QU A FA1T

Anuncio
Antoine TURMO
Adresse : Vle Union
Régionale C. N. T.
Bourse du Travail
Place Saint-Sernin
TOULOUSE (H.-G.)
Tél. : 62-64-91)
ABONNEMENT
ANNUEL
F r a n c e ...............
25 F
E tran g er..............
32 F
Paiements: Celma Michel
4, rue Belfort, Toulouse
C.C.P. No 952-38
HEBDOMADAIRE
N
♦
ORGANE
DE LA
170
S/WWX(ex<«W W W W N /W W W '«*/W V*
QUAFA1TFRANCO
DU GENERAL DELGADO P
HAQUE jour avec plus d’insistance, des rumeurs inquietantes circulent, cuncernant lc sort reservé au général Humberto Delgado,
candidat à la Prcsidence de la République portugaise, rival
li’Amérlco Thomas, president fantoche, élu par Oliveira Salazar
pour masquer de son nom les méfaits de la dictature.
Selon ces rumeurs, Delgado, actuellement chef de roppositlon
iportuguaise, aurait été arrété à Badajoz, avec trois de ces compagnons, alors qu’il tentait de s’introduire clandestinement au
Portugal. Toute trace des quatre hommes a disparu. Mais les dernières nouvelles répandues par la Presse Internationale sont que
Delgado et ses amis ont été livrés par Franco à la Pólice portugaise;
celle-ci aurait fusillé immédiatement le général Delgado et aurait
enfermé dans une prison inconnue de tout le monde ses trois
compagnons.
Si l’on cormaissait moins les systèmes franquiste et salazariste,
on pourrait ne donner aucun crèdit à de telles rumeurs. Mais
après la tragique aventure de Laval — qui avait été l’ami de F ran ­
co; et était, d’une certaine façon, son corréligionnaire politique —
et qui fut néanmoins livré à la Pólice française, pour ètre fusiile
— alors que Franco savait pertinemment qu’il serait passé par les
armes — doit-on s’étonner si aujourd'hui le général Delgado, antifasciste, chef d’un mouvement contre le dictateur portugais, est
à son tour livré à ses bourreaux ?
Tant que Delgado n’apparaitra pas, mort ou vivant; tant que
la Pólice espagnole ne s’expliquera pas sur la destination doimée
aux détenus de Badajoz; tant qu’on ne saura pas oii est Delgado,
nous sommes en droit de faire toutes les suppositions..
C
Delgado avait été l’inspirateur de l’équipée de Galvao, lors de
l'affaire du paquebot « Santa Maria », arraissanné par des portu­
gais et des vénézuéliens __ et quelques espag-nols __ ennemis de
la dictature de Salazar. Delgado s’était institué comme le chef du
Mouvement d’opposition à la dictature de Salazar, reunissant plusieurs tendances polítiques, et oü régnait, paraït-il, une certaine
prédominance communiste.
Delgado n’était pas — excusez-nous si nous employoms déjà le
passé, mais nous craignons le pire — communiste. C’était un militaire qui avait servi Salazar au début de la dictature, mais qui,
ensuite, écceuré par ses brutalités, avait rompu toute attache et
était devenu la figure de proue de l’opposition, aliant jusqu’à presenter sa candidature à la Présidence de la République. II avait été
hattu, bien entendu — on cunnait ce genre d’élections au style
Nasser, élu en Egypte par les 99 •/< des votants (?) — et il avait
été obligé de s’exiler.
C’était un homme inquiet, courageux, ju i ne reculait pas devant
le risque personnel. Ce n’était pas la première fois qu’il s’introduisait clandestinement au Portugal .. Cette fois-ci aura peut-étre été
la dernière.
En tout cas, Franco nous doit une explication. Qu’a -t-i] fait
de Delgado ? Ou sant Delgado et ses compagnons ? On s’étonne
mème qu’une campagne ne soit pas déclenchée par les amis d’Hurnberto Delgado, exigeant de connaïtre le sort réservé aux quatre
opposants portugais.
Jusqu’oü arrivera l’impunité des dictateurs, qui peuvent supprimer leurs adversaires politiques de façon expéditive, avec la
complicité de tous ceüx qui sont de leur mème accabit ? Après la
disparition et l’assassinat de Lumumba et de ses compagnons, dissous dans l’acide sulfurique. sommes-nous en face d’un autre crime
semblable ?
Nous posons sérieusement la question, demandant qu’à notre
voix se joignent celles de tous les hommes qui défendent le droit
ées gens, non disposés à consentir que la vie húmame soit objet de
mépris et de marchandage par ceux qui reprèsentent, encore
aujourd’hui, l’esprit nazi-fasciste dans le monde.
QU’A FA IT FRANCO DU GENERAL DELGADO ?
VI9 UNION
4 AVRIL 1965
REGIONALE
DE LA C. N. T. F.
Prix : 0.50 F
A Genève, de jeunes ouvriers et étudiants
m an ifesten t leu r solidarité
a u x étu d ian ts espagnols
PLU SIEU RS CENTAINES DE JEUN ES G EN S ET DE JEU N ES FIL LE S _ TRAVAILLEDRS,
ÉTUDIANTS, UN IVERSITA IRES ET DES ECOLES SU PER IEU R ES _
AVAIENT REPONDU HIER
SO IR, APRES 18 HEURES. A UNE INVITATION COMMUNE DE LA JE U N ESSE SOCIALISTE ET
DE LA JEU N ESSE L IB R E , LEUR
DEMANDANT DE M ANIFESTER PUBLIQUEMENT LEUR SO LIDARITE AUX ÉTUDIANTS ESPAGNOLS EN LU TTE CONTRE LA DICTATURE FRANQUISTE.
L.e l)ut <Je la nianifestation était
de marcher de la place des EauxVives au Consulat franquiste, qui
se truuve à la rue des Photographes.
Le mot d’ordre était « Manifestation silencieuse ».
EXT BORDIN AI R E
D EPLO IEM EN T DE POLICIERS
On pouvait done s’attendre à
la mise en place d’un service
d'ordre aux abords du Consulat cspagnol destiné à proteger eelui-ci.
Le Conseil d’Etat donna au contraire l’ordre d’étouffer la manifestation dans l’ceuf. C'est la raison pour laquelle les habitants du
quartier virent plusieurs heuées
avant la
nianifestation, l’arrivée
d’irnportants contingents de policiers (en uniforme et en civil) otcuper les points stratégiques.
C ’est aussi pour cette
raiscn
qu’une nianifestation qui aurait pu
ètre anodine, prit des proportions
inattendues. En effet, dès le signal de départ donné par l’arrivée de deux jeunes militants so­
cialistes portant un calicot « Pcur
la liberté syndicale en Espagne »,
on se rendit compte que l’ordre
avait été donné à la pólice de provoquer la bagarre.
LA
PROVOCATION
Brutalement, un groupe d e gen­
darm es se ¡anee sur le calicot,
malmenant brutalem ent les deux
militants socialistes, les frères Bosstj, dont l'un est président des
Jeunesses socialistes, Vautre conseil­
ler municipal d e la Ville d e G e­
nève, et matraquent sans discernement les manifestants. L a prococation est evidente.
BRU TALITÉS
EAUX-VIVES
A LA
RUE
DES
Emmené par la rue des EauxVives, jes bras tordus dans le dos,
le jeune Bossy reclame un míni­
mum de respect. Il se retrouve
sur le sol. Des passants protestent.
Trois bcuchers sortent de leur
magasin
demandant des explications. La matraque levée, un jeune
gendarme, menaçant, interroge l’un
d’entre eux « coupable » de por­
ter une moustache noire : « Espagnol ? ». La réponse, intrasmissible, vient en pur genevois... Par
la rue de la Mairie. les gendarmes
conduisent Ics deux irères à un perdent le contróle de leurs nerls.
« panier à salade » et les y pbus- Manifestants et públic protesten!.
sent sans ménagement.
Indigné, le camarade Armand Ma- LA « ÑERVOS PLE »
gnin, député du Parli du Tra­ DU CAPI TAI NE LANDRY
vail, réagit vigoureusement et pro­
Particulièrement uerveux, le cateste avec énergie, soutenu par le
député socialiste Ketterer.
pitaine de gendarrnerie
Landry
donne l’ordre d’en finir,. Bousculades, cris. Un jeune est empoigné
NOMBREUSES
par deux agents. M. Landry prend
PERSO NN ALI7ES
POLÍTIQUES
la relève et l’accompagnc vers
Pendant ce temps, le cortège des l’PIótel de pólice. Sa main monte
jeunes manifestants est remonté vers la tète du jeune. Un spectateur proteste et dénonce la bru
par la rue Pictet-de-Rochemont,
silencieux et ordonné. Disciplinés, taldé. M. Landry ■<. l’embarque ».
les manifestants relusent la provoDrovoconseiller municipal du Parti
cation. Bloque un instant par un du Travail, se retrouve ainsi avec
groupe de gendarmes le cortège une dizaine de jeunes manifestants
poursuit son chemin et se regroupe dans les locaux de la pólice... II
face à la rue des Photographes. sera rapidement iibéré. A nouveau
La rue est bloquee par un fort le camarade Magnin intervient, metcontingent de polieiers et par une tant en demeure MM. Landry et
corde. Alignés le long du trottoir, autres officiers d’avoir à respecter
sur plusieurs rangs, les manifes­ la Jégalité.
tants font iace, toujours silencieux,
à la rue oú se trouve le consulat FIN DE LA M ANIFESTATION
franquiste. Plusieurs personnalités
11 y a bientót deux heures que
politiques sont presentes : les dé- la manifestaron a commencé. Malputés
Magnin et Ketterer,
les gré les efforts de la pólice, malconseillers
municipaux du Parti
gré les brutalités, les jeunes ma­
du Travail et socialistes Wicky, nifestants
occupent les trottoirs,
Eahrni,
Dumartheray,
Solange
appliquant une tactique « élastiScbmid et Baudois.
que » qui tient en écheo les dizaines de polieiers presents.
NO U V ELLES BAGARRES
Finalement, il est 20 heures, un
officier vient annoncer que les ma­
Devant l’attitude provocante de nifestants arrétés vont ètre libérés.
certains
polieiers, en particulier Calmement, par petits groupes, les
des jeunes, le ton monte. Des slo­ jeunes se dirigent vers le centre.
gans sont standes ; « Franco au
poteau » — « Liberté en Espa­ UN FA IT TROUBLANT
gne ». Plusieurs jeunes sont emmenés : certains, selon la méthode
Près du Consulat, un civil dis­
non-violente, s’étaient assis sur la cute av ec des fonctionnaires fran­
chaussée, d’autres avaient voulu quistes.. en espagnol. Au Bourgla traverser.
de-Four, * le m èm e civil s’exprime
Quelques bagarres
éclatent, les , en un français difficile, avec un
matraques entrent en
action. Puis l ort accen t tberique.
Puis,devant
un mot d’ordre : « Au Bourg-de- la “ C lém ence »,il participe, avec
Four pour réclamer lalibération Un a8e?lt
súreté à l arrestades arrétés ’ »
tion- d un /etine qu il itere aux
gendarm es.
L a direction d e la pólice, prévoAU BOURG-DE-FOUR
itant gratuitement la participation
Us sont à nouveau
plusieurs d<* travaidleurs espagnols à la macentaines.
Les
polieiers les ont nifestation, aurait-elle fait a p p el à
précédés et occupent la place. d es agents francpiistes du Consu­
Des trottoirs, les jeunes crient lat ?
L e fait serait extrèm ement grave
« Li-bé-rez Bos-sy I ». Les matra­
ques entrent de nouveau en ac- et mérite vérification.
lion.
Certains jeunes gendarmes
Robert TUSCHER.
Lfimpossible vici oire
Les coups d'Etat. se succèdent
au Sud Viet-Nam, oú il devient
de plus en plus difficile de savoii
qui commande et pour quels objectifs on se bat. Le régime sudvietnamien,
avant,
pendant
et
après, Diem ne fait autre chose
que retarder une échéance que
tòt ou tard il faudra payer, en
agissant à l ’encontre d’une logique qui a tracé depuis longtemps,
depuis l’époque déjà lointaine de
la déroute française, la seule voie
capable d’assurer la paix à un
peuple qui se débat depuis un
quart de siècle dans les souffrances
et les privations de la guerre.
La voie de la paix ne sera ceítainement pas celle de la démocratie. de la justice et de la liberté.
La paix n’apportera pas au peu­
ple vietnamien le bien-ètre et les
garanties économiques, politiques
et sociales qu’il serait en droit d’espérer, mais il aura tout au moins
l'espoir d’uri avenir plus calme et
la possibilité de panser ses blessures, de retrouver l'unité et de
voir grandir ses enfants sans la
crainte de les savoir aussitòt' condamnés dans un combat douteux
dont il est le seui à payer les
frais, dans des eonditions qui de-
viennent de plus en plus dramatiques.
II ne faut pas oublier, par ailleurs, que le régime en place au
Sud Viet-Nam est la négation la
plus complète des droits de l’homme et l’expression la plus criarde
d’une réaction qui se débat, folie
de rage, pour conserver des privilèges que lui échappent et garder le peuple sous la botte d’une
domination qui fait de chaqué citoyen un esclave.
Dans le champ de bataille du
Sud
Viet-Nam.
les
Etats-Unis
(Suéte en p ag e 2.)
et vous, quand c’est que vous vous décidez ?
COMMENTAIRES
DIA TRAS DIA
LOS ESTIDIAIIES, EL FMILQHSfOO
V LI iESISIEH(ll
OMO esperábamos, los estudiantes no caen en el lazo que les
ha tendido el régimen y de una manera particular los minis­
tros y personajes que representan a la Falange en las esteras
directivas de la dictadura.
Pese a las promesas de Herrero Tejedor en la entrevista soste­
nida en Villacastín con representantes de las «asambleas libres» de
estudiantes, el S.E.U. no se transforma — como todas las estructu­
ras del régimen, no quiere ni puede transformarse — y la propia
promesa de aceptar la designación de los que deben constituir los
Comités directivos establecida por la base, no es mantenida.
A evidenciar hasta la saciedad cual es el maniobren franquista,
viene el último y reciente discurso de Solís Ruiz en Villagarcta de
Arosa: A través de un fárrago de frases más o menos altisonantes,
Solís Rulz ha definido «su fidelidad a la doctrina de José Antonio»,
interpretada evidentemente a su manera. Es la aceptación de un reto
lanzado por las nuevas promociones a la Falange y, envuelto en fra ­
ses demagógicas — respeto a la voluntad popular, principio de la
representación directa que será respetado, etc., etc — en realidad
no es más que la réplica a cuanto pudo serle dicho a Herrero T e je ­
dor en la famosa entrevista de Villacastín.
Por su parte, los estudiantes no son tontos y no se dejan coger
en el lazo que se les tendía. En la Escuela de Ingenieros de Bilbao
se han reunido los estudiantes de Filosofía y Letras, avisados por­
tavoces de la protesta estudiantil, y han declarado claramente que
ko estaban dispuestos a aceptar ninguna combinación tendente »
mantener la supervivencia del S.E.II. y a «canalizar» por los cauces
que Interesan a la Falange y al gobierno las Inquietudes de los
estudiantes.
Aparte la reunión de Bilbao, en otras Facultades los cambios
de impresiones continúan y cabe suponer que después del compás de
espera de estos días de espectativa, los movimientos estudiantiles
recomenzarán.
Nuestra impresión es que, sin contar lo que pueda haber de
ofensiva política por parte de fuerzas de la nueva oposición anti­
franquista, la realidad es que los estudiantes se mueven en un cuadno
que les es propio y que sobrepasa lo que pueden ser simples inten­
ciones de agitación dirigida de los que han contribuido a fo rjar los
recientes acontecimientos. Entre los estudiantes, aparte los elementos
de la antigua F.U.E., de inspiración socialista, y la influencia que
puedan tener los comunistas, hay una corriente de estudiantes inde­
pendientes, al margen de toda influencia determinada, pero con aspi­
raciones y finalidades que desbordan el marco de cualquier directiva
política. Estos, entre los cuales hay simpatizantes de nuestras ideas
__ más conocidas y divulgadas en España de lo que puedan suponer
muchos, pues de ellas han sido vehículo los propios estamentos
franquistas, al combatirlas y denigrarnos _ están dispuestos a ir
más lejos de lo que muchos suponen. A ratos, en sus momentos líri­
cos, de exaltación de lo que dicen representa de auténticamente
español el falangismo; en sus ataques a los comunistas, los propios
periódicos falangistas se dejan llevar a elogios a la C.N.T., elogios
que desde luego rechazamos. Asi, hace unos dias, hablando de lo que
habían sido las persecuciones de los comunistas contra el P.O.U-M.
y la C.N.T. en la zona «roja», decía «Arriba», con la pomposidad
que es el lenguaje típico del imperio «azul»; «nuestros celtiberos y
encendidos hombres de la C.N.T.».
