Directeur : Antoine TU RM O Adresse V I' Union Régionale C.' N. T. Bourse du Travail Place Saint-Sernin TOULOUSE (H.-G.) * ABONNEMENT A n n u e l............... 20,00 F Semestriel . . . . 10,40 F Paiements: Celma Mlcbel, 4, rue BeUort, Toulouse. C.C.P. N° 952-38 HEBDO M AD AIRE N° 150 VVV'^VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV» AM ERIQ U E NORD ET SUD r|A ANDIS que les électeurs américains se préparaient à élire le 'i nouveau president des Etats-Unis, dans d’autres regions de cette méme Amérique, mais dans le Sud cette fois-ci, des graves événement se produisaient, traliissant la réalité d’une sltuation explosive. Si les riches U.S.A. peuvent soutenir, à coups de milliards de dollars —. sous Johnson comme sous Kennedy, comme sous Gold­ water, s’il avait été élu — les intérèts américains dans le monde, un peu partout soutenant les dictateurs, parce qu'ils croient que seules les dictaturcs peuvent empécher le castrisme en Sud-Amérique et le comnvunísme en Europe, les pauvres nrjneurs de Bolivie, les sans terre du Brésil et du Pérou, l’entendent d’une autre oreille. En Bolivie, Paz Estensoro, obligé de suivre et de pratiquer une politique de défense des grands intérèts américains, est aux prises avec le peuple et les étudiants. Les U.S.A. _ Johnson ou Goldwater, l’homme ne change rien à la chose — l’ont forcé — toujours par personne interposée — sous pretexte de communisme, à se transformer en un dictateur d’une violence identique à celle de son prédécesseur; il avait, à ce moment-là, l’appui de ceux qu’il fait aujourd’hui massacrer. C’est cela, la tragédie politique de l’Amérique du Sud, sous la coupe des intéréts politiques, économiques et militaires des EtatsUïiis de l’Amériqüe du Nord. Méme les hommes de gauche, issus de mouvements populaires, obiigés de défendre les intérèts de ceux qui les ont aidés pour accéder au Pouvoir, ou forcés d’avoir recours à eux pour s’y maintenir, deviennent des bourreaux du peuple, niant aux travaiileurs tous les droits, toute accession à un meilleur bien-ètre, toute évolution et amélioration de la condition ouvrièrc. C’est cela qui ouvre le chemin du castrisme. Ce n’est pas le castrisme : c’est une prise de conscience, c’est une révolte des aTfamés et des dépouillés, que rien ne pourra arréter. Le Brésil, sous la férule de Castelho Branco, tète de turc de Lacerda et les intérèts qui sont derrière lui, ne tardera pas à se révolter. Toutes les terreurs militaires et policières ne pourront empécher l’inévitable. La Bolivie, aujourd’hui; hier, le Pérou; demain le Chili ou TArgentine. chaqué jour la situation devient explosive en Amèrique du Sud. Le résultat des ’é lections aux U.S.A. ne peut rien changer à cette situation, parce qu’il faudrait que les Américains changent eüx-mèmes.et ils ne peuvent pas changcr. La politique du nouveau president, ne sera pas différente, en ce qui concerne la défense des intérèts américains en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique, en Europe, de ce qu’avait été la politique de Kennedy, que l’intérim de Johnson n ’avait fait que continuer. Répubiicains ou demòcrates au Pouvoir, pour l’Amérique elle-mème — l’Amérique du Nord — il y a évidemment une différence. Goldwater au pouvoir, c’était le fascism e; c’était le règne du racisme; c’était basculer sous une droite aveuglée par la haine et par la peur. Mais internationalement, le nouveau président, comme l’ancien, ne fera d’autre politique que celle qui convient au capitalisme americain; que celle qui aura le « placet » du Pentagone... Peut-ètre, parce qu’on le voyait trop enclin à n’éeouter que soi-méme, de tout cela est mort Kennedy... Johnson ne veut pas mourir. E t tout cela ne pourra empécher les événements de s’accomplïr. La révolution américaine suivra son cours, avec ou sans castrisme. Castro n’est que le nom donné par les yankees à un mouvement d’indépendance, moral, politique, économique, qui est le phénomène des temps modernes dans l’Amérique du Sud. Sans Castro, sans De Gaulle, qui a voulu prendre aussi la relève, il aurait trouvé d’autres expresssions pour se manifesté, pour éclore... 11 est méme à regretter qu’aujourd’hui ce mouvement ne soit pas dirigé par des hommes comme Ricardo Flores Magon, Práxedes G. Guerrero, Emiliano Zapata, Pancho Villa, le guerrillero Sandino, tous tombés sous les balles des agents américains ou de ses sbíres. Des anarchistes et des idéalistes avec une conception beaucoup plus nettement révolutionnaire que ceux qui aujourd’hui mènent la bataille en Amérique du Sud. Mais tous, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, représentent une prise de conscience que rien ni personí-e ne pourra arréter. Nous saluons avec sympathie et émotion les braves mineurs boliviens, les jeunes étudiants, le peuple courageux qui a ose ínfliger une première défaite aux forces armées boliviennes; une première défaite aux forces économiques de Wall Street. Et nous sommes de tout coeur avec eux. ♦ O RG A N E DE VI* U N IO N R EG IO N A LE DE LA C. N T. F 15 N O V EM BRE 1964 Prix : 0,40 F IM PO R TAN TE M A N IF E S T A R O N ANTIFRANQUISTE A DRUXELLES Sous une pluie batíante, un Nombre d'organisations de bon millier de manifestants gauche étaient présentes. Les antifranquistes ont défilé hier calicots de l'alliance syndicasoir au coeur de la ville. le dénonçant la répression et Les manifestants défilent dans les rues de Bruxelles les atteintes aux droits humains les plus élémentaires en Espagne, informaient le pú­ blic sur les récents événe­ ments (Bilbao : 60.000 mani­ festants). Les panneaux étaient d'ailleurs très nombreux, hérissant les groupes qui criaient: « Franco assassin », « Espagne liberté » et méme « Espagne socialiste ». Avançant courbés sous la pluie et le vent, les manifes­ tants défilèrent jusqu'à la Bourse et à la place de Brouckère, puis obliquèrent vers le monument Ferrer, oü se fit la dislocation de cette belle ma­ nifestation, destinée à montrer que les démocrates de ce pays n'admettront jamais d’accommodements avec le régime franquiste. » (De Le Peuple de Bruxel­ les). La manifestation organisée par les Jeunes Gardes socia­ listes et le comité contre le fascisme et le colonialisme, était appuyée par l'alliance syndicale espagnole U.G.T. C.N.T. Des centaines de travailleurs espagnols étaient d'ailleurs présents dès 6 h. 30 au coin de la rue des Tanneurs, au Midi. Vers 19 heures, le cortège prenait forme. En téte, des drapeaux, des calicots, et, montés sur une voiture, un g'rand panneau représentant le sinistre garrot, symbole méme de la dictature franquiste dessiné par le peintre Momon Grunard. Un autre aspéct de la manifestation La plus grande menate pnur l inde: L A S U R P O P U L A T IO N « L'Inde ne peut laisser personne indifférent. Le sort d’un demimilliard d’étres humains qui tentent désespérément d’arracher à un sol pauvre dont les ressources sont limitées une maigre subsistance quotidienne ne saurait relever de la simple curiosité. La population de l’Inde est supérieure à celle des trois Amériques, cette population a derrière elle quarantè siècles de civilisation et devant elle un potentiel enorme de révolution. » Voilà li a i le rEsran anuaseíste m m de n r ir On nous apprend à l’instant que été en grand nombre ses compale Commandant Faurant. du Conseil gnons de lutte dans la Résistance Interdépartemental de la Résistance, française, aux jours sombres de l’occupation aliemande. II avait est décédé. aidé à son tour les résistants espa­ C’était un homme loyal et coura- gnols, quand certains Français, qui geux, toujours prèt à défendre les ont la mémoire très eourte, prètaient antifasclítes espagnols, qui avaient une oreille complaisante aux récla- LA mations et aux exigences de Franco. Nous nous associons de tout ca.‘ur à la douleur de sa famille et de ses compagnons de combat. C’est un homme épris de justiee et de liberté qui vient de s’étefndre, après une vie courageuse et bien rem.plie. ce que déclarait récemment M. Ro­ bert Garry, professeur de géographie à la Faculté des Lettres de l ’Université de Montréal, dans une conférence prononcée devant les membres de la Société de Géographie de Montreal. Mais l ’Inde peut-elle se raconter ? Peut-on en saisir tous les aspeets, embrasser son ampleur, la magnitude de ses problemes, les múltiples facettes de sa personnalité. L ’Inde se regarde intensément, passionnément, avec une curiosité fascinée, l ’Inde se sent, s’entend, se respire. II faut pour tenter de la compren­ dre étre submergé par ses foules, abruti par son brouhaha, aveuglé par sa poussière, écoeuré par ses senteurs nauséabondes. II faut s’en pénétrer juqu’à la nausée, ètre soulevé par son abjection et en méme temps exalté par sa profondeur spirituelle, subjugué et envoúté par son àme. Le 4 janvier dernier, lors de la séance inaugúrale du 2 6 e Congrés International des Orientalistes de New-Delhi auquel participait le conférencier, le Pandit Nehru, pre­ mier ministre de rinde, monta à la tribune pour s’adresser aux congressistes. Au cours de son a locution, il adjura le monde de concilier les exigences du modernisme avec les principes de la tradition. Sans doute, le premier ministre pensait-il à son pays victime d’une lutte nécessaire et épuisante entre les éléments retardataires et les éléments progressistes, lutte également entre un passé qui ne veut pas disparaitre et un avenir qui vou<traït naítre à la vie, lutte entre l’Inde immuable des 6 0 0 .0 0 0 villages aux traits quasi éternels et l’Inde nouvelle des métropoles, des usines et de l’atome. UN IMMENSE PAYS L ’Inde est un immense pays, le septième du monde par sa superficie (Suite en p ag e 2.) COMMENT AI RES Di a d e ia r a z a ... ca tó H e a Toda esa historia del judío Sa­ muel « errante por el mundo » debe ser u n a absurda mistificación, cuando no una mentira más grande que una catedral. Pero lo cierto es que tamaño infundio ha costado ríos de sangre y exterminio a la huma­ nidad. Y lo mismo podríamos decir de los cuentos o historias correspon dientes a otras « ra z a s» , en el pa­ sado y en el presente también. Al decir de algunas « grandes almas », los índióis americanos de hace 500 años se comían fritos a los españoles. Habría que preguntarles a los espa ñoles de qué manera guisaban a ios indiós, o a los norteamericanos qué estrategias usaban para exterminar a los desgraciados pieles rojas. Pero esas serían preguntas ociosas y sin embargo tales hechos criminales son producto de un racismo exacerbado que aún perdura. X X Empero puestos a tomar como ejemplo del sufrimiento humano por causa del prejuicio de raza a los judíos, haremos aún algunas consi­ deraciones finales sobre el calvario de los mismos. Dicho sea de paso que es sobreentendido que no pre­ tendemos dejar a un lado el propio sentir racista de muchos judíos, como de muchos mahometanos, de infinidad de católicos y de todas las gentes enfermas de fanatismo racial, pertenezcan a la « raza » que hayan podido pertenecer, según comúnmente se entiende el término de « raza » que, como dejamos dicho, si alguna vez existió en toda su pureza en alguna parte, hoy no Se puede sostener semejante premisa ante los descubrimientos de la ciencia moderna. Los judíos fueron considerados como despreciables y dignos del exterminio por muchos reyes; uno de los primeros en tomar drásticas medidas contra ellos fué Juan I de Aragón, en las postrimerías del 1 .3 0 0 . Según cuentan los historia­ dores de corte — por el hilo se sacará el ovillo— « nadie se atrevía con ellos, siempre gozaban de gran prestigio en la corte, etc... » Y su­ cedió que Don Juan — por cierto hijo de Don Pedro IV, el del puñal— , supo que los judíos favorecían a su amante la Vilaragat, por boca de les gentiles hombres aragoneses que se lo dijeron cuando se reunieron las cortes de Monzón, y que querían recurrir a las armas si no se ponía coto al escándalo que para ellos significaba que aquella cortesana mirase con buenos ojos a los judíos Bueno : sin duda que los gentiles se sentían perjudicados por el favor que ellos no recibían y se produjo la, expulsión, el saqueo y el asesinato más terrible que recuerda la historia, no contra los judíos a los cuales favorecía directamente la mencio­ nada cortesana, sino que contra todos los judíos habidos, viejos, mujeres y niños incluidos por aquel territorio que nada tenían que ver con las ambiciones de los señores gentiles, ni siquiera con las que pudieran existir entre algunos de los de su « raza » que tenían rela­ ciones de la clase que fuesen con la querida del rey. No solamente en Aragón, sino que en Barcelona y otras ciudades los bancos y las casas de ios judíos fueron saqueadas y ellos, hombres, mujeres y niños degollados. Y acontece que algunos de entre los condenados, para evitar una muerte tan cruel, se hacen católicos. (No todos tenemos la debida entereza para resistir el injusto exterminio sin renunciar a nuestras propias creencias. Lo mismo que hicieron los escapados a aquel la matanza, lo han hecho infinidad de gentes en todas partes a través de la historia y lo siguen haciendo por cierto que algunos con muchísimas menos razones de peso, por simples ambiciones acomodaticias, sin que ningún peligro que no sea el de sus propias deficiencias orgánicas los amenace, ¿Cuántos que ayer « comían los curas a la parrilla >•, hoy comulgan con sus ruedas de molino?) Cuando allá por los primeros días del año 1 4 5 2 , los reyes católicos so hicieron dueños de Granada, tam­ bién publicaron un Edicto con fecha 3 1 de Marzo, por el cual expulsaban de España y sus domi­ nios a los israelitas, ¡Qué cristianí­ simas y graciosísimas majestades eran aquella pareja! Cometían un crimen de lesa humanidad con trl medida, pero como si nada, porque Don To­ más Torquemada los indultaba, los absolvía y aún los colmaba de gloria. Ni cortos ni perezosos y temerosos de una nueva masacre, una comi­ sión judía se presentó ante los Reyes, para ofrecerles un tributo de 3 0 .0 0 0 ducados oro, con tal de que no se hiciese efectivo el Edicto. Y a ’.os reyes se les ablandaba ya el corazón, cuando irrumpió como un energú­ meno el fraile Torquemada en la estancia de los reyes y les endilgó el consabido cuento chino : « Judas Iscariote vendió a su maestro por treinta dineros de plata : vuestras Altezas lo van a vender por 3 0 .0 0 0 . Aquí está, tomadle y vendedle .i. Y les arrojó un pedazo de madera en forma de crucifijo que traía en la mano sobre la mesa, se dió media vuelta y partió. El resultado lué que los reyes rehusaron el rescate y el Edicto de expatriación se llevó a cabo. ¿Se repitió tan negra his­ toria o algo parecido durante la Segunda Guerra Mundial? Por su parte Don Tomás Torque­ mada era tan excelentísima y tan bellísima persona que sobran pala­ bras para señalarlo, pues pocos son los que desconocen algunas de sus grandes hazañas. Pero cabe una sencilla pregunta : ¿si Judas vendió a su maestro, en 3 0 dineros, por cuante vendieron las jerarquías eclesiásticas a Colón, al cual enca­ denaron e hicieron morir prisionero de la curia? El bárbaro Nicolás I, invasor de Polonia a la que obligó a conver­ tirse al rito griego por la fuerza, autor de un decreto famoso que decía : « Soldados, desde este mo­ mento- sois declarados miembros de la iglesia