera - Antennes biflabellées à lamelles asymétriques, les lamelles internes 3 à 5 fois plus longues que les lamelles externes (fig. 19)...................................... Lucio longitudinale. Élytres à trois côtes fines et à épipleures réduits (fig. 23).....................Aspisomoides 12. Antennes ♂ flabellées (Amydetinae).............................13 - Antennes simples (♂ ♀) (Lampyrinae Photinini).........15 9. Antennes uniflabellées à lamelles longues (♂) ou dentées (♀) (fig. 20)..................................... Lychnacris 13. Antennes biflabellées, les lamelles longues (♂) ou courtes (♀) ciliées de longs poils (fig. 26)...................... ....................................................................... Psilocladus - - Antennes pectinées (♂) ou dentées (♀). Forme plus aplatie (fig. 21).................................................. Tenaspis 10. Corps ovalaire. Yeux ♂ très gros et contigus. Pronotum à deux taches vitrées translucides près du bord antérieur. Abdomen à segments lobés (fig. 24)... ................................................................. Cratomorphus Antennes uniflabellées ♂ (♀ inconnues)...................14 14. Élytres subulés, déhiscents à leur côté interne, découvrant les ailes. Pronotum sans gibbosités. Grande taille, supérieure à 12 mm (fig. 17).................... ....................................................................... Dryptelytra Corps ovalaire, en forme de bouclier. Yeux ♂ non contigus. Pronotum sans taches vitrées. Abdomen à segments non lobés.......................................................11 - Élytres entiers, parfois découvrant les ailes à leur côté externe. Pronotum à deux gibbosités. Taille plus petite 5-8 mm. Élytres à côtes très saillantes (fig. 25). . ..................................................................... Magnoculus 11. Corps ovale. Pronotum trapézoidal. Élytres sans côtes et à épipleures très larges (fig. 22).....Aspisoma 15. Antennes de 9 articles. Espèce jaune de 10 mm........... .......................................................................... Oliviereus - - - Corps parallèle. Pronotum ogival à fine carène - 34 - Antennes de 11 articles.................................................16 Fig. 14. Pseudotelegeusis howdeni Wittmer, 1976 (LT : 4 mm ; GF, réserve Trésor). Fig. 15. Phaenolis sp. cf. defecta Olivier, 1907 (LT : 10 mm ; GF, Nouragues). Fig. 16. Calyptocephalus comatus Olivier, 1895 (LT : 15 mm ; GF, MCV). Fig. 17. Dryptelytra cayennensis Laporte, 1833 (LT : 12-14 mm ; GF, MCV). Fig. 18: Lamprocera flavofasciata (Blanchard, 1846) (LT : 19 mm ; Uruguay, Canelones). Fig. 19. Lucio blattinum (Perty, 1830) (LT : 15 mm ; GF, Montsinéry). Fig. 20. Lychnacris sp. ♀ (LT : 13 mm ; Ecuador, Napo). Fig. 21. Tenaspis sp. ♂(LT : 16 mm ; Panama, Varagues). Fig. 22. Aspisoma maculatum (DeGeer, 1774) (LT : 16 mm ; GF, Nouragues). Fig. 23. Aspisomoides bilineatum (Gorham, 1880) ♀ (LT : 10,5 mm ; GF, piste de Kaw). Fig. 24. Cratomorphus bifenestratus Gorham, 1880 ♂ (LT : 23 mm; Brésil, Sao Paulo). Fig. 25. Magnoculus sp. cf. obscurus (Olivier, 1885) ♂ (LT : 6 mm ; GF, MCV). - 35 - 16. Antennes courtes, ne dépassant pas la moitié du corps, les articles subcylindriques. Suture clypéofrontale membraneuse. Abdomen ♂ à deux avantderniers sternites lumineux, blanchâtre cireux..........17 - Antennes allongées, dépassant la moitié du corps, à articles fortement comprimés, parfois dentés. Clypéus soudé au front. Appareil lumineux ♂ réduit.. .......................................................................................... 18 17. Pygidium sans projections ventrales (fig. 30)................ ............................................................................ Photinus - Pygidium ♂ à deux longues apophyses ventrales (fig. 12, 31).......................................................... Photinoides 18. Corps allongé, parallèle. Antennes dentées ou simples. Pronotum arrondi ou rétréci en avant (fig. 27, 28)................................................................ Lucidota - Corps plus court, ovalaire. Antennes simples. Pronotum triangulaire à marge latérale large et relevée. Élytres courts, les épipleures élargis à la base et relevés (fig. 29)........................................ Platylampis Remarques et Lampyridae. notes faunistiques sur les Calyptocephalus Gray, 1832. Un genre comprenant 22 espèces, dont 5 signalées de Guyane. Phaenolis Gorham, 1880. Un genre voisin du précédent, regroupant 22 espèces, dont une guyanaise P. lemoulti Pic 1938. Lamprocera Laporte de Castelnau, 1833. Il y a 16 espèces connues, dont une est décrite de Guyane L. diluta Olivier, 1885. Lucio Laporte de Castelnau, 1833. Les Lucio comprennent 16 espèces, toutes de grande taille, dont L. maerens E. Olivier, 1912, de Guyane. Lychnacris Motschulsky, 1853. Un genre comprenant 15 espèces, dont L. flabellata (F., 1801) décrit de Guyane Tenaspis Leconte, 1881. Un genre néotropical comprenant 16 espèces, dont T. rufibasis Olivier, 1909 et T. sinuosa Olivier, 1899, décrits de Guyane. Aspisoma Laporte de Castelnau, 1833, regroupe plus de 75 espèces, toutes néotropicales, dont 5 signalées en Guyane Aspisomoides Zaragoza, 1995. Deux espèces d'Aspisoma d'Amérique centrale ont été transférées dans ce genre, dont Aspisomoides bilineatum (Gorham, 1880), retrouvé en Guyane sur la piste de Kaw, pk 38, 20-VIII-1996, 1 ♀, leg. J. Touroult (CCo). Cratomorphus Motschulsky, 1853. Un genre qui comprend des insectes de grande taille, souvent à large répartition. Plus de 30 espèces ont été décrites, toutes néotropicales. Aucune n'est connue de la Guyane, mais leur présence est très probable. Lucidota Laporte de Castelnau, 1833. Un très grand genre néotropical dans lequel ont été placées plus de 170 espèces. La séparation entre Photinus et Lucidota reste confuse. Une dizaine d'espèces ont été décrites de la Guyane, mais le matériel de la SEAG des Nouragues, de la Montagne des Chevaux, du Mont Itoupé, révèle déja près d'une vingtaine d'espèces. Platylampis Motschulsky, 1853. Un petit genre avec 7 espèces sud-américaines. Platylampis explanata Pic, 1943, décrit du Pérou et de Bolivie, se retrouve en Equateur, au Venezuela et en Guyane. Oliviereus Pic, 1930. Genre monospécifique, Oliviereus flavus Pic, 1930, décrit de Guyane. Jusqu'à présent, aucun exemplaire n'a pu être retrouvé dans les collections de l'auteur au MNHN. Photinoides McDermott, 1963. Un genre créé pour 4 espèces du Mexique, de Bolivie et du Pérou. Photinoides mystrionophorus McDermott, 1963, décrit du Pérou, a été observé en Guyane : Montagne des Chevaux (Roura), 22-XII-2008, 19-XII-2009, 3-I2010, 14-III-2010, 3 ♂ 2 ♀, SEAG leg. (CCo). Photinus Laporte de Castelnau, 1833. Un autre très grand genre, de contour difficile. Plus de 250 espèces sur tout le continent américain, dont 9 signalées de la Guyane. Déja plus de 15 espèces ont été observées en Guyane. Magnoculus McDermott, 1966 (nom de remplacement de Megalophalmus Gray, 1832, préoccupé). Un genre bien individualisé, comprenant 23 espèces. Aucune n'était signalée de Guyane, mais déja 5 espèces ont été distinguées dans le matériel de la SEAG. Dryptelytra Laporte de Castelnau, 1833. Il compte 14 espèces, dont D. cayennensis Laporte, 1833, assez commun en Guyane. Psilocladus Blanchard, 1876. Un genre comprenant 42 espèces néotropicales, dont 3 signalées de Guyane. Les individus, majoritairement des mâles, sont interceptés en grand nombre par les pièges-vitres. Psilocladus miltoderus Blanchard, décrit de Bolivie, montre une vaste distribution dans le bassin amazonien, et se retrouve en Guyane avec d'autres espèces voisines. Bicellonycha Motschulsky, 1853. Une quarantaine d'espèces néarctiques et néotropicales, dont B. bipartita Pic, 1927, de Guyane. Photuris Dejean, 1833. Un grand genre abritant plus de 80 espèces néarctiques et néotropicales, dont 5 signalées de Guyane. - 36 - Clé générique des Lycidae de Guyane 1. Tête allongée, prolongée en avant par un rostre. Antennomère III très allongé (Lycini).........................2 - Tête non prolongée en avant par un rostre.................3 2. Élytres amples et nettement élargis vers l'extrémité chez le ♂, plus faiblement chez la ♀ (fig. 37)....Lycus - Élytres subparallèles, non dilatés vers l'extrémité, les deux sexes semblables (fig. 36)................Lycostomus 3. Espèces brun noir de petite taille, pièces buccales réduites en position ventrale. (Femelles inconnues)...4 - Espèces en partie rouge ou orangé de plus grande taille...................................................................................7 4. Antennes de 10 articles, les antennomères III-X rectangulaires fortement comprimés (fig. 46)............... ........................................................................ Neolyrium - Antennes de 11 articles...................................................5 5. Antennes dentées (fig. 48)..........Ceratopriomorphus - Antennomères IV-XI longuement flabellées..............6 6. Antennomère III court et étroit. Quelques soies antennaires écailleuses (fig. 47).......... Flabellocaenia - Antennomère III flabellé. Pas de soies antennaires écailleuses (fig. 49)............................. Pseudacroleptus 7. Pronotum à fond lisse sans traces de carène longitudinale (Platerodini)............................................20 - Pronotum à carène médiane longitudinale, simple ou divisée (Calopterini)........................................................8 8. Carène médiane du pronotum simple, non divisée....9 - Carène médiane du pronotum divisée, formant une aréole centrale................................................................14 9. Base du pronotum avec prolongement médian recouvrant le scutellum (fig. 42).............Lycoplateros - Base du pronotum droite ou bisinuée, laissant le scutellum découvert......................................................10 10. Élytres avec 4 côtes primaires, au moins à la base....11 - Élytres avec 3 côtes primaires......................................13 11. Mâles à antennes flabellées. Dernier article des palpes maxillaires allongé (fig. 41)..........Leptoceletes - Mâles à antennes dentées.............................................12 12. Dernier article des palpes maxillaires transverse, tronqué et élargi au sommet. Élytres dilatés vers l’extrémité, parfois triangulaires. Cellules élytrales transverses (fig. 35)...................................... Calopteron - Dernier article des palpes maxillaires allongé, sécuriforme. Élytres subparallèles. Cellules élytrales allongées (fig. 43)....................................... Mesopteron 13. Dernier article des palpes maxillaires et labiaux à apex prolongé par une longue pointe. Élytres à 3 è côte interrompue. ♂ à antennes dentées (fig. 40)......... .................................................................. Lycomorphon - Dernier article des palpes maxillaires et labiaux tronqués à l’apex. ♂ à antennes flabellées (fig. 38)....... ......................................................................... Idiopteron 14. Carène médiane du pronotum divisée dans sa partie basale, ménageant une aréole étroite triangulaire à plus grande largeur près du bord basal (fig. 5)..........15 - Carène médiane divisée dans sa partie médiane, formant une aréole fusiforme ou lenticulaire (fig. 6)... .......................................................................................... 16 15. Élytres à 4 fortes côtes (fig. 39)...............Cyrtopteron - Élytres à 3 côtes, la 3è interrompue (fig. 40).................. .................................................................. Lycomorphon 16. Élytres à 4 côtes, sans côtes secondaires....................17 - Élytres à 4 côtes primaires et 5 côtes secondaires, parfois réduites...............................................................18 17. Aréole médiane du pronotum rétrécie sur le tiers basal. Cellules élytrales fortes et presque aussi longues que larges (fig. 44)........................Metapteron - Aréole médiane du pronotum lenticulaire. Cellules élytrales transverses (fig. 45)..................Haplobothris 18. Antennes des ♂ pectinées ou flabellées.....................19 - Antennes des ♂ dentées (fig. 52 ♀)..............Linoptes 19. Pronotum trapézoïdal, rétréci en avant (fig. 51)............ ........................................................................ Calocladon - Pronotum arrondi en avant (fig. 50)..........Emplectus 20. Antennes allongées, atteignant le quart apical des élytres (fig. 54)................................................... Teroplas - Antennes plus courtes (fig. 53)........................ Plateros Remarques et notes faunistiques sur les Lycidae. Lycus Fabricius, 1787. Ce très grand genre tropical comprend aussi un lot d'espèces néotropicales, dont Lycus (Thoracocalon) icarus Bourgeois, 1889, décrit de Guyane. Aucun spécimen de cette région n'était disponible dans les collections historiques conservées au MNHN. Le genre est illustré avec une espèce assez voisine d'origine mexicaine (fig. 37). Lycostomus Motschulsky, 1861. Un grand genre oriental avec quelques espèces néotropicales, dont Lycostomus maroniensis Pic, 1923, décrit de Guyane et voisin de Lycostomus championi Gorham, 1880. La tribu néotropicale des Calopterini comprend en Guyane au moins les genres suivants : Calopteron Laporte de Castelnau, 1838, Metapteron Bourgeois, 1905, Leptoceletes Green, 1952, Idiopteron Bourgeois, 1905, Cyrtopteron Bourgeois, 1905, Mesopteron Bourgeois, 1905, Haplobothris Bourgeois, 1879, Calocladon Gorham, 1881, Emplectus Erichson, 1847, Linoptes Gorham, 1884, Lycoplateros Pic, 1922, et Lycomorphon Pic, 1922. - 37 - Fig. 26. Psilocladus miltoderus Blanchard, 1846 ♂ (LT : 8 mm ; GF, Nouragues). Fig. 27. Lucidota mellicula Olivier 1907 (LT : 911 mm ; GF, Nouragues). Fig. 28. Lucidota pennata Dejean, 1837 (LT : 12 mm ; GF, Nouragues). Fig. 29. Platylampis explanata Pic, 1943 (LT : 7,5 mm ; GF, Nouragues). Fig. 30. Photinus sp. (LT : 12 mm ; GF, MCV). Fig. 31. Photinoides mystrionophorus McDermott, 1963 (LT : 10 mm ; GF, MCV). Fig. 32. Photuris fulvipes (Blanchard, 1846) (LT : 12 mm ; GF, Nouragues). Fig. 33. Bicellonycha sp. ♂ (LT : 13 mm ; GF, Nouragues). Fig. 34. Phrixothrix gibbosus Wittmer, 1976 (LT : 12 mm ; GF, Nouragues). Fig. 35. Calopteron tropicum ♀ (Linné, 1764) (LT : 17 mm; GF, Nouragues). Fig. 36. Lycostomus championi Gorham, 1880, paratype MNHN (LT : 12 mm ; Guatemala, Duenas). Fig. 37. Lycus fernandezi Dugès, 1878 (LT : 13-15 ; USA, Arizona, photographie de Tom Murrray). - 38 - Fig. 38. Idiopteron sp. cf. biplagiatum (Kirsch, 1884) (LT : 8,5 mm ; Ecuador, Sto Domingo). Fig. 39. Cyrtopteron atripenne Pic, 1922 (LT : 6 mm ; GF, MCV). Fig. 40. Lycomorphon sp. cf. amazonicum Nascimento & Bocakova, 2009 (LT : 5,5 mm ; GF, Nouragues). Fig. 41. Leptoceletes sp. (LT : 7 mm ; GF, Nouragues). Fig. 42. Lycoplateros sp. (LT : 6 mm ; GF, MCV). Fig. 43. Mesopteron sp. (LT : 5,5 mm ; GF, MCV). Fig. 44. Metapteron sp. cf. suturale (Latreille, 1833) (LT : 6 mm ; GF, Nouragues). Fig. 45. Haplobothris costata Pic, 1930 (LT : 4,5 mm ; GF, Nouragues). Fig. 46. Neolyrium sp. cf. duidaense Kazantzev, 2005 (LT : 5 mm ; GF, Mont Itoupé). Fig. 47. Flabellocaenia sp. cf. letitia Miller, 1991 (LT : 3,5 mm ; GF, Mont Itoupé). Fig. 48. Ceratopriomorphus sp. (LT : 3,5 mm ; GF, MCV). Fig. 49. Pseudacroleptus sinuatus Pic, 1911 (LT : 4,5 mm ; GF, Nouragues). - 39 - Au delà de l'identification des genres, il est impossible de préciser l'espèce sauf pour quelques genres contenant peu d'espèces comme Cyrtopteron, Haplobothris, Metapteron. La monographie de Bocakova (2003), base de la clé des Lycidae de Guyane, comprend une riche iconographie de référence. Pseudacroleptus Pic, 1911, Flabellocaenia Pic, 1929 et Ceratopriomorphus Pic, 1922, sont des insectes discrets, inféodés aux forêts primaires bien conservées et généralement absents dans les paysages modifiés. Leur apparition en petite série dans les pièges d'interception constitue une excellente surprise. Neolyrium Kazantsev, 2005. Un genre créé récemment pour deux espèces remarquables du Venezuela et d'Équateur. Quelques exemplaires d'un Neolyrium voisin de N. duidaense Kasantsev, 2005, ont été observés en Guyane. Plateros Bourgeois, 1879. Un très grand genre pantropical. En Guyane, la SEAG a collecté 8 espèces différentes, avec une prédominance de femelles. Teroplas Gorham, 1884. Ce genre, redéfini par Bocakova (2001), puis par Kazantsev (2005), comprend quelques espèces d'Amérique centrale. Il est aussi présent en Guyane dans les récoltes de la Montagne des Chevaux et des Nouragues. Le genre Macrolygistopterus Pic, 1929 comprend une série d'espèces répandues entre le Mexique et le Brésil. Non signalé de Guyane, sa présence y est possible. Ce sont des insectes de bonne taille, 12-18 mm, reconnaissables par la tête avec un rostre, le pronotum sans carène médiane ni expansions marginales mais avec des traces de côtes latérales obliques, les élytres à 4 fines côtes lisses sans cellules réticulées. Clé générique des Cantharidae de Guyane 1. Les trois premiers articles des palpes maxillaires inégaux. Épines tibiales robustes et bien visibles.......2 - Les trois premiers articles des palpes maxillaires subégaux. Épines tibiales très petites. Sternite IX des ♂ et édéages asymétriques (Chauliognathinae)...........8 2. Quatrième article tarsal fendu transversalement à sa base (fig. 9). Abdomen à huit segments apparents, IX et X invaginés. Sternite VIII du ♂ divisé jusqu’à la base (Silinae).....................................................................4 - Quatrième article tarsal non divisé près de sa base. Abdomen à neuf segments visibles..............................3 3. Dernier article des palpes maxillaires globulaire à sommet pointu (Malthininae) (fig. 55).........Caccodes - Dernier article des palpes maxillaires globulaire ou sécuriforme, à apex tronqué ou en lame, non pointu (Dysmorphocerinae) (fig. 61).................Plectonotum 4. Premier article antennaire allongé, en forme de scape (fig. 56)............................................................. Tylocerus - Premier article antennaire non allongé........................5 5. Scutellum ♂ portant un long appendice médian (fig. 60) ...................................... Silis sgn. Peltariosilis - Scutellum ♂ sans appendice..........................................6 6. Pronotum fortement transverse. Bord latéral du pronotum des ♂ à apophyses, excroissances ou fissures près de la base (fig. 7, 59)........................... Silis - Pronotum moins transverse. Bord latéral non modifié près de la base ou à petite incision transverse près du tiers postérieur...................................................7 7. Pygidium ♂ prolongé par une pointe mucronée portant deux tubérosités (fig. 13, 58).............................. .................................................................. Pygodiscodon - Pygydium ♂ simple (fig. 57).........................Discodon 8. Élytres raccourcis, à peine plus longs que larges, ne recouvrant que la base des ailes membraneuses.........9 - Élytres entiers, parfois rétrécis vers l’extrémité, recouvrant la majeure partie des ailes membraneuses. .......................................................................................... 