Antoine TURMO Adresse : Vle Union Régionale C. N. T. Bourse du Travail Place Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) Tél. : 62-64-91) ABONNEMENT ANNUEL F r a n c e ............... 25 F E tran g er.............. 32 F Paiements: Celma Michel 4, rue Belfort, Toulouse C.C.P. No 952-38 HEBDOMADAIRE N ♦ ORGANE DE LA 170 S/WWX(ex<«W W W W N /W W W '«*/W V* QUAFA1TFRANCO DU GENERAL DELGADO P HAQUE jour avec plus d’insistance, des rumeurs inquietantes circulent, cuncernant lc sort reservé au général Humberto Delgado, candidat à la Prcsidence de la République portugaise, rival li’Amérlco Thomas, president fantoche, élu par Oliveira Salazar pour masquer de son nom les méfaits de la dictature. Selon ces rumeurs, Delgado, actuellement chef de roppositlon iportuguaise, aurait été arrété à Badajoz, avec trois de ces compagnons, alors qu’il tentait de s’introduire clandestinement au Portugal. Toute trace des quatre hommes a disparu. Mais les dernières nouvelles répandues par la Presse Internationale sont que Delgado et ses amis ont été livrés par Franco à la Pólice portugaise; celle-ci aurait fusillé immédiatement le général Delgado et aurait enfermé dans une prison inconnue de tout le monde ses trois compagnons. Si l’on cormaissait moins les systèmes franquiste et salazariste, on pourrait ne donner aucun crèdit à de telles rumeurs. Mais après la tragique aventure de Laval — qui avait été l’ami de F ran ­ co; et était, d’une certaine façon, son corréligionnaire politique — et qui fut néanmoins livré à la Pólice française, pour ètre fusiile — alors que Franco savait pertinemment qu’il serait passé par les armes — doit-on s’étonner si aujourd'hui le général Delgado, antifasciste, chef d’un mouvement contre le dictateur portugais, est à son tour livré à ses bourreaux ? Tant que Delgado n’apparaitra pas, mort ou vivant; tant que la Pólice espagnole ne s’expliquera pas sur la destination doimée aux détenus de Badajoz; tant qu’on ne saura pas oii est Delgado, nous sommes en droit de faire toutes les suppositions.. C Delgado avait été l’inspirateur de l’équipée de Galvao, lors de l'affaire du paquebot « Santa Maria », arraissanné par des portu­ gais et des vénézuéliens __ et quelques espag-nols __ ennemis de la dictature de Salazar. Delgado s’était institué comme le chef du Mouvement d’opposition à la dictature de Salazar, reunissant plusieurs tendances polítiques, et oü régnait, paraït-il, une certaine prédominance communiste. Delgado n’était pas — excusez-nous si nous employoms déjà le passé, mais nous craignons le pire — communiste. C’était un militaire qui avait servi Salazar au début de la dictature, mais qui, ensuite, écceuré par ses brutalités, avait rompu toute attache et était devenu la figure de proue de l’opposition, aliant jusqu’à presenter sa candidature à la Présidence de la République. II avait été hattu, bien entendu — on cunnait ce genre d’élections au style Nasser, élu en Egypte par les 99 •/< des votants (?) — et il avait été obligé de s’exiler. C’était un homme inquiet, courageux, ju i ne reculait pas devant le risque personnel. Ce n’était pas la première fois qu’il s’introduisait clandestinement au Portugal .. Cette fois-ci aura peut-étre été la dernière. En tout cas, Franco nous doit une explication. Qu’a -t-i] fait de Delgado ? Ou sant Delgado et ses compagnons ? On s’étonne mème qu’une campagne ne soit pas déclenchée par les amis d’Hurnberto Delgado, exigeant de connaïtre le sort réservé aux quatre opposants portugais. Jusqu’oü arrivera l’impunité des dictateurs, qui peuvent supprimer leurs adversaires politiques de façon expéditive, avec la complicité de tous ceüx qui sont de leur mème accabit ? Après la disparition et l’assassinat de Lumumba et de ses compagnons, dissous dans l’acide sulfurique. sommes-nous en face d’un autre crime semblable ? Nous posons sérieusement la question, demandant qu’à notre voix se joignent celles de tous les hommes qui défendent le droit ées gens, non disposés à consentir que la vie húmame soit objet de mépris et de marchandage par ceux qui reprèsentent, encore aujourd’hui, l’esprit nazi-fasciste dans le monde. QU’A FA IT FRANCO DU GENERAL DELGADO ? VI9 UNION 4 AVRIL 1965 REGIONALE DE LA C. N. T. F. Prix : 0.50 F A Genève, de jeunes ouvriers et étudiants m an ifesten t leu r solidarité a u x étu d ian ts espagnols PLU SIEU RS CENTAINES DE JEUN ES G EN S ET DE JEU N ES FIL LE S _ TRAVAILLEDRS, ÉTUDIANTS, UN IVERSITA IRES ET DES ECOLES SU PER IEU R ES _ AVAIENT REPONDU HIER SO IR, APRES 18 HEURES. A UNE INVITATION COMMUNE DE LA JE U N ESSE SOCIALISTE ET DE LA JEU N ESSE L IB R E , LEUR DEMANDANT DE M ANIFESTER PUBLIQUEMENT LEUR SO LIDARITE AUX ÉTUDIANTS ESPAGNOLS EN LU TTE CONTRE LA DICTATURE FRANQUISTE. L.e l)ut <Je la nianifestation était de marcher de la place des EauxVives au Consulat franquiste, qui se truuve à la rue des Photographes. Le mot d’ordre était « Manifestation silencieuse ». EXT BORDIN AI R E D EPLO IEM EN T DE POLICIERS On pouvait done s’attendre à la mise en place d’un service d'ordre aux abords du Consulat cspagnol destiné à proteger eelui-ci. Le Conseil d’Etat donna au contraire l’ordre d’étouffer la manifestation dans l’ceuf. C'est la raison pour laquelle les habitants du quartier virent plusieurs heuées avant la nianifestation, l’arrivée d’irnportants contingents de policiers (en uniforme et en civil) otcuper les points stratégiques. C ’est aussi pour cette raiscn qu’une nianifestation qui aurait pu ètre anodine, prit des proportions inattendues. En effet, dès le signal de départ donné par l’arrivée de deux jeunes militants so­ cialistes portant un calicot « Pcur la liberté syndicale en Espagne », on se rendit compte que l’ordre avait été donné à la pólice de provoquer la bagarre. LA PROVOCATION Brutalement, un groupe d e gen­ darm es se ¡anee sur le calicot, malmenant brutalem ent les deux militants socialistes, les frères Bosstj, dont l'un est président des Jeunesses socialistes, Vautre conseil­ ler municipal d e la Ville d e G e­ nève, et matraquent sans discernement les manifestants. L a prococation est evidente. BRU TALITÉS EAUX-VIVES A LA RUE DES Emmené par la rue des EauxVives, jes bras tordus dans le dos, le jeune Bossy reclame un míni­ mum de respect. Il se retrouve sur le sol. Des passants protestent. Trois bcuchers sortent de leur magasin demandant des explications. La matraque levée, un jeune gendarme, menaçant, interroge l’un d’entre eux « coupable » de por­ ter une moustache noire : « Espagnol ? ». La réponse, intrasmissible, vient en pur genevois... Par la rue de la Mairie. les gendarmes conduisent Ics deux irères à un perdent le contróle de leurs nerls. « panier à salade » et les y pbus- Manifestants et públic protesten!. sent sans ménagement. Indigné, le camarade Armand Ma- LA « ÑERVOS PLE » gnin, député du Parli du Tra­ DU CAPI TAI NE LANDRY vail, réagit vigoureusement et pro­ Particulièrement uerveux, le cateste avec énergie, soutenu par le député socialiste Ketterer. pitaine de gendarrnerie Landry donne l’ordre d’en finir,. Bousculades, cris. Un jeune est empoigné NOMBREUSES par deux agents. M. Landry prend PERSO NN ALI7ES POLÍTIQUES la relève et l’accompagnc vers Pendant ce temps, le cortège des l’PIótel de pólice. Sa main monte jeunes manifestants est remonté vers la tète du jeune. Un spectateur proteste et dénonce la bru par la rue Pictet-de-Rochemont, silencieux et ordonné. Disciplinés, taldé. M. Landry ■<. l’embarque ». les manifestants relusent la provoDrovoconseiller municipal du Parti cation. Bloque un instant par un du Travail, se retrouve ainsi avec groupe de gendarmes le cortège une dizaine de jeunes manifestants poursuit son chemin et se regroupe dans les locaux de la pólice... II face à la rue des Photographes. sera rapidement iibéré. A nouveau La rue est bloquee par un fort le camarade Magnin intervient, metcontingent de polieiers et par une tant en demeure MM. Landry et corde. Alignés le long du trottoir, autres officiers d’avoir à respecter sur plusieurs rangs, les manifes­ la Jégalité. tants font iace, toujours silencieux, à la rue oú se trouve le consulat FIN DE LA M ANIFESTATION franquiste. Plusieurs personnalités 11 y a bientót deux heures que politiques sont presentes : les dé- la manifestaron a commencé. Malputés Magnin et Ketterer, les gré les efforts de la pólice, malconseillers municipaux du Parti gré les brutalités, les jeunes ma­ du Travail et socialistes Wicky, nifestants occupent les trottoirs, Eahrni, Dumartheray, Solange appliquant une tactique « élastiScbmid et Baudois. que » qui tient en écheo les dizaines de polieiers presents. NO U V ELLES BAGARRES Finalement, il est 20 heures, un officier vient annoncer que les ma­ Devant l’attitude provocante de nifestants arrétés vont ètre libérés. certains polieiers, en particulier Calmement, par petits groupes, les des jeunes, le ton monte. Des slo­ jeunes se dirigent vers le centre. gans sont standes ; « Franco au poteau » — « Liberté en Espa­ UN FA IT TROUBLANT gne ». Plusieurs jeunes sont emmenés : certains, selon la méthode Près du Consulat, un civil dis­ non-violente, s’étaient assis sur la cute av ec des fonctionnaires fran­ chaussée, d’autres avaient voulu quistes.. en espagnol. Au Bourgla traverser. de-Four, * le m èm e civil s’exprime Quelques bagarres éclatent, les , en un français difficile, avec un matraques entrent en action. Puis l ort accen t tberique. Puis,devant un mot d’ordre : « Au Bourg-de- la “ C lém ence »,il participe, avec Four pour réclamer lalibération Un a8e?lt súreté à l arrestades arrétés ’ » tion- d un /etine qu il itere aux gendarm es. L a direction d e la pólice, prévoAU BOURG-DE-FOUR itant gratuitement la participation Us sont à nouveau plusieurs d<* travaidleurs espagnols à la macentaines. Les polieiers les ont nifestation, aurait-elle fait a p p el à précédés et occupent la place. d es agents francpiistes du Consu­ Des trottoirs, les jeunes crient lat ? L e fait serait extrèm ement grave « Li-bé-rez Bos-sy I ». Les matra­ ques entrent de nouveau en ac- et mérite vérification. lion. Certains jeunes gendarmes Robert TUSCHER. Lfimpossible vici oire Les coups d'Etat. se succèdent au Sud Viet-Nam, oú il devient de plus en plus difficile de savoii qui commande et pour quels objectifs on se bat. Le régime sudvietnamien, avant, pendant et après, Diem ne fait autre chose que retarder une échéance que tòt ou tard il faudra payer, en agissant à l ’encontre d’une logique qui a tracé depuis longtemps, depuis l’époque déjà lointaine de la déroute française, la seule voie capable d’assurer la paix à un peuple qui se débat depuis un quart de siècle dans les souffrances et les privations de la guerre. La voie de la paix ne sera ceítainement pas celle de la démocratie. de la justice et de la liberté. La paix n’apportera pas au peu­ ple vietnamien le bien-ètre et les garanties économiques, politiques et sociales qu’il serait en droit d’espérer, mais il aura tout au moins l'espoir d’uri avenir plus calme et la possibilité de panser ses blessures, de retrouver l'unité et de voir grandir ses enfants sans la crainte de les savoir aussitòt' condamnés dans un combat douteux dont il est le seui à payer les frais, dans des eonditions qui de- viennent de plus en plus dramatiques. II ne faut pas oublier, par ailleurs, que le régime en place au Sud Viet-Nam est la négation la plus complète des droits de l’homme et l’expression la plus criarde d’une réaction qui se débat, folie de rage, pour conserver des privilèges que lui échappent et garder le peuple sous la botte d’une domination qui fait de chaqué citoyen un esclave. Dans le champ de bataille du Sud Viet-Nam. les Etats-Unis (Suéte en p ag e 2.) et vous, quand c’est que vous vous décidez ? COMMENTAIRES DIA TRAS DIA LOS ESTIDIAIIES, EL FMILQHSfOO V LI iESISIEH(ll OMO esperábamos, los estudiantes no caen en el lazo que les ha tendido el régimen y de una manera particular los minis­ tros y personajes que representan a la Falange en las esteras directivas de la dictadura. Pese a las promesas de Herrero Tejedor en la entrevista soste­ nida en Villacastín con representantes de las «asambleas libres» de estudiantes, el S.E.U. no se transforma — como todas las estructu­ ras del régimen, no quiere ni puede transformarse — y la propia promesa de aceptar la designación de los que deben constituir los Comités directivos establecida por la base, no es mantenida. A evidenciar hasta la saciedad cual es el maniobren franquista, viene el último y reciente discurso de Solís Ruiz en Villagarcta de Arosa: A través de un fárrago de frases más o menos altisonantes, Solís Rulz ha definido «su fidelidad a la doctrina de José Antonio», interpretada evidentemente a su manera. Es la aceptación de un reto lanzado por las nuevas promociones a la Falange y, envuelto en fra ­ ses demagógicas — respeto a la voluntad popular, principio de la representación directa que será respetado, etc., etc — en realidad no es más que la réplica a cuanto pudo serle dicho a Herrero T e je ­ dor en la famosa entrevista de Villacastín. Por su parte, los estudiantes no son tontos y no se dejan coger en el lazo que se les tendía. En la Escuela de Ingenieros de Bilbao se han reunido los estudiantes de Filosofía y Letras, avisados por­ tavoces de la protesta estudiantil, y han declarado claramente que ko estaban dispuestos a aceptar ninguna combinación tendente » mantener la supervivencia del S.E.II. y a «canalizar» por los cauces que Interesan a la Falange y al gobierno las Inquietudes de los estudiantes. Aparte la reunión de Bilbao, en otras Facultades los cambios de impresiones continúan y cabe suponer que después del compás de espera de estos días de espectativa, los movimientos estudiantiles recomenzarán. Nuestra impresión es que, sin contar lo que pueda haber de ofensiva política por parte de fuerzas de la nueva oposición anti­ franquista, la realidad es que los estudiantes se mueven en un cuadno que les es propio y que sobrepasa lo que pueden ser simples inten­ ciones de agitación dirigida de los que han contribuido a fo rjar los recientes acontecimientos. Entre los estudiantes, aparte los elementos de la antigua F.U.E., de inspiración socialista, y la influencia que puedan tener los comunistas, hay una corriente de estudiantes inde­ pendientes, al margen de toda influencia determinada, pero con aspi­ raciones y finalidades que desbordan el marco de cualquier directiva política. Estos, entre los cuales hay simpatizantes de nuestras ideas __ más conocidas y divulgadas en España de lo que puedan suponer muchos, pues de ellas han sido vehículo los propios estamentos franquistas, al combatirlas y denigrarnos _ están dispuestos a ir más lejos de lo que muchos suponen. A ratos, en sus momentos líri­ cos, de exaltación de lo que dicen representa de auténticamente español el falangismo; en sus ataques a los comunistas, los propios periódicos falangistas se dejan llevar a elogios a la C.N.T., elogios que desde luego rechazamos. Asi, hace unos dias, hablando de lo que habían sido las persecuciones de los comunistas contra el P.O.U-M. y la C.N.T. en la zona «roja», decía «Arriba», con la pomposidad que es el lenguaje típico del imperio «azul»; «nuestros celtiberos y encendidos