la Révolution Espagnole - Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes

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Directeur :
Antoine TU RM O
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TOULOUSE (H.-G.)
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A n n u e l............... 20,00 F
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4, rue BeUort, Toulouse.
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HEBDO M AD AIRE
N° 150
VVV'^VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV»
AM ERIQ U E
NORD ET SUD
r|A ANDIS que les électeurs américains se préparaient à élire le
'i
nouveau president des Etats-Unis, dans d’autres regions de
cette méme Amérique, mais dans le Sud cette fois-ci, des
graves événement se produisaient, traliissant la réalité d’une sltuation explosive.
Si les riches U.S.A. peuvent soutenir, à coups de milliards de
dollars —. sous Johnson comme sous Kennedy, comme sous Gold­
water, s’il avait été élu — les intérèts américains dans le monde,
un peu partout soutenant les dictateurs, parce qu'ils croient que
seules les dictaturcs peuvent empécher le castrisme en Sud-Amérique et le comnvunísme en Europe, les pauvres nrjneurs de Bolivie,
les sans terre du Brésil et du Pérou, l’entendent d’une autre
oreille.
En Bolivie, Paz Estensoro, obligé de suivre et de pratiquer une
politique de défense des grands intérèts américains, est aux prises
avec le peuple et les étudiants. Les U.S.A. _ Johnson ou Goldwater,
l’homme ne change rien à la chose — l’ont forcé — toujours par personne interposée — sous pretexte de communisme, à se transformer en
un dictateur d’une violence identique à celle de son prédécesseur;
il avait, à ce moment-là, l’appui de ceux qu’il fait aujourd’hui
massacrer.
C’est cela, la tragédie politique de l’Amérique du Sud, sous la
coupe des intéréts politiques, économiques et militaires des EtatsUïiis de l’Amériqüe du Nord. Méme les hommes de gauche, issus de
mouvements populaires, obiigés de défendre les intérèts de ceux
qui les ont aidés pour accéder au Pouvoir, ou forcés d’avoir recours
à eux pour s’y maintenir, deviennent des bourreaux du peuple,
niant aux travaiileurs tous les droits, toute accession à un meilleur
bien-ètre, toute évolution et amélioration de la condition ouvrièrc.
C’est cela qui ouvre le chemin du castrisme. Ce n’est pas le
castrisme : c’est une prise de conscience, c’est une révolte des
aTfamés et des dépouillés, que rien ne pourra arréter. Le Brésil,
sous la férule de Castelho Branco, tète de turc de Lacerda et les
intérèts qui sont derrière lui, ne tardera pas à se révolter. Toutes
les terreurs militaires et policières ne pourront empécher l’inévitable. La Bolivie, aujourd’hui; hier, le Pérou; demain le Chili ou
TArgentine. chaqué jour la situation devient explosive en Amèrique du Sud.
Le résultat des ’é lections aux U.S.A. ne peut rien changer à
cette situation, parce qu’il faudrait que les Américains changent
eüx-mèmes.et ils ne peuvent pas changcr. La politique du nouveau
president, ne sera pas différente, en ce qui concerne la défense des
intérèts américains en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique, en
Europe, de ce qu’avait été la politique de Kennedy, que l’intérim
de Johnson n ’avait fait que continuer. Répubiicains ou demòcrates
au Pouvoir, pour l’Amérique elle-mème — l’Amérique du Nord —
il y a évidemment une différence. Goldwater au pouvoir, c’était le
fascism e; c’était le règne du racisme; c’était basculer sous une
droite aveuglée par la haine et par la peur.
Mais internationalement, le nouveau président, comme l’ancien,
ne fera d’autre politique que celle qui convient au capitalisme americain; que celle qui aura le « placet » du Pentagone... Peut-ètre,
parce qu’on le voyait trop enclin à n’éeouter que soi-méme, de
tout cela est mort Kennedy... Johnson ne veut pas mourir.
E t tout cela ne pourra empécher les événements de s’accomplïr. La révolution américaine suivra son cours, avec ou sans
castrisme. Castro n’est que le nom donné par les yankees à un
mouvement d’indépendance, moral, politique, économique, qui est
le phénomène des temps modernes dans l’Amérique du Sud. Sans
Castro, sans De Gaulle, qui a voulu prendre aussi la relève, il
aurait trouvé d’autres expresssions pour se manifesté, pour éclore...
11 est méme à regretter qu’aujourd’hui ce mouvement ne soit pas
dirigé par des hommes comme Ricardo Flores Magon, Práxedes G.
Guerrero, Emiliano Zapata, Pancho Villa, le guerrillero Sandino,
tous tombés sous les balles des agents américains ou de ses sbíres.
Des anarchistes et des idéalistes avec une conception beaucoup plus
nettement révolutionnaire que ceux qui aujourd’hui mènent la
bataille en Amérique du Sud. Mais tous, ceux d’hier comme ceux
d’aujourd’hui,
représentent une prise de conscience que rien ni
personí-e ne pourra arréter.
Nous saluons avec sympathie et émotion les braves mineurs
boliviens, les
jeunes étudiants, le peuple courageux qui a ose
ínfliger une première défaite aux forces armées boliviennes; une
première défaite aux forces économiques de Wall Street. Et nous
sommes de tout coeur avec eux.
♦
O RG A N E
DE
VI* U N IO N
R EG IO N A LE
DE LA
C. N T. F
15 N O V EM BRE 1964
Prix : 0,40 F
IM PO R TAN TE M A N IF E S T A R O N
ANTIFRANQUISTE A DRUXELLES
Sous une pluie batíante, un
Nombre d'organisations de
bon millier de manifestants gauche étaient présentes. Les
antifranquistes ont défilé hier calicots de l'alliance syndicasoir au coeur de la ville.
le dénonçant la répression et
Les manifestants défilent dans les rues de Bruxelles
les atteintes aux droits humains les plus élémentaires en
Espagne, informaient le pú­
blic sur les récents événe­
ments (Bilbao : 60.000 mani­
festants). Les panneaux étaient
d'ailleurs très nombreux, hérissant les groupes qui criaient:
« Franco assassin », « Espagne
liberté » et méme « Espagne
socialiste ».
Avançant courbés sous la
pluie et le vent, les manifes­
tants défilèrent jusqu'à la
Bourse et à la place de Brouckère, puis obliquèrent vers le
monument Ferrer, oü se fit la
dislocation de cette belle ma­
nifestation, destinée à montrer que les démocrates de ce
pays n'admettront jamais d’accommodements avec le régime
franquiste. »
(De Le Peuple de Bruxel­
les).
La manifestation organisée
par les Jeunes Gardes socia­
listes et le comité contre le
fascisme et le colonialisme,
était appuyée par l'alliance
syndicale espagnole U.G.T. C.N.T. Des centaines de travailleurs espagnols étaient
d'ailleurs présents dès 6 h. 30
au coin de la rue des Tanneurs, au Midi.
Vers 19 heures, le cortège
prenait forme. En téte, des
drapeaux, des calicots, et,
montés sur une voiture, un
g'rand panneau représentant
le sinistre garrot, symbole
méme de la dictature franquiste dessiné par le peintre
Momon Grunard.
Un autre aspéct de la manifestation
La plus grande menate pnur l inde:
L A S U R P O P U L A T IO N
« L'Inde ne peut laisser personne
indifférent. Le sort d’un demimilliard d’étres humains qui tentent
désespérément d’arracher à un sol
pauvre dont les ressources sont limitées une maigre subsistance quotidienne ne saurait relever de la
simple curiosité. La population de
l’Inde est supérieure à celle des
trois Amériques, cette population
a derrière elle quarantè siècles de
civilisation et devant elle un potentiel enorme de révolution. » Voilà
li a i le rEsran anuaseíste m m de n r ir
On nous apprend à l’instant que été en grand nombre ses compale Commandant Faurant. du Conseil gnons de lutte dans la Résistance
Interdépartemental de la Résistance, française, aux jours sombres de
l’occupation aliemande. II avait
est décédé.
aidé à son tour les résistants espa­
C’était un homme loyal et coura- gnols, quand certains Français, qui
geux, toujours prèt à défendre les ont la mémoire très eourte, prètaient
antifasclítes espagnols, qui avaient une oreille complaisante aux récla-
LA
mations et aux exigences de Franco.
Nous nous associons de tout
ca.‘ur à la douleur de sa famille et
de ses compagnons de combat.
C’est un homme épris de justiee et
de liberté qui vient de s’étefndre,
après une vie courageuse et bien
rem.plie.
ce que déclarait récemment M. Ro­
bert Garry, professeur de géographie à la Faculté des Lettres de
l ’Université de Montréal, dans une
conférence prononcée devant les
membres de la Société de Géographie de Montreal.
Mais l ’Inde peut-elle se raconter ?
Peut-on en saisir tous les aspeets,
embrasser son ampleur, la magnitude de ses problemes, les múltiples
facettes de sa personnalité. L ’Inde
se regarde intensément, passionnément, avec une curiosité fascinée,
l ’Inde se sent, s’entend, se respire.
II faut pour tenter de la compren­
dre étre submergé par ses foules,
abruti par son brouhaha, aveuglé
par sa poussière, écoeuré par ses senteurs nauséabondes. II faut s’en
pénétrer juqu’à la nausée, ètre soulevé par son abjection et en méme
temps exalté par sa profondeur spirituelle, subjugué et envoúté par son
àme.
Le 4 janvier dernier, lors de la
séance inaugúrale du 2 6 e Congrés
International des Orientalistes de
New-Delhi auquel participait le
conférencier, le Pandit Nehru, pre­
mier ministre de rinde, monta à
la tribune pour s’adresser aux
congressistes. Au cours de son a locution, il adjura le monde de concilier les exigences du modernisme
avec les principes de la tradition.
Sans doute, le premier ministre
pensait-il à son pays victime d’une
lutte nécessaire et épuisante entre
les éléments retardataires et les éléments progressistes, lutte également
entre un passé qui ne veut pas
disparaitre et un avenir qui vou<traït naítre à la vie, lutte entre
l’Inde immuable des 6 0 0 .0 0 0 villages aux traits quasi éternels et
l’Inde nouvelle des métropoles, des
usines et de l’atome.
UN IMMENSE PAYS
L ’Inde est un immense pays, le
septième du monde par sa superficie
(Suite en p ag e 2.)
COMMENT AI RES
Di a d e ia r a z a ... ca tó H e a
Toda esa historia del judío Sa­
muel « errante por el mundo » debe
ser u n a
absurda mistificación,
cuando no una mentira más grande
que una catedral. Pero lo cierto es
que tamaño infundio ha costado ríos
de sangre y exterminio a la huma­
nidad. Y lo mismo podríamos decir
de los cuentos o historias correspon
dientes a otras « ra z a s» , en el pa­
sado y en el presente también. Al
decir de algunas « grandes almas »,
los índióis americanos de hace 500
años se comían fritos a los españoles.
Habría que preguntarles a los espa
ñoles de qué manera guisaban a ios
indiós, o a los norteamericanos qué
estrategias usaban para exterminar
a los desgraciados pieles rojas. Pero
esas serían preguntas ociosas y sin
embargo tales hechos criminales son
producto de un racismo exacerbado
que aún perdura.
X X
Empero puestos a tomar como
ejemplo del sufrimiento humano por
causa del prejuicio de raza a los
judíos, haremos aún algunas consi­
deraciones finales sobre el calvario
de los mismos. Dicho sea de paso
que es sobreentendido que no pre­
tendemos dejar a un lado el propio
sentir racista de muchos judíos,
como de muchos mahometanos, de
infinidad de católicos y de todas las
gentes enfermas de fanatismo racial,
pertenezcan a la « raza » que
hayan
podido pertenecer, según
comúnmente se entiende el término
de « raza » que, como dejamos
dicho, si alguna vez existió en toda
su pureza en alguna parte, hoy no
Se puede sostener semejante premisa
ante los descubrimientos de la
ciencia moderna.
Los judíos fueron considerados
como despreciables y dignos del
exterminio por muchos reyes; uno
de los primeros en tomar drásticas
medidas contra ellos fué Juan I de
Aragón, en las postrimerías del
1 .3 0 0 . Según cuentan los historia­
dores de corte — por el hilo se
sacará el ovillo— « nadie se atrevía
con ellos, siempre gozaban de gran
prestigio en la corte, etc... » Y su­
cedió que Don Juan — por cierto
hijo de Don Pedro IV, el del puñal— ,
supo que los judíos favorecían a su
amante la Vilaragat, por boca de
les gentiles hombres aragoneses que
se lo dijeron cuando se reunieron las
cortes de Monzón, y que querían
recurrir a las armas si no se ponía
coto al escándalo que para ellos
significaba que aquella cortesana
mirase con buenos ojos a los judíos
Bueno : sin duda que los gentiles
se sentían perjudicados por el favor
que ellos no recibían y se produjo
la, expulsión, el saqueo y el asesinato
más terrible que recuerda la historia,
no contra los judíos a los cuales
favorecía directamente la mencio­
nada cortesana, sino que contra
todos los judíos habidos, viejos,
mujeres y niños incluidos por aquel
territorio que nada tenían que ver
con las ambiciones de los señores
gentiles, ni siquiera con las que
pudieran existir entre algunos de
los de su « raza » que tenían rela­
ciones de la clase que fuesen con la
querida del rey. No solamente en
Aragón, sino que en Barcelona y
otras ciudades los bancos y las casas
de ios judíos fueron saqueadas y
ellos, hombres, mujeres y niños
degollados. Y acontece que algunos
de entre los condenados, para evitar
una muerte tan cruel, se hacen
católicos. (No todos tenemos la
debida entereza para resistir el
injusto exterminio sin renunciar a
nuestras propias creencias. Lo mismo
que hicieron los escapados a aquel la
matanza, lo han hecho infinidad de
gentes en todas partes a través de
la historia y lo siguen haciendo por
cierto que algunos con muchísimas
menos razones de peso, por simples
ambiciones acomodaticias, sin que
ningún peligro que no sea el de sus
propias deficiencias orgánicas los
amenace, ¿Cuántos que ayer
« comían los curas a la parrilla >•,
hoy comulgan con sus ruedas de
molino?)
Cuando allá por los primeros días
del año 1 4 5 2 , los reyes católicos so
hicieron dueños de Granada, tam­
bién publicaron un Edicto con
fecha 3 1 de Marzo, por el cual
expulsaban de España y sus domi­
nios a los israelitas, ¡Qué cristianí­
simas y graciosísimas majestades eran
aquella pareja! Cometían un crimen
de lesa humanidad con trl medida,
pero como si nada, porque Don To­
más Torquemada los indultaba, los
absolvía y aún los colmaba de gloria.
Ni cortos ni perezosos y temerosos
de una nueva masacre, una comi­
sión judía se presentó ante los Reyes,
para ofrecerles un tributo de 3 0 .0 0 0
ducados oro, con tal de que no se
hiciese efectivo el Edicto. Y a ’.os
reyes se les ablandaba ya el corazón,
cuando irrumpió como un energú­
meno el fraile Torquemada en la
estancia de los reyes y les endilgó
el consabido cuento chino : « Judas
Iscariote vendió a su maestro por
treinta dineros de plata : vuestras
Altezas lo van a vender por 3 0 .0 0 0 .
Aquí está, tomadle y vendedle .i.
Y les arrojó un pedazo de madera
en forma de crucifijo que traía en
la mano sobre la mesa, se dió media
vuelta y partió. El resultado lué
que los reyes rehusaron el rescate
y el Edicto de expatriación se llevó
a cabo. ¿Se repitió tan negra his­
toria o algo parecido durante la
Segunda Guerra Mundial?
Por su parte Don Tomás Torque­
mada era tan excelentísima y tan
bellísima persona que sobran pala­
bras para señalarlo, pues pocos son
los que desconocen algunas de sus
grandes hazañas. Pero cabe una
sencilla pregunta : ¿si Judas vendió
a su maestro, en 3 0 dineros, por
cuante vendieron las jerarquías
eclesiásticas a Colón, al cual enca­
denaron e hicieron morir prisionero
de la curia?
El bárbaro Nicolás I, invasor de
Polonia a la que obligó a conver­
tirse al rito griego por la fuerza,
autor de un decreto famoso que
decía : « Soldados, desde este mo­
mento- sois declarados miembros de
la iglesia ortodoxa, cuya religión
es la única verdadera », ordenó tam­
bién que los judíos « que son mala
semilla », fueran deportados al fondo
de la Siberia. Y los cosacos fueron
los encargados de hacer cumplir la
orden, la cual se llevó a cabo con
tanta amabilidad y humanitarismo
que los pocos que llegaron a su
destino murieron allá. En tanto que
hombres, mujeres y niños marcha­
ban a pie e iban quedando regados
a lo largo del camino, extenuados
de hambre, de frío y de fatiga, los
cosacos los azotaban desde el lomo
de sus caballos. En cuanto a Rusia
se refiere, no habría necesidad de
recurrir a Nicolás, ya que los últi­
mos cuarenta años nos darían ma­
terial suficiente, y no solo de depor­
tados y exterminados judíos, sino
que de todas las razas habidas y
por haber que negasen su obse­
cuencia a la mal llamada « dicta­
dura del proletariado ».