10 9. Front légèrement concave entre les yeux. Antennes courtes, les articles comprimés, au plus 2x plus longs que larges. Pronotum aussi long que large (fig. 68)...... .............................................................................. Lobetus - Front et vertex nettement concaves. Antennes longues, les articles fins, 4x plus longs que larges. Pronotum plus long que large, plus étroit en avant (fig. 69)................................................ Macromalthinus 10. Élytres progressivement élargis vers l’extrémité (fig. 66)............................................................. Daiphron - Élytres non élargis vers l’extrémité.............................11 11. Pronotum mat, fortement rebordé latéralement. Élytres rétrécis vers l'extrémité. 7-9 mm (fig. 67)......... ........................................................................... Malthesis - Pronotum brillant, sans rebord marqué. Élytres non rétrécis au sommet. Taille variable 7-24 mm (fig. 63, 64, 65)................................................... Chauliognathus Remarques et Cantharidae. notes faunistiques sur les Tylocerus Dalman, 1833. Un genre distribué dans les Antilles. Tylocerus cayennensis Pic, 1910 est la seule espèce décrite du continent sud-américain. L'holotype, aimablement prêté par le MNHN, est le seul exemplaire connu. Discodon Gorham, 1881. Un très grand genre comprenant plus de 335 espèces néotropicales, dont une douzaine décrites de Guyane. Ce petit nombre est déjà dépassé dans le matériel des pièges-vitre de la SEAG. Pygodiscodon Wittmer, 1966. Pygodiscodon obscurum Wittmer, 1966, décrit du nord du Brésil, a été retrouvé en Guyane à la station des Nouragues et sur la - 40 - Montagne des Chevaux. Silis Charpentier, 1825. Un autre très grand genre comprenant plus de 150 espèces néotropicales. Cinq espèces ont été signalées de la Guyane, dont Silis peruviana Pic, 1906, décrite du sud du Pérou amazonien (Constantin, 2009). Silis sous-genre Peltariosilis Wittmer, 1952. Ce sousgenre contient 3 espèces, dont 2 décrites du Brésil et Silis (Peltariosilis) guyanensis Pic, 1906. Polemius LeConte, 1851. Un genre néarctique et néotropical, voisin des Silis. Il se reconnaît aux ongles des tarses, non bifides mais à petite dent basale et au pronotum incisé latéralement près des angles antérieurs. Il n'est pas recensé de Guyane, mais sa présence y est probable (fig. 62). Plectonotum Gorham, 1891. Un genre comprenant près de 50 espèces, à large répartition néotropicale, du Panama au sud du Chili. Dans les régions montagneuses des Andes de l'Équateur, il montre une très grande diversité spécifique (Constantin, 2008). Aucun Plectonotum n'était signalé de Guyane, mais un exemplaire ♀ de Plectonotum sp. cf. labiale Gorham, 1885, décrit de Panama, volcan de Chiriqui, a été observé sur la Montagne des Chevaux. Caccodes Sharp, 1885. Un genre à vaste distribution tropicale asiatique, pacifique et néotropicale, dont les 40 représentants évoquent certains petits Malthodes pâles. Aucun n'était signalé de Guyane, mais déjà les ♀ de deux espèces ont été observées sur la Montagne des Chevaux et aux Nouragues. Chauliognathus Hentz, 1830. L'un des plus grands genres de Cantharidae, relativement homogène. Sa distribution occupe les régions néarctiques, néotropicales et australiennes. Il y a près de 350 espèces néotropicales, la plupart décrites par Maurice Pic. Daiphron Gorham, 1881. Regroupe une quarantaine d'espèces, toutes néotropicales, dont 3 décrites de Guyane. Malthesis Motschulsky, 1853. Un genre qui regroupe 34 espèces, dont 3 en Guyane française et au Guyana. Lobetus Kiesenwetter, 1852. Ce genre révisé par Brancucci (1982), comprend 12 espèces distribuées du Panama au Brésil. Lobetus lemoulti Pic, 1913 est la seule espèce citée de Guyane. Macromalthinus Pic, 1919. Un autre genre révisé par Brancucci (1981), qui recense 5 espèces néotropicales, dont 3 du Brésil, 1 du Pérou et Macromalthinus maximiceps (Pic, 1919) de Guyane. Maronius Gorham, 1881. Ce genre a été révisé par Brancucci en 1981 et comprend 17 espèces distribuées du Mexique au Brésil et à l'Argentine. Aucune n'était signalée de Guyane. Des exemplaires femelles de deux espèces ont été reconnues dans le matériel de la SEAG. Elles sont voisines des Macromalthinus et se reconnaissent aux antennes un peu moins allongées, au pronotum faiblement transverse, subrectangulaire, à angles antérieurs légèrement saillants. Longueur : 5-6 mm. APPENDIX: Keys to the genera of Lampyridae, Lycidae and Cantharidae of French Guiana Key to Families of ex-Cantharoidea (Elateroidea partim) occuring in French Guiana 1. Trochanters more or less elongate. Middle coxae distinctly separated. Front margin of mesosternum straight. Pronotum with a longitudinal carina or at least a basal median furrow. Elytra with longitudinal costae and intervals divided in reticular cells...................................................................... Lycidae - Trochanters short. Middle coxae not or little separate. Front margin of mesosternum straight always strongly emarginate. Pronotum without carina nor basal furrow................................2 2. Pronotum covering the head in dorsal view. Luminous organs usually present on the abdomen..............................Lampyridae - Head visible in dorsal view............................................................3 3. Antennae biramose, the rami very long, often rolled up. Brachelytrous, the short elytra covering only the basal part of the wings (fig. 34). Known larvae luminous........Phengodidae - Antennae normal or serrate. Not luminous...............................4 4. Antennae pectinate. Mandible thin and not toothed. Pronotum lustrous, bordered, with small groves near the basal angles. Brachelytrous, the elytra covering only the basal half of the wings. Length 3,5-4 mm (fig. 14)..............Telegeusidae - Antennae normal or feebly serrate. Elytra developed, or shortened, in this case mandible apically bidentate (fig. 4)......... ..................................................................................... Cantharidae Key to the genera of Lampyridae of French Guiana 1. Clypeus expanded, strongly sclerotized and connate with frons. Membranous labrum arising from its ventral surface near the anterior border (fig. 1) (Photurinae).............................2 - Clypeus short, not strongly sclerotized, merging anteriorly with the membranous labrum......................................................3 2. External tarsal claw bifid and internal claw entire (♂ ♀) (fig. 32).............................................................................. Photuris - Both tarsal claws bifid (♂) or entire (♀) (fig. 33)......................... ................................................................................... Bicellonycha 3. Mandibles modified, basally conical and stout, tips slender, glabrous, discontinous in curvature from the base (fig. 2).......4 - Mandibles normal, arcuate, regularly narrowing to tips (fig. 3). ........................................................................................................ 12 4. Tarsi slender, tarsomere V extending for at least half its length beyond lobes of the IVth. Male antennae comparatively short, biramose. ♀ unknown (Pleotomini).......5 - Tarsi stout and compact, tarsomere V extending only slightly beyond lobes of the IVth (fig. 8). Epipleura wide, interiorly delimited by a thin, oblique furrow.............................................6 5. Body elongate, parallel-sided. Pronotum as long as wide, anteriorly narrowed toward the apex (fig. 16).............................. ............................................................................ Calyptocephalus - Body oval. Pronotum transverse (fig. 15).................. Phaenolis - 41 - Fig. 50. Emplectus sp. ♂ (LT : 5 mm ; GF, Mont Itoupé). Fig. 51. Calocladon sp. ♂ (LT : 8 mm ; GF, Nouragues). Fig. 52. Linoptes sp. ♀ (LT : 12 mm ; GF, Nouragues). Fig. 53. Plateros sp. ♀ (LT : 8 mm ; GF, Nouragues). Fig. 54. Teroplas sp. ♂ (LT : 7 mm ; GF, MCV). Fig. 55. Caccodes sp. ♀ (LT : 3,5 mm ; GF, MCV). Fig. 56. Tylocerus cayennensis Pic, 1910, holotype (LT : 13 mm ; GF, Cayenne, MNHN). Fig. 57. Discodon surinamense Pic, 1906 (LT : 8 mm ; GF, Nouragues). Fig. 58. Pygodiscodon obscurum Wittmer, 1966 (LT : 6 mm ; GF, MCV). Fig. 59. Silis barticana Pic, 1908 (LT : 5 mm ; GF, Nouragues). Fig. 60. Silis (Peltariosilis) guyanensis Pic, 1906 (LT : 4 mm ; GF, MCV). Fig. 61. Plectonotum sp. cf. labiale Gorham, 1885 ♀ (LT : 2,5 mm ; GF, MCV). - 42 - Fig. 62. Polemius dentimargo Champion, 1915 holotype (LT : 4,5 mm ; Guatemala, Cubilguitz, NHM). Fig. 63. Chauliognathus flavolineatus Pic, 1947 (LT : 10 mm ; GF, Nouragues). Fig. 64. Chauliognathus cinguliventris (Erichson, 1847) (LT : 14-16 mm ; Ecuador, Napo). Fig. 65. Chauliognathus sulphureus Waterhouse, 1878 (LT : 14 mm ; GF, Nouragues). Fig. 66. Daiphron laticolle Pic, 1919 (LT : 19 mm ; GF, Nouragues). Fig. 67. Malthesis forestierei Pic, 1934 ♀ (LT : 8 mm ; GF, Nouragues). Fig. 68. Lobetus lemoulti, Pic, 1913 ♂ (LT : 4 mm ; Brésil, A.P., rio Calçoene, NHMB). Fig. 69. Macromalthinus maximiceps Pic, 1919 (LT : 8 mm ; GF, MCV). 6. Abdominal spiracles ventral (fig. 10). Antennae ♂ flabellate or pectinate (Lamprocerini)..................................................................7 - Abdominal spiracles dorsal (fig. 11). Antennae short , not serrate (Cratomorphini)..................................................................10 7. Antennae biramose, the rami very long (♂) or short (♀).........8 - Antennae uniramose (♂) or pectinate (♂ ♀).............................9 8. Antennae biramose, the rami symmetrical (fig. 18)..................... .................................................................................... Lamprocera - Antennae biramose, the rami asymmetrical, the internal 3-5 x longer than the external rami (fig. 19)................................ Lucio 9. Antennae uniramose with long rami (♂) or serrate (♀) (fig. 20)......................................................................... Lychnacris - Antennae pectinate (♂) ou serrate (♀). Body more depressed (fig. 21)............................................................................. Tenaspis 10. Body oval. Male eyes bulging and contiguous. Pronotum with distinct vitrous spots near forward edge. Abdominal segments lobed (fig. 24)........................................................ Cratomorphus - Body oval, scutiform. Male eyes not contiguous. Pronotum without vitrous spots. Abdominal segments non lobed.........11 11. Body oval. Pronotum trapezoid. Elytra without costae and epipleura very wide (fig. 22)......................................... Aspisoma - Body parallel-sided. Pronotum ogival with a thin longitudinal carina. Elytra with three thin costae and narrow epipleura (fig. 23).................................................................... Aspisomoides 12. Antennae ♂ flabellate (Amydetinae).........................................13 - Antennae simple (♂ ♀) (Lampyrinae Photinini).....................15 13. Antennae biramose, the rami long (♂) or short (♀) ciliate with long hairs (fig. 26)...................................................... Psilocladus - Antennae uniramose ♂ (♀ unknown)......................................14 14. Elytra subulate, arcuately dehiscent, not fully covering the wings. Pronotum without tubercles. Size over 12 mm (fig. 17). ...................................................................................... Dryptelytra - Elytra entire, sometimes not covering externally the wings. Pronotum with two subbasal rounded tubercles. Smaller size 5-8 mm. Elytra with raised costae (fig. 25)...........Magnoculus 15. Nine antennal joints. Yellow species, length 10 mm................... ........................................................................................ Oliviereus - Eleven antennal joints.................................................................16 16. Antennae short, not longer than half body-length, antennomeres subcylindrical. Clypeo-frontal suture membranous. Abdomen ♂ with the last two penultimate ventrite luminous, waxy white....................................................17 - Antennae elongate, longer than half body-length, the antennomeres more or less compressed, sometimes serrate. Clypeus connate with frons. Luminescence ♂ reduced..........18 17. Pygidium without ventral projections (fig. 30)............Photinus - Pygidium ♂ with two ventral projections (fig. 12, 31)................ ..................................................................................... Photinoides - 43 - 18. Body elongate, parallel. Antennae dentate or simple. Pronotum rounded or narrowed apically (fig. 27, 28)................. .......................................................................................... Lucidota - Body shorter, oval. Antennae simple. Pronotum triangular shaped, the lateral margins wide and upturned. Elytra short, epipleura wide at the base and upturned (fig. 29). Platylampis Key to the genera of Lycidae of French Guiana 1. Head elongate, rostrate. Antennomere III elongate (Lycini)...2 - Head not rostrate ..........................................................................3 2. Elytra large, widened distally ♂, more feebly ♀ (fig. 37)............ ................................................................................................ Lycus - Elytra more parallel-sided, not widened distally, both sexes similar (fig. 36)........................................................... Lycostomus 3. Brown black species of small size. Mouth pieces reduced in ventral position. Antennae often peculiar. (♀ unknown).........4 - Species partly red or orange, usually of bigger size..................7 4. Ten antennal joints, antennomeres III-X quadrate, strongly compressed. Antennal pubescence complemented with small roundish scales (fig. 46).............................................. Neolyrium - Eleven antennal joints...................................................................5 5. Antennae serrate (fig. 48).......................... Ceratopriomorphus - Antennomeres IV-XI flabellate....................................................6 6. Antennomere III short and narrow. Antennal pubescence complemented with small roundish scales (fig. 47)..................... ................................................................................ Flabellocaenia - Antennomere III flabellate. No antennal roundish scales (fig. 49)............................................................... Pseudacroleptus 7. Pronotum median surface without median longitudinal carina (Platerodini).................................................................................. 20 - Pronotum with a median longitudinal carina, entire or divided (Calopterini).................................................................................... 8 8. Median pronotal carina entire, not divided. If divided, only slightly basally................................................................................. 9 - Median pronotal carina divided, forming a longitudinal areola ........................................................................................................ 14 9. Basal pronotal margin of the pronotum with median apical projection covering the scutellum (fig. 42)...........Lycoplateros - Basal pronotal margin of the pronotum bisinuate or straight, the scutellum not covered..........................................................10 10. Elytra with four raised costae, at least at the base...................11 - Elytra with three raised costae...................................................13 11. Male antennae flabellate. Last maxillar palpomere elongate (fig. 41)...................................................................... Leptoceletes - Male antennae serrate..................................................................12 12. Last maxillar palpomere transverse, truncate and widened distally. Elytra widened distally, sometimes triangular. Elytral cells transverse (fig. 35).............................................. Calopteron - Last maxillar palpomere elongate, securiform. Elytra more parallel-sided. Elytral cells elongate (fig. 43).........Mesopteron 13. Last maxillar and labial palpomeres apically pointed. Third elytral costa discontinuous. ♂ antennae serrate (fig. 40)............. ................................................................................. Lycomorphon - Last maxillar and labial palpomeres apically truncate. ♂ antennae flabellate (fig. 38)......................................... Idiopteron 14. Median pronotal carina divided basally, the areola narrow, triangular, widest near the base (fig. 5)......................................15 - Median pronotal carina divided in the middle, with almost lenticular longitudinal areola, widest medially (fig. 6)............ 16 15. Elytra with four raised costae (fig. 39)................... Cyrtopteron - Elytra with three raised costae, the third costa interrupted (fig. 40)................................................................... Lycomorphon 16. Elytra with four raised costae, without secondary costae.......17 - Elytra with four primary costae and with five secondary costae, sometimes reduced.........................................................18 17. Median longitudinal areola on pronotum slightly constricted on the basal third. Elytral reticulate cells strong, almost quadrate (fig. 44)........................................................ Metapteron - Median longitudinal areola on pronotum lenticular. Elytral reticulate cells transverse (fig. 45)......................... Haplobothris 18. Male antennae pectinate or flabellate........................................19 - Male antennae serrate (fig. 52 ♀).................................. Linoptes 19. Pronotum trapezoid, anteriorly narrowed (fig. 51)...................... ...................................................................................... Calocladon - Pronotal margin anteriorly rounded (fig. 50)...........Emplectus 20. Antennae elongate, reaching the apical forth of elytra (fig. 54) ........................................................................................... Teroplas - Antennae shorter (fig. 53)............................................... Plateros Key to the genera of Cantharidae of French Guiana 1. Maxillar palpomeres I-III of unequal lengh. Tibial spurs robust and clearly visible. Male sternite IX and aedeagus symmetrical..................................................................................... 