Creemos, pues, firmemente, que el movimiento estudiantil no ha
hecho más que empezar y que nuevos conflictos, cada día más im ­
portantes, no tardarán a oponer viplentamente estudiantes, gobierno
y Falange. Se habla asimismo de cambios de ministros, confirmando
lo que de tiempo venimos previendo nosotros: los ministros del «Opus
Dei» se encuentran hoy en situación falsa. Y Franco, que sigue
manteniéndose en la cuerda floja, como todo el ejército, no se ha
decidido todavía a sacrificar a Falange y a sus antiguos compañeros
de ruta.
Por otra parte, una noticia, publicada en la Prensa española
el día 19 de marzo, evidencia que las guerrillas y los «desesperados»
no han cesado de existir en España, después de 26 años de «victo­
ria» : en las montañas "gallegas — en el Salto de Belesar (Lugo) —
ha sido sorprendido y muerto a tiros por la Guardia civil — caso
parecido al de Ramón __ un guerrillero llamado « El Piloto», por
haberlo sido en la Aviación republicana. Según las notas policiacas,
se trataba __ ¡cómo no! — del último superviviente de una guerrilla
«comunista» y se le encontraron «carnets» (?) del P. C. en su poder.
A este desgraciado combatiente antifascista se le atribuyen multitud
de fechorías, n i más ni menos de las que se atribuyeron a Sabater
y a Ramón Vila Capdevila.
Este hombre, sin duda traicionado por alguien que sabía donde
se hallaba, fué sorprendido cuando estaba comiendo recostado contra
un árbol. Se llamaba — según la Policía española — José Castro
Veiga.
Como él, ¡cuántos debe haber todavía por los riscos y altiplanos
de las montañas ibéricas, tan ricas en escondites' Hemos conocido
hombres que resistieron durante 14 años y que sólo pasaran a F ra n ­
cia cuando quedaron solos, por haber sido progresivamente abando­
nados por sus compañeros de resistencia, muertos por la fuerza
armada o que se decidían a reintegrar sus hogares, donde casi siem­
pre les esperaba también la muerte o la cárcel a perpetuidad. Existen
todavía. Imagen de la bravura indómita de una raza, para la que la
derrota y la esclavitud han sido siempre sinónimos de infamia y de
deshonor.
O jalá que ese espíritu anime a las nuevas fuerzas, a los nuevos
hombres que la propia España franquista ha creado y que, como
reacción y como réplica a la ignominia y al obscurantismo, inician
con paso firme la marcha hacia la dignidad y hacia la luz.
Federica MONTSENY
C
Mientras les (aflores zumbar
Encontrábame haciendo equili­
brios mentales sobre la liquidación
del imperio inglés, de la erradi­
cación del impune régimen im­
perante en España
desde hace
25 siglos d e victoria, de la recu­
peración para el patrimonio multisecular de España del peñón de
Gibraltar, cuando caen bajo mis
ojos « El libro de Pedrc », de
Han Ryner, especialmente editado
en 100 ejemplares para bibliófilos,
y el ya tradicional almanaque de
Solidaridad Internacional Antifas­
cista para 1965. Asuntos aparen­
temente tan dispares, se encuen­
tran en una misma ruta, con pocos
altibajos a través de ese mudo
mensaje de renovación que todo
lo contamina, acomoda a ambiente
natural y transforma, sin discu­
siones. Comencemos la urdimbre
por el principio.
1) De ese amasijo de cuestiones
vivientes, la que cobra primacía es
el cuchillo que el estudiante es­
pañol metió en la garganta del
régimen. Ayer ha sido el proleta­
riado asturiano, seguido del ma­
drileño y catalán en parte. Aquella
demostración equivalente al le ­
vantamiento de Varsòvia bajo el
feroz nazismo, al de Budapest que
hizo llamar a somatén las cam­
panas del Kremlin de Moscú, en­
cuentran en el estudiante español
la corriente espiritual necesaria do
una juventud que no quiere mo­
rir sin antes incorporar su existen­
cia a los progresos del siglo XXI.
Los solemnes gritos de libertad
retumbaron desde el paraninfo uni­
versitario hasta las calles de todo
el mundo libre. Las agencias in­
formativas
al
servicio de los
magnates y empresarios del tu­
rismo que solo se ocupan de los
problemas españoles cuando la
parturienta atiende a la hija del
verdugo, cuando en la plaza de
toros se levanta un cadalso para
extrangular. miembros de la resis­
tencia o cuando una tanda de tu­
ristas invade cualquier ciudad es­
pañola donde sus obreros (y cam­
pesinos tienen que trabajar hasta
dieciseis horas para mantener la
parasitaria clase gubernativa espa­
ñola, esta vez han debido reco­
nocer que cinco mil estudiantes —
pueden ser 10.000 — seguidos de
muy dignos profesores, se planta­
ron frente a los sicarios reclamando
libertad. ¡ Es muy grande el
arrojo de esta muchachada ibérica
que reta a la banda de criminales
más ordinaria de Europa ! Salud
a ella !
Sin duda que nuevos tiempos
y acontecimientos nos esperan.
Los ideales de la Commune no
han muerto. El anarquismo y so­
cialismo, que son de siempre, re­
nacen en estas
demostraciones,
como reencuentros del espíritu in­
dómito que suelda los tejidos para
abrirse paso en el progreso. Es­
tamos frente a la nueva Bastilla
que integra la península ibérica
de extremo a extremo. Hora es de
que los nuestros, viejos y jóvenes
en el exilio, comprendan la magni­
tud de esta empresa y presten a
ella sus más caros afanes.
2) Es cierto que el imperio
inglés está en liquidación, pero
no por insolvencia moral, sino eco­
nómica. Desde la terminación de
las
hostilidades de la segunda
guerra, los ingleses han acordado
practicar un reajuste de su ha­
cienda exterior. De ahi que fue­
ran cancelando su dominio directo
en diversas zonas del globo, si
bien asegurándose de que prose­
guirían con la asociación a los co­
munes intereses que les unían.
Las posiciones de ultramar, para
todas las naciones conquistadoras
Le chef du C.I.A. croit la guerre perdue au Viet-Nam
des accords avec les comnrunistes.
Conclusión de M. McCone dans
Quand les sénateurs demandéson rapport au Sénat : il est in- rent à M. McCone s’il croyait
admissible de peróte la guerre au qu’il n’y avait pas de solution,
Vietnam. H est tout aussi inad­ il n ’eut ríen de précis à leur dire.
missible de négocier. Négocier seH se contenta d’affirm er qu’un
ra it ádmettre la íaiblesse de la bon chef au Suc-Vietnam pourposition américaine, ce qui pous- rait peut-étre, s’il a de la veine,
serait tous les éléments anticom- stabiliser la situatfon politique.
munistes de l’Asie à tenter de ga­ Mais lá-deasus, McCone n ’était
ran tir leur avenir en concluant pas trés optimiste. Car la situa-_
(Suite de la page S)
tion actuelle au Sud-Vietnam ne
favorise guére i’émergence d’un
homme qui serait en méme temps
populaire, ferme et talentueux.
M. McCone n ’a paru nommer un
seul éventuel candidat.
A la fin de leur rencontre avec
le dirígeant du C.I.A., les séna­
teurs américains étaient tout aus­
si exaspérés qu’avant de l’entendre.
M. P. DEAN
o colonizadoras, a la larga siem­
pre resultan un mal negocio. Es
una sucursal a cargo de gerentes
inexcrupulosos. La pesada admi­
nistración que cuesta su manteni­
miento ha de gravitar sobre cada
país conquistado o colonizado. El
prestigio de la nación que lo re­
gimenta va siempre a menos. De
ahí que, en virtud del gran radio
de acción de las armas modernas
de guerra, los ingleses considera­
ron muy oportuno hacer un in­
ventario de perspectivas ultrama­
rinas y llegaron a eso que se de­
nomina independencia política y
jurídica de varias naciones.
Pero esa liquidación de su ac­
tivo se está capitalizando a su
favor. Inteligentes y diestros en
maniobras de último momento, có­
mo buenos piratas, han logrado
con los súbditos liberados condi­
ciones que anteriormente exigían
esfuerzos y quebraderos de cabeza
constantes. La conservación de su
amistad y calidad de miembros de
la convención británica, constitu­
yen un triunfo digno de. estudio
para cuantos vemos debajo de los
tejados humeantes
cómo puede
trabajar en nuestro favor el por­
venir. La intervención y oposi­
ción española en el destino de las
repúblicas del nuevo mundo ha
sido un error tan funesto que los
anarquistas debemos ver con los
ojos del alma y hacer cuanto sea
posible por recuperar esa comu­
nión de ideales entre todas las
entidades separadas por las mismas
ansias de libertad.
Sin embargo, y no obstante es­
tas operaciones de alto calado, los
ingleses no dejaron desmantalado
el Estrecho de Malaca, el Golfo
de Aden, su derecho a los bienes
v acciones del Canal de Suez y
mucho menos al Estrecho de Gi­
braltar, que el falangismo está re­
clamando para control de España.
Esto hacer pensar que pese al
socialismo científico de Wilson, ac­
tual primer ministro de la corona
británica, jamás podría caer en
la trampa de las reivindicaciones,
comenzando tan luego por Gibral­
tar. Los falanjonazifascistas ¿ se
han percatado de lo que la for­
taleza de este estrecho supone, no
sol para la navegación inglesa,
sino del mundo entero ? En pri­
mer lugar, esta será la última po­
sición que Inglaterra abandone.
Y cuando ello ocurra, ha de ser
por el único medio de una fuerza
superior a la que la defiende. In­
glaterra no puede abandonarla
¡jorque sería tanto como dejar su
flota a merced de la piratería fa­
langista que, para comunicarse con
Africa del Sur, Australia y Nueva
Zelandia,
tendría que pegar la
vuelta al Cabo de Buena Espe­
ranza. Y eso ni en sueños puede
ocurrírsele a nadie. Podría admi­
tirse, para dentro de 500 años una
invasión a las islas británicas como
pensó hacerlo la banda de Hitler.
Pero jamás Inglaterra, ni por amis­
tad ni por presión dejará que G i­
braltar sea controlado por irres­
ponsables cavernarios.
Los nazifalangistas que están con
la soga de la horca en el cuello,
agitan este cencerro de la recu­
peración de Gibraltar para dis­
traer la atención de rebeldía que
se manifiesta en todos los ángulos
de la vida nacional. Pronto co­
menzará el éxodo. Cómo medida
de prevención, el Banco de San­
tander, que es el segundo en poder
financiero de España, abrió una
sucursal en Buenos Aires para ca­
nalizar por esa vía las fortunas
rnalhabidas de los grandes jerar­
cas del régimen. Mal pueden as­
pirar a una restitución de esa
zona, cuando sus mismos abuelos
la cedieron mediante el Tratado
de Algeciras, en forma tan bru­
talmente ignorante que Gonzalo de
Reparaz, miembro de la misma,
compró un burro y se lo regaló
•
Suite en p ag e 7.
L'impossible victoire
(Suite d e la page 1)
d’Amérique et la Chine
(l’attitude de l’Union Soviétique est
plus nuancée) s’affrontent clans une
épreuve de forcé dont la suite est
previsible depuis longue date. Les
américains, quoi qu’ils disent ou
pensent, jouent perdants, parce
que une fois de plus ils ont voulú
combattre le danger communiste
avec des alliés qui sont depuis
toujours les plus féroces ennemis
du peuple et dont les seules vertus polítiques consistent á pourrir sans remission tout ce qui
les entoure.
L ’achamement que les soldats
du Viet-Cong mettent à la lutte,
les succés qu’ils obtiennent, l’appui
apparent ou camouflé qui leur est
acccrdé par les populations du
Sud-Vietnam, ne. sont que la conséquence logique du pourrissement
oú se débat mi régime qui ne re­
pose sur riep de consistant et rmi
n’a aucune attache réelle avec le
peuple qu’il prétend représenter.
D’un régime pour qui ce peuple
sacrifié n’est qu’une « chose » que
l’on mène allègrement à l’abattoir.
sans lui connaítre aucun dren et
sans s’occuper le moins du monde
de ses intéréts. Il ne s'agit done
pas d'une croisade anticommuniste
vers la liberté, mais d’un simulaere, dont le seul but consiste á
sauvegarder les intéréts et les priviléges d’un svstéme ' qui est de­
puis longtemps condamné á disparaítre.
Les Etats-Unis d’Amérique, qui
ne sont pas encore décidés à admettre cette évidence, soutiennent
les successifs gouvernements fan­
toches de Sai'gon (souvent sans
avoir une idée exacte
de leur
composition), mettent à leur disposition des moyens militaires accrus et prouvent, une fois de plus,
que la « conception » américaine
de la démocratie est en compléte
contradiction avec les espoirs réels
des masses soumises á la dictature,
qu’elle soit blanche ou rouge.
Aujourd’hui, les Etats-Unis sem-
blent décidés á jouer une derniére
carte de forcé, dans le fol espoir de mettré à genoux la rébellion sud vietnamienne, mais ni les
bombardements du Nord VietNam ni toute mesure — pour im­
portante qu’elle soit — ne parviendront à arréter la suite logi­
que des événements. Ils se trouvent places devant
l’impossible
victoire et, dans les mois à venir,
il faudra bien qu’ils aeceptent une
réalité qu’ils ont tort de méconnaitre. Et cette échéance, qui est
irreversible, sera d’autant plus difficile et tragique dans la mesure
oú I on va s’efforcer de la retarder.
Comme il faut espérer que les
maitres du Pentagone ne commettront pas la folie de déclencher une
guerre nucléaire — et mondiale —
dans le seul espoir de sauver la
face, le dénouement de la crise
du Sud Viet-Nam arrivera tót ou
tard au détriment des américains,
qui ne seront alors que trop heureux de se tirer avec le moindre
mal du guépier dont ils sont les
tristes artisans.
Lorsque sonnera la minute de
vérité, les eonditions de la négociation ne seront ni fáciles ni fa­
vorables. On leur dirá que l’Asie
appartient aux asiatiques, et il
faudra
bien s’incliner. Mais la
questicm que nous pouvons nous
poser dés à présent, est celle de
savoir si á l’expression « l’Asie aux
asiatiques » on ne répondra pas
« et 1’Amérique, aux Américains »,
pour que le « bas les pattes »
au Viet-Nam devienne aussi, et
surtout. « feu vert » á Cuba. Les
américains, s’il en était ainsi, auraient l’air de sauver la face, quitte
à commettre une nouvelle et ¡mpardonnable injustice.
A. TARRAGO.
Paris. Mars 1965.
r
R E P O R T A G E S
Actualidades latino-americanas Repercusiones en torno al libro
rI > G á d e
DURA LUCHA
Y SANGRIENTA REPRESION
Colombia está gobernada por dos
partidos tradicionales, el liberal ty
el conservador. No obstante ser
enemigos mortales entre sí, mar­
chan unidos por intereses comu­
nes desde 1958. Como resultado
de sea coalición, el primer Pre­
sidente elegido fue Alberto Lleras
Camargo, que, sin gran esfuerzo,
logró dejar muy chiquito a aquel
que conocimos en España en el
período del 31 al 34 con el so­
brenombre de « el de los 108 ».
Durante el primer año del
mando de Lleras Camargo encon­
traron la muerte violenta cinco
mil trescientas cuarenta y dos per­
sonas, según se hace constar en
estadísticas oficiales de Oolombia. La forma repugnante y anti­
humana en que fueron ejecutados
esos asesinatos, la documentamos
con fotografías de aquellos días.
Repetimos que la redacción de
<• ESPOIR » queda en libertad de
publicarlas según su mejor cri­
terio.
No pudo Lleras continuar su
« performance » macabra, teniendo
que cederle el puesto a su saté­
lite el conservador Valencia, que
superó la obra de Camargo, al
«•levar la cifra antes señalada a
24.264 muertos en total desde la
toma de posesión de Camargo a
enero de 1965, Debe entenderse
«pie todos los que suman esa cifra
no fueron asesinados o fusilados.
Gran parte de esos muertos pe­
recieron en la lucha, en el com­
bate sin tregua ni cuartel que
sostienen los campesinos en la
continua ocupación de tierras a
los latifundistas desde 158 al dia
de hoy.