En fin, ¿para qué seguir? Podría­
mos afirmar que el racismo es el
peor mal de los males. Prueba de­
slio nos lo dan los sufrimientos y
exterminios de diferentes pueblos a
través de la historia. Nunca les faltó
a los desalmados « razones concre­
tas 1) para producir un genocidio que
al final de cuentas se reducía a
necrofagias o tan malignas ambi­
ciones de todo tipo y color que no
respetaron el más mínimo sentido
de lo humano. Por eso cuando oímos
hablar de razas o del « dia de ia
raza », los pelos se nos ponen de
punta. Esto es una expresión lite­
raria, puesto que el miedo cada cual
lo usa a su manera y la mejor de
ellas es dejar tras la puerta de la
habitación de donde uno sale; pero
lo cierto es que en el fondo es gran
verdad que consentir la persistencia
del racismo en cualquiera de sus
numerosas formas, debería darnos
vergüenza y también miedo, pues él
es la causa mayor de todos los ter­
rores que amenazan al mundo.
COSME PAULES.
La plus grande menace de rind e...
(Suite d e la p ag e 1)
derriére l’Union Soviétique, le Ca­
ñado, la Chine, les Etats-Unis, le
Brésil et l'Australie, mais le second
par sa population qu’on peut évaluer en ce moment méme à près
de 4 7 0 millions millions d’habitants.
lis seront 6 0 0 millions en 1 9 7 5 . Les
chifíres donnent le vertige : de
7 5 0 à 800 millions à la fin du siécle.
L ’lnde n'est pas une nation, c ’est
une société. II y a dans l ’Inde des
blancs, des noirs, des jaunes, et
des métis des uns et des autres.
II y a des Iraniens, des Mongols,
des Thaís, des Birmans, des Tibétains, des Indonésiens et aussi des
Indiens. Tous possédent des caractéres communs qui tiennent beaucoup plus à l’anthropologie somatique. Le ciment socio-religieux de
l’hindouisme avec son systéme de
castes a introduit une unité dans
cette diversité.
UNE TACHE ARDUE
Da tache était cependant difficile.
On a relevé dans l’fndç 8 45 langues
et dialectes parles sur le terrtoire
de la République. Sur ce total,
1 4 langues plus Tangíais sont officielles et huit d’entre elles sont
partees par plus de 25 millions d’individus. Diversité de langues mais
aussi de religions. Bien que la partition de TInde ait été faite en
fonction de l’appartenance religieuse, il n’en reste pas moins que
Ton compte dans TInde,- selon le
recensement de 1 9 6 1 , 3 6 3 millions
d’hindous, 4 6 millions de musul­
mans, 1 0 millions de chrétiens, 8 mil­
lions de sikhs.
L ’hindouisme n’est pas à proprement parler une religión. C’est
un amas confus mais ordonné de
mythologie et de philosophie, une
organisation sociale, une hiérarchie
de races et de classes. Ce sont des
habitudes, des comportements, un
code d’existence, une soumission à
un ordre divin transcendant qui
préside à la marche du monde. Cette
hiérarchie qui est — il ne faut
pas l’oublier — d'ordre religieux
avant d’étre social, classe les hindous, en castes, non-castés, aborigénes et non-hindous.
—
génes et non-hindous.
UNE
PROFONDE INEGALITE
E t c ’est ainsi que la société hindoue est un enche vétrement de
communautés disparates, a y a n t
chacune leurs régles propres, leurs
coutumes alimentaires, leurs tabous
et leurs interdits, leurs dieux et
leurs cuites. Entre ces commu­
nautés le seul lien commun est souvent 'a religión mais les rapports
entre ces communautés sont basés
sur une profonde inégalité, ce qui
entrame une atroce misére.
Le monde indien a des problémes, de très sérieux problémes dont
les pessimistes s'accordent à dire
qu’ils ne seront jamais résolus par
des moyens démocratiques. Le plus
important de ces problémes demeure
celui de la surpopulation. C’est la
le probléme clef, le probléme des
problémes.
L ’Inde comptait en
1 9 5 1 une population de 3 6 1 millions
d’habitants. En 1 9 6 1 , elle était de
4 3 8 millions, soit une augmentation
de 7 7 millions en dix ans. Son
augmentation annuelle présente est
de 1 0 millions et ce chifire s’accroit
chaqué année.
MAL NOURRI
Alors que la production agricole
est loin de suivre le rythme d’augmentation de la population, il y a
aux Irides 2 7 .0 0 0 bouches de plus
à nourrir chaqué jour... E t l’Indien
est de plus en plus mal nourri. II ne
dispose que de 1 .7 0 0 à 1 .8 0 0 calo­
ries en moyenne par jour. alors
qu’il lui en faudrait 2 .4 8 0 . L ’Américain moyen, lui, en a 3 . 1 3 0 . Si
on ajoute à ce tableau peu réjouissant que le revenu annuel moyen
aux Indes est de 5 2 dollars seulement, on aura une meilleure idée
de la situation des Indiens.
L ’Inde est maintenant arrivée à
la croisée des chemins. II est douteux qu’elle puisse persister dans
des voies pacifiques et démocrati­
ques. De quoi demain sera-t-il fait ?
Un fait est certain : le sort de
TInde peut revétir une extréme importaace pour notre avenir.
L ’Inde est au premier rang des
pays sous-développés. Sa population
trop nombreuse et mal nourrie, vivant au-dessous de son mínimum
vital, fait un contraste très criant
c2>ia ttuà d ia
JV W W W M W W W M A A A A *
ANACRONISMOS
ADA vez que en este mundo « realista * y prosaico, atento
sobre todo a las cosas materiales, se produce un hecho que
evidencia desinterés, entereza moral, fidelidad a una linea
de vida, la curiosidad y la estrañeza se proyectan sobre el autor
de tan extraordinario acto,en pugna con todo lo habitual y razo­
nable de la existencia.
Para este mundo «realista» y prosaico, que haya hombres to ­
davía dispuestos a jugarse la libertad y la vida por sus ideas, es
una sorpresa permanente. ¡Cuántas veces hemos oído decir!: Pero
¿y qué ganan con ello? La expresión «ganar» se traduce siempre
en dinero contante y sonante o en ventajas de orden político,
social, personal.
Para este mundo «realista» y prosaico, ha sido y es un con­
tinuo motivo de extrañeza el que los refugiados españoles no haya­
mos renunciado a luchar contra la dictadura; el que los resistentes
españoles arriesguen cada día su libertad, sus medios de subsistir,
en una lucha desigual y agotadora contra un sistema implacable
que castiga sin piedad toda acción que se inscriba en el contexto
de una oposición organizada contra él.
Y, para el mundo «realista» y prosaico, todo esto es absurdo;
no tiene lógica, revela un cierto desequilibrio.
La mejor calificación es: ¡Romanticismo! ¡Estos hombres están
fuera de la realidad!
Y cuando el gesto proviene de un personaje universalmenle
consagrado, entonces la calificación varía: Exhibicionismo; ganas
de singularizarse; publicidad.
Todo esto y mucho más ha tenido que escuchar y que leer
Jean -P au l Sartre por el acto simple y digno de rechazar el Premio
Nobel, considerando que este Premio, como todos los honores con­
cedidos y administrados por la sociedad burguesa, institucionaliza
a los que lo aceptan.
Los que m ejor le juzgan, lo califican de «gesto anacrónico»,
como son gestos anacrónicos los de todos los hombres que, en este
mundo doblado bajo la maldición del practicismo, osan dar valor
e importancia a muchas cosas imponderables, a muchas necesi­
dades morales.
C
Otros dicen: Sartre rechaza el Premio Nobel porque procede
de una fam ilia burguesa. Jam ás ha necesitado trabajar para vivir.
Otros, venenosamente): Lo rechaza porque no perdona a la Acade­
mia sueca que se lo hubiese concedido a Camus antes que a él.
Nosotros no conocemos a Jean -P au l Sartre. Su obra no nos
gusta por completo. Tiene cosas buenas, pero hay en ella una
cierta desesperación, un pesimismo que estimamos negativos. El un
dia llamado Papa del existencialismo, nos ha parecido algunas veces
un filósofo que se había creado, con retazos de otras ideologías,
una filosofía para su uso personal, a la que había llamado filosofía
de la existencia, pero en la que había una mescolanza, no siempre
afortunada, de muchas otras filosofías. Humanismo, positivismo,
idealismo hegeliano, materialismo dialéctico; todo esto, bien sacu­
dido, había dado un cóctel bautizado con el nombre de existen­
cialismo.
Pero en Sartre hemos apreciado — y apreciamos — un cierto
e innegable valor individual. Ha sabido «comprometerse», cuando
muchos escurrían el bulto y se negaban a si mismos. Sartre, como
otros, a medida que se veía internacionalmente consagrado por su
obra, ponía más su pluma al servicio de todas las causas que
estimaba justas. Su corajuda actitud cuando el famoso Manifiesto
de los 121, defendiendo a los argelinos encarcelados y torturados
y a la causa de la independencia de Argelia,, exponiéndose a caer
Iz.jo las balas de los asesinos de la O.A.S.; su actitud de ayuda
y simpatía hacia los resistentes españoles; todo cuanto ha hecho,
cuando de apoyar perseguidos se trataba, valen para nosotros más
que su obra misma.
Su actitud, más o menos simpática al castrismo, al comunismo,
es la de tantos intelectuales de izquierda, desorientados, ideológi­
camente hablando, y que son atraídos por los «hechos» — en el
fondo, víctimas ellos también del horrible practicismo de los
tiempos modernos. Pero con cierta independencia moral, que no les
permite encasillarse decididamente dentro de ningún limite.
Su gesto de hoy, nosotros, no practicistas, sensibles al valor
que representa, en el mundo moderno, rubricar con actos las afir­
maciones hechas con la palabra o con la pluma, lo apreciamos y lo
celebramos.
Porque lo juzgamos « anacrónico», como somos nosotros ana­
crónicos, todos los que nos obstinamos en creer todavía en ideales,
en causas superiores, en el hombre, en la justicia, en la libertad,
en el porvenir de la especie, en muchas cosas imponderables, que
no pueden calibrarse, pero que, si ellas no existieran, el «homo
sapiens» no existiría ni hoy ni nunca.
Federica MONTSENY
Oclas de miel y ajenjo
En lo real, nada a nivel fijo
ni permanente. En lo ideal, todo
estable y encendido en el anhelo
de lo nuevo y mejor por la vida
del hombre en superación. Vivir,
dejar vivir y ayudar a vivir, es el
evangelio anárquico invariable, que
viene del ayer, se afirma en el
hoy, y fluye hacia un mejor m a­
ñana, de civilización y de frater­
nidad.
♦
avec ¡es foules d’Occident gaspilEstamos en el camino, y la au­
leuses et suralimentées. Ce contraste
engendre un déséquilibre dangereux rora de cada día se colorea de
entre les peuples nantis et repus esperanzas. El hombre anárquico
d’une part, qui sont en minorité, et es el de los vientos de rebeldía
les peuples affamés d’autre part de antes, de ahora y de siempre,
dont l ’importance dans le monde contra lo posesivo y lo autoritario.
s’accroit chaqué jour en nombre et No le cambian, no lo influyen,
las circunstancias del tiempo. No
en puissance.
anda en la ruta de la conveniencia
Cette situation est grosse de
del estilo democrático o totalitario
danger. L ’égoïsme capitaliste risque,
del Estado, del poco o mucho au­
dans un délai peut-étre bref, de
Texposer à de pénibles réveils. Si toritario, sino que ha estado, está
y seguirá estando, en la lucha por
on n'y prend garde, il y aura bienla destrucción total del mundo
tót dans le monde une croisade des
peuples affamés qui obligeront à autoritario: en el trabajo, en la
donner par forcé et violence ce ¡ cultura, en los deportes y otras
qu’aujourd'hui on ne veut pas 1 expresiones colectivas.
J . TATO LORENZO
leur donner de bonne gráce.
RE P O R TA G E S
MASDEMIL ANTIFRANQUISTAS
ANIFIESTANENBRUSELAS
De Gaulle en Sud América SEM
Actualidades latino-am ericanas
Finalmente, el Dr Quijano vuelve
a referirse a otra conferencia ce­
lebrada el 2 de julio de 1964 por
de Gaulle. En e la demuestra co­
mo rusos y americanos, aprove­
chándose de los vencidos en su
derrota sin condiciones y de los
vencedores profundamente desgas­
tados,
se hacen
prácticamente
dueños del mundo por medio del
Plan Marshall, O.T.A.N., O.E.A.,
O.T.A.S.E., O.N.U., etc., etc. F i­
naliza de Gaulle diciendo : « De
todas estas nuevas comprobaciones,
entremezcladas y complicadas, se
desprende que el reparto del
Mundo entre dos campos, condu­
cidos respectivamente por Washing­
ton y Moscú, responde cada vez
menos a la situación real ». Y re­
firiéndose nuevamente a la perso­
nalidad de de Gaulle, concluye el
Dr Quijano así : « en la recupe­
ración y transformación de Fran­
cia, cuentan también y mucho los
hombres. Cuenta de Gaulle. Solo
un materialismo dialéctico a la
altura de colegiales o catecúmenos,
puede pretender reducir todos los
fenómenos a simples
desplaza­
mientos ».
« Personaje sin par de Gaulle.
Destino fuera de serie. Hombre de
su tiempo y de ayer y de ma­
ñana. Hombre de su tierra y de
todas las demás tierras. Otros han
hecho y harán el elogio que me­
recen sus hazañas, su don profético, su fabuloso coraje, su terca
voluntad, su desinterés, la inque­
brantable flexibilidad a su misión,
para sortear los obstáculos y no
perder ni el rumbo ni el puerto ».
« Suyo fué el comando en la
hora de la derrota. Suyo en la de
la renovación. Suyos, de este hom­
bre mortal, de este « viejo hom­
bre, transido de sacrificios,
que
siente venir el frió eterno pero
nunca fatigado de espiar en la
sombra el fulgor de la esperanza ».
Y suya también, la soledad. La
desnuda soledad del jefe cuando
hay que darle la cara al desafio ».
« Otros, hirvientes aún las pa­
siones y mal cerradas todavía las
heridas, han sido y serán de este
hombre, la crítica y el agravio ».
De de Gaulle y de su duro combate,
extraigamos nosotros una lección,
una simple y reconfortante lec­
ción ».
« ¡ Bienvenido
al Uruguay,
Charles de Gaulle,
General del
nuevo tiempo 1 ».
F idel Castro ; « Valdria la pena
que de Gaulle todos los años re­
corriera América Latina ».
Coulart (ex-presidente brasileño
exilado en Montevideo) : « E l
pueblo brasileño saludará al he­
roico general de la resistencia, al
edificador de la Francia moderna
y al gran estadista empeñado, hoy
como ayer, en1 la lucha por la li­
bertad y el progreso de los pue­
blos ». « En los aplausos entu­
siastas de los brasileños y en los
tributados a lo largo de este viaje
memorable, se expresa al Presi­
dente un llamado a Francia para
solidarizarse con la lucha de todos
lo# latinoamericanos por su libera­
ción y para vencer el atraso y
la ignorancia que pesan sobre el
continente ».
Carlos Lacerda. J e fe fascista bra­
sileño y G obernador de Guanabara:
« El Estado de Guanabara ignora
la presencia de de Gaulle como
de Gaulle ignora el Estado de
Guanabara ». Al ser interrogado
sobre su no asistencia al banquete
en el « Colbert » respondió : « No
me gustan los banquetes, mi es­
posa no se siente bien ». Proce­
diendo así, Lacerda rinde el más
grande servicio a los yanquis, a !a
vez que reconoce y vé en de
Gaulle un enemigo del colonia­
lismo y de la tirania.
Brizóla (ex-gobernador, ex-diputadoi y líder de la actual resisten­
cia brasileña) : Si de Gaulle no re­
trocede (y estamos seguros que no
lo hará), su política abrirá grandes
perspectivas a los movimientos de
liberación de los pueblos oprimi­
dos ». « Veremos a la Francia
eterna cumplir una vez más con
su destino histórico ». « Nuestro
pueblo ve en de Gaulle, en su
política y en sus posiciones, una
gran esperanza ».
M artha Linch (Escritora) : « De
Gaulle no es solo un héroe de
guerras ya pasadas, sino que es
un hombre que busca y está en la
construcción de un nuevo Mundo ».
François Poncet : « ...esos hurras a de Gaulle tienen una signi­
ficación de hostilidad
hacia Es­
tados Unidos ». En efecto : en el
Parque Universitario de Perú, donde
Richard Nixon fué apedreado en
1960, miles de jóvenes corearon :
« Francia si, yanquis no ».