2 - Maxillar palpomeres I-III subequal. Tibial spurs very small. Male sternite IX and aedeagus asymmetrical (Chauliognathinae)......................................................................... 8 2. Fourth tarsomere split across at the base (fig. 9). Abdomen with eight visible ventrites, IX et X invaginated. Division of the male sternite VIII reaching the base (Silinae)......................4 - Fourth tarsomere not split across at the base. Abdomen with nine visible ventrites...................................................................... 3 3. Last maxillar palpomere globular and apically pointed (Malthininae) (fig. 55).................................................... Caccodes - Last maxillar palpomere globular, or securiform, apically truncate or sharp, not pointed (Dysmorphocerinae) (fig. 61).... ................................................................................... Plectonotum 4. First antennomere elongate, scape-like (fig. 56)........Tylocerus - First antennomere not elongate...................................................5 5. Scutellum of the male with a long median projection (fig. 60) .................................................................... Silis sgn. Peltariosilis - Scutellum of the male without projection..................................6 6. Pronotum strongly transverse. Pronotal lateral margin of the male basally deeply notched or featuring long spines and folds (fig. 7, 59).................................................................................. Silis - Pronotum less transverse. Pronotal lateral margin of the male not modified or with a small basal transverse split....................7 7. Pygidium ♂ with a mucronate projection bearing two tubercles (fig. 13, 58)............................................ Pygodiscodon - Pygydium ♂ not modified (fig. 57)............................. Discodon 8. Brachelytrous. Elytra just longer than wide, covering only basally the wings............................................................................. 9 - Elytra entire, sometimes distally narrowed , covering most of the wings....................................................................................... 10 9. Frons slightly concav between the eyes. Antennae short, the joints compressed, less than 2x longer than wide. Pronotum as long as wide (fig. 68)................................................... Lobetus - Frons and vertex concave. Antennae elongate, the antennomeres 4x longer than wide. Pronotum longer than wide, narrowed anteriorly (fig. 69)................. Macromalthinus 10. Elytra distally widened (fig. 66).................................. Daiphron - Elytra not distally widened ........................................................11 11. Pronotum dull, strongly bordered on the lateral margins. Elytra distally narrowed. Length 7-9 mm (fig. 67)....Malthesis - Pronotum lustrous, the margins only slightly bordered. Elytra not distally narrowed. Length 7-24 mm (fig. 63, 64, 65) ............................................................................. Chauliognathus REMERCIEMENTS. Je remercie particulièrement les conservateurs des musées qui m'ont largement ouvert leurs portes, procuré des conditions de travail confortables, facilité l'accès aux collections historiques et le prêt de spécimens, en premier lieu le Muséum national d'Histoire naturelle, Paris (Thierry Deuve, Antoine Mantilleri, Olivier Montreuil, Azadeh Taghavian, ainsi que Stéphane Boucher), the Natural History Museum, London (Maxwell Barclay), Naturhistorisches Museum, Basel (Michel Brancucci). Le matériel étudié ici est le résultat des collectes - 44 - intensives menées collectivement par la SEAG et c'est avec une profonde admiration que je salue le dynamisme et l'efficacité de cette équipe, notamment Pierre-Henri Dalens, Stéphane Brûlé, Eddy Poirier et Julien Touroult. Plusieurs captures remarquables sont dues à Greg Lamarre (INRA-UMR EcoFoG). D'autres spécimens de Guyane m'ont été confiés par Alain Audureau, Mickaël François, Gérard Nazaret et Sébastien Rojkoff. Merci à Tom Murray (MS, USA) pour la permission de reproduire sa photographie de Lycus fernandezi. Je remercie aussi ma collègue Milada Bocakova (Department of Biology, Palacky University, Olomouc, CZ) pour son aide dans le traitement des Lycidae et une lecture critique. Enfin, je suis reconnaissant aux autorités du Parc National de Guyane (F. Mortier, C. Guitet et N. Surugue), de la réserve naturelle des Nouragues, de la réserve Trésor (O. Tostain), de l'ONF (M. Dewynter) et de la DIREN Guyane pour les facilités accordées pour les recherches en zone protégée. Les prospections initiées avec la SEAG en ont rapporté un matériel d'une belle diversité. Références BOCAKOVA M., 2001. – Revision and phylogenetic analysis of the subfamily Platerodinae (Coleoptera: Lycidae). European Journal of Entomology, 98 : 53-85. BOCAKOVA M., 2003. – Revision of the Tribe Calopterini (Coleoptera: Lycidae). Studies on Neotropical Fauna and Environment, 38 (3) : 207-243. BRANCUCCI M., 1980. – Morphologie comparée, évolution et systématique des Cantharidae (Insecta: Coleoptera). Entomologica Basiliensia, 5 : 215-388. BRANCUCCI M., 1981. – Révision du genre Macromalthinus Pic (Col. Cantharidae). Entomologische Arbeiten aus dem Museum Frey 29 : 259-272. BRANCUCCI M., 1981. – Révision du genre Maronius Gorham et notes sur les genres voisins (Coleoptera : Cantharidae). Entomologica Basiliensia 6 : 328-367. BRANCUCCI M., 1982. – Révision du genre Lobetus Kiesw. 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Burlington, Vermont 05405-0086 Research Associate, Carnegie Museum of Natural History, Invertebrate Zoology Pittsburgh, Pennsylvania, USA 15213-4080 Résumé. Brève présentation de la morphologie, de l'éthologie et des méthodes de collecte des Rhysodini. Liste, clé d'identification et illustration des six espèces connues de Guyane et des pays voisins. Mots-clés. Clé, Suriname, Guyana, Rhyzodiastes, Clinidium, Plesioglymmius Abstract. Rhysodini of French Guiana. Short presentation of the Rhysodini. Checklist, key and illustrations of the six species known from French Guiana and from surrounding countries. Key-words. Key, Suriname, Rhyzodiastes, Clinidium, Plesioglymmius, Guiana shield Les Rhysodini (parfois considérés comme une famille séparée) constituent un petit groupe très particulier de Carabidae qui vivent dans le bois décomposé. Ils possèdent de nombreux caractères remarquables. La tête présente une cavité interne qui est connectée à la surface par une fente ou un pore. Les pièces buccales sont particulières : les mandibules forment un abri pour les autres pièces buccales. Elles ne peuvent pas mordre car le mentum est projeté au dessus d'elles. Le mentum forme ainsi une lame qui permet à l'insecte de se frayer un passage en avançant dans le bois décomposé partiellement ramolli. arbres morts sur pied. On a parfois la chance d'en trouver en soulevant les écorces déhiscentes sur les grumes au sol. Quelques espèces peuvent se déplacer dans la litière et être capturées dans les échantillons de Berlèse. Les espèces qui ont des ailes et de larges yeux, par exemple les Omoglymmius, peuvent être attirées par les pièges lumineux et également être collectées dans les pièges d'interception situés au ras du sol. Sigles utilisés : BMNH : British Museum, Natural History, London, United Kingdom CMNH : Carnegie Museum of Natural History, Invertebrate Zoology, Pittsburgh, Pennsylvania, USA KU : University of Kansas, Lawrence, Kansas, USA MNHN : Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, France Éthologie et méthodes de collecte Les Rhysodini utilisent les quatre stylets de leurs maxilles pour consommer le stade amoeboid (monocellulaire) de la masse gélatineuse des plasmodes (Myxomycetes, amibes collectives). Les Rhysodini se rencontrent uniquement dans les régions boisées où les précipitations importantes favorisent la décomposition du bois et le développement des plasmodes. Les méthodes de collecte les plus efficaces consistent à décortiquer les parties adéquates des troncs, souches ou racines pourries à l'aide d'un tournevis ou d'un petit pied-de-biche. A l'occasion une machette, une hachette voire une scie peuvent rendre service. Certains spécimens ont été trouvés dans des parties mortes de branches fraîchement tombées d'un arbre vivant, d'autres ont été trouvés dans les racines situées à une profondeur allant jusqu'à trois mètres sous la surface ; d'autres encore se capturent dans la partie centrale pourrie de gros Liste des espèces Six espèces ont été citées de la région : 1. Plesioglymmius (Ameroglymmius) reichardti Bell & Bell, 1979 [figs. 1-3] Matériel examiné : Kabo, Agricultural Station, Saramacca, Suriname (Holotype : BMNH). 2. Clinidium (Clinidium) guildingii Kirby, 1835 [figs 4-8] Matériel examiné : Guyane. Montagne des Singes, Kourou, sous-écorce, J. Touroult leg. (collection H. Brustel). Localité de l'holotype : Mt. St. Andrew, Kingston, St. Vincent, West Indies (exemplaire perdu). 3. Clinidium (Clinidium) impressum Bell & Bell, 1985 [figs. 9-13] - 46 - Matériel examiné : Guyane, St. Laurent du Maroni (Holotype : MNHN). Guyana (British Guiana), Iwokrama Forest Region (KU). 4. Rhyzodiastes (Rhyzostrix) ininius Bell & Bell, 2009 [figs. 14-18] Matériel examiné : Guyane, Iracoubo pk 35, J. Touroult leg. (Collection H. Brustel). Holotype : Saut Eoltage (sic), Fr. Guiana (CMNH) et paratype : Matoury, French Guiana (KU). 5. Rhyzodiastes (Rhyzostrix) quadristriatus Chevrolat, 1873. Décrit de “Cayenne” (MNHN) sans localité précise ; nous n'avons pas réussi à retrouver le type de cette espèce. Elle a également été citée par Vulcano & Pereira de Santarém au Brésil. A mon avis, l'espèce ne correspond pas à l'exemplaire illustré par Vulcano & Peirera (1975). 6. Rhyzodiastes (Rhyzostrix) menieri Bell & Bell, 1985 [figs. 19-22] Matériel examiné : Guyane, “Haut-Carsevenne, F. Geay”, Holotype (MNHN). Clé d'identification des Rhysodini de Guyane 1. Grands yeux ronds ; pronotum avec des lignes de points s'étendant vers l'avant à partir de chaque impression basale. Ailes présentes.............................. .......................................Plesioglymmius reichardti – Yeux soit semi-circulaires, soit étroitement en forme de croissant (en vue latérale) ; pronotum sans ligne de points ; ailes vestigiales......................2. 2. Impressions basales du pronotum atteignant la marge antérieure ; yeux semi-circulaires.................3. – Impressions basales du pronotum étendues jusqu'à une petite strie discale mais n'atteignant pas la marge antérieure ; yeux en forme de croissant étroit.............................................................................5. 3. Trois stries médianes de chaque élytre très grossièrement ponctuées ; donnant un aspect ondulé aux interstries.................................................... ...................................Rhyzodiastes quadristriatus – Trois stries médianes plus faiblement ponctuées ; interstries ne présentant pas un aspect ondulé......4. 4. Interstrie sutural des élytres plan, plus plan que l'interstrie suivant et dépourvu de soies ; absence de tubercule médian sur le sternite VI de la femelle .....................................................Rhyzodiastes ininius – Interstrie sutural des élytres convexe, plus que l'interstrie suivant, et pourvu de deux soies ; présence d'un tubercule médian sur le sternite VI de la femelle..........................Rhyzodiastes menieri 5. Pronotum avec une carène médiane de largeur constante ; présence de soies sensorielles sur les antennomères V à X.............Clinidium guildingii – Pronotum avec une carène médiane élargie au milieu, déprimé à l'avant et à l'arrière et faiblement élargi à la base et à l'apex ; présence de soies sensorielles sur les antennomères IV à X.................. .......................Clinidium (Clinidium) impressum Key to Rhysodines of French Guiana 1. Eye large, round; pronotum with line of punctures extending anteriorly from each basal impression; hind wings present.........Plesioglymmius reichardti - Eye either semicircular or narrowly crescentic (side view); pronotum without lines of punctures; hind wings vestigial.................................................................2. 2. Basal impressions of pronotum extended to anterior margin; eye semicircular................................................3. - Basal impressions extended anteriorly by linear discal striole, which does not reach anterior margin; eye narrowly crescentic........................................................5. 3. Three most medial striae of each elytron very coarsely punctate, so that adjacent intervals undulate ........................................ Rhyzodiastes quadristriatus - Three most medial striae less coarsely punctate, adjacent intervals not at all undulating........................4. 4. Sutural interval flat, more so than interval II, without setae; female without median tubercle on Sternum VI ............................................... Rhyzodiastes ininius - Sutural interval convex, more so than interval II, with two setae; female with median tubercle on Sternum VI............................... Rhyzodiastes menieri 5. Pronotum with median groove linear; sensory tufts of antennae on Segments V-X........................................ ..................................................... Clinidium guildingii – Pronotum with median groove dilated at middle, narrowed anteriorly and posteriorly, slightly dilated at apex and base; sensory tufts on Segments IV-X........... ................................................... Clinidium impressum La connaissance de ce groupe est encore partielle sur le plateau des Guyanes. Les forêts d'Amazonie abritent beaucoup d'espèces, et des nouveautés sont régulièrement trouvées. Je pense que des prospections approfondies sur ce groupe dans la zone des Guyanes devraient apporter beaucoup de nouvelles espèces, peut-être une vingtaine voire plus. En particulier, on n'a pas recensé de collecte de Rhysodini dans le sud des Guyanes. Références BELL R.T. & BELL J.R., 1979. - Rhysodini of the world, Part II. Revisions of the smaller genera (Coleoptera: Carabidae or Rhysodidae). Questiones Entomologicae, 15 : - 47 - 377-446. BELL R.T. & BELL J.R., 1985. - Rhysodini of the world, Part IV. Revisions of Rhyzodiastes Fairmaire and Clinidium Kirby, with new species in other genera (Coleoptera: Carabidae or Rhysodidae). Questiones Entomologicae, 21 : 1-172. BELL R.T. & BELL J.R., 2009. - Rhysodine Beetles (Insecta: Coleoptera: Carabidae): new species, new data, III. Annals of Carnegie Museum, 78(1) : 45-77. CHEVROLAT A., 1873. - Descriptions de Rhysodides nouveaux et énumération des espèces décrites. Annales de la Société entomologique de France, 3(5) : 207-218. KIRBY W., 1835. - The characters of Clinidium, a new genus of insects in the order Coleoptera, with a description of Clinidium guildingii. Zoological Journal, 5 : 6-10. VULCANO M.A. & PEREIRA F.S., 1975. - Os Rhysodidae Sulamericanos (Col). Studia Entomologia, 18(1/4) : 153-188. Figures 1-3. Plesioglymmius (Ameroglymmius) reichardti. Fig. 1. Tête et pronotum, vue dorsale ; Fig. 2. Élytre gauche ; Fig. 3. Métasternum et abdomen, ♀. Figures 4-8. Clinidium (Clinidium) guildingii. Fig. 4. Tête et pronotum, vue dorsale ; Fig. 5. Élytre gauche ; Fig. 6. Métasternum et abdomen ♂ ; Fig. 7. Pattes avant, trochanter et fémur, ♂ ; Fig. 8. Tibia postérieur, ♂. Trait d'échelle : 1 mm. - 48 - Figures 9-13. Clinidium (Clinidium) impressum. Fig. 9. Tête et pronotum, vue dorsale ; Fig. 10. Élytre gauche ; Fig. 11. Patte avant, trochanter et fémur, ♂ ; Fig. 12. Tibia postérieur, ♂ ; Fig. 13. Métasternum et abdomen, ♀. Figures 14-18. Rhyzodiastes (Rhyzostrix) ininius. Fig. 14. Tête et pronotum, vue dorsale ; Fig. 15. Élytre gauche ; Fig. 16. Métasternum et abdomen, ♀ ; Fig. 17. Tibia postérieur, ♂ ; Fig. 18. Élytre droit, vue postérieure. Figures 19-22. Rhyzodiastes (Rhyzostrix) menieri. Fig. 19. Tête et pronotum, vue dorsale ; Fig. 20. Élytre gauche ; Fig. 21. Métasternum et abdomen, ♀ ; Fig. 22. Élytre droit, vue postérieure. - 49 - Les Rutelinae : présentation des tribus et genres de Guyane (Coleoptera, Scarabaeidae) par Marc SOULA* 6, rue de la Salle F-09320 Massat [email protected] Résumé. Aperçu des Rutelinae de Guyane : clé des tribus, sous-tribus et genres présents, avec une illustration de chacun des 28 genres signalés. Clé des espèces de Pelidnotina. Listes des 81 espèces de Rutelinae connues de Guyane et des 28 autres espèces douteuses ou à confirmer. Mots-clés. Clés, Antichirina, Pelidnota, Macraspis, Leucothyreus, Lagochile, Chlorota. Abstract. Overview of the Rutelinae from French Guiana: key to tribes, subtribes and genera with a picture of all the 28 known genera. Key to species of Pelidnotina. Checklist of the 81 Rutelinae from French Guiana, more 28 other species that are dubious or needing confirmed records. Key-words. Keys, Antichirina, Pelidnota, Macraspis, Leucothyreus, Lagochile, Chlorota. Dans l'immense ordre des Coléoptères, la super-famille des Scarabaeoidea comprend plus d'une douzaine de familles, dont celle des Scarabaeidae. Dans cette dernière, on peut distinguer quelques sousfamilles, comme les Cetoniinae (nos Cétoines), les Scarabaeinae (beaucoup de nos copros...), les Melolonthinae (nos hannetons...), les Dynastinae (nos rhinocéros miniatures...) et les Rutelinae. Certains de nos collègues ne sont pas d’accord avec cette vision et ont gardé l’ancienne classification dans laquelle ces sous-familles d’aujourd’hui (Cetoniinae, Dynastinae, Rutelinae…) sont toujours des familles à part entière. On rencontrera donc encore souvent le terme de Rutelidae. Également, chez les Cyclocephala, les métatarses sont plus longs, plus fins, subcylindriques (un peu élargis vers l'apex) ; les griffes, plus courtes (en général), plus courbées que chez les Rutelinae et toujours pratiquement semblables (fig. 3). Chez les Rutelinae, les griffes sont différentes, l'une des deux toujours plus longue et robuste que l'autre, voire même bifide (figs. 1 et 2) fig. 1 Griffes postérieures d'un Rutelinae. La griffe interne est toujours plus longue, plus robuste que l'autre et souvent bifide. Distinction entre Cyclocephala (Scarabaeidae, Dynastinae) et Rutelinae Depuis de nombreuses années, je reçois des quantités de Cyclocephala dans des lots de Rutelinae ; il est vrai que la confusion est facile sur l'allure générale des bêtes, mais un examen des pattes postérieures avec une bonne loupe permet de les distinguer rapidement (figs. 1-3) : − Les deux éperons du métatibia sont peu dissemblables chez les Rutelinae (l'un des 2 souvent un peu plus court et courbé que l'autre). − Chez les Cyclocephala, l'un de ces éperons est nettement plus long, plus fin et plus rectiligne que le plus long de celui des Rutelinae, l'autre nettement plus court et courbé que le premier. fig. 2. Métatarses de 3 Rutelinae (tarses courts et robustes, griffes inégales, la plus grosse griffe simple ou bifide). fig. 3. Métatarses de Cyclocephala (tarses longs et fins, griffes égales, un des éperons souvent très développé). Dans le travail qui suit, je vais représenter au moins une espèce guyanaise par genre ; pour la description et la représentation de toutes les espèces, on voudra bien se référer à mes travaux déjà parus (cf. - 50 - références en fin d'article) ou à paraître. Clé des tribus présentes en Guyane 1. Le labre (L) est à peu près horizontal, accolé au clypéus (C) ; on peut le séparer assez facilement de ce dernier (fig. 4)........................................................2. – Le labre est plutôt vertical, plus ou moins soudé au clypéus (fig. 5).............................................................3. fig. 9. Tête de Spodochlamyni, vue frontale. fig. 10. Habitus de Spodochlamys caesarea Burmeister, 1855 (30 mm). Diversité selon les tribus fig. 4. Labre horizontal, accolé au clypéus. fig. 5. Labre vertical, soudé au clypéus. 