hombres de la C.N.T.». Creemos, pues, firmemente, que el movimiento estudiantil no ha hecho más que empezar y que nuevos conflictos, cada día más im ­ portantes, no tardarán a oponer viplentamente estudiantes, gobierno y Falange. Se habla asimismo de cambios de ministros, confirmando lo que de tiempo venimos previendo nosotros: los ministros del «Opus Dei» se encuentran hoy en situación falsa. Y Franco, que sigue manteniéndose en la cuerda floja, como todo el ejército, no se ha decidido todavía a sacrificar a Falange y a sus antiguos compañeros de ruta. Por otra parte, una noticia, publicada en la Prensa española el día 19 de marzo, evidencia que las guerrillas y los «desesperados» no han cesado de existir en España, después de 26 años de «victo­ ria» : en las montañas "gallegas — en el Salto de Belesar (Lugo) — ha sido sorprendido y muerto a tiros por la Guardia civil — caso parecido al de Ramón __ un guerrillero llamado « El Piloto», por haberlo sido en la Aviación republicana. Según las notas policiacas, se trataba __ ¡cómo no! — del último superviviente de una guerrilla «comunista» y se le encontraron «carnets» (?) del P. C. en su poder. A este desgraciado combatiente antifascista se le atribuyen multitud de fechorías, n i más ni menos de las que se atribuyeron a Sabater y a Ramón Vila Capdevila. Este hombre, sin duda traicionado por alguien que sabía donde se hallaba, fué sorprendido cuando estaba comiendo recostado contra un árbol. Se llamaba — según la Policía española — José Castro Veiga. Como él, ¡cuántos debe haber todavía por los riscos y altiplanos de las montañas ibéricas, tan ricas en escondites' Hemos conocido hombres que resistieron durante 14 años y que sólo pasaran a F ra n ­ cia cuando quedaron solos, por haber sido progresivamente abando­ nados por sus compañeros de resistencia, muertos por la fuerza armada o que se decidían a reintegrar sus hogares, donde casi siem­ pre les esperaba también la muerte o la cárcel a perpetuidad. Existen todavía. Imagen de la bravura indómita de una raza, para la que la derrota y la esclavitud han sido siempre sinónimos de infamia y de deshonor. O jalá que ese espíritu anime a las nuevas fuerzas, a los nuevos hombres que la propia España franquista ha creado y que, como reacción y como réplica a la ignominia y al obscurantismo, inician con paso firme la marcha hacia la dignidad y hacia la luz. Federica MONTSENY C Mientras les (aflores zumbar Encontrábame haciendo equili­ brios mentales sobre la liquidación del imperio inglés, de la erradi­ cación del impune régimen im­ perante en España desde hace 25 siglos d e victoria, de la recu­ peración para el patrimonio multisecular de España del peñón de Gibraltar, cuando caen bajo mis ojos « El libro de Pedrc », de Han Ryner, especialmente editado en 100 ejemplares para bibliófilos, y el ya tradicional almanaque de Solidaridad Internacional Antifas­ cista para 1965. Asuntos aparen­ temente tan dispares, se encuen­ tran en una misma ruta, con pocos altibajos a través de ese mudo mensaje de renovación que todo lo contamina, acomoda a ambiente natural y transforma, sin discu­ siones. Comencemos la urdimbre por el principio. 1) De ese amasijo de cuestiones vivientes, la que cobra primacía es el cuchillo que el estudiante es­ pañol metió en la garganta del régimen. Ayer ha sido el proleta­ riado asturiano, seguido del ma­ drileño y catalán en parte. Aquella demostración equivalente al le ­ vantamiento de Varsòvia bajo el feroz nazismo, al de Budapest que hizo llamar a somatén las cam­ panas del Kremlin de Moscú, en­ cuentran en el estudiante español la corriente espiritual necesaria do una juventud que no quiere mo­ rir sin antes incorporar su existen­ cia a los progresos del siglo XXI. Los solemnes gritos de libertad retumbaron desde el paraninfo uni­ versitario hasta las calles de todo el mundo libre. Las agencias in­ formativas al servicio de los magnates y empresarios del tu­ rismo que solo se ocupan de los problemas españoles cuando la parturienta atiende a la hija del verdugo, cuando en la plaza de toros se levanta un cadalso para extrangular. miembros de la resis­ tencia o cuando una tanda de tu­ ristas invade cualquier ciudad es­ pañola donde sus obreros (y cam­ pesinos tienen que trabajar hasta dieciseis horas para mantener la parasitaria clase gubernativa espa­ ñola, esta vez han debido reco­ nocer que cinco mil estudiantes — pueden ser 10.000 — seguidos de muy dignos profesores, se planta­ ron frente a los sicarios reclamando libertad. ¡ Es muy grande el arrojo de esta muchachada ibérica que reta a la banda de criminales más ordinaria de Europa ! Salud a ella ! Sin duda que nuevos tiempos y acontecimientos nos esperan. Los ideales de la Commune no han muerto. El anarquismo y so­ cialismo, que son de siempre, re­ nacen en estas demostraciones, como reencuentros del espíritu in­ dómito que suelda los tejidos para abrirse paso en el progreso. Es­ tamos frente a la nueva Bastilla que integra la península ibérica de extremo a extremo. Hora es de que los nuestros, viejos y jóvenes en el exilio, comprendan la magni­ tud de esta empresa y presten a ella sus más caros afanes. 2) Es cierto que el imperio inglés está en liquidación, pero no por insolvencia moral, sino eco­ nómica. Desde la terminación de las hostilidades de la segunda guerra, los ingleses han acordado practicar un reajuste de su ha­ cienda exterior. De ahi que fue­ ran cancelando su dominio directo en diversas zonas del globo, si bien asegurándose de que prose­ guirían con la asociación a los co­ munes intereses que les unían. Las posiciones de ultramar, para todas las naciones conquistadoras Le chef du C.I.A. croit la guerre perdue au Viet-Nam des accords avec les comnrunistes. Conclusión de M. McCone dans Quand les sénateurs demandéson rapport au Sénat : il est in- rent à M. McCone s’il croyait admissible de peróte la guerre au qu’il n’y avait pas de solution, Vietnam. H est tout aussi inad­ il n ’eut ríen de précis à leur dire. missible de négocier. Négocier seH se contenta d’affirm er qu’un ra it ádmettre la íaiblesse de la bon chef au Suc-Vietnam pourposition américaine, ce qui pous- rait peut-étre, s’il a de la veine, serait tous les éléments anticom- stabiliser la situatfon politique. munistes de l’Asie à tenter de ga­ Mais lá-deasus, McCone n ’était ran tir leur avenir en concluant pas trés optimiste. Car la situa-_ (Suite de la page S) tion actuelle au Sud-Vietnam ne favorise guére i’émergence d’un homme qui serait en méme temps populaire, ferme et talentueux. M. McCone n ’a paru nommer un seul éventuel candidat. A la fin de leur rencontre avec le dirígeant du C.I.A., les séna­ teurs américains étaient tout aus­ si exaspérés qu’avant de l’entendre. M. P. DEAN o colonizadoras, a la larga siem­ pre resultan un mal negocio. Es una sucursal a cargo de gerentes inexcrupulosos. La pesada admi­ nistración que cuesta su manteni­ miento ha de gravitar sobre cada país conquistado o colonizado. El prestigio de la nación que lo re­ gimenta va siempre a menos. De ahí que, en virtud del gran radio de acción de las armas modernas de guerra, los ingleses considera­ ron muy oportuno hacer un in­ ventario de perspectivas ultrama­ rinas y llegaron a eso que se de­ nomina independencia política y jurídica de varias naciones. Pero esa liquidación de su ac­ tivo se está capitalizando a su favor. Inteligentes y diestros en maniobras de último momento, có­ mo buenos piratas, han logrado con los súbditos liberados condi­ ciones que anteriormente exigían esfuerzos y quebraderos de cabeza constantes. La conservación de su amistad y calidad de miembros de la convención británica, constitu­ yen un triunfo digno de. estudio para cuantos vemos debajo de los tejados humeantes cómo puede trabajar en nuestro favor el por­ venir. La intervención y oposi­ ción española en el destino de las repúblicas del nuevo mundo ha sido un error tan funesto que los anarquistas debemos ver con los ojos del alma y hacer cuanto sea posible por recuperar esa comu­ nión de ideales entre todas las entidades separadas por las mismas ansias de libertad. Sin embargo, y no obstante es­ tas operaciones de alto calado, los ingleses no dejaron desmantalado el Estrecho de Malaca, el Golfo de Aden, su derecho a los bienes v acciones del Canal de Suez y mucho menos al Estrecho de Gi­ braltar, que el falangismo está re­ clamando para control de España. Esto hacer pensar que pese al socialismo científico de Wilson, ac­ tual primer ministro de la corona británica, jamás podría caer en la trampa de las reivindicaciones, comenzando tan luego por Gibral­ tar. Los falanjonazifascistas ¿ se han percatado de lo que la for­ taleza de este estrecho supone, no sol para la navegación inglesa, sino del mundo entero ? En pri­ mer lugar, esta será la última po­ sición que Inglaterra abandone. Y cuando ello ocurra, ha de ser por el único medio de una fuerza superior a la que la defiende. In­ glaterra no puede abandonarla ¡jorque sería tanto como dejar su flota a merced de la piratería fa­ langista que, para comunicarse con Africa del Sur, Australia y Nueva Zelandia, tendría que pegar la vuelta al Cabo de Buena Espe­ ranza. Y eso ni en sueños puede ocurrírsele a nadie. Podría admi­ tirse, para dentro de 500 años una invasión a las islas británicas como pensó hacerlo la banda de Hitler. Pero jamás Inglaterra, ni por amis­ tad ni por presión dejará que G i­ braltar sea controlado por irres­ ponsables cavernarios. Los nazifalangistas que están con la soga de la horca en el cuello, agitan este cencerro de la recu­ peración de Gibraltar para dis­ traer la atención de rebeldía que se manifiesta en todos los ángulos de la vida nacional. Pronto co­ menzará el éxodo. Cómo medida de prevención, el Banco de San­ tander, que es el segundo en poder financiero de España, abrió una sucursal en Buenos Aires para ca­ nalizar por esa vía las fortunas rnalhabidas de los grandes jerar­ cas del régimen. Mal pueden as­ pirar a una restitución de esa zona, cuando sus mismos abuelos la cedieron mediante el Tratado de Algeciras, en forma tan bru­ talmente ignorante que Gonzalo de Reparaz, miembro de la misma, compró un burro y se lo regaló • Suite en p ag e 7. L'impossible victoire (Suite d e la page 1) d’Amérique et la Chine (l’attitude de l’Union Soviétique est plus nuancée) s’affrontent clans une épreuve de forcé dont la suite est previsible depuis longue date. Les américains, quoi qu’ils disent ou pensent, jouent perdants, parce que une fois de plus ils ont voulú combattre le danger communiste avec des alliés qui sont depuis toujours les plus féroces ennemis du peuple et dont les seules vertus polítiques consistent á pourrir sans remission tout ce qui les entoure. L ’achamement que les soldats du Viet-Cong mettent à la lutte, les succés qu’ils obtiennent, l’appui apparent ou camouflé qui leur est acccrdé par les populations du Sud-Vietnam, ne. sont que la conséquence logique du pourrissement oú se débat mi régime qui ne re­ pose sur riep de consistant et rmi n’a aucune attache réelle avec le peuple qu’il prétend représenter. D’un régime pour qui ce peuple sacrifié n’est qu’une « chose » que l’on mène allègrement à l’abattoir. sans lui connaítre aucun dren et sans s’occuper le moins du monde de ses intéréts. Il ne s'agit done pas d'une croisade anticommuniste vers la liberté, mais d’un simulaere, dont le seul but consiste á sauvegarder les intéréts et les priviléges d’un svstéme ' qui est de­ puis longtemps condamné á disparaítre. Les Etats-Unis d’Amérique, qui ne sont pas encore décidés à admettre cette évidence, soutiennent les successifs gouvernements fan­ toches de Sai'gon (souvent sans avoir une idée exacte de leur composition), mettent à leur disposition des moyens militaires accrus et prouvent, une fois de plus, que la « conception » américaine de la démocratie est en compléte contradiction avec les espoirs réels des masses soumises á la dictature, qu’elle soit blanche ou rouge. Aujourd’hui, les Etats-Unis sem- blent décidés á jouer une derniére carte de forcé, dans le fol espoir de mettré à genoux la rébellion sud vietnamienne, mais ni les bombardements du Nord VietNam ni toute mesure — pour im­ portante qu’elle soit — ne parviendront à arréter la suite logi­ que des événements. Ils se trouvent places devant l’impossible victoire et, dans les mois à venir, il faudra bien qu’ils aeceptent une réalité qu’ils ont tort de méconnaitre. Et cette échéance, qui est irreversible, sera d’autant plus difficile et tragique dans la mesure oú I on va s’efforcer de la retarder. Comme il faut espérer que les maitres du Pentagone ne commettront pas la folie de déclencher une guerre nucléaire — et mondiale — dans le seul espoir de sauver la face, le dénouement de la crise du Sud Viet-Nam arrivera tót ou tard au détriment des américains, qui ne seront alors que trop heureux de se tirer avec le moindre mal du guépier dont ils sont les tristes artisans. Lorsque sonnera la minute de vérité, les eonditions de la négociation ne seront ni fáciles ni fa­ vorables. On leur dirá que l’Asie appartient aux asiatiques, et il faudra bien s’incliner. Mais la questicm que nous pouvons nous poser dés à présent, est celle de savoir si á l’expression « l’Asie aux asiatiques » on ne répondra pas « et 1’Amérique, aux Américains », pour que le « bas les pattes » au Viet-Nam devienne aussi, et surtout. « feu vert » á Cuba. Les américains, s’il en était ainsi, auraient l’air de sauver la face, quitte à commettre une nouvelle et ¡mpardonnable injustice. A. TARRAGO. Paris. Mars 1965. r R E P O R T A G E S Actualidades latino-americanas Repercusiones en torno al libro rI > G á d e DURA LUCHA Y SANGRIENTA REPRESION Colombia está gobernada por dos partidos tradicionales, el liberal ty el conservador. No obstante ser enemigos mortales entre sí, mar­ chan unidos por intereses comu­ nes desde 1958. Como resultado de sea coalición, el primer Pre­ sidente elegido fue Alberto Lleras Camargo, que, sin gran esfuerzo, logró dejar muy chiquito a aquel que conocimos en España en el período del 31 al 34 con el so­ brenombre de « el de los 108 ». Durante el primer año del mando de Lleras Camargo encon­ traron la muerte violenta cinco mil trescientas cuarenta y dos per­ sonas, según se hace constar en estadísticas oficiales de Oolombia. La forma repugnante y anti­ humana en que fueron ejecutados esos asesinatos, la documentamos con fotografías de aquellos días. Repetimos que la redacción de <• ESPOIR » queda en libertad de publicarlas según su mejor cri­ terio. No pudo Lleras continuar su « performance » macabra, teniendo que cederle el puesto a su saté­ lite el conservador Valencia, que superó la obra de Camargo, al «•levar la cifra antes señalada a 24.264 muertos en total desde la toma de posesión de Camargo a enero de 1965, Debe entenderse «pie todos los que suman esa cifra no fueron asesinados o fusilados. Gran parte de esos muertos pe­ recieron en la lucha, en el com­ bate sin tregua ni cuartel que sostienen los campesinos en la continua ocupación de tierras a los latifundistas desde 158 al dia de hoy. No existe una verdadera po­ tencia política y gobernante en Colombia como lo prueba el he­ cho que en las elecciones nacio­ nales de 1962 solamente votaron la mitad de los ciudadanos aptos para ello. La abstención alcanzó el 50 %. Actualmente, para combatir a conservadores y liberales, se optó en Colombia por una táctica su­ cia y repugnante que dudamos de sus resultados y que, natural­ mente, no compartimos. Es decir; continuando la misma política que en Bolivia de juntar « perros y gatos », se hizo una alianza entre elementos de la extrema derecha —■ filo fascistas — y la extrema izquierda — comunistas — . A los primeros los representa nada me­ nos que el tristemente famoso Ro­ jas Pinilla. Los segundos están en­ cabezados por el Senador Uribe Rueda. Entre unos y otros cuen­ tan con un respaldo de 60 dipu­ tados en activo. UN CUADRO REVELADOR D E L ESPIRITU COLOMBIANO A modo de fotografía documen­ tal, incluimos en este reportaje un verdadero « cuadro al óleo » indicador de lo que fué Colombia y de la idiosincracia que sigue dominando allí después de 400 años. El temple y el espíritu de sacrificio de los Colombianos está muy estrechamente ligado a nues­ tra raza por lazos que van desde la sangre a las costumbres deja­ das por nuestros antepasados en aquellas tierras con altitudes de hasta 6.000 metros. Veamos sino este informe origi­ nario de Bogotá con fecha octubre 1964 : « La ciudad de Neiva, ca­ pital del Departamento de Huila, en la zona Sur del país, ha anun­ ciado que celebrará un juicio de un crimen cometido hace 425 años y que nunca fué conocido por la justicia. Este se remonta a los tiempos de los conquistadores es­ pañoles, según han asegurado los portavoces. Don Pedro de Añasco era cruel e inhumano, quien pensaba, tal como se hizo en otros siglos más tarde, que el miedo era el mejor agente para el gobierno. De acuerdo con los antecedentes de la época que ahora han sido reunidos, sobre los cerros vecinos COLOMBIA reinaba una cacica cuyo nombre no fué recogido por la historia, pero que se le conoció solamente como La Gaitana, apelativo clá­ sicamente español. Era respetada y querida por todos los indios de los alrededores y su poderío era inmenso. El conquistador Añasco quería dominar por el terror. Organizó una excursión que salió de Timaná y marchó hacia los fuertes de los indígenas. En el camino encontró un precioso rehén : nada menos que el hijo de la cacica, que se supone no pasaba de los 15 años de edad. Puede pensarse ahora cuales serían los consejos de los compañeros de Añasco : los ambiciosos ]e insinuarían que po­ día obtener un gran rescate por su presa; los tímidos, que evitara la guerra; los crueles e impetuo­ sos como él, que demostrara su fuerza. Y por orden de Añasco el muchacho fué degollado en la plaza mayor de Pinamá, como reto a los indios y a la madre de la víctima. Pero el asunto no quedó ahí, adquiriendo contornos his­ tóricos. La Gaitana recorrió las altas montañas buscando a los demás caciques. Logró formar lo que hoy se llama una coalición, conclu­ yendo con las diferencias intesti­ nas. y formó un ejército que cayó sobre la población española como una avalancha. De nada valieron los arcabuces y los caballos. Los in­ dios, dirigidos personalmente por La Gaitana, lo arrollaron todo. Los españoles morían con la espada en la mano, tintos en sangre, pero por orden de la cacica, don Pedro de Añasco fué apresado vivo ». Estamos seguros que al llegar a esta parte de nuestro informe, mu­ chos compañeros dirigirán, como nosotros, su imaginación hacia el ferrolano que, imitando con exac­ titud' total a aquel gobernador de Ceuta — cuando España contaba solamente unos 455 años de vida -— facilitó e hizo cruzar por el mis­ mo lugar de entonces a los ejér­ citos marroquíes que ensuciarían nuevamente España dejando estelas de dolor y sangre de 1936 a 1939. Sí. la justicia no es ven­ ganza. Por eso el castigo infligido a Pedro de Añasco, nosotros agre­ garíamos —- para el que tiene su guardia en El Pardo y antes de que, como buen general, se muera en la cama — lo que aquel va­ liente Rev Don Rodrigo hizo, an­ tes de morir en la batalla de Guadalete, con la familia y con el pro­ pio traidor de aquella primera época de España. Continuando el relato del ac­ tual proceso de Colombia diremos que luego de hacer prisionero a don Pedro de Añasco, comenzó el martirio de aquel fiero español. Le sacaron los ojos y la lengua. Le pasaron cordeles a través de la garganta y de esta forma y en ese estado lo llevaron de tribu en tribu, recibiendo en cada una de ellas nuevos suplicios hasta que murió atormentado. Era el último español que quedaba con vida. Todos los demás habían muerto. El Centro de Historia de Huila ha querido realizar el proceso que nunca se llevó a cabo. Ha comi­ sionado a don Alberto Cabrera Gutiérrez como investigador para que recorra los mismos riscos y montañas por donde fué pasado Añasco. El fiscal de la causa será el Doctor Guillermo Montenegro; el acusador será el abogado espa­ ñol Mario López Lucas; el de­ fensor será el Dr Guillermo Pla­ zas y el vocero Arturo Silva. Ahora se espera con impacien­ cia el fallo, para comprobar si un jurado que actuará después de 425 años, absuelve o condena a La Gaitana por hacer justicia di­ rectamente. Es de notar, como veremos más adelante, que el departamento de Huila es uno de los lugares donde actualmente se lucha más fierametne contra la oligarquía y los ejércitos de represión. La raza y el genio de La Gaitana siguen 1 allí muy vivos. t RITMO ACTUAL DE LA LUCHA e l C h a n a d a : "J'accuse les assassins de CoíHn " Atacar las instituciones del Es­ 11 d e setiem bre. — El comando ¡ tado — aunque sea por medios guerrillero de Marquetalia — lu- ! científicos — sea en el país que gar que es baluarte y cuartel ge- ¡ sea, suele conducir a los hom bres neral de los guerrilleros — hizo qu e se atreven a ha ce rio, ante los un llamado a las fuerzas populares tribunales, en donde se les con­ del país para integrar un trente denará a largas penas d e prisión único armado, en el que se dice ¡ y, al patíbuh) en más d e muchas « por una Colombia para los Co- | ocasiones. lombianos, por el triunfo de la | La autoridad proviene del D e­ revolución, por un gobierno de 1 recho qu e se arroga la Fuerza, de liberación nacional ». En otra parte la cual el Estado hace su poten­ dice : « Luchábamos por ese cia, potencia con la cual, im pone cambio usando la vía menos dolo- leyes y deberes, castiga y con­ rosa para nuestro pueblo : la vía dena, la mayoría d e las veces erró­ pacífica. Esa vía nos fué cerrada neam ente. Castiga al ladrón d es­ violentamente y como somos re­ graciado que, sin trabajo y para volucionarios que de una u otra poder subsistir, roba aquello qu e manera jugaremos el papel histó­ necesita, mientras qu e deja correr rico que nos corresponde, busca­ librem ente al acaparador millona­ mos ahora la vial revolucionaria y rio qu e haya usurpado las m ate­ armada ». Esto hace tiempo que rias indispensables al consum o g e­ los libertarios españoles lo sabe­ neral y colectivo, para revenderlas mos y lo practicarnos, agregamos con intereses superiores a un 50 %. nosotros. La magistratura d el Estado 12 d e setiem bre. — Las guerri­ am ericano, envió a la horca a los llas atacaron un puesto de poli­ mártires d e C hicago por reclamar cía y dos patrullas militares en los la jom ada d e trabajo d e ocho h o ­ departamentos de Huida y Tolina ras. L a justicia d el Estado yanqui, resultando tres soldados muertos y electrocu tó vilmente a Sacco y numerosos heridos. En el com­ Vanzetti después d e tenerlos en­ bate librado en Huila los rebeldes cerrados cuino fieras peligrosas du­ atacaron y sitiaron a los policías rante siete años. Im jurispruden­ durante más de 4 horas. cia estatal española del año 1909, 14 d e setiem bre. — El ejército fusiló cobardem ente a Francisco comenzó una ofensiva contra la Ferrer Guardia por proclam ar la zona campesina de E l Plato. Los escu ela racionalista y, la razón de diarios ya anunciaban los pro­ E stado franquista m ató a luán pósitos del gobierno de extender Peiró, Luis Companys, Amador a esa zona la ofensiva comen­ Franco, Granados, Carbaileira, zada en junio contra Marquetalia. D elgado y una interm inable lista 25 d e enero d e 1965. — La d e otras victim as inm oladas que huelga general prevista para los ponen en evidencia la inhumani­ próximos dias fué anulada a causa dad, insolidaridad y crueldad del de un acuerdo entre el Presidente Estado. Guillermo León Valencia y la En Canadá, com o en todo país Unión de Trabajadores Colombia­ regido por el cadu co sufragio uni­ nos. Las causas eran el alza de versal, se suceden acontecim ientos precios y el costo de la vida. sem ejantes a los qu e venimos de 13 d e febrero d e 1965. — Se ennumerar, qu e si es verdad no extendió a cinco regiones y a otros han llevado a la horca a todos sus tantos frentes la acción de desta­ delincuentes, no dejan d e ser por camentos guerrilleros. Entre todos ello im putables d e inmoralidad, y se causaron a las tropas del go­ para acreditar nuestra exposición bierno más de 40 bajas en enero narramos lo qu e a continuación pasado. Fué capturado armas y sigue : material a los soldados. Los cinco Cuando Jacq u es H ébert lanzó principales frentes se hallan en por m edio d e su libro « l'accuse Marquétalia, El Pato, Guayabero les assassins d e C offin », la\ grave y Santander. acusación contra jueces y magis­ 3 d e febrero, 1965. — Nuevas tratura en general qu e condena­ medidas represivas fueron implan­ ron C offin a la horca en 1956, nos tadas en los departamentos de dijim os rápidam ente .- E ste escri­ Caldas y Valle para contener el tor valeroso, si no es apoyado por descontento popular en esas re­ una padre d e la opinión pública o giones. La nueva batida que se una mayoría de intelectuales proyecta es el resultado de ur­ am antes d e la hum anidad y d e la gentes conversaciones que el pre­ verdadera justicia, todo e l esfuerzo sidente Valencia ha venido soste­ qu e desem peñe por recelar la in­ niendo con los jefes de los cuer­ capacidad judicial d e su nación, pos armados. será vario y caerá en un pozo y, 2 d e febrero. — Más de veinte p u ed e adem ás qu e después d e sus mil soldados fueron enviados so­ acusaciones valientem ente dirigi­ bre Marquetalia. En esta monta­ das contra la jurisprudencia y con­ ñosa región, de unos mil kilo- | tra la policía, sea perseguido y metros cuadrados, los guerrilleros | condenado, sufriendo la vejación de Manuel Maralunda contienen a ¡ « vengeresse » d e ¡ó « justicia » los soldados. d el Estado. Se está comprobando que los Nuestro juicio fu é justo. P ode­ guerrilleros colombianos coordinan sus fuerzas con la F.A.L.N. de m os afirmar hoy qu e no nos equ i­ Venezuela prestándose armas y vocamos, pues cerca d e un año qu e culminó este acontecim iento tía publicación d el libro « J'accuse les Assassins d e C offin „) el autor Jacq u es lléb e rt viene d e ser con­ den ado a un mes d e prisión y 3.000 dólares d e multa por « ul­ traje al Tribunal d e la Corte d el ban co d e tlu Reina ». Situémonos en el pasado para m ejor informar a nuestros lectores d e ol q u e nosotros, hom bres libres, consideram os una injusticia más d el Estado om nipotente; la rondeuacíón d e un hom bre qu e quiso poner orden en su país. Cuando este escritor pu blicó su libro « J ’accuse les Assassins de. C offin.,, lo hizoi según sus projiias m anifestaciones por revelar la p er­ judicial actitud d e los hom bres d e leyes, qu e sin pruebas suficientes y en más d e muchas ocasiones condenan a inocentes víctimas al refugio d e Das catacumbas. Para Jacq u es H ébert, Coffin fué condenando a la horca sin las prue­ bas suficientes qu e requiere un caso sem ejante en don de se juega la vida d e un ser humano. Por tal m otivo, le era im possible silenciar tal crimen, pues d e silenciarlo daba m argen a qu e se perpetuaran los abusos judiciarios, al tiem po que ponía en guardia a la opinión pú­ blica, d e los errores d e los tribu­ nales q u e condenaban sin pruebas concluyentes a víctimas ino­ centes. — Yo no busco saber si Coffin fu é convicto o no d el delito co­ m etido; lo qu e yo deseo es d e­ mostrar qu e se le condenó sin las pruebas suficientes y hago mis es­ fuerzos para q u e esto no s e re­ pita — m anifestó Jacq u es H ébert. Estas consecuencias motivaron revuelo en la magistratura del Q uébec, poniendo los ánimos d e los hom bres d e leyes fuera del radio d e acción normal). Toda la piensa d e l país publicó durante dias y en prim era página estos sucesos, forzando a algunos d e los im putados por Jacq u es H ébert a justificarse escribiendo líneas y li­ neas defensivas. Eran m uchos y muy elevados « personajes » los qu e Jacqu es H ébert acusaba valientem ente; era a la C orte Suprema a la qu e ha­ bía dirigido sus cañonazos y, cidro está, esta tenía qu e d efen d er su prestigio, su « categoría era im posible qu e Jacq u es H ébert, solo y abandonado, pudiera luchar y vencer contra todos ellos, y mu­ cho m enos, contra las instituciones judiciales y policiacas del Estado opresor, pues d e haberse puesto en claro sem ejante error, la pena d e muerte hubiera sido abolida in­ m ediatam ente (hoy está en discu­ sión) y con elle, se habría evitado recaer en errores qu e diaria­ m ente quitan la vida a seres hu­ manos, y qu e quien esto ejecuto, lo denigra, y le h a ce p erder el sentido d e la personalidad humana. Solo y abandonado, el autor de hombres en momentos críticos. « J ’accuse les Assassins d e C of­ 19 d e febrero. — Ante la im­ fin », ha luchado con brío por re­ potencia por no poder doblegar emboscados, esperando el menor solver un problem a humano y cru­ la firmeza combativa de los cinco pretexto para proceder contra los cial d e la hora. Es uno d e los frentes existentes en el país, el campesinos. hom bres en Canadá qu e más han gobierno ha respondido con re­ Otros lugares afectados por esta hech o por la abolición d e la pena presiones contra las poblaciones ur- * situación son Santander, San Vi­ d e muerte, y para nosotros, que bañas y rurales. cente, Barranca, Simacota, Ybagué, t luchamos contra tod o Estado, llá­ 20 d e febrero. —• La policía se Charapa!, Barranquilla y Caqueta. m ese com o se llam e y sea d el co­ presentó a desalojar los terrenos Podemos asegurar que en medio lor qu e sea, la aOción llevada denominados « Asturias » propie­ de este ambiente de descontento, por este valiente escritor en favor dad del español Lledías. Cuando muerte y hambre, existe el temor d e una sana justicia m erece todo los tractores empezaron a derribar general del retomo del ex-dictador nuestro respeto y admiración. El las humildísimas chozas de paja Rojas Pinilla. Su figura sombría propio juez qu e lo ha condenado, y barro de los campesinos, estos hace tremblar a Colombia. M. Challis, ha reconocido la buena atacaron con machetes y piedras. Por todo esto, en Colombia sur­ intención d e este autor ai mani­ Cuatro agentes resultaron grave­ girán — ya han aparecido — nue­ festarse d e esta manera .