ortodoxa, cuya religión es la única verdadera », ordenó tam­ bién que los judíos « que son mala semilla », fueran deportados al fondo de la Siberia. Y los cosacos fueron los encargados de hacer cumplir la orden, la cual se llevó a cabo con tanta amabilidad y humanitarismo que los pocos que llegaron a su destino murieron allá. En tanto que hombres, mujeres y niños marcha­ ban a pie e iban quedando regados a lo largo del camino, extenuados de hambre, de frío y de fatiga, los cosacos los azotaban desde el lomo de sus caballos. En cuanto a Rusia se refiere, no habría necesidad de recurrir a Nicolás, ya que los últi­ mos cuarenta años nos darían ma­ terial suficiente, y no solo de depor­ tados y exterminados judíos, sino que de todas las razas habidas y por haber que negasen su obse­ cuencia a la mal llamada « dicta­ dura del proletariado ». En fin, ¿para qué seguir? Podría­ mos afirmar que el racismo es el peor mal de los males. Prueba de­ slio nos lo dan los sufrimientos y exterminios de diferentes pueblos a través de la historia. Nunca les faltó a los desalmados « razones concre­ tas 1) para producir un genocidio que al final de cuentas se reducía a necrofagias o tan malignas ambi­ ciones de todo tipo y color que no respetaron el más mínimo sentido de lo humano. Por eso cuando oímos hablar de razas o del « dia de ia raza », los pelos se nos ponen de punta. Esto es una expresión lite­ raria, puesto que el miedo cada cual lo usa a su manera y la mejor de ellas es dejar tras la puerta de la habitación de donde uno sale; pero lo cierto es que en el fondo es gran verdad que consentir la persistencia del racismo en cualquiera de sus numerosas formas, debería darnos vergüenza y también miedo, pues él es la causa mayor de todos los ter­ rores que amenazan al mundo. COSME PAULES. La plus grande menace de rind e... (Suite d e la p ag e 1) derriére l’Union Soviétique, le Ca­ ñado, la Chine, les Etats-Unis, le Brésil et l'Australie, mais le second par sa population qu’on peut évaluer en ce moment méme à près de 4 7 0 millions millions d’habitants. lis seront 6 0 0 millions en 1 9 7 5 . Les chifíres donnent le vertige : de 7 5 0 à 800 millions à la fin du siécle. L ’lnde n'est pas une nation, c ’est une société. II y a dans l ’Inde des blancs, des noirs, des jaunes, et des métis des uns et des autres. II y a des Iraniens, des Mongols, des Thaís, des Birmans, des Tibétains, des Indonésiens et aussi des Indiens. Tous possédent des caractéres communs qui tiennent beaucoup plus à l’anthropologie somatique. Le ciment socio-religieux de l’hindouisme avec son systéme de castes a introduit une unité dans cette diversité. UNE TACHE ARDUE Da tache était cependant difficile. On a relevé dans l’fndç 8 45 langues et dialectes parles sur le terrtoire de la République. Sur ce total, 1 4 langues plus Tangíais sont officielles et huit d’entre elles sont partees par plus de 25 millions d’individus. Diversité de langues mais aussi de religions. Bien que la partition de TInde ait été faite en fonction de l’appartenance religieuse, il n’en reste pas moins que Ton compte dans TInde,- selon le recensement de 1 9 6 1 , 3 6 3 millions d’hindous, 4 6 millions de musul­ mans, 1 0 millions de chrétiens, 8 mil­ lions de sikhs. L ’hindouisme n’est pas à proprement parler une religión. C’est un amas confus mais ordonné de mythologie et de philosophie, une organisation sociale, une hiérarchie de races et de classes. Ce sont des habitudes, des comportements, un code d’existence, une soumission à un ordre divin transcendant qui préside à la marche du monde. Cette hiérarchie qui est — il ne faut pas l’oublier — d'ordre religieux avant d’étre social, classe les hindous, en castes, non-castés, aborigénes et non-hindous. — génes et non-hindous. UNE PROFONDE INEGALITE E t c ’est ainsi que la société hindoue est un enche vétrement de communautés disparates, a y a n t chacune leurs régles propres, leurs coutumes alimentaires, leurs tabous et leurs interdits, leurs dieux et leurs cuites. Entre ces commu­ nautés le seul lien commun est souvent 'a religión mais les rapports entre ces communautés sont basés sur une profonde inégalité, ce qui entrame une atroce misére. Le monde indien a des problémes, de très sérieux problémes dont les pessimistes s'accordent à dire qu’ils ne seront jamais résolus par des moyens démocratiques. Le plus important de ces problémes demeure celui de la surpopulation. C’est la le probléme clef, le probléme des problémes. L ’Inde comptait en 1 9 5 1 une population de 3 6 1 millions d’habitants. En 1 9 6 1 , elle était de 4 3 8 millions, soit une augmentation de 7 7 millions en dix ans. Son augmentation annuelle présente est de 1 0 millions et ce chifire s’accroit chaqué année. MAL NOURRI Alors que la production agricole est loin de suivre le rythme d’augmentation de la population, il y a aux Irides 2 7 .0 0 0 bouches de plus à nourrir chaqué jour... E t l’Indien est de plus en plus mal nourri. II ne dispose que de 1 .7 0 0 à 1 .8 0 0 calo­ ries en moyenne par jour. alors qu’il lui en faudrait 2 .4 8 0 . L ’Américain moyen, lui, en a 3 . 1 3 0 . Si on ajoute à ce tableau peu réjouissant que le revenu annuel moyen aux Indes est de 5 2 dollars seulement, on aura une meilleure idée de la situation des Indiens. L ’Inde est maintenant arrivée à la croisée des chemins. II est douteux qu’elle puisse persister dans des voies pacifiques et démocrati­ ques. De quoi demain sera-t-il fait ? Un fait est certain : le sort de TInde peut revétir une extréme importaace pour notre avenir. L ’Inde est au premier rang des pays sous-développés. Sa population trop nombreuse et mal nourrie, vivant au-dessous de son mínimum vital, fait un contraste très criant c2>ia ttuà d ia JV W W W M W W W M A A A A * ANACRONISMOS ADA vez que en este mundo « realista * y prosaico, atento sobre todo a las cosas materiales, se produce un hecho que evidencia desinterés, entereza moral, fidelidad a una linea de vida, la curiosidad y la estrañeza se proyectan sobre el autor de tan extraordinario acto,en pugna con todo lo habitual y razo­ nable de la existencia. Para este mundo «realista» y prosaico, que haya hombres to ­ davía dispuestos a jugarse la libertad y la vida por sus ideas, es una sorpresa permanente. ¡Cuántas veces hemos oído decir!: Pero ¿y qué ganan con ello? La expresión «ganar» se traduce siempre en dinero contante y sonante o en ventajas de orden político, social, personal. Para este mundo «realista» y prosaico, ha sido y es un con­ tinuo motivo de extrañeza el que los refugiados españoles no haya­ mos renunciado a luchar contra la dictadura; el que los resistentes españoles arriesguen cada día su libertad, sus medios de subsistir, en una lucha desigual y agotadora contra un sistema implacable que castiga sin piedad toda acción que se inscriba en el contexto de una oposición organizada contra él. Y, para el mundo «realista» y prosaico, todo esto es absurdo; no tiene lógica, revela un cierto desequilibrio. La mejor calificación es: ¡Romanticismo! ¡Estos hombres están fuera de la realidad! Y cuando el gesto proviene de un personaje universalmenle consagrado, entonces la calificación varía: Exhibicionismo; ganas de singularizarse; publicidad. Todo esto y mucho más ha tenido que escuchar y que leer Jean -P au l Sartre por el acto simple y digno de rechazar el Premio Nobel, considerando que este Premio, como todos los honores con­ cedidos y administrados por la sociedad burguesa, institucionaliza a los que lo aceptan. Los que m ejor le juzgan, lo califican de «gesto anacrónico», como son gestos anacrónicos los de todos los hombres que, en este mundo doblado bajo la maldición del practicismo, osan dar valor e importancia a muchas cosas imponderables, a muchas necesi­ dades morales. C Otros dicen: Sartre rechaza el Premio Nobel porque procede de una fam ilia burguesa. Jam ás ha necesitado trabajar para vivir. Otros, venenosamente): Lo rechaza porque no perdona a la Acade­ mia sueca que se lo hubiese concedido a Camus antes que a él. Nosotros no conocemos a Jean -P au l Sartre. Su obra no nos gusta por completo. Tiene cosas buenas, pero hay en ella una cierta desesperación, un pesimismo que estimamos negativos. El un dia llamado Papa del existencialismo, nos ha parecido algunas veces un filósofo que se había creado, con retazos de otras ideologías, una filosofía para su uso personal, a la que había llamado filosofía de la existencia, pero en la que había una mescolanza, no siempre afortunada, de muchas otras filosofías. Humanismo, positivismo, idealismo hegeliano, materialismo dialéctico; todo esto, bien sacu­ dido, había dado un cóctel bautizado con el nombre de existen­ cialismo. Pero en Sartre hemos apreciado — y apreciamos — un cierto e innegable valor individual. Ha sabido «comprometerse», cuando muchos escurrían el bulto y se negaban a si mismos. Sartre, como otros, a medida que se veía internacionalmente consagrado por su obra, ponía más su pluma al servicio de todas las causas que estimaba justas. Su corajuda actitud cuando el famoso Manifiesto de los 121, defendiendo a los argelinos encarcelados y torturados y a la causa de la independencia de Argelia,, exponiéndose a caer Iz.jo las balas de los asesinos de la O.A.S.; su actitud de ayuda y simpatía hacia los resistentes españoles; todo cuanto ha hecho, cuando de apoyar perseguidos se trataba, valen para nosotros más que su obra misma. Su actitud, más o menos simpática al castrismo, al comunismo, es la de tantos intelectuales de izquierda, desorientados, ideológi­ camente hablando, y que son atraídos por los «hechos» — en el fondo, víctimas ellos también del horrible practicismo de los tiempos modernos. Pero con cierta independencia moral, que no les permite encasillarse decididamente dentro de ningún limite. Su gesto de hoy, nosotros, no practicistas, sensibles al valor que representa, en el mundo moderno, rubricar con actos las afir­ maciones hechas con la palabra o con la pluma, lo apreciamos y lo celebramos. Porque lo juzgamos « anacrónico», como somos nosotros ana­ crónicos, todos los que nos obstinamos en creer todavía en ideales, en causas superiores, en el hombre, en la justicia, en la libertad, en el porvenir de la especie, en muchas cosas imponderables, que no pueden calibrarse, pero que, si ellas no existieran, el «homo sapiens» no existiría ni hoy ni nunca. Federica MONTSENY Oclas de miel y ajenjo En lo real, nada a nivel fijo ni permanente. En lo ideal, todo estable y encendido en el anhelo de lo nuevo y mejor por la vida del hombre en superación. Vivir, dejar vivir y ayudar a vivir, es el evangelio anárquico invariable, que viene del ayer, se afirma en el hoy, y fluye hacia un mejor m a­ ñana, de civilización y de frater­ nidad. ♦ avec ¡es foules d’Occident gaspilEstamos en el camino, y la au­ leuses et suralimentées. Ce contraste engendre un déséquilibre dangereux rora de cada día se colorea de entre les peuples nantis et repus esperanzas. El hombre anárquico d’une part, qui sont en minorité, et es el de los vientos de rebeldía les peuples affamés d’autre part de antes, de ahora y de siempre, dont l ’importance dans le monde contra lo posesivo y lo autoritario. s’accroit chaqué jour en nombre et No le cambian, no lo influyen, las circunstancias del tiempo. No en puissance. anda en la ruta de la conveniencia Cette situation est grosse de del estilo democrático o totalitario danger. L ’égoïsme capitaliste risque, del Estado, del poco o mucho au­ dans un délai peut-étre bref, de Texposer à de pénibles réveils. Si toritario, sino que ha estado, está y seguirá estando, en la lucha por on n'y prend garde, il y aura bienla destrucción total del mundo tót dans le monde une croisade des peuples affamés qui obligeront à autoritario: en el trabajo, en la donner par forcé et violence ce ¡ cultura, en los deportes y otras qu’aujourd'hui on ne veut pas 1 expresiones colectivas. J . TATO LORENZO leur donner de bonne gráce. RE P O R TA G E S MASDEMIL ANTIFRANQUISTAS ANIFIESTANENBRUSELAS De Gaulle en Sud América SEM Actualidades latino-am ericanas Finalmente, el Dr Quijano vuelve a referirse a otra conferencia ce­ lebrada el 2 de julio de 1964 por de Gaulle. En e la demuestra co­ mo rusos y americanos, aprove­ chándose de los vencidos en su derrota sin condiciones y de los vencedores profundamente desgas­ tados, se hacen prácticamente dueños del mundo por medio del Plan Marshall, O.T.A.N., O.E.A., O.T.A.S.E., O.N.U., etc., etc. F i­ naliza de Gaulle diciendo : « De todas estas nuevas comprobaciones, entremezcladas y complicadas, se desprende que el reparto del Mundo entre dos campos, condu­ cidos respectivamente por Washing­ ton y Moscú, responde cada vez menos a la situación real ». Y re­ firiéndose nuevamente a la perso­ nalidad de de Gaulle, concluye el Dr Quijano así : « en la recupe­ ración y transformación de Fran­ cia, cuentan también y mucho los hombres. Cuenta de Gaulle. Solo un materialismo dialéctico a la altura de colegiales o catecúmenos, puede pretender reducir todos los fenómenos a simples desplaza­ mientos ». « Personaje sin par de Gaulle. Destino fuera de serie. Hombre de su tiempo y de ayer y de ma­ ñana. Hombre de su tierra y de todas las demás tierras. Otros han hecho y harán el elogio que me­ recen sus hazañas, su don profético, su fabuloso coraje, su terca voluntad, su desinterés, la inque­ brantable flexibilidad a su misión, para sortear los obstáculos y no perder ni el rumbo ni el puerto ». « Suyo fué el comando en la hora de la derrota. Suyo en la de la renovación. Suyos, de este hom­ bre mortal, de este « viejo hom­ bre, transido de sacrificios, que siente venir el frió eterno pero nunca fatigado de espiar en la sombra el fulgor de la esperanza ». Y suya también, la soledad. La desnuda soledad del jefe cuando hay que darle la cara al desafio ». « Otros, hirvientes aún las pa­ siones y mal cerradas todavía las heridas, han sido y serán de este hombre, la crítica y el agravio ». De de Gaulle y de su duro combate, extraigamos nosotros una lección, una simple y reconfortante lec­ ción ». « ¡ Bienvenido al Uruguay, Charles de Gaulle, General del nuevo tiempo 1 ». F idel Castro ; « Valdria la pena que de Gaulle todos los años re­ corriera América Latina ». Coulart (ex-presidente brasileño exilado en Montevideo) : « E l pueblo brasileño saludará al he­ roico general de la resistencia, al edificador de la Francia moderna y al gran estadista empeñado, hoy como ayer, en1 la lucha por la li­ bertad y el progreso de los pue­ blos ». « En los aplausos entu­ siastas de los brasileños y en los tributados a lo largo de este viaje memorable, se expresa al Presi­ dente un llamado a Francia para solidarizarse con la lucha de todos lo# latinoamericanos por su libera­ ción y para vencer el atraso y la ignorancia que pesan sobre el continente ». Carlos Lacerda. J e fe fascista bra­ sileño y G obernador de Guanabara: « El Estado de Guanabara ignora la presencia de de Gaulle como de Gaulle ignora el Estado de Guanabara ». Al ser interrogado sobre su no asistencia al banquete en el « Colbert » respondió : « No me gustan los banquetes, mi es­ posa no se siente bien ». Proce­ diendo así, Lacerda rinde el más grande servicio a los yanquis, a !a vez que reconoce y vé en de