2. Une membrane reborde l'élytre (fig.6) ; antennes de 9 articles.................................................Anomalini – Pas de membrane ; antennes de 10 articles............... ..........................................................................Rutelini fig. 6. Exemple de membrane rebordant l'élytre (Anomalini). 3. Le labre et le menton présentent chacun une sorte d'apophyse ou de dent (figs. 7 et 8) qui se rejoignent plus ou moins ; protarses élargies chez le mâle seulement ou dans les 2 sexes......Geniatini – Ni le labre ni le menton ne présentent de "dent" (figs. 9 et 10).....................................Spodochlamyni (une seule espèce en Guyane). fig. 7. Tête de Geniatini, vue frontale. En Guyane française, on peut donc dénombrer quatre tribus : la plus importante, Rutelini, comportant 4 sous-tribus ; deux autres n’étant représentées, chacune, que par une sous-tribu, la troisième sans sous-tribu (tableau I). Ces dernières années, j’ai beaucoup travaillé sur les Rutelini, découvrant plus d’une dizaine d’espèces nouvelles (pour la Science) pour la seule Guyane française ; quelques espèces nouvelles pour la Guyane ont aussi été capturées ; des découvertes restent encore possibles. Tribu & sous-tribu Nombre de genres connus de Guyane Nombre d'espèces connues de Guyane Nombre d'espèces douteuses ou à confirmer Nombre d'espèces décrites depuis 1990 Spodochla myni 1 1 1 0 Anomalini 2 3 10 0 Rutelini, Areodina Rutelini, Pelidnotina Rutelini, Rutelina Rutelini, Antichirina 1 1 0 0 3 12 2 7 3 6 5 1 15 38 5 15 Geniatini 4 20 5 0 TOTAL 29 81 28 23 Tableau I. Importance numérique des tribus et sous-tribus en Guyane. fig. 8. Patte avant de Geniatini (tarsomères dilatés). Une tribu, Spodochlamyni, n’est représentée que par une espèce (S. caesarea) et il y a vraiment peu de chance que l’on en découvre une autre. Je n’ai pas - 51 - encore travaillé sur les Anomalini (une seule soustribu, Anomalina) mais elles sont faciles à capturer et déjà bien connues. J’ai commencé à travailler sur les Geniatini et c’est sans conteste dans cette tribu que les perspectives de découvertes sont les plus prometteuses. J’invite donc nos collègues à ne pas négliger ces petites bêtes qui n’ont, à première vue, que peu d’attraits. Quelques recherches sont encore à effectuer sur de « vieux » types à retrouver dans divers muséums. ANOMALINI Tribu en cours de révision. Pour l’instant, une seule sous-tribu, Anomalina, semble représentée en Guyane, avec 3 genres (dont un douteux) : – Pas de saillie mésosternale (fig. 11) ; tout au plus une simple boursouflure.............................Anomala – Une saillie mésosternale bien présente (fig. 12)........ .............................................................Callistethus Liste des espèces par tribu SPODOCHLAMYNI Une seule espèce en Guyane : Spodochlamys caesarea Burmeister, 1855 (figs. 10 et 15) fig. 11. Mésosternum d'un Anomala. fig. 12. Mésosternum d'un Callistethus. 15 16 17 18 19 20 21 22 Figures 15-22. Habitus de Rutelinae de Guyane. Fig. 15. Spodochlamys caesarea Burmeister, 1855 [30 mm] ; fig. 16. Anomala sp. [10 mm] ; fig. 17. Callistethus sp. [12 mm] ; fig. 18. Byrsopolis aenescens Ohaus, 1915 [26 mm] ; fig. 19. Hoplopelidnota metallica (Laporte, 1840) ♂, vue oblique [21 mm] ; fig. 20. Pelidnota bleuzeni (Bouchard, 2003) [25 mm] ; fig. 21. Epichalcoplethis chameleon (Herbst, 1789) ♂ [35 mm] ; fig. 22. Pelidnota touroulti Soula, 2008 [20 mm]. - 52 - Seules trois espèces sont connues de façon certaine de Guyane : Anomala du « groupe – binotata » : Anomala brunipennis (Gyllenhal, 1817), in Schönherr Syn. Ins. Bd, 2(2), p. 220 [Melolontha]; décrite du Surinam = Anomala limbata Laporte, 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, p. 136 ; décrite de Cayenne. Callistethus du « groupe – maculatus » : Callistethus atropurpureus (Ohaus, 1897) Stettin. Ent. Zeit., Vol. 58, p. 414 ; décrite de Cayenne [Anomala] Callistethus sulcipennis (Laporte, 1840), Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 136 ; décrite de Cayenne [Anomala] = Anomala surinama Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 538 ; décrite du Guyana. Espèces douteuses ou à confirmer : Anomala arawaka Ohaus, 1902, Stettin. Ent. Zeit., p. 44 ; décrite de Surinam voisin. Anomala inconstans Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 252 et 562 ; "Amérique du Sud" ; sa présence est à confirmer en Guyane. Anomala undulata varians (Fabricius, 1801) ; Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 173 ; décrite du Guyana. 23 Anomala jordani Ohaus, 1902, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 63, p. 42 ; décrite du Guyana Anomala vayana Ohaus, 1930, D. Ent. Zeit., p. 147 ; décrite du Guyana. Callistethus trivittatus Perty, 1831, Observ. Col. Ind. Orient., p. 34 [Spilota] ; décrite de Java (!) = Anomala costopunctata Ohaus, 1897, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 58, p. 425 ; décrite de Cayenne (!) = Spilota ignorata Brancsik, 1910, Soc. Hist. Nat. Trencsen, p. 183 ; sans localité. Il faudra évidemment retrouver les types et l'espèce elle-même pour éclaircir ce "sac de noeuds". Callistethus marginatus (Fabricius, 1792), Ent. Syst., Vol.1(2), p. 164 ; de l'Amérique du Nord jusqu'à l'Amazonie Callistethus virescens (Burmeister, 1844), Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 268 ; décrite du Guyana. Strigoderma marginata Olivier, 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p. 70 [Melolontha] ; décrite "d'Amérique méridionale" = Melolontha glabrata Fabricius, 1801, Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 178 ; Amérique méridionale = Melolontha videns Fabricius, 1801, Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 178 ; Amérique méridionale. Il s'agit de vérifier ces synonymies et de confirmer si l'espèce est bien présente en Guyane. Strigoderma villosula Blanchard, 1850, Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, p. 203 ; décrite "d'Amérique du sud". Il faut vérifier sa présence en Guyane. 24 25 26 Figures 23-26. Habitus de Rutelina de Guyane. Fig. 23. Rulela histrio Sahlberg, 1823 [15 mm] ; fig. 24. Microrutela campa (Ohaus, 1922) [12 mm] ; fig. 25. Cnemida leprieuri Arrow, 1899 [13 mm] ; fig. 26. Cnemida retusa (Fabricius, 1801) [11mm]. RUTELINI Les divers genres néotropicaux ont été révisés et la faune de Guyane est relativement bien connue. Les liens entre ces genres, c'est-à-dire les sous-tribus sont à revoir complètement à la lumière d’analyses cladistiques et moléculaires. Pour des raisons pratiques évidentes, je vais cependant utiliser les soustribus traditionnelles. Clé de détermination des sous-tribus de Rutelini de Guyane française : 1. Suture clypéo-frontale nette et complète (fig. 13).... ........................................................................Areodina – Suture clypéo-frontale interrompue au milieu ou totalement absente.....................................................2. - 53 - 2. Base du pronotum entièrement rebordée (fig. 14)... ....................................................................Pelidnotina – Rebord basal du pronotum incomplet, effacé en son milieu ou totalement absent..............................3. 3. Bord apical des métatibias non cilié...........Rutelina – Bord apical des métatibias cilié..............Antichirina RUTELINI, AREODINA Une seule espèce, Byrsopolis aenescens Ohaus, 1915, D. Ent. Zeit., p. 225 verdâtres ; corps un peu plus foncé que les élytres ......................................Epichalcoplethis aciculata 4. Espèces brunâtres ou jaunâtres...............................5. – Espèces verdâtres.......................................................8. 5. Une crinière de poils sur le bord postérieur de l’élytre, à l’approche de l’angle sutural ; très grosse et forte ponctuation sur le pronotum ; commune .....................................................Pelidnota touroulti – Pas de crinière sur le bord postérieur de l’élytre...6. 6. Des points noirs en nombre variable sur les côtés du pronotum et des élytres (mais quelques spécimens sans les points). Assez allongée............7. – Pas de point noir ; plus grosse et plus trapue ; commune.......................................P. durantonorum fig. 13. Détail de la tête de Byrsopolis aenescens, montrant la suture clypéo-frontale. RUTELINI, PELIDNOTINA 7. Petite espèce d’un ocre jaunâtre plutôt clair ; la plus petite des « jaunâtres » ; jusqu’à 4 points ; peu commune......................................P. quadripunctata – Plus grande, encore plus allongée ; jusqu’à 8 points ; très rare, à rechercher...............P. lavalettei 8. Assez grosses (> 20 mm) ; les élytres grossièrement ponctués et même ridés..................9. – Nettement plus petites (< 18 mm) et plus lisses. 11. 9. Dessous et pattes cuivreux.....................................10. – Dessous et pattes à peu près du même vert, plus clair que chez les 2 voisines ; peu commune............. .....................................................................P. bleuzeni fig. 14. Base du pronotum rebordée, caractéristique des Pelidnotina. Clé de détermination des espèces de Guyane : 1. Le mâle présente des cals apicaux prolongés en pointe (fig. 19) ; mâle et femelle sont d’un vert très sombre, plus sombre que celui des Pelidnota vertes ; femelle plus grosse et encore plus sombre que celle de P. girardi ; peu commune................................. ........................................Hoplopelidnota metallica – Mâle sans ces pointes ; espèces brunâtres ou d’un vert plus clair...............................................................2. 2. Les pattes postérieures sont plus longues que chez les espèces voisines, surtout chez le mâle ; une crinière de poils à l’intérieur du métatibia..............3. – Pattes de proportions plus habituelles ; pas de crinière sur le métatibia.............................................4. 3. Grosse espèce d’un vert éclatant à reflets cuivreux plus ou moins intenses................................................. .................................. Epichalcoplethis chameleon – Plus petite, assez allongée ; brunâtre à reflets 10. Pronotum fortement ponctué et ridé ; espècez un peu plus claire que la suivante ; très commune......... ...................................................................P. granulata – Pronotum moins ponctué et surtout peu ridé ; sombre ; peu commune..............................P. girardi 11. Les pattes postérieures ne sont pas particulièrement renforcées ni allongées ; d’un vert plus clair et plus brillant ; abdomen « habituel » ; rare......................................... P. parvasedmagnifica – Pattes postérieurs renforcées, surtout chez le mâle ; d’un vert plus foncé et plus « rugueux » ; abdomen particulier avec un décrochement vertical entre les sternites ; très rare, à rechercher.... ......................................................................... P. cerdai Epichalcoplethis chameleon (Herbst, 1789), Natursys. Kaffer, Vol. 2, p 248 [Pelidnota] Epichalcoplethis aciculata (Bates, 1904), Trans. - 54 - Ent. Soc. London, p. 261 [Pelidnota] confirment la présence de cette espèce dans notre département. Hoplopelidnota metallica (Laporte, 1840), Hist. Nat. Col., p. 122 Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 [Pelidnota] Pelidnota bleuzeni (Bouchard, 2003), Coléoptères, p. 105 [Chalcoplethis] Pelidnota cerdai (Soula, 2006), Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 1 [Strigidia] Pelidnota durantonorum Soula, 2009, Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 3 Pelidnota girardi (Bouchard, 2003), Coléoptères, p. 104 [Chalcoplethis] Pelidnota granulata (Gory, 1834), Ann. Soc. Ent. France, p. 112 [Rutela] Pelidnota lavalettei Soula, 2008, Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 2 Pelidnota parvasedmagnifica (Soula & Moragues, 2006), Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 1 [Strigidia] Pelidnota quadripunctata Bates, 1904, Trans. Ent. Soc. London, p. 269 Pelidnota touroulti Soula, 2008, Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 2 Présence douteuse ou à confirmer (ce sont de très anciens types, à retrouver) : Pelidnota marginata Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 Pelidnota terminata Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 RUTELINI, RUTELINA Rutela lineola (Linné, 1767), Syst. Nat. (ed.12), Vol. 1(2), p. 552 [Scarabeus] Rutela histrio Sahlberg, 1823, Periculum Ent., Part. 5, pl. 1, fig. 5 Microrutela campa (Ohaus, 1922), D. Ent. Zeit., p. 325 [Rutela] Cnemida leprieuri Arrow, 1899, Ann. Mag. Nat. Hist., Vol. 4(7), p. 367 ; de nombreuses captures récentes. Cnemida retusa (Fabricius, 1801), Syst. Eleuth, Vol. 2, p. 133 [Trichius] Cnemida tristriata Jameson, 1996, Insecta Mundi, Vol. 10, Nos. 1-4, p. 299. Quelques récentes captures Présence douteuse ou à confirmer : Rutela formosa Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 383 ; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne". Rutela laeta (Weber, 1801), Obs. Ent., p. 68 [Cetonia] ; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne". Rutela tricolorea Ohaus, 1905, Stettin. Ent. Zeit., p. 310 ; 2 exemplaires connus étiquetés "Cayenne". Microrutela egana (Ohaus, 1922), D. Ent. Zeit., p. 325 [Rutela] ; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne". Cnemida lacerata (Germar, 1824), Ins. Spec. Nov, Vol. 1, p. 118 ; présence en Guyane à vérifier. RUTELINI, ANTICHIRINA Clé de détermination des genres guyanais de la sous-tribu : 1. Scutellum plutôt petit, plus large à sa base que long au milieu ; lobe médiobasal du pronotum convexe........................................................................2. – Scutellum en général grand, aussi long que large ou plus long que large ; le lobe médiobasal du pronotum est à peu près droit ou concave............3. 2. Saillie mésosternale petite ; elle ne dépasse pas ou dépasse à peine les hanches médianes ; elle est courbée vers le bas.......................................Chlorota – La saillie mésosternale s'allonge fortement et semble cassée ; angles postérieurs du pronotum étirés vers l'arrière........................................ Mucama 3. Scutellum subéquilatéral, aux côtés fortement courbés ; tous les tibias s'épaississent ; abdomen et poitrine glabres ; les élytres régulièrement et finement ridés.........................................Chalcenthis – Scutellum nettement plus long que large...............4. 4. Mandibules arrondies sur leur bord externe..........5. – Mandibules plus ou moins échancrées (ou du moins concaves) sur leur bord externe ; leurs "dents" externe et apicale plus ou moins relevées... .......................................................................................7. 5. Scutellum relativement petit, plus court que la moitié de la suture élytrale ; le lobe médio-basal pronotal, devant le scutellum, est droit. Ptenomela – Le scutellum est grand ; moins grand que chez Macraspis cependant ; le lobe médio-basal pronotal est concave devant le scutellum...............................6. - 55 - 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 Figures 27 à 38. Habitus d'Antichirina de Guyane. fig. 27. Antichira capucina (Fabricius, 1787) [34 mm] ; fig. 28. Antichiroides cuprinus (Laporte, 1840) [32 mm] ; fig. 29. Dorysthetus corruscus (Serville, 1825) [25 mm] ; fig. 30. Paradorysthetus coerulescens (Blanchard, 1850) [16 mm] ; fig. 31. Telaugis aenescens (Burmeister, 1844) [28 mm] ; fig. 32. Exantichira rigouti Soula, 1998 [12 mm] ; fig. 33. Macraspis olivieri (Waterhouse, 1881) [25 mm] ; fig. 34. Pseudomacraspis affinis (Laporte, 1840) [23 mm] ; fig. 35. Ptenomela psittacina (Burmeister, 1844) [35 mm] ; fig. 36. Vayana bicolor (Olivier, 1789) [33 mm] ; Fig; 37. Chlorota haemorrhoidalis (Olivier, 1789) [23 mm] ; fig. 38. Theuremaripa cayennensis (Ohaus, 1903) [21 mm]. - 56 - 6. Mandibules très étroites, en forme de "faucille", le "tranchant" profondément concave ; lobe médiobasal du pronotum bien arrondi ; griffe interne du tarse antérieur du mâle peu épaissie ; bords latéraux des élytres de la femelle sans cal ........................................................Pseudomacraspis – Mandibules plus larges et plus courtes, qui n'ont pas cet aspect en faucille ; lobe médio-basal plus faiblement arrondi ; apex du scutellum moins effilé ; présence d'une dent sur la base de l'arête interne des méso- et métatarses des mâles ..............................................................Theuremaripa 7. Bord antérieur du clypéus profondément échancré ...................................................................... Lagochile – Bord antérieur du clypéus très légèrement concave ou droit ou le plus souvent convexe, ni échancré, ni crénelé.....................................................................8. 8. Très grand scutellum, aussi long ou plus long que la suture élytrale ; côtés des premiers sternites et face dorsale des fémurs postérieurs portant un appareil stridulatoire (respectivement passif et actif).............................................................Macraspis – Scutellum assez grand, mais bien moins long que la suture élytrale ; pas d'appareil stridulatoire........9. 