le i 14 ii d`asile - Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes

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Dírecteur :
Antoine TURMO
Adresse : VI* Union
Régionale C. N. T.
Bourse
du
Travail
Place Saint - Sernin
TO U LO U SE (H.-G.)
★
HEBDOMADAIRE
ABONNEMENT
A n n u e l............... 20,oO F
Semestriei .. .. 10,40 F
♦
ORGANE
N' 114
DE LA
VI* UNION
REGIONALE DE LA C. N. T. F.
8 MARS 1964
Prix : 0,40 F
L 'A F F A I R E
LE I 14 II
D’ASILE
ELON la Convention de Genève, tous les pays signa taires du
compromis accordant le droit d’asile aux réfugfés polítiques,
sont obligés de garder et de proteger les ciioyens ètrangers
qui, fuyant leur pays d’origine. pour des raisons polítiques, demandent la protection d’une natfon déterminée.
S
Le cas Abarca pose aujourd’hui, en plus d’un problème d’humanité, le problème général du droit d’asile, remis en question par
les persécutions franquistes qui, chaqué, jour,. essayent de s’etendre
hors des frontières de l’Espagne.
Nos lecteurs sont largement infortnés de toutes les donnees de
l ’affaire Abarca. Au moment oü nous écrivons ces lignes, nous ne
savons pas encore ce qu’à décidé, pour ce jeune libertaire espagnol,
la Cour de Cassation de Bruxelies.
Mais nous tenons à déclarer tout de suite, que l’issue de cette
demande d’extradition, malgré l’importance qu’elle peut avoir pour
le sort du jeune détenu, dépasse déjà le simple cadre d’une affaire.
individuellc, pour poser, et dans des termes particulièrement aigus,
tout le problème du droit d'asile. dans le monde actuel.
Si la procédure entamée par le franquisme, par le truchement
du gouvernement suisse, était couronnée de succés, Franco et son
regime connaítraient le. nombre de chances disponibles pour faire
emprisonner, persécuter, les honunes de l’opposition. Se servir de la
Section politique de l’Interpol, utiliser la « bonne arnitié » qui règne
nutre les pólices de tous les pays, voilà les leviers qu’il suflirait
d’abaisser pour que le franquisme parvienne à ses fins, de maniére
anonyme et élégante. II pourrait faire arrèter, extrader, condamner
impunément des émigrés politiques, réfugiés en France, en Belgique,
en Angleterre, en Allemagne, mème dans les pays d’Amérique. II
suflirait, par exemple, que le gouvernement argentin exige du Brèsil,
ou du Chili, l’extradition d’un réfugié espagnol accusé, par les Ser­
vices franquistes, d’avoir tenté de poser un explosif au Consulat
espagnol de. Buenos Aires. La Pólice espagnoie signalerait le nom
de ia personne visée au gouvernement argentin — comme elle l’a
signalé au gouvernement suisse — et la demande d’extradition suivrait son cours. Si l’Espagne demandat cette extradition directement, elle serait refusée. Mais si elle la fa it demander par pays
ínterposé, elle aura toutes les chances de réussir.
Eh bien, c’est ce très dangereux precedent qu’il faut éviter par
tous les moyens. C’est à cela qu’il fau t que tous les amis de l'Espagne
Libre s’emploient de toutes leurs forces.
Car i’enjeu est grave. Plus que la liberté d’un jeune camarade,
donné en pàture par la méchanceté franquiste à la justice suisse,
tout le problème général du droit d’asile se trouve posé. Ce droit
pourtant fut de tout temps sacre. C’est un droit qui ne peut étre
bafoué, foulé aux pieds par les stratagèmes et les habilités des
Services franquistes.
Abarca
ne peut étre extradé. Cela le Comité contre le néocolonialisme et le fascisme, à Bruxelies, l’a très hien compris et
,tous les partís et organisations de gauche de' la France, de la
Belgique, de la Suisse, du monde entier, doivent le comprendre.