AYUDA DE FRANCIA
FIN LA RECONSTRUCCION
La ayuda y co'aboración fran­
cesa ya había empezado a ha­
cerse sentir en Sud América. No
en forma de empréstitos del tipo
« Alianza para el Progreso », sino
en algo concreto, real y efectivo.
Para ello seiscientos técnicos fran­
ceses trabajan desde hace algún
tiempo en estos países en la cons­
trucción de las siguientes obras :
Venezuela ; Construcción de la
carretera Caracas-La Guaira.
C olom bia : Construcción de fá­
brica de acero en Paz del Rio.
Ecuador : Construcción del fe­
rrocarril Quito-San Lorenzo.
Perú : Construcción de acero en
Chimbote y de centro hidro-eléctrico en Gañótn del Pato.
Bolivia : Construcción de refi­
nerías de azúcar y de destilerías
en Guariba.
C hile : Remodelación del puerto
de Valparaíso.
Argentina
Construcción
de
trece plantas de energia eléctrica.
M éxico : Créditos por millones
de dólares para la construcción
de escuelas.
Uruguay : Construcción, en 1960,
de la cuarta tubería de bombeo
para agua, de un trayecto de 35
kilómetros.
Ampliación de la Central Tér­
mica « Batlle y Ordoñez », tripli­
cando su potencia.
Actualmente, iniciación de las
obras para remcdelar la Central
Térmica de « Calcaño ».
Indudablemente, el viaje de de
Gaulle tendrá, además de levantar
la moral de estos pueblos, la vir- (
tud de multiplicar por todas partes
las construcciones más vitales. Con
el gobierno del Uruguay ha con­
cretado acuerdos científicos, cultura'es y técnicos y una larga se­
rie de cooperación mutua.
SIGNIFICATIVAS
OPINIONES
D E LA PRENSA
terrible estratega que vetó la agre­
sión a Vietnam y retiró sus naves
de la flota de la N.A.T.O., el que
reconoció a China Popular, el que
llega hoy a tendernos la mano ».
— « Pocas
veces un gober­
nante extranjero encontró, en el
pueblo, una resonancia más acorde
con sus intenciones. Por eso de
Caracas a Montevideo, la visita
de de Gaulle ha sido una sacu­
dida; ha puesto en tensión las
cuerdas del resentimiento; ha brin­
dado una válvula de desahogo a
la rebeldía. Muchos de los que
gritaron por de Gaulle, gritaron
contra Estados Unidos, aunque la
prensa grande haya hecho toda
clase de esfuerzos, en Uruguay y
en el resto de América, para esca­
motear la significaciófin esencial de
la visita. De Gaulle es el porta­
voz de una política que puede ayu­
darnos a descubrir nuestro des­
tino ».
Hace quince dias los muros de
Bruselas
aparecieron
llenos de
enormes carteles firmados por el
Comité de Acción Común contre
el Neocolonialismo y el Fascismo
llamando a una manifestación para
el dia 23 de septiembre y cuyo
texto era el siguiente :
80 DETENIDOS POLITICOS
en
Burgos son castigados
por manifestar su oposición
al régimen.
ESTADOS UNIDOS
manifiesta su alianza con la
cias de izquierda, desfilaban por
el centro de Bruselas acudiendo al
llamado del citado Comité y de los
Jóvenes Guardias socialistas que se
habían solidarizado a una inicia­
tiva de la Alianza Sindical C.N.T.U.G.T. La actividad de las Ju­
ventudes Libertarias fué dicisiva
para la organización de esta pro­
testa.
A las 19 horas empezó la ma­
nifestación. A su cabeza, montado
sobre un vehículo, un gran cartel
representaba el siniestro garrote,
símbolo de la dictadura franquista,
ULTIMAS NOTICIAS
— Algunos gobernantes de los
países ya visitados por de Gaulle,
manifestaron en privado al repre­
sentante
norteamericano : « A
largo término, este General es,
quizás, más peligroso para ustedes
en América del Sur, que Fidel Cas­
tro ».
— Brasil presenta en estos mo­
mentos dos caras al General : la
de la rigidez de la po'icia y los
soldados de la dictadura, y la de
los miles de brasileños
llegados
espontáneamente para aplaudir al
General.
— Según lo habia anunciado,
el gobernador de Guanabara, Car­
los Lacerda, no se hallaba pre­
sente al desembarcar de Gaulle,
mostró hostilidad e hizo y hace
cuanto puede para que la pobla­
ción no acuda a recibir al Pre­
sidente, pero en este sentido está
fracasando.
— Adjuntamos dos fotografías.
Una del edificio oficial de la Em­
bajada de los Estados Unidos en
Montevideo el dia de la llegada
del Presidente de Francia. En ella
puede verse que no luce la bandera
Norteamericana, pudiendo leerse
más abajo : « Algunos no adhi­
rieron al Ju bilo : Embajada de los
Estados Unidos ».
La otra fotografia es la entre­
gada por mí a la prensa y en la
(Suite en p ag e 7.)
La
representación
de la C.N.T.
en la manifestación
de Bruselas.
copia magnífica hecha por el ar­
tista Grunnard de la obra de nues­
tro compañero Monros. La mamifestacióto estaba erizada de pan­
cartas, carteles y banderas donde
se leían : « La represión franquista
E L GOBIERN O FRANCES
cotona su colaboración c e ­ no podrá agarrotar la rebeldía de
dién d ole licencia para cons­ la juventud española », « Cóntra
todo acuerdo con la España fran­
truir submarinos Daphné.
quista », « i Antifranquismo ?
NO. Revolución Social », « Com­
SI ESTO CONTINUA
la España fascista entrará pañeros de Burgos, no estáis so­
los », « Por la acción sindical con­
en el M ercado Común.
tra el franquismo, C.N.T.-U.G.T. »,
« Unidad de acción -—• Nuestra
DEBEMOS REACCIONAR
fuerza : U.H.P.-U.G.T.-C.N.T. »,
y marcar nuestra solidaridad
« Libertad para los presos polí­
con el pueblo español.
ticos », « Bilbao, 18 octubre :
manifestantes,
C.N.T-U.
El d a previsto, bajo una llu­ 60.000
via tenaz que no logró disuadir G.T. », « San Sebastian, 10.000
C.N.T.-U.G.T.
»,
a los manifestantes, más de mil manifestantes,
antifranquistas españoles y belgas « Bilbao, 22 octubre, Lock-out de
representando a todas las tenden­ 3.000 metalurgistas, 70 detenciones,
U.G.T.-C.N.T. », v otros lemas
cuya lista sería interminable.
Avanzando encorvados bajo la
'luvia y el viento en las primeras
horas de la noche, la manifesta­
ción desfiló hasta el monumento
erigido a Francisco Ferrer, donde
bore, président du groupe afro-asia
terminó esta magnífica muestra de
tique siégeant aux Nations-Unies,
vient de convoquer la presse « pour solidaridad con el pueblo español,
se plaindre de l’atmosphére de ter- destinada a demostrar que los
reur dans laquelle vivent les diplo- hombres libres no aceptarán ja­
mates africains à New-York... ». más permanecer en silencio ante la
Des groupes de voyous blancs atta- j existencia de la dictadura fran­
quent les representants étrangers quista y sus crímenes.
noirs et leur infiigent : « des humiHUVENNE STEPHANE.
liations de toutes sortes... »
España fascista enrolando al
Ejército español en las más
grandes maniobras d e post
guerra.
LA SALE AMERIQUE
(Suite d e la pag e 8)
Car, ce sont les Etats-Unis qui
« sauvegardent >> notre liberté. Ce
sont eux les défenseurs de « notre
droit et notre dignité ». Ce sont eux
qui aident à maintenir 1’ « Ordre »
de Madrid, à Léopoldville, du Para­
guay au Vietnam. C’est aux Américains que nous devons notre « sécurité » actuelle. C’est à eux qu’il faut
remercier pour nos « vingt-cinq années de paix en Espagne. ». C’est
l’Amérique du Nord la sentinelie
éclairée contre la poussée « effroyabie » des athées communisants.
C’est le
dévouement » vankee qui
garde l ’Occident Libre auquel nous
avons la joie d’appartenir.
— « De Gaulle, rostro, cora­
zón y cerebro de Francia, está en­
tre nosotros. Su presencia inquieta
a Estados Unidos. Esta jira de
de Gaulle es una bofetada (con
guante blanco, pero bofetada al
fin de cuentas dolorosa) al rostro
de los propietarios de este explo­
tado continente ».
— « E l camino ya está tomado
por nosotros y para nosotros tra­
zado y de Gaulle puede ser un
aliado desde este punto de vista,
sean cuales fueren las diferencias
Peut-on, à la vue de ce tableau,
que nos separen. Sabemos qué sig­ ne pas évoquer ici la livraison bomnifica en nuestro diccionario po- ¡ bardiére des Américains à Haití ?
lírico, la palabra INDEPENDEN­ Etait-ce possible, sans pécher d’inCIA. El impacto de simpatía de gratitude, de passer sous si'ence
de Gaulle ha dado en el blanco |c e 1 1 e nouvelle contribution des
a nivel oficial y, lo que es más i Etats-Unis à la cause de la Paix et
importante, en el seno del pueblo ». de la Liberté à l’Occident ? Com
-— « A quienes se opusieron a ment pourrions-nous ne pas soulisus designios LIBERTARIO S, a gner les heureux liens établis entre
quienes fueron camaradas de ar­ le Noir misérable de Halti et les
mas y se alzaron contra la Repú­ misérables négriers de Washington ?
blica y contra la liberación de Ar- Comment pourrions-nous nous empége'ia, les opuso armas y pechos en cher de célébrer avec éclat ce raptierra argelina, sancionándolos con prochement entre nations voisines,
la drástica y expeditiva reglamen­ toutes deux étendards de notre Occi­
tación militar ».
dent chrétien ?
— « Desde el punto de vista
Ce rapprochement est d’autant
de esta vasta comarca explotada
que integramos, la visita debe ser, plus méritoire que l’acceptation du
pues, bienvenida. Bienvenido el Noir ne semble pas encore étre ia
enem igo d e nuestro enem igo, el vocation des « Ricains » : M. Ka-
-Et, qui découvre-t-on, mélang^s
à ces voyous ? : « quelques fonctionnaires et des agents de pólice... »
Car, ne l’oublions pas, c ’est aussi
au « flic-voyou » qu’on reconnaít
cette Amérique d’exploitants et d’oppresseurs, maitresse dans le dosage
du dollar et du canon.
« Cinq policiers arrétés dans le
Mississippi, dont deux ont été mélés
à l’assassinat de trois étudiants inte­
gra tionnistes... », on lisait, il y a
quelques jours, comme titre d’un
article. E t plus bas, en plus petit,
on précisait : « Us ont été libérés
sous caution de r.ooo dollars chacun. »
Connaissez-vous la sentence qui
attend ces fiies assassins ? Moi aussi,
je la connais : lis n ’ont tué que du
noir; ils sont bons pour monter de
grade dans la pólice de leur E ta t...
Ün blanc qui est « pour » les noirs
ne vaut pas plus, en Amérique, que
les noirs eux-mémes.
Sale Amérique ! E t, chapeau à
M. Johnson pour sa « continuité
kennedyste ».
GU ERRERO LUCAS.
E c h o s ...
d e P re s s e
Suite d e la page 8.)
complicité d’une organisation, voici
un extrait du 28 septembre 1 9 6 4 , :
LICENCIEMENTS
DANS L E M ATERIEL
D TM PRIM ERIE
L ’Union lócale C.G.T. du X V IIIe
fait connaitre que sept travailleurs.
dont un pére de trois enfants, viennent d’étre licenciés ehez les « Eysens Meier Strauss » (matériel d’imprimerie), oú la direction, d’autre
part, impose une diminution d’horaire de cinquante-cinq heures à
quarante-sept heures trente, tout en
maintenant la méme production,
sans contre-.oartie pour les salaires;
ce qui eorrespond pour le» travail­
leurs à une perte de sa'aire de 200 F
par mois.
Edouard BRU N ET.
(A suivre.)
C C L L A B € R A T I € N
m
UPCEPEWft
l
o4ctuaLidad
BDME IH/IP R H )
El CONCILIO SE DIVIERTE Noviembre y diciembre de 1936
A
I
NTES se divertían los Congresos. Ahora, que se están poniendo
de moda las dictaduras disfrazadas, las Cámaras de diputados
van desapareciendo, o por lo menos las alegres sesiones que
antes recogían cuidadosamente taquígrafos veloces para que no se
perdiese un gramo de toda la salsa derramada en las intervenciones.
Los aficionados a ese teatro, podrán encontrar compensada la
falta de memorables y truculentas Intervenciones políticas, leyendo
— ya que la asistencia es difícil — las sesiones del Concilio V ati­
cano II. La última, dedicada, entre otras cosas, a la regulación
de los nacimentos y abordando el tema del derecho que tienen, o no,
los matrimonios católicos, de usar procedimientos anticoncepcionales,
es de una comicidad irresistible. Sin duda «Le Canard Enchainé» y
« La Calotte » se ocuparán de ello, pero nosotros hemos de lamen­
tar que no exista ni pueda existir en España otro «Motín», com.o
el que publicó durante muchos años José Nakens, con tanto éxito
como acierto.
Ha habido intervenciones de obispos que valen su peso en oro.
Por ejemplo, las de un Monseñor Máximos, patriarca de la Iglesia
ortodoxa, que ha dicho, muy atinadamente, que esos problemas no
podían examinarse «con ojos de hombre soltero». V además ha
agregado: «La Iglesia no da más solución para lim itar los naci­
mientos que la continencia. Y esta es muy difícil de practicar». ¡81
lo sabrá él!... Es conocido que los santos, que, por lo visto, estaban
todqs dotados de «temperamento» excepcional, eran victimas de ten­
taciones más terribles que el común de los mortales... Los listos
sucumbían a ellas, que es la mejor manera de librarse de obsesiones,
y los más tontos resistían a los demonios encarnados en alguna
mujer que les perseguía con sus asiduidades... o con su simple
recuerdo. Por eso San Ju an de la Cruz y San Agustín fueron
santificados.
Pero lo más cómico de este debate, sostenido muy seriamente
por los padres conciliares, es el acuerdo recaído: La Iglesia deja
en libertad a los matrimonios católicos para que ellos mismos
determinen el número de vástagos que quieren tener. (Por lo visto,
ya no es Dios el que lo decide). Y una comisión, nombrada por
el Concilio estudiará los métodos que la Iglesia considera aconse­
jables
para
limitar
los
nacimientos.
l!n disco recogiendo las intervenciones de los sesudos y vir­
tuosos varones, calibrando la eñcacia y las excelencias de tal
o cual preservativo, de esta u estotra píldora, de tal o cual calen­
dario y de este o aquel pesarlo, sería una verdadera curiosidad
histórica.
Es increíble la ohstinación de la Iglesia, que se dice al margen
y por encima de las cosas de este mundo, y que no deja sin su
m arca ninguno de los aspectos de la vida humana. Es este quizá
su gran arte... Finos psicólogos, los hombres de Roma han sabido
dominar el mundo precisamente porque han tenido conciencia de
todas las debilidades humanas. Antes de que Freud y Jung y
todos los psicoanalistas modernos, descubriesen la importancia
fundamental que tiene, para el equilibrio del hombre, el poder
desembarazarse de sus complejos; antes de que se creara la medi­
cina psicosomática, ellos ya habían instituido la confesión, que es
una forma de liberación de las almas. Y de la misma manera que
el psiquiatra moderno domina a sus pacientes, influyendo y deter­
minando en su conducta, los confesores, a través de los siglos, han
dirigido la conducta de reyes, dé reinas, de favoritas o de simples
mortales, para los que el director espirtual era el que hacía y
deshacía en sus hogares.
Para estar a la altura de su misión moderna, la Iglesia no se
para en barras. Hoy serán los propios sacerdotes, los que acon­
sejarán a los cónyugues el procedimiento anticoncepcional más ade­
cuado santificado por la Iglesia... Cuando los anarquistas propa­
gaban el neo-malthusianismo, iban a la cárcel. Hoy, el problema
demográfico es insoslayable para el mundo, la Iglesia reconoce su
existencia y se dispone a administrarlo.
Pero, aparte consideraciones jocosas, el declive de la religión
es un hecho en todo el mundo: cuando un dogma debe recurrir
a estos procedimientos, perdiendo su implacable esencia de imperio
y de dictado, es porque, como predijo Víctor Hugo, esto _
la
ciencia ~ está matando a aquello — las creencias.
La propia rectificación de Roma, sacando del Indice las obras
del padre Teilhard de Chardin — condenado por sus teorías evolu­
cionistas, porque ellas estaban en pugna con textos y resoluciones
de Concilios — es otra confesión de que, al adaptarse, se resigna
a contemporizar con su enemigo. Y su enemigo es la ciencia, es el
racionalismo, es la filosofía humanista. Ella también no ha tenido
más remedio que adaptarse o perecer. Adaptarse al Progreso, a las
verdades reveladas por el conocimiento humano, o desaparecer,
como rémora de un pasado tan remoto como los dioses y las
creencias del mundo sumeriano.