9. Saillie longue, voire très longue ; bords latéraux des élytres de la femelle non élargis ou seulement très légèrement et régulièrement............................10. – Saillie courte, voire très courte ; bords latéraux des élytres de la femelle qui s'élargissent singulièrement ; clypéus tronqué, présentant à l'avant un plan très incliné au bord légèrement concave ; labre qui dépasse largement, avec son bord antérieur concave ; élytres profondément sillonnés..........................................................Telaugis 10. Élytres bien sillonnés, les côtes et intervalles identiquement bombés en largeur et profondeur ; corps en large ovale, encore élargi et déprimé vers l'arrière (aussi bien chez le mâle que chez la femelle)............................................................. Vayana – Élytres lisses ou seulement légèrement sillonnés..... .....................................................................................11. 11. Bordure latéro-postérieure de l'élytre lisse ; espèces convexes ; le lobe médio-basal du pronotum légèrement concave..................................................12. – Bordure latéro-postérieure de l'élytre plus ou moins crénelée ; espèces le plus souvent assez déprimées à l'arrière ; lobe médio-basal du pronotum plus ou moins fortement concave......13. 12. Forme en large ovale ; chez le mâle, la griffe antérieure interne est bifide, les autres simples ; chez la femelle, la griffe antérieure interne est simple mais munie d'une dent basale plus ou moins développée, les autres griffes internes bifides............................................................Antichira – Forme allongée avec les côtés subparallèles ; chez le mâle, la griffe antérieure interne est bifide, les autres simples ; chez la femelle, toutes les griffes internes sont bifides........................... Antichiroides 13. La saillie est d'abord abaissée, peu courbée et donc ensuite peu relevée à l'approche de l'apex ; celui-ci plus ou moins épaissi ; lobe médio-basal du pronotum toujours arqué (et concave) ; assez grandes espèces..................................... Dorysthetus – La saillie est courbée et se relève donc plus fortement à l'approche de l'apex ; celui-ci plus ou moins affiné...............................................................14. 14. Le lobe médio-basal du pronotum arqué ; très longue saillie en crochet relevé ; très grand scutellum ; assez petites espèces amazoniennes en ovale allongé...................................Paradorysthetus – Lobe médio-basal concave ou droit chez le mâle, légèrement convexe chez la femelle ; clypéus modérément avancé et vaguement semi-circulaire ; labre dépassant largement, avec un bord antérieur légèrement concave ; disque élytral fortement strié et ponctué................................................Exantichira Liste des espèces présentes en Guyane : Antichira capucina (Fabricius, 1787), Mantissa Insectorum, Vol. 1, p. 28 Antichira girardi Soula, 1998, Révision des Anticheirina 1, p. 61 Antichiroides cuprinus (Laporte, 1840), Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 117 Antichiroides generosus (Waterhouse, 1881), Trans. Ent. Soc. London, p. 541 Chalcenthis bonini Soula, 2009, Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 3 Chlorota cerdani Soula, 2002, "Les Coléoptères du Monde", 26.2, p. 145 Chlorota haemorrhoidalis (Olivier, 1789), Entomologie, Vol. 1(5), p. 79 [Melolontha] Chlorota lesnei Ohaus, 1912, Stettin. Ent. Zeit., p. - 57 - 294, décrite de St. Laurent et retrouvée à d'autres endroits. Chlorota surinama Ohaus, 1898, Stettin. Ent. Zeit., p. 58 Chlorota terminata (Serville, 1825), Encyclopédie Méthodique, Vol. 10, p. 317 [Rutela] Dorysthetus cayennensis Ohaus, 1905, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 66, p. 297 Dorysthetus corruscus (Serville, 1825), Encyclopédie Méthodique, Vol. 10, p. 317 Macraspis lateralis (Olivier, 1789), Entomologie, Vol. 1(6), p. 80 Macraspis xanthosticta Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 359 Macraspis pseudochrysis Landin, 1956, Ent. Tidskr., p. 16 Macraspis oblonga Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 359 Macraspis olivieri (Waterhouse, 1881), Trans. Ent. Soc. London, p. 537 Macraspis faurei Soula, 2006, Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 1, p. 158, décrite sur un mâle du Ceara (Brésil) et présente en Guyane. Mucama camusi Soula, 2002, Les Coléoptères du Monde, 26.2 fig. 39. Tête de Dorysthetus corruscus. Bord externe de la mandibule échancré. Dorysthetus virens virens (Drury, 1773), Illustrations of Natural History, Vol. 2, p. 54 Dorysthetus lineatopennis Ohaus, 1912, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 73, p. 278 Paradorysthetus coerulescens (Blanchard, 1850), Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, p. 205 Pseudomacraspis affinis (Laporte, 1840), Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 118 Exantichira rigouti Soula, 1998, Les Coléoptères du Monde, 26.1, Révision des Anticheirina 1, p. 110 et 2002, Les Coléoptères du Monde, 26, p. 83. Lagochile brunnipes (Olivier, 1789), Entomologie, Vol. 1(6), p. 77 [Cetonia]. Lagochile brunnea castanea Benderitter, 1923, Bul. Soc. Ent. France, p. 91 Lagochile cetonoides rosanti Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26.3 Lagochile giuglarisi Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26.3 Lagochile macraspidoides Ohaus, 1905. Présence confirmée récemment. Lagochile sparsa guyanensis Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26.3 Lagochile trigona soleri Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26.3 Lagochile trigona incerta Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26.3 Macraspis chloraspis chloraspis (Laporte, 1840), Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 118 fig. 40. Tête de Pseudomacraspis affinis. Bord externe de la mandibule non échancré ; mandibule en faucille. Ptenomela psittacina (Burmeister, 1844), Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 366 Telaugis aenescens Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 337 Theuremaripa cayennensis (Ohaus, 1903), Berl. ent. Z., p. 229 (une variété mélanisante, carbonaria, très fréquente) Theuremaripa moraguesi Soula, 2002, "Les Coléoptères du Monde", 26.2, p. 241 et 26 p. 93 Vayana bicolor (Olivier, 1789), Entomologie, Vol. 1(6), p. 70 Présence douteuse ou à confirmer : Chlorota metallica Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), - 58 - p. 363 = aulica ; décrite de Guyane, elle n'y a jamais été reprise ; assez commune dans la Mata atlantica brésilienne. Lagochile laticollis Soula, 2005, présence en Guyane à confirmer. Lagochile monnei Soula, 2005, présence probable, mais à confirmer. Macraspis guyanensis guyanensis Soula, 1998, Révision des Anticheirina 1, p. 24 ; un seul exemplaire connu étiqueté "Guyane" Macraspis splendida (Fabricius, 1775), présence à confirmer. Il s'agit peut-être d'une variété d'oblonga ou d'olivieri. GENIATINI Cette tribu ne comporte pas de sous-tribu. La faune de Guyane est en cours de révision. La principale différence entre les grands genres Bolax et Leucothyreus concerne la taille des yeux (figs. 41 et 42). fig. 41. Tête de Bolax (petits yeux) fig. 42. Tête de Leucothyreus (grands yeux) Bolax foveolata Blanchard, 1850, Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 236 ; décrite de Cayenne. Bolax squamulifera Blanchard, 1850, Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 236 ; décrite de Cayenne. Bolax vittipennis (Laporte, 1840), Histoire Naturelle des Coléoptères, p. 139 [Aulacodus] ; décrite de Cayenne. Geniatosoma nigrum (Ohaus, 1917), Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 49 ; décrite de Cayenne et Godebert. Leucothyreus aloysius Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 350 ; décrite de Passoura (Guyane). Leucothyreus amandus Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 354 ; décrite de Charvein, sur le bas Maroni (Guyane). Leucothyreus crispinus Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 353 ; décrite de Cayenne et Kourou. Leucothyreus lividus Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 496, décrite du Guyana = Leucothyreus capitatus Blanchard, 1850, Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 239 ; Cayenne = Leucothyreus pallens Erichson, 1848, in Schomburgk, p. 563 ; Cayenne Leucothyreus melchiades Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 356 ; décrite de Cayenne et "Amazonie". Leucothyreus metallescens Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 497 ; décrite de Cayenne. Leucothyreus nitidulus (Olivier, 1789), Entomologie, Vol. 1(5), p. 70 [Melolontha], décrite de Cayenne. Leucothyreus parvulus Ohaus, 1931, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 92, p. 240 ; décrite de St. Laurent du Maroni Leucothyreus vayanus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 9 ; sur une femelle provenant de Cayenne. Lobogeniates apicalis Ohaus, 1931, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 92, p. 249 ; décrite du bas-Maroni. Lobogeniates flavolineatus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 30 ; décrite de Cayenne. Lobogeniates marronus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 35 ; décrite de Cayenne. Lobogeniates punctipennis Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 35 ; décrite de Cayenne. Lobogeniates signicollis Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 34 ; décrite de Cayenne. Trizogeniates temporalis Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 41 ; décrite du Pérou. Présence douteuse ou à confirmer : Leucothyreus anachoreta Erichson, 1848, in Schonburgk, p. 563 ; décrite du Guyana. Leucothyreus modestus Blanchard, 1850, Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 238 ; décrite "d'Amérique du sud". Leucothyreus pallidipes Blanchard, 1850, Catalogue de la Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 237 ; décrite "d'Amérique du sud", Venezuela. Leucothyreus stibentes Ohaus, 1924, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 84, p. 183 ; décrite du Guyana. Lobogeniates waraputanus Ohaus, 1931, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 92, p. 252 ; décrite du Guyana. REMERCIEMENTS. Merci à Jean-Louis Giuglaris (Matoury) pour la mise à disposition de certaines photos. - 59 - 43 44 45 46 47 48 49 50 Figures 43 à 50. Habitus d'Antichirina et de Geniatini. fig. 43. Chalcenthis bonini Soula, 2009 [11 mm] ; fig. 44. Lagochile brunnea castanea (Benderriter, 1923) [27 mm] ; fig. 45. Mucama camusi Soula, 2002 [18 mm] ; fig. 46. Bolax squamulifera Blanchard, 1850 [15 mm] ; fig. 47. Leucothyreus sp. [12 mm] ; fig. 48. Lobogeniates sp. [20 mm] ; fig. 49. Geniatosoma nigrum (Ohaus, 1917) [23 mm] ; fig. 50. Trizogeniates sp. [22 mm]. Bibliographie Je ne citerai que les ouvrages anciens incontournables et les travaux récents : ARROW G.J., 1899. - The Annals and Magazine of Natural History, IV(7) : 363-370. ARROW G.J., 1899. - On sexual dimorphism in beetles of the family Rutelinae. Trans. Ent. Soc. London : 255-269. 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SOULA M., 2005. - Les Coléoptères du Monde. 26.3 Antichirina 3, texte long, avec descriptions détaillées et dessins d’édéages, (Lagochile, Addenda…). SOULA M., 2006. - Les Coléoptères du Nouveau Monde, Rutelini 1, « Pelidnotina 1 » et « Lasiocalina », 176 p. SOULA M., 2008. - Les Coléoptères du Nouveau Monde, Rutelini 2, « Pelidnotina 2 », 40 p. SOULA M., 2009. - Les Coléoptères du Nouveau Monde, Rutelini 3, « Pelidnotina 3 », photos des Lagochile (complément du 26.3 de 2005), 137 p. VARIN S.A. & COSTA C., 1980. - Larvae of neotropical Coleoptera. III: Scarabaeidae, Rutelinae. Pap. Avul. Zool., S. Paulo, 33(17) : 275-282. WATERHOUSE C.O., 1881. - On some South American Coleoptera of the family Rutelidae. Trans. Soc. Ent. London, Vol.IV(12) : 535-553. Epichalcoplethis chameleon (Herbst, 1789). Guyane. Mont Itoupé, alt. 570 m, piège lumineux, mars 2010. Photo prise par Denis Blanchet (SEAG) lors de la mission d'inventaire du Parc Amazonien de Guyane. - 61 - Coleoptera Histeridae de Guyane française. VI. Mise à jour du catalogue et contribution à la connaissance des Hololeptini par Nicolas DEGALLIER1, Gerardo ARRIAGAGA2, Stéphane BRÛLÉ3, Julien TOUROULT4, Pierre-Henri DALENS5 & Eddy POIRIER6 1 120 rue de Charonne, 75011 Paris, France ; [email protected] 4 15, avenue C. Colomb, 16800 Soyaux, France ; [email protected] 2 Casilla 9802, Santiago 21, Chili ; [email protected] 5 1 Rés. Kelfleur, Rte de Montabo, 97300 Cayenne, France ; [email protected] 6158 18, Lot. Amaryllis, 97354 Remire-Montjoly, France ; [email protected] 3 R. St Germain Est, Rimouski, G5L1A8, Prov. Quebec, Canada ; [email protected] Résumé. Des récoltes récentes et intensives en Guyane française permettent d'apporter de nombreuses données de faunistique dont 19 espèces nouvelles pour ce Département d'Outre-Mer. Des pièges à vitre (pièges d'interception) ont fourni le matériel le plus abondant et varié et des récoltes réalisées dans des aires protégées peu prospectées ont permis d'obtenir des espèces rares ou nouvelles pour la science. Une clé illustrée permet d'identifier 28 espèces d'Hololeptini. La faune de Guyane française compte actuellement 124 espèces distribuées dans 7 sous-familles et 54 genres. La présence de 22 espèces reste cependant à confirmer Mots-clés. piège d'interception, clé d'identification, faunistique, néotropical. Abstract. Coleoptera Histeridae from French Guiana. VI. An updated catalog and new data on the Hololeptini. Recent and intensive collecting in French Guiana allowed to bring many new faunistic data, including 19 species new for this country. Flight intercept traps gave the most abundant and diverse results, and collecting in protected areas allowed to find uncommon or undescribed species. An illustrated key is provided to help identify 28 species of Hololeptini. The fauna of French Guiana accounts now for 7 subfamilies, 54 genera and 124 species. The presence of 22 species remains to be confirmed. Key-words. flight intercept trap, identification key, faunistic, Neotropical region. Depuis un séjour réalisé en Guyane française de 1975 à 1979, le premier auteur s’intéresse à la faune histéridologique de ce département. Après un premier catalogue (DEGALLIER, 1979), plusieurs espèces nouvelles pour la science ou pour cette faune ont été ajoutées (DEGALLIER, 1982 ; DEGALLIER & KANAAR, 2001), la sous-famille des Hetaeriinae a été traitée séparément (DEGALLIER, 2004a) et une note « grand public » publiée pour stimuler les recherches sur cette faune (DEGALLIER, 2004b). Le présent article concerne une partie d’un matériel abondant, récolté principalement depuis 2008 par les quatre derniers coauteurs, membres de la Société entomologique Antilles-Guyane (SEAG). Ce catalogue reprend les listes établies précédemment en citant les travaux antérieurs et en y ajoutant les localités ou captures nouvelles et des précisions sur certaines espèces. Sauf mention contraire, le matériel provient de récoltes faites au piège d’interception vitré, décrit ailleurs (DEGALLIER & ARNAUD, 1995 ; DEGALLIER & GOMY, 1983 ; GOMY, 2010). Pour rendre ce travail plus attrayant qu’une simple liste de noms, les Histerinae de la tribu Hololeptini ont fait l’objet d’une étude plus approfondie et une clé illustrée est présentée pour compléter les illustrations publiées par DEGALLIER & KANAAR (2001). Nous avons utilisé les conventions suivantes : • les citations entre crochets « [ ] » nécessitent confirmation, • les citations nouvelles pour la Guyane sont précédées d’un astérisque « * » et enfin, • «NDPK» et «ND» renvoient le lecteur respectivement aux articles de DEGALLIER & KANAAR (2001) et DEGALLIER (2004a). Abréviations des localités : - 62 - • MCV : Montagne 52°24' O), des Chevaux (4°43' N ; • NOUR : Réserve naturelle des Nouragues-Station de Saut Pararé (4° 02' 16" N ; 52° 40' 21" O) Chelonarhister ashei Degallier, 2004. ND : figs. 102108. • TRE : la Réserve Trésor (route de Kaw Pk18, alt. 225M, (4°36'37,6" N ; 52°16'44,5" O) Clientister fernandi Reichensperger, 1938. ND : fig. 6. • IT : emplacements des récoltes réalisées sur le Mont Tabulaire, localité Itoupé indiqués avec l’altitude : IT400 m (03°01’49’’ N ; 53°06’24’’ O), IT570 m (03°01’23’’ N ; 53°05’44’’ O), IT600 m (03°01’20’’ N ; 53°05’41’’ O) et IT800 m (03°01’19’’ N ; 53°05’03’’ O). Colonides collegii guyanensis Degallier, 1998. Cyclechinus raucus Bickhardt, 1917. Euxenister caroli Reichensperger, 1923. Euxenister wheeleri Mann, 1925. ND : fig. 69. Les dates des récoltes sont suivies du nombre d’exemplaires. Guianahister ashei Tishechkin, 2007. Espèce connue du Guyana et du Surinam, citée de Roura, Saül et Cayenne par TISHECHKIN (2007). MCV : 27-VI- Catalogue française 09, 1. des Histeridae de Guyane Homalopygus pluristriatus Reichensperger, 1929. Latronister guyanensis Degallier, 2004. ND : figs. 25-36. ABRAEINAE *Acritus (Pycnacritus) tuberculatus Wenzel & Dybas, 1941. Espèce répandue dans toute la région néotropicale (MAZUR, 1997 ; WENZEL, 1944 ). Paramana, Île de Cayenne : sous écorces, 25-II-1976, 20 ; 29-II-76, 3 ; 13-VI-76, 1. Roura, sous écorce d’arbre abattu, 14-XI-76, 1. *Aeletes sulcipennis Wenzel, 1944. Espèce décrite du Costa Rica. IT570 : 17-III-10, 3. DENDROPHILINAE Bacanius scalptus Lewis, 1888. NDPK : figs. 105106. Paramana, Ile de Cayenne, sous écorce d’arbre abattu, 29-II-76, 2. La Chaumière, Ile de Cayenne, sous écorce, 22I-78, 3 ; fin janvier 1979, 3. Carcinops misella Marseul, 1855. NDPK : fig. 112. Carcinops ovatula Lewis, 1888. Carcinops tenella (Erichson, 1834). Carcinops troglodytes (Paykull, 1811). Paromalus (Isolomalus) didymus Marseul, 1855. *Mecistostethus pilifer Marseul, 1870. Cette espèce décrite des « Amazones » est retrouvée pour la première fois depuis sa description. Les genres Tarsilister Bruch, 1932 et Mecistostethus nécessitent d’être revisés car, contrairement au classement proposé par HELAVA et al. (1985), ils n’appartiennent sans doute pas à la sous-famille des Hetaeriinae. IT600 : 23-III-10, 1. Mesynodites degallieri Tishechkin, 2007. Espèce connue du Brésil (Pará et Amapa), citée de Kourou, 1987, 1 spécimen (M. Duranton) et Roura, 2 spécimens (4°44’20“N, 52°13’26“O, alt. 280 m) (Ashe & Brooks). Neoterapus bicarinatus (Lewis, 1898). ND : figs. 71-83. MCV : 1-XI-09, 1. NOUR : 22-IX-09, 1 ; 10-X-09, 3 ; 28-I-10, 1. Nicolasites graniformis (Schmidt, 1893) (Mesynodites graniformis in ND). Espèce connue du Brésil, du Guyana et du Venezuela, signalée de Guyane française par un spécimen récolté le 1/8-VI-1997 au Mont La Fumée (3°39’46’’ N ; 53°13’19’’ O ; alt. 490 m) au piège d’interception (Ashe & Brooks) (TISHECHKIN, 2007). [Nymphister monotonus (Reichensperger, 1938)] D’après TISHECHKIN (2007), les figures 41-45 in DEGALLIER (2004a) se rapportent probablement à une autre espèce. Paromalus (Isolomalus) jejunus Lewis, 1888. [Paromalus (Isolomalus) sincerus Lewis, 1888] HETAERIINAE Pulvinister nevermanni Reichensperger, 1933. ND : figs. 2-5. Aphanister fungifer Reichensperger, 1933. ND : fig. 1. Reninus puncticollis Lewis, 1907. Espèce citée de Saül par TISHECHKIN (2003). Cachexia guyanensis Degallier, 2004. ND : figs. 724. Reninus turritus Lewis, 1902. Espèce citée de Saül par TISHECHKIN (2003). MCV : 23-V-09, 1. Chelonarhister castroi Degallier, 