No existe una verdadera po­
tencia política y gobernante en
Colombia como lo prueba el he­
cho que en las elecciones nacio­
nales de 1962 solamente votaron la
mitad de los ciudadanos aptos
para ello. La abstención alcanzó
el 50 %.
Actualmente, para combatir a
conservadores y liberales, se optó
en Colombia por una táctica su­
cia y repugnante que dudamos de
sus
resultados y que, natural­
mente, no compartimos. Es decir;
continuando la misma política que
en Bolivia de juntar « perros y
gatos », se hizo una alianza entre
elementos de la extrema derecha
—■ filo fascistas — y la extrema
izquierda — comunistas — . A los
primeros los representa nada me­
nos que el tristemente famoso Ro­
jas Pinilla. Los segundos están en­
cabezados por el Senador Uribe
Rueda. Entre unos y otros cuen­
tan con un respaldo de 60 dipu­
tados en activo.
UN CUADRO REVELADOR
D E L ESPIRITU COLOMBIANO
A modo de fotografía documen­
tal, incluimos en este reportaje un
verdadero « cuadro al óleo »
indicador de lo que fué Colombia
y de la idiosincracia que sigue
dominando allí después de 400
años. El temple y el espíritu de
sacrificio de los Colombianos está
muy estrechamente ligado a nues­
tra raza por lazos que van desde
la sangre a las costumbres deja­
das por nuestros antepasados en
aquellas tierras con altitudes de
hasta 6.000 metros.
Veamos sino este informe origi­
nario de Bogotá con fecha octubre
1964 : « La ciudad de Neiva, ca­
pital del Departamento de Huila,
en la zona Sur del país, ha anun­
ciado que celebrará un juicio de
un crimen cometido hace 425 años
y que nunca fué conocido por la
justicia. Este se remonta a los
tiempos de los conquistadores es­
pañoles, según han asegurado los
portavoces.
Don Pedro de Añasco era cruel
e inhumano, quien pensaba, tal
como se hizo en otros siglos más
tarde, que el miedo era el mejor
agente para el gobierno.
De acuerdo con los antecedentes
de la época que ahora han sido
reunidos, sobre los cerros vecinos
COLOMBIA
reinaba una cacica cuyo nombre
no fué recogido por la historia,
pero que se le conoció solamente
como La Gaitana, apelativo clá­
sicamente español. Era respetada
y querida por todos los indios de
los alrededores y su poderío era
inmenso.
El conquistador Añasco quería
dominar por el terror. Organizó
una excursión que salió de Timaná y marchó hacia los fuertes
de los indígenas. En el camino
encontró un precioso rehén : nada
menos que el hijo de la cacica,
que se supone no pasaba de los
15 años de edad. Puede pensarse
ahora cuales serían los consejos
de los compañeros de Añasco : los
ambiciosos ]e insinuarían que po­
día obtener un gran rescate por
su presa; los tímidos, que evitara
la guerra; los crueles e impetuo­
sos como él, que demostrara su
fuerza. Y por orden de Añasco el
muchacho fué
degollado en la
plaza mayor de Pinamá, como reto
a los indios y a la madre de la
víctima. Pero el asunto no quedó
ahí, adquiriendo contornos his­
tóricos.
La Gaitana
recorrió las altas
montañas buscando a los demás
caciques. Logró formar lo que hoy
se llama una coalición, conclu­
yendo con las diferencias intesti­
nas. y formó un ejército que cayó
sobre la población española como
una avalancha. De nada valieron los
arcabuces y los caballos. Los in­
dios, dirigidos personalmente por
La Gaitana, lo arrollaron todo. Los
españoles morían con la espada
en la mano, tintos en sangre, pero
por orden de la cacica, don Pedro
de Añasco fué apresado vivo ».
Estamos seguros que al llegar a
esta parte de nuestro informe, mu­
chos compañeros dirigirán, como
nosotros, su imaginación hacia el
ferrolano que, imitando con exac­
titud' total a aquel gobernador de
Ceuta — cuando España contaba
solamente unos 455 años de vida
-— facilitó e hizo cruzar por el mis­
mo lugar de entonces a los ejér­
citos marroquíes que ensuciarían
nuevamente España dejando estelas
de dolor y sangre de 1936 a
1939. Sí. la justicia no es ven­
ganza. Por eso el castigo infligido
a Pedro de Añasco, nosotros agre­
garíamos —- para el que tiene su
guardia en El Pardo y antes de
que, como buen general, se muera
en la cama — lo que aquel va­
liente Rev Don Rodrigo hizo, an­
tes de morir en la batalla de Guadalete, con la familia y con el pro­
pio
traidor de aquella
primera
época de España.
Continuando el relato del ac­
tual proceso de Colombia diremos
que luego de hacer prisionero a
don Pedro de Añasco, comenzó el
martirio de aquel fiero español. Le
sacaron los ojos y la lengua. Le
pasaron cordeles a través de la
garganta y de esta forma y en
ese estado lo llevaron de tribu en
tribu, recibiendo en cada una de
ellas nuevos suplicios hasta que
murió atormentado. Era el último
español que
quedaba con vida.
Todos los demás habían muerto.
El Centro de Historia de Huila
ha querido realizar el proceso que
nunca se llevó a cabo. Ha comi­
sionado a don Alberto Cabrera
Gutiérrez como investigador para
que recorra los mismos riscos y
montañas por donde fué pasado
Añasco. El fiscal de la causa será
el Doctor Guillermo Montenegro;
el acusador será el abogado espa­
ñol Mario López Lucas; el de­
fensor será el Dr Guillermo Pla­
zas y el vocero Arturo Silva.
Ahora se espera con impacien­
cia el fallo, para comprobar si un
jurado que actuará después de
425 años, absuelve o condena a
La Gaitana por hacer justicia di­
rectamente.
Es de notar, como veremos más
adelante, que el departamento de
Huila es uno de los lugares donde
actualmente se lucha más fierametne contra la oligarquía y los
ejércitos de represión. La raza
y el genio de La Gaitana siguen 1
allí muy vivos.
t
RITMO ACTUAL
DE LA LUCHA
e l
C h a n a d a
:
"J'accuse les assassins de CoíHn "
Atacar las instituciones del Es­
11 d e setiem bre. — El comando ¡ tado — aunque sea por medios
guerrillero de Marquetalia — lu- ! científicos — sea en el país que
gar que es baluarte y cuartel ge- ¡ sea, suele conducir a los hom bres
neral de los guerrilleros — hizo qu e se atreven a ha ce rio, ante los
un llamado a las fuerzas populares tribunales, en donde se les con­
del país para integrar un trente denará a largas penas d e prisión
único armado, en el que se dice ¡ y, al patíbuh) en más d e muchas
« por una Colombia para los Co- | ocasiones.
lombianos, por el triunfo de la | La autoridad proviene del D e­
revolución, por un gobierno de 1 recho qu e se arroga la Fuerza, de
liberación nacional ». En otra parte la cual el Estado hace su poten­
dice : « Luchábamos por ese cia, potencia con la cual, im pone
cambio usando la vía menos dolo- leyes y deberes, castiga y con­
rosa para nuestro pueblo : la vía dena, la mayoría d e las veces erró­
pacífica. Esa vía nos fué cerrada neam ente. Castiga al ladrón d es­
violentamente y como somos re­ graciado que, sin trabajo y para
volucionarios que de una u otra poder subsistir, roba aquello qu e
manera jugaremos el papel histó­ necesita, mientras qu e deja correr
rico que nos corresponde, busca­ librem ente al acaparador millona­
mos ahora la vial revolucionaria y rio qu e haya usurpado las m ate­
armada ». Esto hace tiempo que rias indispensables al consum o g e­
los libertarios españoles lo sabe­ neral y colectivo, para revenderlas
mos y lo practicarnos, agregamos con intereses superiores a un 50 %.
nosotros.
La
magistratura d el
Estado
12 d e setiem bre. — Las guerri­ am ericano, envió a la horca a los
llas atacaron un puesto de poli­ mártires d e C hicago por reclamar
cía y dos patrullas militares en los la jom ada d e trabajo d e ocho h o ­
departamentos de Huida y Tolina ras. L a justicia d el Estado yanqui,
resultando tres soldados muertos y electrocu tó vilmente a Sacco y
numerosos heridos. En el com­ Vanzetti después d e tenerlos en­
bate librado en Huila los rebeldes cerrados cuino fieras peligrosas du­
atacaron y sitiaron a los policías rante siete años. Im jurispruden­
durante más de 4 horas.
cia estatal española del año 1909,
14 d e setiem bre. — El ejército fusiló
cobardem ente a
Francisco
comenzó una ofensiva contra la Ferrer Guardia por proclam ar la
zona campesina de E l Plato. Los escu ela racionalista y, la razón de
diarios ya anunciaban los pro­ E stado franquista m ató a luán
pósitos del gobierno de extender Peiró, Luis Companys,
Amador
a esa zona la ofensiva comen­ Franco,
Granados,
Carbaileira,
zada en junio contra Marquetalia. D elgado y una interm inable lista
25 d e enero d e
1965. — La d e otras victim as inm oladas que
huelga general prevista para los ponen en evidencia la inhumani­
próximos dias fué anulada a causa dad, insolidaridad y crueldad del
de un acuerdo entre el Presidente Estado.
Guillermo
León
Valencia y la
En Canadá, com o en todo país
Unión de Trabajadores Colombia­ regido por el cadu co sufragio uni­
nos. Las causas eran el alza de versal, se suceden acontecim ientos
precios y el costo de la vida.
sem ejantes a los qu e venimos de
13 d e febrero d e 1965. — Se ennumerar, qu e si es verdad no
extendió a cinco regiones y a otros han llevado a la horca a todos sus
tantos frentes la acción de desta­ delincuentes, no dejan d e ser por
camentos guerrilleros. Entre todos ello im putables d e inmoralidad, y
se causaron a las tropas del go­ para acreditar nuestra exposición
bierno más de 40 bajas en enero narramos lo qu e a continuación
pasado. Fué capturado armas y sigue :
material a los soldados. Los cinco
Cuando Jacq u es H ébert
lanzó
principales
frentes se hallan en por m edio d e su libro « l'accuse
Marquétalia, El Pato, Guayabero les assassins d e C offin », la\ grave
y Santander.
acusación contra jueces y magis­
3
d e febrero, 1965. — Nuevas tratura en general qu e condena­
medidas represivas fueron implan­ ron C offin a la horca en 1956, nos
tadas en los departamentos de dijim os rápidam ente .- E ste escri­
Caldas y Valle para contener el tor valeroso, si no es apoyado por
descontento popular en esas re­ una padre d e la opinión pública o
giones. La nueva batida que se una
mayoría
de
intelectuales
proyecta es el resultado de ur­ am antes d e la hum anidad y d e la
gentes conversaciones que el pre­ verdadera justicia, todo e l esfuerzo
sidente Valencia ha venido soste­ qu e desem peñe por recelar la in­
niendo con los jefes de los cuer­ capacidad judicial d e su nación,
pos armados.
será vario y caerá en un pozo y,
2
d e febrero. — Más de veinte p u ed e adem ás qu e después d e sus
mil soldados fueron enviados so­ acusaciones valientem ente dirigi­
bre Marquetalia. En esta monta­ das contra la jurisprudencia y con­
ñosa región, de unos mil kilo- | tra la policía, sea perseguido y
metros cuadrados, los guerrilleros | condenado, sufriendo la vejación
de Manuel Maralunda contienen a ¡ « vengeresse » d e ¡ó « justicia »
los soldados.
d el Estado.
Se está comprobando que los
Nuestro juicio fu é justo. P ode­
guerrilleros colombianos coordinan
sus fuerzas con la F.A.L.N. de m os afirmar hoy qu e no nos equ i­
Venezuela
prestándose armas y vocamos, pues cerca d e un año
qu e culminó este acontecim iento
tía publicación d el libro « J'accuse
les Assassins d e C offin „) el autor
Jacq u es lléb e rt viene d e ser con­
den ado a un mes d e prisión y
3.000 dólares d e multa por « ul­
traje al Tribunal d e la Corte d el
ban co d e tlu Reina ».
Situémonos en el pasado para
m ejor informar a nuestros lectores
d e ol q u e nosotros, hom bres libres,
consideram os una injusticia más
d el Estado om nipotente; la rondeuacíón d e un hom bre qu e quiso
poner orden en su país.
Cuando este escritor pu blicó su
libro « J ’accuse les Assassins de.
C offin.,, lo hizoi según sus projiias
m anifestaciones por revelar la p er­
judicial actitud d e los hom bres d e
leyes, qu e sin pruebas suficientes
y en más d e muchas ocasiones
condenan a inocentes víctimas al
refugio d e Das catacumbas.
Para Jacq u es H ébert, Coffin fué
condenando a la horca sin las prue­
bas suficientes qu e requiere un
caso sem ejante en don de se juega
la vida d e un ser humano. Por tal
m otivo, le era im possible silenciar
tal crimen, pues d e silenciarlo daba
m argen a qu e se perpetuaran los
abusos judiciarios, al tiem po que
ponía en guardia a la opinión pú­
blica, d e los errores d e los tribu­
nales q u e condenaban sin pruebas
concluyentes
a
víctimas
ino­
centes.
— Yo no busco saber si Coffin
fu é convicto o no d el delito co­
m etido; lo qu e yo deseo es d e­
mostrar qu e se le condenó sin las
pruebas suficientes y hago mis es­
fuerzos para q u e esto no s e re­
pita — m anifestó Jacq u es H ébert.
Estas consecuencias
motivaron
revuelo en la
magistratura
del
Q uébec, poniendo los ánimos d e
los hom bres d e leyes fuera del
radio d e acción normal). Toda la
piensa d e l país publicó
durante
dias y en prim era página estos
sucesos, forzando a algunos d e los
im putados por Jacq u es H ébert a
justificarse escribiendo líneas y li­
neas defensivas.
Eran m uchos y muy elevados
« personajes » los qu e Jacqu es
H ébert acusaba valientem ente; era
a la C orte Suprema a la qu e ha­
bía dirigido sus cañonazos y, cidro
está, esta tenía qu e d efen d er su
prestigio, su « categoría
era
im posible qu e Jacq u es H ébert,
solo y abandonado, pudiera luchar
y vencer contra todos ellos, y mu­
cho m enos, contra las instituciones
judiciales y policiacas del Estado
opresor, pues d e haberse puesto
en claro sem ejante error, la pena
d e muerte hubiera sido abolida in­
m ediatam ente (hoy está en discu­
sión) y con elle, se habría evitado
recaer en errores qu e diaria­
m ente quitan la vida a seres hu­
manos, y qu e quien esto ejecuto,
lo denigra, y le h a ce p erder el
sentido d e la personalidad humana.
Solo y abandonado, el autor de
hombres en momentos críticos.
« J ’accuse les Assassins d e C of­
19 d e febrero. — Ante la im­
fin », ha luchado con brío por re­
potencia por no poder doblegar emboscados, esperando el menor solver un problem a humano y cru­
la firmeza combativa de los cinco pretexto para proceder contra los cial d e la hora. Es uno d e los
frentes existentes en el país, el campesinos.
hom bres en Canadá qu e más han
gobierno ha respondido con re­
Otros lugares afectados por esta hech o por la abolición d e la pena
presiones contra las poblaciones ur- * situación son Santander, San Vi­ d e muerte, y para nosotros, que
bañas y rurales.
cente, Barranca, Simacota, Ybagué, t luchamos contra tod o Estado, llá­
20 d e febrero. —• La policía se Charapa!, Barranquilla y Caqueta. m ese com o se llam e y sea d el co­
presentó a desalojar los terrenos
Podemos asegurar que en medio lor qu e sea, la aOción llevada
denominados « Asturias » propie­ de este ambiente de descontento, por este valiente escritor en favor
dad del español Lledías. Cuando muerte y hambre, existe el temor d e una sana justicia m erece todo
los tractores empezaron a derribar general del retomo del ex-dictador nuestro respeto y admiración. El
las humildísimas chozas de paja Rojas Pinilla. Su figura sombría propio juez qu e lo ha condenado,
y barro de los campesinos, estos hace tremblar a Colombia.
M. Challis, ha reconocido la buena
atacaron con machetes y piedras.
Por todo esto, en Colombia sur­ intención d e este autor ai mani­
Cuatro agentes resultaron grave­ girán — ya han aparecido — nue­ festarse d e esta manera .- « ll
mente heridos; hay un centenar de ras Gaitanas y por sobre todo falta a faU) du bien en faisant rouorir
detenidos.
un nuevo Bolívar que vuelva a le dossier C offin mais... la renom21 d e febrero. — En Huila liberar a tan sufrido país, víctima m ée d e Jacq u es H ébert explique
once campesinos de la región fue­ sin cuento de los modernos con­ la gravité d es critiques par lui
ron trasladados a los calabozos del quistadores.
form ulées... ».