Tous les hommes qui sentent jusqu’à quel point on ne peut refuser
un havre aux victimes de la réaction, des dietatures, soit des pays
de l’Est, soit des deux pays de l’Ouest — le Portugal et l’Espagne —
oü la liberté est chaqué jour reniée, oü les droits de Thomme sont
méprisés, doivent le comprendre.
n faut
qu’Abarca ne soit pas extradé et il faut que le droit
d’asile soit respecté et garanti, quel que soit le pays qui puísse
servir de truchement aux persécutions politiques des dietatures. Au­
jourd’hui c’est le cas Abarca; demain ce pourra étre le. cas Humberto
Delgado ou le cas d’un homme ou d’une femme qui, fuyant B erlinEst, ou la Bulgarie, ou la Hongrie, demanderont le droit d’asile à
la France. à ITtalie, à la Belgique ou un autre pays..
Le droit d’asile est un droit sacré, doit étre un droit sacré.
Le réfugié politique qui fa it appel au droit d’asile d’un pays, ne
peüt étre extradé, mèmesi son extradition est demandée
par un
autre pays que son pays d’origine.
Le cas
Abarca est le cas de H om m e, victime de ses opinions
et de ses activités politiques, et qui DOIT avoir, qu’il A LE D RO IT
D ’ET R E SAUVE et PROTEGE.
Dans cet affaire, le prestige et l’essence mémes de notre civilisation, sont en jeu.
Abarca fait la grève de la faim. Les jeunes camarades qui restent
encore en prison en France, attendant une lihération chaqué jour
promise et chaqué jour retardée, la font aussi. Pour eux, le mème
problème est posé. Le droit d’asile doit leur garantir la liberté, sans
résidences assignées, sans retrait des pièces d’identité, sans mesures
administratives lim itant leurs mouvements.
II faut que toutes ces brimades cessent. II faut que les victimes
du franquisme, ne soient aussi victimes de la làcheté mondiale.
Elle aura été appelée devant la
Cour de cassation le 17 févríer.
Ou bien la Cour aura cassé la
decisión portant 4ur l'exéquatur
et tout sera à recoramencer, ou
bien la Cour n’aura rien cassé.
Alors l ’avis pourra étre acquis
dans un délai très court et le Mi­
nistre prendrà sa decisión. Si elle
est mauvaiae, 1,'exécution suivra
rapidement.
%
A BA RCA
Un dénouement proche est done souhaitons
voir appliquer dans
possible.
tous les cas, qu’ils visent l ’extréme
Aussi faut-il absolument faire droite ou la gauche.
un effort considérable pour conL interdiction d’extrader en mavaincre l’opinion en général et tière politique ne souffrait aucune
l’opinion de gauche en particulier exception jusqu’en 1856. En 1856,
d’un certain .nombre de faits sur une loi exclut du bénéfice de la
lesquels on n’insistera jamais assez. protection les auteurs d’attentats
Ce que nous demandons pour contre les chefs d 'E tat et les
Abarca, c'est le respect pur et membres de leur famille. Nous
simple d’un principe que nous l’avons dit, c ’était sous la pression
du gouvernement írançais mécontent du refus d’extrader opposé à
sa demande concernant les auteurs
d’attentats contre Napoléon III.
W W 1
11 est piquant de rappeler ici
que cette mème pression nous valut la loi de 1852, celle qui fut
appliquée dans l'affaire du « Pourquoi-Pas ? ». Elle fut réclamée
pour réduíre au silence un illustre
proscrit ; Víctor Hugo.
Or, une certaine jurisprudente
développée dans des avis juridiétait vrai pour Kennedy et le de- ciaires concernant des demandes
meure pour Johnson.
d’extradition formulé s contre des
Ainsi, dans le domaine des Af- Algériens, ten d 'à exclure du béné­
faires étrangères, les innovations fice de la protection de*la loi, les
que pourrait_ se permettre M. John­ auteurs de crimes de sang. C’est
son sont minuscults. En politique évidemment contraire à l’esprit de
intérieure, on a vu que le nouveau la loi puisqu’il en a fallu une spéprésident se doit de plaire aux élé- ciale pour en exclure les auteurs
ments urbains, aux industriéis, aux d attentats contre les chefs d’E tat.