2004. ND : figs. 46-59, 109-110. [Scapicoelis tibialis Marseul, 1862]. Les réserves émises par ND sur les exemplaires cités de Guyane française sont confirmées par la description prochaine - 63 - d’une espèce nouvelle. Termitolister subcylindricus Degallier, 2004. ND : figs. 84-101. Termitoxenus strigicollis Lewis, 1898. IT800 : 17III-10, 1. *Terapus marseulii Westwood, 1874. Espèce décrite du Brésil et connue du Pérou (N. Degallier, comm. pers.). MCV : 8-IX-09, 1. NOUR : 3-IX-09, 1 ; 30-IX-09, 2. *Troglosternus dasypus Bickhardt, 1917. Espèce connue du sud du Brésil (Rio Grande do Sul). NOUR : 3-IX-09, 2 ; 30-IX-09, 4. Tylois trilunatus Marseul, 1864. Premier signalement de cette espèce en Guyane depuis sa description. NOUR : 8-IX-09, 1 ; 10-X-09, 1. *Xenister schwarzmaieri Borgmeier, 1929. Espèce connue du Brésil. NOUR : 10-X-09, 1. *Operclipygus hospes (Lewis, 1902). Cette espèce est connue du Brésil, du Pérou et du Guyana. Cayenne-Montsinéry, Carrefour du Gallion, 29-IV / 9-V05, piège d’interception pendant le jour (A. Hielkema), 1 mâle. *Operclipygus subdepressus (Schmidt, 1889). Espèce décrite de Colombie. TRES : 1-XI-09, 1. Phelister desbordesi Bickhardt, 1917. NDPK : figs. 16-17. Phelister haemorrhous Marseul, 1853. NDPK : figs. 5-8. Sinnamary, Route de l'Anse, 1-II-03 (P. Queney), 1. Phelister sanguinipennis Marseul, 1853. NDPK : figs. 9-10. *Yarmister barberi Wenzel, 1939. La présence en Guyane française de cette espèce connue jusqu’ici que de sa localité-type en Floride pose un problème biogéographique. MCV : 23-V-09, 1 ; 31-V-09, 1 ; 30VIII-09, 5. NOUR : 8-IX-09, 1. HISTERINAE HOLOLEPTINI HISTERINI Hister cavifrons Marseul, 1854. Saül, "Point Chaud", 10VII-98, sous excréments (A. Faille), 1 ; 16-VII-98, dans tripes de biche (A. Faille), 1 ; 21-VII-98, environs de "Popote", sur fruit (A. Faille), 1. Hister curvatus Erichson, 1834. NDPK : figs. 11-12. [Hister diadema Marseul, 1854] Hister incisifrons Marseul, 1862. NDPK : figs. 1-4. Iracoubo, Crique deux Flots, 1-III-03 (J. Touroult), 1. [Dimalus platamodes Marseul, 1870] Nous connaissons cette espèce du Brésil : Corcovado, Guanabara, Rio de Janeiro RJ, XI-72, 1 (M. Alvarenga). Hololepta aradiformis Erichson, 1834. Piste de Bélizon, PK15 et 17, 3-XII-05, 1. Régina, Montagne de Kaw, 13VIII-99, scierie, sous écorce de tronc coupé, 1 (J. Dalmon). IT800 : 17-III-10, 1. Hololepta attenuata Blanchard, 1842. NDPK : figs. 13-15. Espèce peut-être synonyme de la précédente. Saül, 18-VII-98, piège aérien au vin et bananes (A. Faille), 1. Hololepta bidentata Marseul, 1853. NDPK : figs. 38-40. NOUR : 3-IX-09, 1. EXOSTERNINI [Hololepta bogotana Marseul, 1853] *Baconia coerulea (Bickhardt, 1917). Espèce connue du Pará, Brésil. MCV, 25-I-09, 2. Conchita propygidiale Mazur, 1994. NDPK : figs. 110-111. MCV, 18-IV-09, 2 ; 16-5-09, 2 ; 23-V-09, 1 ; 6-VI09, 1 ; 4-VII-09, 1 ; 19-VII-09, 1 ; 9-VIII-09, 1 ; 23-VIII09, 1 ; 1-XI-09, 9 ; 14-IV-10, 2. NOUR : 20-VII-09, 3 ; 4VIII-08, 1 ; 11-VIII-09, 2 ; 24-VIII-09, 1 ; 3-IX-09, 1 ; 8IX-09, 2 ; 30-IX-09, 1 ; 10-X-09, 5 ; 1-XI-09, 3 ; 5-II-10, 2 ; 27-III-10, 7 ; 9-IV-10, 3. IT400 : 17-III-10, 6 ; 23-III-10, 3. IT570 : 24-III-10, 2. IT600 : 17-III-10, 4 ; 24-III-10, 2. IT800 : 17-III-10, 1 ; 24-III-10, 2. *Operclipygus angustisternus (Wenzel, 1944). Espèce décrite du Pará, Brésil. Saül, "Courant doublé", 17-VII-98, au vol (A. Faille), 1. Operclipygus arnaudi Degallier, 1982. Operclipygus depressus (Hinton, 1935). Hololepta cayennensis Marseul, 1853. NDPK : figs. 18-20. Espèce possiblement synonyme d’Hol. aradiformis dont nous ne connaissons pas d’exemplaire authentique. Nous reproduisons dans la clé les caractères fournis par MARSEUL (1853). Hololepta curta Marseul, 1853. NDPK : figs. 21-23. Guyane française, 1984-85, 1 (S. Boucher). MCV : 15-II-09, 3 ; 8-III-09, 5 ; 15-III-09, 1 ; 11-IV-09, 2. NOUR : 20-VII09, 7 ; 25-VII-09, 8 ; 4-VIII-09, 7 ; 11-VIII-09, 3 ; 3-IX-09, 2 ; 8-IX-09, 1 ; 13-IX-09, 1 ; 10-IX-09, 4. IT570 : 31-III-10, 9. IT600 : 24-III-10, 1. Hololepta humilis Paykull, 1811. NDPK : figs. 2427. Montsinéry, crique Coco, VIII-97, 1. Carapa, 15-VIII05, piège à vitre, 1. MCV : 6-XII-08, 1 ; 22-XII-08, 2 ; 28XII-08, 1 ; 4-I-09, 1 ; 18-I-09, 1 ; 11-IV-09, 1 ; 1-XI-09, 1. NOUR : 20-VII-09, 2 ; 25-VII-09, 2 ; 24-VIII-09, 2 ; 3-IX09, 1 ; 8-IX-09, 9 ; 13-IX-09, 4 ; 30-IX-09, 18 ; 10-X-09, 18 ; 20-X-09, 9 ; 27-III-10, 1 ; 9-IV-10, 1 ; 25-VII-09, filet - 64 - cryldé, 1. IT570 : 31-III-10, 1. IT800 : 17-III-10, 1. NDPK : figs. 41-43. Île de Cayenne, RN2, rivière Comté Hololepta lamina Paykull, 1811. NDPK : figs. 28-29. NOUR : 30-IX-09, 3. au niveau du port, 5-XII-05, 3. Rivière Comté, pointe Maripa, 5-XII-05, 2 ; 12-I-06, 1 ; 23-XII-05 (P.-H. Dalens), piège à vitre, 1. Carapa, 15-VIII-05, piège à vitre, 1; 22-XII05, 1. MCV : 1-X-08, 2 ; 18-X-08, 7 ; 27-X-08, 7 ; 16-XI-08, 5 ; 22-XI-08, 4 ; 6-XII-08, 11 ; 16-XII-08, 2 ; 22-XII-08, 5 ; 26-XII-08, 6 ; 4-I-09, 4 ; 10-I-09, 8 ; 18-I-09, 5 ; 25-I-09, 8 ; 8-II-09, 1 ; 15-II-09, 5 ; 23-II-09, 8 ; 8-III-09, 11 ; 15-III09, 9 ; 25-III-09, 4 ; 11-IV-09, 11 ; 25-IV-09, 4 ; 2-V-09, 1 ; 5-V-09, 8 ; 23-V-09, 2 ; 31-V-09, 1 ; 20-VI-09, 1 ; 27-VI-09, 1 ; 4-VII-09, 2 ; 19-IX-09, 2 ; 10-X-09, 3 ; 24-X-09, 3. NOUR : 4-VIII-09, 1 ; 11-VIII-09, 3 ; 3-IX-09, 2 ; 8-IX-09, 1 ; 30-IX-09, 4 ; 10-X-09, 1 ; 20-X-09, 3. [Hololepta morator Marseul, 1860] Hololepta quadriformis Marseul, 1853. NDPK : figs. 35-37. Maripasoula, Kayodé, 7-I-05, abattis de MarieAndrée, écorce de tronc coupé non brûlé, 1 (J. Dalmon). *Hololepta wenzeli Mazur, 1984. Nom donné par Mazur à l’espèce faussement identifiée par MARSEUL (1853 : 142, 179) comme Hol. humilis Paykull et répandue au Brésil, au Paraguay et en Argentine. NOUR : 8-IX-09, 4. Hololepta (Leionota) cerdo (Marseul, 1853). Espèce apparemment non revue en Guyane française depuis sa description. Île de Cayenne, RN2, rivière Comté au niveau du port, 5-XII-05, 1. Rivière Comté, pointe Maripa, 23-XII-05 (P.-H. Dalens), piège à vitre, 1. Massif du Mitaraka (02°27’613” N ; 54°52’908” O), 28X/3-XI-04, filet cryldé (J.-P. Champenois), 2. MCV : 1-X-08, 1 ; 16-XI-08, 2 ; 22-XI-08, 4 ; 6-XII-08, 2 ; 22-XII-08, 6 ; 4I-09, 2 ; 10-I-09, 3 ; 18-I-09, 4 ; 25-I-09, 1 ; 8-II-09, 3 ; 8III-09, 2 ; 15-III-09, 1 ; 25-III-09, 1 ; 11-IV-09, 4 ; 2-V-09, 3 ; 31-V-09, 1. IT800 : 17-III-10, 1. Hololepta (Leionota) devia Marseul, 1853. NDPK : figs. 30-34. Guyane française, 1991 (M. Duranton), 1. Ile de Cayenne, RN2, rivière Comté au niveau du port, 5-XII-05, 1. Rivière Comté, pointe Maripa, 12-I-06 (J. Touroult), 3 ; 23-XII-05 (P.-H. Dalens), piège à vitre, 1. Montsinéry, Les Champs Virgile, La Carapa, 19-V-05, piège à vitre, 1; 9-XII05, 2 (P.-H. Dalens). Route des Compagnons, VIII-84, 1. Bélizon, Montagne Tortue, piège d’interception, IX-05, 2 (P.-H. Dalens). MCV : 1-X-08, 1 ; 27-X-08, 9 ; 16-XI-08, 11 ; 6-XII-08, 20 ; 22-XII-08, 8 ; 26-XII-08, 10 ; 4-I-09, 12 ; 10-I-09, 13 ; 18-I-09, 9 ; 25-I-09, 15 ; 8-II-09, 6 ; 15-II-09, 8 ; 23-II-09, 9 ; 8-III-09, 4 ; 15-III-09, 9 ; 25-III-09, 3 ; 11IV-09, 5 ; 25-IV-09, 7 ; 2-V-09, 6 ; 5-V-09, 4 ; 9-V-09, 5 ; 23V-09, 5 ; 31-V-09, 3 ; 6-VI-09, 1 ; 20-VI-09, 2 ; 27-VI-09 ; 1 ; 4-VII-09, 1 ; 9-VIII-09, 9 ; 19-IX-09, 3 ; 10-X-09, 4 ; 24X-09, 9 ; 14-IV-10, 1. NOUR : 25-VII-09, 1 ; 4-VIII-09, 2 ; 11-VIII-09, 7 ; 24-VIII-09, 5 ; 8-IX-09, 6 ; 13-IX-09, 4 ; 30IX-09, 17 ; 10-X-09, 9 ; 20-X-09, 15 ; 27-III-10, 4 ; 9-IV-10, 2. IT400 : 23-III-10, 1. IT570 : 31-III-10, 2. IT600 : 23-III10, 1 ; 24-III-10, 1. IT800 : 24-III-10, 2 ; 30-III-10, 1. TRES : 5-X-09, 2 ; 13-X-09, 3 ; 24-X-09, 2 ; 1-XI-09, 3. [Hololepta (Leionota) guyanensis Desbordes, 1928] Hololepta (Leionota) intersecta (Lewis, 1904). NDPK : fig. 113. L’étude de matériel typique de cette espèce sera nécessaire pour confirmer sa synonymie avec Hol. cerdo qui, d’après DESBORDES (1928), n’en diffère que par la largeur de l’interruption de la strie latérale du pronotum. Par ailleurs, l’exemplaire typique (étiqueté par Lewis) présent au MNHN est un Hol. devia ! MCV : 26-XII-08, 2. Hololepta (Leionota) minuta Erichson, 1834 . Hololepta (Leionota) punctulata (Marseul, 1853). Espèce connue du Brésil et, à notre connaissance, non signalée de Guyane française depuis sa description. Île de Cayenne, RN2, rivière Comté au niveau du port, 5-XII05, 5. Rivière Comté, pointe Maripa, 12-I-06 (J. Touroult), 6. Carapa, 15-VIII-05, piège à vitre, 1. MCV : 6-XII-08, 2 ; 16-XII-08, 4 ; 26-XII-08, 3 ; 18-I-09, 1 ; 8-III-09, 2 ; 15-III09, 2 ; 25-IV-09, 1 ; 31-V-09, 2 ; 14-IV-10, 1. NOUR : 10X-09, 1. IT400 : 31-III-10, 1. Hololepta (Leionota) quadridentata (Olivier, 1789). NDPK : figs. 44-46. Guyane française, 1984-85, 1 (S. Boucher) ; 1991 (M. Duranton), 1. Massif du Mitaraka (02°27’613” N 54°52’908” O), 28-X/3-XI-04, filet cryldé (J.-P. Champenois), 1. La Carapa, 15-VIII-05, piège à vitre, 5; 19-V-05 (P.-H. Dalens), 6. Ile de Cayenne, RN2, rivière Comté au niveau du port, 5-XII-05, 3. Route Cayenne-Kaw K44 (M. Duranton) : 18-IX-85, 1. Saül, "Layon Gros Arbres", 7-VII-98 (A. Faille), 1. Savane Matiti, 10-XII-05, piège à bananes (J. Touroult), 1. MCV : 4-X-98 (M. Vialard), 1 ; 1-X-08, 10 ; 11-X-08, 19 ; 18-X-08, 5 ; 27-X-08, 9 ; 16XI-08, 10 ; 22-XI-08, 10 ; 6-XII-08, 23 ; 16-XII-08, 5 ; 22XII-08, 1 ; 26-XII-08, 4 ; 4-I-09, 5 ; 10-I-09, 6 ; 18-I-09, 1 ; 8-II-09, 2 ; 15-II-09, 1 ; 23-II-09, 3 ; 27-VI-09, 2 ; 9-VIII09, 1 ; 3-X-09, 1 ; 24-X-09, 1 ; 14-IV-10, 1 ; 14-IV-10, piège à bananes, 1. NOUR : 30-IX-09, 1, piège à bananes, 1 ; 16III-10, piège à bananes, 5. IT570 : 31-III-10, 1. Hololepta (Leionota) reichii (Marseul, 1853). NDPK : figs. 47-49. Guyane Française, 1991 (M. Duranton), 4. Montagne des Singes, IX-84, 1. Montagne Tortue, IX-98, 1 (A. Glaud). Roura, Montagne de Roura : 10-IX-99, route D6, PK 8, piège, 2 (J. Dalmon). Régina, Montagne de Kaw, 10-IX-99, route D6, PK 5,5 après Patawa, 2 (J. Dalmon). Montagne de Kaw, 13-XII-97 (M. Vialard), 1. Matoury, Mont Grand Matoury, 5-IX-99, chemin de la Mirande, piège, 1 (J. Dalmon). Montagne des Serpents, 8-X-02 (M. Vialard), 1 ; 28-X-02, 2. Sinnamary, Trou Poisson pk 10 22-VIII-06, piège à bananes (J. Touroult), 6. MCV : 16-XI-08, 1 ; 6-XII-08, 2 ; 16-XII-08, 1 ; 22-XII-08, 1 ; 26-XII-08, 1 ; 4-I-09, 2 ; 18-I-09, 1 ; 8-II-09, 1 ; 8-III-09, 4 ; 25-IV-09, 2 ; 31-V-09, 1 ; 27-VI-09, 18 ; 16X-09, 13 ; pièges à bananes : 27-VI-09, 18 ; VII-09, 2 ; 15VIII-09, 11 ; 30-VIII-09, 11 ; 3-X-09, 5 ; 16-X-09, 13 ; 14IV-09, 5. NOUR : 25-VII-09, 1 ; 24-VIII-09, 1 ; 3-IX-09, 3 ; 8-IX-09, 1 ; 10-X-09, 2 ; 20-X-09, 1 ; pièges à bananes : 4-VIII-09, 29 ; 17-VIII-09, 26 ; 23-VIII-09, 37 ; 1-IX-09, 31 ; 22-IX-09, 12 ; 30-IX-09, 12 ; 10-X-09, 17 ; 20-X-09, - 65 - 17. IT600 : 17-III-10, 4. TRES : 5-X-09, 3; 24-X-09, piège à bananes, 7. Oxysternus maximus (L., 1767). Bien que MAZUR (2009) soulève le problème de l’appartenance de ce genre monospécifique à la tribu des Hololeptini et tant qu’une étude cladistique des tribus qui subdivisent les Histerinae n’aura pas été réalisée, nous conservons sa classification actuelle. Montsinéry, La Carapa, 15-IX-05, piège à vitre, 1. MCV : 16-XII-08, 1 ; 19-IX-09, 1. Petalosoma hirtipes Lewis, 1897. Espèce non signalée de Guyane française depuis sa description. Rivière Comté, pointe Maripa, 12-I-06 (J. Touroult), 1. MCV : 16-XI-08, 2 ; 6-XII-08, 2 ; 16-XII-08, 4 ; 22-XII-08, 2 ; 26-XII-08, 9 ; 4-I-09, 6 ; 10-I-09, 6 ; 18-I-09, 7 ; 25-I-09, 2 ; 15-II-09, 1 ; 11-IV-09, 3 ; 25-IV-09, 1 ; 2-V-09, 1 ; 6-VI09, 1 ; 20-VI-09, 1 ; 4-VII-09, 3. NOUR : 20-X-09, 3. *Platyeutidium bahiense (Marseul, 1860). Espèce décrite de l’état de Bahia, dans le Nordeste du Brésil. Les spécimens de Guyane française ne possèdent pas d’appendice de strie en face de la deuxième strie dorsale. NOUR : 11-VIII-09, 2 ; 24-VIII-09, 1 ; 8-IX-09, 1. 24-VIII-09, 1 ; 3-IX-09, 10 ; 8-IX-09, 4 ; 13-IX-09, 1 ; 30IX-09, 8 ; 10-X-09, 7 ; 20-X-09, 5 ; 27-III-10, 1 ; 9-IV-10, 2 ; 25-VII-09, filet cryldé, 2. IT570 : 31-III-10, 2. OMALODINI Ebonius politus Lewis, 1885. MCV, 25-IX-04, 1 ; 26IX-08, 1 ; 28-XII-08, 1 ; 10-I-09, 1 ; 25-I-09, 4 ; 11-IV-09, 2 ; 18-IV-09, 2 ; 2-V-09, 2 ; 23-V-09, 1 ; 31-V-09, 1 ; 6-VI09, 2 ; 13-VI-09, 1 ; 27-VI-09, 1 ; 21-II-10, 1. NOUR : 25VII-09, filet cryldé, 1 ; 11-VIII-09, 1 ; 28-I-10, 1 ; 5-II-10, 2 ; 19-II-10, 2 ; 27-III-10, 1 ; 9-IV-10, 2. IT570 : 17-III-10, 3 ; 24-III-10, 4 ; 31-III-10, 11. IT600 : 24-III-10, 1. IT800 : 17-III-10, 1 ; 24-III-10, 8 ; 30-III-10, 5. [Omalodes amazonicus Marseul, 1861] Omalodes bifoveolatus Marseul, 1853. NDPK : figs. 54-57. Paracou, 23-IV-99 (A. Ferment), 1. Saül, "Courant Doublé", 17-VII-98, sur peau d'ananas (A. Faille), 1; "Point Chaud", environs de Popote, 20-VII-98, dans fruits (A. Faille), 1. Cascade de Fourgassié, 1-VIII-98, piège aérien (rhum + banane) (A. Faille), 1. Omalodes depressisternus Marseul, 1853. NDPK : figs. 58-59. [Platyeutidium mandibulare (Marseul, 1853)] *Platyeutidium monodon (Marseul, 1870). Espèce décrite d’Amazonie brésilienne. MCV : 6-VI-09, 1. NOUR : 25-VII-09, 6 ; 4-VIII-09, 8 ; 11-VIII-09, 5 ; 24VIII-09, 4 ; 8-IX-09, 1. Platyeutidium multispinosum (Wenzel, 1944). NDPK : fig. 53. Piste de Bélizon, PK15 et 17, 3-XII-05, 1. Saül, sentier Grand Boeuf Mort, XI-07, 1 (J. Touroult). MCV : 4-I-09, 2 ; 18-I-09 ; 25-I-09, 1 ; 15-II-09, 1 ; 25-III09, 1 ; 18-IV-09, 4 ; 9-V-09, 1 ; 20-VI-09, 2 ; 27-VI-09, 5 ; 4-VII-09, 2 ; 27-VII-09, 3 ; 9-VIII-09, 1 ; 1-XI-09, 1. NOUR : 25-VII-09, 3 ; 4-VIII-09, 6 ; 11-VIII-09, 3 ; 24VIII-09, 3 ; 3-IX-09, 1 ; 8-IX-09, 2 ; 13-IX-09, 1 ; 30-IX09, 1 ; 10-X-09, 6 ; 20-X-09, 2 ; 27-III-10, 2 ; 9-IV-10, 1. IT800 : 17-III-10, 1 ; 24-III-10, 3 ; 30-III-10, 2. *Platyeutidium unistriatum Dillon, 1935. Espèce décrite du Guyana, très proche de la suivante. NOUR : 3-IX-09, 3. Ces spécimens sont rapportés avec doute à cette espèce dont la description est sommaire. Platyeutidium williamsi Dillon, 1935. NDPK : figs. 50-52. Guyane française, 1984-85, 1 (S. Boucher). Saül, 14IX-99, partie commune entre circuit des Gros Arbres et sentier du Boeuf Mort, sous écorce de tronc coupé, 1 (J. Dalmon). Route de Kaw pk 32, 25-XII-03, battage (J. Touroult), 1. Roura, Montagne de Kaw, 9-VII-98, scierie, sous écorce, 1 (J. Dalmon). Maripasoula, Kayodé, 7-I-05, 2 (J. Dalmon). MCV : 16-XII-08, 1 ; 22-XII-08, 2 ; 26-XII-08, 5 ; 4-I-09, 3 ; 10-I-09, 3 ; 18-I-09, 2 ; 23-II-09, 1 ; 8-III-09, 2 ; 15-III-09, 2 ; 25-III-09, 5 ; 11-IV-09, 2 ; 18-IV-09, 3 ; 25IV-09, 3 ; 2-V-09, 1 ; 5-V-09, 1 ; 9-V-09, 1 ; 23-V-09, 3 ; 6VI-09, 6 ; 13-VI-09, 4 ; 20-VI-09, 4 ; 27-VI-09, 12 ; 4-VII09, 8 ; 19-VII-09, 7 ; 9-VIII-09, 1-XI-09, 1. NOUR : 20VIII-09, 5 ; 25-VII-09, 3 ; 4-VIII-09, 12 ; 11-VIII-09, 6 ; [Omalodes extorris Marseul, 1853] [Omalodes exul Marseul, 1853] Omalodes faustus Erichson, 1834. NDPK : fig. 62. MCV : 28-XII-08, 1. Omalodes fortunatus Lewis, 1898. NDPK : figs. 6364. Omalodes foveola Erichson, 1834. NDPK : figs. 6567. Omalodes gagatinus Erichson, 1847. NDPK : figs. 68-69. Saül, "Boucle Roche Bateau", 9-VII-98, sur papaye mûre (A. Faille), 1. Cascade de Fourgassié, 1 -VIII-98, piège aérien (rhum + banane) (A. Faille), 1. Omalodes laevinotus Marseul, 1853. NDPK : figs. 70-71. Omalodes lucidus Erichson, 1834. NPDK : fig. 114. Paracou, 23-IV-99 (A. Ferment), 1. Cascade de Fourgassié, 1-VIII-98, piège aérien (rhum + banane) (A. Faille), 1. Saül, "Point Chaud", 16-VII-98, sous tripes de biche (A. Faille), 1 ; "Crique Popote", 19-VII-98, sous fruits pourris (A. Faille), 2 ; "Point Chaud", environs de Popote, 20-VII-98, dans fruits (A. Faille), 1. [Omalodes planifrons Marseul, 1853] *Omalodes praevius Marseul, 1861. Espèce connue du Venezuela et du Panama. NOUR : filet cryldé, 25VII-09, 1. Omalodes pulvinatus Erichson, 1834. NDPK : figs. 72-73. NOUR : filet cryldé, 1. [Omalodes serenus Erichson, 1834] - 66 - Omalodes seriatus Schmidt, 1889. NDPK : figs. 6061. type « ?Cayenne », la présence de cette espèce en Guyane française est confirmée. Omalodes (Cornillus) tuberculatus Lewis, 1905. NDPK : figs. 74-75. MCV : 11-VIII-09, 1 ; pièges à Euspilotus (Hesperosaprinus) flaviclava (Marseul, 1870). Savane Matiti : 1-XI-05, 1. Piste de Tonnégrande, bananes : 16-X-09, 1 ; 14-IV-10, 2. NOUR : 11-VIII-09, 1 ; 22-IX-09, 2 ; 9-IV-10, 30 ; piège à bananes : 17-VIII-09, 1 ; 10-X-09, 2 ; 4-IV-10, 3. TRES : 8-X-09, 2 ; 24-X-09, piège à bananes, 8. pk 7 : piège à vitre, 25-II-10, 2. TRES : 22-IX-09, 1 ; 13-X09, 4 ; 1-XI-09, 1 ; 21-XI-09, 1. MCV : 9-II-08, 4 ; 22-II-08, 6 ; 1-X-08, 3 ; 11-X-08, 1 ; 18-X-08, 4 ; 27-X-08, 3 ; 1-XI08, 1 ; 16-XI-08, 20 ; 6-XII-08, 26 ; 16-XII-08, 18 ; 22-XII08, 2 ; 26-XII-08, 7 ; 4-I-09, 5 ; 10-I-09, 1 ; 18-I-09, 4 ; 25I-09, 3 ; 8-III-09, 5 ; 15-III-09, 3 ; 18-IV-09, 1 ; 25-IV-09, 3 ; 2-V-09, 1 ; 5-V-09, 3 ; 16-V-09, 1 ; 23-V-09, 3 ; 31-V-09, 1 ; 6-VI-09, 3 ; 13-VI-09, 7 ; 20-VI-09, 13 ; 27-VI-09, 4 ; 4VII-09, 1 ; 11-VII-09, 6 ; 19-VII-09, 5 ; 27-VII-09, 8 ; 1VIII-09, 4 ; 9-VIII-09, 2 ; 30-VIII-09, 1 ; 8-IX-09, 2 ; 10-X09, 6 ; 14-IV-10, 13. NOUR : 20-VI-09, 4 ; 25-VII-09, 3 ; 11-VIII-09, 2 ; 23-VIII-09, 1 ; 3-IX-09, 1 ; 8-IX-09, 1 ; 13IX-09, 2 ; 19-IX-09, 1 ; 30-IX-09, 1 ; 24-X-09, 3 ; 1-XI-09, 1 ; 19-II-10, 1. IT400 : 17-III-10, 1. IT600 : 24-III-10, 3 ; 29-III-10, 1. IT800 : 17-III-10, 2. [Omalodes (Cornillus) tuberculifer Desbordes, 1917] Scapomegas auritus Marseul, 1855. NDPK : fig. 104. MCV : 10-I-09, 1 ; 25-I-09, 1 ; 25-IV-09 ; 31-V-09, 1 ; 27-VI-09, 2 ; 27-VII-09, 1 ; 30-VIII-09, 1 ; 14-IV-10. NOUR : 20-VII-09, 1 ; 25-VII-09, 1 ; 4-VIII-09, 2 ; 11VIII-09, 3 ; 24-VIII-09, 1 ; 3-IX-09, 1 ; 8-IX-09, 1 ; 22-IX09, 2 ; 30-IX-09, 1 ; 20-X-09, 2 ; 1-XI-09, 1 ; 3-XI-09, 4 ; 28-I-10, 5 ; 5-II-10, 6 ; 19-II-10, 8 ; 9-IV-10, 2. IT600 : 17III-10, 2 ; 24-III-10, 1 ; 29-III-10, 1. IT570 : 20-III-10, 1. IT800 : 17-III-10, 1 ; 24-III-10, 3 ; 30-III-10, 3 ; 24-IV-10, 1. Sphyracus anjubaulti (Marseul, 1864). NDPK. MCV : 6-XII-08, 1 ; 16-XII-08, 1 ; 22-XII-08, 1 ; 26-XII08, 14 ; 28-XII-08, 3 ; 4-I-09, 1 ; 10-I-09, 3 ; 23-II-09, 5 ; 8III-09, 1 ; 15-III-09, 2 ; 25-III-09, 1 ; 11-IV-09, 1 ; 2-V-09, 2 ; 9-V-09, 1 ; 4-VII-09, 2. NOUR : 20-VII-09, 1 ; 20-X-09, 1. *Euspilotus (Hesperosaprinus) innubus (Erichson, 1834). Espèce connue du Brésil, de Bolivie et du Chili. MCV : 23-II-09, 1 ; 1-XI-09, 3. NOUR : 10-X09, 4 ; 20-X-09, 4 ; 1-XI-09, 2 ; 28-I-10, 4 ; 5-II-10, 2. Euspilotus (Hesperosaprinus) milium (Marseul, 1855). Euspilotus (Hesperosaprinus) modestus (Erichson, 1834). Piste de Tonnégrande, pk 7 : piège à vitre, 25-II-10, 1. MCV : 8-III-09, 1 ; 1-XI-09, 1. NOUR : 13-XI-09, 1 ; 21-XI-09, 1 ; 30-XI-09, 1. SAPRININAE Euspilotus (Hesperosaprinus) auctus (Schmidt, 1890) : Savane Matiti, 1-XII-05, 1. MCV : 1-X-08, 3 ; 16- Euspilotus (Hesperosaprinus) pavidus (Erichson, 1834). XI-08, 1; 6-XII-08, 1 ; 4-I-09, 1 ; 18-I-09, 1 ; 8-III-09, 1 ; 11-IV-09, 1 ; 25-IV-09, 2 ; 2-V-09, 1 ; 5-V-09, 2 ; 23-V-09, 5 ; 31-V-09, 1 ; 6-VI-09, 5 ; 20-VI-09, 2 ; 27-VI-09, 3 ; 4VII-09, 2 ; 11-VII-09, 4 ; 27-VII-09, 2 ; 30-VIII-09, 1 ; 8IX-09, 2 ; 