Batallón Tenerife, en Neiva, acu-,
PARDO ARIAS,
Según entendem os, en estas d e­
sados de prestar ayuda a guerri­
Corresponsal de « ESPOIR » claraciones se reconoce el bien
lleros. Al lado de los caminos, pa­
aportado por este escritor a la
en el Uruguay.
trullas combinadas de policía, ca­
rabineros y ejército permanecen
Montevideo. Abril 1965.
>
Suite en page 7.
C C L L 1 B C R 4 T I C N
*A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A ^ A A A A A A ^ A A A A A A A A A A A A A ^ A A A ^ A ^ A A A A A A ^ A ^ A ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ E
a4ctuaL idud
A la dase obrera
Proyección general
de unas elecciones municipales
ARA nadie es un descubrimiento decir que muchas veces elec­
ciones de tipo local tienen consecuencias inesperadas. Los
Estados Generales, reunidos y convocados por la Monarquía
francesa, fueron el prolegómeno de la revolución que debía terminar
con ella, con el feudalismo y con cuanto habían sido fueros y pri­
vilegios de la nobleza y del clero en Francia.
P
Las elecciones municipales del 12 de abril de 1931 en España,
de hecho, dieron al traste con la Monarquia. Fue aquello el «test»
que sembró el pánico en el ánimo de todos cuantos habían espe­
rado, a través de siete años de dictadura y después de tres de terror
gubernamental contra la clase obrera, personificada en la C.N.T.,
que en España habían terminado con el espíritu liberal . y revo­
lucionario.
Hoy las elecciones municipales francesas, dentro de las carac­
terísticas especiales que tienen las cosas en cada país, dan otra
ruda lección a los que creen que los regímenes y las situaciones
excepcionales pueden eternizarse.
Las fórmulas «nuevas», proclamadas a bombo y platillos por los
de la Unión por la Nueva República; el «izquierdismo» sul-generts
de los de la Unión Democrática del Trabajo, que durante una tem­
porada pudieron inspirar cierta confianza y alim entar ciertas Ilu­
siones en los electores franceses, en la clase media, el proletariado,
la pequeña burguesía de este país, de arraigadas costumbres demo­
cráticas, se han venido abajo como un soplo, pese a todas Jas
maniobras realizadas por los detcntadores del Poder.
Aunque esa realidad sea disimulada por los que están obligados
a defender los intereses gubernamentales, lo cierto es que las izquier­
das
pese incluso a su poca inteligencia para unirse —. han ganado
moral y materialmente las elecciones. Moralmente, porque este
triunfo es, de hecho, la condenación de la política de excepción
y de providencialismo, realizada por los que se encaramaron en el
Poder, no mediante una Cruzada, que hiciera un millón de muertos,
pero sí gracias a una astuta combinación de circunstancias, hábil­
mente fabricadas.
Al cabo de seis años de uso y abuso del mango de la sartén, en
una recuperación progresiva, el pueblo francés ha ido dándose cuenta
de que los beneficios de la gestión de los que le habían exigido el
sacrificio de muchas libertades y de muchos derechos, no compen­
saba lo quex habían perdido.
Este es, repetimos, el ñn fatal que espera a todos los regímenes
excepcionales, a todos los sistemas que se imponen a los pueblos,
sea por la violencia, sea por la astucia, todo cuanto no tiene en
cuenta la voluntad popular y los intereses generales, está destinado
a terminar hundiéndose, antes o después, pero hundiéndose al fin.
El argumento vale para todo: ha valido para el fascismo; para
el nazismo; para el franquismo; vale para el gaullismo, aunque
este último no pueda compararse en ferocidad de procedimientos
con los otros antes mencionados. Pero, lo mismo impuestos y soste­
nidos a base de terror y de violencia, que especulando con la des­
trucción política de los adversarios y con el monopolio del Poder por
una casta dirigente __ los tecnócratas de la U.N.R. se parecen mucho
a-los tecnócratas del Opus Del — a la postre el pueblo se da cuenta
y derriha a los que sobre él han venido reinando, tan pronto como
una ocasión se le ofrece.
Estados generales, elecciones municipales, consultas en las urnas
o lucha en las calles, el hecho real es que nada que intente impo­
nerse con malas artes, que viole, de hecho y de derecho,, la voluntad
popular, tiene vida segura y larga.
Las elecciones municipales francesas de 1965 son una adver­
tencia y una lección, no sólo para De Gaulle y sus hombres, sino
también para Franco y los suyos... Incluso para los que puedan venir
después de Franco, utilizando armas escondidas, al amparo y socaire
de circunstancias determinadas y sin tener en cuenta ni los intereses
generales ni la auténtica voluntad popular.
Al pueblo español
La Alianza Sindical Española
fué constituida en el destierro, el
mes de noviembre de 1960, Nues­
tras ideas basadas en la solidari­
dad humana y la ayuda nos man­
tienen fíeles a la concepción in­
temacionalista, ya que universales
son las cuestiones y las necesida­
des de todos los hombres. No te­
nemos que rectificar ni una tilde
de nuestros postulados que tienen
su encarnación en el derecho a la
justicia social. La clase obrera re­
clama acuerdos y resoluciones en
armonía con la exigencia de sus
aspiraciones morales y económicas.
Enarbolamos la bandera de la
emancipación de los desheredados
en su triple aspecto político, eco­
nómico y social. Trabajamos es­
trechamente unidos por la libera­
ción y la renovación de toda la
sociedad, objeto de nuestras ma­
yores preocupaciones.
Queremos
situar la clase obrera, así del mús­
culo como del intelecto, en el
centro de todas las creaciones de
la historia y el progreso. Forma­
mos parte de un Pueblo ejemplar,
y a su destino laborioso hemos
unido nuestra suerte. Durante más
de un cuarto de siglo de barba­
rie, nuestras Organizaciones Sin­
dicales han sufrido la represión dra­
coniana impuesta por el Estado
usurpador. En este combate desi­
gual hemos perdido miles de lu­
chadores de excepcional
valía.
Pero ni el odio propagado por la
dictadura ni el espíritu de ven­
ganza que caracteriza al sistema
totalitario, han hallado cobijo en
el corazón de la clase obrera. La
semilla de la libertad germina en
las entrañas de la tierra y pronto
brotará a la superfíicie de nuestro
suelo para ofrecer frutos de paz
y prosperidad.
El régimen absolutista que des­
gobierna al país, trata de ignorar­
nos y desconocernos. La cólera
vengativa de los desplatas nos
honra y nos engrandece.. No pe­
dimos clemencia a la dictadura ni
piedad a los tiranos. Nadie puede
dar más de lo que tiene. El Mo­
vimiento Obrero por nosotros re­
presentado no transige con la in­
justicia y el terror. La rgzón no
se rinde nunca. El Derecho no se
humilla jamás. Representamos la
verdad sofocada, más no muerta.
Nuestra causa es inmortal.
De la Universidad española sale
la luz que abrasa a los opresores
Es la resurrección de la culture,
el verbo de la sabiduría, hecho
carne en el cuerpo torturado del
pueblo. Madrid, Barcelona, Sevilla.
Granada, Valladolid, Cádiz y Sala­
manca, se unen para defender la
cultura. Los obreros de
Bilbao,
Madrid, Asturias y otros centros
industriales de la Península, han
escuchado el aldabonazo
justi­
ciero que resuena por todas partes.
La lucha por la manumisión na­
cional pasa a la ofensiva. Présente­
la Alianza Sindical en Asturias, el
País Vasco y Cataluña, y en otros
lugares de España, proseguirá la
lucha sin cejar. Unidos' en la ac­
ción, triunfaremos.
La Alianza
Sindical Española
lanza su llamada responsable a la
clase obrera en particular, y al
Pueblo español en general. Cada
trabajador consciente de sus de­
beres, cada ciudadano consecuente
con sus obligaciones, tienen la mi­
sión de ocupar su puesto. En esta
hora histórica no debe existir li­
sura alguna entre los trabajadores
del músculo y el cerebro. La causa
que defendemos es una y la misma.
La unión técnica1 y cultural, cam­
pesina e industrial, ha de reali­
zarse sin pérdida de tiempo. Lo
pide el noble combate que esta­
mos librando contra el Poder ava­
sallador; lo exige la futura recons­
trucción del país. Todo lo que
suponga unión de las fuerazs que
representan la cultura y el tra­
bajo, es forjar la victoria moral e
intelectual de los trabajadores.
El Sindicalismo Mundial, Confe­
deración Internacional de Organi­
zaciones Sindicales (Libres (CU.
O.S|.L.), y la Confederación In­
ternacional de Sindicatos Cristia­
nos (C.I.S.C.), en su Declaración
conjunta hecha en Bruselas el 23
de diciembre de 1960, expresaron
su propio sentir en los siguientes
términos :
* « LA C.I.O.S.L. y la C.l.S.C. se
comprometen solemnemente a pro­
seguir su acción solidaria hasta el
restablecimiento en España de las
libertades fundamentales y, en es­
pecial, de la Libertad Sindical, de
modo que, recuperada su libertad,
puedan los trabajadores españoles
elegir por sí mismos la forma de
organización que les conviene ».
¿ Qué forma de organización
Acotaciones pertinentes :
A h o r a q u e se h a b l a d e U n a m u n o
M e perm ito sugeriros la pu bli­
cación d e estos dos sonetos y a co ­
taciones d e Unamuno, dado e l in­
terés d e los mismos para el d es­
cubrim iento d e la verdad histórica
d e l autor d e « Nada m enos que
todo
un
hom bre »; al mismo
tiem po, pueden sercirnos d e re­
flejo, en estas horas d e Huchas y
titubeos d e timoratos.
L iberales d e España, pordioseros,
«la realidad decís se nos. im pone»;
p ero esa realidad, Dios os perdone,
es la m ajada d e qu e sois cam eros.
no valéis nada, ni hay quien os
[eslabone
vuestra caden a ni el cantar entone
q u e hace mover e l rem o a los
[rem eros.
L iberales d e España, cortesanos
no d e la espada, d e la teresiana,
com prendo a l fin q u e no sois mis
[herm anos;
echáis la siesta con heroica gana,
guardáis la lengua en las tem blo[blonas manos
y dais al esquileo vuestra lana.
31-V-1924.
\
C om o estáis solos, ¡oh legión d e
[ ceros!
AVISO
IMPORTANTE
Advertimos a nuestros compa­
ñeros que para toda correspon­
dencia e n español — textos y
comunicados — y envíos de dinero
por parte de paqueteros y suscriptores de lengua española, de­
ben dirigirse a :
Correspondencia: F . Montseny,
Réd. « E SPO IR », 4, rué Belfort,
Toulouse (H.-G.).
Giros : M. C ebna, 4, rué Belfort,
Toulouse. C.C.P. N° 952-38.
« En una carta qu e recibí en
Fuenteventura, y escrita por uno
d e los tx-dipuiados socialistas, se
m e decía q u e era forzoso atem p e­
rarse a la realidad. A lo q u e con­
testé que realidad viene d e RES,
cosa, y pueden creer qu e hay
qu e plegarse a ella tos qu e, con ­
form e a la interpretación llam ada
materialista d e la historia, opinan
a los hom bres y los llevan; pero
qu e son las cosas las qu e hacen
los q u e com o yo, creem os en el
sentimiento histórico d e la histo­
ria, q u e son las personas, los hom ­
bres, los q u e hacen las cosas y las
llevan, no d ebem os plegarnos a esa
realidad material y qu e conm igo
llevé a la isla la personalidad d e
España ».
y se le presta dócil al atraco,
qu e ellos se entienden y Mamón
[les guia ».
-v
ll-X I-1925.
Que esto sirva d e lección, a los
que tratan d e em bargar la L iber­
tad d e l Pueblo Español, pactando
contra la natura d el antifascism o;
y d e estimulo, a los qu e preconi­
zam os el 'honor en la lucha hacia
toda clase d e tiranía.
« L o d e « cerdo epiléptico »
fu é un m ote forjado en colabora­
ción con Pórtela Valladares, el
qu e fu é gobernador civil d e Bar­
celona. Halrlábamos d el general M.
Anido, e l am o d e Primo d e Ri­
vera, y m e dijo .- « E‘s un cerdo »
y yo : « / No, sino un ep ilép ­
tico ! ». V él : « / Bueno, un
cerd o epiléptico !
Blasco llrañez le ha llam ado « verdugo ne­
gociante ». L o d e negociante alude,
sin duda, a qu e siendo el general
ese, gobernador sedicente civil de
Barcelona, recibía dinero p roce­
den te d el juego d e ciudades de
España y con parte d e él se pa­
gaba a los pistoleros d el Sindicato
libre y a los asesinos a sueldo. Y
parece qu e había otros negocios
también. Porque si el sacerdote
vive del altar el sostenedor del
llam ado orden tiene qu e vivir —
y m edrar y gozar y divertirse —
d e la represión ».
Por la transcripción y c o ­
mentarios
A. MARQUEZ.
Orléans. Marzo 1965.
« Este cerdo epiléptico qu e gruñe
pedanterías d e rigor, rezuma
la bilis d e Cain, cenizas fuma
d e aquella patria cuya unión nos
[ muñe.
A España el corazón se le engu[rruñe
d el lívido terror con qu e le abruma
y no colum bra
entre la
negra
[brum a
d el
porvenir
donde su estrella
[acuñe.
C on su m iedo am edrante ese be[ lloco
y se cobra adem ás, qu e en su
[ arteria,
se m ete a sangre y a la vez a
[saco;
se le rinde cobard e burguesía
conviene a los obreros españoles ?
La que diéronse por propia vo­
luntad en sus respectivos Congresos
Nacionales; la que forja la unión
en Ja variedad de doctrinas, ideas
y creencias, hasta que, una vez
liberada España, sea la clase
obrera quien decida orientar por
sí misma, la ruta de sus propios
destinos. Patrocinamos la plurali­
dad
sindical.
Somos un Movi­
miento unido en la variedad, superceloso de nuestra independen­
cia de actuación. Los trabajadores
pueden y deben vivir hermanados
teniendo cada uno su ideología.
Más que aceptar la unidad ciega
y dirigida que rechazamos, nos he­
mos dado el abrazo sincero y fra­
ternal. Es de herencia totalitaria
la pretensión de uniformar las doc­
trinas iy personalidades que com­
ponen el Movimiento Obrero his­
pano. Esas prácticas no se avie­
nen con nuestra manera de ser y
pensar. España es federal, socia­
lista, libertaria. Nos consideramos
más fuertes cuanto más indepen­
dientes somos en la convivencia
social, en la tolerancia democrática,
en el ejercicio consciente de la li­
bertad. Quede la concepción del
Partido Unico, de la Central Unica,
para los partidarios del totalita­
rismo
de
derecha o izquierda.
Nuestro Pueblo ha pagado muy
caro, a precio de ríos de .sángre­
la interpretación eesarista y unita­
ria que a todos nos degrada por
igual.
El sindicalismo en nuestro país,
una vez liberado de la dictadura
fascista, volverá a ser el auténtico
movimiento obrero preparado y
unido para defender sus conquis­
tas limpiamente adquiridas, siendo
leal a los principios éticos y mo­
rales que le dieron vida. Y este
sindicalismo de raíz ibérica, de
sana médula social, no ha estado
ni estará al servicio de Franco, de
ninguna potencia extranjera, de
ninguna dirección única.
En esta hora de lucha cohesio­
nada y gallarda, preludio ventu­
roso de la liberación colectiva, la
A.S.E, reclama .- Libertad de pen­
samiento, de opiniones y creen­
cias; Autonomía de la Universidad
y libertad de la Cátedra; Derechos
de asociación y de reunión; L i­
bertad de palabra escrita y ha­
blada, y libertad de autodetermi­
nación para que el pueblo pueda
darse libremente y con todas las
garantías de Derecho las institu­
ciones que mejor representen cos­
tumbres y progreso, y posibiliten
la distribución de la riqueza que
representa el trabajo con respeto
absoluto al pensamiento y volun­
tad de la mayoría de los espa­
ñoles.
Mientras subsista el régimen de
dictadura que hoy nos deshonra,
no podrán ser resueltos los pro­
blemas que amenazan la vida co­
lectiva del país.