(Sutte en pagg 2.1
(Suite en p ag e 2).
de QDaShinglmi
V W V W ^ W W W l^ / W W V W
N I X O N ET B O B K E N N E D Y
dans l’ arène en 1964 ?
, Que va faire Johnson ? Quel est
l'avenir politique de * la famille
Kennedy t Qui sera l ’adversaire
républicain de Johnson et celui-ci
est-il imbattable ? Voilà autant de
qüestions polítiques que 1 'on se
pose à Washington. La tragédie
n'est pas oubliée, mais dans une
ville aussi totalement absorbée par
la politique que Washington, le
draine familial des Kennedy ne
peut pas rester longtemps le suj t
de conversation.
La réponse à la première question n’est pas trop difficile dans
le domaine des afïaires étrangères.
Les armes nucléaires limitent en
efiet la liberté d’action du presi­
dent américain ou du chef soviétique. L ’équilibre des forces est tel
qu’on ne peut pas le boulcverser
sans risquer la guerre mondiale et
personne ne veut de cette guerre,
STATU QUO
Par conséquent,
la politique
russe et américaine en Allemagne
ne peut pas changer soudainement
dans les onze mois qui rcstent
avant l’élection d’un nouveau président.
,
De rnéme, au Vietnam, les EtatsUnis ont pris certaines positions
parce qu’ils veulent contenir la
Chine communiste.
L ’U. R. S, S.
veut également contenir la Chine.
En Afrique, les nouveaux Etats
veulent rester neutres; ils veulent
obtenir autant d'aide que possible
des deux grands à la fois, mais les
Africains ne veulent pas devenir
des satellites. Les diflérends idéologiques russo-amériçairs ne veu­
lent rien dire dans le cadre des
problèmes africains. E n Asie, c ’est
à peu près la mème chose.
En Amérique latine, la situation
est beaucoup plus fluide parce que
les sociétés ont atteint dans cette
région le stade oh elles peuvent
imaginer le communisme comme
une alternative politique possible.
Mais Khrouchtchev s;mble reconnaïtre que l’Amérique latine est
dans la zone d influence des EtatsUnis. L ’aSaire des fusées à Cuba
a donné aux Russes un? leçon
qu’íls n’oublieront pas facilement.
Ils ne veulent pas s’exposer à une
nouvelle
humiliation.
Tout
de
mème, l'Amérique 'latine demeurera la région la plus difficile. Mais
mème là, les réactiocs de Johnson
subiront les mémes limites qui restreignaient l ’action de Kennedy.
Quant à l’Europe, c ’est Teníant
devenu adulte qui veut son indépendance. L ’O.T.A.N. ne fait plus
l’affaire de la France. Les plus pe­
tits alliés restent fidèles à la conceptíon multinationale, mais l’hoité
économique de l ’Europe mènera,
inévitablement à une unité politi­
que croissante et cette nouvelle
forcé européenne n’acceptera pas
la tutelle de Washington. Cela
G ra n d Meefing
Organisé par le Comité pour l'Espagne Libre
VENDREDI, 13 MARS, a 20 heures 30
PALAIS DE LA MUTUALITE
à
PAR IS
Sous la présidenc de Louis LECOIN
et avec la partieipation de :
Maitre Henry TORRES
Denis FORESTIER
Maitre Yres DECHEZELLES
André BRETON
Ch. Aug. BONTEMPS
Maitre Y*es JOUFFA
Roger LOUET
Ciaude BOURDET
Laurent SCHWARTZ
TOUS AU MEETING DE LA MUTUALITE,
VENDREDI 13 MARS !
Pour le droit d'asile en France ! Contre J ’extradition du
jeune libertaire François ABARCA en Belgique ! Pour la
libération de l’ Espagne !
...sur la balance Os font le mème poids.
C OM M E N T A I R E S
DIA TRAS DIA
¡Ojo a la maniobra!
EL DRiMf) SílCCO Y VANZETTI
Treinta y siete años después
ACE unas semanas. « France-Soir » publicaba, en números su­
cesivos, un extracto del libro que un periodista americano, que
iia hecho una encuesta personal, dedica al drama Sacco y
Venzetti.