Gaulle un enemigo del colonia­ lismo y de la tirania. Brizóla (ex-gobernador, ex-diputadoi y líder de la actual resisten­ cia brasileña) : Si de Gaulle no re­ trocede (y estamos seguros que no lo hará), su política abrirá grandes perspectivas a los movimientos de liberación de los pueblos oprimi­ dos ». « Veremos a la Francia eterna cumplir una vez más con su destino histórico ». « Nuestro pueblo ve en de Gaulle, en su política y en sus posiciones, una gran esperanza ». M artha Linch (Escritora) : « De Gaulle no es solo un héroe de guerras ya pasadas, sino que es un hombre que busca y está en la construcción de un nuevo Mundo ». François Poncet : « ...esos hurras a de Gaulle tienen una signi­ ficación de hostilidad hacia Es­ tados Unidos ». En efecto : en el Parque Universitario de Perú, donde Richard Nixon fué apedreado en 1960, miles de jóvenes corearon : « Francia si, yanquis no ». AYUDA DE FRANCIA FIN LA RECONSTRUCCION La ayuda y co'aboración fran­ cesa ya había empezado a ha­ cerse sentir en Sud América. No en forma de empréstitos del tipo « Alianza para el Progreso », sino en algo concreto, real y efectivo. Para ello seiscientos técnicos fran­ ceses trabajan desde hace algún tiempo en estos países en la cons­ trucción de las siguientes obras : Venezuela ; Construcción de la carretera Caracas-La Guaira. C olom bia : Construcción de fá­ brica de acero en Paz del Rio. Ecuador : Construcción del fe­ rrocarril Quito-San Lorenzo. Perú : Construcción de acero en Chimbote y de centro hidro-eléctrico en Gañótn del Pato. Bolivia : Construcción de refi­ nerías de azúcar y de destilerías en Guariba. C hile : Remodelación del puerto de Valparaíso. Argentina Construcción de trece plantas de energia eléctrica. M éxico : Créditos por millones de dólares para la construcción de escuelas. Uruguay : Construcción, en 1960, de la cuarta tubería de bombeo para agua, de un trayecto de 35 kilómetros. Ampliación de la Central Tér­ mica « Batlle y Ordoñez », tripli­ cando su potencia. Actualmente, iniciación de las obras para remcdelar la Central Térmica de « Calcaño ». Indudablemente, el viaje de de Gaulle tendrá, además de levantar la moral de estos pueblos, la vir- ( tud de multiplicar por todas partes las construcciones más vitales. Con el gobierno del Uruguay ha con­ cretado acuerdos científicos, cultura'es y técnicos y una larga se­ rie de cooperación mutua. SIGNIFICATIVAS OPINIONES D E LA PRENSA terrible estratega que vetó la agre­ sión a Vietnam y retiró sus naves de la flota de la N.A.T.O., el que reconoció a China Popular, el que llega hoy a tendernos la mano ». — « Pocas veces un gober­ nante extranjero encontró, en el pueblo, una resonancia más acorde con sus intenciones. Por eso de Caracas a Montevideo, la visita de de Gaulle ha sido una sacu­ dida; ha puesto en tensión las cuerdas del resentimiento; ha brin­ dado una válvula de desahogo a la rebeldía. Muchos de los que gritaron por de Gaulle, gritaron contra Estados Unidos, aunque la prensa grande haya hecho toda clase de esfuerzos, en Uruguay y en el resto de América, para esca­ motear la significaciófin esencial de la visita. De Gaulle es el porta­ voz de una política que puede ayu­ darnos a descubrir nuestro des­ tino ». Hace quince dias los muros de Bruselas aparecieron llenos de enormes carteles firmados por el Comité de Acción Común contre el Neocolonialismo y el Fascismo llamando a una manifestación para el dia 23 de septiembre y cuyo texto era el siguiente : 80 DETENIDOS POLITICOS en Burgos son castigados por manifestar su oposición al régimen. ESTADOS UNIDOS manifiesta su alianza con la cias de izquierda, desfilaban por el centro de Bruselas acudiendo al llamado del citado Comité y de los Jóvenes Guardias socialistas que se habían solidarizado a una inicia­ tiva de la Alianza Sindical C.N.T.U.G.T. La actividad de las Ju­ ventudes Libertarias fué dicisiva para la organización de esta pro­ testa. A las 19 horas empezó la ma­ nifestación. A su cabeza, montado sobre un vehículo, un gran cartel representaba el siniestro garrote, símbolo de la dictadura franquista, ULTIMAS NOTICIAS — Algunos gobernantes de los países ya visitados por de Gaulle, manifestaron en privado al repre­ sentante norteamericano : « A largo término, este General es, quizás, más peligroso para ustedes en América del Sur, que Fidel Cas­ tro ». — Brasil presenta en estos mo­ mentos dos caras al General : la de la rigidez de la po'icia y los soldados de la dictadura, y la de los miles de brasileños llegados espontáneamente para aplaudir al General. — Según lo habia anunciado, el gobernador de Guanabara, Car­ los Lacerda, no se hallaba pre­ sente al desembarcar de Gaulle, mostró hostilidad e hizo y hace cuanto puede para que la pobla­ ción no acuda a recibir al Pre­ sidente, pero en este sentido está fracasando. — Adjuntamos dos fotografías. Una del edificio oficial de la Em­ bajada de los Estados Unidos en Montevideo el dia de la llegada del Presidente de Francia. En ella puede verse que no luce la bandera Norteamericana, pudiendo leerse más abajo : « Algunos no adhi­ rieron al Ju bilo : Embajada de los Estados Unidos ». La otra fotografia es la entre­ gada por mí a la prensa y en la (Suite en p ag e 7.) La representación de la C.N.T. en la manifestación de Bruselas. copia magnífica hecha por el ar­ tista Grunnard de la obra de nues­ tro compañero Monros. La mamifestacióto estaba erizada de pan­ cartas, carteles y banderas donde se leían : « La represión franquista E L GOBIERN O FRANCES cotona su colaboración c e ­ no podrá agarrotar la rebeldía de dién d ole licencia para cons­ la juventud española », « Cóntra todo acuerdo con la España fran­ truir submarinos Daphné. quista », « i Antifranquismo ? NO. Revolución Social », « Com­ SI ESTO CONTINUA la España fascista entrará pañeros de Burgos, no estáis so­ los », « Por la acción sindical con­ en el M ercado Común. tra el franquismo, C.N.T.-U.G.T. », « Unidad de acción -—• Nuestra DEBEMOS REACCIONAR fuerza : U.H.P.-U.G.T.-C.N.T. », y marcar nuestra solidaridad « Libertad para los presos polí­ con el pueblo español. ticos », « Bilbao, 18 octubre : manifestantes, C.N.T-U. El d a previsto, bajo una llu­ 60.000 via tenaz que no logró disuadir G.T. », « San Sebastian, 10.000 C.N.T.-U.G.T. », a los manifestantes, más de mil manifestantes, antifranquistas españoles y belgas « Bilbao, 22 octubre, Lock-out de representando a todas las tenden­ 3.000 metalurgistas, 70 detenciones, U.G.T.-C.N.T. », v otros lemas cuya lista sería interminable. Avanzando encorvados bajo la 'luvia y el viento en las primeras horas de la noche, la manifesta­ ción desfiló hasta el monumento erigido a Francisco Ferrer, donde bore, président du groupe afro-asia terminó esta magnífica muestra de tique siégeant aux Nations-Unies, vient de convoquer la presse « pour solidaridad con el pueblo español, se plaindre de l’atmosphére de ter- destinada a demostrar que los reur dans laquelle vivent les diplo- hombres libres no aceptarán ja­ mates africains à New-York... ». más permanecer en silencio ante la Des groupes de voyous blancs atta- j existencia de la dictadura fran­ quent les representants étrangers quista y sus crímenes. noirs et leur infiigent : « des humiHUVENNE STEPHANE. liations de toutes sortes... » España fascista enrolando al Ejército español en las más grandes maniobras d e post guerra. LA SALE AMERIQUE (Suite d e la pag e 8) Car, ce sont les Etats-Unis qui « sauvegardent >> notre liberté. Ce sont eux les défenseurs de « notre droit et notre dignité ». Ce sont eux qui aident à maintenir 1’ « Ordre » de Madrid, à Léopoldville, du Para­ guay au Vietnam. C’est aux Américains que nous devons notre « sécurité » actuelle. C’est à eux qu’il faut remercier pour nos « vingt-cinq années de paix en Espagne. ». C’est l’Amérique du Nord la sentinelie éclairée contre la poussée « effroyabie » des athées communisants. C’est le dévouement » vankee qui garde l ’Occident Libre auquel nous avons la joie d’appartenir. — « De Gaulle, rostro, cora­ zón y cerebro de Francia, está en­ tre nosotros. Su presencia inquieta a Estados Unidos. Esta jira de de Gaulle es una bofetada (con guante blanco, pero bofetada al fin de cuentas dolorosa) al rostro de los propietarios de este explo­ tado continente ». — « E l camino ya está tomado por nosotros y para nosotros tra­ zado y de Gaulle puede ser un aliado desde este punto de vista, sean cuales fueren las diferencias Peut-on, à la vue de ce tableau, que nos separen. Sabemos qué sig­ ne pas évoquer ici la livraison bomnifica en nuestro diccionario po- ¡ bardiére des Américains à Haití ? lírico, la palabra INDEPENDEN­ Etait-ce possible, sans pécher d’inCIA. El impacto de simpatía de gratitude, de passer sous si'ence de Gaulle ha dado en el blanco |c e 1 1 e nouvelle contribution des a nivel oficial y, lo que es más i Etats-Unis à la cause de la Paix et importante, en el seno del pueblo ». de la Liberté à l’Occident ? Com -— « A quienes se opusieron a ment pourrions-nous ne pas soulisus designios LIBERTARIO S, a gner les heureux liens établis entre quienes fueron camaradas de ar­ le Noir misérable de Halti et les mas y se alzaron contra la Repú­ misérables négriers de Washington ? blica y contra la liberación de Ar- Comment pourrions-nous nous empége'ia, les opuso armas y pechos en cher de célébrer avec éclat ce raptierra argelina, sancionándolos con prochement entre nations voisines, la drástica y expeditiva reglamen­ toutes deux étendards de notre Occi­ tación militar ». dent chrétien ? — « Desde el punto de vista Ce rapprochement est d’autant de esta vasta comarca explotada que integramos, la visita debe ser, plus méritoire que l’acceptation du pues, bienvenida. Bienvenido el Noir ne semble pas encore étre ia enem igo d e nuestro enem igo, el vocation des « Ricains » : M. Ka- -Et, qui découvre-t-on, mélang^s à ces voyous ? : « quelques fonctionnaires et des agents de pólice... » Car, ne l’oublions pas, c ’est aussi au « flic-voyou » qu’on reconnaít cette Amérique d’exploitants et d’oppresseurs, maitresse dans le dosage du dollar et du canon. « Cinq policiers arrétés dans le Mississippi, dont deux ont été mélés à l’assassinat de trois étudiants inte­ gra tionnistes... », on lisait, il y a quelques jours, comme titre d’un article. E t plus bas, en plus petit, on précisait : « Us ont été libérés sous caution de r.ooo dollars chacun. » Connaissez-vous la sentence qui attend ces fiies assassins ? Moi aussi, je la connais : lis n ’ont tué que du noir; ils sont bons pour monter de grade dans la pólice de leur E ta t... Ün blanc qui est « pour » les noirs ne vaut pas plus, en Amérique, que les noirs eux-mémes. Sale Amérique ! E t, chapeau à M. Johnson pour sa « continuité kennedyste ». GU ERRERO LUCAS. E c h o s ... d e P re s s e Suite d e la page 8.) complicité d’une organisation, voici un extrait du 28 septembre 1 9 6 4 , : LICENCIEMENTS DANS L E M ATERIEL D TM PRIM ERIE L ’Union lócale C.G.T. du X V IIIe fait connaitre que sept travailleurs. dont un pére de trois enfants, viennent d’étre licenciés ehez les « Eysens Meier Strauss » (matériel d’imprimerie), oú la direction, d’autre part, impose une diminution d’horaire de cinquante-cinq heures à quarante-sept heures trente, tout en maintenant la méme production, sans contre-.oartie pour les salaires; ce qui eorrespond pour le» travail­ leurs à une perte de sa'aire de 200 F par mois. Edouard BRU N ET. (A suivre.) C C L L A B € R A T I € N m UPCEPEWft l o4ctuaLidad BDME IH/IP R H ) El CONCILIO SE DIVIERTE Noviembre y diciembre de 1936 A I NTES se divertían los Congresos. Ahora, que se están poniendo de moda las dictaduras disfrazadas, las Cámaras de diputados van desapareciendo, o por lo menos las alegres sesiones que antes recogían cuidadosamente taquígrafos veloces para que no se perdiese un gramo de toda la salsa derramada en las intervenciones. Los aficionados a ese teatro, podrán encontrar compensada la falta de memorables y truculentas Intervenciones políticas, leyendo — ya que la asistencia es difícil — las sesiones del Concilio V ati­ cano II. La última, dedicada, entre otras cosas, a la regulación de los nacimentos y abordando el tema del derecho que tienen, o no, los matrimonios católicos, de usar procedimientos anticoncepcionales, es de una comicidad irresistible. Sin duda «Le Canard Enchainé» y « La Calotte » se ocuparán de ello, pero nosotros hemos de lamen­ tar que no exista ni pueda existir en España otro «Motín», com.o el que publicó durante muchos años José Nakens, con tanto éxito como acierto. Ha habido intervenciones de obispos que valen su peso en oro. Por ejemplo, las de un Monseñor Máximos, patriarca de la Iglesia ortodoxa, que ha dicho, muy atinadamente, que esos problemas no podían examinarse «con ojos de hombre soltero». V además ha agregado: «La Iglesia no da más solución para lim itar los naci­ mientos que la continencia. Y esta es muy difícil de practicar». ¡81 lo sabrá él!... Es conocido que los santos, que, por lo visto, estaban todqs dotados de «temperamento» excepcional, eran victimas de ten­ taciones más terribles que el común de los mortales... Los listos sucumbían a ellas, que es la mejor manera de librarse de obsesiones, y los más tontos resistían a los demonios encarnados en alguna mujer que les perseguía con sus asiduidades... o con su simple recuerdo. Por eso San Ju an de la Cruz y San Agustín fueron santificados. Pero lo más cómico de este debate, sostenido muy seriamente por los padres conciliares, es el acuerdo recaído: La Iglesia deja en libertad a los matrimonios católicos para que ellos mismos determinen el número de vástagos que quieren tener. (Por lo visto, ya no es Dios el que lo decide). Y una comisión, nombrada por el Concilio estudiará los métodos que la Iglesia considera aconse­ jables para limitar los nacimientos. l!n disco recogiendo las intervenciones de los sesudos y vir­ tuosos varones, calibrando la eñcacia y las excelencias de tal o cual preservativo, de esta u estotra píldora, de tal o cual calen­ dario y de este o aquel pesarlo, sería una verdadera curiosidad histórica. Es increíble la ohstinación de la Iglesia, que se dice al margen y por encima de las cosas de este mundo, y que no deja sin su m arca ninguno de los aspectos de la vida humana. Es este quizá su gran arte... Finos psicólogos, los hombres de Roma han sabido dominar el mundo precisamente porque han tenido conciencia de todas las debilidades humanas. Antes de que Freud y Jung y todos los psicoanalistas modernos, descubriesen la importancia fundamental que tiene, para el equilibrio del hombre, el poder desembarazarse de sus complejos; antes de que se creara la medi­ cina psicosomática, ellos ya habían instituido la confesión, que es una forma de liberación de las almas. Y de la misma manera que el psiquiatra moderno domina a sus pacientes, influyendo y deter­ minando en su conducta, los confesores, a través de los siglos, han dirigido la conducta de reyes, dé reinas, de favoritas o de simples mortales, para los que el director espirtual era el que hacía y deshacía en sus hogares. Para estar a la altura de su misión moderna, la Iglesia no se para en barras. Hoy serán los propios sacerdotes, los que acon­ sejarán a los cónyugues el