Sin declamar de nadie renuncia
ni abdicación de sus propias con­
vicciones, la Alianza Sindical se
dirige a todos cuantos sienten ne­
cesidad imperiosa de defender la
sagrada personalidad del ser hu­
mano contra todos los regímenes to­
talitarios para que se asocien con
la A.S.E., colaborando fervorosa­
mente para que nuestro país y
cuanto éste representa en la his­
toria de la civilización pueda in­
corporarse por derecho propio al
progresivo caminar de los Pueblos
Libres.
Trabajadores manuales e inte­
lectuales; españoles -amantes de
la justicia social : la Alianza Sin­
dical Española os envia su Men­
saje de ayuda y esperanza, para
que unidos y hermanados reco­
bremos la libertad para nuestro
pueblo.
¡ Viva la unión victoriosa de
la clase obrera !
¡ Viva la huelga de solidaridad
general !
; Adelante v dispuestos, españoles
de buena voluntad !
LA ALIANZA
SIN DICAL.
EsroiR
5
I N T E R N A T I O N A L E
«^^^^^^^^^^^A A A A ^A A A A A A ^A A A A A A A A A A ^A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A i
La protesta nacional continua
Las protestas contra las auto­
ridades del Estado de Alabama
continúan
nacionalmente.
Cada
\ez aumenta más el número de
protestantes y cada vez se extien­
den más las protestas. Y por otra
parte, éstas adoptan un carácter
militante nacionalmente de mayor
determinación. El tono de las mis­
mas, ciertamente, varía. Sucede
esto a medida que pasa el tiempo.
Primero, se iniciaron estas como
denuncia de la brutalidad de las
autoridades del Estado de Ala­
bama. Después, aunque esta con­
tinúa, ampliándose a través del
pais según pasan los dias, al mis­
mo tiempo se inicia crítica se­
sera y apasionada contra el pre­
sidente Johnson, pidiéndole que
directamente intervenga en el Es­
tado de Alabama.
Es sobre esto último que ac­
tualmente se insiste más. Se pide
colectivamente a! Gobierno
que
mande tropas, que se tomen me­
didas jurídicas contra los culpa­
bles, que se castigue a los ase­
sinos y lo mismo que se haga con­
tra la policía que ha cometido tal
número do brutalidades. Y que el
ejército y las autoridades civiles
federales protejan en el futuro
las manifestaciones pacíficas y pro­
tejan la libertad de los manifes­
tantes.
Esto es clamor nacional. No se
trata de simples minorías mili­
tantes Es este sincero y abarca a
todas las clases sociales de la so­
ciedad americana.
En esta demanda de interven­
ción se hallan inclusive las tres
religiones mayoritarias de este país.
Consisten en la religión
protes­
tante. la católica y la judía.
Públicamente se dice que mien­
tras el Gobierne no vaciló en man­
dar al Vietnam 3.500 soldados de
la infantería de marina, vacila y
más vacila en proteger en Ala­
bama a pacíficos ciudadanos nacio­
nales. Y a esto añaden otras co­
sas más," añadiendo que para qué
proteger a los vietnamenses, puesto
que estos no desean serlo por los
Estados Unidos.
La gran mayoría de los mani­
festantes, inclusive la Iglesia, son
de opinión de que la raridad cris­
tiana ha de comenzar en casa.
Gonseeuentemente, ¿ por qué en­
tonces no proteger a los ciudada­
nos nacionales en el Estado de
Alabama ? ¿ Por qué no pro­
teger sus libertades civiles de las
iras v furias sectarias y racistas
de los cosacos de ese Estado ?
En esta, o parecida forma, pero
exponiendo en síntesis esto mismo,
se manifestaban cientos de miles
a través del país. Y oficialmente,
eso mismo argumentaba la Iglesia.
Esta expresión do denuncia po­
pular contra mandar 3.500 solda­
dos de la infantería de marina a
Vietnam, y allí defender a quien
no desea ser defendido, es muy
significativa. Significa ella el des­
contento nacional por el envio re­
cientemente de nuevas adiciones
militares al Vietnam.
Si la libertad ha de ser defen­
dida, señores, pues a dar el ejem­
plo en casa. ; Hay nada más
lógico ? Si el ejército ha de pro­
teger la libertad de alguien, fun­
damentalmente. ha de ser la del
Enjuiciando problemas:
P orq u e som os
an arq u istas
ser por
el
Si nos llamamos anarquistas, no girones de nuestro
es porque deseamos diferenciarnos mundo entero, estamos seguros que
de los demás hombres. Ni porque los hombres podrán gozar un dia
deseamos sostener una oposición de ]a Libertad y el decoro a que
sistemática contra todo lo esta­ hxlo hombre tiene derecho.
tuido, sin causa que lo justifiqne.
Nosotros somos la fuerza en­
Existe algo que gobierna- los des­ tera de la naturaleza; por eso
tinos de cada ser, y son los senti­ .nuestra fé en el hombre es capaz
mientos. Somos Anarquistas, por de hacer frente a todas las ar­
amor al que trabaja y sube las madas del mundo sin tener que
consecuencias de una sociedad in­ deponer nuestra bandera de re­
justa; Por amor a la justicia y al dención y justicia. Son ellos, nues­
hombre que diariamente es ex­ tros tiranos, quienes han de asimi­
poliado y avasallado por el que lar nuestras máximas de fraterni­
debiera ser su hermano y compa­ dad para poder embaucar a los
ñero. Contra lo injusto levantamos infelices que se dejan convencer
nuestra voz y nuestra
protesta, por sus cantos de sirena.
Por eso somos anarquistas, y
buscando para el hombre una me­
jor armonía y una mayor compren­ nos sentimos orgullosos de serlo.
sión, no pidiendo para nosotros Porque reyes, papas y demás go­
tienen que reconocer
otra satisfacción, que ver nacer bernantes,
el reino de la justicia en la Tierra. nuestra razón de visionarios que
Somos Anarquistas, porque so­ nos permite ver por adelantado,
mos los críticos severos de una so­ como los profetas, la sociedad del
ciedad injusta. Llena de arbitrarie­ porvenir. Es por nuestro ideal,
dades. a la que nadie, ni sus pro­ aún sin saberlo, que los pueblos
pios creadores se atreven a de­ empujan y hacen que el progreso
fender con orgullo. Todos reco­ no se detenga. Es por nosotros que
nocen que en el abusivo reparto todos los gobernantes de la Tierra,
y e s p e r a
de los beneficios, se encuentra la piden paciencia
causa del desorden y la injusti­ a sus pueblos insumisos.
cia; por eso nadie se atreve a ne­
Y porque esta herencia nos per­
garnos nuestro derecho y nuestra tenece aunque no figuremos en
esos aparatosos bloques que for­
razón.
Porque somos la genuina repre­ man las potencias
militares del
sentación de las ansias de justicia mundo, somos en realidad el
y libertad del mundo entero, so­ único peligro que ellos temen, y
mos anarquistas. Porque vivirnos por la única razón que no se atre­
en potencia en todas las rebel­ ven a desarmar sus
poderosos
días de la Tierra, no podemos de­ ejércitos, porque saben que los
jar de ser Anarquistas. Nosotros pueblos, una vez libres del látigo
representamos las ansias de liber­ ancestral que los gobierna y mar­
tad. por las que el mundo entero tiriza, vendrán inexorablemente a
se bate y sufre para liberarse y nuestro camino; porque otro no
es por nosotros que los tiranos del tienen, si quieren vivir dentro de
mundo entero, apesar de sus re­ la abundancia y el bienestar a que
presiones sangrientas, no consi­ todo
humano tiene derecho al
guen vencer la resistencia más o nacer.
menos abierta de los pueblos con­
Sin nosotros no hay paz, ni or­
tra la tirania y la crueldad.
den, ni justicia en la Tierra.
Por eso somos Anarquistas, por­
Por eso somos anarquistas.
que en nosotros vive la llama de
Jo CRAU.
la f é en I qs destinos finales del
Agde. Marzo 1965.
hombre y aunque vayamos dejando
ciudadano nacional que sea atro­
pellado en su propia casa, brutal­
mente apaleado por practicar en
la calle su derecho de libertad, en
varios casos asesinado y en .otros
por sólo protestar públicamente.
Bastante
tardío, el presidente
Johnson reacciona ante esta crí­
tica. Fué necesario el clamor na­
cional general para que lo hiciera.
Entonces pronuncia públicamente
un discurso de denuncia y con­
dena contra las autoridades del
Estado de Alabama. Su denuncia
se limita finalmente a pedir al
Congreso legisle nuevas leyes, con
el fin de que éstas impidan se re­
pita lo que tuvo lugar en Ala­
bama.
Cierto es que el presidente
Johnson movilizó tropas para man­
dar al Estado de Alabama y esto
en caso de apremiante necesidad.
Cierto es también que muchos de
sus consejeros están en mandar
esas tropas, y en mandarlas inme­
diatamente.
Pero cierto es, asi­
mismo, que el presidente Johnson
vacila en hacer esto. Lo hará si
no queda otra alternativa.
El motivo de su vacilación es
que él es de uno de esos Estados
del Sur. A juicio suyo, si tomara
tan extremada decisión, ello que­
daría eventualmente como una
mancha
política en su historia
presidencil. Sería la primera vez
que un presidente de los Estados
Unidos, nacido en el Sur, hiciera
eso con sus paisanos. Sin embargo,
lo hizo Eisenhower primero y, después, el presidente Kennedy. Nin­
guno de los dos habia nacido en
el Sur.
Asi es que por consideraciones
sobre la historia futura, las de
nacimiento y paisanaje, y tam­
bién por tradición y sentimiento
quizá, no desea mandar fuerzas
federales contra sus paisanos.
Desear es una cosa; conseguir
lo deseado, otra. Si el espíritu de
crítica ¡y de protesta existente se
aplaca,
tal vez el
presidente
Johnson obtenga su deseo. Por el
momento, el Congreso se solida­
riza con ese su deseo de no in­
tervención militar en el Estado de
Alabama. Inclusive la mayoría de
diputados y senadores republica­
nos se solidarizan con él y acce­
derán a sus demandas de legisla­
ción. Más el criterio general de los
expertos es de que todo este
asunto de protestas, marchas, re­
presalias policiacas, etc., etc., cons­
tituye actualmente una enfermedad
nacional, no solamente local o pro­
vincial, y que en consecuencia no
será tan fácil de curar, ni se
curará con los remedios que en
la actualidad el presidente pro­
pone v el Congreso acepta, y esto
con el fin de evitar peores males.
La religión pide sanciones por
el cura que se asesinó allí. No las
pide al Estado de Alabama o a
los dirigentes del mismo; se las
pide al Gobierno. Y la gran ma­
yoría de la opinión pública las
pide al Estado de Alabama, y,
si este no accede, se las pedirá
al gobierno federaL
Y si no se satisfacen las deman­
das, motivo de más para más per­
sistente agitación nacional. En tal
eventualidad, o bien el presidente
Johnson manda el ejército y la po­
licía federal a donde sea nece­
sario o bien crea una nueva in­
dustria, la cual se dedicará a fa­
bricar laves y más leyes que a la
larga poco o nada resolverán
MARCELINO-
APUNTES
DE NUESTRO TIEMPO
Q
UE solución se vislumbra para superar los problemas que
tiene planteados el país? ¿A dónde encamina sus pasos el
_
sistema imperante? ¿Hará posible la dictadura una solución
incruenta, o, por el contrario, llevará nuevamente a la nación hacia
un nuevo conflicto de proporciones incalculables? Tales son las pre­
guntas que hacen los hombres que desean encontrar una vía pacífica,
un cauce normal, al discurrir de nuestro pueblo. Estas, para nos­
otros, apasionantes interrogaciones, nos llevan a un análisis de los
hechos.
En el seno del gobierno franquista se ha preparado ima maniobra
de gran estilo político. Se pretendía, el plan ha quedado frustrado,
ceder a las justas exigencias formuladas por los estudiantes. Y, hasta
se ha acariciado la idea de dar una amplia libertad sindical antes de
que la clase obrera volviese a replantear la petición de sus legitimas
aspiraciones de clase. La maniobra tenía largos alcances: acallar las
reivindicacines estudiantiles y obreras; y, por añadidura, dar un golpe
de «gracia» al Exilio político-social, dejándolo aislado de la vida espa­
ñola. Pero la plutocracia gubernamental no cede. Los poderosos no se
avienen a transigencias y conllevancias. Usurparon el Poder para
asentar sus reales posaderas, y la oligarquía de la Cruzada perecerá
de la misma manera que triunfó: por la violencia.
Era lógico que la política incruenta auspiciada por hombres y
sectores animados de buenos deseos, llegara, por imperativo de cir­
cunstancias especiales, a prevalecer en el contexto hispano, abriéndose
paso. Pero una cosa es querer, y otra muy distinta, es poder. Las
mejores intenciones fracasan cuando no hay propósito de enmienda,
cuando se pretende mantener a toda costa, el error y la tralcióm.
Las clases pudientes son incapaces de progresar, y antes que transigir,
se llevarán a la sepultura las viejas instituciones por ellas creadas.
La dictadura no evoluciona, no progresa. No puede avanzar hacia
cauces de justicia y derecho. Si transige, perece; y, si no hace conce­
siones a la sociedad, también. Es tarde, demasiado tarde para esperar
de las fuerzas del Mal una rectificación de su conducta. Han existido
varias ocasiones para ceder a tiempo, y sin daño, pero no han sabido
ni querido hacerlo. Así han caído todas las dictaduras, todos los
tiranos? Y el Estado absolutista hispano no podía constituir una
excepción en la historia de la barbarie totalitaria. Lo demás son
ideas nobles, que respetamos; planes de buena voluntad, que no darán
resultados positivos. Una vez más, vuelve a repetirse el axioma bíblico:
«Quien a hierro mata, a hierro muere».
El invierno se va. Llega la hora del deshielo. Es demasiado
cómodo decir: «Hay que tomar el tiempo como viene». Al fundirse
la nieve no deben fundirse las esperarías puestas en la lucha. Estamos
en plena primavera. El viento cambia, Hay que saber aprovechar
los acontecimientos para avanzar hacia la meta de nuestras aspi­
raciones. El Poder unitario no retrocederá más que para pasar al
ataque en el momento más propicio a sus planes siniestros. Así ha
venido actuando durante un cuarto de siglo, y los resultados están
a la vista: mantiene sus privilegios y sigue gobernando. Poco le im­
porta que la nación se hunda, que la juventud huya al extranjero,
que España quede despoblada. ¿Acaso le ha preocupado el porvenir
del país en ningún momento?
Es rigurosamente cierto que el régimen se descompone, pero no
debemos esperar que se deteriore por sí mismo. Hay que llevarlo a
su total hundimiento. ¿De qué manera? Alentando la acción estu­
diantil que crecerá por momentos. Ayudando al Interior con todas
nuestras fuerzas; pero al Interior que lucha y que quiere luchar. Esta
debe ser nuestra preocupación principal en estas jornadas de prueba.
Las fuerzas obreras que sufren los zarpazos de la crueldad franquista
tiabajan para pasar a la ofensiva. De ningún manera debemos dejar
la iniciativa libre al sistema imperante. Hay que redoblar esfuerzos,
multiplicarse; darlo todo a los auténticos luchadores del Interior sin
pedir absolutamente nada. Mas el Interior y el Destierro deben tener
en cuenta que esperar del Estado avasallador lo que éste no puede
dar, seria nuestra perdición. Todo lo que suponga hacer concesiones
de tiempo y de lugar a quienes no cederán ante la razón, seria fatal
y desastroso para todos. Y es lo que cabe tener en cuenta.
En Cataluña, Asturias y el País Vasco, el malestar aumenta.
La rebeldía obrera va tomando cuerpo. Crece la protesta cívica y
se agiganta el descontento por doquier. Existe confianza en las pro­
pias fuerzas populares y deseo de abrir camino cueste lo que cueste.
La libertad también es inflexible cuando llega la hora del despertar.
¡O jalá que esas ansias justicieras, dignas y honrosas, vayan tomando
cuerpo y conciencia! Es triste, ya lo sabemos: la libertad no se con­
quista sin lucha, sin sacrificios. Sin lágrimas y grandes dolores no
se consolida ninguna posición decisiva para hacer la historia nueva,
la historia de la libertad, que es la propia vida de los pueblos que,
luego, la gozan pacíficamente.
El año que trancurre puede reservarnos grandes sorpresas. ¡Que
nada nos coja desprevenidos! El Interior obrero, intelectual y liberal,
pasa a la ofensiva. A nosotros pertenece la tarea de saber ayudar,
con todos los medios, a los luchadores de la libertad. Ese es el camino.