- « ll mente heridos; hay un centenar de ras Gaitanas y por sobre todo falta a faU) du bien en faisant rouorir detenidos. un nuevo Bolívar que vuelva a le dossier C offin mais... la renom21 d e febrero. — En Huila liberar a tan sufrido país, víctima m ée d e Jacq u es H ébert explique once campesinos de la región fue­ sin cuento de los modernos con­ la gravité d es critiques par lui ron trasladados a los calabozos del quistadores. form ulées... ». Batallón Tenerife, en Neiva, acu-, PARDO ARIAS, Según entendem os, en estas d e­ sados de prestar ayuda a guerri­ Corresponsal de « ESPOIR » claraciones se reconoce el bien lleros. Al lado de los caminos, pa­ aportado por este escritor a la en el Uruguay. trullas combinadas de policía, ca­ rabineros y ejército permanecen Montevideo. Abril 1965. > Suite en page 7. C C L L 1 B C R 4 T I C N *A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A ^ A A A A A A ^ A A A A A A A A A A A A A ^ A A A ^ A ^ A A A A A A ^ A ^ A ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ E a4ctuaL idud A la dase obrera Proyección general de unas elecciones municipales ARA nadie es un descubrimiento decir que muchas veces elec­ ciones de tipo local tienen consecuencias inesperadas. Los Estados Generales, reunidos y convocados por la Monarquía francesa, fueron el prolegómeno de la revolución que debía terminar con ella, con el feudalismo y con cuanto habían sido fueros y pri­ vilegios de la nobleza y del clero en Francia. P Las elecciones municipales del 12 de abril de 1931 en España, de hecho, dieron al traste con la Monarquia. Fue aquello el «test» que sembró el pánico en el ánimo de todos cuantos habían espe­ rado, a través de siete años de dictadura y después de tres de terror gubernamental contra la clase obrera, personificada en la C.N.T., que en España habían terminado con el espíritu liberal . y revo­ lucionario. Hoy las elecciones municipales francesas, dentro de las carac­ terísticas especiales que tienen las cosas en cada país, dan otra ruda lección a los que creen que los regímenes y las situaciones excepcionales pueden eternizarse. Las fórmulas «nuevas», proclamadas a bombo y platillos por los de la Unión por la Nueva República; el «izquierdismo» sul-generts de los de la Unión Democrática del Trabajo, que durante una tem­ porada pudieron inspirar cierta confianza y alim entar ciertas Ilu­ siones en los electores franceses, en la clase media, el proletariado, la pequeña burguesía de este país, de arraigadas costumbres demo­ cráticas, se han venido abajo como un soplo, pese a todas Jas maniobras realizadas por los detcntadores del Poder. Aunque esa realidad sea disimulada por los que están obligados a defender los intereses gubernamentales, lo cierto es que las izquier­ das pese incluso a su poca inteligencia para unirse —. han ganado moral y materialmente las elecciones. Moralmente, porque este triunfo es, de hecho, la condenación de la política de excepción y de providencialismo, realizada por los que se encaramaron en el Poder, no mediante una Cruzada, que hiciera un millón de muertos, pero sí gracias a una astuta combinación de circunstancias, hábil­ mente fabricadas. Al cabo de seis años de uso y abuso del mango de la sartén, en una recuperación progresiva, el pueblo francés ha ido dándose cuenta de que los beneficios de la gestión de los que le habían exigido el sacrificio de muchas libertades y de muchos derechos, no compen­ saba lo quex habían perdido. Este es, repetimos, el ñn fatal que espera a todos los regímenes excepcionales, a todos los sistemas que se imponen a los pueblos, sea por la violencia, sea por la astucia, todo cuanto no tiene en cuenta la voluntad popular y los intereses generales, está destinado a terminar hundiéndose, antes o después, pero hundiéndose al fin. El argumento vale para todo: ha valido para el fascismo; para el nazismo; para el franquismo; vale para el gaullismo, aunque este último no pueda compararse en ferocidad de procedimientos con los otros antes mencionados. Pero, lo mismo impuestos y soste­ nidos a base de terror y de violencia, que especulando con la des­ trucción política de los adversarios y con el monopolio del Poder por una casta dirigente __ los tecnócratas de la U.N.R. se parecen mucho a-los tecnócratas del Opus Del — a la postre el pueblo se da cuenta y derriha a los que sobre él han venido reinando, tan pronto como una ocasión se le ofrece. Estados generales, elecciones municipales, consultas en las urnas o lucha en las calles, el hecho real es que nada que intente impo­ nerse con malas artes, que viole, de hecho y de derecho,, la voluntad popular, tiene vida segura y larga. Las elecciones municipales francesas de 1965 son una adver­ tencia y una lección, no sólo para De Gaulle y sus hombres, sino también para Franco y los suyos... Incluso para los que puedan venir después de Franco, utilizando armas escondidas, al amparo y socaire de circunstancias determinadas y sin tener en cuenta ni los intereses generales ni la auténtica voluntad popular. Al pueblo español La Alianza Sindical Española fué constituida en el destierro, el mes de noviembre de 1960, Nues­ tras ideas basadas en la solidari­ dad humana y la ayuda nos man­ tienen fíeles a la concepción in­ temacionalista, ya que universales son las cuestiones y las necesida­ des de todos los hombres. No te­ nemos que rectificar ni una tilde de nuestros postulados que tienen su encarnación en el derecho a la justicia social. La clase obrera re­ clama acuerdos y resoluciones en armonía con la exigencia de sus aspiraciones morales y económicas. Enarbolamos la bandera de la emancipación de los desheredados en su triple aspecto político, eco­ nómico y social. Trabajamos es­ trechamente unidos por la libera­ ción y la renovación de toda la sociedad, objeto de nuestras ma­ yores preocupaciones. Queremos situar la clase obrera, así del mús­ culo como del intelecto, en el centro de todas las creaciones de la historia y el progreso. Forma­ mos parte de un Pueblo ejemplar, y a su destino laborioso hemos unido nuestra suerte. Durante más de un cuarto de siglo de barba­ rie, nuestras Organizaciones Sin­ dicales han sufrido la represión dra­ coniana impuesta por el Estado usurpador. En este combate desi­ gual hemos perdido miles de lu­ chadores de excepcional valía. Pero ni el odio propagado por la dictadura ni el espíritu de ven­ ganza que caracteriza al sistema totalitario, han hallado cobijo en el corazón de la clase obrera. La semilla de la libertad germina en las entrañas de la tierra y pronto brotará a la superfíicie de nuestro suelo para ofrecer frutos de paz y prosperidad. El régimen absolutista que des­ gobierna al país, trata de ignorar­ nos y desconocernos. La cólera vengativa de los desplatas nos honra y nos engrandece.. No pe­ dimos clemencia a la dictadura ni piedad a los tiranos. Nadie puede dar más de lo que tiene. El Mo­ vimiento Obrero por nosotros re­ presentado no transige con la in­ justicia y el terror. La rgzón no se rinde nunca. El Derecho no se humilla jamás. Representamos la verdad sofocada, más no muerta. Nuestra causa es inmortal. De la Universidad española sale la luz que abrasa a los opresores Es la resurrección de la culture, el verbo de la sabiduría, hecho carne en el cuerpo torturado del pueblo. Madrid, Barcelona, Sevilla. Granada, Valladolid, Cádiz y Sala­ manca, se unen para defender la cultura. Los obreros de Bilbao, Madrid, Asturias y otros centros industriales de la Península, han escuchado el aldabonazo justi­ ciero que resuena por todas partes. La lucha por la manumisión na­ cional pasa a la ofensiva. Présente­ la Alianza Sindical en Asturias, el País Vasco y Cataluña, y en otros lugares de España, proseguirá la lucha sin cejar. Unidos' en la ac­ ción, triunfaremos. La Alianza Sindical Española lanza su llamada responsable a la clase obrera en particular, y al Pueblo español en general. Cada trabajador consciente de sus de­ beres, cada ciudadano consecuente con sus obligaciones, tienen la mi­ sión de ocupar su puesto. En esta hora histórica no debe existir li­ sura alguna entre los trabajadores del músculo y el cerebro. La causa que defendemos es una y la misma. La unión técnica1 y cultural, cam­ pesina e industrial, ha de reali­ zarse sin pérdida de tiempo. Lo pide el noble combate que esta­ mos librando contra el Poder ava­ sallador; lo exige la futura recons­ trucción del país. Todo lo que suponga unión de las fuerazs que representan la cultura y el tra­ bajo, es forjar la victoria moral e intelectual de los trabajadores. El Sindicalismo Mundial, Confe­ deración Internacional de Organi­ zaciones Sindicales (Libres (CU. O.S|.L.), y la Confederación In­ ternacional de Sindicatos Cristia­ nos (C.I.S.C.), en su Declaración conjunta hecha en Bruselas el 23 de diciembre de 1960, expresaron su propio sentir en los siguientes términos : * « LA C.I.O.S.L. y la C.l.S.C. se comprometen solemnemente a pro­ seguir su acción solidaria hasta el restablecimiento en España de las libertades fundamentales y, en es­ pecial, de la Libertad Sindical, de modo que, recuperada su libertad, puedan los trabajadores españoles elegir por sí mismos la forma de organización que les conviene ». ¿ Qué forma de organización Acotaciones pertinentes : A h o r a q u e se h a b l a d e U n a m u n o M e perm ito sugeriros la pu bli­ cación d e estos dos sonetos y a co ­ taciones d e Unamuno, dado e l in­ terés d e los mismos para el d es­ cubrim iento d e la verdad histórica d e l autor d e « Nada m enos que todo un hom bre »; al mismo tiem po, pueden sercirnos d e re­ flejo, en estas horas d e Huchas y titubeos d e timoratos. L iberales d e España, pordioseros, «la realidad decís se nos. im pone»; p ero esa realidad, Dios os perdone, es la m ajada d e qu e sois cam eros. no valéis nada, ni hay quien os [eslabone vuestra caden a ni el cantar entone q u e hace mover e l rem o a los [rem eros. L iberales d e España, cortesanos no d e la espada, d e la teresiana, com prendo a l fin q u e no sois mis [herm anos; echáis la siesta con heroica gana, guardáis la lengua en las tem blo[blonas manos y dais al esquileo vuestra lana. 31-V-1924. \ C om o estáis solos, ¡oh legión d e [ ceros! AVISO IMPORTANTE Advertimos a nuestros compa­ ñeros que para toda correspon­ dencia e n español — textos y comunicados — y envíos de dinero por parte de paqueteros y suscriptores de lengua española, de­ ben dirigirse a : Correspondencia: F . Montseny, Réd. « E SPO IR », 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.). Giros : M. C ebna, 4, rué Belfort, Toulouse. C.C.P. N° 952-38. « En una carta qu e recibí en Fuenteventura, y escrita por uno d e los tx-dipuiados socialistas, se m e decía q u e era forzoso atem p e­ rarse a la realidad. A lo q u e con­ testé que realidad viene d e RES, cosa, y pueden creer qu e hay qu e plegarse a ella tos qu e, con ­ form e a la interpretación llam ada materialista d e la historia, opinan a los hom bres y los llevan; pero qu e son las cosas las qu e hacen los q u e com o yo, creem os en el sentimiento histórico d e la histo­ ria, q u e son las personas, los hom ­ bres, los q u e hacen las cosas y las llevan, no d ebem os plegarnos a esa realidad material y qu e conm igo llevé a la isla la personalidad d e España ». y se le presta dócil al atraco, qu e ellos se entienden y Mamón [les guia ». -v ll-X I-1925. Que esto sirva d e lección, a los que tratan d e em bargar la L iber­ tad d e l Pueblo Español, pactando contra la natura d el antifascism o; y d e estimulo, a los qu e preconi­ zam os el 'honor en la lucha hacia toda clase d e tiranía. « L o d e « cerdo epiléptico » fu é un m ote forjado en colabora­ ción con Pórtela Valladares, el qu e fu é gobernador civil d e Bar­ celona. Halrlábamos d el general M. Anido, e l am o d e Primo d e Ri­ vera, y m e dijo .- « E‘s un cerdo » y yo : « / No, sino un ep ilép ­ tico ! ». V él : « / Bueno, un cerd o epiléptico ! Blasco llrañez le ha llam ado « verdugo ne­ gociante ». L o d e negociante alude, sin duda, a qu e siendo el general ese, gobernador sedicente civil de Barcelona, recibía dinero p roce­ den te d el juego d e ciudades de España y con parte d e él se pa­ gaba a los pistoleros d el Sindicato libre y a los asesinos a sueldo. Y parece qu e había otros negocios también. Porque si el sacerdote vive del altar el sostenedor del llam ado orden tiene qu e vivir — y m edrar y gozar y divertirse — d e la represión ». Por la transcripción y c o ­ mentarios A. MARQUEZ. Orléans. Marzo 1965. « Este cerdo epiléptico qu e gruñe pedanterías d e rigor, rezuma la bilis d e Cain, cenizas fuma d e aquella patria cuya unión nos [ muñe. A España el corazón se le engu[rruñe d el lívido terror con qu e le abruma y no colum bra entre la negra [brum a d el porvenir donde su estrella [acuñe. C on su m iedo am edrante ese be[ lloco y se cobra adem ás, qu e en su [ arteria, se m ete a sangre y a la vez a [saco; se le rinde cobard e burguesía conviene a los obreros españoles ? La que diéronse por propia vo­ luntad en sus respectivos Congresos Nacionales; la que forja la unión en Ja variedad de doctrinas, ideas y creencias, hasta que, una vez liberada España, sea la clase obrera quien decida orientar por sí misma, la ruta de sus propios destinos. Patrocinamos la plurali­ dad sindical. Somos un Movi­ miento unido en la variedad, superceloso de nuestra independen­ cia de actuación. Los trabajadores pueden y deben vivir hermanados teniendo cada uno su ideología. Más que aceptar la unidad ciega y dirigida que rechazamos, nos he­ mos dado el abrazo sincero y fra­ ternal. Es de herencia totalitaria la pretensión de uniformar las doc­ trinas iy personalidades que com­ ponen el Movimiento Obrero his­ pano. Esas prácticas no se avie­ nen con nuestra manera de ser y pensar. España es federal, socia­ lista, libertaria. Nos consideramos más fuertes cuanto más indepen­ dientes somos en la convivencia social, en la tolerancia democrática, en el ejercicio consciente de la li­ bertad. Quede la concepción del Partido Unico, de la Central Unica, para los partidarios del totalita­ rismo de derecha o izquierda. Nuestro Pueblo ha pagado muy caro, a precio de ríos de .sángre­ la interpretación eesarista y unita­ ria que a todos nos degrada por igual. El sindicalismo en nuestro país, una vez liberado de la dictadura fascista, volverá a ser el auténtico movimiento obrero preparado y unido para defender sus conquis­ tas limpiamente adquiridas, siendo leal a los principios éticos y mo­ rales que le dieron vida. Y este sindicalismo de raíz ibérica, de sana médula social, no ha estado ni estará al servicio de Franco, de ninguna potencia extranjera, de ninguna dirección única. En esta hora de lucha cohesio­ nada y gallarda, preludio ventu­ roso de la liberación colectiva, la A.S.E, reclama .