procedimiento anticoncepcional más ade­ cuado santificado por la Iglesia... Cuando los anarquistas propa­ gaban el neo-malthusianismo, iban a la cárcel. Hoy, el problema demográfico es insoslayable para el mundo, la Iglesia reconoce su existencia y se dispone a administrarlo. Pero, aparte consideraciones jocosas, el declive de la religión es un hecho en todo el mundo: cuando un dogma debe recurrir a estos procedimientos, perdiendo su implacable esencia de imperio y de dictado, es porque, como predijo Víctor Hugo, esto _ la ciencia ~ está matando a aquello — las creencias. La propia rectificación de Roma, sacando del Indice las obras del padre Teilhard de Chardin — condenado por sus teorías evolu­ cionistas, porque ellas estaban en pugna con textos y resoluciones de Concilios — es otra confesión de que, al adaptarse, se resigna a contemporizar con su enemigo. Y su enemigo es la ciencia, es el racionalismo, es la filosofía humanista. Ella también no ha tenido más remedio que adaptarse o perecer. Adaptarse al Progreso, a las verdades reveladas por el conocimiento humano, o desaparecer, como rémora de un pasado tan remoto como los dioses y las creencias del mundo sumeriano. IhT O soy yo de los que se echan a dormir sobre la Historia. saban la noche en los refugios o Aunque me gusta conocerla. Pero hay fechas que, cuando los milicianos que hacían la guar­ se han vivido en toda su intensidad, se han agarrado tan dián en los distintos lugares, de­ profundamente en lo más hondo del ser que, el recuerdo nos acom­ cían con la naturalidad del que pañará hasta la tumba. presencia un hecho cotidiano : Sin pretender contar la gesta del pueblo madrileño durante ¡ ahi está el « churrero » ! los 33 meses de luchas ininterrumpidas, pues ello no podría hacerse Para suplir la carencia de ar­ en un articulo de periódico, sí he querido recordar, muy suscinmamento, que importaba mucho tamente, desde luego, los meses de noviembre y diciembre del 36, más en aquellos momentos que los en los que el pueblo de Madrid alcanza su apoteosis en una lucha productos alimenticios, se habían «snontánea a las mismas puertas de la villa; lucha en la que convert;do todas las fábricas y ta­ los fusiles rasan calientes y chorreando sangre, de una mano a lleres en industrias fabricando la otra a medida que caen los que le tienen. material de guerra. Lucha en la que la espontaneidad y el lirismo corren pareja Describir la conciencia sublime con el sentido práctico. de los metalúrgicos en aquellos dias Lucha,enfln, en la que los «chinitas» y las «primorosas» brotan aciagos, al lado de la máquina, sin por doquier con una exuberancia admirable. preocuparse de los bombardeos de los obuses que entraban eri los Describir la situación del pueblo simultanear el gusto artístico con talleres y hasta las ráfagas de de Madrid en los dos últimos me­ el trabajo de signo apocalíptico v ametralladora, con mía alimenta­ ses del año 36, si quien lo haga, de una continuidad estrictamente ción extremadamente deficiente, es alguien que no ha vivido en la limitada. tomando toda esta situación dan­ A cada hora las noticias son tesca con palabras pxantes y ja­ capital de España en esta época, el trabajo le será sensiblemente más alarmantes. El éxodo de los carandosas, es algo que nos es­ facilitado por poco que rebusque pueblos próximos a Madrid, e in- capa porque la tragedia que co­ en el jardín de la fraseología a e’uso, pueblos enteros de la pro­ mienza! a transpasar las lindes del la moda que podrá diferir o no vincia de Toledo, se realizaba inin­ drama, se limitó a flotar en la at­ con el mito tratado, pero que ten­ terrumpidamente por todas las en­ mósfera, tropezando con un muro drá, como contrapartida, la virtud tradas a la capital. Todas estas de acero cuando intenta entrar en de satisfacer los amantes de la caravanas con bagajes heteróclitos el interior de cada ciudadano. poesia heroica, bien que el sen­ forman un retablo de las tribus Esta moral se agiganta al ex­ tido heroico, en la gesta del pue­ migratorias de la época paleolítica. tremo limite de sus fibras sensi­ A unos, esta voluntad les em­ blo madri'eño esté desplazado, por bles, cuando el Gobierno Republi­ cuanto el heroísmo, generalmente, puja a alejarse del peligro, a otros cano abandona Madrid para tras­ a defenderse y a otros a atacar; si este es de naturaleza violenta, ladarse a Valencia y se constituye es el gesto de una espontaneidad todos obedeciendo a' imperativo sin esencias precedentes ni pos­ común impuesto por la lucha; la la « Junta de Defensa ». Podrán pasar muchas cosas en de la teriores, cuyo valor termina en el lucha contra la negación crítico momento en que termina persona humana, contra la tira­ el curso de la historia; no sabe­ nia, contra la esclavitud en el mos a lo que podrá hacerse acree­ la ocasión que le motivó. dor mañana el pueblo de Madrid; En cambio para alguien que ha­ más bajo sentido de la palabra. lo que si sabemos es que (hipér­ ya vivido intensamente esta época, Alguien ha dicho de losespa­ el trabajo es harto más difícil, ñoles que estos lloran cantando y boles a parte) en los meses de no­ pues todas las palabras encontra­ cantan l’orando; algo debe haber viembre y diciembre del 36 en­ das en el diccionario español, pese de cierto en esto por que, la so­ tró por la puerta grande en la Universal, no solamente a la variedad y riqueza del mismo, carronería del Pueblo de Madrid, historia parecen pálidas y carentes de la sátira fria y elegante, el inge­ por su posición frente al enemigo fuerza comunicativa, para trans­ nioso chiste, todo ello hacia su con las armas en la mano y hasta mitir al lector el sobresalto de un aparición en el momento más su­ sin armas, sino también, y esto es lo que más le enaltece, por el Pueblo que, al sentir en la parte blime de la lucha. La aparición de una escuadrilla grado de responsabilidad, por la más sensible de su ser, el rejonazo de la perfidia, se monta en la cús­ de aviones enemigos, el silbido de conciencia penetrante que le hizo pide de la sublimidad, lanza una los obuses cortando el aire, el es­ olfatear lo que se jugaba en aque­ mirada a su alrededor, contempla tallido de estos en una fachada o llos momentos de vida o muerte para é’, y ello de forma expóntaun instante e’ Mundo cabizbajo, en los adoquines de una calle; ocultando las últimas briznas de todo este anuncio de la muerte, nea, cuando en la capital no exis­ vergüenza y su cobardia, deja es­ era recibido con soma y, cuando tia ni gobierno ni autoridad ofi­ capar un rugido estentóreo y di­ uno de estos obuses perforaba los cial. Cuando otros pueblos, en ce : ,¡ A LA LUCHA HASTA LA intestinos de cualquiera que pa­ idénticas circunstancias, se habrían M UERTE ! y la lucha es, no so­ saba por la calle, dejaba de res­ dedicado al pillaje, a dejar correr lamente para el elemento mascu­ pirar con la risa sarcástica en los las cosas, exponiendo lo menos po­ lino : hombres, mujeres, ancianos labios. No fué por humorada que sible, el Pueblo de Madrid, encua­ y niños... E L PUEBLO. Tamás la Napoleón dijo en Chamartin — al drado por sus s-ndicatos, rivaliza palabra Pueblo había tenido tal lado de Madrid — a la intención en improvisaciones; forma bata­ significación de grandeza numan- de los españoles : « España, allí llones para hacer trincheras que tina. donde te presentas se te conoce ofrece al mando militar equipados Las calles que habían costado desde cien leguas, con tu media con palas y picos, evacua las má­ meses y meses en adoquinarlas, cara de fiesta y la otra mitad de quinas que se encuentran en las quedaban deshechas de la noche miseria; con una mano empuñando proximidades de los frentes, con­ a la mañana y los adoquines se los laureles y con la otra rascán­ centra estos útiles de trabajo en convertían en espesas trincheras, dote la lepra ». lugares que ofrezcan una relativa con sus respectivas troneras, en Así, cuando en los dias dramá­ garantía de seguridad o los tras­ enviaban, al lada al « túnel ferroviario » — cada calle transversal de aquellas ticos, los fascistas por las cuales las fuerzas enemi­ amanecer, un avión, de reconoci­ que na está totalmente terminado. gas debían entrar (si entraban) en miento volando a baja altura, el En el transcurso de unos dias, la capital, a tal extremo que, ha­ fino ingenio, perspicaz y satírico allí donde la burguesía habría in­ bía trincheras de estas que, sólo un del madrileño, le bautizó con el vertido meses y meses, los sindi­ pueblo que de improviso se en­ nombre de « el churrero ». catos transforman una industria de Apenas se disipaban las últimas artesanos y pequeños talleres, en cuentra a si mismo, libre de' con­ trol leguleyo, en posesión de sus sombras de la noche sobre Madrid, grandes conjuntos industriales de facultades creadoras, constreñidas por el lado sur de d a capital apa­ (Suite en page 5) durante siglos, puede pensar en recía el avión; las gentes que pa­ Renglones cabales e impartíales ilustrativos Sobre Argelia, continente africano — V — Durante los últimos años en Argelia, hemos podido ver, apren­ der y estudiar, cómo se trans­ form a un país, pasando de un régimen a otro, por la libérrima imposición de un grupo, por la libérrima voluntad de un reduci­ do número de sus habitantes con apetencias de mando, de poder directivo.. Si durante el período insurrec­ cional, o antes de producirse, al­ guien hubiese propuesto, como plan futuro para después de la indepedencia, dirigir al país hacia un sistema político de matiz so­ cialista — por «original y cien­ tífico» que lo hubiese presentado — la rebelión seguramente habría fracasado porque la coalición efectuada, compacta y unida, agrupando todos los sectores y tendencias, clases altas, medias y proletarias, no habría sido posi­ ble. - Tampoco habría tenido la rebe­ lión apoyo y refugio en sus paí­ ses vecinos, ni Francia habría cedido tan fácilmente, en marzo de 1962, en Evian, a las exigen­ cias programatizadas del país que tenía aún bajo su dominio. Que todos, desde el primero al último, al constatar el viraje evo­ lucionista, como sistema políticosocial, fueron y fuimos) sorpren­ didos por la buena fe, lo prueban los serios incidentes de infiltra­ ción producidos en la frontex-a argelina-marroquí — que ya he­ mos relatado — y la fría cola­ boración o «cooperación» france­ sa, apesar de ser uno de los principales convenios del pacto de Evian; la retirada de la es­ cena gubernamental de los más destacados conspiradores de la rebelión, Ferhat Abbas, Mostefai — el doctor que pactó con Susini, el estudiante, representante de la O.A.S. el «alto a las destruc­ ciones y los combates» en junio de 1962 — Khider, Ben Keda, F arés, Messali H adj; el descontento general de la pequeña y . grande Kabylie y el descontento gene­ ralizado también, sin osar m ani­ festarlo, de aquel gran pueblo que derramó su sangre a raudales y que un día tuvo en sus manos todos los elementos y ventajas para barrerlo y transformarlo todo. El socialismo «original y cien­ tífico» en Argelia, además de ser uñ parto sin dolor, fué un parto inesperado, sin gestación siquiera. Sin previo aviso. Casi un aborto. Sin preparación de cuadros para su puesta en práctica debida­ mente, su sosteniemiento y des­ arrollo independientemente. Qui­ zá por bajo mano no faltó, en su pi’opio beneficio, quien orientó desde fuera, tirando los hilos del grupo de marionetas que se pres­ tó a servirse del trampolín (pue­ blo) para erigirse en gran patrón, dando, asi, cima a sus aspiracio­ nes personales. L a llamada República Democrá­ tica Popular Argelina, es tan impopular como antidemocrática (en esto se basan la mayor p a i­ te de los contrarrevolucionarios que han entrado en acción, y en ello se basó públicamente, en amplia nota publicada en toda la Prensa de Argel y parte de la extranjera, el que fué largos años jefe del Gobierno provisio­ nal durante la rebelión y primer presidente de la Asamblea nacio­ nal de diputados después de la descolonización, Ferhat Abbas, para presentar su dimisión) como las dictaduras de Franco, la rasa, la portuguesa o la castrista, por- IN T E R N A T IO N A L E Refiriéndome a unas cartas H ace unas semanas. tuve la su decisión y estoy dispuesto a in­ agradable sorpresa d e recibir mui clinarm e ante el deseo q u e ha fo r­ carta escrita por un viejo mili­ mulado, no sin antes haberm e re­ tante qu e pertenecía a mi misma servado e l d erech o d e escribir las F ederación L ocal d e origen. Me lineas q u e preceden y los cortos con oció cuando yo era un chaval com entarios qu e van a seguidas. todavía im berbe, un joven qu e ve­ La finalidad q u e persigo es) sim­ nia a las ideas con muchas esp e ­ ple y no encierra ninguna anim o­ ranzas y 110 m enos ilus-iones, y si sidad. Consiste única y exclusiva­ é l sintió por mi la estim a que un mente en hacer valer ante mí amigo militante ducho suele destinar al q u e no d e b e juzgarse al hom bre joven inexperim entado y hasta a en función d e las discrepancias veces incoherente qu e traspasa el qu e d e él nos separan, sino más umbral d e nuestra casa, por mí bien en atención a sus actos, a parte, le aprecié por ser ham bre su form a d e com portarse entre no­ ponderado, honrado en sus acti­ sotros y a la circunstancia d e que tudes q ferviente defen sor d e las los años transcurridos no le ha­ yan alejado d e nuestras filas, en aspiraciones confederales y líber una ép oca en qu e la estabilidad, tunas. Si mi memoria no m e falla, sólo recobrada, el interés, e l cansancio he visto una vez a este com pa­ y el desaliento causan estragos en ñero y am igo desde qu e estamos todos los m edios exilados, sin que en Francia. F u é en Tottlouse, creo el nuestro pu eda preciarse d e ha­ q u e en I946, cuando un número b er evitado el escollo en qu e los relativam ente im portante d e com pa­ dem ás han tropezado. Quisiera, q u e sólo viera en estas ñeros d e nuestra local d e origen decidim os reunimos para abra­ líneas una prueba d e am istad y de zarnos, cam biar impresiones y ha­ com pañerismo. Que com prendiera, blar d el q u e había d e ser « pronto com o mínimo, q u e es muy tem e­ retorno a nuestros lares ». D esde rario avanzar conceptos q u e ponen entonces habían transcurrido mu­ en duda la buena jé y la honestich o s años sin qu e supiera d e él y su carta, a la sola constatación | d el rem itente, m e causó tan ines- i perada com o profunda alegría. f Por q u é me escribía este am igo P , Qué d e d a P El prin­ cip al propósito d e su carta con­ lSuite d e la p ag e 4.) sistía en evidenciar su total dis­ guerra como el « túnel ferrovia­ conform idad con mi colaboración en « E'SPOIR », fundando su opi­ rio ». La partida del gobierno a Va­ nión en el convencim iento d e que lencia que, en otros pueblos, po­ es contraproducente y nociva para dria haber constituido un motivo nuestras ideas, contraria a nuestro espíritu revolucionario y construc­ de deca'miento de la moral, para el Pueblo de Madrid constituyó! tivo y digna, a lo sumo, d e una un sobresalto que le elevó a la publicación al servicio d e intereses muy alejados d e los nuestros. Así cima de la sublimidad. El 6 de noviembre, a las 7 de expuestas las cosas, el com pañero s e extendía en una serie d e consi­ la noche, la aviación enemiga