10-X-09, 1; 14-IV-10, 8. NOUR : 9-V-09, 1 ; 30IX-09, 2 ; 10-X-09, 1 ; 20-X-09, 4 ; 24-X-09, 1. Phoxonotus tuberculatus Marseul, 1862. NDPK : figs. 107-109. MCV : 25-V-09, 1. NOUR : 11-VIII-09, 1. Euspilotus (Hesperosaprinus) azureus (Sahlberg, 1823) (Euspilotus (Hesperosaprinus) azurescens (Marseul, 1855) in NDPK). Saül, 7-VII-98, abattis (A. Faille), 1; 10-VIII-83 (G. Minet), 16 (2 in coll. D. Verity). "Point Chaud", 10-VII-98, sous excréments (A. Faille), 1; 16-VII-98, sous tripes de biche (A. Faille), 1. Savane Matiti : 1-XII-05, 1. TRES : 22-IX-09, 5. MCV : 9-II-08, 6 ; 18-X08, 1 ; 16-XI-08, 1 ; 6-XII-08, 75 ; 22-XII-08, 2 ; 26-XII-08, 1 ; 10-I-09, 1 ; 18-I-09, 21 ; 25-I-09, 3 ; 23-II-09, 32 ; 8-III09, 14 ; 15-III-09, 9 ; 11-IV-09, 3 ; 25-IV-09, 8 ; 5-V-09, 1 ; 31-V-09, 1 ; 13-VI-09, 4 ; 19-VII-09, 1 ; 27-VII-09, 1 ; 9VIII-09, 1 ; 8-IX-09, 1 ; 14-IV-10, 1. NOUR : 3-IX-09, 1 ; 20-X-09, 1 ; 24-X-09, 2 ; 13-XI-09, 8. IT570 : 24-III-10, 1. IT600 : 24-III-10, 5. IT800 : 24-III-10, 1. Euspilotus (Hesperosaprinus) blandus (Erichson, 1834). *Euspilotus (Hesperosaprinus) canalisticus (Marseul, 1855). NOUR : 28-I-10, 2 ; 19-II-10, 3 ; 27-III10, 2. Le descripteur indiquait avec doute la localité- Saprinus guyanensis Marseul, 1855. MCV : 5-V-09, 1. *Xerosaprinus dolatus (Marseul, 1862). Décrit et connu du Brésil. Mana, plage des Hattes, sous détritus, Xerosaprinus vitiosus (J. L. LeConte, 1851). Plusieurs espèces nouvelles d’Euspilotus, également retrouvées dans des pays voisins, sont décrites par ailleurs par le deuxième auteur. TRIBALINAE Epierus alutaceus Marseul, 1854. NDPK : figs. 7678, 115. Epierus bisbistriatus Marseul, 1854. NDPK : figs. 79-81. Epierus lucidulus Erichson, 1834. NDPK : fig. 116. Epierus mundus Erichson, 1834. NDPK : figs. 8283, 117. Saül, 7-VII-98, abattis (A. Faille), 1. Epierus notius Marseul, 1861. - 67 - Epierus planulus Erichson, 1834. NDPK : figs. 8485. *Epierus vandepolli Schmidt, 1889. Décrit du Brésil. Saül, sous écorce, VII-78 (G. Nazaret), 1. Idolia antennata Lewis, 1888. Plagiogramma arciger (Marseul, 1854). NDPK : figs. 86-88. Diagnose de la tribu des Hololeptini. Prosternum prolongé par une mentonnière ou lobe prosternal ; pronotum sans bourrelets latéraux ; élytres striés ou non mais sans carènes ; dessus glabre ; massue antennaire entièrement pubescente ; labre non sétigère ; corps aplati ou peu convexe, de forme générale rectangulaire (fig. 1) ; tête horizontale. Plagiogramma glabra (Bickhardt, 1911). NDPK : figs. 118-119. Plagiogramma guyanense (Mazur, 1974). Plagiogramma lucens (Marseul, 1854). NDPK : figs. 89-90. TRYPANAEINAE Fig. 1. Habitus d'Hololeptini : type d'Hololepta attenuata (MNHN). Coptotrophis proboscideus (F., 1801). [Trypanaeus breviculus Marseul, 1857] [Trypanaeus carinirostris Marseul, 1856] Trypanaeus ensifer Marseul, 1856. NDPK : figs. 9496. Trypanaeus flavipennis Marseul, 1856. NDPK : figs. 100-101. Trypanaeus foveatus Bickhardt, 1916. NDPK : figs. 91-93. [Trypanaeus junceus Lewis, 1913] Trypanaeus nasicornis Marseul, 1870. NDPK : fig. 120. 1. Front sans dent préoculaire; élytres avec au moins deux stries dorsales entières; stries supraoculaires entières ; longueur (pronotum + élytres) supérieure à 11 mm (photo de fin d'article). Oxysternus maximus 1'. Front avec une dent en avant de chaque œil (fig. 2) ; tout au plus une strie dorsale entière aux élytres; longueur (pronotum + élytres) inférieure à 10 mm [Trypanaeus noxius Marseul, 1862] [Trypanaeus pictus Marseul, 1856] Trypanaeus quadricollis Marseul, 1856. NDPK : figs. 97-99. Trypanaeus volvulus Erichson, 1834. NDPK : figs. 121-122. Trypolister capucinus Bickhardt, 1916. Fig. 2. Tête d'Hololepta bidentata : front avec une dent en avant de chaque oeil. [Xylonaeus trigonalis (Marseul, 1860)] Xylonaeus tuberculifrons (Marseul, 1856). NDPK : figs. 102-103. Clé d’identification Guyane française des Hololeptini de Les caractères discriminants sont accompagnés de caractères complémentaires pour aider à la résolution des cas douteux. En hommage à MARSEUL (1853) qui a publié les clés les plus récentes de ce groupe, nous en avons conservé le format séquentiel ou "linéaire". 2. Deuxième strie dorsale complète ou avec un appendice apical plus long que sa portion basale 3. Front avec deux strioles transversales 4. Bords latéraux du pronotum imponctués, à l'exception de un ou deux gros points isolés vers le milieu Hololepta (Leionota) reichii (figs. 3 et 4) - 68 - 5'. Épipleures élytraux lisses (ex. fig. 8). Fig. 8. Épipleures élytraux lisses. Hololepta quadridentata. 7. Base du pygidium ponctuée (ex. fig. 9) Figs 3-4. Hololepta reichii. Habitus et édéage (vue dorsale). 4'. Bords latéraux du pronotum ponctués 5. Epipleures élytraux ponctués ou rugueux (ex. fig. 5). Fig. 9. Pygidium ponctué. Hololepta bidentata. 8. Appendice de la deuxième strie élytrale atteignant ou dépassant la moitié de l'élytre (voir commentaire dans le texte pour les deux espèces suivantes) 9. Deuxième strie élytrale dorsale plus courte ; appendice simple ; ponctuation moins forte Hololepta (Hololepta) aradiformis Fig. 5. Epipleures élytraux ponctués. Hololepta bidentata. 6. Appendice de la deuxième strie dorsale des élytres atteignant la moitié. Hololepta (Hololepta) attenuata (fig. 1) 9’. Deuxième strie élytrale dorsale plus longue ; appendice accompagné d’une strie punctiforme ; ponctuation plus forte Hololepta (Hololepta) cayennensis (figs. 10-11) 6'. Appendice de la deuxième strie élytrale dorsale n'atteignant pas la moitié Hololepta (Hololepta) wenzeli (figs. 6-7) Figs. 10-11. Hololepta cayennensis. Habitus (face dorsale et ventrale). Figs. 6-7. Hololepta wenzeli. Habitus (face dorsale et ventrale). 8'. Appendice de la deuxième strie élytrale dorsale - 69 - n'atteignant pas la moitié de l'élytre ; pygidium à ponctuation peu dense 10. Première strie élytrale dorsale égale au tiers de la longueur des élytres ; longueur (pronotum + élytres) d’environ 5 mm Hololepta (Hololepta) morator (fig. 12) Figs. 14-15. Hololepta punctulata. Habitus (face dorsale et ventrale). Fig. 12. Hololepta morator Habitus. Type (MNHN) 10’. Première strie élytrale dorsale n’atteignant pas le tiers de la longueur des élytres ; longueur (pronotum + élytres) de plus de 6 mm Hololepta (Hololepta) bogotana 11'. Strie pronotale latérale entière 12. Bord pronotal angulé ou sinué (en vue dorsale) ; propygidium non fovéolé apicalement Hololepta (Hololepta) curta (figs. 16-17) 7'. Base du pygidium avec un espace lisse. 11. Strie pronotale latérale interrompue au milieu Hololepta (Leionota) punctulata (figs. 13-15) Figs. 16-17. Hololepta curta. Habitus (face dorsale et ventrale). Fig. 13.Hololepta punctulata Habitus Type (MNHN). 12'. Bord pronotal en courbe régulière ; propygidium bifovéolé apicalement Hololepta (Hololepta) lamina (figs. 18-19) - 70 - Fig. 22. Détail du lobe prosternal. Hololepta bidentata. 15'. Apex du prosternum droit ou faiblement convexe (ex. fig. 33) Hololepta (Hololepta) humilis (fig. 23-24) Figs. 18-19. Hololepta lamina. Habitus (face dorsale et ventrale). 3’. Front sans strioles (fig. 20). Fig. 20. Tête. Hololepta cerdo. Figs. 23-24. Hololepta humilis. Habitus (face dorsale et ventrale). 13. Strie pronotale latérale entière 14. Arête inférieure des tibias postérieurs inerme (fig. 21) 14'. Arête inférieure des tibias postérieurs avec 1-3 dents (ex. fig. 25) Fig. 25. Tibia postérieur. Hololepta quadridentata. Fig. 21. Tibia postérieur. Hololepta bidentata. 15. Apex du prosternum nettement bifide (émarginé) (fig. 22) Hololepta (Hololepta) bidentata (figs. 5 & 9) 16. Mandibules dentées ; première strie élytrale dorsale entière Platyeutidium monodon (figs. 26-27) - 71 - Fig. 30. Bord latéral du pronotum. Hololepta cerdo. 18. Bord apical du pygidium relevé Hololepta (Leionota) cerdo (figs. 31-32) = ? Hololepta (Leionota) intersecta Figs. 26-27. Platyeutidium monodon. Habitus (face dorsale et ventrale). 16'. Mandibules inermes ; deuxième strie élytrale dorsale entière 17. Bords du pronotum angulés et sinués avec la strie latérale fortement amincie au milieu Hololepta (Leionota) devia 17'. Bords du pronotum régulièrement recourbés avec la strie latérale de largeur constante ; épipleures élytraux imponctués (fig. 8) ; ponctuation du pygidium dense et fine (fig. 29). Hololepta (Leionota) quadridentata (fig. 28) Figs. 31-32. Hololepta cerdo. Habitus (face dorsale et ventrale). 18'. Bord apical du pygidium non relevé 19. Apex du pygidium ponctué Hololepta (Leionota) minuta (figs. 33-35) Fig. 28-29. Hololepta quadridentata. Habitus et détail du pygidium. 13'. Strie pronotale latérale raccourcie en arrière ou interrompue (fig. 30) Fig. 33. Détail. Lobe prosternal. Hololepta minuta. - 72 - Fig. 37. Platyeutidium mandibulare Habitus Type (MNHN). Figs. 34-35. Hololepta minuta. Habitus (face dorsale et ventrale). 21'. Mandibules avec une dent interne élargie Dimalus platamodes 19'. Apex du pygidium lisse (fig. 36) Hololepta (Leionota) guyanensis 20'. Mandibules non angulées. 22. Stries frontales présentes Hololepta (Hololepta) quadriformis 22'. Stries frontales absentes 23. Bords latéraux du pronotum ponctués 24. Dessous des tarses postérieurs avec des touffes de longues soies claires (fig. 38) Petalosoma hirtipes (figs. 39-40) Fig. 36. Détail du pygidium. Hololepta guyanensis. 2'. Deuxième strie dorsale des élytres raccourcie en arrière, sans appendice apical ou avec celui-ci plus court que sa portion basale. 20. Mandibules avec un angle externe net 21. Mandibules avec une dent interne simple Platyeutidium mandibulare (fig. 37) Fig. 38. Détail du dessous d'un tarse postérieur de Petalosoma hirtipes. - 73 - 26’. Élytres pointillés Platyeutidium unistriatum 25'. Carène inférieure des tibias antérieurs avec plus d'une rangée de denticules pectiformes (fig. 44) Platyeutidium multispinosum Fig. 44. Détail du tibia antérieur, face inférieure. Platyeutidium multispinosum. Figs. 39-40. Petalosoma hirtipes. Habitus (face dorsale et ventrale). Discussion et conclusions 24'. Dessous des tarses postérieurs avec seulement quelques soies ; première strie élytrale dorsale entière Platyeutidium bahiense (fig. 41-42) Figs. 41-42. Platyeutidium bahiense. Habitus (face dorsale et ventrale). 23'. Bords latéraux du pronotum imponctués. 25. Carène inférieure des tibias antérieurs avec une seule rangée de denticules pectiformes (fig. 43). Fig. 43. Détail du tibia antérieur, face inférieure. Platyeutidium williamsi. 26. Élytres lisses Platyeutidium williamsi Ce travail ne représente qu’une étape dans la connaissance de la faune de ce département français au climat équatorial. Plusieurs espèces dont la présence en Guyane française a été signalée il y a environ un siècle ou qui sont connues des pays voisins méritent d'être recherchées. Les groupes qui nécessitent une révision de toutes les espèces avec consultation de l’ensemble des types sont les suivants : Abraeinae, Dendrophilinae, Exosternini, Omalodes, Sphyracus, Tribalinae, Trypanaeinae. Plusieurs espèces nouvelles, notament dans les sousfamilles des Hetaeriinae et Saprininae, seront décrites ailleurs. REMERCIEMENTS. Les photographies ont été réalisées avec la station d’imagerie de l’équipe « entomologie », USM 602 (taxonomie et collections du département systématique et évolution) et grâce à l’obligeance de Mme Claude Pierre-Balthus, de MM. Antoine Mantilleri et Laurent Albenga (MNHN). Nous remercions Mme Azadeh Taghavian et M. Thierry Deuve pour nous avoir autorisé l’accès aux riches collections du Laboratoire d’Entomologie du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris). M. Maël Dewynter, Conservateur de la Réserve des Nouragues (ONF Guyane), a permis de réaliser une grande partie des récoltes à l’origine de ce travail lors de l’inventaire de la diversité entomologique de la réserve. Mme Cécile Guitet, chef du service Patrimoines Naturels et Culturels, M. Nicolas Surugue, chargé de mission Ecologie et M. Frédéric Mortier, Directeur du Parc Amazonien de Guyane, ont permis la réalisation de la mission Itoupé. Nos collègues et amis Moacir Alvarenga, Stéphane Boucher, Jean-Philippe Champenois, Jacques Dalmon, Michel Duranton, Anne Glaud, Yves Gomy, Arnaud Faille, A. Ferment, Auke Hielkema, Gérard Minet, Gérard Nazaret, Pierre Queney et Michel Vialard ont cédé soit des exemplaires, - 74 - soit des données de capture inédites. Enfin nous remercions nos amis Piet Kanaar et Yves Gomy qui ont bien voulu relire le manuscrit et tester la clé. Références DEGALLIER N., 1979. - Coleoptera Histeridae de Guyane française. Bulletin de la Société entomologique de France, 84(78) : 177-184. DEGALLIER N., 1982. - Coleoptera Histeridae de Guyane française. II. Description d'un Operclipygus nouveau. Revue française d'Entomologie (Nouvelle Série), 4 (4) : 158160. DEGALLIER N., 2004a. - Coleoptera Histeridae de Guyane française. IV. Myrmécophiles et termitophiles de la sous-famille des Hetaeriinae : notes techniques, faunistiques et taxonomiques. Bulletin de la Société entomologique de France, 109(3) : 293-316. DEGALLIER N., 2004b. - Coléoptères Histeridae de Guyane française... p. 67-74. In : Gombauld P. (ed.). Insectes de Guyane : beauté et diversité. Cayenne, Guyane Française, (ed.), SEPANGUY : 67-74 p. DEGALLIER N. & ARNAUD P., 1995. - Utilisation du piège d’interception. Le Coléoptériste, 23 : 57-58. DEGALLIER N. & GOMY Y., 1983. - Caractères généraux et techniques de récolte des Coléoptères Histeridae. L'Entomologiste, 39(1) : 9-17. DEGALLIER N. & KANAAR P., 2001. - Coleoptera Histeridae de Guyane française. III. Compléments au catalogue et notes systématiques. Bulletin de la Société entomologique de France, 106(2) : 199-214. DESBORDES H., 1928. - Tableau des espèces américaines du genre Lioderma Marseul (Col. Histeridae), description d'une espèce nouvelle et note synonymique. Bulletin de la Société entomologique de France, (4) : 53-60. GOMY Y., 2010. - Les Histeridae : des Coléoptères qui se méritent !, p. 15-32. In : Vincent R. (ed.). Catalogue des Coléoptères du département de Saône-et-Loire (F-71). Complété par des recherches muséologiques, biographiques et bibliographiques sur les entomologistes bourguignons et leurs Associations (1850-2009). Vol. II.- HISTERIDAE. Supplément HS au n° 154 de la revue trimestrielle "Terre Vive". Mâcon, (ed.), Société d'études du milieu naturel en mâconnais, SEMINA: 15-32 p. HELAVA J.V.T., HOWDEN H.F. & RITCHIE A.J., 1985. - A review of the new world genera of the myrmecophilous and termitophilous subfamily Hetaeriinae (Coleoptera Histeridae). Sociobiology, 10 (2) : 127-382. MARSEUL S.A., 1853. - Essai monographique sur la famille des Histérides. Annales de la Société entomologique de France (3e sér.), 1 : 131-294. MAZUR S., 1997. - A world catalogue of the Histeridae (Coleoptera: Histeroidea). Genus International Journal of invertebrate Taxonomy, supplement : 1-373. MAZUR S., 2009. - Notes on the genus Oxysternus Dejean, 1834 (Coleoptera: Histeridae) with special reference to its systematic position. Studies and reports of District Museum Prague-East, taxonomical Series, 5(1-2) : 225-232. TISHECHKIN A.K., 2003. - New distribution records of neotropical Hetaeriinae (Coleoptera: Histeridae). Sociobiology, 41(3) : 673-683. TISHECHKIN A.K., 2007. - Phylogenetic revision of the genus Mesynodites (Coleoptera: Histeridae: Hetaeriinae) with descriptions of new tribes, genera and species. Sociobiology, 49(1) : 5-167. WENZEL R.L., 1944. - On the classification of the histerid beetles. Fieldiana, Zoological Series, 28(2) (publ. 545) : 51169. Oxysternus maximus. D'après une photographie de Stéphane Brûlé. - 75 - Hydrophiloidea de Guyane (Insecta, Coleoptera) : aide à la détermination des genres (adultes) et actualisation des espèces citées par Pierre QUENEY* * 10 rue Descartes, F-92190 Meudon [email protected] Résumé. Des tableaux de détermination au niveau du genre sont proposés pour les Hydrophiloidea (adultes) cités de Guyane ou des pays proches. Chaque genre fait l'objet d'une représentation photographique ou graphique. La liste des espèces mentionnées du territoire est mise à jour. Elle comporte 37 espèces dont 15 n'avaient apparemment pas encore été signalées dans la littérature. Mots-clés. Clé d'identification, faunistique, Hydrophilidae, plateau des Guyanes, néotropical. Abstract. Tables to genus are proposed for identifying the Hydrophiloidea (adults) mentioned from French Guiana or close countries. Each genus is the subject of a photographic or graphic representation. An updated list of the species quoted from the territory is provided. It comprises 37 species of which 15 were not cited up to now. Key-words. Identification key, faunistic, Hydrophilidae, Guiana shield, Neotropical region. Avec un peu plus de 2800 espèces connues (Hansen, 1999 ; Short & Hebauer, 2006), la superfamille des Hydrophiloidea représente environ 1% des Coléoptères déjà décrits dans le monde. Elle correspond à l'ancienne notion de Palpicornes qui comprenait également les Hydraenidae, aujourd'hui rattachés aux Staphylinoidea. La nomenclature ainsi que les données de répartition géographiques utilisées se réfèrent au catalogue de Hansen (1999). Les Hydrophiloidea sont présents sur l'ensemble du globe, à l'exception sans doute de l'Antarctique. Ce sont en majorité des insectes de mœurs aquatiques au stade adulte mais environ un quart ont un habitat terrestre (Hansen, 1999). Généralités Parmi les quelque 170 genres qui regroupent les espèces concernées, un peu plus de 60 se retrouvent dans la zone néotropicale. Sur ce nombre, 13 ont été mentionnés explicitement de Guyane dans des publications mais l'on peut penser, en raison de la pauvreté des prospections effectuées, qu'un nombre équivalent de genres devraient progressivement venir s'y ajouter. C'est cet existant et son devenir potentiel, soit 24 genres, qui sont pris en compte ci-après pour établir des tableaux de détermination jusqu'au genre. Adaptés à la seule faune guyanaise, ceux-ci devraient permettre aux amateurs de Coléoptères de mieux classer leur matériel dans ce groupe peu étudié en France, première étape sur la voie d'une identification au niveau spécifique. Les espèces sont toutefois mentionnées pour information à la suite des tableaux énumérant les genres, d'après l'inventaire connu à ce jour. On en recense 37 dont 15 n'avaient, semble-t-il, pas encore été citées de Guyane (Hansen, 1999 et descriptions postérieures). Une approche taxonomique plus aisée devrait renforcer l'intérêt des entomologistes pour les Hydrophiloidea, malgré l'existence de conditions de récolte relativement éprouvantes. Le climat de la Guyane, contrasté selon les saisons, et ses conséquences sur le régime des cours d'eau et l'extension très variable des zones humides, rendent en effet la recherche des insectes dans les habitats concernés très déconcertante pour l'entomologiste habitué à observer la faune des régions tempérées. La répartition quantitative et