Ahora el libro ha sido traducido al francés con el título « L’affaire Sacco-Venzetti ».
En « La Dépéche », de Toulouse, leimos, hace dos dias, una
interview celebrada por uno de sus redactores con la traductora
del reportaje en cuestión, Magdeleine Pas. Y, lo menos que podemos
decir, es que esa señora podia ahorrarse algunos comentarios in­
tempestivos, como es el lamentarse de que, hace treinta y siete años,
hubiese sido una de las personas que manifestaron a favor de Sacco
y Venzetti, porque creia ciegamente en la inocencia de los dos anar­
quistas italianos. Hoy está convencida de que por lo menos Sacco
era culpable.
Hemos leído el reportaje de Framcis Russell, que, recientemente,
remontando a las fuentes. Interrogando al uno y al otro, llegó a
la conclusión de que ninguna prueba existía de la culpabilidad de
los dos hombres, ejecutados después de una agonia de siete años.
Todo lo más, le queda la duda de la posible culpabilidad de Sacco.
En cuanto a Vanzetti, su inocencia es más que evidente. Es decir,
el periodista se. ha aplicado a buscar las pruebas de una culpabi­
lidad. Y ha encontrado las de una inocencia indudable; sólo que­
dan reservas en torno a si Sacco participó o no en el atraco por
el cual fueron condenados * muerte y ejecutados. Como puede
ver el lector, lo que ha sido la empresa del periodista americano,
dista mucho de las conclusiones de una traductora que. hubiera
sido mucho más justa y disccreta absteniéndose de exponer criterios
personales.
Además, tampoco el periodista americano concluye en el sentido
de que el drama Sacco y Vanzetti hoy ya no seria posible en
América, como afirma la locuaz traductora.
Lo han sido el drama Rosemherg; el drama Chessman. Es
posible hoy ese inenarrable .proceso Ruby. Ha sido posible el inim a­
ginable asesinato de Kennedy, que otro periodista está mostrando
bajo aspectos que la Policía americana ha evitado cuidadosamente,
con comportamiento tan extraño que todas las suposiciones están
permitidas.
Sacco y Vanzetti, treinta y siete años después de su sacrificio,
del crimen legal que les arrebató la vida, pesan todavía sobre la
conciencia americana. Hay hombres y mujeres en América <tue
sienten aún en la frente la vergüenza de ese. asesinato fríamente
perpetrado, consumado desafiando la opinión del mundo. Sólo cuando
el caso Ferrer, en 1909, se produjo explosión internacional parecida.
Y treinta y siete años después, aún la conciencia americana se
siente inquieta y preocupada.
Lo que no es admisible, lo que no puede tolerarse, es que
hayi, quien aproveche la ocasión para arrojar dudas sobre los dos
muertos. Porque idealizar a Vanzetti, pero dejar subsistir la duda
sobre Sacco, no es servir la causa de los dos mártires. Nadie puede,
dejar de inclinarse ante la figura angélica de Vanzetti. Pero la
más humana de Sacco, con su entereza, su dignidad, su hombría,
su drama de padre y de esposo, es algo que no podemos dejar
deformar, manchar impunemente. Además, el crimen por el que
fueron ejecutados, en ningún país del mundo hubiera supuesto la
pena de * muerte. Fué un simple hold-up. La Policía no quiso
confesar su fracaso; cogió a los dos obreros anarquistas y les cargó
el delito. ITn juez xenófobo, un gobernador feroz, un país de sensi­
bilidad retardada, hicieron el resto. Y ' luego, la soberbia, el des­
plante, la violencia de una plutocracia que no admitía coacciones
exteriores, consumaron el crimen en la aurora de ese día de
agosto de 1927 en que las dos víctimas fueron llevadas a la silla
eléctrica.
Un error judicial más, dirán algunos. Pero no fué un simple
error judicial. Como cuarenta años antes, América, la América de
los millonarios, mataba a los que representaban ideas revolucio­
narias. Que fuesen culpables o inocentes era lo menos importante.