eje­ cuta el bombardeo aéreo más for­ deraciones p oco halagüeños para mi, llegando a la conclusión d e midable, desde el punto de vista destructivo, que se había ejecu­ q u e en mi actitud, con todo lo que tado hasta la fecha en una! pobla­ escribo, perjudico, sin posible error, a la Organización en que. ción cualquiera. E l espectáculo visto desde una a m b os militamos. azotea era alucinador. Las llamas Creí atinado contestarle — y de los incendios, vistas a distan­ para mi fu é un placer puesto que cia, daban la impresión de una escribía al am igo — y le di las zarabanda lasciva o una bacanal en explicaciones qu e m e parecieron la que las maderas, al saltar en el m ás adecuadas, haciéndole la sal­ aire, formaban figuras de seres hu­ vedad d e q u e nada tenía qu e o b­ manos. jetar en torno a sus discrepancias, El pueblo de Madrid, indignado por estimar qu e estaba en su y erguido dijo : ¡ NO PASARAN ! p erfecto derecho d e no compartir y no pasaron: les dejaron entrar, ciertos d e los criterios que se ex­ que no es lo mismo. presaban en las columnas d e « ESEn aquellos días, un poeta re­ POIR », incluidos los míos en su volucionario, un poeta de los que totalidad. L e pedía, eso sí, que no se pliegan a los cánones o preadm itiera una pequ eñ a narria nte a su opinión, en el sentido d e qu e no incurriera en la ligera ap re­ CO M ITE de REDACTIO N ciación según la cual, lo escrito que no se com parte, pone sin lugar a D « ESP O IR » dudas d e manifiesto la mala fe Directeur : A. TURMO y los sórdidos propósitos d e quien Secrétaire de Rédaction : plasm ó tal o cual idea en el p a­ F. MONTSENY pel. Rédacteurs : Por la respuesta recibida o b ­ P. V. B ER TH IE R , Edouard servo q u e no acerté a convencerle BRUN ET, Et. GUILLE MAU con mis razonamientos, al extremo d e considerar inútil proseguir un Administateur : M. CELMA am istoso intercam bio d e opiniones q u e quizás nos hubiese perm itido Si piensas ayudar a los mutila­ llegar a ciertas conclusiones. Y p ese a qu e estim e que « d e la dos e inválidos, no esperes a ma­ discusión sale la luz », com prendo ñana. dad d e un com pañero, cuando se le catalogó ateniéndose a criterios qu e, pudiendo ser sinceros, son ex­ traordinariamente parciales. Que admitiera, aún convencido d e su verdad, qu e esta no es pri­ vilegio exclusivo d e nadie y que los dem ás p odem os igjuaimelnte creer, acertada o equivocadam ente, qu e tam bién poseem os una parte d e la misma. Quisiera, por fin, que la com prensión y el respeto se impusiera entre nosotros com o nor­ ma, valorando así las finalidades com unes y las aspiraciones qu e guían nuestros actos y nos trazan, con m ejor o p eor fortuna, el ca­ mino qu e decidim os seguir. APUNTES DE NUESTRO TIEMPO H AY un miedo espantoso a dar una solución ju sta al problema español. Hay miedo vil y bastardo. En las cancillerías euro­ peas se tiene pánico cuando de abordar el asunto hispano se trata. Desde hace alrededor de 30 años, todos los poderes del mundo se han confabulado para darnos el esquinazo. Diríase que se nos teme, que no se nos quiere escuchar. Y, sin embargo . .siempre se habla en torno al litigio español. ¡Ahí está España! ¿Por qué se nos teme tanto? ¿Será acaso porque hablamos alto, y el acento de nuestro idioma traspasa las fronteras? Se teme el contagio de lo español como si fuera el peligro amarillo, el cólera y la filoxera. El caso es que, ahí está España con todos sus pro­ blemas a cuestas. A causa del miedo cobarde se nos ha sacrificado en todo instante. Por temor a Hitler y Mussolini, se creó el des­ graciado Comité de No-Intervención de trágica memoria. Debido a ese mismo miedo insano, el Presidente Roosevelt y su Secretario de Estado Hull, nos dejaron abandonados a nuestra propia suerte, M e atengo al ruego del com ­ olvidando que el atentado nazi-fascista se fraguaba contre ellos pañero y no voy a contestarle di­ mismos. rectamente. Pero sepa qu e en reGuernica, Málaga, Madrid, Barcelona y Alicante eran ensayos procidad tiene en mi a un amigo demoniacos para preparar los ataques d e’ Londres, Pearl Harbor. y qu e por encim a d e las discre­ Stalingrado, Amsterdam y París. Pero la memoria política es corta, pancias, sigo viendo en él al frivola. Se nos ha tachado de ser un pueblo comunista. ¿Tendrán « hom bre porulerado, honrado en razón nuestros difamadores? En este caso podemos replicar:el sus actitudes y fervien te defensin comunismo de D. Quijote de la Mancha, defensor de la justicia, d e las aspiraciones con federales y no es el comunismo de Moscú ni de Pekín. Fué Machado quien libertarias ». dijo que el comunismo español no estaba desprovisto de raíces eristianas, que nada tienen de convergente con el catolicismo obtu­ A. TARRAGO. so. Creemos que nuestro comunismo tiene sedimentos liberales, Paris, noviem bre d e 1964. savia humanista, eclosión netamente socialista y libertaria. Es el comunismo de la libertad. Nada tenemos que ver con Tito ni con Ben Bella, con Gomulka o el Moro Muza. Por ser españoles ciento por ciento tendemos hacia lo universal. ¿Se nos teme porque nos metemos en camisa de once varas? ¿Continuaremos siendo la cenicienta de la vida política exterior? ¡Mucho cuidado! No se puede jugar sistem áti­ ceptos escolásticos, porque quieren camente con el destino de los pueblos. Uno de los cerebros más conservar, contra viento y marea, clarividentes de la política francesa de su Renacimiento, Tayllerand, el influjo de su inspiración en su manifestó: «Un error político, es peor que un crimen». Que no se estado natural, sin retoques ni do­ repita la historia, ya que los resultados serian catastróficos para mesticaciones, sintió en aquellos todos. momentos de sub'imidad del Pue­ Algo pasa en España, algo sucede. El pueblo se mueve, des­ blo Madrileño, la necesidad de es­ pierta, se levanta. ¿No se decía que en España no pasaba nada? trechar en un abrazo lírico que Las manos expertas en asuntos internacionales vuelven a pedir el abarcara a todos los pueblos expediente español. Señores diplomáticos y estadistas; no pierdan de España, que chorreaban, los nervios, no se equivoquen. No se trata solamente de retocar la que c h o r r e a n ! hoy mis­ fachada; se trata de barrer la casa, de limpiarla, hasta abrasarla mo, las gotas de sentimiento y de luz. Los cambios que se están preparando no cambiarán abso­ admiración hacia su pueblo. lutamente nada. No hagan caso de los aventureros de turno, de los que fácilmente se prestan a sus planes. Hablen ustedes con la He aquí el canto de Antonio España auténtica, con la que no engaña nunca. La solución del Agraz, este era su nombre. asunto español debe ser trazada con medidas españolas. ¿Se pretende hacer con España lo mismo que con Grecia, el / MADRE ESPAÑA ! pueblo que más sabe de política de toda la tierra? No olviden que Cervantes es discípulo de Platón. No; ése no es el camino. ¡Que el ¡ Madre España la casta ! camino es otro! No se vuelvan a engañar. Los errores se pagan la leal y la sencilla en las vastas mesetas deCastilla, caros, a precio de lágrimas y sangre. Y, nosotros no queremos sangre. Pedimos luz para encaminar nuestros pasos hacia las cimas en las montañas de Navarra y del Derecho y la Justicia. ¿Es acaso un delito reparar una situa­ [León; ción de manera viable y conveniente para todos? en los altos picachos y en las tran­ No hay más que •una verdadera solución española^ devolver la quilas vegas, libertad al pueblo para que éste forje e l "orden y la convivencia en La dulce en la dulzura de las rias la auténtica democracia; reconocer que el sindicalismo clásico y [Gallegas, contemporáneo español está representado por la U.G.T., la C.N.T. La noble en la entereza de Aragón, y la S.T.V., y que todo intento de excluir a estas organizaciones La fuerte en la bravura de las históricas del contexto español, sustituyéndolas por un sindicalismo [costas norteñas. orgánico-vertical que favorece al comunismo, al fascismo y a la La industrial en la región Cata­ aventura causante de la desventura, es levantar una casa sin lan a, cimientos, escribir en la arena o en el agua, o cubrirse la cabeza La fértil en los prados de la tierra con un papel de estraza para no ser azotado por la tormenta. [extremeña, Aún es hora de rectificar los planes. Porque sabido es que no sólo La fecunda eu Valencia y la huerta rectifican los sabios. [Murciana. España no quiere venganzas. Lucha contra el odio, contra todos La bella en la policromia de las los odios. Quiere afincar los derechos de la persona humana, ins­ [flores taurar la justicia y el respeto para todos, levantar su economía y el cielo de Andalucia. y remozar su técnica caduca, en una palabra, incorporarse a la La de los vinos claros y los rubios vida mundial con el aporte de nuestro esfuerzo y las reservas de [trigales, nuestra cultura caudalosa y sana: ser un país dueño y señor de y los almendros y los naranjos y sus propios destinos. [los olivos Que no se venga, pues, con falsas medidas. No se trata de v los rosales. comunismo ni de fascismo. Nosotros no queremos ni lo uno ni La que luchando sufre, la que su­ lo otro. España está ubicada en los municipios arrasados por el friendo canta, Estado unitario; en los Sindicatos que no pueden organizarse más ¡ Madre España, la buena ! que de manera clandestina, conexionados por la Alianza Sindical; ¡ Madre España, la santa ! Noviembre y diciembre de 1936 que 83 procedió a la elección de un presidente-jefe de Estado, sin contrincante, nombrado por el partido único; porque se procedió a la elección de ciento noventa y cuatro diputados, sin contrin­ cantes, escogidos por el partido iónico, elecciones que no fueron tal sino nombramientos, y porque se hizo aceptar al pueblo, se le hizo decir un sí a una constitu­ ción redactada por el comité del partido único y votada por una­ nimidad entre los dirigentes del mismo, en el Cine M ajestic, de Bab-el-Oued, a principios de 1963. al margen de la Asamblea de diputados. Entonces, ¿dónde están la democracia y la popu­ laridad? * ** Queda mucho más por expli­ car sobre el problema argelino. Queda mucho más por decir de lo que hasta hoy se ha dicho, fiero para ello hacen falta plu­ mas maestras, con literatura ex­ presiva y clara, muchos conoci­ mientos, además de que cada cual, bajo sus sentimientos y visual, puede apreciarlo de dis­ tinta manera con detalles de fondo y de forma. Yo, por mi parta, me siento satisfecho por haber podido lle­ gar — aunque a duras penas — a la meta de la objectividad que me había propuesto de ilustrar imparcialmente a los lectores de nuestro portavoz, sin inmiscuición, ni críticas apenas, al cambio de sistema político-social. Se podría aportar mucho más pero, los ave­ zados. competentes en examinar profundamente los problemas de la humanidad y del progreso, tie­ nen los umbrales abiertos y desdejados para hacer tantos estu­ dios como crean convenientes susceptibles de m ejorar la suerte de todos los pueblos en general A. LOPEZ. partiendo de la base de que no todos tienen el gobierno que se merecen. El dogmatismo, los mitos, las tradiciones, el expresivo fanatis­ mo del pueblo musulmán ( 1 ), la religión, mataron la revolución prometedora El equipo oportu­ nista, gobernante hoy en Arge­ lia, se ha encargado de enterrar el resto: la libertad. Bakunin, decía: «Todas las re­ voluciones, todas las transferen­ cias de poderes de una clase a otra, para nada sirven si la li­ bertad y la dignidad de todo ser humano no son consideradas como cosas de suprema impor­ tancia. Porque los intereses eco­ nómicos cambian, pero la huma­ nidad es siempre la misma.» Antonio VIDAL. Hyéres, Hogar de los Pobres, noviembre 1964. Suite en page 7. (1) He residido veinte y dos años en Argelia, entre medio de mezquitas (templos árabes), gargotas (comedores de los más eco­ nómicos, sucios, destartalados e instalados, la mayoría, en lugares que parecen cuevas), entre cafés y casas de vida alegre; he traba­ jado siempre con argelinos y, a pesar de haber sondeado mucho, ya que era uno de los temas por mi preferidos, en tanto tiempo transcurrido no pude encontrar más que un solo hombre — el hijo del estanquero — que me hablara con sinceridad y confian­ za, confesándome que no era re­ ligioso. Cierto domingo, al ir a la tien­ da para aprovisionarme por unos días, de este lento veneno que tanto nos atrae, encontré a Ali, un hombre de irnos treinta años, completamente encolerizado y descompuesto. Al verle yo de aquella manera, siempre tan afable él, me extra­ ñó y pregunté: —¿Qué pasa, amigo Ali? No contestó a mi pregunta y por toda respuesta dijo —¿Usted cree en Dios? Rotundamente le contesté que no, acompañando mi negativa con unas breves explicaciones. —Pues yo tampoco. Soy el úni­ co en la familia. Ahora mismo acabo de pelearme con mi padre. Cerró la conversación en correcto francés: diciendo — Monsieur Vidal r. Tant qu’il y aura des hommes sur la terre imbéciles comme ça, I’humanité ne progressera pas. F IN u e v e E s p a ñ a AL CASTILLA LA V IEJA ZONA 37 Los informadores de esta zona nos dirigen un estudio somero acerca del capitalismo liberal que el fascismo decía combatir y el capitalismo de Estado, llamado indistintamente Comunismo o Fascismo. El estudio en cuestión analiza el crecimiento indiscutible del ca ­ pitalismo que ha llegado — dicen — prácticamente a monopolizar casi todas las actividades de la nación. Se evidencia igualmente el he­ cho de que a la clase obrera se le ha impedido asociarse para defenderse. «El capitalismo, como grupo de presión, ha disfrutado de posibi­ lidades ilimitadas de manifestarse y ejercerla en todos los aspectos vitales de la vida de nuestro pais.» «La complicidad descarada del régimen franquista es la prueba más irrefutable del carácter aso­ cial del Estado falangista, lacayo de poderes económicas ajenos en todo a los intereses y necesidades populares.» «La clase trabajadora ha sufri­ do represión incesante desde la instauración del franquismo. Los obreros españoles no han obtenido jam ás el derecho a levantar su voz contra la injusticia impe­ rante.» Los compañeros informadores terminan diciendo: «Nosotros denunciamos solem­ nemente toda esta situación in­ tolerable, todo y sabiendo que se trata de hechos conocidos. Afir­ mamos una y otra vez la nece­ sidad absoluta de que los traba­ jadores españoles unamos nuestros esfuerzos hacia el objetivo común. La sola vía eficaz de hostilizar al franquismo es la de la Orga­ nización de las energías obreras... ORGANIZARSE: tal es la consig­ na útil al actual momento es­ pañol...». La llamada concreta que del Interior nos llega se resume y comprende fácilm ente: «Organi­ zar», aunar esfuerzos. Este senti­ miento de necesidades comunes es admitido y alentado por la to­ talidad de antifranquistas, com­ pañeros del movimiento o mili­ tantes de otros campos. La sole­ dad es un mito cuando ella im­ plica restricción de posibilidades dignas de ataque al franquismo. Nada de dispersión estéril de energías opositoras al régimen. «Organizar», «Unir esfuerzos», : es el grito apremiante de todo el antifranquismo. La Alianza Sin­ dical, catalizadora de esfuerzos liberadores, nutrida de hombres que condenan toda clase de tota­ litarismo político y organizadora ya, a través de conexiones estre­ chas entre el