qualitative des espèces correspondantes est elle-même très surprenante et impose un assez long apprentissage pour ne pas succomber à la déception. Il faut ainsi se familiariser avec les mœurs des espèces inféodées à la savane, telles que les Berosus, pour comprendre leur absence presque totale en saison sèche, et, au contraire, tirer profit des périodes d'étiage, pour prospecter, en cette même saison, les berges des criques et des fleuves, auparavant si fougueux, devenant brusquement aussi hospitaliers pour les insectes et leurs observateurs que les plus calmes de nos canaux métropolitains. - 76 - Tableaux de détermination Les tableaux de détermination proposés utilisent principalement les critères retenus par Hansen (1991). Ils ne sont valables que pour la faune admise comme pouvant être présente en Guyane et ne retiennent que les caractères nécessaires pour distinguer les seuls genres pris en compte dans les tableaux. Ces caractères seraient donc modifiés ou complétés si de nouveaux genres ou groupes supragénériques devaient être introduits. Ces tableaux sont accompagnés de figures, à raison d'une représentation photographique ou graphique illustrant chaque genre, complétée de quelques illustrations détaillées pour une meilleure compréhension du texte. Dans les tableaux le signe X signifie que le caractère correspondant est valable pour l'ensemble du genre ou groupe supragénérique concerné ; en revanche le signe (X) indique que le caractère ne s'applique qu'à une petite partie des espèces appartenant au genre ou groupe supragénérique intéressé. Par ailleurs les genres ou groupements supragénériques sont placés entre [ ] lorsque leur présence en Guyane, sans avoir encore été citée de façon explicite dans une publication, est vraisemblable. Tableau I. COLEOPTERA : POLYPHAGA : HYDROPHILOIDEA SUPERFAMILLE HYDROPHILOIDEA Tableau : Conformation générale - longueur en mm* - angle pronoto-élytral peu sensible - angle pronoto-élytral très marqué Tête - infléchie, partiellement cachée sous le pronotum proéminent - yeux entièrement divisés ou presque en deux parties dorsale et ventrale - yeux très saillants et dégagés du pronotum Scutellum - indistinct - distinct Pronotum - inégal, avec des dépressions ou fossettes - uni, sans dépressions ni fossettes - sommet plus large ou aussi large que la base - notablement élargi vers la base Face ventrale - 1er ventrite** beaucoup plus court que le second - 1er ventrite guère plus court, aussi long ou plus long que le second [EPIMETOPIDAE] [GEORISSIDAE] HYDROCHIDAE HYDROPHILIDAE 1 genre : [1 genre : [1 genre : nombreux genres Epimetopus] (Fig. 6) Georissus] (Fig. 7) Hydrochus (Fig. 8) II 1,2-3,5 1-2,2 1,5-5,5 1-50 X X X X X X X X (X : Berosini) X X X X X X X X X X X X X X X X * longueur en mm : les données sont valables pour l'ensemble du genre ou groupe supragénérique indiqué et non pour les seuls taxons présents en Guyane. ** ventrite : sternite visible. - 77 - Tableau II. HYDROPHILOIDEA : HYDROPHYLIDAE FAMILLE HYDROPHILIDAE Tableaux : Conformation générale - longueur en mm Palpes maxillaires - un peu plus courts en général que les antennes - plus longs ou aussi longs en général que les antennes - second article fortement dilaté - second article en général non dilaté Tête - labrum bien sclérifié, pas plus pâle que le clypéus - labrum plutôt mou et plus pâle que le clypéus - labrum plus ou moins caché par le clypéus - labrum non caché par le clypéus Pattes - 1er article des méso et métatarses plus long que le second - 1er article des méso et métatarses plus court que le second Hydrophilinae Sphaeridiinae III X 1-50 1-6 X X X X X X X X X X 3 2 1 4 5 Figures 1-5. Détails de caractères morphologiques. Fig. 1. Oocyclus : yeux obliques ; Fig. 2. Enochrus : palpes maxillaires ; Fig. 3. Helochares : palpes maxillaires ; Fig. 4. Sacosternum : prosternum, d’après Fikacek & Short (2010) ; Fig. 5. Tropisternus : carène méso- et métasternale. - 78 - Tableau III. HYDROPHILOIDEA : SOUS-FAMILLE HYDROPHILINAE HYDROPHILIDAE : HYDROPHILINAE Anacaenini Berosini Chaetarthriini Hydrophilini Laccobiini [1 genre : Oocyclus] (Fig. 9) Tableaux : Conformation générale IV V VI VII - longueur en mm - ponctuation systématique* présente sur la tête, le pronotum et/ou les élytres - ponctuation systématique absente sur la tête, le pronotum et les élytres Tête - fortement infléchie vers la face ventrale (Figs. 30 et 31) - non fortement infléchie vers la face ventrale 1-3,3 1,5-9 1,3-1,7 2-50 2,5-6,5 X (X) X X X X X X - à peu près aussi large que long Face ventrale - 2 premiers ventrites excavés et couverts d'une frange de longues soies jaunâtres insérées sur le bord antérieur du 1er ventrite (Fig. 32) - 2 premiers ventrites simples Pattes - méso et métatibias avec une frange de longues soies natatoires au bord interne - méso et métatibias sans frange de longues soies natatoires au bord interne X X X (sauf Derallus) - yeux saillants - yeux réniformes et obliques en vue dorsale (Fig. 1) Scutellum - beaucoup plus long que large X (X : Notionotus) X X X X X X X X X X (X : Tropisternus) X X X X X X * ponctuation systématique : gros points sétifères, plus ou moins alignés sur la tête, le pronotum et les élytres, auxquels on accorde une valeur systématique. - 79 - Tableau IV. HYDROPHILIDAE : HYDROPHILINAE : ANACAENINI TRIBU ANACAENINI Conformation générale - longueur en mm Tête - yeux nettement échancrés antérieurement - yeux non échancrés antérieurement Élytres - strie suturale bien imprimée postérieurement - strie suturale absente Face ventrale - Prosternum caréné au milieu - Prosternum non caréné Pattes - métafémurs pubescents - métafémurs non pubescents (ou très étroitement à la base) Anacaena (Fig. 10) Notionotus (Fig. 11) [Paracymus] (Fig. 12) 1,5-3,3 1-2 1-3,2 X X X X X X X X X X X X Tableau V. HYDROPHILIDAE : HYDROPHILINAE : BEROSINI TRIBU BEROSINI Conformation générale - longueur en mm - corps très convexe, comprimé sur les côtés - corps plus ou moins convexe, non comprimé sur les côtés Pronotum - angles postérieurs peu marqués, obtus ou très largement arrondis - angles postérieurs bien marqués Pattes - protarses ♂ plus ou moins dilatés à la base - protarses ♂ non dilatés à la base - pubescense fémorale très courte et dense, soyeuse - pubescense fémorale jamais soyeuse Berosus (Fig. 13) Derallus (Fig. 14) [Hemiosus] (Fig. 15) 1,5-9 1,5-4 X 2-4 X X X X X X X X X X X Tableau VI. HYDROPHILIDAE : HYDROPHILINAE : CHAETARTHRIINI TRIBU CHAETARTHRIINI Conformation générale - longueur en mm Tête - yeux fortement échancrés antérieurement - yeux non échancrés antérieurement Élytres - strie suturale présente - strie suturale absente [Chaetarthria] (Fig. 16) Guyanobius (Fig. 17) 1,3-2,5 3-3,5 X X X X - 80 - 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Figures 6-14 Habitus d'espèces indicatives des genres retenus (espèces néotropicales ou non). Fig. 6. Epimetopus thermarum Schwarz & Barber [2,2 mm] d'après Hansen (1991) ; Fig. 7. Georissus crenulatus (Rossi) [2,1 mm] ; Fig. 8. Hydrochus drakei Knisch [4,3 mm] ; Fig. 9. Oocyclus maculatus Sharp [2,7 mm] ; Fig. 10. Anacaena suturalis (LeConte) [1,8 mm] ; Fig. 11. Notionotus sp. [1,7 mm] ; Fig. 12. Paracymus aeneus (Germar) [2,8 mm] ; Fig. 13. Berosus olivae Queney [2,5 mm] ; Fig. 14. Derallus terranovae Oliva [2,4 mm]. - 81 - Tableau VII. HYDROPHILIDAE : TRIBU HYDROPHILINI HYDROPHILINAE : HYDROPHILINI Tableaux : Conformation générale - longueur en mm Face ventrale - forte carène médiane commune au mésosternum et au métasternum (Fig. 5) - carènes médianes du mésosternum et du métasternum non fusionnées Acidocerina VIII Hydrophilina IX 2-10 6-50 X X Tableau VIII. HYDROPHILINAE : HYDROPHILINI : ACIDOCERINA SOUS-TRIBU ACIDOCERINA Enochrus Helobata Helochares 2-9 4,5-6 2,5-10 X X X X (Fig. 18) Conformation générale - longueur en mm Palpes maxillaires - article apical tourné légèrement vers l'extérieur (Fig. 2) - article apical tourné légèrement vers l'intérieur (Fig. 3) - 2ème article (le plus long) à face interne convexe (Fig. 2) - 2ème article (le plus long) à face interne concave ou rectiligne (Fig. 3) Tête - clypéus cachant complètement le labre et débordant devant les yeux - clypéus ne cachant pas le labre et ne débordant pas devant les yeux - yeux échancrés antérieurement - yeux non échancrés antérieurement Élytres - strie suturale fortement sillonnée - strie suturale imprimée ou absente comme les autres stries (Fig. 19) (Fig. 20) X X X X X X X X X X X Tableau IX. HYDROPHILINAE : HYDROPHILINI : HYDROPHILINA SOUS-TRIBU HYDROPHILINA Hydrobiomorpha Hydrophilus Tropisternus 12-28 20-50 6-15 X X (Fig. 21) Conformation générale - longueur en mm Antennes - 1er article de la massue divisé en 2 lobes asymétriques - 1er article de la massue non bilobé Tête - bord antérieur du clypéus échancré - bord antérieur du clypéus tronqué ou subtronqué Face ventrale - partie médiane du prosternum fortement carénée, pointue à l'arrière - partie médiane du prosternum en forme de capuchon, fendue plus ou moins complètement à l'arrière pour recevoir l'apex de l'apophyse mésosternale Pattes - fémurs pubescents à la base - méso et métafémurs glabres - 82 - (Fig. 22) (Fig. 23) X X X X X X X X X X Tableau X. HYDROPHILOIDEA : SOUS-FAMILLE SPHAERIDIINAE HYDROPHILIDAE : SPHAERIDIINAE Omicrini Coelostoma Megasternini [1 gen. : Omicrus] tini (Fig. 24) Tableaux : XI XII Conformation générale - longueur en mm Tête - brusquement rétrécie ou excisée devant les yeux, découvrant la base des antennes - non brusquement rétrécie ou excisée devant les yeux, cachant la base des antennes - labrum rétracté sous le clypéus - labrum non rétracté sous le clypéus Face ventrale - 1er ventrite beaucoup plus long que le second - 1er ventrite aussi long ou plus court que le second 1,5-5 1-6 1-2 X X X X X X X X X Tableau XI. HYDROPHILIDAE : SPHAERIDIINAE : COELOSTOMATINI TRIBU COELOSTOMATINI Dactylosternum (Fig. 25) [Phaenonotum] (Fig. 26) 3,8-5 1,5-4,5 Conformation générale - longueur en mm Antennes - massue compacte - massue déliée Élytres - strie suturale présente vers l'arrière - strie suturale absente Face ventrale - 1er ventrite caréné - 1er ventrite non caréné ou seulement à la base X X X X X X Tableau XII. HYDROPHILIDAE : SPHAERIDIINAE : MEGASTERNINI TRIBU MEGASTERNINI Conformation générale - longueur en mm Face ventrale - apophyse prosternale avec une carène médiane émoussée - apophyse prosternale fortement carénée au milieu et prolongée par des ailes latérales surélevées (Fig. 4) - apophyse prosternale carénée au milieu, sans ailes latérales surélevées - apophyse mésosternale ovale, plus longue que large - apophyse mésosternale pentagonale, aussi large que longue - 83 - [Cercyon] (Fig. 27) Moraphilus (Fig. 28) Sacosternum (Fig. 29) 1-6 3-3,5 1,4-2,6 X X X X X X 15 16 17 18 19 20 21 22 23 Figures 15-23. Habitus d'espèces indicatives des genres retenus (espèces néotropicales ou non). Fig. 15. Hemiosus maculatus Sharp [2,5 mm] ; Fig. 16. Chaetarthria seminulum (Herbst) [1,9 mm] ; Fig. 17. Guyanobius sp. [3,1 mm] ; Fig. 18. Enochrus nigritus (Sharp) [3,7 mm] ; Fig. 19. Helobata larvalis (Horn) [5,2 mm] d'après Hansen (1991) ; Fig. 20. Helochares punctatus Sharp [4,9 mm] ; Fig. 21. Hydrobiomorpha praesumptapolita Bachmann [18 mm] ; Fig. 22. Hydrophilus smaragdinus Brullé [30 mm] ; Fig. 23. Tropisternus collaris (Fabricius) [10 mm]. - 84 - 24 25 26 27 28 29 30 31 32 Figures 24-32. Habitus d'espèces indicatives des genres retenus (espèces néotropicales ou non). Fig. 24. Omicrus brevipes Sharp [1,4 mm] d'après Hansen (1991) ; Fig. 25. Dactylosternum abdominale (Fabricius) [4,8 mm] ; Fig. 26. Phaenonotum sp. [4,2 mm] ; Fig. 27. Cercyon unipunctatus (Linné) [3,2 mm] ; Fig. 28. Moraphilus sulcatus Orchymont [3,5 mm] d'après Hansen (1991) ; Fig. 29. Sacosternum lebbinorum Fikacek & Short [2,5 mm] d’après Fikacek & Short (2010) ; Fig. 30. Chaetarthria : vue latérale ; Fig. 31. Derallus : vue latérale ; Fig. 32. Chaetarthria : vue ventrale. - 85 - Liste actualisée des espèces connues de Guyane Sharp, 1883 : Cayenne (avec doute) (Hansen 1999). Espèces déjà citées dans des publications : Dactylosternum americanum (Mulsant, 1844) : Cayenne (Hansen 1999). Berosus duquefi Queney, 2006 : Roura, Camp Caïman, marécage en forêt, 23-I-2006, P. Queney réc. Berosus geayi Orchymont, 1937 : Hansen 1999 ; Mana, N1, ouest de Saut Sabbat, 18-II-2004, P. Queney réc. Berosus guyanensis Queney, 2006 : Iracoubo, route des Pères, 4 et 7-II-2003 ; route de Trou Poissons, 5II-2005 ; Sinnamary, route Jojo, 2-II-2003 et 28-I2006, P. Queney réc. Berosus olivae Queney, 2006 : Iracoubo, route des Pères, 7-II-2003 ; route de Trou Poissons, pk 4, 30-I2006 ; Sinnamary, route Jojo, 28-I-2006 ; route de Petit-Saut, pk 6, 5-II-2005 et 2-II-2006. Helochares (s. str.) abbreviatus (Fabricius, 1801) : Hansen 1999. Helochares (s. str.) inornatus Orchymont, 1926 : Passoura (Hansen 1999). Helochares (Sindolus) femoratus (Brullé, 1841) : Cayenne (avec doute) (Hansen 1999). Hydrobiomorpha (s. str.) praesumptapolita Bachmann, 1988 : Hansen 1999 ; Roura, Cacao, XI1999, Boqueron leg. ; Iracoubo, route de Trou Poissons, 7-II-2003, P. Queney réc. Hydrobiomorpha (s. str.) polita (Castelnau, 1840) : Hansen 1999. Hydrophilus (s. str.) ensifer Brullé, 1837 : Cayenne (Hansen 1999) ; Mana, D10 vers Acarouany, 24-I2005, P. Queney réc. ; Sinnamary, route Jojo, sablière, 1-II-2003, P. Queney réc. ; Roura, Cacao, XI-1999, Boqueron leg. Hydrophilus (s. str.) regimbarti (Zaitzev, 1908) : Régimbart, 1901 (Hansen, 1999). Hydrophilus (Dibolocelus) smaragdinus Brullé, 1837 : Régimbart, 1901 (Hansen 1999) ; Saül, 20-VIII1978, G. Nazaret leg. ; idem, lampe UV, 22-II-2004, P. Queney réc. ; Cayenne, Madeleine, 20-XII-1979, G. Nazaret leg. ; Roura, Cacao, XI-1999, Boqueron leg. Tropisternus (Pristoternus) chalybeus Castelnau, 1840 : Orchymont (1921) ; Iracoubo, route de Trou Poissons, 7-II-2003, P. Queney réc. ; crique Deux Flots, piège lumineux, III-2003, J. Touroult leg. Tropisternus (Pristoternus) laevis (Sturm, 1826) : Cayenne (Hansen 1999) ; Sinnamary, route Jojo, sablière, 1-II-2003, P. Queney réc. Tropisternus (Pristoternus) robustus femoratus Tropisternus (Pristoternus) variolosus Hansen, 1999 : Orchymont (1921). Dactylosternum cayannum Cayenne (Hansen 1999). (Mulsant, 1844) : Dactylosternum convexum (Castelnau, 1840) : Cayenne (Hansen 1999). Dactylosternum fulgens Orchymont, Nouveau Chantier (Hansen 1999). 1937 : Moraphilus sulcatus Orchymont, 1925 : SaintLaurent-du-Maroni, mai, R. Peschet leg. (Hansen 1999). Sacosternum lebbinorum Ficacek & Short, 2010 : Roura, piège d'interception, 26 à 29-V-1997, J. Ash & R. Brooks collecteurs. Espèces apparemment Guyane : nouvelles pour la Hydrochus drakei Knisch, 1921 : Iracoubo, route de Trou Poissons, 2-II-2003 ; Sinnamary, route Changement, pont Renner, 16-II-2004 ; Sinnamary, Rabbotin, crique Toussaint, délaissé, 22-IX-2009, P. Queney réc. ; Maripasoula, Kayodé, 15-I-2005, J. Dalmon leg. Hydrochus pupillus Orchymont, 1939 : Sinnamary, route Jojo, 26-I-2003 ; Sinnamary, route Jojo, mare sablonneuse, 27-XI-2007 ; Sinnamary, route Changement, pont Renner, 16-II-2004, P. Queney réc. Hydrochus obscurus Sharp, 1882 : Iracoubo, route des Pères, 4-II-2003, P. Queney réc. Anacaena suturalis (LeConte, 1866) : Roura, Cacao, chemin Molokoï, crique, 20-XI-2007, P. Queney réc. Notionotus sp. n. 1 (publication en cours) : Roura, Cascades de Fourgassié, 11-IX-2009 ; Roura, Cacao, Chemin Molokoï, crique, 20-XI-2007 ; Régina, Montagne Favard, crique en forêt, 10-IX-2009, P. Queney réc. Notionotus sp. n. 2 (publication en cours) : Régina, Patawa, crique en forêt, 170 m, 13-IX-2009, 19-XI2007 ; Roura, Camp Caïman, crique Grand Couacou, 250 m, 12-IX-2009 ; Roura, RN2, crique à 11 km au sud de l'Orapu, 25 m, 19-IX-2009, P. Queney réc. Berosus erraticus Mouchamps, 1963 : Sinnamary, route de Petit-Saut, pk 6, 5-II-2005, P. Queney réc. Derallus intermedius Oliva, 1995 : Cayenne, Gallion, route du Tour de l'Île, 30-X-1979, N. Degallier réc. - 86 - Derallus terraenovae Oliva, 1983 : Sinnamary, route de Petit Saut, pk 6, 5-II-2005, P. Queney réc. ; Sinnamary, Pripris de Yiyi, 19-II-2004, P. Queney réc. ; Iracoubo, crique Morpio, 10-II-2003, P. Queney réc. Tropisternus (Strepitornus) collaris (Fabricius, 1775) : Cayenne, IX-1973, A. Fargue leg. ; Roura, Cacao, XI-1999, Boqueron leg. Références Guyanobius sp. n. (publication en cours) : Régina, Patawa, ru, 19-XI-2007, P. Queney réc. FICACEK M. & SHORT A.E.Z., 2010. - A revision of the Neotropical genus Sacosternum Hansen (Hydrophilidae: Sphaeridiinae: Megasternini). Zootaxa, 2538 : 1-37. HANSEN M., 1991. - The Hydrophiloid Beetles. Phylogeny, Classification and a Revision of the Genera (Coleoptera, Hydrophiloidea). Biologiske Skrifter 40: The Royal Danish Academy of Sciences and Letters, Copenhagen. HANSEN M., 1999. - Hydrophiloidea. World Catalogue of Insects, vol. 2. Stenstrup : Apollo Books. ORCHYMONT A. d’, 1921. - Le genre Tropisternus. I. (Col. Hydrophilidae). Annales de la Société entomologique de Belgique, 61 : 349-374. QUENEY P., 2006. - Description de trois espèces nouvelles de Berosus de Guyane française (Coleoptera, Hydrophilidae). Bulletin de la Société entomologique de France, 111 : 457-464. SHORT A.E.Z. & HEBAUER F., 2006. World Catalogue of Hydrophiloidea – additions and corrections, I (19992005) (Coleoptera). Koleopterologische Rundschau, 76 : 315359. Hydrophilus (s. str.) simulator (Bedel, 1891) : Maripasoula, Kayodé, 5-III-2005, F. Lavallette leg. ; Mana, D10 vers Acarouany, 24-I-2005, P. Queney réc. Tropisternus (Pristoternus) ovalis Castelnau, 1840 : Sinnamary, route de l'Anse, Parakou, 2-II-2006, P. Queney réc. ; Roura, Cacao, XI-1999, Boqueron leg. Tropisternus (Pristoternus) baeri Orchymont, 1921 : Roura, Cacao, XI-1999, Boqueron leg. ; Montagne des Chevaux, 23-V-2009, S Brûlé leg. ; Montsinéry, La Carapa, 15-VIII-2006, J. Touroult leg. ; Sinnamary, route Jojo, sablière, 1-II-2003, P. Queney réc. ; Iracoubo, crique Deux Flots, piège lumineux, III-2003, J. Touroult leg. ; Iracoubo, RN1, ancienne sablière, 30-I-2006, P. Queney réc. Tropisternus (Pristoternus) bruchi Orchymont, 1921 : Saül, piste de Roche Bâteau, 21-II-2004, P. Queney réc. * * Repères : carte écologique de la Guyane. (page 88) La carte de la page suivante a été dessinée à partir de plusieurs fonds de cartes. Elle indique les cinq grandes zones écologiques de Guyane définies par leurs caractéristiques géomorphologiques (modelés du relief). Ces régions écologiques sont celles utilisées dans la carte réalisée par Paget (1999) sur la base des travaux du botaniste Jean-Jacques de Granville. Quelques communes, lieux-dits et secteurs de collecte fréquemment cités sont indiqués à titre de repère. Référence PAGET D., 1999. - Étude de la diversité spatiale des écosystèmes forestiers guyanais : Réflexion méthodologique et application. Thèse de doctorat, ENGREF (No : 00 ENGR 0055), 169 p. - 87 - * - 88 -