No hay otro. Lo quieren así quienes vienen llevando al país a la
ruina moral, cultural, económica y humana. La España de la idea
y la justicia no capitula. La razón no se rinde. Ahora más que
nunca, si cahe, debemos estar unidos a nuestro pueblo. La España
de las viejas oligarquías declina con sus extravíos y odios; la España
nueva y libre asoma, llena de esperanzas y rebeldías justicieras. Si,
como se ha dicho, quien está al lado del pueblo no se equivoca
nunca, hay que servir a éste con el mayor acierto.
Ramón LIARTE
Echos... de Presse
(Suite de la page 8)
sées ou presentes -de ce gouvernant décédé, se so'ent prosternes
et ont agi en lartoins et esclaves
bien soumis, cela dépasse le sim­
ple bon sens. Et pourtant !...
A quant la formule suivante.
dont je ne garantís pas l’exacte
reproduction ainsi que je ne cite
le nom, de l’auteur, qui m’échapoe, mais qu’exprime ma véritable
façon de penser : « Peuple, guéris-toi des individus » .
Cela serait souhaitable et la
croyance en n ’importe que mythe
ne manquerait pas c e disparaitre.
Je ne veux m’étendre sur les
méfaits réalisés par ce défunt
durant sa vie, de máme que pour
deux autres qui n ’ont pas tardé
á le suivre dans la tombe, tous
deux français, l ’un cardinal, l’autre general.
Le cardinal, dans son emploi
de menteur professionnel n ‘a pas
trop dú se fatiguer durant sa
vie et a su tenir pendant 85 ans.
Quant au général français qui,
quoique on ose prétendre, en
complicité avec ses adversaires, a
organisé c e nombre uses massaeres pendant les guerres auxquelles il a participé, a fait en sorte
de ne pas pourrir sur les champs
de bataille, comme de vulgaires
soldats, et s’est conservé pendant
98 ans pour mourir confortable­
ment dans son lit.
« Après cela, on peut tirer
l’échelle
Edouard BRUNET
(A suivre.)
España
AL
CASTILLA LA NUEVA
i
MAS SO BRE EL MOVIMIENTO
ESTUDIANTIL
ZONA 28.
Os envio informe de lo ocurrido
en la plaza de Quevedo. Lo he
obtenido de un estudiante que
ha participado en las m anifesta­
ciones:
«Es la primera vez — me ha
oicho — que yo participo en dis­
turbios callejeros. Siempre he te­
nido un poco de repugnancia a
tales actos, pero con ella he par­
ticipado gustoso y comprendiendo
que en esta ocasión, por lo me­
nos, ha sido una cosa forzada.
Que se acabe ya la leyenda de
que el estudiante es un ser de
«cabeza ligera». La culpa de que
los estudiantes demostremos «po­
co civismo» recae sobre los que
mandan, no sobre los que pro­
testan. Mi fam ilia es gente mo­
desta, no es reaccionaria, pero
tampoco es de izquierdas. A mi
me importa un bledo mi origen
o mi etiqueta. Sé que España
merece y necesita otro gobierno,
otra situación, otro régimen de
vida. Necesita libertad y aire li­
bre. No discuto que haya sido
necesario un período de tutela
pero ya no se justifica actual­
mente ninguna restricción en m a­
teria social o política.
ESPAÑA E S MAYOR
DE EDAD
Que España es mayor de edad
lo habremos de demostrar los que
nada tenemos que ver con la
guerra civil. De ésta quedan dos
fracciones aun: la dé los venci­
dos, que nada puede hacer, que
nada se les permite, y la de los
vencedores, que se permiten to­
do, hasta lo arbitrario, qué pue­
den^ todo y que ya empezamos a
damos cuenta que no se merecen
nada. Este es el dilema.
Nuestra lucha, sin embargo, no
difiere de la que hace 30 años
llevaba el pueblo español. Lucha
contra todos los poderes mono­
polistas de la economía, •c e la
moral, de la propiedad, en fin de
todas las actividades de la na­
ción. Esa es nuestra lucha.
— ¿Cómo se desarrolló la m a­
nifestación?
—Para mí aquello todo era nue­
vo. Ib a a la manifestación sin
idea determinada. No estaba en
el secreto de su origen y nada
sabía. Iba sin imaginarme lo que
podía pasar. Ahora estoy conten­
to de haber participado. Los he­
chos de violencias no pueden des­
cribirlos más que los que partipan. Para saberlo bien, además,
hay que recibir palos. Recibiendo
golpes uno puede hacerse una
composición de lugar, apreciar con
más exactitud lo fácil que uno
puede ser criminal y edemás ser
premiado. Siempre había visto en
cada guardia civil un ser extra­
ordinario, ahora estoy convencido
que se merecen la horca. El indi­
viduo que tras un uniforme se
atreve a pegar como lo han he­
ch o en esta ocasión, es un ser
poco respetable. Había leído' re­
latos sobre cargas de la fuerza
pública, había oído contar cómo
se pega, se m ata y se deja a
un obrero o a un estudiante so­
se
HABLA
bre la vía pública... pero hay
que recibir golpes de cachiporra
en la cabeza para conocer «cien­
tíficamente» lo que es un po­
rrazo.
—Explícanos eso.
—No, para lo que aconsejan los
momentos no es cuestión de dar
referencias sentimentales ni ape­
lar a la sensiblería general para
que se nos tenga lástima. Im ­
porta referir hechos y obtener de
los hambres machos mayor con­
curso.
LA MANIFESTACION
EN LA PLAZA DE QUEVEDO,
FREN TE A LA SEDE DEL
PRO STITU ID O S.E.U.
e ve
ESPAÑA
contado siempre un amigo de la
familia que, al decir de mi abue­
la, era de los más revoltosos.
No sería correcto si no dijera
que con nosotros había algún
cura. Nada puedo decir de los
sacerdotes que nos acompañaban.
Animaban la manifestación, pero
nos causaban a la mayoría cierta
aprensión. Y a es tradicional que
los estudiantes han estado siem­
pre en pugna con lo que huele
a clero y a cañetes. Tengo la im­
presión de que es un tanteo de
la Iglesia parecido al de la ca­
careada intentona de los «curas
obreros».
—¿Habéis tenido algunas discu­
siones fuertes entre vosotros?
La concentración tuvo lugar en
la plaza de Quevedo, en la ri­
sueña Glorieta del insigne escri­
tor y moralista, del insigne re­
belde, ¿verdad Camus?
Eran las 3 de la tarde, éramos
unos cuantos, pocos, por la calle
Donoso Cortés — algunos lo re­
cordamos a Donoso —. Ibamos
en cortejo silencioso hasta la de
Bravo Murillo, en donde ya hubo
líos. Se nos malestó, se nos pro­
vocó por parte de las fuerzas del
orden. Llegamos a la G lor'eta y
pronto se sumaron otros grupos
llegados por la calle de Eloy
Gonzalo y la de Arapiles.
—Con los curas sí. Algunos de
los que han manifestado estaban
moralmente más cerca del estu­
diantado como hombres que como
curas. Tengo la impresión, y casi
la certitud, de que a la primera
ocasión, estos curttas dejarán la
sotana para vestirse de civil y
hacer la vida regular que la n a ­
turaleza exige a todo ser humano.
Con nosotros se portaron bien
aunque en general no hicieron
más que frenar el deseo del es­
tudiantado.
Erente al local del S.E.U. hubo
gritos de todas clases. Lo más
unánime fué el de «Libertad1 Sin ­
dical» y «S.E.U. no». EstOsi gritos
me recordaban lo que me ha
—Los policías cumplieron con
su misión de perros. El resto de
la autoridad hizo coro con el
gobierno. En un supremo intento
de desvirtuar las cosas, el S.E.U.
— ¿Y el comportamiento de las
autoridades?
CRONICA
DOM ESCARRÉ
Y E L FRANQUISMO
Escribim os esta crónica b a jo d i­
feren tes signos y sin que tengan
entronque aparen te entre si. En
prim er lugar les direm os qu e Dom
Aurelio Escarré, A bad d el Monas­
terio d e Montserrat ha salido d e
su feu d o — es un decir — para
dirigirse a Roma, al parecer lla­
m ado por el Papa. Seguramente
Vdes, cuando lean esta crónica ya
habrán leído la noticia en el p e ­
riódico d e ese país, uno d e los
q u e más se le e n en España y en
Cataluña, « L e M onde ». D om E s­
carré finalm ente ha sido a lejad o d e
su m edio afin y d el país, o b ed e­
cien do a presiones recibidas en el
Vaticano por parte d e l gobierno
franquista. E ste ángulo d e ap re­
ciación d e dicho periódico no es
nuevo, no en él solamente, sino
en muchos observadores d el lado
d e la oposición aqui en el inte­
rior d el país, en esp ecial en la
región catalana. Ya a raíz d e los
incidentes producidos con inotivo
d e las célebres declaraciones he­
chas al diario francés por e l alu­
d id o A bad, y qu e tanto ruido ar­
maron, muchos se preguntaron qu e
pasaría. Pasó, si, pero entre bas­
tidores, y creem os q u e ya fueron
en su dia inform ados Vdes d e to­
dos o d e las partes más intere­
santes d e los incidentes ocurridos.
En aqu ellos dias, el qu e escribe
esta Crónica, procuró
contactar
con personas y estamentos ca­
p aces d e dar un a orientación plau­
sible sobre « los probables, o p o­
sibles » qu e pudiesen sobrevenir
ai m encionado monje benedictino.
Para entrar en materia, sugerí a
m i interlocutor que la suerte de
dich o personaje estaba echada, qu e
su presencia al fren te d e dicho
cen obio no duraria lo quel invierte
d e tiem po en cantar un gallo.
PERO VOLVERA
Se me miró com pasivam ente y
se m e respondió, con tono condes­
cendiente y paternal, q u e estas
cosas — aquellas — no se p o ­
dían enjuiciar con las acostum bra­
das reglas deductivas; qu e en m a­
teria d e problem as derivantes de
la Iglesia, todo juicio a priori ja­
más podria ser fiel reflejo d e -lo
a la misma hora organizaba otra
manifestación so pretexo de re­
clamar Gibraltar. Con ello no ob­
tuvieron nada. Resultó una espe­
cie de plebiscito en el que, na­
turalmente, salió perciendo el
S.E.U.
CATALUÑA
Esa es precisamente nuestra
mayor esperanza. Que nadie pue­
da ser propietario de nadie. Que
nadie se preste a ser soldado de
intereses particulares o ajenos al
puehlo. Hay unos derechos a de­
fender como seres humanos y,
sea cual sea la etiqueta de! opre­
sor, contra la opresión estaremos
en la escuela y en la calle, en
el taller y en el campo. Esa es
la lucha anárquica, esa es nues­
tra misión de hombres, misión de
todos los trabajadores, de todos
los pueblos.
Todo el día estuvieron cachean­
do sin salvarse nadie, ni hom­
bres ni mujeres, ni viejos, ni
niños. De muchos tomaron notos
ce identificación. Con seguridad
que en la Dirección Genera! de
Policia nuestras fichas habrán
sido completadas.
Otro día ya os diré más.
ZONA 08. — Después de la m a­
nifestación del 23, y sus conse­
cuencias (detenciones ce vario»
—¿Qué carácter político hay que obreros), otra manifestación se
darle, pues, al conjunto de m a­ había preparado para el 15 y 16
en la Via Layetana, frente a
nifestaciones?
Correos. Las autoridades al sa­
—¡Cuidado! Muy poco. Tengo la berlo desplegaron gran fuerza de
impresión que el estudiantado está policía en dicha calle y en su
contra el S.E.U., no solamente barrio. Más de 600 policías en
porque es fascista sino porque es civil deambulaban por toda la
oficial. Se estaría también en con­ vía desde buena mañana. Lo mis­
tra aunque el S.E.U. fuese co­ mo ocurría en las calles del Hos­
munista, socialista u otro. Lo pital, del Carmen y Fontanelia
oficial tiene siempre carácter obli­ En fin habían ocupado virtual gatorio y este aspecto choca con mente el cuadrilátero formado por
las ansias de libertad de todo es­ la Rambla, Plaza ce Cataluña,
tudiante. Se equivocará, pues, el de Urqulnaona, Ronda de San
que aspirando a gobernante pien­ Pedro, Arco del Triunfo, Paseo
se que podrá contar con los es­ de Martínez Anido y, ni que de­
tudiantes como pedestal. Los es­ cir tiene, el puerto correspon­
tudian somos... eso: ESTUDIAN­ diente al Paseo de Colón y ave­
nida de la Argentera, hasta la
TES».
/ estación de Francia.
CATALANA
pasado, d e lo presente y m ucho en los m edios obreros, si bien no
m enos d e lo futuro. La explica­ alcanza proporciones cercanas a
ción más o m enos oficiosa qu e se los grados d e ebullición, es ya
h a dado es qu e el A bad d e Mont­ un tem a constante en las conver­
serrat ha partido para Rom a in­ saciones y comentarios-, M u elos
vitado por el Papa para qu e par­ se desahogan el mal humor lle­
ticipe en la con fección d el es­ nando
interm inables
boletos
u
qu em a qu e se ht¡ d e discutir en
quinielas sobre los >exultados de
las sesiones d el C oncilio sobre ¡li­ los partidos d e fútbol, con la e s ­
bertad religiosa. Nosotros n o em i­ peranza d e « pescar » un « ca­
timos opinión en tan espinoso cuan torce » qu e les retire para siem ­
d ifícil galim atías pero barrunta­ pre d el circuito d e la eterna manmos qu e algo se cu ece en la olla gancia d e un escaso jornal, vistas
vaticana. Ya les dijim os hace un las aprem iantes n ecesidades del
tiem po qu e los problem as d e la vivir moderno. Otros, esperan con
oposición con tas espaldas relati­ im paciencia e l dom ingo para ir al
vam ente guardadas qu e actua en cam po d e Sarria, sed e d el R eal
España, m ás q u e en la rudeza de C lub Español, o al « Cam p Nou'»,
las
consignas
represivas dadas d el Club d e F ú tbol
Barcelona,
d esd e El Pardo, d éb ese buscar su para destrozar con los dientes cual­
contrapartida en Roma.
Escarré quier cosa en form a d e cigarro
volverá a Montserrat, com o Ruiz puro y dejar a la pobre madre
C im en ez volverá a su cátedra y del Sr Arbitro buena para el arras­
a su dirección ele la revista « Cua­ tre. L es suponem os a Vdes em ­
dernos para el diálogo », una vez papados d e am biente sobre el que
« ciertos detalles » estén ultima­ se respira en un espectáculo d e
dos en virtud d e consignas que los llam ados « deportivos », pero
se vayan recibiendo d e la milena­ verlo aqui en nuestro país y en
ria ciudad fundada por 1fámulo cualquier lugar, es algo qu e no se
y Remido...
olvida por los m atices qu e ofrece,
sobre tpdo a la reflexión...
INDUSTRIA, TRABAJO
Y DEPORTE
Continua el alza d e los precios
y el desbarajuste qu e ello oca­
siona en las econom ías caseras.
Por contra, los elem entos patro­
nales d e la industria textil, esp e­
cialm ente los d e ¡a rama d el al­
godón han planteado una recla­
mación d e altura ante la jurisdic­
ción contencioso-administratica y
en contra d el laudo d e « obligado
cum plim iento » qu e p u blicó el
Boletín Oficial d e la Provincia de
Barcelona, sancionado por el D e­
leg ad o provincial d e Trabajo, obli­
gando a dicha patronal a pagar
un 20 % d e aum ento sobre los
salarios d e los productores em p lea ­
dos en dicho sector d e la Indus­
tria textil. Según nuestros infor­
mantes, los patronos catalanes es­
tán furiosos porqu e dicha alza solo
a fecta a los fabricantes radicados
en dich a provincia, lo qu e les
situa en posición desventajosa con
referen cia a otras industrias simi­
lares radiçadas en otros tugares
d e la periférica ibérica d e habla
castellana. Asimismo la agitación
MANIFESTACION OBRERA
En cuanto, y para terminar, so­
bre el asunto d e los estudiantes,
e l m onárquico « ABC », periódico
d e la mañana, d e Madrid, fiel a
su contextura servil y malvada,
publicó un juicio, a su manera,
d e los hechos y vertió unas opi­
niones sobre la conducta valiente
d e los catedráticos incriminados,
qu e ello solo dá la m edida d e lo
qu e son en el fon do esas prosti­
tutas periodísticas y los qu e Les
alientan. Si e l monarquismo en
este país quiere sentar cátedra de
renovación y quiere influir en la
vida pública m ediante la personi­
ficación d e un cantam añanas m e­
tido a « m onarca » d e los espa­
ñoles, si Iremos estado, y esta­
mos vomitando diariam ente, el
solo enunciado d e q u e pudiera
ser la sucesión número 1 esa banda
de invertidos calum niadores pro­
voca en nuestro
estóm ago algo
muy superior a nuestra capacidad
d e resistencia.