Interior y el Exilio, de protestas masivas en España, constituye el paso más serio y eficaz dado en la actualidad por la participación efectiva en esa vía de combate eficaz contra el franquismo que se hace sentir cada vez más intensamente en España y fuera de ella. La Alianza Sindical constituye, por si misma, un interlocutor vá­ lido en el campo social español, y un adversario que podrá hacer temblar al fascismo. La afirma­ ción de sus directrices en el In ­ terior, el eco interminable produ­ cido por sus iniciativas huelguís­ ticas en zonas diverses de Espa­ ña, son la confirmación más aplastante del interés que esta unión encierra, y de la necesidad de fortalecerla que existe para cada una de las organizaciones que la componen. ASTURIAS ZONA 33 Nos trasladan la respuesta dada por un alto funcionario del Mi­ nisterio del Trabajo a una Comi­ sión obrera que fue a parlamentar con él a raíz de los recientes con­ flictos huelguísticos: «Los patronos hacen uso del de­ HABLA recho que les h a concedido la victoria. Las consecuencias de una guerra sólo pueden cambiar con otra guerra de signo contrario...» La alternativa es clara, y las propias bocas oficiales preconizan «otra guerra de signo contrario» si se quiere acabar con la domi­ nación franquista. Los obreros to­ mamos buena nota... CASTILLA ZONA 28 LA NUEVA En reciente ocasión, unas de­ claraciones de ciertas autoridades madrileñas dieron a entender «que los conflictos sociales debian di­ rimirse entre patronos y obreros, permaneciendo el gobierno en ab ­ soluta netralldad...» Mas,: los obreros que han osado protestar han sido represaliados. Los patronos han cerrado em­ presas sin que haya habido exi­ gencia de responsabilidades. La falta evidente y escandalosa de capacidad administrativa y técnica trae como consecuencia la desorganización genera), y la imposibilidad de relaciones nor­ males, ni siquiera para dialogar. L a conclusión de todo ello es clara: se nos aboca a una situa­ ción de tirantez que de ellos de­ penderá que sea violenta o no, y de nosotros que sea revoluciona­ ria. ESPAÑA inflación de la noche a la ma­ ñana, que es lo que ahora está viviéndose aquí. En los tres casos, el pagano es siempre el rrvsmo: el obrero. El circulo vicioso que mencio­ namos y la farsa que él implica, solo pueden hallar solución en una verdadera Revolución Social, tal como la ha preconizado, y la sigue preconizando, el anarco­ sindicalismo. ’ NOTAS VASCONGADAS «Los obreros continúan alerta y reclamando la liberación de los obreros detenidos a raíz de las últimas huelgas. La efervescencia obrera no dis­ minuye en la reglón. Los trabajadores prosiguen a buen ritmo la organización de redes de la Alianza Sindical. Las Organizaciones que compo­ nen esta última (C.N.T. - U.G.T. y S.T.V.) han fijado públicamente sus tres objetivos principales del momento: 1) Convenios Colectivos de T ra ­ bajo; £) Derecho de huelga;: 3) Libertad sindical. Los objetivos citadas herma­ nan a todos los trabajadores. La Alianza ha Indicado la conve­ niencia de reclamarlos por todas partes, y de divulgar la idea de revuelta si no se consiguen. MAS DE LA ZONA 28 En apoyo de esas m anifestacio­ nes de pretendida «neutralidad» por parte de las autoridades, cita­ «Sigue pregonándose mucho en mos una información que nos lle­ Madrid la propaganda falangista gó hace algún tiempo, según la celebrando el centenario de Mi­ cual los Gobiernos civiles de las guel de Unamuno. Como réplica distintas provincias « revoltosas» a tamaña desvergüenza, algunos habían afirmado: «Mientras no circulas libertarios de la Federa­ se perturbe el orden público y ción de Estudiantes Independien­ no se produzcan sabotajes, el Go­ tes (clandestina) han divulgado bierno no intervendrá...». una octavilla en la que reprodu­ Ello no impidió: cen la efigie del gran pensador, que numerosos trabajadores y las palabras, que éste lanzó a fueran sometidos a interrogato­ los franquistas en su última apa­ rio, sin serlo, naturalmente, nin­ rición pública en Salamanca, en gún patrono; la que expresó la condena más que se haya vigilado estrecha­ implacable para la militarada fa ­ mente a los obreros, sin que se langista del fascismo sublevado haya hecho lo misimo con niguna con Franco a la cabeza.» personalidad empresarial; Nuestro corresponsal nos anun­ que se hayan dirigido amena­ cia algunos ejemplares de estas zas a los obreros, sin que una octavillas, de las que no dejare­ sola amenaza haya sido profe­ mos de informar tan pronto obren rida contra ningún «alto je fe » ; en nuestro poder. que hayan resultado detenidos numerosos obreros y ningún pa­ LA PAZ Y LOS trono; LENGUETAZOS que se hayan registrado los do­ micilios de aquéllos y ni uno solo «Los 25 años de paz no son de los últimos; en fin, que se hayan producido solo una medida de tiempo, sino despidos para los que la autoridad un estilo de gobernar»... ha protegido al patrón. Este cinismo, característico del Todas las consideraciones nos señoritismo chulo nacional hoy conducen a las mismas consignas: erigido en sistema, no sorprende en absoluto. En efecto, hace unos Comités de empresa. Los compañeros y simpatizan­ meses,el diario «Le Figaro» de tes, los antifranquistas en general, París relataba una entrevista con­ todos los trabajadores de España, cedida por Franco al periodista deben aprovechar cualquier oca­ llamado Guillemé-Brulon. sión a su alcance para propagar El tal periodista recogía de esta consigna libertaria del mo­ boca de Franco afirmaciones como: mento: la creación incesante de «El sindicalismo, pieza maestra de Comités de empresa en todos los la sociedad moderna»... O: «El lugares de trabajo. Ejército no debe meterse en po­ lítica»... O también «Nuestro sis­ tema ha quemado las etapas y Diversas zonas nos dan cuenta adelantado a todos los otros exis­ de los intentos que llevan a cabo tentes»... Todo eso declaró nuestro Hitler actualmente, en algunos puntos del país, las tres autoridades fa ­ al llamado Guillemé-Brulon. Las tídicas — policía, patrono, cura— declaraciones de Franco no logra­ de fomentar un clima de terror ron sorprendernos. El que tales entre los medios obreros, clima declaraciones merezcan ser reco­ atentatorio a la vida normal de gidas en periódicos que se tienen sociedad y que tiende a favorecer por serios.es ya más sorpren­ positivamente a los poseedores, y dente. a alejar de sus bienes el espectro de las reivindicaciones populares. LAS ELECCIONES Del estudio profundizado de las I N G L E S A S distintas etapas económicas del franquismo; se observa el CIRCU­ Los periódicos — los franquis­ LO VICIOSO ininterrumpido: In ­ flación - Estabilización y Des­ tas, claro está — se han emplea­ arrollo, para volver al primero. do estos días a intentar conven­ cemos de que, «en Inglaterra, vo­ Cuando España pasa por una ta r laborista o votar conservador etapa de inflación, todo se tra ­ equivale en ambos casos a votar duce en perjuicio para el obrero. contra la revolución y contra Cuando la etapa se llama esta­ cualquier cambio de orientación bilización «para asegurarla los estatal». Esto hemos leído en obreros no han de respirar». «ABC» y otros diarios. Se diría En etapa de desarrollo surgen que se trata de una consigna es­ las promesas, para volver a la tatal. A unos y otros los compa­ ran con Franco «por lo mucho que de continuidad inquebranta­ ble de la concepción del Estado tienn los tres.» Dejemos a la prensa-marioneta del franquismo sus ilusiones fal­ sas a tal respecto. Nos regocija­ mos pensando la alegría que la ­ boristas o conservadores ingleses deben sentir de saberse compara­ dos a nuestro enano de El Pardo. Señalamos, no obstante, para hacer callar a esa triste prensa dirigida, que el actual gobierno laborista inglés ha procedido, co­ mo una de sus primeras medidas de política extranjera, a anular el compromiso establecido entre conservadores y franquismo de celebrar maniobras navales con barcos franquistas e ingleses. Señalemos igualmente que son los laboristas actualmente en el poder, los que han impedido que Inglaterra nos venda, es decir, venda barcos de guerra al fran ­ quismo, y recordado al pueblo in­ glés la naturaleza repugnante del actual régimen. Recordemos, por último, que en­ tre las diversas medidas que pien­ sa tomar ese nuevo equipo labo­ rista figuran las siguientes: 1) Supresión de gastos de pres­ tigio para poder aumentar el nivel de vida de las capas más infe­ riores de la sociedad (qué dices, Franco, a eso ?); 2) Aumentos considerables de las pensiones de vejez, invalidez, etcétera; 3) Servicios sanitarios y medi­ camentos de todas clases absolu­ tamente gratuitos (perfecciona­ miento del Seguro So cial); 4) Supresión de la pena de muerte en el país (proyecto que acaba de ser sometido a la Cá­ mara) ; 5) Embargo total sobre el en­ vío de armas al Africa del Sur, país acusado de fascismo y de ra ­ cismo... (Si Franco persiste aún en com­ pararse a estos laboristas ingleses pues... con su pan se lo coma). Nosotros no depositamos con­ fianzas excesivas en nadie. Solo en los pueblos. Somos absoluta­ mente conscientes de que la solu­ ción a nuestros problemas nos incumbe directamente. Confiamos, eso sí, en que el nuevo equipo laborista cumpla hasta el fin los compromisos ad­ quiridos con el pueblo inglés que le ha elegido, confiándole una la­ bor de saneamiento social. La historia confirmará la na­ turaleza real de esta nueva etapa lahorista en Inglaterra, como ha confirmado ya ampliamente la na­ turaleza repelente del fascismo instaurado en Madrid. ESPAÑA Y EL CONCILIO En ocasión del Concilio y de la libertad de conciencia que en él se discute, el Presidente de la Comisión Episcopal Española en el Concilio, doctor Bueno Monreál (Cardenal), ha declarado: «En España el problema más importante que podría crearse con una libertad de conciencia, es el de la deficiente formación cultural y religiosa de muchos de nuestros católicos, para los cua­ les las propagandas no católicas resultarían sumamente peligrosas. Está claro que no tenemos más remedio que salvaguardarnos de ese peligro, principalmente a los niños y a los jóvenes, que no es­ tán en condiciones de decidir conscientemente. Lo mismo puede decirse de todos los católicos sen­ cillos, buenos, pero de escasa for­ mación»... Pocas veces nos ha sido dado el escuchar por boca oficial de la Iglesia su vergonzosa intención de mantener en la ignorancia al pueblo que cree someter, valida de la complicidad d ictatorial Po­ cas veces ha sido expresada con tanta claridad la base de incul­ tura, de obscurantismo, de «sen­ cillez», de falta de formación y de conciencia que la dominación clerical representa en España. R a ­ ras son las ocasiones en que la Iglesia pregona, como acaba de hacerlo ese Bueno-Monreal, que tan poco honra a su apellido, el verdadero terror que la libertad, aunque sólo sea la de conciencia, le inspira. La «confesión» de este grande de la curia española es, desde luego, oportuna. Sus propó­ sitos ilustran convenientemente acerca de la naturaleza nefasta de la influencia eclesiástica en España y en todos los puntos en que ésta se manifiesta. Las palahras de ese cardenal tienen la virtud de dibujar, sin ambajes, el cuadro tenebroso de atraso, de silencio, de noche ne­ gra e ignorancia en que el pue­ blo español se debate, cuadro que favorece únicamente a las élites dirigentes manchadas de sangre y sin embargo bien-amadas de esta Iglesia «trabucaire» que de­ nunciamos sin descanso, y cuyas propias manifestaciones en el Concilio contribuirán, esperamos, a abrir los ojos de aquellos que aún puedan necesitarlo. En cualquier caso el cardenal Bueno-Monreal puede contar con nuestro celo en dar a conocer al pueblo español sus propósitos mantenidos en Roma. La propa­ ganda que el movimiento liberta­ rio hace circular incesantemente por España no dejará de conceder a las palabras pronunciadas en Roma el sitio de honor que su franqueza descocada merece. LA PROPAGANDA. . Las palabras de este cardenal, tienen, además, la virtud de mos­ trarnos aún más claramente «dónde le duele» al régimen y a sus sostenedores ensotanados. ¡La propaganda!, dice alarmada la Santa Madre Iglesia. Esa propa­ ganda que debemos posibilitar por todos los medios, con todos los recursos a nuestro alcance. De ahí la necesidad absoluta para la C.N.T. y los trabajadores en ge­ neral de consolidar redes amplias y coordinadoras de propaganda e información por toda la Península. ...Y SUS CONSECUENCIAS Si lo conseguimos pensamos que esta labor producirá un ciertoimpacto en los «gobernantes» fas­ cistas ¿Lo habrá producido ya? Se anuncian, en efecto, numero­ sos cambios de altos funcionarios, mutaciones, traslados, e incluso, se nos confirma, la destitución del delegado provincial de información de Barcelona y del mismo delegado de Asturias... Mantendremos e intensificaremos npestros esfuerzos en tales sentidos^ Somos igualmente conscientes de lá conveniencia imperiosa de pro­ ceder a una propaganda intensi­ va y a una información ade­ cuada. Para conseguir lo uno y lo otro, no regateamos esfuerzos. ¡Por poco que podamos, el pue­ blo será informado y orientado hacia la libertad y la ju sticia social que para todos reivindica­ mos! ¿QUE PASA CON LAS TRADE-UNIONS? Una Zona informativa nos di­ rige un toque de atención, diciéndonos: Nos ha extrañado mucho la visita de una delegación de las Trade-Unions inglesas a las mi­ nas de Asturias. El presidente de las mismas ha declarado: «Creía que los españoles estaban aherro­ jados bajo una dictadura fascista y que el pueblo no tenía ninguna libertad; después cambié de opi­ nión.» (?) Y nuestro corresponsal en aque­ lla Zona termina así: «Nuestros compañeros del Exilio deberían incitar a las Trade-Unions para que sanearan un poco sus cuadros o por lo menos sentasen oficial­ mente la verdad por encima de lo que haya podido declarar el irresponsable e indigno «obrero laborista» Mr. Grawford.» • Suite en p ag e 7. sxss Activités de nos camarades Espagnols zssx ■ Flelei s nuestro sentimiento solidario hacia todos loa explotados. e«l como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas pàgines a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados de todo medio de expresión. He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y. si es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. COKÜIÜIQUg 17» UNION REGION ALE - UNION LOCALE DE LYON Permanence tous les samedis de 17 heures á 19 heures, et tous les Simanches, de 10 h. a 12 heures, á la rué St-Jean. N° 60, LYON (5"). S.I.A . DE ROANNE ALIANZA SINDICAL DE PAU La Comisión de Amigos de S. I.A. de Roanne, convoca a todos sus adherentes a la reunión se­ mestral que se celebrará el Do­ mingo, dia 15 del mes en curso a las nueve y media de la ma­ ñana para tratar de los casos de solidaridad local, asi como para proceder a la renovación de los cargos de la Comisión. Dada la importancia que tiene la ayuda solidaria, esperamos que nadie olvidará que un mañana incierto puede esperarnos. Deseando la asistencia de todos, os saluda L a Comisión. El Comité Local de la Alianza Sindical de Pau, convoca a todos los compañeros de las organiza­ ciones U.G.T.-C.N.T.