Su muerte representaba un golpe dado a la emigración italiana,
en la que había tantos hombres- de ideas, Como hizo el capita­
lismo americano en 1886 condenando a muerte y ahorcando a los
mártires de Chicago, la mayoría inmigrantes idealistas de origen
alemán.
La sola satisfacción que nos cabe, a los compañeros de ideal
de Sacco y Vanzetti, a los que vivimos la angustia y la cólera de
aquellos días, ensombrecidos por su agonía, es ver cómo sus nom­
bres, sus figuras interesantes y atractivas, su martirio, perduran y
surgen del pasado, como une acusación y como un símbolo.
Federica MONTSENY
H
L ’ A F F A I RjE
(Suite de la pago 1.)
II va done de soi que si Abarca
était soupçonné d’avoir voulu tuej,
dans un but politxque, il ne serait
pas légalement extradable. Certes,
son geste n'aurait pas notre sympathie, mais il faudrait malgré
tout le défendre, le principe devant
se placer au-dessus de nos senti­
ments personnels.
Or, il résulte des faits que l ’auteer des attentats dont on charge
Abarca n’a pas voulu tuei1.
Dans aucun des~ trois cas d’attentats dont fait partie celui de
Genéve, la valise incriminée n'a
été montée à bord. Elle ne pouvait
l’étre dn fait de la volonté de celui
qui avait machiné l’action. J a .
mais, — et il ne pouvait ne pas
le savoir — un bagage accompagné
n’est placé dans la soute, si son
propriétaire ne se présente pas à
l’embarquement.
Nous nous répétons sans doute,
mais cela est indispensable, car on
répand
insidieusement le bruit
Tácticas de pseudo liberalización
De un tiempo acá, la prensa es­ exorcismos dé rigor y de haberlas
pañola parécenos pródiga en noti­ rociado de agua bendita, para ale­
cias relativas a disposiciones y ac­ jar de ellas al demonio luterano
titudes de matiz moderador. Como o calvinista, se instalaron con­
si los aires de la intransigencia ventos monjiles.
y el fanatismo que fueron caracte­
Las figuras más destacadas del
rística permanente y motor de su protestantismo español tuvieron que
feroz y criminal represión, vinie­ escoger el camino del exilio...
sen a transformarse en espíritu de
i¿ Serán capaces los protestantes
tolerancia y clima de convivencia.
españoles de haberlo olvidado ?
Dan asi la razón a las manifes­
Si acaso lo recuerdan aún» bueno
taciones con que R. Liarte refle­
será que pidan a sus colegas ca­
jaba en uno de los pasados núme­
tólicos. en perdón de las ofensas
ros de « ESPOIR » la evolución
pasadas, que se hagan decir las
del franquismo, al decir que el
misas de rigor por el alma de los
« liberalismo franquista » se pre­
representantes de la Iglesia Refor­
paraba a suceder a la « democra­
mada que el catolicismo asesinó.
cia orgánica franquista ».
En parte lo comprendemos ya
La farsa permanente que pre­
que el perdón y el olvido de las
tende sentar plaza en el mundo
ofensas son virtudes cristianas. Y
de los países llamados libres, se
en el normal ejercicio de ellas,
hace en estos di as más descarada
saben los hombres del protestan­
en la preparación del nuevo vi­ tismo que al colaborar con el fran­
raje, el que permita la persistencia
de las instituciones del régimen,
haciendo creer que se adaptan a
las exigencias del ambiente inter­
nacional.
Cual si ignorase nadie el des­
precio que el caudillo siente por esas
exigencias, mientras con hipócritas
(Suite d e la p ag e 1 )
manifestaciones
de
convivencia,
dan mano de pintura fresca a los gens du Nord ct aux Noirs S'il se
viejos decorados de la « bruto- fait élire en 1964, il ne pourra pas
cracia franco-falangista ».
* changer de politique parce qu’il
/ Se llama al perdón y al olvido voudra se faire réélire en 1968.
de las culpas pasadas ? Mentira. Etant sudiste, il sera forcé de conLas engañosas disposiciones a que tinuer á faire la cour au Nord, aux
nos referimos, solo son disfraz tem­
populations urbaines, etc... II est
poral que cubre la verdadera y obligé de rester progressiste.
parmanente intención y que man­
tiene vivo el ingente problema de
un pueblo al que se niegan los de­ QUE FERA BOB KENNEDY í
rechos más elementales.