IhT
O soy yo de los que se echan a dormir sobre la Historia. saban la noche en los refugios o
Aunque me gusta
conocerla. Pero hay fechas que, cuando
los milicianos que hacían la guar­
se han vivido en toda su intensidad, se han agarrado tan
dián en los distintos lugares, de­
profundamente en lo más hondo del ser que, el recuerdo nos acom­
cían con la naturalidad del que
pañará hasta la tumba.
presencia un hecho
cotidiano :
Sin pretender contar
la gesta del pueblo madrileño durante
¡ ahi está el « churrero » !
los 33 meses de luchas ininterrumpidas, pues ello no podría hacerse
Para suplir la carencia de ar­
en un articulo de
periódico, sí he querido recordar, muy
suscinmamento, que importaba mucho
tamente, desde luego, los
meses de noviembre y diciembre del 36,
más en aquellos momentos que los
en los que el pueblo de Madrid alcanza su apoteosis en una lucha
productos alimenticios, se habían
«snontánea a las mismas puertas de la villa; lucha en la que
convert;do todas las fábricas y ta­
los fusiles rasan calientes y chorreando sangre, de una mano a
lleres
en
industrias
fabricando
la otra a medida que caen los que le tienen.
material de guerra.
Lucha en la que la espontaneidad y el lirismo corren pareja
Describir la conciencia sublime
con el sentido práctico.
de los metalúrgicos en aquellos dias
Lucha,enfln, en la que los «chinitas» y las «primorosas» brotan
aciagos, al lado de la máquina, sin
por doquier con una exuberancia admirable.
preocuparse de los bombardeos de
los obuses que entraban eri los
Describir la situación del pueblo simultanear el gusto artístico con talleres y hasta las
ráfagas de
de Madrid en los dos últimos me­ el trabajo de signo apocalíptico v ametralladora, con mía alimenta­
ses del año 36, si quien lo haga, de una continuidad estrictamente ción
extremadamente
deficiente,
es alguien que no ha vivido en la limitada.
tomando toda esta situación dan­
A cada hora las noticias son tesca con palabras pxantes y ja­
capital de España en esta época,
el trabajo le será sensiblemente más alarmantes. El éxodo de los carandosas, es algo que nos es­
facilitado por poco que rebusque pueblos próximos a Madrid, e in- capa porque la tragedia que co­
en el jardín de la fraseología a e’uso, pueblos enteros de la pro­ mienza! a transpasar las lindes del
la moda que podrá diferir o no vincia de Toledo, se realizaba inin­ drama, se limitó a flotar en la at­
con el mito tratado, pero que ten­ terrumpidamente por todas las en­ mósfera, tropezando con un muro
drá, como contrapartida, la virtud tradas a la capital. Todas estas de acero cuando intenta entrar en
de satisfacer los amantes de la caravanas con bagajes heteróclitos el interior de cada ciudadano.
poesia heroica, bien que el sen­ forman un retablo de las tribus
Esta moral se agiganta al ex­
tido heroico, en la gesta del pue­ migratorias de la época paleolítica.
tremo limite de sus fibras sensi­
A unos, esta voluntad les em­
blo madri'eño esté desplazado, por
bles, cuando el Gobierno Republi­
cuanto el heroísmo, generalmente, puja a alejarse del peligro, a otros
cano abandona Madrid para tras­
a defenderse y a otros a atacar;
si este es de naturaleza violenta,
ladarse a Valencia y se constituye
es el gesto de una espontaneidad todos obedeciendo a' imperativo
sin esencias precedentes ni pos­ común impuesto por la lucha; la la « Junta de Defensa ».
Podrán pasar muchas cosas en
de la
teriores, cuyo valor termina en el lucha contra la negación
crítico momento en que termina persona humana, contra la tira­ el curso de la historia; no sabe­
nia, contra la esclavitud en el mos a lo que podrá hacerse acree­
la ocasión que le motivó.
dor mañana el pueblo de Madrid;
En cambio para alguien que ha­ más bajo sentido de la palabra.
lo que si sabemos es que (hipér­
ya vivido intensamente esta época,
Alguien ha dicho de losespa­
el trabajo es harto más difícil, ñoles que estos lloran cantando y boles a parte) en los meses de no­
pues todas las palabras encontra­ cantan l’orando; algo debe haber viembre y diciembre del 36 en­
das en el diccionario español, pese de cierto en esto por que, la so­ tró por la puerta grande en la
Universal, no solamente
a la variedad y riqueza del mismo, carronería del Pueblo de Madrid, historia
parecen
pálidas y carentes
de la sátira fria y elegante, el inge­ por su posición frente al enemigo
fuerza comunicativa, para trans­ nioso chiste, todo ello hacia su con las armas en la mano y hasta
mitir al lector el sobresalto de un aparición en el momento más su­ sin armas, sino también, y esto es
lo que más le enaltece, por el
Pueblo que, al sentir en la parte blime de la lucha.
La aparición de una escuadrilla grado de responsabilidad, por la
más sensible de su ser, el rejonazo
de la perfidia, se monta en la cús­ de aviones enemigos, el silbido de conciencia penetrante que le hizo
pide de la sublimidad, lanza una los obuses cortando el aire, el es­ olfatear lo que se jugaba en aque­
mirada a su alrededor, contempla tallido de estos en una fachada o llos momentos de vida o muerte
para é’, y ello de forma expóntaun instante e’ Mundo cabizbajo, en los adoquines de una calle;
ocultando las últimas briznas de todo este anuncio de la muerte, nea, cuando en la capital no exis­
vergüenza y su cobardia, deja es­ era recibido con soma y, cuando tia ni gobierno ni autoridad ofi­
capar un rugido estentóreo y di­ uno de estos obuses perforaba los cial. Cuando otros pueblos,
en
ce : ,¡ A LA LUCHA HASTA LA intestinos de cualquiera que pa­ idénticas circunstancias, se habrían
M UERTE ! y la lucha es, no so­ saba por la calle, dejaba de res­ dedicado al pillaje, a dejar correr
lamente para el elemento mascu­ pirar con la risa sarcástica en los las cosas, exponiendo lo menos po­
lino : hombres, mujeres, ancianos labios. No fué por humorada que sible, el Pueblo de Madrid, encua­
y niños... E L PUEBLO. Tamás la Napoleón dijo en Chamartin — al drado por sus s-ndicatos, rivaliza
palabra Pueblo había tenido tal lado de Madrid — a la intención en improvisaciones; forma bata­
significación de grandeza numan- de los españoles : « España, allí llones para hacer trincheras que
tina.
donde te presentas se te conoce ofrece al mando militar equipados
Las calles que habían costado desde cien leguas, con tu media con palas y picos, evacua las má­
meses y meses en adoquinarlas, cara de fiesta y la otra mitad de quinas que se encuentran en las
quedaban deshechas de la noche miseria; con una mano empuñando proximidades de los frentes, con­
a la mañana y los adoquines se los laureles y con la otra rascán­ centra estos útiles de trabajo en
convertían en espesas trincheras, dote la lepra ».
lugares que ofrezcan una relativa
con sus respectivas troneras, en
Así, cuando en los dias dramá­ garantía de seguridad o los tras­
enviaban,
al lada al « túnel ferroviario » —
cada calle transversal de aquellas ticos, los fascistas
por las cuales las fuerzas enemi­ amanecer, un avión, de reconoci­ que na está totalmente terminado.
gas debían entrar (si entraban) en miento volando a baja altura, el
En el transcurso de unos dias,
la capital, a tal extremo que, ha­ fino ingenio, perspicaz y satírico allí donde la burguesía habría in­
bía trincheras de estas que, sólo un del madrileño, le bautizó con el
vertido meses y meses, los sindi­
pueblo que de improviso se en­ nombre de « el churrero ».
catos transforman una industria de
Apenas se disipaban las últimas artesanos y pequeños talleres, en
cuentra a si mismo, libre de' con­
trol leguleyo, en posesión de sus sombras de la noche sobre Madrid, grandes conjuntos industriales de
facultades creadoras, constreñidas por el lado sur de d a capital apa­
(Suite en page 5)
durante siglos, puede pensar en recía el avión; las gentes que pa­
Renglones cabales e impartíales ilustrativos
Sobre Argelia, continente africano
—
V
—
Durante los últimos años en
Argelia, hemos podido ver, apren­
der y estudiar, cómo se trans­
form a un país, pasando de un
régimen a otro, por la libérrima
imposición de un grupo, por la
libérrima voluntad de un reduci­
do número de sus habitantes con
apetencias de mando, de poder
directivo..
Si durante el período insurrec­
cional, o antes de producirse, al­
guien hubiese propuesto, como
plan futuro para después de la
indepedencia, dirigir al país hacia
un sistema político de matiz so­
cialista — por «original y cien­
tífico» que lo hubiese presentado
— la rebelión seguramente habría
fracasado
porque
la
coalición
efectuada,
compacta
y
unida,
agrupando todos los sectores y
tendencias, clases altas, medias y
proletarias, no habría sido posi­
ble.
- Tampoco habría tenido la rebe­
lión apoyo y refugio en sus paí­
ses vecinos, ni Francia habría
cedido tan fácilmente, en marzo
de 1962, en Evian, a las exigen­
cias programatizadas del país que
tenía aún bajo su dominio.
Que todos, desde el primero al
último, al constatar el viraje evo­
lucionista, como sistema políticosocial, fueron y fuimos) sorpren­
didos por la buena fe, lo prueban
los serios incidentes de infiltra­
ción producidos en la frontex-a
argelina-marroquí — que ya he­
mos relatado — y la fría cola­
boración o «cooperación» france­
sa, apesar de ser uno de los
principales convenios del pacto
de Evian; la retirada de la es­
cena gubernamental de los más
destacados conspiradores de la
rebelión, Ferhat Abbas, Mostefai
— el doctor que pactó con Susini,
el estudiante, representante de
la O.A.S. el «alto a las destruc­
ciones y los combates» en junio
de 1962 — Khider, Ben Keda, F arés, Messali H adj; el descontento
general de la pequeña y . grande
Kabylie y el descontento gene­
ralizado también, sin osar m ani­
festarlo, de aquel gran pueblo que
derramó su sangre a raudales y
que un día tuvo en sus manos
todos los elementos y ventajas
para
barrerlo
y
transformarlo
todo.
El socialismo «original y cien­
tífico» en Argelia, además de ser
uñ parto sin dolor, fué un parto
inesperado, sin gestación siquiera.
Sin previo aviso. Casi un aborto.
Sin preparación de cuadros para
su puesta en práctica debida­
mente, su sosteniemiento y des­
arrollo independientemente. Qui­
zá por bajo mano no faltó, en
su pi’opio beneficio, quien orientó
desde fuera, tirando los hilos del
grupo de marionetas que se pres­
tó a servirse del trampolín (pue­
blo) para erigirse en gran patrón,
dando, asi, cima a sus aspiracio­
nes personales.
L a llamada República Democrá­
tica Popular Argelina, es tan
impopular como antidemocrática
(en esto se basan la mayor p a i­
te de los contrarrevolucionarios
que han entrado en acción, y
en ello se basó públicamente, en
amplia nota publicada en toda
la Prensa de Argel y parte de
la extranjera, el que fué largos
años jefe del Gobierno provisio­
nal durante la rebelión y primer
presidente de la Asamblea nacio­
nal de diputados después de la
descolonización,
Ferhat
Abbas,
para presentar su dimisión) como
las dictaduras de Franco, la rasa,
la portuguesa o la castrista, por-
IN T E R N A T IO N A L E
Refiriéndome a unas cartas
H ace unas semanas.
tuve la su decisión y estoy dispuesto a in­
agradable sorpresa d e recibir mui clinarm e ante el deseo q u e ha fo r­
carta escrita por un viejo mili­ mulado, no sin antes haberm e re­
tante qu e pertenecía a mi misma servado e l d erech o d e escribir las
F ederación L ocal d e origen. Me lineas q u e preceden y los cortos
con oció cuando yo era un chaval com entarios qu e van a seguidas.
todavía im berbe, un joven qu e ve­
La finalidad q u e persigo es) sim­
nia a las ideas con muchas esp e ­ ple y no encierra ninguna anim o­
ranzas y 110 m enos ilus-iones, y si sidad. Consiste única y exclusiva­
é l sintió por mi la estim a que un mente en hacer valer ante mí amigo
militante ducho suele destinar al q u e no d e b e juzgarse al hom bre
joven inexperim entado y hasta a en función d e las
discrepancias
veces incoherente qu e traspasa el qu e d e él nos separan, sino más
umbral d e nuestra casa, por mí bien en atención a sus actos, a
parte, le aprecié por ser ham bre su form a d e com portarse entre no­
ponderado, honrado en sus acti­ sotros y a la circunstancia d e que
tudes q ferviente defen sor d e las los años transcurridos no le ha­
yan alejado d e nuestras filas, en
aspiraciones confederales y líber
una ép oca en qu e la estabilidad,
tunas.
Si mi memoria no m e falla, sólo recobrada, el interés, e l cansancio
he visto una vez a este com pa­ y el desaliento causan estragos en
ñero y am igo desde qu e estamos todos los m edios exilados, sin que
en Francia. F u é en Tottlouse, creo el nuestro pu eda preciarse d e ha­
q u e en I946, cuando un número b er evitado el escollo en qu e los
relativam ente im portante d e com pa­ dem ás han tropezado.
Quisiera, q u e sólo viera en estas
ñeros d e nuestra local d e origen
decidim os reunimos para abra­ líneas una prueba d e am istad y de
zarnos, cam biar impresiones y ha­ com pañerismo. Que com prendiera,
blar d el q u e había d e ser « pronto com o mínimo, q u e es muy tem e­
retorno a nuestros lares ». D esde rario avanzar conceptos q u e ponen
entonces habían transcurrido mu­ en duda la buena jé y la honestich o s años sin qu e supiera d e él
y su carta, a la sola constatación |
d el rem itente, m e causó tan ines- i
perada com o profunda alegría.
f Por q u é me
escribía este
am igo P , Qué d e d a P El prin­
cip al propósito d e su carta con­
lSuite d e la p ag e 4.)
sistía en evidenciar su total dis­
guerra como el « túnel ferrovia­
conform idad con mi colaboración
en « E'SPOIR », fundando su opi­ rio ».
La partida del gobierno a Va­
nión en el convencim iento d e que
lencia que, en otros pueblos, po­
es contraproducente y nociva para
dria haber constituido un motivo
nuestras ideas, contraria a nuestro
espíritu revolucionario y construc­ de deca'miento de la moral, para
el Pueblo de Madrid constituyó!
tivo y digna, a lo sumo, d e una
un sobresalto que le elevó a la
publicación al servicio d e intereses
muy alejados d e los nuestros. Así cima de la sublimidad.
El 6 de noviembre, a las 7 de
expuestas las cosas, el com pañero
s e extendía en una serie d e consi­ la noche, la aviación enemiga eje­
cuta el bombardeo aéreo más for­
deraciones p oco halagüeños para
mi, llegando a la conclusión d e midable, desde el punto de vista
destructivo, que se había ejecu­
q u e en mi actitud, con todo lo que
tado hasta la fecha en una! pobla­
escribo,
perjudico,
sin
posible
error, a la Organización en que. ción cualquiera.
E l espectáculo visto desde una
a m b os militamos.
azotea era alucinador. Las llamas
Creí atinado contestarle — y
de los incendios, vistas a distan­
para mi fu é un placer puesto que
cia, daban la impresión de una
escribía al am igo — y le di las
zarabanda lasciva o una bacanal en
explicaciones qu e m e parecieron
la que las maderas, al saltar en el
m ás adecuadas, haciéndole la sal­ aire, formaban figuras de seres hu­
vedad d e q u e nada tenía qu e o b­ manos.
jetar en torno a sus discrepancias,
El pueblo de Madrid, indignado
por estimar qu e estaba en su
y erguido dijo : ¡ NO PASARAN !
p erfecto derecho d e no compartir
y no pasaron: les dejaron entrar,
ciertos d e los criterios que se ex­
que no es lo mismo.
presaban en las columnas d e « ESEn aquellos días, un poeta re­
POIR », incluidos los míos en su
volucionario, un poeta de los que
totalidad. L e pedía, eso sí, que
no se pliegan a los cánones o preadm itiera una pequ eñ a narria nte
a su opinión, en el sentido d e qu e
no incurriera en la ligera ap re­
CO M ITE de REDACTIO N
ciación según la cual, lo escrito que
no se com parte, pone sin lugar a
D « ESP O IR »
dudas d e manifiesto la mala fe
Directeur
: A. TURMO
y los sórdidos propósitos d e quien
Secrétaire de Rédaction :
plasm ó tal o cual idea en el p a­
F. MONTSENY
pel.