-S.T.V. a la reunión que tendrá lugar, el do­ mingo 29 de noviembre, a las horas de la mañana en la 10 Maison Justin-BIane (Salle F.O.). Se ruega la máxima puntuali­ dad y asistencia a todos. CONFERENCIA DE ST-ETIEN N E Esta F.L. invita a todos los españoles y españolistas a la Con­ ferencia que tendrá lugar el dia 2 2 de noviembre, domingo, en la Bolsa del Trabajo de St-Etienne, a las 1 0 de la mañana, a cargo del compañero Manuel Buenacasa, el que desarrollará el tema : « La C.N.T. de España (trazos histó­ ricos) y su posible Futuro ». Por la tarde, a las 15 horas, re­ presentación artística de un sai­ nete y Varietés a cargo del Grupo « El Progreso », de St-Etienne (Loire). El Secretario. El C om ité d e la Alianza Sindical. SECRETARIADO INTERCONTINENTAL Necesitamos varios ejemp'ares del primero y segundo tomo de « La C.N.T. en la Revolución Es­ pañola », escrito por José Peirats. Si alguno los posee y quiere desprenderse de ellos, que escriba indicando precio a : M. Calma, 4, rué Belfort (2e étage), Toulouse. C O N FER EN C IÀ en BEZIERS El compañero José Peirats, dará una conferencia en Beziers, el dia 2 2 de noviembre, a las nueve y media en el local de la C.N.T. Tema : « La tragedia de una emigración ». Quedan invitados al acto todos los compañeros y simpatizantes. Correspondencia administrativa Hernández F., Orléans (Loiret) : De acuerdo, tienes pagado hasta 31-12-64. — Espinares R., le Coteau (Loire) : Conformes, liquidas «i Espoir » y « Cénit » hasta fin de año. — Melendes A., Ychoux (Landes) Recibido giro. Pagado hasta 30-6-65. — Va'iente, de Mussidan (Dordogne) : De acuerdo con la distribución de vuestro úl­ timo giro. — Garrido F., Mallemort (B.-du-Rh.) : Con tu giro pagas hasta fin de año. Garcia A., Dijon (C.-d'Or) : Se recibió tu giro. Pagas hasta nú­ mero 130. — Ferrete J., Limoges (H.-Vienne) Conformes, pagas hasta 31-12-64. — Bassons, Pech y Molina, de St-Pons (Hérault) : Pagado año 64. -— Boronat F., de Lunel (Hérault) : De acuerdo con tus cuentas. — Casamartina P., Evreux (Eure) : Recibido vuestro giro que pasamos a A.I.T. Sanjuan M., de Fumel (L.-etG.) : Recibido pago anual (1964) de siete suscripciones. — Moreno F„ y León, de Gardanne (B.-duRh.) : Pagais hasta fin año en curso. — Rondos G., Thuir (P.O.) : Conformes, pagado hasta nú­ mero 147. — Fleta M., de Eyragues (B.-du-Rh.) : Recibidos 48.00 F, para « Cénit » del compa­ ñero J. Martínez. — Montserrat J., Méjico : En efecto, tu giro de 65.00 F, fué recibido y registrado con el número 294-12, el dia 5-8-64 : Con él tienes pagado hasta 31-12-63. — González A., y Marcos N., de Aubervilliers (Seine) : Pagais suscripciones hasta fin año en curso. De acuerdo. L'op M., St-Girons (Ariége) : Recibido giro y carta. Pagadas las suscripciones hasta 30-9-64. Con­ formes. -—- Femenia F., Argelessur-Mer (P.O.) : Recibido giro, pa­ gas « Espoir » y « Cénit » hasta 31-12-65. Tomamos nota para el Calendario. — Sesar M., Carcassonne (Aude) De acuerdo con la distribución que haces de tu giro. — Córdoba P., de Tours (I et-L.) : Conformes, pagas hasta número 145- —■ Cano, Marcos, Galán y Matías, de Narbona (Aude) : De acuerdo, pagais hasta 30-9-64. — Amador, de Lyon : Recibido giro, pagando hasta el 31-12-64 del « Espoir », que recibe el compa­ ñero Mateu Juan. S e rv ic io de lib re ría Anselmo Lorenzo, 0,50 F. La Revolución española, Bol’oten, 22,00 F. España hoy, 36,00 F. Diario de nuestra guerra, 33,00 F. La demagogia de los hechos, 9.00 F. El mito de la Cruzada, 16,50 F. Año tras año, 15,00 F. « Robespierre », 8.00 F. « Revolución de los siglos », 2.00 F. « Robin Hood », 2,00 F. « Ricardo », Castelar, 2,00 F. « Reliquia », Queiroz, 2,00 F. Campana que no ardió. Hall, 5,00 F. ♦ Pedidos : Servicio de Librería, 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.). /w w w Jira concentración en el Núcleo del Macizo Central Se celebró en la Gour, o Lago de Tazenat, el 19 de julio. Pese a la fuertísima tormenta que ha­ bía azotado el dia anterior a esta región, al amanecer el 19, llo­ viendo, sin vislumbrarse auspicio alguno de mejoría atmosférica, el Núcleo del Macizo Central no faltó a la cita anual conmemo­ rativa de la Revolución española. Y pese a que bien entrada la tarde no apareció al astro solar, con gran regocijo por parte de todos, luego de soportar durante horas las molestas consecuencias de la niebla semi l'uvia, fina y fria, que nos obligó a guarecemos debajo de los árboles, aún asi la moral y el temple de los asistentes estuvo una vez más a prueba, in­ citados por el entusiasmo de sa­ bernos juntos en fraterna familia confederal y libertaria en este 28 aniversario del 19 de julio de 19.36. Repetimos que estuvimos pre­ sentes con entusiasmo compañeras y compañeros y jóvenes libertarios de ambos sexos en totalidad de! núcleo, y numerosísimos jóvenes simpatizantes y amigos, quienes empavesamos la semi planicie sita junto y frente al lago, formando grupos colectivos más o menos numerosos y familiares, sin faltar las actividades propias en nuestras jiras, estas organizadas por la Co­ misión de Relaciones, donde es­ tuvieron patentes iniciativas indi­ viduales y colectivas por parte de los compañeros siempre activos y dotados de esa moral y voluntad que nos es pecular, a pesar y por encima de 25 años de exilio. Actividades e iniciativas a cual más acertada y loable, todas de cara y pro España, siempre con Mirín de Hilanza sindical en Burdeos El día 29 de noviembre y en el que tomarán parte los oradores siguientes: Manuel MUINO, por la U.G.T. Ramón LIARTE, por la C.N.T. Oportunamente será comunicado en la sala que tendrá lugar el acto. 5 ? CALEN DARIO PARA 1965 Como venimos anunciando repe­ tidamente, a primeros de no­ viembre se pondrá a la venta este tan popular y apreciado calenda­ rio de S.I.A., cuya existencia se remonta ya a diez y seis años. Diez y seis calendarios, rivalizan­ do cada uno en buen gusto y en originalidad, han acreditado al organismo solidario S.I.A. cerca de muchísimas personas, para las cuales la adquisición y conserva­ ción del Calendario es un placer j al que no renuncian año tras | año. El que está destinado a 1965, ¡ siguiendo la línea en progreso .a s­ j cendente de todos los publicados, se distinguirá este año por la |cuidadosa presentación, inaugu­ i rando el sistema helicoidal para 1 la conservación y traslado de las j hojas mensuales. j Contendrá doce, siendo cada una la reproducción de un cuadro cé­ lebre, cuya relación de autores da­ mos, para conocimiento del amigo lector. La portada, en tricornia, estará compuesta por un admirable cua­ dro de Picassop «Mujer de la isla de Mallorca», de las obras me­ jores del gran pintor español. Esta portada va seguida de doce hojas reproducción de lienzos de Ingres, Degas, Pissarro, Van Gogh, Brueghel, Corot, Cézanne, Utrillo, Vlaminck, Matisse. Detrás de las doce hojas con ¡ los cuadros, hay las biografías y j juicios sobre la obra de todos es­ tos pintores, estudios debidos a la pluma de excelentes críticos de arte. En suma, se trata de un Ca­ lendario realmente excepcional, que estamos seguros será del gus­ to de cuantos aprecian el arte y la cultura. Como en los años anteriores, 10 de descuento en todo pe­ dido á partir de 10 ejemplares. Un ejemplar : 3,00 F. Dirigirse, para solicitar el Ca­ lendario, a : Consejo Nacional de S.I.A., 85, rué de la Concorde, Toulouse (H.-G.). miras a aportar ayuda a las sen­ satisfechos de no haber faltado a tidas labores acerca de la libera­ la cita anual, pero preocupados ción del pueblo español, subyugado porque una vez más la hemos celedurante ya un cuarto de siglo por vrado en exilio y no en España. el régimen franquista y todo Corresponsal. cuanto comporta la regresiva y dictatorial estructura fascista del mismo. No faltando el bien dispuesto Periódico Mural, de unos cinco metros de longitud por cerca de metro y medio de altitud, apoyado en improvisado caballete de ra­ • Suite d e la page 6. mas de árboles. Periódico encabe­ zado con la inscripción : « Estam­ El exilio tendrá, confia el com­ pas de la Revolución española », pañero, el placer de señalar a en el que no faltaba el suple­ las Trade-Unions inglesas la con­ mento ilustrado del « Combat Sinducta original de ese Mr. Grawdicaliste », ni manifiestos de la ford que «ha cambiado de opi­ A.I.T., de la C.C.T. y de las JJ. nión». Entre los obreros ingleses LL. dirigidos a la opinión mundial afiliados a las Trade-Unions que­ y a los trabajadores de todos los da aun, no lo dudemos, dignidad países; recortes de « ESPO IR » más que suficiente para exigir denunciando al mundo los crímenes explicaciones a ese espontáneo de perpetrados por el fascismo espa­ la propaganda franquista que des­ ñol; dibujos aparecidos en « Ró­ honra visiblemente la agrupación dano Alpes », boletin interno de trabajadora que parece presidir. carácter juvenil, páginas enteras de periódicos afines con múltiples ULTIMA HORA : fotografías de conocidos y desa­ TENSION CADA VEZ MA­ parecidos compañeros adultos y Y O R EN VASCONGADAS. jóvenes en la lucha directa contra el franquismo y por la liberación El desencadenamiento de del pueblo ibérico asesinados o nuevas huelgas parece in­ muertos en la lucha por los esbi­ minente. rros del régimen. Todo ello ex­ Los trabajadores de la B ab­ puesto a los concurrentes con nu­ cock. & Wilcox continúan merosas fotografías de periódicos en estado de protesta, exi­ de antaño y ogaño, en las que se giendo la liberación de sus pone de refeve la viril y sentida cuatro compañeros deteni­ acción de los mi'icianos y mili­ dos cianas durante la revolución y la INFORMACIONguerra civil. Periódico Mural con­ PROPAGANDA C.N.T. curridísimo por inquietos jóvenes (Sección Prensa) y adultos y sobre todo por quie­ nes sabíamos era iniciativa, fué meticulosamente confeccionado y expuesto por el niño de 1 1 años, Juan Miguel Rueda, hijo de nues­ tro compañero del mismo apellido, radicado en Riom. Ni faltaron di­ (Suite d e la p ag e 3) versiones varias, naúticas y terres­ tres de tipo deportista, ni algunos grupos que nos deleitaron con sus parte inferior dice : « La presen­ sencillos y conocidos cantos regio­ cia del General de Gaul'e, lider de la Resistencia Francesa, ha pro­ nales. movido la llegada a nuestra redac­ Tal y como se anunció no faltó ción de un ex-combatiente astu­ la apropiada charla sobre « Sentido riano, quien nos trajo la foto del Social de la revolución española », monumento levantado en Annecy a a cargo del compañero Alejandro los españoles caídos por Francia, Lamela, el que disertó a la hora en la guerra de liberación. convenida ante numerosos concu­ Brasil. _ ULTIM O MINUTO : rrentes, ceñido al tema, con rápido Se supone que a causa del régimen bosquejo de cuanto representa, so­ que impera en este país, da Gaulle cial y mora'mente se desprende se mostró más terminante. Algu­ del anunciado de la peroración, nos pasajes de sus intervenciones la que fué del agrado y satisfac­ dicen : « ...es preciso ir a la cons­ ción de todos. titución de la Tercera Fuerzaí Po­ .Llegada la hora de regreso a lítica que nosotros, Francia, nos nuestras localidades respectivas de comprometemos a guiar y orien­ residencia, autocares, vehículos li­ tar ». En otra parte dijo : « ...ha­ geros y automóviles nos trasladaron cia el progreso moderno, no para oligarquías interiores a nuestros hogares, contentos y enriquecer o extranjeras, sino para liberar al hombre donde esté y sea cual fuere ». Por su parte, el goberna­ «EL PENSAMIENTO dor fascista, Lacerda, declaró : ANARQUISTA» « ...recibimos a un hombre como por Víctor Garcia los otros, no recibimos a un rey. Ediciones «Cénit» Los brasileños deben aprender a 2 F el ejemplar no prosternarse, ya que nosotros Pedidos: Servicio de Librería, 4 , hacemos nuestra revolución sin que muera nadie, a no ser de miedo ». rué de Belfort, Toulouse (H .-G .). Francia, manteniendo prisioneros a los integrantes de la O.A.S. de­ « R E F L E J O S » muestra ser un pais subdesarroALBUM DE D IBU JO S 'lado ». Castelo Branco no aceptó DE MONROS la Tercera Fuerza y seguirá, dijo, Veinte dibujos a pluma, a gran bajo la tutela yanqui. formato: ÍO’OO F. Corresponsal d e « ESPOIR » Pedidos : Servicio de Librería, en Uruguay. 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.) Montevideo. Noviembre de 1964. España se m u e v e De Gaulle en Sud América APUNTES DE NUESTRO TIEMPO (Suite d e la page 5). en las Universidades y en los centros de trabajo que luchan por la prosperidad y la cultura no sofocadas, en el campo y la mina; es decir, en los valores más positivos del hombre español hecho para vivir en libertad y paz, no en la dictadura y la guerra civil sembradas por el Estado totalitario y usurpador. No teman a España quienes la sirvan de manera noble y altruista. Por el contrario, cuantos estén dispuestos a dar una solución justa y digna a nuestro pueblo nacional, les aseguramos que de las fuerzas obreras, democráticas, liberales y generosas de España, obtendrán el pago moral, en nombre de un pueblo mag­ nánimo, que sabe devolver, con creces, todo cuanto se le ofrece de manera desinteresada. Por miedo a la razón no se debe sacri­ ficar al justo. Ramón LIARTE Echos . . . de Presse DES D IV ER SES CAUSES DE LA RECESSION (suite). —- Mais à cóté de la responsabilité attribuée aux exploiteurs, je constate qu’une grande partie de la classe ouvrière est aussi responsable des déboires qu’efie subit. Ces ouvriers sont mécontents, non seulement pour ceux qui sont réduits au chómage, mais aussi pour ceux qui subissent une réduction de salaires, par suite de la diminution des horaires de travail. E t voilà oú je trouve une grande anomalie. C’est en 1 9 3 6 oú, dans un sursaut d’énergie, la classe ouvrière française avait imposé au patronat la semaine de travail de quarantè heures avec salaires adéquats. Qu’en a-t-il été par la suite ? Les heures supplémentaires se sont multipliées et acceptées, méme avec plaisir, par un trop grand nombre d’ouvriers, car leur salaire global se trouvait augmenté. Cela étant, ils ne cherchaíent pas à travailler moins longtemps avec un salaire plus normal et cela avec la complicité de certaines organisations syndica'es. E t voilà une grande cause de récession. Alors que les syndicalistes libertaires, de vieille souche, savent, selon divers exemples d’autres pays, qu’un standard de vie est d’aütant meilleur et partant les salaires, que les Ji ora ires de travail sont moíndres; les ouvriers électriciens de NewYork nous le démontrent avec une semaine de travail de vingt-cinq heures et un salaire quatre à cinq fois plus élevé que celui d'un électricien írançaís. Ainsi nous avons pris connaissance des réductions d’horaires diez Peugeot et Renault, ce qui a pro­ voqué le mécontentement des ou­ vriers. II en est de méme chez Simca; un extrait de presse du 1 7 septembre 1964 nous apprend : NOUVELLE REDUCTION D’HORAIRES CHEZ SIMCA París. — Les horaires hebdoma- daires de travail de la Société Simca sont á nouveau réduits de deux heures trente depuis bier pour les douze mtllc salaries de l'entrepríse. Les salaires correspondront désormais à une moyenne de travail de quarante-trois heures quarante-cinq contre quarante-six heures quinze antérieurement. Aucune compensation de salaires n'est prévue et la réduetion d’ho­ raires aura pour effet de diminuer la prime trimestríeÜe de quinze pour cent environ. La durée du