Par conséquent, les discussions
Así leemos en uno de sus perió­
sur l’avenir á Washington port< nt
dicos :
« En una iglesia d e M adrid se sur des détails ou tout au m ins
han celebrad o sucesivam ente ofi­ sur des qüestions qui seraient concios religiosos católicos, protestan­ ñdérées comme des détails par des
étrangers. Par exemple, q u i ost
tes y ortodoxos... ».
En el comentario se afirma que l’avenir de Bobby Kennedy et de
así se hacen eco de las palabras del de toute la famille Kennedy dans
Papa sobre el acercamiento de las la politique ?
Iglesias. Y eso no es verdad. Di­
Pouiquoi ne pas le désigner á la
chas palabras no han hecho eco vice-présidence en 1964 ? John
en España como no lo han hecho Kennedy était catholique et il se­
en ninguna parte en realidad, pu- rait imprudent de passer d’un prédiendo más los
intereses y las sident catholique á une combinaiambiciones de todas las Iglesias son président - vice-président non
del cristianismo que las hipócritas catholique. Bobby Kennedy, en
intenciones de hegemonía del ca­ plus d’étre catholique, a à sa distolicismo.
position une excellente machine
Y al ver, un tanto maravillados, politique. II est excellent organinoticiones como éste, no caeremos sateur d’étection, Donner la viceen la infantil ilusión de creer résidence à Bobby permettrait á
que „de golpe y porrazo, el cura Johnson de se gagner l’appui de
trabucaire, matón y cerril en su la puissante organisation de Ken­
ceguera fanática, ha desaparecido nedy et de mater Bobby. De la
de España.
vice-présidence, celui-ci ne pouri
Cuantos sacerdotes protestantes rait faire concurrence ou opposimurieron ante el pelotón de eje­ tion à Johnson. 'D'ailleurs, le róle
cución franquista o ajusticiados en assez cérémonial de vice-président
una cuneta, por grupos acaudilla­ permettrait á Bobby de se refaire
dos por un representante de la un visage plus sympathique aux
religión que hoy se quiere her­ yeux du públic. II a la réputation
mana ?
d’étre trop brusque et rancunier.
« La Cruzada » triunfante que A la vice-présidence, il appremno reconocía ni reconoce más cruz drait 1 ’humiUté et ça le préparerait
que la bendécida en Roma, cerró pour les électlons de 1972 .
templos y escuelas
protestantes.
Mais on ne sait pas si Bobby
En algunos de ellos después de los
accepterait le róle eflacé de viceprésident. Pour lui, ce serait sans
doute décboir et Johnson pourrait
bien se demander si la candidatura
de Bobby à la vice-présidence ne
ferait pas perdre des votes aux déVoilá ce qu’écrit a La Libre Bel- mocrates dans le Sud.
gique » du 3 1 janvier 1964.
II y a lá une tentativa d'exploiHUMPHREY
ter le sentiment humanitaire conA LA VICE-PRESIDENCE ?
tre l’application de la loi et de se
raccrocher à cette tardi ve jurisprudence qui veut exclure le crime • Alors qui sera le vice-président ?
de sang du bénéfice de l ’interdic- La question est plus importante
tion d’extrader en matière poli- que jamais, envisagée, comme elle
tique.
l ’est, à la suite de l’assassinat du
président Kennedy. Le candidat á
a La Libre Belgique » en déforla vice-présidence doit étre quelmant les faits s’avance fort.
qu’un qui a l’envergure nécessaire
a La Cité » et a La Libre Bel­
gique », pour déformer les argu­ pour pouvoir devenir président. Le
ments utilisés au cours de la con­ sénateur Mansfield est bon catho-
(Suite en page 0.)
Nixon et Bob Kennedy...