Rédacteurs :
Por la respuesta
recibida o b ­
P. V. B ER TH IE R , Edouard
servo q u e no acerté a convencerle
BRUN ET, Et. GUILLE MAU
con mis razonamientos, al extremo
d e considerar inútil proseguir un
Administateur : M. CELMA
am istoso intercam bio d e opiniones
q u e quizás nos hubiese perm itido
Si piensas ayudar a los mutila­
llegar a ciertas
conclusiones. Y
p ese a qu e estim e que « d e la dos e inválidos, no esperes a ma­
discusión sale la luz », com prendo ñana.
dad d e un com pañero, cuando se
le catalogó ateniéndose a criterios
qu e, pudiendo ser sinceros, son ex­
traordinariamente parciales.
Que
admitiera, aún convencido
d e su
verdad, qu e esta no es pri­
vilegio exclusivo d e nadie y que
los dem ás p odem os
igjuaimelnte
creer, acertada o equivocadam ente,
qu e tam bién poseem os una parte
d e la misma. Quisiera, por fin, que
la com prensión y el respeto se
impusiera entre nosotros com o nor­
ma, valorando así las finalidades
com unes y las aspiraciones
qu e
guían nuestros actos y nos trazan,
con m ejor o p eor fortuna, el ca­
mino qu e decidim os seguir.
APUNTES
DE NUESTRO TIEMPO
H
AY un miedo espantoso a dar una solución ju sta al problema
español. Hay miedo vil y bastardo. En las cancillerías euro­
peas se tiene pánico cuando de abordar el asunto hispano
se trata. Desde hace alrededor de 30 años, todos los poderes del
mundo se han confabulado para darnos el esquinazo. Diríase que
se nos teme, que no se nos quiere escuchar. Y, sin embargo .
.siempre se habla en torno al litigio español. ¡Ahí está España!
¿Por qué se nos teme tanto? ¿Será acaso porque hablamos alto,
y el acento de nuestro idioma traspasa las fronteras? Se teme el
contagio de lo español como si fuera el peligro amarillo, el cólera
y la filoxera. El caso es que, ahí está España con todos sus pro­
blemas a cuestas. A causa del miedo cobarde se nos ha sacrificado
en todo instante. Por temor a Hitler y Mussolini, se creó el des­
graciado Comité de No-Intervención de trágica memoria. Debido
a ese mismo miedo insano, el Presidente Roosevelt y su Secretario
de Estado Hull, nos dejaron abandonados a nuestra propia suerte,
M e atengo al ruego del com ­
olvidando que el atentado nazi-fascista se
fraguaba contre ellos
pañero y no voy a contestarle di­
mismos.
rectamente. Pero sepa qu e en reGuernica, Málaga, Madrid, Barcelona y Alicante eran ensayos
procidad tiene en mi a un amigo
demoniacos para preparar los ataques d e’ Londres, Pearl Harbor.
y qu e por encim a d e las discre­
Stalingrado, Amsterdam y París. Pero la memoria política es corta,
pancias, sigo
viendo en él al
frivola. Se nos ha tachado de ser un pueblo comunista. ¿Tendrán
« hom bre porulerado, honrado en
razón nuestros difamadores? En este caso
podemos replicar:el
sus actitudes y fervien te defensin
comunismo de D. Quijote de la Mancha, defensor de la justicia,
d e las aspiraciones con federales y
no es el comunismo de Moscú ni de Pekín. Fué Machado quien
libertarias ».
dijo que el comunismo español no estaba desprovisto de raíces
eristianas, que nada tienen de convergente con el catolicismo obtu­
A. TARRAGO.
so. Creemos que nuestro comunismo
tiene sedimentos liberales,
Paris, noviem bre d e 1964.
savia humanista, eclosión netamente socialista y libertaria. Es el
comunismo de la libertad.
Nada tenemos que ver con Tito ni con Ben Bella, con Gomulka
o el Moro Muza. Por ser españoles
ciento por ciento tendemos
hacia lo universal. ¿Se nos teme porque nos metemos en camisa
de once varas? ¿Continuaremos siendo la cenicienta de la vida
política exterior? ¡Mucho cuidado! No se puede jugar sistem áti­
ceptos escolásticos, porque quieren
camente con el destino de los pueblos. Uno de los cerebros más
conservar, contra viento y marea,
clarividentes de la política francesa de su Renacimiento, Tayllerand,
el influjo de su inspiración en su
manifestó: «Un error político, es peor que un crimen». Que no se
estado natural, sin retoques ni do­
repita la historia, ya que los resultados serian catastróficos para
mesticaciones,
sintió en aquellos
todos.
momentos de sub'imidad del Pue­
Algo pasa en España, algo sucede. El pueblo se mueve, des­
blo Madrileño, la necesidad de es­
pierta, se levanta. ¿No se decía que en España no pasaba nada?
trechar en un abrazo lírico que
Las manos expertas en asuntos internacionales vuelven a pedir el
abarcara a todos los pueblos
expediente español. Señores diplomáticos y estadistas; no pierdan
de
España,
que chorreaban,
los nervios, no se equivoquen. No se trata solamente de retocar la
que c h o r r e a n !
hoy mis­
fachada; se trata de barrer la casa, de limpiarla, hasta abrasarla
mo, las gotas de sentimiento y
de luz. Los cambios que se están preparando no cambiarán abso­
admiración hacia su pueblo.
lutamente nada. No hagan caso de los aventureros de turno, de
los que fácilmente se prestan a sus planes. Hablen ustedes con la
He aquí el canto de Antonio
España auténtica, con la que no engaña nunca. La solución del
Agraz, este era su nombre.
asunto español debe ser trazada con medidas españolas.
¿Se pretende hacer con España lo mismo que con Grecia, el
/ MADRE ESPAÑA !
pueblo que más sabe de política de toda la tierra? No olviden que
Cervantes es discípulo de Platón. No; ése no es el camino. ¡Que el
¡ Madre España la casta !
camino es otro! No se vuelvan a engañar. Los errores se pagan
la leal y la sencilla
en las vastas mesetas
deCastilla, caros, a precio de lágrimas y sangre. Y, nosotros no queremos
sangre. Pedimos luz para encaminar nuestros pasos hacia las cimas
en las montañas de Navarra y
del Derecho y la Justicia. ¿Es acaso un delito reparar una situa­
[León;
ción de manera viable y conveniente para todos?
en los altos picachos y en las tran­
No hay más que •una verdadera solución española^ devolver la
quilas vegas,
libertad al pueblo para que éste forje e l "orden y la convivencia en
La dulce en la dulzura de las rias
la auténtica democracia; reconocer que el sindicalismo clásico y
[Gallegas,
contemporáneo español está representado por la U.G.T., la C.N.T.
La noble en la entereza de Aragón,
y la S.T.V., y que todo intento de excluir a estas organizaciones
La fuerte en la bravura de las
históricas del contexto español, sustituyéndolas por un sindicalismo
[costas norteñas.
orgánico-vertical que favorece al comunismo, al fascismo y a la
La industrial en la región Cata­
aventura causante de la desventura, es levantar una casa sin
lan a,
cimientos, escribir en la arena o en el agua, o cubrirse la cabeza
La fértil en los prados de la tierra
con un papel de estraza para no ser azotado por la tormenta.
[extremeña,
Aún es hora de rectificar los planes. Porque sabido es que no sólo
La fecunda eu Valencia y la huerta
rectifican los sabios.
[Murciana.
España no quiere venganzas. Lucha contra el odio, contra todos
La bella en la policromia de las
los odios. Quiere afincar los derechos de la persona humana, ins­
[flores
taurar la justicia y el respeto para todos, levantar su economía
y el cielo de Andalucia.
y remozar su técnica caduca, en una palabra, incorporarse a la
La de los vinos claros y los rubios
vida mundial con el aporte de nuestro esfuerzo y las reservas de
[trigales,
nuestra cultura caudalosa y sana: ser un país dueño y señor de
y los almendros y los naranjos y
sus propios destinos.
[los olivos
Que no se venga, pues, con falsas medidas. No se trata de
v los rosales.
comunismo ni de fascismo. Nosotros no queremos ni lo uno ni
La que luchando sufre, la que su­
lo otro. España está ubicada en los municipios arrasados por el
friendo canta,
Estado unitario; en los Sindicatos que no pueden organizarse más
¡ Madre España, la buena !
que de manera clandestina, conexionados por la Alianza Sindical;
¡ Madre España, la santa !
Noviembre y diciembre de 1936
que 83 procedió a la elección de
un presidente-jefe de Estado, sin
contrincante, nombrado por el
partido único; porque se procedió
a la elección de ciento noventa
y cuatro diputados, sin contrin­
cantes, escogidos por el partido
iónico, elecciones que no fueron
tal sino nombramientos, y porque
se hizo aceptar al pueblo, se le
hizo decir un sí a una constitu­
ción redactada por el comité del
partido único y votada por una­
nimidad entre los dirigentes del
mismo, en el Cine M ajestic, de
Bab-el-Oued,
a
principios
de
1963. al margen de la Asamblea
de diputados. Entonces, ¿dónde
están la democracia y la popu­
laridad?
*
**
Queda mucho más por expli­
car sobre el problema argelino.
Queda mucho más por decir de
lo que hasta hoy se ha dicho,
fiero para ello hacen falta plu­
mas maestras, con literatura ex­
presiva y clara, muchos conoci­
mientos, además de que cada
cual, bajo sus sentimientos y
visual, puede apreciarlo de dis­
tinta manera con detalles de
fondo y de forma.
Yo, por mi parta, me siento
satisfecho por haber podido lle­
gar — aunque a duras penas —
a la meta de la objectividad que
me había propuesto de ilustrar
imparcialmente a los lectores de
nuestro portavoz, sin inmiscuición,
ni críticas apenas, al cambio de
sistema político-social. Se podría
aportar mucho más pero, los ave­
zados. competentes en examinar
profundamente los problemas de
la humanidad y del progreso, tie­
nen los umbrales abiertos y desdejados para hacer tantos estu­
dios como crean convenientes
susceptibles de m ejorar la suerte
de todos los pueblos en general
A. LOPEZ.
partiendo de la base de que no
todos tienen el gobierno que se
merecen.
El dogmatismo, los mitos, las
tradiciones, el expresivo fanatis­
mo del pueblo musulmán ( 1 ), la
religión, mataron la revolución
prometedora El equipo oportu­
nista, gobernante hoy en Arge­
lia, se ha encargado de enterrar
el resto: la libertad.
Bakunin, decía: «Todas las re­
voluciones, todas las transferen­
cias de poderes de una clase a
otra, para nada sirven si la li­
bertad y la dignidad de todo
ser humano no son consideradas
como cosas de suprema impor­
tancia. Porque los intereses eco­
nómicos cambian, pero la huma­
nidad es siempre la misma.»
Antonio VIDAL.
Hyéres, Hogar de los Pobres,
noviembre 1964.
Suite en page 7.
(1) He residido veinte y dos
años en Argelia, entre medio de
mezquitas (templos árabes), gargotas (comedores de los más eco­
nómicos, sucios, destartalados e
instalados, la mayoría, en lugares
que parecen cuevas), entre cafés
y casas de vida alegre; he traba­
jado siempre con argelinos y, a
pesar de haber sondeado mucho,
ya que era uno de los temas por
mi preferidos, en tanto tiempo
transcurrido no pude encontrar
más que un solo hombre — el
hijo del estanquero — que me
hablara con sinceridad y confian­
za, confesándome que no era re­
ligioso.
Cierto domingo, al ir a la tien­
da para aprovisionarme por unos
días, de este lento veneno que
tanto nos atrae, encontré a Ali,
un hombre de irnos treinta años,
completamente
encolerizado
y
descompuesto.
Al verle yo de aquella manera,
siempre tan afable él, me extra­
ñó y pregunté:
—¿Qué pasa, amigo Ali?
No contestó a mi pregunta y
por toda respuesta dijo
—¿Usted cree en Dios?
Rotundamente le contesté que
no, acompañando mi negativa
con unas breves explicaciones.
—Pues yo tampoco. Soy el úni­
co en la familia. Ahora mismo
acabo de pelearme con mi padre.
Cerró la conversación
en correcto francés:
diciendo
— Monsieur Vidal r. Tant qu’il
y aura des hommes sur la terre
imbéciles comme ça, I’humanité
ne progressera pas.
F IN
u e v e
E s p a ñ a
AL
CASTILLA LA V IEJA
ZONA 37
Los informadores de esta zona
nos dirigen un estudio somero
acerca del capitalismo liberal que
el fascismo decía combatir y el
capitalismo de Estado, llamado
indistintamente
Comunismo
o
Fascismo.
El estudio en cuestión analiza
el crecimiento indiscutible del ca ­
pitalismo que ha llegado — dicen
— prácticamente a monopolizar
casi todas las actividades de la
nación.
Se evidencia igualmente el he­
cho de que a la clase obrera se
le ha impedido asociarse para
defenderse.
«El capitalismo, como grupo de
presión, ha disfrutado de posibi­
lidades ilimitadas de manifestarse
y ejercerla en todos los aspectos
vitales de la vida de nuestro
pais.»
«La complicidad descarada del
régimen franquista es la prueba
más irrefutable del carácter aso­
cial del Estado falangista, lacayo
de poderes económicas ajenos en
todo a los intereses y necesidades
populares.»
«La clase trabajadora ha sufri­
do represión incesante desde la
instauración del franquismo. Los
obreros españoles no han obtenido
jam ás el derecho a levantar su
voz contra la injusticia impe­
rante.»
Los compañeros informadores
terminan diciendo:
«Nosotros denunciamos solem­
nemente toda esta situación in­
tolerable, todo y sabiendo que se
trata de hechos conocidos. Afir­
mamos una y otra vez la nece­
sidad absoluta de que los traba­
jadores españoles unamos nuestros
esfuerzos hacia el objetivo común.
La sola vía eficaz de hostilizar
al franquismo es la de la Orga­
nización de las energías obreras...
ORGANIZARSE: tal es la consig­
na útil al actual momento es­
pañol...».
La llamada concreta que del
Interior nos llega se resume y
comprende fácilm ente: «Organi­
zar», aunar esfuerzos. Este senti­
miento de necesidades comunes
es admitido y alentado por la to­
talidad de antifranquistas, com­
pañeros del movimiento o mili­
tantes de otros campos. La sole­
dad es un mito cuando ella im­
plica restricción de posibilidades
dignas de ataque al franquismo.
Nada de dispersión estéril de
energías opositoras al régimen.
«Organizar», «Unir esfuerzos», :
es el grito apremiante de todo el
antifranquismo. La Alianza Sin­
dical, catalizadora de esfuerzos
liberadores, nutrida de hombres
que condenan toda clase de tota­
litarismo político y organizadora
ya, a través de conexiones estre­
chas entre el Interior y el Exilio,
de protestas masivas en España,
constituye el paso más serio y
eficaz dado en la actualidad por
la participación efectiva en esa
vía de combate eficaz contra el
franquismo que se hace sentir
cada vez más intensamente en
España y fuera de ella.
La Alianza Sindical constituye,
por si misma, un interlocutor vá­
lido en el campo social español,
y un adversario que podrá hacer
temblar al fascismo. La afirma­
ción de sus directrices en el In ­
terior, el eco interminable produ­
cido por sus iniciativas huelguís­
ticas en zonas diverses de Espa­
ña, son la confirmación más
aplastante del interés que esta
unión encierra, y de la necesidad
de fortalecerla que existe para
cada una de las organizaciones
que la componen.
ASTURIAS
ZONA 33
Nos trasladan la respuesta dada
por un alto funcionario del Mi­
nisterio del Trabajo a una Comi­
sión obrera que fue a parlamentar
con él a raíz de los recientes con­
flictos huelguísticos:
«Los patronos hacen uso del de­
HABLA
recho que les h a concedido la
victoria. Las consecuencias de una
guerra sólo pueden cambiar con
otra guerra de signo contrario...»
La alternativa es clara, y las
propias bocas oficiales preconizan
«otra guerra de signo contrario»
si se quiere acabar con la domi­
nación franquista. Los obreros to­
mamos buena nota...
CASTILLA
ZONA 28
LA NUEVA
En reciente ocasión, unas de­
claraciones de ciertas autoridades
madrileñas dieron a entender «que
los conflictos sociales debian di­
rimirse entre patronos y obreros,
permaneciendo el gobierno en ab ­
soluta netralldad...»
Mas,: los obreros que han osado
protestar han sido represaliados.
Los patronos han cerrado em­
presas sin que haya habido exi­
gencia de responsabilidades.
La falta evidente y escandalosa
de capacidad administrativa y
técnica trae como consecuencia
la desorganización genera), y la
imposibilidad de relaciones nor­
males, ni siquiera para dialogar.
L a conclusión de todo ello es
clara: se nos aboca a una situa­
ción de tirantez que de ellos de­
penderá que sea violenta o no, y
de nosotros que sea revoluciona­
ria.