- Libertad de pen­ samiento, de opiniones y creen­ cias; Autonomía de la Universidad y libertad de la Cátedra; Derechos de asociación y de reunión; L i­ bertad de palabra escrita y ha­ blada, y libertad de autodetermi­ nación para que el pueblo pueda darse libremente y con todas las garantías de Derecho las institu­ ciones que mejor representen cos­ tumbres y progreso, y posibiliten la distribución de la riqueza que representa el trabajo con respeto absoluto al pensamiento y volun­ tad de la mayoría de los espa­ ñoles. Mientras subsista el régimen de dictadura que hoy nos deshonra, no podrán ser resueltos los pro­ blemas que amenazan la vida co­ lectiva del país. Sin declamar de nadie renuncia ni abdicación de sus propias con­ vicciones, la Alianza Sindical se dirige a todos cuantos sienten ne­ cesidad imperiosa de defender la sagrada personalidad del ser hu­ mano contra todos los regímenes to­ talitarios para que se asocien con la A.S.E., colaborando fervorosa­ mente para que nuestro país y cuanto éste representa en la his­ toria de la civilización pueda in­ corporarse por derecho propio al progresivo caminar de los Pueblos Libres. Trabajadores manuales e inte­ lectuales; españoles -amantes de la justicia social : la Alianza Sin­ dical Española os envia su Men­ saje de ayuda y esperanza, para que unidos y hermanados reco­ bremos la libertad para nuestro pueblo. ¡ Viva la unión victoriosa de la clase obrera ! ¡ Viva la huelga de solidaridad general ! ; Adelante v dispuestos, españoles de buena voluntad ! LA ALIANZA SIN DICAL. EsroiR 5 I N T E R N A T I O N A L E «^^^^^^^^^^^A A A A ^A A A A A A ^A A A A A A A A A A ^A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A i La protesta nacional continua Las protestas contra las auto­ ridades del Estado de Alabama continúan nacionalmente. Cada \ez aumenta más el número de protestantes y cada vez se extien­ den más las protestas. Y por otra parte, éstas adoptan un carácter militante nacionalmente de mayor determinación. El tono de las mis­ mas, ciertamente, varía. Sucede esto a medida que pasa el tiempo. Primero, se iniciaron estas como denuncia de la brutalidad de las autoridades del Estado de Ala­ bama. Después, aunque esta con­ tinúa, ampliándose a través del pais según pasan los dias, al mis­ mo tiempo se inicia crítica se­ sera y apasionada contra el pre­ sidente Johnson, pidiéndole que directamente intervenga en el Es­ tado de Alabama. Es sobre esto último que ac­ tualmente se insiste más. Se pide colectivamente a! Gobierno que mande tropas, que se tomen me­ didas jurídicas contra los culpa­ bles, que se castigue a los ase­ sinos y lo mismo que se haga con­ tra la policía que ha cometido tal número do brutalidades. Y que el ejército y las autoridades civiles federales protejan en el futuro las manifestaciones pacíficas y pro­ tejan la libertad de los manifes­ tantes. Esto es clamor nacional. No se trata de simples minorías mili­ tantes Es este sincero y abarca a todas las clases sociales de la so­ ciedad americana. En esta demanda de interven­ ción se hallan inclusive las tres religiones mayoritarias de este país. Consisten en la religión protes­ tante. la católica y la judía. Públicamente se dice que mien­ tras el Gobierne no vaciló en man­ dar al Vietnam 3.500 soldados de la infantería de marina, vacila y más vacila en proteger en Ala­ bama a pacíficos ciudadanos nacio­ nales. Y a esto añaden otras co­ sas más," añadiendo que para qué proteger a los vietnamenses, puesto que estos no desean serlo por los Estados Unidos. La gran mayoría de los mani­ festantes, inclusive la Iglesia, son de opinión de que la raridad cris­ tiana ha de comenzar en casa. Gonseeuentemente, ¿ por qué en­ tonces no proteger a los ciudada­ nos nacionales en el Estado de Alabama ? ¿ Por qué no pro­ teger sus libertades civiles de las iras v furias sectarias y racistas de los cosacos de ese Estado ? En esta, o parecida forma, pero exponiendo en síntesis esto mismo, se manifestaban cientos de miles a través del país. Y oficialmente, eso mismo argumentaba la Iglesia. Esta expresión do denuncia po­ pular contra mandar 3.500 solda­ dos de la infantería de marina a Vietnam, y allí defender a quien no desea ser defendido, es muy significativa. Significa ella el des­ contento nacional por el envio re­ cientemente de nuevas adiciones militares al Vietnam. Si la libertad ha de ser defen­ dida, señores, pues a dar el ejem­ plo en casa. ; Hay nada más lógico ? Si el ejército ha de pro­ teger la libertad de alguien, fun­ damentalmente. ha de ser la del Enjuiciando problemas: P orq u e som os an arq u istas ser por el Si nos llamamos anarquistas, no girones de nuestro es porque deseamos diferenciarnos mundo entero, estamos seguros que de los demás hombres. Ni porque los hombres podrán gozar un dia deseamos sostener una oposición de ]a Libertad y el decoro a que sistemática contra todo lo esta­ hxlo hombre tiene derecho. tuido, sin causa que lo justifiqne. Nosotros somos la fuerza en­ Existe algo que gobierna- los des­ tera de la naturaleza; por eso tinos de cada ser, y son los senti­ .nuestra fé en el hombre es capaz mientos. Somos Anarquistas, por de hacer frente a todas las ar­ amor al que trabaja y sube las madas del mundo sin tener que consecuencias de una sociedad in­ deponer nuestra bandera de re­ justa; Por amor a la justicia y al dención y justicia. Son ellos, nues­ hombre que diariamente es ex­ tros tiranos, quienes han de asimi­ poliado y avasallado por el que lar nuestras máximas de fraterni­ debiera ser su hermano y compa­ dad para poder embaucar a los ñero. Contra lo injusto levantamos infelices que se dejan convencer nuestra voz y nuestra protesta, por sus cantos de sirena. Por eso somos anarquistas, y buscando para el hombre una me­ jor armonía y una mayor compren­ nos sentimos orgullosos de serlo. sión, no pidiendo para nosotros Porque reyes, papas y demás go­ tienen que reconocer otra satisfacción, que ver nacer bernantes, el reino de la justicia en la Tierra. nuestra razón de visionarios que Somos Anarquistas, porque so­ nos permite ver por adelantado, mos los críticos severos de una so­ como los profetas, la sociedad del ciedad injusta. Llena de arbitrarie­ porvenir. Es por nuestro ideal, dades. a la que nadie, ni sus pro­ aún sin saberlo, que los pueblos pios creadores se atreven a de­ empujan y hacen que el progreso fender con orgullo. Todos reco­ no se detenga. Es por nosotros que nocen que en el abusivo reparto todos los gobernantes de la Tierra, y e s p e r a de los beneficios, se encuentra la piden paciencia causa del desorden y la injusti­ a sus pueblos insumisos. cia; por eso nadie se atreve a ne­ Y porque esta herencia nos per­ garnos nuestro derecho y nuestra tenece aunque no figuremos en esos aparatosos bloques que for­ razón. Porque somos la genuina repre­ man las potencias militares del sentación de las ansias de justicia mundo, somos en realidad el y libertad del mundo entero, so­ único peligro que ellos temen, y mos anarquistas. Porque vivirnos por la única razón que no se atre­ en potencia en todas las rebel­ ven a desarmar sus poderosos días de la Tierra, no podemos de­ ejércitos, porque saben que los jar de ser Anarquistas. Nosotros pueblos, una vez libres del látigo representamos las ansias de liber­ ancestral que los gobierna y mar­ tad. por las que el mundo entero tiriza, vendrán inexorablemente a se bate y sufre para liberarse y nuestro camino; porque otro no es por nosotros que los tiranos del tienen, si quieren vivir dentro de mundo entero, apesar de sus re­ la abundancia y el bienestar a que presiones sangrientas, no consi­ todo humano tiene derecho al guen vencer la resistencia más o nacer. menos abierta de los pueblos con­ Sin nosotros no hay paz, ni or­ tra la tirania y la crueldad. den, ni justicia en la Tierra. Por eso somos Anarquistas, por­ Por eso somos anarquistas. que en nosotros vive la llama de Jo CRAU. la f é en I qs destinos finales del Agde. Marzo 1965. hombre y aunque vayamos dejando ciudadano nacional que sea atro­ pellado en su propia casa, brutal­ mente apaleado por practicar en la calle su derecho de libertad, en varios casos asesinado y en .otros por sólo protestar públicamente. Bastante tardío, el presidente Johnson reacciona ante esta crí­ tica. Fué necesario el clamor na­ cional general para que lo hiciera. Entonces pronuncia públicamente un discurso de denuncia y con­ dena contra las autoridades del Estado de Alabama. Su denuncia se limita finalmente a pedir al Congreso legisle nuevas leyes, con el fin de que éstas impidan se re­ pita lo que tuvo lugar en Ala­ bama. Cierto es que el presidente Johnson movilizó tropas para man­ dar al Estado de Alabama y esto en caso de apremiante necesidad. Cierto es también que muchos de sus consejeros están en mandar esas tropas, y en mandarlas inme­ diatamente. Pero cierto es, asi­ mismo, que el presidente Johnson vacila en hacer esto. Lo hará si no queda otra alternativa. El motivo de su vacilación es que él es de uno de esos Estados del Sur. A juicio suyo, si tomara tan extremada decisión, ello que­ daría eventualmente como una mancha política en su historia presidencil. Sería la primera vez que un presidente de los Estados Unidos, nacido en el Sur, hiciera eso con sus paisanos. Sin embargo, lo hizo Eisenhower primero y, después, el presidente Kennedy. Nin­ guno de los dos habia nacido en el Sur. Asi es que por consideraciones sobre la historia futura, las de nacimiento y paisanaje, y tam­ bién por tradición y sentimiento quizá, no desea mandar fuerzas federales contra sus paisanos. Desear es una cosa; conseguir lo deseado, otra. Si el espíritu de crítica ¡y de protesta existente se aplaca, tal vez el presidente Johnson obtenga su deseo. Por el momento, el Congreso se solida­ riza con ese su deseo de no in­ tervención militar en el Estado de Alabama. Inclusive la mayoría de diputados y senadores republica­ nos se solidarizan con él y acce­ derán a sus demandas de legisla­ ción. Más el criterio general de los expertos es de que todo este asunto de protestas, marchas, re­ presalias policiacas, etc., etc., cons­ tituye actualmente una enfermedad nacional, no solamente local o pro­ vincial, y que en consecuencia no será tan fácil de curar, ni se curará con los remedios que en la actualidad el presidente pro­ pone v el Congreso acepta, y esto con el fin de evitar peores males. La religión pide sanciones por el cura que se asesinó allí. No las pide al Estado de Alabama o a los dirigentes del mismo; se las pide al Gobierno. Y la gran ma­ yoría de la opinión pública las pide al Estado de Alabama, y, si este no accede, se las pedirá al gobierno federaL Y si no se satisfacen las deman­ das, motivo de más para más per­ sistente agitación nacional. En tal eventualidad, o bien el presidente Johnson manda el ejército y la po­ licía federal a donde sea nece­ sario o bien crea una nueva in­ dustria, la cual se dedicará a fa­ bricar laves y más leyes que a la larga poco o nada resolverán MARCELINO- APUNTES DE NUESTRO TIEMPO Q UE solución se vislumbra para superar los problemas que tiene planteados el país? ¿A dónde encamina sus pasos el _ sistema imperante? ¿Hará posible la dictadura una solución incruenta, o, por el contrario, llevará nuevamente a la nación hacia un nuevo conflicto de proporciones incalculables? Tales son las pre­ guntas que hacen los hombres que desean encontrar una vía pacífica, un cauce normal, al discurrir de nuestro pueblo. Estas, para nos­ otros, apasionantes interrogaciones, nos llevan a un análisis de los hechos. En el seno del gobierno franquista se ha preparado ima maniobra de gran estilo político. Se pretendía, el plan ha quedado frustrado, ceder a las justas exigencias formuladas por los estudiantes. Y, hasta se ha acariciado la idea de dar una amplia libertad sindical antes de que la clase obrera volviese a replantear la petición de sus legitimas aspiraciones de clase. La maniobra tenía largos alcances: acallar las reivindicacines estudiantiles y obreras; y, por añadidura, dar un golpe de «gracia» al Exilio político-social, dejándolo aislado de la vida espa­ ñola. Pero la plutocracia gubernamental no cede. Los poderosos no se avienen a transigencias y conllevancias. Usurparon el Poder para asentar sus reales posaderas, y la oligarquía de la Cruzada perecerá de la misma manera que triunfó: por la violencia. Era lógico que la política incruenta auspiciada por hombres y sectores animados de buenos deseos, llegara, por imperativo de cir­ cunstancias especiales, a prevalecer en el contexto hispano, abriéndose paso. Pero una cosa es querer, y otra muy distinta, es poder. Las mejores intenciones fracasan cuando no hay propósito de enmienda, cuando se pretende mantener a toda costa, el error y la tralcióm. Las clases pudientes son incapaces de progresar, y antes que transigir, se llevarán a la sepultura las viejas instituciones por ellas creadas. La dictadura no evoluciona, no progresa. No puede avanzar hacia cauces de justicia y derecho. Si transige, perece; y, si no hace conce­ siones a la sociedad, también. Es tarde, demasiado tarde para esperar de las fuerzas del Mal una rectificación de su conducta. Han existido varias ocasiones para ceder a tiempo, y sin daño, pero no han sabido ni querido hacerlo. Así han caído todas las dictaduras, todos los tiranos? Y el Estado absolutista hispano no podía constituir una excepción en la historia de la barbarie totalitaria. Lo demás son ideas nobles, que respetamos; planes de buena voluntad, que no darán resultados positivos. Una vez más, vuelve a repetirse el axioma bíblico: «Quien a hierro mata, a hierro muere». El invierno se va. Llega la hora del deshielo. Es demasiado cómodo decir: «Hay que tomar el tiempo como viene». Al fundirse la nieve no deben fundirse las esperarías puestas en la lucha. Estamos en plena primavera. El viento cambia, Hay que saber aprovechar los acontecimientos para avanzar hacia la meta de nuestras aspi­ raciones. El Poder unitario no retrocederá más que para pasar al ataque en el momento más propicio a sus planes siniestros. Así ha venido actuando durante un cuarto de siglo, y los resultados están a la vista: mantiene sus privilegios y sigue gobernando. Poco le im­ porta que la nación se hunda, que la juventud huya al extranjero, que España quede despoblada. ¿Acaso le ha preocupado el porvenir del país en ningún momento? Es rigurosamente cierto que el régimen se descompone, pero no debemos esperar que se deteriore por sí mismo. Hay que llevarlo a su total hundimiento. ¿De qué manera? Alentando la acción estu­ diantil que crecerá por momentos. Ayudando al Interior con todas nuestras fuerzas; pero al Interior que lucha y que quiere luchar. Esta debe ser nuestra preocupación principal en estas jornadas de prueba. Las fuerzas obreras que sufren los zarpazos de la crueldad franquista tiabajan para pasar a la ofensiva. De ningún manera debemos dejar la iniciativa libre al sistema imperante. Hay que redoblar esfuerzos, multiplicarse; darlo todo a los auténticos luchadores del Interior sin pedir absolutamente nada. Mas el Interior y el Destierro deben tener en cuenta que esperar del Estado avasallador lo que éste no puede dar, seria nuestra perdición. Todo lo que suponga hacer concesiones de tiempo y de lugar a quienes no cederán ante la razón, seria fatal y desastroso para todos. Y es lo que cabe tener en cuenta. En Cataluña, Asturias y el País Vasco, el malestar aumenta. La rebeldía obrera va tomando cuerpo. Crece la protesta cívica y se agiganta el descontento por doquier. Existe confianza en las pro­ pias fuerzas populares y deseo de abrir camino cueste lo que cueste. La libertad también es inflexible cuando llega la hora del despertar. ¡O jalá que esas ansias justicieras, dignas y honrosas, vayan tomando cuerpo y conciencia! Es triste, ya lo sabemos: la libertad no se con­ quista sin lucha, sin sacrificios. Sin lágrimas