Pedro Juan ALBRICH.
Barcelona. Abril 1965.
Cada
manifestación
es
una
prueba de la necesidad que hay
de que los trabajadores se or­
ganicen. La consigna dada por
los compañeros de la C.N.T. para
que en cada tajo, en cada taller,
en cada industria y en cada pue­
blo, se organicen los Comités de
obreros correspondientes es una
idea acertadísima que urge poner
en m archa en todas partes y
ampliarlas hasta el último rincón
de España.
La C.N.T. con los trabajadores.
Hoy más que nunca es necesario
crear comités de fábrica, de ta ­
ller, de tajo y de industria, y
participar al margen del sindica­
lismo oficial en todas las m ani­
festaciones obreras. Un día se
conseguirá que España entera se
encuentre en la calle en un acto
de dignidad resolutivo.
ASTURIAS
I
En Asturias se vuelven a ca­
lentar los ánimos, así lo ha dado
a comprender hoy, día 13 de m ar­
zo,‘ el servicio de información por
radio, en su emisión de las diez
de la noche. Nos referimos a!
servicio de información de Fraga
Iribarne, que obligado por la fuer­
za de las circunstancias de las
noticias que nos vienen del exte­
rior, no puede filtrarlas y esca­
motearlas so pena de ridiculizar­
se aun más ante la opinión libre
del país. Arias Salgado era un
producto peculiarísimo del «sis­
tema», pero el gallego Fraga —
y que nos perdonen los compa­
ñeros "de dicha región nuestro
tono aperentemente despreciativo
— gallego de los hartos, lo es m ás
aún ce característico que su an ­
terior titular en el Ministerio de
la Información y Turismo: cada
fotografía nueva se le ve con
más grasa en el cuerpo, prueba
i evidente que la cosa rinde.
I
C.N.T. - INFORMACION
SECCION PRENSA
sa»
Activités de nos camarades Espagnols xcxc
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ♦ “ » » » M t « * * « * M * * * t t » t t M A A t t » A |t t |.| Y |»|»|é|É|Y lY |É|Y llY|iV iiV ^ y i
Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, i
CARTA ABIERTA
asi como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas
páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ LA FED ERACIO N LO CA L DE
mento : nuestros camaradas españoles, refugiadas en Francia, privados
R O CH EFO RT A TODOS LOS
de todo medio de expresión.
COMPAÑEROS
He aquí por qué « E SPO IR » acogerá a todos los españoles que se
dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y,
Después de un lapso de tiempo,
rl es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comunicados o sus
encerrada en un mutismo orgánico
artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra.
voluntario, la F.L. de Rochefort,
del Núcleo de las ChaTentes y
Poitou, hoy resurge del ocaso que
^ ^^^^AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAAAAAAA* se impuso con más fuerza ,v vigor,
recobrada con elementos
nuevos
17' UNION REGION ALE - UNION LOCALE DE LYON
venidos a su seno.
Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les
dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue S t-Jea n , n“ 60, LYON (5').
Al reafirmarse de nuevo en la
lucha contra el franquismo y con­
tra la tiranía allí imperante y en
des lois de finances annuelles.
F. L. DE ALBI
favor de las libertades, de todas
las libertades. Libertad de pensar,
FEDERATION ANARCHISTE
libertad sindical y los derechos de
Esta F. Loca] celebrará asamblea
general, el dia 4 de abril a las
todos los ciudadanos sin excepción.
JEU N ES L IB E R T A IR E S
9 de la mañana v en el local tic
Su primera idea es saludar frater­
nalmente a todos los compañeros
F.O.
DIMANCHE 4 AVRIL :
Habiendo interesantes asuntos a
que sufren en cárceles y presidios,
« L ’autogestion Libertaire »
tratar se encarece la asistencia de
a los ancianos, e n f e r m o s ,
avec Daniel Guérln
todos.
y hospitalizados, a toda la Orga­
E l Secretario.
C e 11 e
manifestation
aura nización del Interior y del Exilio en general.
lieu à la Vieille Bourse du T raF. L. DE ROCHEFORT
vail, 13, rue de l’Académie (gare
En estos momentos, por causas
de l’Est) dans la salle Polloutier.
La Federación Local de Roche- Elle commencera à 9 h. 30 tres de todos conocidas, encaminadas
íort convoca a sus adherentes a précises.
todas ellas y relacionadas con el
la Asamlbea general que tendrá
desenvolvimiento caótico, econó­
Comme d’habitude, la confélugar, el domingo 11 de abril, a
mico, social y político que vive
las nueve iy media de la mañana, rence sera suivie d’un débat.
España desde hace veinte y seis
Nous pensons que vous aurez á
en el lugar de costumbre.
años, en continua retrogresión me­
coeur
d’y
partlciper
et
d'y
env
Por los asuntos a tratar se ruega
dioeval, una revital ización del pro­
a todos los compañeros la puntual mener de nombreux amis.
blema español se impone.
asistencia.
F.
L.
DE
BEZ
IE
R
S
Y no hemos de ser nosotros —
EI Secretario.
fuerza
preponderante de la Es­
Se pone en conocimiento de paña laboriosa — los que menos
F. L. DE BALMA
todos
los compañeros pertene­ hemos de contribuir a esa revitaEsta Federación Local convoca cientes a esta F.L., afines y sim­ lización necesaria de la España de
Asamblea general para el dia 11 patizantes, que para el domingo, mañana.
ale abril, a la hora y lugar de dia 11 de abril, tendrá lugar una
La C.N.T. dejó bien sentada su
costumbre.
conferencia pública a cargo de manera
de
actuar noblemente,
Dada la importancia de los nuestro compañero Ramón Liarte, dándolo todo en bien del proleta­
asuntos a tratar, se ruega la' asis­ con el tema :
riado español, ¡y esto no se ha
tencia de todos los compañeros
«La C.N.T. ante el contexto
olvidado allí, se recuerda y se
y la máxima puntualidad.
político-social español. Realidades anhela.
y sedimentos libertarios»
El Secretario.
Que nuestro próximo Congreso
Esperando la asistencia de to­ sea el último que se celebre en el
F. L. DE CARMAUX
dos los compañeros de las locales Exilio, y que de él salga algo
próximas y de todos los hombres
Esta F.L . convoca Asamblea or­ de sentimientos libres, para demos­ constructivo, firme y táctico para
dinaria para el domingo, 4 de trar nuestra fé en Ja futura libe­ ese próximo retomo a Iberia, para
llevarles algo de lo mucho que se
abril, a las 9 y media de la ma­ ración de España.
ha de necesitar para remontar esa
ñana.
/ Viva la C.N.T. ! y ¡ Viva el
decadencia moral y espiritual con
Siendo el « orden del día » a Pueblo Español I
la que Franco y Falange agarrota­
discutir de sumo interés, se ruega
ron durante un cuarto de siglo.
a los aficionados a la pesca y a
F.L. DE MONTAUBAN
«tros deportes y también a los
Saludos libertarios.
despreocupados que hagan un es­
Esta Federación Local convoca
El Secretariado. *1
fuerzo por estar presentes a esta Asamblea general para el día 4
reunión.
de abril, a las 9 y media de la
El Secretario.
mañana, en el Café de la Comédie. Place du Théátre.
COMISION DE CULTURA C.N.T.
F. L. DE PERPIGNAN
Confiamos en la comprensión y
de Villeurbanne
puntualidad de los compañeros, a
La Federación Local de Perpifin de que los problemas a tratar
gnan, invita a sus afiliados a la
Asamblea general que tendrá lu­ no hayan de ser discutidos y re­
PROGRAMA
sueltos precipitadamente.
gar el dia 4 3e abril, a las 9 de
DE
CONFERENCIAS
Por la F.L. :
la mañana, en el sitio de cos­
tumbre.
E l Secretario.
Dada
la
importancia de los
I
F. L. DE OULLINS
asuntos a tratar, se ruega la asis­
11 A BR IL : « Pruebas de la
tencia de todos los compañeros.
inexistencia de Dios», a cargo de
Comunicamos a Jos compañe­ Dornbusch.
El Secretario.
ros pertenecientes a esta F. Local
que debido a la celebración del
F. L. DE TOURS
25 A BR IL : «El problema de­
mitin organizado por la Comisión
de Relaciones, en fecha 4 de abril, mográfico y el Planing Familial»,
Esta Federación Local celebrará
a las 9 h. 30, nuestra reunión, para a cargo de Coste-Clément (maes­
asamblea general el dia 4 de
este dia queda aplazada para el tro).
abril. La misma tendrá lugar en
11 del mismo mes, en el lugar y
los locales de la Bolsa del Tra­
Todas estas conferencias ten­
hora de costumbre.
bajo y empezará a las 9 y media
Aprovechamos la ocasión para drán lugar en el Palais du T rade la mañana.
significaros, acudamos todos a este vail, place de la Libération, Vil­
El Secretariado espera que, por
acto, siguiendo indicaciones de la leurbanne, de 9 heures á 12 heu­
k> interesante de los asuntos a secretaría de propaganda del Co­ res (salle 25).
tratar, asistan todos los compa­
mité Regional Rhóne y Loire.
ñeros. Para que pueda discutirse
El Secretario.
¡
ampliamente el Orden del Dia
previsto, se ruega la máxima pun­
COMISION DE RELACIONES
tualidad.
El Secretario.
DEL NUCLEO AUDE-P.-O.
(Suite d e la page 2.)
F. L. DE ROANNE
Como todos los años y para con­ al capitoste del régimen que en
memorar el I o de Mayo, tendrá nombre del gobierno firmó tal do­
Pone en conocimiento de todos lugar la celebración de una jira cumento. Y no compró más bu­
los compañeros afiliados a la mis­ de carácter departamnetal en la lo­ rros para regalárselos a los mi­
ma que la Asamblea que teníase calidad de Carcassonne en el pin­ nistros y al propio rey porque no
que celebrar el Domingo, dia 4 toresco sitio denominado el Pe- tenía más dinero.
¿ Cómo Inglaterra podría que­
de abril, se celebrará el Domingo cheru y para los amantes de la
siguiente, dia 11, a la hora y sitio historia se vistará la Cité de Car­ dar enjaulada en Europa como bov­
io está Bolivia en el altiplano pe­
de costumbre.
cassonne.
Al mismo tiempo ponemos en
Para ello esta Comisión de Re­ ruano ? Sin Gibraltar, la flota
conocimiento de afiliados y sim- • laciones invita a su participación británica quedaría desmantelada,
peor que la española en Lepanto,
patizantes que la F. Local orga­ a todos los compañeros y FF. LL.
en Finisterre. Sus aleones y salta­
niza un car al efecto de que to­ del Núcleo.
dos los que lo deseen puedan asis­
Y al mismo tiempo les hace par­ montes del tipo de Nelson, Cromtir al Mitin que la Alianza Sin­ tícipes a los departamentos limí­ well, Drake y demás accionistas
dical celebrará el Domingo dia trofes del Ariége, Tarn, Haute-Ga- del imperio, quedarían reducidos
4 de abril, a Lyon.
ronne, Hérault, deseando que, con a pingajos malolientes en la his­
toria. Si el peñón fuera algún dia
Para la inscripción v demás de­ sus -respectivas FF. LL. estén
talles, dirigirse a Estañero Ló­ presentes en la confraternización dominado por rázagos de tal pan­
dilla de sicarios asaltantes de li­
pez.
de dicha fecha.
El Secretario.
Secretaria General.
bertades ibéricas, hasta mismo sa­
CO M AM UIIIQ UES
Gran mitin de Alianza Sindical
en V IL L E U R B A N N E
La Comisión de Relaciones de Rhóne-Loire comunica a toda
la militancia de la región que el día 4 de AVRIL (domingo), a
las 9 de la mañana, y en la sala del « Parque de Bonneterre »,
Villeurbanne, tendrá lugar un mitin de afirmación antifascista, bajo
los auspicios de la ALIANZA SINDICAL, en el que intervendrán
como oradores:
Por la C.N.T. : FEDERICA MONTSENY
Por la U.G.T. : PASCUAL TOMAS
Por la importancia del acto, para demostrar que hoy más que
nunca las centrales sindicales más representativas de España m ar­
chan unidas en la lucha contra el régimen Uránico del franeofalangismo.
Para hacer patente que somos solidarios de las luchas empren­
didas, en el interior de España, por los trabajadores en general,
y estudiantes de todas las cátedras.
Para que el mundo vea que todavía representamos una fuerza,
esperamos que la m ilitancia dirá como siempre-, ; PRESEN TE!,
demostrando que la C.N.T. siempre se halla en el lugar que le
corresponde en la lucha contra el fascismo.
POR LA COMISION DE RELACIONES,
La Secretaría de Propaganda.
NOTA. — Desde Perrache, se debe tomar el car N" 7, trasbor­
dar en los Cordeliers con el car N" 3, y apearse en la parada
Auguste-Blanqui, Villeurbanne; o bien en Perrache tomar el 7 y
apearse en los rascacielos de Villeurbanne, pero este último itine­
rario se encuentra a unos diez minutos del lugar del mitin.
EL DOM INGO, 11 DE ABRIL, A LAS 9 DE LA MAÑANA
en la Sala del Palacio de la « Mutualité »
organizado por la C.N.T. francesa
Gran mitin de afirmación anarcosindicalista
cu solidaridad con los trabajadores
y « estudiantes libres» de España
El acto será presidido par R. FAUCHOIS, del Comité Local y
Regional de la C.N.T.F., en representación de la Comisión de Rela­
ciones Zona Norte.
ORADORES :
J . SORIANO, por la C.N.T.F.
Antonio RODRIGUEZ, por los jóvenes de la C.N.T.
José PEIR A TS, de la C.N.T. de España en Exilio
y UN REPRESENTANTE DE LA A.I.T.
Se invita cordialmente a todos los antifascistas, los militantes,
y en particular a los emigrados económicos españoles de la Región.
¡ACUDID EN MULTITUD A ESCUCHAR LA VOZ Y EL PEN­
SAMIENTO DE LA C.N.T. EN TORNO A LOS PROBLEM AS VTWOS
DE NUESTRO PAIS!
(iraní Meeting (nnfédéral á Perpignan
Dimanche, 11 avril 1965, dans la salle du Cinema « Le Perpi­
gnan » (place Arago), grand meeting confédéral d’affirm ation syndicaliste révolutionnaire.
Prendront la parole
R. FAUCHOIS
R. VILLAR!)
F. MONTSENY
Le meeting commencera à 9 h. 30 précises.
VENEZ NOM BREUX !
DESDE El
•
Suite d e la p ag e 3.
causa d e la justicia en su país,
pero... vista su popularidad, era
necesaria su condenación para la
justificación
« infallible » del
E stado y d e su institución « h o ­
n orable » la Magistratura. En tér­
minos concretos, es una « ven­
detta ».
Mientras se enviaba a la cárcel
a un hom bre d e valor moral com o
Jacq u es H ébert, qu e luchó por
poner orden en la desordenada ju­
risprudencia d el país, e l ministro
d el gabinete Pearson, Y con Du-
Mientras los (añones zumban
carían a subasta pública las ru­
bias princesas inglesas en los zo­
cos marroquíes para reducirlas a
metálico y satisfacer el sadismo
de algún sultán. Puede admitirse
todo del imperialismo inglés, in­
cluso la conversión del mister
Wilson a simple guarda suizo del
Vaticano, pero aún cuando haya
que librar tantas batallas que ocu­
pen más páginas que la Biblia,
ese sueño infernal de los asesinos
del pueblo español quedará in­
completo. Para la reconquista de
ese paso obligado hemos de remi­
timos a Gonzalo de Reparaz. Y
para eso antes hemos de pulveri­
zar del haz de la tierra hasta el
último resabio del nefasto régi­
men que ennegrece a Europa.
C am pio CARPIO.
(Terminará).
CANACA
puis, era perseguido por las au­
toridades
gubernam entales
por
conspiración con vistas a recibir
la suma d e 10.000 dólares...
Jacq u es H ébert, para nosotros,
qu e no cesam os d e com batir el
E stado en todas sus form as, habrá
sido un H om bre, por el h ec h o d e
haber luchado solo contra las vio­
laciones d e las reglas humanas y
contra una d e las más « sagradas
y respetadas » instituciones guber­
namentales », mientras qu e Yvon
Dupuis, habrá sido un político
cualquiera com o los tenem os con ­
ceptuados los libertarios, q u e viven
d el sudor ajeno y se prostituyen
por dinero.