ESPAÑA
inflación de la noche a la ma­
ñana, que es lo que ahora está
viviéndose aquí.
En los tres casos, el pagano es
siempre el rrvsmo: el obrero.
El circulo vicioso que mencio­
namos y la farsa que él implica,
solo pueden hallar solución en
una verdadera Revolución Social,
tal como la ha preconizado, y la
sigue preconizando, el anarco­
sindicalismo.
’
NOTAS VASCONGADAS
«Los obreros continúan alerta y
reclamando la liberación de los
obreros detenidos a raíz de las
últimas huelgas.
La efervescencia obrera no dis­
minuye en la reglón.
Los trabajadores prosiguen a
buen ritmo la organización de
redes de la Alianza Sindical.
Las Organizaciones que compo­
nen esta última (C.N.T. - U.G.T.
y S.T.V.) han fijado públicamente
sus tres objetivos principales del
momento:
1) Convenios Colectivos de T ra ­
bajo;
£) Derecho de huelga;:
3) Libertad sindical.
Los objetivos citadas herma­
nan a todos los trabajadores. La
Alianza ha Indicado la conve­
niencia de reclamarlos por todas
partes, y de divulgar la idea de
revuelta si no se consiguen.
MAS DE LA ZONA 28
En apoyo de esas m anifestacio­
nes de pretendida «neutralidad»
por parte de las autoridades, cita­
«Sigue pregonándose mucho en
mos una información que nos lle­ Madrid la propaganda falangista
gó hace algún tiempo, según la celebrando el centenario de Mi­
cual los Gobiernos civiles de las guel de Unamuno. Como réplica
distintas provincias « revoltosas» a tamaña desvergüenza, algunos
habían afirmado: «Mientras no circulas libertarios de la Federa­
se perturbe el orden público y ción de Estudiantes Independien­
no se produzcan sabotajes, el Go­ tes (clandestina) han divulgado
bierno no intervendrá...».
una octavilla en la que reprodu­
Ello no impidió:
cen la efigie del gran pensador,
que
numerosos
trabajadores y las palabras, que éste lanzó a
fueran sometidos a interrogato­ los franquistas en su última apa­
rio, sin serlo, naturalmente, nin­ rición pública en Salamanca, en
gún patrono;
la que expresó la condena más
que se haya vigilado estrecha­ implacable para la militarada fa ­
mente a los obreros, sin que se langista del fascismo sublevado
haya hecho lo misimo con niguna con Franco a la cabeza.»
personalidad empresarial;
Nuestro corresponsal nos anun­
que se hayan dirigido amena­ cia algunos ejemplares de estas
zas a los obreros, sin que una octavillas, de las que no dejare­
sola amenaza haya sido profe­ mos de informar tan pronto obren
rida contra ningún «alto je fe » ; en nuestro poder.
que hayan resultado detenidos
numerosos obreros y ningún pa­ LA PAZ Y LOS
trono;
LENGUETAZOS
que se hayan registrado los do­
micilios de aquéllos y ni uno solo
«Los 25 años de paz no son
de los últimos;
en fin, que se hayan producido solo una medida de tiempo, sino
despidos para los que la autoridad un estilo de gobernar»...
ha protegido al patrón.
Este cinismo, característico del
Todas las consideraciones nos señoritismo chulo nacional hoy
conducen a las mismas consignas: erigido en sistema, no sorprende
en absoluto. En efecto, hace unos
Comités de empresa.
Los compañeros y simpatizan­ meses,el diario «Le Figaro» de
tes, los antifranquistas en general, París relataba una entrevista con­
todos los trabajadores de España, cedida por Franco al periodista
deben aprovechar cualquier oca­ llamado Guillemé-Brulon.
sión a su alcance para propagar
El tal periodista recogía de
esta consigna libertaria del mo­ boca de Franco afirmaciones como:
mento: la creación incesante de «El sindicalismo, pieza maestra de
Comités de empresa en todos los la sociedad moderna»... O: «El
lugares de trabajo.
Ejército no debe meterse en po­
lítica»... O también «Nuestro sis­
tema ha quemado las etapas y
Diversas zonas nos dan cuenta adelantado a todos los otros exis­
de los intentos que llevan a cabo tentes»...
Todo eso declaró nuestro Hitler
actualmente, en algunos puntos
del país, las tres autoridades fa ­ al llamado Guillemé-Brulon. Las
tídicas — policía, patrono, cura— declaraciones de Franco no logra­
de fomentar un clima de terror ron sorprendernos. El que tales
entre los medios obreros, clima declaraciones merezcan ser reco­
atentatorio a la vida normal de gidas en periódicos que se tienen
sociedad y que tiende a favorecer por serios.es ya más sorpren­
positivamente a los poseedores, y dente.
a alejar de sus bienes el espectro
de las reivindicaciones populares. LAS ELECCIONES
Del estudio profundizado de las I N G L E S A S
distintas etapas económicas del
franquismo; se observa el CIRCU­
Los periódicos — los franquis­
LO VICIOSO ininterrumpido: In ­
flación - Estabilización y Des­ tas, claro está — se han emplea­
arrollo, para volver al primero. do estos días a intentar conven­
cemos de que, «en Inglaterra, vo­
Cuando España pasa por una ta r laborista o votar conservador
etapa de inflación, todo se tra ­ equivale en ambos casos a votar
duce en perjuicio para el obrero. contra la revolución y contra
Cuando la etapa se llama esta­ cualquier cambio de orientación
bilización «para asegurarla los estatal». Esto hemos leído en
obreros no han de respirar».
«ABC» y otros diarios. Se diría
En etapa de desarrollo surgen que se trata de una consigna es­
las promesas, para volver a la tatal. A unos y otros los compa­
ran con Franco «por lo mucho
que de continuidad inquebranta­
ble de la concepción del Estado
tienn los tres.»
Dejemos a la prensa-marioneta
del franquismo sus ilusiones fal­
sas a tal respecto. Nos regocija­
mos pensando la alegría que la ­
boristas o conservadores ingleses
deben sentir de saberse compara­
dos a nuestro enano de El Pardo.
Señalamos, no obstante, para
hacer callar a esa triste prensa
dirigida, que el actual gobierno
laborista inglés ha procedido, co­
mo una de sus primeras medidas
de política extranjera, a anular
el compromiso establecido entre
conservadores y franquismo de
celebrar maniobras navales con
barcos franquistas e ingleses.
Señalemos igualmente que son
los laboristas actualmente en el
poder, los que han impedido que
Inglaterra nos venda, es decir,
venda barcos de guerra al fran ­
quismo, y recordado al pueblo in­
glés la naturaleza repugnante del
actual régimen.
Recordemos, por último, que en­
tre las diversas medidas que pien­
sa tomar ese nuevo equipo labo­
rista figuran las siguientes:
1) Supresión de gastos de pres­
tigio para poder aumentar el nivel
de vida de las capas más infe­
riores de la sociedad (qué dices,
Franco, a eso ?);
2) Aumentos considerables de
las pensiones de vejez, invalidez,
etcétera;
3) Servicios sanitarios y medi­
camentos de todas clases absolu­
tamente gratuitos
(perfecciona­
miento del Seguro So cial);
4) Supresión de la pena de
muerte en el país (proyecto que
acaba de ser sometido a la Cá­
mara) ;
5) Embargo total sobre el en­
vío de armas al Africa del Sur,
país acusado de fascismo y de ra ­
cismo...
(Si Franco persiste aún en com­
pararse a estos laboristas ingleses
pues... con su pan se lo coma).
Nosotros no depositamos con­
fianzas excesivas en nadie. Solo
en los pueblos. Somos absoluta­
mente conscientes de que la solu­
ción a nuestros problemas nos
incumbe directamente.
Confiamos, eso sí, en que el
nuevo equipo laborista cumpla
hasta el fin los compromisos ad­
quiridos con el pueblo inglés que
le ha elegido, confiándole una la­
bor de saneamiento social.
La historia confirmará la na­
turaleza real de esta nueva etapa
lahorista en Inglaterra, como ha
confirmado ya ampliamente la na­
turaleza repelente del fascismo
instaurado en Madrid.
ESPAÑA Y EL CONCILIO
En ocasión del Concilio y de
la libertad de conciencia que en
él se discute, el Presidente de la
Comisión Episcopal Española en
el Concilio, doctor Bueno Monreál
(Cardenal), ha declarado:
«En España el problema más
importante que podría crearse
con una libertad de conciencia,
es el de la deficiente formación
cultural y religiosa de muchos de
nuestros católicos, para los cua­
les las propagandas no católicas
resultarían sumamente peligrosas.
Está claro que no tenemos más
remedio que salvaguardarnos de
ese peligro, principalmente a los
niños y a los jóvenes, que no es­
tán en condiciones de decidir
conscientemente. Lo mismo puede
decirse de todos los católicos sen­
cillos, buenos, pero de escasa for­
mación»...
Pocas veces nos ha sido dado
el escuchar por boca oficial de la
Iglesia su vergonzosa intención
de mantener en la ignorancia al
pueblo que cree someter, valida
de la complicidad d ictatorial Po­
cas veces ha sido expresada con
tanta claridad la base de incul­
tura, de obscurantismo, de «sen­
cillez», de falta de formación y
de conciencia que la dominación
clerical representa en España. R a ­
ras son las ocasiones en que la
Iglesia pregona, como acaba de
hacerlo ese Bueno-Monreal, que
tan poco honra a su apellido, el
verdadero terror que la libertad,
aunque sólo sea la de conciencia,
le inspira. La «confesión» de este
grande de la curia española es,
desde luego, oportuna. Sus propó­
sitos ilustran
convenientemente
acerca de la naturaleza nefasta
de la influencia eclesiástica en
España y en todos los puntos en
que ésta se manifiesta.
Las palahras de ese cardenal
tienen la virtud de dibujar, sin
ambajes, el cuadro tenebroso de
atraso, de silencio, de noche ne­
gra e ignorancia en que el pue­
blo español se debate, cuadro que
favorece únicamente a las élites
dirigentes manchadas de sangre
y sin embargo bien-amadas de
esta Iglesia «trabucaire» que de­
nunciamos sin descanso, y cuyas
propias manifestaciones en
el
Concilio contribuirán, esperamos,
a abrir los ojos de aquellos que
aún puedan necesitarlo.
En cualquier caso el cardenal
Bueno-Monreal puede contar con
nuestro celo en dar a conocer al
pueblo
español
sus propósitos
mantenidos en Roma. La propa­
ganda que el movimiento liberta­
rio hace circular incesantemente
por España no dejará de conceder
a las palabras pronunciadas en
Roma el sitio de honor que su
franqueza descocada merece.
LA
PROPAGANDA. .
Las palabras de este cardenal,
tienen, además, la virtud de mos­
trarnos
aún
más
claramente
«dónde le duele» al régimen y a
sus sostenedores ensotanados. ¡La
propaganda!, dice alarmada la
Santa Madre Iglesia. Esa propa­
ganda que debemos posibilitar por
todos los medios, con todos los
recursos a nuestro alcance. De
ahí la necesidad absoluta para la
C.N.T. y los trabajadores en ge­
neral de consolidar redes amplias
y coordinadoras de propaganda e
información por toda la Península.
...Y SUS CONSECUENCIAS
Si lo conseguimos pensamos que
esta labor producirá un ciertoimpacto en los «gobernantes» fas­
cistas ¿Lo habrá producido ya?
Se anuncian, en efecto, numero­
sos cambios de altos funcionarios,
mutaciones, traslados, e incluso,
se nos confirma, la destitución del
delegado provincial de información
de Barcelona y del mismo delegado
de Asturias...
Mantendremos e intensificaremos
npestros esfuerzos en tales sentidos^
Somos igualmente conscientes de lá
conveniencia imperiosa de pro­
ceder a una propaganda intensi­
va y a una información ade­
cuada. Para conseguir lo uno y
lo otro, no regateamos esfuerzos.
¡Por poco que podamos, el pue­
blo será informado y orientado
hacia la libertad y la ju sticia
social que para todos reivindica­
mos!
¿QUE PASA CON LAS
TRADE-UNIONS?
Una Zona informativa nos di­
rige un toque de atención, diciéndonos:
Nos ha extrañado mucho la
visita de una delegación de las
Trade-Unions inglesas a las mi­
nas de Asturias. El presidente de
las mismas ha declarado: «Creía
que los españoles estaban aherro­
jados bajo una dictadura fascista
y que el pueblo no tenía ninguna
libertad; después cambié de opi­
nión.» (?)
Y nuestro corresponsal en aque­
lla Zona termina así: «Nuestros
compañeros del Exilio deberían
incitar a las Trade-Unions para
que sanearan un poco sus cuadros
o por lo menos sentasen oficial­
mente la verdad por encima de
lo que haya podido declarar el
irresponsable e indigno «obrero
laborista» Mr. Grawford.»
•
Suite en p ag e 7.
sxss Activités de nos camarades Espagnols zssx
■
Flelei s nuestro sentimiento solidario hacia todos loa explotados.
e«l como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas
pàgines a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­
mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados
de todo medio de expresión.
He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se
dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y.
si es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus
artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra.
COKÜIÜIQUg
17» UNION REGION ALE - UNION LOCALE DE LYON
Permanence tous les samedis de 17 heures á 19 heures, et tous les
Simanches, de 10 h. a 12 heures, á la rué St-Jean. N° 60, LYON (5").
S.I.A . DE ROANNE
ALIANZA SINDICAL DE PAU
La Comisión de Amigos de S.
I.A. de Roanne, convoca a todos
sus adherentes a la reunión se­
mestral que se celebrará el Do­
mingo, dia 15 del mes en curso
a las nueve y media de la ma­
ñana para tratar de los casos de
solidaridad local, asi como
para
proceder a la renovación de los
cargos de la Comisión.
Dada la importancia que tiene
la ayuda solidaria, esperamos que
nadie olvidará que un mañana
incierto puede esperarnos.
Deseando la asistencia de todos,
os saluda
L a Comisión.
El Comité Local de la Alianza
Sindical de Pau, convoca a todos
los compañeros de las organiza­
ciones U.G.T.-C.N.T.-S.T.V. a la
reunión que tendrá lugar, el do­
mingo 29 de noviembre, a las
horas de la mañana en la
10
Maison Justin-BIane (Salle F.O.).
Se ruega la máxima puntuali­
dad y asistencia a todos.
CONFERENCIA DE ST-ETIEN N E
Esta F.L. invita a todos los
españoles y españolistas a la Con­
ferencia que tendrá lugar el dia
2 2 de noviembre, domingo, en la
Bolsa del Trabajo de St-Etienne,
a las 1 0 de la mañana, a cargo
del compañero Manuel Buenacasa,
el que desarrollará el tema : « La
C.N.T. de España
(trazos histó­
ricos) y su posible Futuro ».
Por la tarde, a las 15 horas, re­
presentación artística de un sai­
nete y Varietés a cargo del Grupo
« El Progreso », de St-Etienne
(Loire).
El Secretario.
El C om ité d e la Alianza
Sindical.
SECRETARIADO
INTERCONTINENTAL
Necesitamos
varios
ejemp'ares
del primero y segundo tomo de
« La C.N.T. en la Revolución Es­
pañola », escrito por José Peirats.
Si alguno los posee y quiere
desprenderse de ellos, que escriba
indicando precio a : M. Calma, 4,
rué Belfort (2e étage), Toulouse.
C O N FER EN C IÀ en BEZIERS
El compañero José Peirats, dará
una conferencia en Beziers, el dia
2 2 de noviembre, a las nueve y
media en el local de la C.N.T.
Tema : « La tragedia de una
emigración ».
Quedan invitados al acto todos
los compañeros y simpatizantes.
Correspondencia administrativa
Hernández F., Orléans (Loiret) :
De acuerdo, tienes pagado hasta
31-12-64. — Espinares R., le Coteau (Loire) : Conformes, liquidas
«i Espoir » y « Cénit » hasta fin
de año. — Melendes A., Ychoux
(Landes)
Recibido giro. Pagado
hasta 30-6-65. — Va'iente, de
Mussidan (Dordogne) : De acuerdo
con la distribución de vuestro úl­
timo giro. — Garrido F., Mallemort (B.-du-Rh.) : Con tu giro
pagas hasta fin de año.
Garcia A., Dijon (C.-d'Or) : Se
recibió tu giro. Pagas hasta nú­
mero 130. — Ferrete J., Limoges
(H.-Vienne)
Conformes,
pagas
hasta 31-12-64. — Bassons, Pech
y Molina, de St-Pons (Hérault) :
Pagado año 64. -— Boronat F., de
Lunel (Hérault) : De acuerdo con
tus cuentas. — Casamartina P.,
Evreux (Eure) : Recibido vuestro
giro que pasamos a A.I.T.