travail, qui était de quaraute-huit heures avant les va­ cances, avait été réduite une premiére fois le 1er septembre. Je ne puis manquer de constater par l'extrait de presse suivant, l’attitude déplorable des dirigeants de syndicats qui ne préconisent la lutte rationnelle qu’aprfes que les ouvriers sont victimes mais qui, auparavant, n’ont guére prévu ce qui est arrivé et n’ont pas agi en conséquence. Voici done ce relevé du 3 septembre F.O ., si l’on veut éviter Ies risques de trouhles graves inhérents a des pertes de salaires de l’ordrc de 15 à 25 % par mois. à la suite de l’application des réductions d’horaires sans compensation. » II a annoncé que la commission administrative fedérale de la métallurgie F.O . était convoquée pour lfc 20 septembre en vue de definir les voies et moyens d'action appropriés pour obtenir une révision des salaires et le retour aux quarantè heures h'ebdomadaires sans diminu­ tion du pouvoir d'achat. De son cóté. le bureau de la Fédération Cj S .T . « considere qu’íl est ¡ntolérablc que des travailleurs soieiit licenciés ou que leurs salaires soient diminués, alors que la productivité ne cesse d'augmenter et que les profits sont en constante progression ». Pour compléter et faire connaitre la veulerie de certains ouvriers et la (Suite en pag e 3.) N fBO O M A O A lftt II est des íaits polítiques qui passent étonnamment inaperçus. C’est ce qui serait arrivé à un fait américain récent, si le hasard ne nous avait pas amenés à découvrir. perdue au coeur d’un joumal à grand tirage, la nouvelle stupéfiante : <1 Quatre avions américains T -2 8 pouvant étre utilisés comme chasseurs bombardiers sont parvenus à Haití, venant d’un point non identifié des Etats-Unis... » Haití ? — on se demande. Mais, n'est-ce pas Hai'ti cette soi-disant « République » des Antilles; ce petit et malheureux pays peuplé de noirs et de métis vivant dans la misóre ? Oui. C'est bien cela. C’est méme 1964 : LES REDUCTIONS D'HORAIRE DANS L ’AUTOMOBILE : « LES O UVRIERS PERD EN T IS à 25 % DE LEU R SALAIRE ». ASSURE F.O. París. — En préaenee de la crisc duna la construetion navule et du 'fléchissemcnt enregistré dans Iti construetion automobife, M. Antoinc I.aval, secrétairc général de la Fédération F.O. de la métallurgic, consi­ dere que. dans I’inimédiat, le probléme essentiel est le pfein emploi, par le retour à la semaine de qua­ rantè heures avec le maintien intétíral des ressources acquises avec un travail hebdomadairc de quarantesept ou quarante-huit heures. « Les Solutions sociales doivent ètre recherchées sans rctard sur le plan général, ajoute le secrétaire FEUILLETON D’« E SPO IR » Numéro 36 COLLCCTIVISHT10N$ I/oeuvre constructiye de la Révolution Espagnole | (Recueil de Documents) Editions C .N .T. - F.A .I., 1937. L e s c a m a ra d e s qui e ffe c tu e n t ic i le c o n tró le d u r a v ita ille m e n t o n t su p p rim é les in te rm é d ia ire s. é v ita n t a in s i les a b u s e t le s sp é cu la tio n s qu i é t a ie n t , a u tre fo is , m o n n a ie c o u ra n te. L e s re p r e s e n ta n ts m u n icip a u x * d ’u n e p o p u la tio n de l ’im p o rta n c e co m m e rcia le de G ra n o lle rs d e v a ie n t d one avo ir, co m m e p rin c ip a l o b je c tif , l a r é g le m e n ta tio n de to u t ce qu i c o n o e m e le p ro b lém e d u r a v ita ille m e n t. A e n ju g e r p a r le s e x p lic a tio n s que n o u s o n t d o n n ées le s c a m a ra d e s c h a r g é s de m e n e r à b ie n c e t t e tá c h e , elle a é té i-éalisée d ’u n e fa ç o n ex em p la ire. T o u t c e qu i to u ch e a u m a rc h é e s t rig o u reu sem en t c o n tro lé . A in si, s o n t é v ité s le s a b u s. U n sp a c ie u x lo ca l a é té a m é n a g é oú s ’e ffe c tu e n t les a c h a ta d es v o lailles, d u b é ta il, e tc ... L e s a g ric u lte u rs n ’o n t q u ’á se p ré se n te r a u C o m ité de R a v ita ille m e n t p o u r y ré g le r les a f ía ir e s d ’u n e m a ­ n iere n ó rm a le e t ju s te . A ctu ellem en t, le c h iffr e de v en te e s t a u g m e n té d e 40 '-7o, a v e c c e t t e p a r tic u la r ité q u e les p rix o n t ba issé, n o ta m m e n t c e u x d es p ro d u its d ’a l im e n ta tio n , le su cre p a r exem p le. D a n s le s e irc o n s ta n c e s actu elles, le m a rc h é lib re , su r le s b a se s a n c ie n n e s , n e s e r a it p lu s p o ssib le ; c ’e s t ce qu e n o u s o n t d é m o n tré les c a m a ra d e s d u r a v ita ille ­ m e n t. D ’oú la n é ce ssité d ’u n rig o u reu x co n tró le , seu l m o y en de m e n e r l ’oeuvre à b o n te rm e . L e s b é n é fie e s r é a lis é s su r le fa m e u x m a rc h é de G r a ­ n o lle rs, b é n é ñ c e s d o n t p ro fita ja d is le co m m e rce lo ca l, to m b e n t e n tr e le s m a in s d e l a M u n icip a Jité , laq u e lie se c h a rg e d e le s r é p a r tir selo n le s b e so in s d e l a g u erre. L e d é p a rte m e n t du r a v ita ille m e n t, to u jo u rs d a n s le b u t d e su p p rim e r le s in te rm é d ia ire s , a en v isag é d e so u m is sio n n e r a u x m e ille u re s c o n d itio n s p o u r le r a v ita ille ­ m e n t, d es s a lta to ria e t h ó p ita u x d e C a ta lo g n e . D 'a u tr e s a n o m a lie s d o iv en t d is p a ra ! tre. A in si, u n e c e r ta in e co n tre b a n d e d e co m estib les. H e s t , d it-o n , d es in d iv id u s qu i a c c a p a re n t d es m a rc h a n d is e s a fin d e le s VI* U N IO N RCGtO M ALf OC U C H f .l plus, beaucoup plus que ce'a : C'est aussi le pays habité par le peuple le plus désemparé des Caraibes. C’est le pauvre morceau d’ile ott une espéce d’aliéné sadique sauvagement dévergondé, nommé François Duvalier, a instauré, gráce à ia folie terreur imposée par ses « ton tons-macoutes », la dictature la plus féroce, la plus sanguinaire de toutes les Amériques. T'ne dictature qui dépasse méme, en horreur, celle que l’exécré Stroéssmer fait subir au Paraguay. E t — direz-vous — les EtatsUnis ? E t bien, oui : les Etats-Unis envoient des avions à ce tyran noirci aux victimes innombrables, à ce misérable « clown » incapable de nourrir son peuple et décídé, cependant, à s’offrir des bombardiers, i ce triste fantoche aux mains sales qui, poussant le ridicule jusqu’au paroxysme, vient de se nommrr luiméme « Président A VIE de la « Ré­ publique 11 hai'tienne ». On imagine le sort que connaitraient tous ces tyranneaux si leur grand voisin du Nord ne leur prétait pas inain forte. Haíti-ParaguavBrésil... Liste interminable des populations soumises, sacrifiées ouver tement aux impératifs « yankees ». Port-au-Prince - Asunción - Brasi­ lia... et Lisbonne, et Madrid, et Saigon, et Dallas, et Tshombé, et Harlem... Corruption et esclavage : exportation avantageuse des « géants i> américains. Seigneurie monétaire des envahisseurs de bidonvilles. Exploiteurs délibérés des affamés sous contrainte. Aflairistes pétulants maítres chez les oppnmés. Champions d’uneliberté qu’ils refusent à tous les autres. (Suite en page 3.) A TOULOUSE 21 heures, aura lieu un grand meeting Municipal des Sports. le Comité d’Action Lai'que et les orga­ son action. invites à assister à cette manifestation. O RCAH C OC U LA S ALE AM ERIO U E Grand meeNrg d’flction lalque Le 18 Noveinbre, à d'action lai’que au Palais Meeting organisé par nisations qui soutiennent Tous nos amis sont • lournal Imprimé *ur le» preñes de I* SOCIETE QENERALE D’ IMPRESSION ¡Coopératlve Ouvrière de Productlon). Uellers 61, rué del Amidonnler* féléphone : 22-89-73 — TOULOUSE Maintenant, on m’écoute re v e n d re a u -d essu s d es co u rs. N os c a m a ra d e s e s tim e n t que ce d élit p e u t é tr e ré p rim é p a r d e s C o m ités de su rv eillan ce. L e s c a m a ra d e s du r a v ita ille m e n t n o u s o n t síg n a le, au ssi, la n é c e s s ité de lim ite r l a c o n so m m a tio n d u ra n t le bem ps de g u erre. I I fa u t r a tio n n e r la p o p u latio n , n o u s d is e n t-ils, a fin de su p p rim er le s ex cé s. l i s n o u s o n t d é m o n tré l a n é c e ssité de l a c a r t e fa m ilia le cré é e à G ra n o lle rs p a r le C o m ité d e R a v ita ille m e n t. S u r c e tte c a r te , n o u s liso n s : « C a m a ra d e, c e t t e c a r te a é té in s titu é e p o u r d o n n er à to u s c e q u i e s t n é c e s sa ire p o u r viv re. Q u ’e lle n e serv e ja m á is à a c c a p a r e r d es a r t ic le s de p re m ié re n é c e ssité , qu i m a n q u e n t a u f r o n t e t d a n s les g ra n d e s v illes, à d ’a u tr e s ca m a ra d e s. C o m m e toi, c e u x -c i lu t te n t p o u r g a g n e r la g u erre. N e g asp illo n s r ie n : P e n so n s q u e n o tre su p erflu p e u t m a n ­ qu er à d ’a u tr e s ! » Un trésor artistique L e c a m a ra d e A lb a rr a n c h , p e in tre cu ltiv é e t d e v a ste é ru d itio n a rtistiq u e , n o u s in v ite à v isite r le M u sée e t le s A rch iv es du V a llés. A v a n t d ’y p é n é tre r,, il n o u s d it : « C e c i n ’e s t p a s u n M u sée, m a is u n m a g a s in ». E n e f f e t , p e n d a n t le m o u v em en t ré v o lu tio n n a ire o n a e ffe c tu é d a n s to u t le V a lle s d e n o m b reu ses sa isies. O n a f a it d es ré q u isitio n s d a n s d e n o m b reu ses m a is o n s se ig n e u r ia le s oü de nóm brem e o b je ts d ’a r t o n t é té récu p éré s. C ’e s t a in s i qu ’ú n v é rita b le tré s o r a é té c o n stitu é , a v e c d es to ile s des m a ítr e s le s p lu s filu stre s te ls qu e R u b e n s, T e r r ie r s , A n d rea d el S a x to , R ib e r a , le T itie n , Z u rb a ra n , V élazquez, G re c o , R e m b ra n d t, M u rillo , e t c ., e t d es m o ­ d ern es co m m e M a r ti A lsin a , R a m o n C a s a s, e tc. N o tre gu id e n o u s p ro m é n e p a rm i u n a m o n ce lle m e n t d ’oeuvres d ’a r t . I I n o u s f o u r n it le s m file p re cisio n s q u e lu i d ic te s a p ro fo n d e c o n n a is s a n c e d es d io s e s . C ’e s t e n co re , e n e f fe t, u n v é rita b le m a g a s in q u e c e m u sée, oü, su sp en d u s a u x m u rs, e m p lis sa n t litté r a le m e n t la m a iso n , les ta b le a u x , m eu b les de p rix , v itrin e s de b ib e lo ts p ré cie u x s o n t a ccu m u lé s. L e u r v a le u r p eu t é tr e év alu ée, n o u s d lt- il, à 14 m filio n s de p e se ta s... M a lh e u re u se m e n t, d a n s l ’é t a t a ctu é l, c e tré so r e st d iffic ü e m e n t a p p ré cia b le e t il fa u d r a qu e la m u n icip a lit é d e G ra n o lle rs lu i a ffe c t e p lu sieu rs lo ca u x a p p ro p rié s a f in que le v isite u r p u isse l ’a d m ire r com m e il le m érite . U n e a n e c d o te n o u s a é t é o o n tée, qu i d écéle l ’ig n o r a n c e de b eau co u p d e « n o u v e a u x -ric h e s » e t l a m a la d resse de qu elqu es c a m a ra d e s qu i o n t e ffe c tu é d es p e rq u is’tio n s c h e z d es g en s qu i p o u v a ien t s’o ffrir le lu x e d ’a c h e te r d es ceu vres d ’a r t de g ra n d e valeu r. Q u elq u es c a m a ra d e s s ’e n fu r e n t d o n e v is ite r u n e m a i­ so n o ccu p ée p a r d es p erso n n es su sp ectes. A u co u rs d e l a p erq u isitio n , fis a v is é r e n t u n m a g n i­ fiq u e ta b le a u d e M u rfilo . E t a n t d o n n é le c a r a c té r e r e lig íe u x d u s u je t, e t s a n s qu e le s c a m a ra d e s e u s se n t le tem p s d ’a p p ré c ie r la d é lic a te ss e d es d é ta ils, la to ile du g ran d a r t is t e f u t la cé ré e . Direoteur-Gérant 1 A. TURMO D a n a la m ém e m aiso n , u n e v itr in e o o n te n a it u n e v u lg aixe s ta tu e tte e n p lá tr e de la V ierg e. L e s m a ítr e s de la m a is o n e n q u e stio n d e v a ie n t a ttr ib u e r u n e g ra n d e v a le u r à c e t o b je t p u isqu ’ils l ’a v a ie n t p la ce d a n s u n e lu xu eu se v itr in e . L e s c a m a ra d e s e u r e n t la m é m e id e e e t r e s p e c té re n t l ’im a g e b a n a le e n p là tre a p rè s a v o ir d é té rio ré l ’oeuvre de m a itre . H e u reu sem en t, d es c a s co m m e c e lu i-c i fu re n t e x t r e ­ m a m e n t ra r e s c a r le p eu ple, qu i n e posséde p a s d e c o n n a is sa n c e s s u ffis a n te s p o u r lu i p e r m e ttr e d ’a ttr ib u e r im p rix a u x ch o se s de l ’a r t , re s p e c te e t a p p ré cie d ’in s t in c t c e q u i a u n a v a le u r in c o n te s ta b le e t que le s p o te n ­ t a t s a c c u m u la ie n t pour le u r seu l usage. Capacité économique lócale G ra n o lle rs co m p te 18.000 h a b ita n ts e t , d a n s so n o r g a n is a tio n so cia le , n o tre C o n fé d é r a tio n d om in e. S e s d ix -h u it m a n u fa c tu r e s de te x tile o n t é té sa is ie s p a r le s ou v riers qui y tr a v a ille n t tro is jo u r s p a r se m a i­ n e e t to u c h e n t le s a la ir e d e q u a tr e jo u m é e s . L e s a g ric u lte u rs a p p a r tie n n e n t à l ’U n io n d es « R a b a s sa ire s », m a is n o u s a v o n s pu c o n s ta te r qu e b e a u ­ cou p d ’e n tr e e u x o n t u n e g ra n d e sy m p a th ie pour l a C .N .T. II se p e u t q u ’fis se d é cid e n t à y e n tr e r d a n s u n te m p s p lu s ou m o in s ra p p ro ch é . L a co n stru e tio n e t to u t ce qui s'y ra p p o rte e s t so ­ cia l isé. L e s b a r b ie rs e t le s co iffe u rs se so n t so cia lisé s. U s s o n t e n v iro n u n e c e n ta in e q u i p ro cé d e n t c o n s c ie n c ie u s e m e n t a u p a rta g e d e s so m m es qui le u r s o n t r e ­ m ases p o u r le u r tra v a il. L ’u n d ’eu x , a b u s a n t d e la co n fia n c e de ses c a m a r a ­ des, f u t c o n v a in c u d ’a v o ir g ard é p o u r lu i u n e p a rtie de l a r e c e tte q u ’il a u r a it dü d ép oser d a n s la c a iss e co m m u n e. A p rès u n e p re m ié re a d in o n e sta tio n e t co m m e il ré c id iv a it, le c a r n e t d e 1’a rg a n is a tio n lu i f u t r e t ir é e t il f u t exp u lsé. C e r ta in s a c t e s co p u n is p a r des t r a v a file u rs c o n tre la p ro p ríé té co lle ctiv e n e p eu v en t é tr e toleres. L e s c a m a ra d e s d e l a s e c tio n C o n s tru e tio n o n t l ’i n te n tio n d e su g g é rer à l a M u n icip a lité de p ro ced er à la sa isie d es im m eu b les de ra p p o rt, c e u x - c i p o u v a n t é tr e d ’u n e a id e a p p ré cia b le p our la ca isse m u n icip a le . D é s le d é b u t d e l a R é v o lu tio n , le S y n d ic a t d e s E m p lo y és d ’H ó te ls s e s a is it d ’u n su p e rb e é d ific e q i a v a it é té la p ro p rié té d ’u n f a s c is te n o to iré. O n y c r é a u n e cu isin e p o p u la ire oü l'o n d on n e à m a n g e r g ra tu ite m e n t à p rè s d e m file p e rso n n e s. A ctu e lle m e n t, c e s c a m a r a ­ d es d o n t le S y n d ic a t e s t c o n tró le p a r la C .N .T . p r é p a r e n t les re p a s p o u r tro is c e n ts p e rso n n e s. U s s o n t a u n o m b re de so ix a n te e t co lle ctiv isé s. U s se r é p a r tis s e n t é q u ita b le m e n t c e q u ’ils p e rço iv e n t d e l a c o lle c tiv is a tia n . T e rm in o n s ce c h a p itr e e n p ré c is a n t que, d a n s c e t t e lo c a lité , la C o n fé d é ra tio n c o n tró le p lu s d e c in q m file p erson n es. • A SUIVKE.