Félix ALVAREZ FERRERAS.
GRAN
FESTIV A L A RTISTICO
EN BURDEOS
Organizado por los grupos ar­
tísticos « Cruz Salido » y « Cul­
tura Popular », para çl domingo,
4 de abril, a las 3 y media de
la tarde. A beneficio de la « Liga
de Mutilados e Invalidos » de la
guerra de España
« UNE BONNE SO IR EE
d e A. G heri
»
« LOS CH IQUITINES »
d e P. C apo
Sala Son Tay
FIN D E FIESTA
Una valiosa selección de varie­
dades.
Echos . . . de Presse
Menteurs et malfaiteurs
E t done, pour les allocat’ons
aux vieux travailleurs, je ne puis
faire de mieux que de donner le
placard affiché dans la presse du
12 janvier 1965.
L ’ALLOCATION DES VIEU X
TRAVAILLEURS
E S T MAJOREE A DATER
DU 1er NOVEMBRE 1964
Un décret publié au « Journal
OiTiciel » du 10 janvier fixe les
nouveaux taux des allocations
aux vieux travailleurs
En applJcatioji de ce texte, les
allocations aux personnes agées
sont portée*, à partir du 1er no­
vembre 1964, de 1600 F á 1.700 F
par an (dont 700 F versés au titre du Fonds natlonal de solidarité). Parallélement, le plafond
des ressources prévus par le code
de la sécurlté soctale pour béncflcier de ces allocations est re­
levé, à dater du 1er novembre
1964, pour un céllbataire, de 3.100
F à 3.200 F par an, et, pour un
ménage, de 4.700 à 4.800 F.
Une nouvelle étape sera franchie au 1er juillet prochain, date
i
laquclle les allocations aux
personnes ágées seront portees à
1.800 F par an. En méme temps,
le plafond des ressources sera
porté à 3.300 F pour un céllba­
taire et à 5.000 F pour un mé­
nade.
Le coüt total de ces mesures
est évalué à 805 millions de F.
Les caisses chargées de régler
les allocations aux vieux travail­
leurs ont reçu, courant décembre,
les ¡nstructions du ministre du
travail pour l’application du dé­
cret qui vient de paraitre.
est loin du mínimum vital établi
par des officiels.
La commission gouvernementale
créée pour étudicr les problemes
de la vieillesse avait conclu son
rapport, présenté en 1962, par
cette a f firma tioai ,: « II est in­
dispensable d’assurer un minimum
de ressources de 220.000 francs
par an, soit 602 francs par jour
á tous les vieillards pour leur
permettre de vivre. » II s’agissait,
bien entendu, de francs anciens.
Que M. de Gaulle, M. Pompidou
et méme M. Giscard d’Estaing
seraient heureux, si chacun d’eux,
pour
vivre,
percevaít
pareillc
somme (?).
Quelques précisions ne seront
pas inútiles. Alors qu’en 1964 et
quelque temps avant un vieux tra vailleur avec 1.600 F annuels, ce
qui fa'sait 133 F 33 mensuels ou
4 F 44 par jour à partir du
premier novembre 1964 il percevra 1.700 F annuels, soient 141,66
F mensuels ou 4 F 72 par jour,
et, à partir du 1er juillet pro­
chain 1.800 F mensuels, soient
150 F mensuels ou 5 F par jour.
, Mais il faut connaítre les promesses qui avaient été fa ’tes, ce
qui. malgré tout, ne peut perm ettre l’assurance d’une existence . nórmale et que ce taux promis
FEUILLETON D’« E SP O IR »
II est encore vrai que le coüt
total de pareilles allocations s’élève á 605 millions.
Ñe risque-t-on pas de ruiner
la France, comparant cette som­
me aux minimes dépenses nécessitées pour l’armement nucléaire ? Selon une céclaration du
ministre des finances que nous
falt connaitre l’information suivante du 13 novembre 1964 :
40 POUR CENT
L’ARMEMEN^ NUCLEAIRE
I
A ce sujet, il note que les études et fabrications « qui doivent
faire l’objet d’une planification
tout en respectant une certaine
souplesse de choix et de réalisation » seront soumises à la sa.nction du Parlement à l’occasion
des lois de finances annuelles ».
DE
Ce programme (54.893 mjllions
de francs) « est done la partie
principale d’une planification dont
le montant financier s’éléve environ à 80 milliards de francs
en autorisations de programme et
qui représente la totalité de notre plan d’armement et d’infrastructure.
Voyons, que je cesse de rire
jaune pour étre un peu plus sérieux. Que les vieux travailleurs
se dépéchent de disparaitre, que
Zéphir, le manceuvre léger, se
háte de changer d’emploi et réponde à l ’annonce suivante cueillie le 11 janvier 1965 dans « La
Dépéche du Midi » :
•
Recrutement national : De-
Numere 9
la lüirre estalla
laMi pemiieM
daminaalld1
Par ERNESTAN
Or, dans les hypothéses les plus favorables aux politiques
d’expansion impérialiste, une guerre ne pourrait que déplacer les avantages. Si bien que les nouveaux états pauvres
n ’auraient d’autre souci que ce préparer leurs revanches
contre les nouveaux riches.
C’est pourquoi nous avons bien raison de dire que la
guerre est absolument incapable de créer un état d’é quilibre stable. En d’autres termes : la guerre est in­
capable de créer la paix.
Une autre ¡Ilusión dangereuse et tenace, reside dans
l ’espéranoe de réaliser par la guerre un ordre nouveau.
Effectivement, de tout ce qui précéce, il résulte elairement que les conceptions politiques, économiques et
morales qui guident le monde engagent l’humanité
dans une évolution catastrophique e t que, en un mot,
une telle civilisation est condamnée.
Deja, entre les années 1914-18 les horreurs de la
guerre suscitérent une sorte de révolte et d’exigence
morale qui se traduisit par cette extraordinaire for­
mule « guerre contre la guerre », la guerre pour que
ce soit la demiére guerre ! E t l’on crut qu’il suffirait
de supprimer quelques facteurs ou quelques prétextes
de guerre pour supprimer à jam ais la guerre elle-méme.
Malheureusement, comme nous l’avons vu, les causes
venez fonctionnaire de la Súreté
nationale ou de la préiecture de
pólice, dans les Services actifs ou
adm.inistratifs;
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PAYÉS, de grand prestige (17 à
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gratuit, n. 24383: Ecole au Foyer,
39, rué Henri-Barbusse Paris (5').
Vous étes sur d’avoir un emploi.
i
E t comme précision j ’ajouterai
que pour de tels emplois, les can­
didats n ’ont pas becoin d’avoir
des connaissances spéc’ales, que
les efforts à fournir sont beaucoup moindres que ceux d’un travailleur du bátiment, de la métalurgie, du textile ou autres,
quant aux traitements, ces postes
étant bien payés doivent cébuter
à 750 ou 800 F mensuels, sinon
plus.
II est vrai que ces larbins, trés
útiles pour les maltres, sont relativement bien payés, compara­
tivament aux véritables travail­
leurs qui produisent tout ce qui
est utile pour les humains.
Mals à cóté des avantages pratíques pour ceux qui ag ssent en
maitres : gouvernants et exploitants de toutes sortes, ces derniers tiennent en plus à se présenter, presque en idóles, non
seulement de leur vivant, mais
méme lorsqu’ils sont arrivés au
terme du voyage de leur existence.
C’est ainsi que l’iconoclaste que
je suis ne peut manquer de relater et commenter, succinctement, le formidable battage que
la presse, la radio e t la télévision
nous ont infligé pendant une bonne quinzaine de jours concernant
le décés d’un gouvernant que je
classe comme Ies autres, décris
dans cette chronique.
Que l’honorification, le vénération, l’adoration pour un tel
défunt se soient manifestés de la
part des gens de la méme catágorie, de la méme dique, cela
est assez compréhensible. Mais,
que ceux qui ont été victimes pas(Suite en pap e 2.)
'oarnal Imprimé sur les prenen Je i>
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d e QWaáfrLng.ten
Lechel di c.1.1.
no lagwrepert*ai ni o»
Mi. .John MdCone, cheí du
Deuxième bureau américain (C.I.
A.), a avoué devant le Comité
des Affaires étrangéres du Sénat
que le président Johnson n’a pas
de politique asiatique, á moins
de qualifler de « politique » ie
mélange d’improvisations et de
réactions nerveuses des militaires
et des diplomates américains en
Asíe. II faut admettre, cependant,
qu’il nous serait bien dlfficile de
c.onner des conse'ls et de suggérer un plan de campagne pour
les Américains en Asie.
II est trés difficíle de contredlre les Américains quand ils
affirment, d’un ton presque desespéré, qu’ils savent bien qu’Us
vont perdre mais qu’ils ne peuvent pas battre en retralte ni
négocler.
Leurs adversaíres ne sembient
pas vouioir la négociation et préférent une confrontation avec les
Blancs — haïs des hommes de
couleur — pour faire oubl’.er à
leurs concitoyens l ’ineptie gouvemementale qui est si caractéristique de l ’Asie.
L’EXEM PLE DE LTNDONESIE
Le meilleur exemple est l’Indonésie.
Son president, M. Soukarno,
passe pour un fou aux yeux des
Occidentaux. Son pays croule sous
l amas ¿es dettes. Le peuple vit
dans la misére. E t pourtant Sou­
karno gaspille les ressources du
pays dans une guerre contre la
Malaysia. La Malaysia est un
pays asiatique, mais elle permet
aux Britanniques d’avoir des ba­
ses sur son territoire. Soukarno
quaJifie la Malays’a de cryptocolonie et entreprend contre elle
une guerre de guérilla.
Soukarno demeure prisonnier de
ses fautes passées, tout autant
qu’il est prisonnier des défauts de
son caractére. Pour s’imposer, il
s’allia au parti commimiste índonésien contre les partís musul­
mans orthodoxes. Pour ne pas se
réelles et profondes de la guerre ne résident pas dans
¿es situa tions particuliéres et momentanées; mais dans
l’incompréhension des hommes par rapport à leur histoire et à leurs intéréts supérieurs.
La foi dans la guerre, comme moyen d’action historique et social, reste si vivace que nombre de ceux
qui dénonoent l’ordre social présent, en arrivent à
faire confiance à la guerre pour y substituer le régne
de la justice sociale et de la paix.
Pour les tenants de cette tactique, la guerre est un
moyen assurément horrible, mais elle leur semble, en
désespoir de cause, le seul efficace et possible. C’est
la justification implacable des pires moyens en vertu
des buts qu’ils pretendent servir. Or, en cette matiére
plus qu’en nulle autre, il est faux que les moyens
sont indépendants de la fin. Nous ¿isons ici que, bien
au contraire, les moyens déterminent la fin.
Cela est premiérement vrai moralement.
La guerre est, par définition, la violation systématique de toütes les notions morales. En conséquence, un^
collectivité qui méne prétendúment la guerre pour im
ordre social et moral supérieur, est amenée à pratiquer,
à glorifier et à imposer des maniéres de penser et
d’agir qui sont la négation absolue de l’idéal qu’elle
prétend servir.
II arrive alors bientót que l ’idéalisme originel soit
submergé, étouffé et anéanti par la psychose inéluctable
de la guerre. Quant à prétendre qu’une fois la guerre
terminée, l’idéalisme primitif renaitra dans toute sa
pureté et que la guerre n ’aura été qu’un cauchemar
passager et un « moyen », c’est faire preuve d’une
méconnaissance totale des réalités.
On ne peut établir un ordre social basé sur le rés­
ped de la vie, de la dignité et du droit humain, chez
un peuple qui a systématiquement piétiné ces valeurs.
On ne peut instaurer la liberté dans une nation qui
vient de vivre volontairement dans la soumission.
On ne peut, enfin, foncer un monde basé sur une
moralité supérieure avec des masses qui sortent de
l’école du crime.
Mais en dehors de cet aspect de la question, des raísons plus matérielles nous montrent l’incapacité positive de la guerre, C’est, une fois encore, le rappel des
capacités destructives de la guerre actuelle. Pense-t-on
assez à ce que sera la situation des « vainqueurs »,
aussi bien que celle des vaincus ? à quel degré d’épuisement ils seront arrivés, au milieu de quelles ruines
ils se retrouveront et croit-on que de telles conditions
soient favorables à la réalisation d’un ordre économique
et social supérieur ?
II 'n’y a pas de doute qu’une guerre entreprise dans
faire avaler par les communistes,
il joua la carte de l’armée. Entre
temps, il négligea l’économie, les
reformes sociales et se fia ce
plus en plus à l’írrédentisme pour
maintenir sa popularité.
DE L’ARMEE
AU COMMUNISME
Naturellement, Soukarno développa une ambiance militari.ste.
E t maintenant l’armée et les com­
munistes sembient poursuivre le
méme but. Tout au moins, les
jeunes officiers ont les mémes
objectifs que le P.C. : ils veulent
faire la guerre contre la Malay­
sia pour obtenir des promotions
rapldes.
Quelques vieux généraux, qui
ont peur du communisme, veu­
lent restreindre cette politique.
Mais sí Washington perd la guer­
re du Vietnam ou méme négocie
avec les Chinoís, les jeunes offi­
ciers indonésiens — qui ne sont
pas trés subtils en politique mais
qui sont arrivistes — pourraient
tres bien s’allier ouvertement aux
communistes pour se placer du
cóté des vainqueurs.
Ainsi, l’Indonésie pourrait tomber sous la domina tion comrnuniste parce que l’armée, le contrepoids sur lequel Soukarno a
toujours compté pour neutraliser
le communisme deviendrait l’instrument des Rouges.
AU VIETNAM, LES U.S.A.
NE PEUVENT NI PERDRE,
NI NEGOCIER, NI... GAGNER t
Voila le raisonnement de M.
McCone, chef du C.I.A. Le Viet­
nam tombe. l’Indonésie devientcommuníste, la campagne contre
la Malaysia sfintensifie, la Thailande, pour ne pas courir de r¡sques se tourne vers le neutralis­
mo, le Laos e t le Cambodge deviennent des satellites de la Chi­
ne et la Birmanie suit l’exemple
de l’Albanie.
(Suite en page 2).
un but de progrés et de libération sociale n ’aurait,
comme toute autre guerre, que des resultats negatiís,
destructifs et régressifs.
LE
MYTHE
DE
LA
FORCE
En définitive, lorsque l ’on se demande quelle terrible
¡Ilusión parvient encore á jeter les peuples les uns
contre les autres et à leur faire accepter si allégrement
la marche à la guerre: on trouve, essentiellement. la
foi naive dans la forcé.
L ’atavisme joue la un role prépondérant. Des miliénaires durant, la forcé physique constituait une énorme
supériorité. Depuis longtemps, cependant, cette forcé a
cessé ce jouer ce role primordial. Des que la civili­
sation naquit, la forcé devint secondaire vis-á-vis de
l ’intelligence et de la connaissance. Aujourd’hui (au
déla d’un certain minimum vital bien entendu) la forcé
physique est devenue superflue.
Celui qui dispose de capacites physiques extraordinaires n ’a plus guère à en user que dans des exhibitions ou le sport ! E t peut-étre fau t-il voir dans l’engouement des masses pour les sports brutaux et les
performances absurdes le vieux cuite ce la forcé qui
n ’a plus d’autres raisons d’étre.
Nous nous trouvons done lá devant une de ces no­
tions d’un puissant simplisme. Cela est si vrai que, en
général, plus un individu est simple, plus il croit à
la forcé; dés qu’il est indigné, froissé, qu’il se croit
lésé ou menacé, sa raison rudimentaire ne lui suggére
que de frapper et de se battre, alors méme que les
conséquences de ces gestes ne peuvent étre, de toute
façon, que regrettables.
Sous des formes plus policées, cette mentalité régne
encore cans le monde. Dés qu’une opposition réelle ou
imaginaire surgit entre deux nations, l’.dée primaire
et barbare s’impose : « H faut se battre ». Quand aux
conséquences et aux resultats tangibles de la bataille,
les peuples y songent à peine ou pas du tout. Exactement comme une tribu de sauvages qui se lance dans
la guerre par obéissance aux injopetions du sorcier.
Avec la différence que dans une guerre entre tribus
primitives le compte profits et pertes peut étre favo­
rable; tandis que dans nos guerres presentes et futures
le bilan ne peut éfre que désastreux.
En vérité, la civilisation actuelle a. pratiquement, ¿ é passé le stade d’évolution oü la forcé avait une valeur
Progressive et constructive. La toute puissance de la
forcé n ’est plus qu’un. mythe; le plus ¿angereux et le
plus m alfaisant de tous.
(A suivre.)
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