Sanjuan M., de Fumel (L.-etG.) : Recibido pago anual (1964)
de siete suscripciones. — Moreno
F„ y León, de Gardanne (B.-duRh.) : Pagais hasta fin año en
curso. — Rondos G., Thuir (P.O.) : Conformes, pagado hasta nú­
mero 147. — Fleta M., de Eyragues
(B.-du-Rh.)
:
Recibidos
48.00 F, para « Cénit » del compa­
ñero J. Martínez. — Montserrat J.,
Méjico : En efecto, tu giro de
65.00 F, fué recibido y registrado
con
el
número 294-12, el dia
5-8-64 : Con él tienes
pagado
hasta 31-12-63. — González A.,
y
Marcos N.,
de Aubervilliers
(Seine) : Pagais suscripciones hasta
fin año en curso. De acuerdo.
L'op M., St-Girons (Ariége) :
Recibido giro y carta. Pagadas las
suscripciones hasta 30-9-64. Con­
formes. -—- Femenia F., Argelessur-Mer (P.O.) : Recibido giro, pa­
gas « Espoir » y « Cénit » hasta
31-12-65. Tomamos nota para el
Calendario. — Sesar M., Carcassonne (Aude)
De acuerdo con
la distribución que haces de tu
giro. — Córdoba P., de Tours (I et-L.) : Conformes, pagas hasta
número 145- —■ Cano, Marcos, Galán y Matías, de Narbona (Aude) :
De acuerdo, pagais hasta 30-9-64.
— Amador, de Lyon : Recibido
giro, pagando hasta el 31-12-64 del
« Espoir », que recibe el compa­
ñero Mateu Juan.
S e rv ic io
de
lib re ría
Anselmo Lorenzo, 0,50 F.
La Revolución española, Bol’oten, 22,00 F.
España hoy, 36,00 F.
Diario de nuestra guerra, 33,00 F.
La demagogia de los hechos,
9.00 F.
El mito de la Cruzada, 16,50 F.
Año tras año, 15,00 F.
« Robespierre », 8.00 F.
« Revolución de los siglos »,
2.00 F.
« Robin Hood », 2,00 F.
« Ricardo », Castelar, 2,00 F.
« Reliquia », Queiroz, 2,00 F.
Campana
que no ardió.
Hall,
5,00 F.
♦
Pedidos : Servicio de Librería, 4,
rué Belfort, Toulouse (H.-G.).
/w w w
Jira concentración en el Núcleo
del Macizo Central
Se celebró en la Gour, o Lago
de Tazenat, el 19 de julio. Pese
a la fuertísima tormenta que ha­
bía azotado el dia anterior a esta
región, al amanecer el 19, llo­
viendo, sin vislumbrarse auspicio
alguno de mejoría atmosférica, el
Núcleo
del
Macizo Central no
faltó a la cita anual conmemo­
rativa de la Revolución española.
Y pese a que bien entrada la
tarde no apareció al astro solar,
con gran regocijo por parte de
todos, luego de soportar durante
horas las molestas consecuencias
de la niebla semi l'uvia, fina y
fria, que nos obligó a guarecemos
debajo de los árboles, aún asi la
moral y el temple de los asistentes
estuvo una vez más a prueba, in­
citados por el entusiasmo de sa­
bernos juntos en fraterna familia
confederal y libertaria en este 28
aniversario del 19 de julio de
19.36.
Repetimos que estuvimos pre­
sentes con entusiasmo compañeras
y compañeros y jóvenes libertarios
de ambos sexos en totalidad de!
núcleo, y numerosísimos
jóvenes
simpatizantes y amigos,
quienes
empavesamos la semi planicie sita
junto y frente al lago, formando
grupos
colectivos más o menos
numerosos y familiares, sin faltar
las actividades propias en nuestras
jiras, estas organizadas por la Co­
misión de Relaciones, donde es­
tuvieron patentes iniciativas indi­
viduales y colectivas por parte de
los compañeros siempre activos y
dotados de esa moral y voluntad
que nos es pecular, a pesar y
por encima de 25 años de exilio.
Actividades e iniciativas a cual
más acertada y loable, todas de
cara y pro España, siempre con
Mirín de Hilanza sindical en Burdeos
El día 29 de noviembre y en el que tomarán parte los oradores
siguientes:
Manuel MUINO, por la U.G.T.
Ramón LIARTE, por la C.N.T.
Oportunamente será comunicado en la sala que tendrá lugar
el acto.
5 ?
CALEN DARIO
PARA
1965
Como venimos anunciando repe­
tidamente, a primeros de no­
viembre se pondrá a la venta este
tan popular y apreciado calenda­
rio de S.I.A., cuya existencia se
remonta ya a diez y seis años.
Diez y seis calendarios, rivalizan­
do cada uno en buen gusto y en
originalidad, han acreditado al
organismo solidario S.I.A. cerca
de muchísimas personas, para las
cuales la adquisición y conserva­
ción del Calendario es un placer
j al que no renuncian año tras
| año.
El que está destinado a 1965,
¡ siguiendo la línea en progreso .a s­
j cendente de todos los publicados,
se distinguirá este año por la
|cuidadosa presentación, inaugu­
i rando el sistema helicoidal para
1 la conservación y traslado de las
j hojas mensuales.
j Contendrá doce, siendo cada una
la reproducción de un cuadro cé­
lebre, cuya relación de autores da­
mos, para conocimiento del amigo
lector.
La portada, en tricornia, estará
compuesta por un admirable cua­
dro de Picassop «Mujer de la isla
de Mallorca», de las obras me­
jores del gran pintor español.
Esta portada va seguida de doce
hojas reproducción de lienzos de
Ingres,
Degas,
Pissarro,
Van
Gogh, Brueghel, Corot, Cézanne,
Utrillo, Vlaminck, Matisse.
Detrás de las doce hojas con
¡ los cuadros, hay las biografías y
j juicios sobre la obra de todos es­
tos pintores, estudios debidos a la
pluma de excelentes críticos de
arte.
En suma, se trata de un Ca­
lendario
realmente
excepcional,
que estamos seguros será del gus­
to de cuantos aprecian el arte
y la cultura.
Como en los años anteriores,
10
de descuento en todo pe­
dido á partir de 10 ejemplares.
Un ejemplar : 3,00 F.
Dirigirse, para solicitar el Ca­
lendario, a : Consejo Nacional de
S.I.A., 85, rué de la Concorde,
Toulouse (H.-G.).
miras a aportar ayuda a las sen­ satisfechos de no haber faltado a
tidas labores acerca de la libera­ la cita anual, pero preocupados
ción del pueblo español, subyugado porque una vez más la hemos celedurante ya un cuarto de siglo por vrado en exilio y no en España.
el régimen franquista y todo
Corresponsal.
cuanto comporta la regresiva y
dictatorial estructura fascista del
mismo.
No faltando el bien dispuesto
Periódico Mural, de unos cinco
metros de longitud por cerca de
metro y medio de altitud, apoyado
en improvisado caballete de ra­
• Suite d e la page 6.
mas de árboles. Periódico encabe­
zado con la inscripción : « Estam­
El exilio tendrá, confia el com­
pas de la Revolución española »,
pañero, el placer de señalar a
en el que no faltaba el suple­ las Trade-Unions inglesas la con­
mento ilustrado del « Combat Sinducta original de ese Mr. Grawdicaliste », ni manifiestos de la ford que «ha cambiado de opi­
A.I.T., de la C.C.T. y de las JJ. nión». Entre los obreros ingleses
LL. dirigidos a la opinión mundial afiliados a las Trade-Unions que­
y a los trabajadores de todos los da aun, no lo dudemos, dignidad
países; recortes de « ESPO IR »
más que suficiente para exigir
denunciando al mundo los crímenes
explicaciones a ese espontáneo de
perpetrados por el fascismo espa­
la propaganda franquista que des­
ñol; dibujos aparecidos en « Ró­
honra visiblemente la agrupación
dano Alpes », boletin interno de
trabajadora que parece presidir.
carácter juvenil, páginas enteras
de periódicos afines con múltiples
ULTIMA HORA :
fotografías de conocidos y desa­
TENSION
CADA VEZ MA­
parecidos compañeros adultos y
Y O R EN VASCONGADAS.
jóvenes en la lucha directa contra
el franquismo y por la liberación
El
desencadenamiento
de
del pueblo ibérico asesinados o
nuevas huelgas parece in­
muertos en la lucha por los esbi­
minente.
rros del régimen. Todo ello ex­
Los trabajadores de la B ab­
puesto a los concurrentes con nu­
cock. & Wilcox continúan
merosas fotografías de periódicos
en estado de protesta, exi­
de antaño y ogaño, en las que se
giendo la liberación de sus
pone de refeve la viril y sentida
cuatro compañeros deteni­
acción de los mi'icianos y mili­
dos
cianas durante la revolución y la
INFORMACIONguerra civil. Periódico Mural con­
PROPAGANDA C.N.T.
curridísimo por inquietos jóvenes
(Sección Prensa)
y adultos y sobre todo por quie­
nes sabíamos era iniciativa, fué
meticulosamente confeccionado y
expuesto por el niño de 1 1 años,
Juan Miguel Rueda, hijo de nues­
tro compañero del mismo apellido,
radicado en Riom. Ni faltaron di­
(Suite d e la p ag e 3)
versiones varias, naúticas y terres­
tres de tipo deportista, ni algunos
grupos que nos deleitaron con sus parte inferior dice : « La presen­
sencillos y conocidos cantos regio­ cia del General de Gaul'e, lider de
la Resistencia Francesa, ha pro­
nales.
movido la llegada a nuestra redac­
Tal y como se anunció no faltó ción de un ex-combatiente astu­
la apropiada charla sobre « Sentido riano, quien nos trajo la foto del
Social de la revolución española », monumento levantado en Annecy a
a cargo del compañero Alejandro los españoles caídos por Francia,
Lamela, el que disertó a la hora en la guerra de liberación.
convenida ante numerosos concu­
Brasil. _ ULTIM O MINUTO :
rrentes, ceñido al tema, con rápido Se supone que a causa del régimen
bosquejo de cuanto representa, so­ que impera en este país, da Gaulle
cial y mora'mente se desprende se mostró más terminante. Algu­
del anunciado de la peroración, nos pasajes de sus intervenciones
la que fué del agrado y satisfac­ dicen : « ...es preciso ir a la cons­
ción de todos.
titución de la Tercera Fuerzaí Po­
.Llegada la hora de regreso a lítica que nosotros, Francia, nos
nuestras localidades respectivas de comprometemos a guiar y orien­
residencia, autocares, vehículos li­ tar ». En otra parte dijo : « ...ha­
geros y automóviles nos trasladaron cia el progreso moderno, no para
oligarquías
interiores
a nuestros hogares, contentos y enriquecer
o extranjeras, sino para liberar al
hombre donde esté y sea cual
fuere ». Por su parte, el goberna­
«EL PENSAMIENTO
dor fascista, Lacerda, declaró :
ANARQUISTA»
« ...recibimos a un hombre como
por Víctor Garcia
los otros, no recibimos a un rey.
Ediciones «Cénit»
Los brasileños deben aprender a
2 F el ejemplar
no prosternarse, ya que nosotros
Pedidos: Servicio de Librería, 4 , hacemos nuestra revolución sin que
muera nadie, a no ser de miedo ».
rué de Belfort, Toulouse (H .-G .).
Francia, manteniendo prisioneros
a los integrantes de la O.A.S. de­
« R E F L E J O S »
muestra ser un pais subdesarroALBUM DE D IBU JO S
'lado ». Castelo Branco no aceptó
DE MONROS
la Tercera Fuerza y seguirá, dijo,
Veinte dibujos a pluma, a gran bajo la tutela yanqui.
formato: ÍO’OO F.
Corresponsal d e « ESPOIR »
Pedidos : Servicio de Librería,
en Uruguay.
4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.)
Montevideo. Noviembre de 1964.
España
se m u e v e
De Gaulle
en Sud América
APUNTES DE NUESTRO TIEMPO
(Suite d e la page 5).
en las Universidades y en los centros de trabajo que luchan por
la prosperidad y la cultura no sofocadas, en el campo y la mina;
es decir, en los valores más positivos del hombre español hecho
para vivir en libertad y paz, no en la dictadura y la guerra civil
sembradas por el Estado totalitario y usurpador.
No teman a España quienes la sirvan de manera noble y
altruista. Por el contrario, cuantos estén dispuestos a dar una
solución justa y digna a nuestro pueblo nacional, les aseguramos
que de las fuerzas obreras, democráticas, liberales y generosas de
España, obtendrán el pago moral, en nombre de un pueblo mag­
nánimo, que sabe devolver, con creces, todo cuanto se le ofrece
de manera desinteresada. Por miedo a la razón no se debe sacri­
ficar al justo.
Ramón LIARTE
Echos . . . de Presse
DES D IV ER SES CAUSES DE LA
RECESSION (suite). —- Mais à cóté
de la responsabilité attribuée aux exploiteurs, je constate qu’une grande
partie de la classe ouvrière est aussi
responsable des déboires qu’efie subit. Ces ouvriers sont mécontents,
non seulement pour ceux qui sont
réduits au chómage, mais aussi
pour ceux qui subissent une réduction de salaires, par suite de la
diminution des horaires de travail.
E t voilà oú je trouve une grande
anomalie. C’est en 1 9 3 6 oú, dans un
sursaut d’énergie, la classe ouvrière
française avait imposé au patronat
la semaine de travail de quarantè
heures avec salaires adéquats. Qu’en
a-t-il été par la suite ? Les heures
supplémentaires se sont multipliées
et acceptées, méme avec plaisir, par
un trop grand nombre d’ouvriers,
car leur salaire global se trouvait
augmenté. Cela étant, ils ne cherchaíent pas à travailler moins longtemps avec un salaire plus normal et
cela avec la complicité de certaines
organisations syndica'es.
E t voilà une grande cause de récession. Alors que les syndicalistes
libertaires, de vieille souche, savent,
selon divers exemples d’autres pays,
qu’un standard de vie est d’aütant
meilleur et partant les salaires, que
les Ji ora ires de travail sont moíndres;
les ouvriers électriciens de NewYork nous le démontrent avec une
semaine de travail de vingt-cinq
heures et un salaire quatre à cinq
fois plus élevé que celui d'un électricien írançaís.
Ainsi nous avons pris connaissance des réductions d’horaires diez
Peugeot et Renault, ce qui a pro­
voqué le mécontentement des ou­
vriers. II en est de méme chez
Simca; un extrait de presse du
1 7 septembre 1964 nous apprend :
NOUVELLE REDUCTION
D’HORAIRES CHEZ SIMCA
París. — Les horaires hebdoma-
daires de travail de la Société Simca
sont á nouveau réduits de deux
heures trente depuis bier pour les
douze mtllc salaries de l'entrepríse.
Les salaires correspondront désormais à une moyenne de travail de
quarante-trois heures quarante-cinq
contre quarante-six heures quinze antérieurement.
Aucune compensation de salaires
n'est prévue et la réduetion d’ho­
raires aura pour effet de diminuer
la prime trimestríeÜe de quinze pour
cent environ.
La durée du travail, qui était de
quaraute-huit heures avant les va­
cances, avait été réduite une premiére fois le 1er septembre.
Je ne puis manquer de constater
par l'extrait de presse suivant, l’attitude déplorable des dirigeants de
syndicats qui ne préconisent la lutte
rationnelle qu’aprfes que les ouvriers
sont victimes mais qui, auparavant,
n’ont guére prévu ce qui est arrivé
et n’ont pas agi en conséquence.
Voici done ce relevé du 3 septembre
F.O ., si l’on veut éviter Ies risques
de trouhles graves inhérents a des
pertes de salaires de l’ordrc de 15 à
25 % par mois. à la suite de l’application des réductions d’horaires sans
compensation. »
II a annoncé que la commission
administrative fedérale de la métallurgie F.O . était convoquée pour
lfc 20 septembre en vue de definir
les voies et moyens d'action appropriés pour obtenir une révision des
salaires et le retour aux quarantè
heures h'ebdomadaires sans diminu­
tion du pouvoir d'achat.
De son cóté. le bureau de la Fédération Cj S .T . « considere qu’íl est
¡ntolérablc
que des travailleurs
soieiit licenciés ou que leurs salaires
soient diminués, alors que la productivité ne cesse d'augmenter et
que les profits sont en constante
progression ».
Pour compléter et faire connaitre
la veulerie de certains ouvriers et la
(Suite en pag e 3.)
N fBO O M A O A lftt
II est des íaits polítiques qui passent étonnamment inaperçus. C’est
ce qui serait arrivé à un fait américain récent, si le hasard ne nous
avait pas amenés à découvrir. perdue au coeur d’un joumal à grand
tirage, la nouvelle stupéfiante :
<1 Quatre avions américains T -2 8
pouvant étre utilisés comme chasseurs bombardiers sont parvenus à
Haití, venant d’un point non identifié des Etats-Unis... »
Haití ? — on se demande. Mais,
n'est-ce pas Hai'ti cette soi-disant
« République » des Antilles; ce petit
et malheureux pays peuplé de noirs
et de métis vivant dans la misóre ?