y grandes dolores no se consolida ninguna posición decisiva para hacer la historia nueva, la historia de la libertad, que es la propia vida de los pueblos que, luego, la gozan pacíficamente. El año que trancurre puede reservarnos grandes sorpresas. ¡Que nada nos coja desprevenidos! El Interior obrero, intelectual y liberal, pasa a la ofensiva. A nosotros pertenece la tarea de saber ayudar, con todos los medios, a los luchadores de la libertad. Ese es el camino. No hay otro. Lo quieren así quienes vienen llevando al país a la ruina moral, cultural, económica y humana. La España de la idea y la justicia no capitula. La razón no se rinde. Ahora más que nunca, si cahe, debemos estar unidos a nuestro pueblo. La España de las viejas oligarquías declina con sus extravíos y odios; la España nueva y libre asoma, llena de esperanzas y rebeldías justicieras. Si, como se ha dicho, quien está al lado del pueblo no se equivoca nunca, hay que servir a éste con el mayor acierto. Ramón LIARTE Echos... de Presse (Suite de la page 8) sées ou presentes -de ce gouvernant décédé, se so'ent prosternes et ont agi en lartoins et esclaves bien soumis, cela dépasse le sim­ ple bon sens. Et pourtant !... A quant la formule suivante. dont je ne garantís pas l’exacte reproduction ainsi que je ne cite le nom, de l’auteur, qui m’échapoe, mais qu’exprime ma véritable façon de penser : « Peuple, guéris-toi des individus » . Cela serait souhaitable et la croyance en n ’importe que mythe ne manquerait pas c e disparaitre. Je ne veux m’étendre sur les méfaits réalisés par ce défunt durant sa vie, de máme que pour deux autres qui n ’ont pas tardé á le suivre dans la tombe, tous deux français, l ’un cardinal, l’autre general. Le cardinal, dans son emploi de menteur professionnel n ‘a pas trop dú se fatiguer durant sa vie et a su tenir pendant 85 ans. Quant au général français qui, quoique on ose prétendre, en complicité avec ses adversaires, a organisé c e nombre uses massaeres pendant les guerres auxquelles il a participé, a fait en sorte de ne pas pourrir sur les champs de bataille, comme de vulgaires soldats, et s’est conservé pendant 98 ans pour mourir confortable­ ment dans son lit. « Après cela, on peut tirer l’échelle Edouard BRUNET (A suivre.) España AL CASTILLA LA NUEVA i MAS SO BRE EL MOVIMIENTO ESTUDIANTIL ZONA 28. Os envio informe de lo ocurrido en la plaza de Quevedo. Lo he obtenido de un estudiante que ha participado en las m anifesta­ ciones: «Es la primera vez — me ha oicho — que yo participo en dis­ turbios callejeros. Siempre he te­ nido un poco de repugnancia a tales actos, pero con ella he par­ ticipado gustoso y comprendiendo que en esta ocasión, por lo me­ nos, ha sido una cosa forzada. Que se acabe ya la leyenda de que el estudiante es un ser de «cabeza ligera». La culpa de que los estudiantes demostremos «po­ co civismo» recae sobre los que mandan, no sobre los que pro­ testan. Mi fam ilia es gente mo­ desta, no es reaccionaria, pero tampoco es de izquierdas. A mi me importa un bledo mi origen o mi etiqueta. Sé que España merece y necesita otro gobierno, otra situación, otro régimen de vida. Necesita libertad y aire li­ bre. No discuto que haya sido necesario un período de tutela pero ya no se justifica actual­ mente ninguna restricción en m a­ teria social o política. ESPAÑA E S MAYOR DE EDAD Que España es mayor de edad lo habremos de demostrar los que nada tenemos que ver con la guerra civil. De ésta quedan dos fracciones aun: la dé los venci­ dos, que nada puede hacer, que nada se les permite, y la de los vencedores, que se permiten to­ do, hasta lo arbitrario, qué pue­ den^ todo y que ya empezamos a damos cuenta que no se merecen nada. Este es el dilema. Nuestra lucha, sin embargo, no difiere de la que hace 30 años llevaba el pueblo español. Lucha contra todos los poderes mono­ polistas de la economía, •c e la moral, de la propiedad, en fin de todas las actividades de la na­ ción. Esa es nuestra lucha. — ¿Cómo se desarrolló la m a­ nifestación? —Para mí aquello todo era nue­ vo. Ib a a la manifestación sin idea determinada. No estaba en el secreto de su origen y nada sabía. Iba sin imaginarme lo que podía pasar. Ahora estoy conten­ to de haber participado. Los he­ chos de violencias no pueden des­ cribirlos más que los que partipan. Para saberlo bien, además, hay que recibir palos. Recibiendo golpes uno puede hacerse una composición de lugar, apreciar con más exactitud lo fácil que uno puede ser criminal y edemás ser premiado. Siempre había visto en cada guardia civil un ser extra­ ordinario, ahora estoy convencido que se merecen la horca. El indi­ viduo que tras un uniforme se atreve a pegar como lo han he­ ch o en esta ocasión, es un ser poco respetable. Había leído' re­ latos sobre cargas de la fuerza pública, había oído contar cómo se pega, se m ata y se deja a un obrero o a un estudiante so­ se HABLA bre la vía pública... pero hay que recibir golpes de cachiporra en la cabeza para conocer «cien­ tíficamente» lo que es un po­ rrazo. —Explícanos eso. —No, para lo que aconsejan los momentos no es cuestión de dar referencias sentimentales ni ape­ lar a la sensiblería general para que se nos tenga lástima. Im ­ porta referir hechos y obtener de los hambres machos mayor con­ curso. LA MANIFESTACION EN LA PLAZA DE QUEVEDO, FREN TE A LA SEDE DEL PRO STITU ID O S.E.U. e ve ESPAÑA contado siempre un amigo de la familia que, al decir de mi abue­ la, era de los más revoltosos. No sería correcto si no dijera que con nosotros había algún cura. Nada puedo decir de los sacerdotes que nos acompañaban. Animaban la manifestación, pero nos causaban a la mayoría cierta aprensión. Y a es tradicional que los estudiantes han estado siem­ pre en pugna con lo que huele a clero y a cañetes. Tengo la im­ presión de que es un tanteo de la Iglesia parecido al de la ca­ careada intentona de los «curas obreros». —¿Habéis tenido algunas discu­ siones fuertes entre vosotros? La concentración tuvo lugar en la plaza de Quevedo, en la ri­ sueña Glorieta del insigne escri­ tor y moralista, del insigne re­ belde, ¿verdad Camus? Eran las 3 de la tarde, éramos unos cuantos, pocos, por la calle Donoso Cortés — algunos lo re­ cordamos a Donoso —. Ibamos en cortejo silencioso hasta la de Bravo Murillo, en donde ya hubo líos. Se nos malestó, se nos pro­ vocó por parte de las fuerzas del orden. Llegamos a la G lor'eta y pronto se sumaron otros grupos llegados por la calle de Eloy Gonzalo y la de Arapiles. —Con los curas sí. Algunos de los que han manifestado estaban moralmente más cerca del estu­ diantado como hombres que como curas. Tengo la impresión, y casi la certitud, de que a la primera ocasión, estos curttas dejarán la sotana para vestirse de civil y hacer la vida regular que la n a ­ turaleza exige a todo ser humano. Con nosotros se portaron bien aunque en general no hicieron más que frenar el deseo del es­ tudiantado. Erente al local del S.E.U. hubo gritos de todas clases. Lo más unánime fué el de «Libertad1 Sin ­ dical» y «S.E.U. no». EstOsi gritos me recordaban lo que me ha —Los policías cumplieron con su misión de perros. El resto de la autoridad hizo coro con el gobierno. En un supremo intento de desvirtuar las cosas, el S.E.U. — ¿Y el comportamiento de las autoridades? CRONICA DOM ESCARRÉ Y E L FRANQUISMO Escribim os esta crónica b a jo d i­ feren tes signos y sin que tengan entronque aparen te entre si. En prim er lugar les direm os qu e Dom Aurelio Escarré, A bad d el Monas­ terio d e Montserrat ha salido d e su feu d o — es un decir — para dirigirse a Roma, al parecer lla­ m ado por el Papa. Seguramente Vdes, cuando lean esta crónica ya habrán leído la noticia en el p e ­ riódico d e ese país, uno d e los q u e más se le e n en España y en Cataluña, « L e M onde ». D om E s­ carré finalm ente ha sido a lejad o d e su m edio afin y d el país, o b ed e­ cien do a presiones recibidas en el Vaticano por parte d e l gobierno franquista. E ste ángulo d e ap re­ ciación d e dicho periódico no es nuevo, no en él solamente, sino en muchos observadores d el lado d e la oposición aqui en el inte­ rior d el país, en esp ecial en la región catalana. Ya a raíz d e los incidentes producidos con inotivo d e las célebres declaraciones he­ chas al diario francés por e l alu­ d id o A bad, y qu e tanto ruido ar­ maron, muchos se preguntaron qu e pasaría. Pasó, si, pero entre bas­ tidores, y creem os q u e ya fueron en su dia inform ados Vdes d e to­ dos o d e las partes más intere­ santes d e los incidentes ocurridos. En aqu ellos dias, el qu e escribe esta Crónica, procuró contactar con personas y estamentos ca­ p aces d e dar un a orientación plau­ sible sobre « los probables, o p o­ sibles » qu e pudiesen sobrevenir ai m encionado monje benedictino. Para entrar en materia, sugerí a m i interlocutor que la suerte de dich o personaje estaba echada, qu e su presencia al fren te d e dicho cen obio no duraria lo quel invierte d e tiem po en cantar un gallo. PERO VOLVERA Se me miró com pasivam ente y se m e respondió, con tono condes­ cendiente y paternal, q u e estas cosas — aquellas — no se p o ­ dían enjuiciar con las acostum bra­ das reglas deductivas; qu e en m a­ teria d e problem as derivantes de la Iglesia, todo juicio a priori ja­ más podria ser fiel reflejo d e -lo a la misma hora organizaba otra manifestación so pretexo de re­ clamar Gibraltar. Con ello no ob­ tuvieron nada. Resultó una espe­ cie de plebiscito en el que, na­ turalmente, salió perciendo el S.E.U. CATALUÑA Esa es precisamente nuestra mayor esperanza. Que nadie pue­ da ser propietario de nadie. Que nadie se preste a ser soldado de intereses particulares o ajenos al puehlo. Hay unos derechos a de­ fender como seres humanos y, sea cual sea la etiqueta de! opre­ sor, contra la opresión estaremos en la escuela y en la calle, en el taller y en el campo. Esa es la lucha anárquica, esa es nues­ tra misión de hombres, misión de todos los trabajadores, de todos los pueblos. Todo el día estuvieron cachean­ do sin salvarse nadie, ni hom­ bres ni mujeres, ni viejos, ni niños. De muchos tomaron notos ce identificación. Con seguridad que en la Dirección Genera! de Policia nuestras fichas habrán sido completadas. Otro día ya os diré más. ZONA 08. — Después de la m a­ nifestación del 23, y sus conse­ cuencias (detenciones ce vario» —¿Qué carácter político hay que obreros), otra manifestación se darle, pues, al conjunto de m a­ había preparado para el 15 y 16 en la Via Layetana, frente a nifestaciones? Correos. Las autoridades al sa­ —¡Cuidado! Muy poco. Tengo la berlo desplegaron gran fuerza de impresión que el estudiantado está policía en dicha calle y en su contra el S.E.U., no solamente barrio. Más de 600 policías en porque es fascista sino porque es civil deambulaban por toda la oficial. Se estaría también en con­ vía desde buena mañana. Lo mis­ tra aunque el S.E.U. fuese co­ mo ocurría en las calles del Hos­ munista, socialista u otro. Lo pital, del Carmen y Fontanelia oficial tiene siempre carácter obli­ En fin habían ocupado virtual gatorio y este aspecto choca con mente el cuadrilátero formado por las ansias de libertad de todo es­ la Rambla, Plaza ce Cataluña, tudiante. Se equivocará, pues, el de Urqulnaona, Ronda de San que aspirando a gobernante pien­ Pedro, Arco del Triunfo, Paseo se que podrá contar con los es­ de Martínez Anido y, ni que de­ tudiantes como pedestal. Los es­ cir tiene, el puerto correspon­ tudian somos... eso: ESTUDIAN­ diente al Paseo de Colón y ave­ nida de la Argentera, hasta la TES». / estación de Francia. CATALANA pasado, d e lo presente y m ucho en los m edios obreros, si bien no m enos d e lo futuro. La explica­ alcanza proporciones cercanas a ción más o m enos oficiosa qu e se los grados d e ebullición, es ya h a dado es qu e el A bad d e Mont­ un tem a constante en las conver­ serrat ha partido para Rom a in­ saciones y comentarios-, M u elos vitado por el Papa para qu e par­ se desahogan el mal humor lle­ ticipe en la con fección d el es­ nando interm inables boletos u qu em a qu e se ht¡ d e discutir en quinielas sobre los >exultados de las sesiones d el C oncilio sobre ¡li­ los partidos d e fútbol, con la e s ­ bertad religiosa. Nosotros n o em i­ peranza d e « pescar » un « ca­ timos opinión en tan espinoso cuan torce » qu e les retire para siem ­ d ifícil galim atías pero barrunta­ pre d el circuito d e la eterna manmos qu e algo se cu ece en la olla gancia d e un escaso jornal, vistas vaticana. Ya les dijim os hace un las aprem iantes n ecesidades del tiem po qu e los problem as d e la vivir moderno. Otros, esperan con oposición con tas espaldas relati­ im paciencia e l dom ingo para ir al vam ente guardadas qu e actua en cam po d e Sarria, sed e d el R eal España, m ás q u e en la rudeza de C lub Español, o al « Cam p Nou'», las consignas represivas dadas d el Club d e F ú tbol Barcelona, d esd e El Pardo, d éb ese buscar su para destrozar con los dientes cual­ contrapartida en Roma. Escarré quier cosa en form a d e cigarro volverá a Montserrat, com o Ruiz puro y dejar a la pobre madre C im en ez volverá a su cátedra y del Sr Arbitro buena para el arras­ a su dirección ele la revista « Cua­ tre. L es suponem os a Vdes em ­ dernos para el diálogo », una vez papados d e am biente sobre el que « ciertos detalles » estén ultima­ se respira en un espectáculo d e dos en virtud d e consignas que los llam ados « deportivos », pero se vayan recibiendo d e la milena­ verlo aqui en nuestro país y en ria ciudad fundada por 1fámulo cualquier lugar, es algo qu e no se y Remido... olvida por los m atices qu e ofrece, sobre tpdo a la reflexión... INDUSTRIA, TRABAJO Y DEPORTE Continua el alza d e los precios y el desbarajuste qu e ello oca­ siona en las econom ías caseras. Por contra, los elem entos patro­ nales d e la industria textil, esp e­ cialm ente los d e ¡a rama d el al­ godón han planteado una recla­ mación d e altura ante la jurisdic­ ción contencioso-administratica y en contra d el laudo d e « obligado cum plim iento » qu e p u blicó el Boletín Oficial d e la Provincia de Barcelona, sancionado por el D e­ leg ad o provincial d e Trabajo, obli­ gando a dicha patronal a pagar un 20 % d e aum ento sobre los salarios d e los productores em p lea ­ dos en dicho sector d e la Indus­ tria textil. Según nuestros infor­ mantes, los patronos catalanes es­ tán furiosos porqu e dicha alza solo a fecta a los fabricantes radicados en dich a provincia, lo qu e les situa en posición desventajosa con referen cia a otras industrias simi­ lares radiçadas en otros tugares d e la periférica ibérica d e habla castellana. Asimismo la agitación MANIFESTACION OBRERA En cuanto, y para terminar, so­ bre el asunto d e los estudiantes, e l m onárquico « ABC », periódico d e la mañana, d e Madrid, fiel a su contextura servil y malvada, publicó un juicio, a su manera, d e los hechos y vertió unas opi­ niones sobre la conducta valiente d e los catedráticos incriminados, qu e ello solo dá la m edida d e lo qu e son en el fon do esas prosti­ tutas periodísticas y los qu e Les alientan. Si e l monarquismo en este país quiere sentar cátedra de renovación y quiere influir en la vida pública m ediante la personi­ ficación d e un cantam añanas m e­ tido a « m onarca » d e los espa­ ñoles, si Iremos estado, y esta­ mos vomitando diariam ente, el solo enunciado d e q u e pudiera ser la sucesión número 1 esa banda de invertidos calum niadores pro­ voca en nuestro estóm ago algo muy superior a nuestra capacidad d e resistencia. Pedro Juan ALBRICH. Barcelona. Abril 1965. Cada manifestación es una prueba de la necesidad que hay de que los trabajadores se or­ ganicen. La consigna dada por los compañeros de la C.N.T. para que en cada tajo, en cada taller, en cada industria y en cada pue­ blo, se organicen los Comités de obreros correspondientes es una idea acertadísima que urge poner en m archa en todas partes y ampliarlas hasta el último rincón de España. La C.N.T. con los trabajadores. Hoy más que nunca es necesario crear comités de fábrica, de ta ­ ller, de tajo y de industria, y participar al margen del sindica­ lismo oficial en todas las m ani­ festaciones obreras. Un día se conseguirá que España entera se encuentre en la calle en un acto de dignidad resolutivo. ASTURIAS I En Asturias se vuelven a ca­ lentar los ánimos, así lo ha dado a comprender hoy, día 13 de m ar­ zo,‘ el servicio de información por radio, en su emisión de las diez de la noche. Nos referimos a! servicio de información de Fraga Iribarne, que obligado por la fuer­ za de las circunstancias de las noticias que nos vienen del exte­ rior, no puede filtrarlas y esca­ motearlas so pena de ridiculizar­ se aun más ante la opinión libre del país. Arias Salgado era un producto peculiarísimo del «sis­ tema», pero el gallego Fraga — y que nos perdonen los compa­ ñeros "de dicha región nuestro tono aperentemente despreciativo — gallego de los hartos, lo es m ás aún ce característico que su an ­ terior titular en el Ministerio de la Información y Turismo: cada fotografía nueva se le ve con más grasa en el cuerpo, prueba i evidente que la cosa rinde. I C.N.T. - INFORMACION SECCION PRENSA sa» Activités de nos camarades Espagnols xcxc * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ♦ “ » » » M t « * * « * M * * * t t » t t M A A t t » A |t t |.