Oui. C'est bien cela. C’est méme
1964 :
LES REDUCTIONS D'HORAIRE
DANS L ’AUTOMOBILE :
« LES O UVRIERS PERD EN T
IS à 25 % DE LEU R SALAIRE ».
ASSURE F.O.
París. — En préaenee de la crisc
duna la construetion navule et du
'fléchissemcnt enregistré dans Iti
construetion automobife, M. Antoinc
I.aval, secrétairc général de la Fédération F.O. de la métallurgic, consi­
dere que. dans I’inimédiat, le probléme essentiel est le pfein emploi,
par le retour à la semaine de qua­
rantè heures avec le maintien intétíral des ressources acquises avec un
travail hebdomadairc de quarantesept ou quarante-huit heures.
« Les Solutions sociales doivent
ètre recherchées sans rctard sur le
plan général, ajoute le secrétaire
FEUILLETON D’« E SPO IR »
Numéro 36
COLLCCTIVISHT10N$
I/oeuvre constructiye
de la
Révolution Espagnole
|
(Recueil de Documents)
Editions C .N .T. - F.A .I., 1937.
L e s c a m a ra d e s qui e ffe c tu e n t ic i le c o n tró le d u r a v ita ille m e n t o n t su p p rim é les in te rm é d ia ire s. é v ita n t a in s i
les a b u s e t le s sp é cu la tio n s qu i é t a ie n t , a u tre fo is , m o n n a ie c o u ra n te.
L e s re p r e s e n ta n ts m u n icip a u x * d ’u n e p o p u la tio n de
l ’im p o rta n c e co m m e rcia le de G ra n o lle rs d e v a ie n t d one
avo ir, co m m e p rin c ip a l o b je c tif , l a r é g le m e n ta tio n de
to u t ce qu i c o n o e m e le p ro b lém e d u r a v ita ille m e n t. A
e n ju g e r p a r le s e x p lic a tio n s que n o u s o n t d o n n ées le s
c a m a ra d e s c h a r g é s de m e n e r à b ie n c e t t e tá c h e , elle
a é té i-éalisée d ’u n e fa ç o n ex em p la ire.
T o u t c e qu i to u ch e a u m a rc h é e s t rig o u reu sem en t
c o n tro lé . A in si, s o n t é v ité s le s a b u s. U n sp a c ie u x lo ca l
a é té a m é n a g é oú s ’e ffe c tu e n t les a c h a ta d es v o lailles,
d u b é ta il, e tc ...
L e s a g ric u lte u rs n ’o n t q u ’á se p ré se n te r a u C o m ité
de R a v ita ille m e n t p o u r y ré g le r les a f ía ir e s d ’u n e m a ­
n iere n ó rm a le e t ju s te . A ctu ellem en t, le c h iffr e de v en te
e s t a u g m e n té d e 40 '-7o, a v e c c e t t e p a r tic u la r ité q u e les
p rix o n t ba issé, n o ta m m e n t c e u x d es p ro d u its d ’a l im e n ta tio n , le su cre p a r exem p le.
D a n s le s e irc o n s ta n c e s actu elles, le m a rc h é lib re , su r
le s b a se s a n c ie n n e s , n e s e r a it p lu s p o ssib le ; c ’e s t ce
qu e n o u s o n t d é m o n tré les c a m a ra d e s d u r a v ita ille ­
m e n t. D ’oú la n é ce ssité d ’u n rig o u reu x co n tró le , seu l
m o y en de m e n e r l ’oeuvre à b o n te rm e .
L e s b é n é fie e s r é a lis é s su r le fa m e u x m a rc h é de G r a ­
n o lle rs, b é n é ñ c e s d o n t p ro fita ja d is le co m m e rce lo ca l,
to m b e n t e n tr e le s m a in s d e l a M u n icip a Jité , laq u e lie
se c h a rg e d e le s r é p a r tir selo n le s b e so in s d e l a g u erre.
L e d é p a rte m e n t du r a v ita ille m e n t, to u jo u rs d a n s le
b u t d e su p p rim e r le s in te rm é d ia ire s , a en v isag é d e so u m is sio n n e r a u x m e ille u re s c o n d itio n s p o u r le r a v ita ille ­
m e n t, d es s a lta to ria e t h ó p ita u x d e C a ta lo g n e .
D 'a u tr e s a n o m a lie s d o iv en t d is p a ra ! tre. A in si, u n e
c e r ta in e co n tre b a n d e d e co m estib les. H e s t , d it-o n , d es
in d iv id u s qu i a c c a p a re n t d es m a rc h a n d is e s a fin d e le s
VI* U N IO N RCGtO M ALf OC U
C H f .l
plus, beaucoup plus que ce'a : C'est
aussi le pays habité par le peuple
le plus désemparé des Caraibes.
C’est le pauvre morceau d’ile ott
une espéce d’aliéné sadique sauvagement dévergondé, nommé François Duvalier, a instauré, gráce à ia
folie terreur imposée par ses « ton
tons-macoutes », la dictature la plus
féroce, la plus sanguinaire de toutes
les Amériques. T'ne dictature qui
dépasse méme, en horreur, celle que
l’exécré Stroéssmer fait subir au
Paraguay.
E t — direz-vous — les EtatsUnis ? E t bien, oui : les Etats-Unis
envoient des avions à ce tyran
noirci aux victimes innombrables, à
ce misérable « clown » incapable de
nourrir son peuple et décídé, cependant, à s’offrir des bombardiers, i
ce triste fantoche aux mains sales
qui, poussant le ridicule jusqu’au
paroxysme, vient de se nommrr luiméme « Président A VIE de la « Ré­
publique 11 hai'tienne ».
On imagine le sort que connaitraient tous ces tyranneaux si leur
grand voisin du Nord ne leur prétait pas inain forte. Haíti-ParaguavBrésil... Liste interminable des populations soumises, sacrifiées ouver
tement aux impératifs « yankees ».
Port-au-Prince - Asunción - Brasi­
lia... et Lisbonne, et Madrid, et
Saigon, et Dallas, et Tshombé, et
Harlem...
Corruption et esclavage : exportation avantageuse des « géants i>
américains. Seigneurie monétaire des
envahisseurs de bidonvilles. Exploiteurs délibérés des affamés sous contrainte. Aflairistes pétulants maítres
chez les oppnmés. Champions d’uneliberté qu’ils refusent à tous les
autres.
(Suite en page 3.)
A TOULOUSE
21 heures, aura lieu un grand meeting
Municipal des Sports.
le Comité d’Action Lai'que et les orga­
son action.
invites à assister à cette manifestation.
O RCAH C OC U
LA S ALE AM ERIO U E
Grand meeNrg d’flction lalque
Le 18 Noveinbre, à
d'action lai’que au Palais
Meeting organisé par
nisations qui soutiennent
Tous nos amis sont
•
lournal Imprimé *ur le» preñes de I*
SOCIETE QENERALE D’ IMPRESSION
¡Coopératlve Ouvrière de Productlon).
Uellers
61,
rué del Amidonnler*
féléphone : 22-89-73 — TOULOUSE
Maintenant, on m’écoute
re v e n d re a u -d essu s d es co u rs. N os c a m a ra d e s e s tim e n t
que ce d élit p e u t é tr e ré p rim é p a r d e s C o m ités de
su rv eillan ce.
L e s c a m a ra d e s du r a v ita ille m e n t n o u s o n t síg n a le,
au ssi, la n é c e s s ité de lim ite r l a c o n so m m a tio n d u ra n t
le bem ps de g u erre.
I I fa u t r a tio n n e r la p o p u latio n , n o u s d is e n t-ils, a fin de
su p p rim er le s ex cé s.
l i s n o u s o n t d é m o n tré l a n é c e ssité de l a c a r t e fa m ilia le cré é e à G ra n o lle rs p a r le C o m ité d e R a v ita ille m e n t.
S u r c e tte c a r te , n o u s liso n s : « C a m a ra d e, c e t t e c a r te
a é té in s titu é e p o u r d o n n er à to u s c e q u i e s t n é c e s sa ire p o u r viv re. Q u ’e lle n e serv e ja m á is à a c c a p a r e r
d es a r t ic le s de p re m ié re n é c e ssité , qu i m a n q u e n t a u
f r o n t e t d a n s les g ra n d e s v illes, à d ’a u tr e s ca m a ra d e s.
C o m m e toi, c e u x -c i lu t te n t p o u r g a g n e r la g u erre. N e
g asp illo n s r ie n : P e n so n s q u e n o tre su p erflu p e u t m a n ­
qu er à d ’a u tr e s ! »
Un trésor artistique
L e c a m a ra d e A lb a rr a n c h , p e in tre cu ltiv é e t d e v a ste
é ru d itio n a rtistiq u e , n o u s in v ite à v isite r le M u sée e t
le s A rch iv es du V a llés. A v a n t d ’y p é n é tre r,, il n o u s d it :
« C e c i n ’e s t p a s u n M u sée, m a is u n m a g a s in ». E n e f f e t ,
p e n d a n t le m o u v em en t ré v o lu tio n n a ire o n a e ffe c tu é
d a n s to u t le V a lle s d e n o m b reu ses sa isies. O n a f a it
d es ré q u isitio n s d a n s d e n o m b reu ses m a is o n s se ig n e u r ia le s oü de nóm brem e o b je ts d ’a r t o n t é té récu p éré s.
C ’e s t a in s i qu ’ú n v é rita b le tré s o r a é té c o n stitu é , a v e c
d es to ile s des m a ítr e s le s p lu s filu stre s te ls qu e R u b e n s,
T e r r ie r s , A n d rea d el S a x to , R ib e r a , le T itie n , Z u rb a ra n ,
V élazquez, G re c o , R e m b ra n d t, M u rillo , e t c ., e t d es m o ­
d ern es co m m e M a r ti A lsin a , R a m o n C a s a s, e tc.
N o tre gu id e n o u s p ro m é n e p a rm i u n a m o n ce lle m e n t
d ’oeuvres d ’a r t . I I n o u s f o u r n it le s m file p re cisio n s
q u e lu i d ic te s a p ro fo n d e c o n n a is s a n c e d es d io s e s . C ’e s t
e n co re , e n e f fe t, u n v é rita b le m a g a s in q u e c e m u sée,
oü, su sp en d u s a u x m u rs, e m p lis sa n t litté r a le m e n t la
m a iso n , les ta b le a u x , m eu b les de p rix , v itrin e s de b ib e lo ts p ré cie u x s o n t a ccu m u lé s. L e u r v a le u r p eu t é tr e
év alu ée, n o u s d lt- il, à 14 m filio n s de p e se ta s...
M a lh e u re u se m e n t, d a n s l ’é t a t a ctu é l, c e tré so r e st
d iffic ü e m e n t a p p ré cia b le e t il fa u d r a qu e la m u n icip a lit é d e G ra n o lle rs lu i a ffe c t e p lu sieu rs lo ca u x a p p ro p rié s a f in que le v isite u r p u isse l ’a d m ire r com m e il le
m érite .
U n e a n e c d o te n o u s a é t é o o n tée, qu i d écéle l ’ig n o r a n c e de b eau co u p d e « n o u v e a u x -ric h e s » e t l a m a la d resse de qu elqu es c a m a ra d e s qu i o n t e ffe c tu é d es p e rq u is’tio n s c h e z d es g en s qu i p o u v a ien t s’o ffrir le lu x e
d ’a c h e te r d es ceu vres d ’a r t de g ra n d e valeu r.
Q u elq u es c a m a ra d e s s ’e n fu r e n t d o n e v is ite r u n e m a i­
so n o ccu p ée p a r d es p erso n n es su sp ectes.
A u co u rs d e l a p erq u isitio n , fis a v is é r e n t u n m a g n i­
fiq u e ta b le a u d e M u rfilo . E t a n t d o n n é le c a r a c té r e r e lig íe u x d u s u je t, e t s a n s qu e le s c a m a ra d e s e u s se n t le
tem p s d ’a p p ré c ie r la d é lic a te ss e d es d é ta ils, la to ile
du g ran d a r t is t e f u t la cé ré e .
Direoteur-Gérant 1 A. TURMO
D a n a la m ém e m aiso n , u n e v itr in e o o n te n a it u n e
v u lg aixe s ta tu e tte e n p lá tr e de la V ierg e. L e s m a ítr e s
de la m a is o n e n q u e stio n d e v a ie n t a ttr ib u e r u n e g ra n d e
v a le u r à c e t o b je t p u isqu ’ils l ’a v a ie n t p la ce d a n s u n e
lu xu eu se v itr in e . L e s c a m a ra d e s e u r e n t la m é m e id e e
e t r e s p e c té re n t l ’im a g e b a n a le e n p là tre a p rè s a v o ir
d é té rio ré l ’oeuvre de m a itre .
H e u reu sem en t, d es c a s co m m e c e lu i-c i fu re n t e x t r e ­
m a m e n t ra r e s c a r le p eu ple, qu i n e posséde p a s d e
c o n n a is sa n c e s s u ffis a n te s p o u r lu i p e r m e ttr e d ’a ttr ib u e r
im p rix a u x ch o se s de l ’a r t , re s p e c te e t a p p ré cie d ’in s t in c t c e q u i a u n a v a le u r in c o n te s ta b le e t que le s p o te n ­
t a t s a c c u m u la ie n t pour le u r seu l usage.
Capacité économique lócale
G ra n o lle rs co m p te 18.000 h a b ita n ts e t , d a n s so n o r g a n is a tio n so cia le , n o tre C o n fé d é r a tio n d om in e.
S e s d ix -h u it m a n u fa c tu r e s de te x tile o n t é té sa is ie s
p a r le s ou v riers qui y tr a v a ille n t tro is jo u r s p a r se m a i­
n e e t to u c h e n t le s a la ir e d e q u a tr e jo u m é e s .
L e s a g ric u lte u rs a p p a r tie n n e n t à l ’U n io n d es « R a b a s sa ire s », m a is n o u s a v o n s pu c o n s ta te r qu e b e a u ­
cou p d ’e n tr e e u x o n t u n e g ra n d e sy m p a th ie pour l a
C .N .T. II se p e u t q u ’fis se d é cid e n t à y e n tr e r d a n s u n
te m p s p lu s ou m o in s ra p p ro ch é .
L a co n stru e tio n e t to u t ce qui s'y ra p p o rte e s t so ­
cia l isé.
L e s b a r b ie rs e t le s co iffe u rs se so n t so cia lisé s. U s
s o n t e n v iro n u n e c e n ta in e q u i p ro cé d e n t c o n s c ie n c ie u s e m e n t a u p a rta g e d e s so m m es qui le u r s o n t r e ­
m ases p o u r le u r tra v a il.
L ’u n d ’eu x , a b u s a n t d e la co n fia n c e de ses c a m a r a ­
des, f u t c o n v a in c u d ’a v o ir g ard é p o u r lu i u n e p a rtie
de l a r e c e tte q u ’il a u r a it dü d ép oser d a n s la c a iss e
co m m u n e. A p rès u n e p re m ié re a d in o n e sta tio n e t co m m e
il ré c id iv a it, le c a r n e t d e 1’a rg a n is a tio n lu i f u t r e t ir é
e t il f u t exp u lsé. C e r ta in s a c t e s co p u n is p a r des t r a v a file u rs c o n tre la p ro p ríé té co lle ctiv e n e p eu v en t é tr e
toleres.
L e s c a m a ra d e s d e l a s e c tio n C o n s tru e tio n o n t l ’i n te n tio n d e su g g é rer à l a M u n icip a lité de p ro ced er à la
sa isie d es im m eu b les de ra p p o rt, c e u x - c i p o u v a n t é tr e
d ’u n e a id e a p p ré cia b le p our la ca isse m u n icip a le .
D é s le d é b u t d e l a R é v o lu tio n , le S y n d ic a t d e s E m p lo y és d ’H ó te ls s e s a is it d ’u n su p e rb e é d ific e q i a v a it
é té la p ro p rié té d ’u n f a s c is te n o to iré. O n y c r é a u n e
cu isin e p o p u la ire oü l'o n d on n e à m a n g e r g ra tu ite m e n t
à p rè s d e m file p e rso n n e s. A ctu e lle m e n t, c e s c a m a r a ­
d es d o n t le S y n d ic a t e s t c o n tró le p a r la C .N .T . p r é p a r e n t les re p a s p o u r tro is c e n ts p e rso n n e s. U s s o n t
a u n o m b re de so ix a n te e t co lle ctiv isé s. U s se r é p a r tis s e n t é q u ita b le m e n t c e q u ’ils p e rço iv e n t d e l a c o lle c tiv is a tia n .
T e rm in o n s ce c h a p itr e e n p ré c is a n t que, d a n s c e t t e
lo c a lité , la C o n fé d é ra tio n c o n tró le p lu s d e c in q m file
p erson n es.
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