| Y |»|»|é|É|Y lY |É|Y llY|iV iiV ^ y i Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, i CARTA ABIERTA asi como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ LA FED ERACIO N LO CA L DE mento : nuestros camaradas españoles, refugiadas en Francia, privados R O CH EFO RT A TODOS LOS de todo medio de expresión. COMPAÑEROS He aquí por qué « E SPO IR » acogerá a todos los españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, Después de un lapso de tiempo, rl es necesario, nuestro consejo,enviándonos sus comunicados o sus encerrada en un mutismo orgánico artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. voluntario, la F.L. de Rochefort, del Núcleo de las ChaTentes y Poitou, hoy resurge del ocaso que ^ ^^^^AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA^AAAAAAAAAAA* se impuso con más fuerza ,v vigor, recobrada con elementos nuevos 17' UNION REGION ALE - UNION LOCALE DE LYON venidos a su seno. Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue S t-Jea n , n“ 60, LYON (5'). Al reafirmarse de nuevo en la lucha contra el franquismo y con­ tra la tiranía allí imperante y en des lois de finances annuelles. F. L. DE ALBI favor de las libertades, de todas las libertades. Libertad de pensar, FEDERATION ANARCHISTE libertad sindical y los derechos de Esta F. Loca] celebrará asamblea general, el dia 4 de abril a las todos los ciudadanos sin excepción. JEU N ES L IB E R T A IR E S 9 de la mañana v en el local tic Su primera idea es saludar frater­ nalmente a todos los compañeros F.O. DIMANCHE 4 AVRIL : Habiendo interesantes asuntos a que sufren en cárceles y presidios, « L ’autogestion Libertaire » tratar se encarece la asistencia de a los ancianos, e n f e r m o s , avec Daniel Guérln todos. y hospitalizados, a toda la Orga­ E l Secretario. C e 11 e manifestation aura nización del Interior y del Exilio en general. lieu à la Vieille Bourse du T raF. L. DE ROCHEFORT vail, 13, rue de l’Académie (gare En estos momentos, por causas de l’Est) dans la salle Polloutier. La Federación Local de Roche- Elle commencera à 9 h. 30 tres de todos conocidas, encaminadas íort convoca a sus adherentes a précises. todas ellas y relacionadas con el la Asamlbea general que tendrá desenvolvimiento caótico, econó­ Comme d’habitude, la confélugar, el domingo 11 de abril, a mico, social y político que vive las nueve iy media de la mañana, rence sera suivie d’un débat. España desde hace veinte y seis Nous pensons que vous aurez á en el lugar de costumbre. años, en continua retrogresión me­ coeur d’y partlciper et d'y env Por los asuntos a tratar se ruega dioeval, una revital ización del pro­ a todos los compañeros la puntual mener de nombreux amis. blema español se impone. asistencia. F. L. DE BEZ IE R S Y no hemos de ser nosotros — EI Secretario. fuerza preponderante de la Es­ Se pone en conocimiento de paña laboriosa — los que menos F. L. DE BALMA todos los compañeros pertene­ hemos de contribuir a esa revitaEsta Federación Local convoca cientes a esta F.L., afines y sim­ lización necesaria de la España de Asamblea general para el dia 11 patizantes, que para el domingo, mañana. ale abril, a la hora y lugar de dia 11 de abril, tendrá lugar una La C.N.T. dejó bien sentada su costumbre. conferencia pública a cargo de manera de actuar noblemente, Dada la importancia de los nuestro compañero Ramón Liarte, dándolo todo en bien del proleta­ asuntos a tratar, se ruega la' asis­ con el tema : riado español, ¡y esto no se ha tencia de todos los compañeros «La C.N.T. ante el contexto olvidado allí, se recuerda y se y la máxima puntualidad. político-social español. Realidades anhela. y sedimentos libertarios» El Secretario. Que nuestro próximo Congreso Esperando la asistencia de to­ sea el último que se celebre en el F. L. DE CARMAUX dos los compañeros de las locales Exilio, y que de él salga algo próximas y de todos los hombres Esta F.L . convoca Asamblea or­ de sentimientos libres, para demos­ constructivo, firme y táctico para dinaria para el domingo, 4 de trar nuestra fé en Ja futura libe­ ese próximo retomo a Iberia, para llevarles algo de lo mucho que se abril, a las 9 y media de la ma­ ración de España. ha de necesitar para remontar esa ñana. / Viva la C.N.T. ! y ¡ Viva el decadencia moral y espiritual con Siendo el « orden del día » a Pueblo Español I la que Franco y Falange agarrota­ discutir de sumo interés, se ruega ron durante un cuarto de siglo. a los aficionados a la pesca y a F.L. DE MONTAUBAN «tros deportes y también a los Saludos libertarios. despreocupados que hagan un es­ Esta Federación Local convoca El Secretariado. *1 fuerzo por estar presentes a esta Asamblea general para el día 4 reunión. de abril, a las 9 y media de la El Secretario. mañana, en el Café de la Comédie. Place du Théátre. COMISION DE CULTURA C.N.T. F. L. DE PERPIGNAN Confiamos en la comprensión y de Villeurbanne puntualidad de los compañeros, a La Federación Local de Perpifin de que los problemas a tratar gnan, invita a sus afiliados a la Asamblea general que tendrá lu­ no hayan de ser discutidos y re­ PROGRAMA sueltos precipitadamente. gar el dia 4 3e abril, a las 9 de DE CONFERENCIAS Por la F.L. : la mañana, en el sitio de cos­ tumbre. E l Secretario. Dada la importancia de los I F. L. DE OULLINS asuntos a tratar, se ruega la asis­ 11 A BR IL : « Pruebas de la tencia de todos los compañeros. inexistencia de Dios», a cargo de Comunicamos a Jos compañe­ Dornbusch. El Secretario. ros pertenecientes a esta F. Local que debido a la celebración del F. L. DE TOURS 25 A BR IL : «El problema de­ mitin organizado por la Comisión de Relaciones, en fecha 4 de abril, mográfico y el Planing Familial», Esta Federación Local celebrará a las 9 h. 30, nuestra reunión, para a cargo de Coste-Clément (maes­ asamblea general el dia 4 de este dia queda aplazada para el tro). abril. La misma tendrá lugar en 11 del mismo mes, en el lugar y los locales de la Bolsa del Tra­ Todas estas conferencias ten­ hora de costumbre. bajo y empezará a las 9 y media Aprovechamos la ocasión para drán lugar en el Palais du T rade la mañana. significaros, acudamos todos a este vail, place de la Libération, Vil­ El Secretariado espera que, por acto, siguiendo indicaciones de la leurbanne, de 9 heures á 12 heu­ k> interesante de los asuntos a secretaría de propaganda del Co­ res (salle 25). tratar, asistan todos los compa­ mité Regional Rhóne y Loire. ñeros. Para que pueda discutirse El Secretario. ¡ ampliamente el Orden del Dia previsto, se ruega la máxima pun­ COMISION DE RELACIONES tualidad. El Secretario. DEL NUCLEO AUDE-P.-O. (Suite d e la page 2.) F. L. DE ROANNE Como todos los años y para con­ al capitoste del régimen que en memorar el I o de Mayo, tendrá nombre del gobierno firmó tal do­ Pone en conocimiento de todos lugar la celebración de una jira cumento. Y no compró más bu­ los compañeros afiliados a la mis­ de carácter departamnetal en la lo­ rros para regalárselos a los mi­ ma que la Asamblea que teníase calidad de Carcassonne en el pin­ nistros y al propio rey porque no que celebrar el Domingo, dia 4 toresco sitio denominado el Pe- tenía más dinero. ¿ Cómo Inglaterra podría que­ de abril, se celebrará el Domingo cheru y para los amantes de la siguiente, dia 11, a la hora y sitio historia se vistará la Cité de Car­ dar enjaulada en Europa como bov­ io está Bolivia en el altiplano pe­ de costumbre. cassonne. Al mismo tiempo ponemos en Para ello esta Comisión de Re­ ruano ? Sin Gibraltar, la flota conocimiento de afiliados y sim- • laciones invita a su participación británica quedaría desmantelada, peor que la española en Lepanto, patizantes que la F. Local orga­ a todos los compañeros y FF. LL. en Finisterre. Sus aleones y salta­ niza un car al efecto de que to­ del Núcleo. dos los que lo deseen puedan asis­ Y al mismo tiempo les hace par­ montes del tipo de Nelson, Cromtir al Mitin que la Alianza Sin­ tícipes a los departamentos limí­ well, Drake y demás accionistas dical celebrará el Domingo dia trofes del Ariége, Tarn, Haute-Ga- del imperio, quedarían reducidos 4 de abril, a Lyon. ronne, Hérault, deseando que, con a pingajos malolientes en la his­ toria. Si el peñón fuera algún dia Para la inscripción v demás de­ sus -respectivas FF. LL. estén talles, dirigirse a Estañero Ló­ presentes en la confraternización dominado por rázagos de tal pan­ dilla de sicarios asaltantes de li­ pez. de dicha fecha. El Secretario. Secretaria General. bertades ibéricas, hasta mismo sa­ CO M AM UIIIQ UES Gran mitin de Alianza Sindical en V IL L E U R B A N N E La Comisión de Relaciones de Rhóne-Loire comunica a toda la militancia de la región que el día 4 de AVRIL (domingo), a las 9 de la mañana, y en la sala del « Parque de Bonneterre », Villeurbanne, tendrá lugar un mitin de afirmación antifascista, bajo los auspicios de la ALIANZA SINDICAL, en el que intervendrán como oradores: Por la C.N.T. : FEDERICA MONTSENY Por la U.G.T. : PASCUAL TOMAS Por la importancia del acto, para demostrar que hoy más que nunca las centrales sindicales más representativas de España m ar­ chan unidas en la lucha contra el régimen Uránico del franeofalangismo. Para hacer patente que somos solidarios de las luchas empren­ didas, en el interior de España, por los trabajadores en general, y estudiantes de todas las cátedras. Para que el mundo vea que todavía representamos una fuerza, esperamos que la m ilitancia dirá como siempre-, ; PRESEN TE!, demostrando que la C.N.T. siempre se halla en el lugar que le corresponde en la lucha contra el fascismo. POR LA COMISION DE RELACIONES, La Secretaría de Propaganda. NOTA. — Desde Perrache, se debe tomar el car N" 7, trasbor­ dar en los Cordeliers con el car N" 3, y apearse en la parada Auguste-Blanqui, Villeurbanne; o bien en Perrache tomar el 7 y apearse en los rascacielos de Villeurbanne, pero este último itine­ rario se encuentra a unos diez minutos del lugar del mitin. EL DOM INGO, 11 DE ABRIL, A LAS 9 DE LA MAÑANA en la Sala del Palacio de la « Mutualité » organizado por la C.N.T. francesa Gran mitin de afirmación anarcosindicalista cu solidaridad con los trabajadores y « estudiantes libres» de España El acto será presidido par R. FAUCHOIS, del Comité Local y Regional de la C.N.T.F., en representación de la Comisión de Rela­ ciones Zona Norte. ORADORES : J . SORIANO, por la C.N.T.F. Antonio RODRIGUEZ, por los jóvenes de la C.N.T. José PEIR A TS, de la C.N.T. de España en Exilio y UN REPRESENTANTE DE LA A.I.T. Se invita cordialmente a todos los antifascistas, los militantes, y en particular a los emigrados económicos españoles de la Región. ¡ACUDID EN MULTITUD A ESCUCHAR LA VOZ Y EL PEN­ SAMIENTO DE LA C.N.T. EN TORNO A LOS PROBLEM AS VTWOS DE NUESTRO PAIS! (iraní Meeting (nnfédéral á Perpignan Dimanche, 11 avril 1965, dans la salle du Cinema « Le Perpi­ gnan » (place Arago), grand meeting confédéral d’affirm ation syndicaliste révolutionnaire. Prendront la parole R. FAUCHOIS R. VILLAR!) F. MONTSENY Le meeting commencera à 9 h. 30 précises. VENEZ NOM BREUX ! DESDE El • Suite d e la p ag e 3. causa d e la justicia en su país, pero... vista su popularidad, era necesaria su condenación para la justificación « infallible » del E stado y d e su institución « h o ­ n orable » la Magistratura. En tér­ minos concretos, es una « ven­ detta ». Mientras se enviaba a la cárcel a un hom bre d e valor moral com o Jacq u es H ébert, qu e luchó por poner orden en la desordenada ju­ risprudencia d el país, e l ministro d el gabinete Pearson, Y con Du- Mientras los (añones zumban carían a subasta pública las ru­ bias princesas inglesas en los zo­ cos marroquíes para reducirlas a metálico y satisfacer el sadismo de algún sultán. Puede admitirse todo del imperialismo inglés, in­ cluso la conversión del mister Wilson a simple guarda suizo del Vaticano, pero aún cuando haya que librar tantas batallas que ocu­ pen más páginas que la Biblia, ese sueño infernal de los asesinos del pueblo español quedará in­ completo. Para la reconquista de ese paso obligado hemos de remi­ timos a Gonzalo de Reparaz. Y para eso antes hemos de pulveri­ zar del haz de la tierra hasta el último resabio del nefasto régi­ men que ennegrece a Europa. C am pio CARPIO. (Terminará). CANACA puis, era perseguido por las au­ toridades gubernam entales por conspiración con vistas a recibir la suma d e 10.000 dólares... Jacq u es H ébert, para nosotros, qu e no cesam os d e com batir el E stado en todas sus form as, habrá sido un H om bre, por el h ec h o d e haber luchado solo contra las vio­ laciones d e las reglas humanas y contra una d e las más « sagradas y respetadas » instituciones guber­ namentales », mientras qu e Yvon Dupuis, habrá sido un político cualquiera com o los tenem os con ­ ceptuados los libertarios, q u e viven d el sudor ajeno y se prostituyen por dinero. Félix ALVAREZ FERRERAS. GRAN FESTIV A L A RTISTICO EN BURDEOS Organizado por los grupos ar­ tísticos « Cruz Salido » y « Cul­ tura Popular », para çl domingo, 4 de abril, a las 3 y media de la tarde. A beneficio de la « Liga de Mutilados e Invalidos » de la guerra de España « UNE BONNE SO IR EE d e A. G heri » « LOS CH IQUITINES » d e P. C apo Sala Son Tay FIN D E FIESTA Una valiosa selección de varie­ dades. Echos . . . de Presse Menteurs et malfaiteurs E t done, pour les allocat’ons aux vieux travailleurs, je ne puis faire de mieux que de donner le placard affiché dans la presse du 12 janvier 1965. L ’ALLOCATION DES VIEU X TRAVAILLEURS E S T MAJOREE A DATER DU 1er NOVEMBRE 1964 Un décret publié au « Journal OiTiciel » du 10 janvier fixe les nouveaux taux des allocations aux vieux travailleurs En applJcatioji de ce texte, les allocations aux personnes agées sont portée*, à partir du 1er no­ vembre 1964, de 1600 F á 1.700 F par an (dont 700 F versés au titre du Fonds natlonal de solidarité). Parallélement, le plafond des ressources prévus par le code de la sécurlté soctale pour béncflcier de ces allocations est re­ levé, à dater du 1er novembre 1964, pour un céllbataire, de 3.100 F à 3.200 F par an, et, pour un ménage, de 4.700 à 4.800 F. Une nouvelle étape sera franchie au 1er juillet prochain, date i laquclle les allocations aux personnes ágées seront portees à 1.800 F par an. En méme temps, le plafond des ressources sera porté à 3.300 F pour un céllba­ taire et à 5.000 F pour un mé­ nade. Le coüt total de ces mesures est évalué à 805 millions de F. Les caisses chargées de régler les allocations aux vieux travail­ leurs ont reçu, courant décembre, les ¡nstructions du ministre du travail pour l’application du dé­ cret qui vient de paraitre. est loin du mínimum vital établi par des officiels. La commission gouvernementale créée pour étudicr les problemes de la vieillesse avait conclu son rapport, présenté en 1962, par cette a f firma tioai ,: « II est in­ dispensable d’assurer un minimum de ressources de 220.000 francs par an, soit 602 francs par jour á tous les vieillards pour leur permettre de vivre. » II s’agissait, bien entendu, de francs anciens. Que M. de Gaulle, M. Pompidou et méme M. Giscard d’Estaing seraient heureux, si chacun d’eux, pour vivre, percevaít pareillc somme (?). Quelques précisions ne seront pas inútiles. Alors qu’en 1964 et quelque temps avant un vieux tra vailleur avec 1.600 F annuels, ce qui fa'sait 133 F 33 mensuels ou 4 F 44 par jour à partir du premier novembre 1964 il percevra 1.700 F annuels, soient 141,66 F mensuels ou 4 F 72 par jour, et, à partir du 1er juillet pro­ chain 1.800 F mensuels, soient 150 F mensuels ou 5 F par jour. , Mais il faut connaítre les promesses qui avaient été fa ’tes, ce qui. malgré tout, ne peut perm ettre l’assurance d’une existence . nórmale et que ce taux promis FEUILLETON D’« E SP O IR » II est encore vrai que le coüt total de pareilles allocations s’élève á 605 millions. Ñe risque-t-on pas de ruiner la France, comparant cette som­ me aux minimes dépenses nécessitées pour l’armement nucléaire ? Selon une céclaration du ministre des finances que nous falt connaitre l’information suivante du 13 novembre 1964 : 40 POUR CENT L’ARMEMEN^ NUCLEAIRE I A ce sujet, il note que les études et fabrications « qui doivent faire l’objet d’une planification tout en respectant une certaine souplesse de choix et de réalisation » seront soumises à la sa.nction du Parlement à l’occasion des lois de finances annuelles ». DE Ce programme (54.893 mjllions de francs) « est done la partie principale d’une planification dont le montant financier s’éléve environ à 80 milliards de francs en autorisations de programme et qui représente la totalité de notre plan d’armement et d’infrastructure. Voyons, que je cesse de rire jaune pour étre un peu plus sérieux. Que les vieux travailleurs se dépéchent de disparaitre, que Zéphir, le manceuvre léger, se háte de changer d’emploi et réponde à l ’annonce suivante cueillie le 11 janvier 1965 dans « La Dépéche du Midi » : • Recrutement national : De- Numere 9 la lüirre estalla laMi pemiieM daminaalld1 Par ERNESTAN Or, dans les hypothéses les plus favorables aux politiques d’expansion impérialiste, une guerre ne pourrait que déplacer les avantages. Si bien que les nouveaux états pauvres n ’auraient d’autre souci que ce préparer leurs revanches contre les nouveaux riches. C’est pourquoi nous avons bien raison de dire que la guerre est absolument incapable de créer un état d’é quilibre stable. En d’autres termes : la guerre est in­ capable de créer la paix. Une autre ¡Ilusión dangereuse et tenace, reside dans l ’espéranoe de réaliser par la guerre un ordre nouveau. Effectivement, de tout ce qui précéce, il résulte elairement que les conceptions politiques, économiques et morales qui guident le monde engagent l’humanité dans une évolution catastrophique e t que, en un mot, une telle civilisation est condamnée. Deja, entre les années 1914-18 les horreurs de la guerre suscitérent une sorte de révolte et d’exigence morale qui se traduisit par cette extraordinaire for­ mule « guerre contre la guerre », la guerre pour que ce soit la demiére guerre ! E t l’on crut qu’il suffirait de supprimer quelques facteurs ou quelques prétextes de guerre pour supprimer à jam ais la guerre elle-méme. Malheureusement, comme nous l’avons vu, les causes venez fonctionnaire de la Súreté nationale ou de la préiecture de pólice, dans les Services actifs ou adm.inistratifs; PO STES BIEN PAYÉS, de grand prestige (17 à 40 ans). Demandez guide ofticiel gratuit, n. 24383: Ecole au Foyer, 39, rué Henri-Barbusse Paris (5'). Vous étes sur d’avoir un emploi. i E t comme précision j ’ajouterai que pour de tels emplois, les can­ didats n ’ont pas becoin d’avoir des connaissances spéc’ales, que les efforts à fournir sont beaucoup moindres que ceux d’un travailleur du bátiment, de la métalurgie, du textile ou autres, quant aux traitements, ces postes étant bien payés doivent cébuter à 750 ou 800 F mensuels, sinon plus. II est vrai que ces larbins, trés útiles pour les maltres, sont relativement bien payés, compara­ tivament aux véritables travail­ leurs qui produisent tout ce qui est utile pour les humains. Mals à cóté des avantages pratíques pour ceux qui ag ssent en maitres : gouvernants et exploitants de toutes sortes, ces derniers tiennent en plus à se présenter, presque en idóles, non seulement de leur vivant, mais méme lorsqu’ils sont arrivés au terme du voyage de leur existence. C’est ainsi que l’iconoclaste que je suis ne peut manquer de relater et commenter, succinctement, le formidable battage que la presse, la radio e t la télévision nous ont infligé pendant une bonne quinzaine de jours concernant le décés d’un gouvernant que je classe comme Ies autres, décris dans cette chronique. Que l’honorification, le vénération, l’adoration pour un tel défunt se soient manifestés de la part des gens de la méme catágorie, de la méme dique, cela est assez compréhensible. Mais, que ceux qui ont été victimes pas(Suite en pap e 2.) 'oarnal Imprimé sur les prenen Je i> 10C IE T E GENERALE D’ IM P R E S S K » Coopérstlve Ouvrlére de Productlonl M ellers 01, rué des Amldonnleri réléphone : 22-89-73 — TOULOUSr D ireotenr-G érunt i A. T U R M O HfBOONUOAJItt • OftGANf M U W UNION KCGIONUI ot u c u t í d e QWaáfrLng.ten Lechel di c.1.1. no lagwrepert*ai ni o» Mi. .John MdCone, cheí du Deuxième bureau américain (C.I. A.), a avoué devant le Comité des Affaires étrangéres du Sénat que le président Johnson n’a pas de politique asiatique, á moins de qualifler de « politique » ie mélange d’improvisations et de réactions nerveuses des militaires et des diplomates américains en Asíe. II faut admettre, cependant, qu’il nous serait bien dlfficile de c.onner des conse'ls et de suggérer un plan de campagne pour les Américains en Asie. II est trés difficíle de contredlre les Américains quand ils affirment, d’un ton presque desespéré, qu’ils savent bien qu’Us vont perdre mais qu’ils ne peuvent pas battre en retralte ni négocler. Leurs adversaíres ne sembient pas vouioir la négociation et préférent une confrontation avec les Blancs — haïs des hommes de couleur — pour faire oubl’.er à leurs concitoyens l ’ineptie gouvemementale qui est si caractéristique de l ’Asie. L’EXEM PLE DE LTNDONESIE Le meilleur exemple est l’Indonésie. Son president, M. Soukarno, passe pour un fou aux yeux des Occidentaux. Son pays croule sous l amas ¿es dettes. Le peuple vit dans la misére. E t pourtant Sou­ karno gaspille les ressources du pays dans une guerre contre la Malaysia. La Malaysia est un pays asiatique, mais elle permet aux Britanniques d’avoir des ba­ ses sur son territoire. Soukarno quaJifie la Malays’a de cryptocolonie et entreprend contre elle une guerre de guérilla. Soukarno demeure prisonnier de ses fautes passées, tout autant qu’il est prisonnier des défauts de son caractére. Pour s’imposer, il s’allia au parti commimiste índonésien contre les partís musul­ mans orthodoxes. Pour ne pas se réelles et profondes de la guerre ne résident pas dans ¿es situa tions particuliéres et momentanées; mais dans l’incompréhension des hommes par rapport à leur histoire et à leurs intéréts supérieurs. La foi dans la guerre, comme moyen d’action historique et social, reste si vivace que nombre de ceux qui dénonoent l’ordre social présent, en arrivent à faire confiance à la guerre pour y substituer le régne de la justice sociale et de la paix. Pour les tenants de cette tactique, la guerre est un moyen assurément horrible, mais elle leur semble, en désespoir de cause, le seul efficace et possible. C’est la justification implacable des pires moyens en vertu des buts qu’ils pretendent servir. Or, en cette matiére plus qu’en nulle autre, il est faux que les moyens sont indépendants de la fin. Nous ¿isons ici que, bien au contraire, les moyens déterminent la fin. Cela est premiérement vrai moralement. La guerre est, par définition, la violation systématique de toütes les notions morales. En conséquence, un^ collectivité qui méne prétendúment la guerre pour im ordre social et moral supérieur, est amenée à pratiquer, à glorifier et à imposer des maniéres de penser et d’agir qui sont la négation absolue de l’idéal qu’elle prétend servir. II arrive alors bientót que l ’idéalisme originel soit submergé, étouffé et anéanti par la psychose inéluctable de la guerre. Quant à prétendre qu’une fois la guerre terminée, l’idéalisme primitif renaitra dans toute sa pureté et que la guerre n ’aura été qu’un cauchemar passager et un « moyen », c’est faire preuve d’une méconnaissance totale des réalités. On ne peut établir un ordre social basé sur le rés­ ped de la vie, de la dignité et du droit humain, chez un peuple qui a systématiquement piétiné ces valeurs. On ne peut instaurer la liberté dans une nation qui vient de vivre volontairement dans la soumission. On ne peut, enfin, foncer un monde basé sur une moralité supérieure avec des masses qui sortent de l’école du crime. Mais en dehors de cet aspect de la question, des raísons plus matérielles nous montrent l’incapacité positive de la guerre, C’est, une fois encore, le rappel des capacités destructives de la guerre actuelle. Pense-t-on assez à ce que sera la situation des « vainqueurs », aussi bien que celle des vaincus ? à quel degré d’épuisement ils seront arrivés, au milieu de quelles ruines ils se retrouveront et croit-on que de telles conditions soient favorables à la réalisation d’un ordre économique et social supérieur ? II 'n’y a pas de doute qu’une guerre entreprise dans faire avaler par les communistes, il joua la carte de l’armée. Entre temps, il négligea l’économie, les reformes sociales et se fia ce plus en plus à l’írrédentisme pour maintenir sa popularité. DE L’ARMEE AU COMMUNISME Naturellement, Soukarno développa une ambiance militari.ste. E t maintenant l’armée et les com­ munistes sembient poursuivre le méme but. Tout au moins, les jeunes officiers ont les mémes objectifs que le P.C. : ils veulent faire la guerre contre la Malay­ sia pour obtenir des promotions rapldes. Quelques vieux généraux, qui ont peur du communisme, veu­ lent restreindre cette politique. Mais sí Washington perd la guer­ re du Vietnam ou méme négocie avec les Chinoís, les jeunes offi­ ciers indonésiens — qui ne sont pas trés subtils en politique mais qui sont arrivistes — pourraient tres bien s’allier ouvertement aux communistes pour se placer du cóté des vainqueurs. Ainsi, l’Indonésie pourrait tomber sous la domina tion comrnuniste parce que l’armée, le contrepoids sur lequel Soukarno a toujours compté pour neutraliser le communisme deviendrait l’instrument des Rouges. AU VIETNAM, LES U.S.A. NE PEUVENT NI PERDRE, NI NEGOCIER, NI... GAGNER t Voila le raisonnement de M. McCone, chef du C.I.A. Le Viet­ nam tombe. l’Indonésie devientcommuníste, la campagne contre la Malaysia sfintensifie, la Thailande, pour ne pas courir de r¡sques se tourne vers le neutralis­ mo, le Laos e t le Cambodge deviennent des satellites de la Chi­ ne et la Birmanie suit l’exemple de l’Albanie. (Suite en page 2). un but de progrés et de libération sociale n ’aurait, comme toute autre guerre, que des resultats negatiís, destructifs et régressifs. LE MYTHE DE LA FORCE En définitive, lorsque l ’on se demande quelle terrible ¡Ilusión parvient encore á jeter les peuples les uns contre les autres et à leur faire accepter si allégrement la marche à la guerre: on trouve, essentiellement. la foi naive dans la forcé. L ’atavisme joue la un role prépondérant. Des miliénaires durant, la forcé physique constituait une énorme supériorité. Depuis longtemps, cependant, cette forcé a cessé ce jouer ce role primordial. Des que la civili­ sation naquit, la forcé devint secondaire vis-á-vis de l ’intelligence et de la connaissance. Aujourd’hui (au déla d’un certain minimum vital bien entendu) la forcé physique est devenue superflue. Celui qui dispose de capacites physiques extraordinaires n ’a plus guère à en user que dans des exhibitions ou le sport ! E t peut-étre fau t-il voir dans l’engouement des masses pour les sports brutaux et les performances absurdes le vieux cuite ce la forcé qui n ’a plus d’autres raisons d’étre. Nous nous trouvons done lá devant une de ces no­ tions d’un puissant simplisme. Cela est si vrai que, en général, plus un individu est simple, plus il croit à la forcé; dés qu’il est indigné, froissé, qu’il se croit lésé ou menacé, sa raison rudimentaire ne lui suggére que de frapper et de se battre, alors méme que les conséquences de ces gestes ne peuvent étre, de toute façon, que regrettables. Sous des formes plus policées, cette mentalité régne encore cans le monde. Dés qu’une opposition réelle ou imaginaire surgit entre deux nations, l’.dée primaire et barbare s’impose : « H faut se battre ». Quand aux conséquences et aux resultats tangibles de la bataille, les peuples y songent à peine ou pas du tout. Exactement comme une tribu de sauvages qui se lance dans la guerre par obéissance aux injopetions du sorcier. Avec la différence que dans une guerre entre tribus primitives le compte profits et pertes peut étre favo­ rable; tandis que dans nos guerres presentes et futures le bilan ne peut éfre que désastreux. En vérité, la civilisation actuelle a. pratiquement, ¿ é passé le stade d’évolution oü la forcé avait une valeur Progressive et constructive. La toute puissance de la forcé n ’est plus qu’un. mythe; le plus ¿angereux et le plus m alfaisant de tous. (A suivre.)