ABARCA
qu'Abarca aurait placé une bombe
i bord d’un avión en partance
dans le but de le faire exploser en
vol. C’est ce que fait « La Libre
Be’.gique », absente à notre conférence de presse, mais qui s ’en fait
l'écho d’après ce qu'en a dit « 1 a
Cité » : « A Genéve, un avión de
la Compagnie Iberia, ayant à son
bord de nombreux voyageurs s'apprètait à décoller. Moment d’émotion, une bombe vient d étre découverte. Le danger, une fois
écarté, l'avion reprend son vol.
Mais l’alerte a été chaude.
Or, il parait que « les amis
d’Abarca » ont déclaré, dans une
récente conférence de presse, que
teut avait été préparé pour qu’il
y ait plus de peur que de mal,,
« pour que la chose reste limitée °
à l ’action psychologique... (C’est
nous qui coupons, N .D .L .R .).
a On voudrait savoir quel est,
sur ce point, l ’avis des innocents
voyageurs qui ont été victimes de
cet ignoble procédé. »
quismo hoy. presentan con santa
resignación la mejilla
izquierda
después de haber sido abofeteada
a conciencia la derecha. Y como
la ocasión y las circunstancias se
presten a ello, lo que es la se­
gunda bofetada, esa, no se la quita
nadie.
A nosotros, no nos puede caer
de nuevo. Cuando el hombre cifra
en las promesas de la religión su*
esperanzas de hombre, lo consi­
deramos
ganado quizá para el
cielo...
pero
perdido
para
la
humanidad, que es en fin de cuen­
tas lo que importa.
Seguimos leyendo la prensa :
« En el proceso d e los militantes
socialistas recientem ente celebrad o
en Madrid, Jim énez Fernández se
perm itió h acer una exaltación d e
figuras socialistas relativas al ré-
férence de presse tenue par le
Comité d’Action contre le Néocolonialisme et le Fascisme, laisse
entendre que celle-ci a été organisée par les a amis d’Abarca ».
Or, la défense du cas Abarca n’a
ríen à voir avec une prise de position en favéur des doctrines anarchistes ou des méthodes utili-ées
par ceux-ci, mais est la ligne générale du Comité qui défendra tout
militant antifasciste dans la me-
sure oü cela entre dans ses possi­
bilités pratiques.
Mais en insinuant que les mem­
bres du Comité sont les amis de
gens qui envisagent le meurtre
massif d’innocents comme moyen
d’action politique, « La Libre B el­
gique » lése au moins ceux de
ses membres qui ont pris figure
publique. P. L E G REVE.
fique, mais comme leader de la
majorité au Sénat il a acquis la.
réputation d’étre Un faible.
Pour le moment, le mcilleur can­
didat semble étre Hubert Humphrey,
sénateur du
Minnesota,
l’homme qui, á mon avis, est le
meilieur homme d’E tat en Amérique.
Les libéraux du Nord voteraient
pour lui avec enthousiasme. L a
presse l’appuierait. E t comme un
président vient de se faire assassiner, les électeurs vont désormais
accorder plus d’attention aux can­
diríais á la vice-présidence.
On présumera que le vice-prési­
dent démocrate pourrait bi n de­
venir le président. Johnson, après
tout, a subi une sérieuse attaque
cardiaque en 1956.
Mais le sénateur llumphrey accepterait-il la nomination á la viceprésidence ? II est de notoriété
publique qu’il veut devenir prési­
dent et il n est pas inconcevablo
qu’il cherchera de nouveau à se
faire élire. S ’il lance une campagne contre Johnson, les deux
hommes
pourront - ils 6'entendre
avant l'élection et former une
equipe ?
LE
CANDIDAT
REPUBLICAIN
Quel sera le candidat républicain ? Chose certaine, ce ne sera
pas Goldwater. Si Rockefeller ne
venait de divorcer et de se remarier, il aurait été le choix des répubficains, et il aurait peut-étre battu
J ohnson.
Quant à Romney, le gouvemeur
du Michigan, et Scranton, le gouverneur de la Pensylvanie, ils ne
sont pas assez connus et il leur
sera difficile de se créer une répu­
tation á l ’échelle nationale assez
puissante pour battre Johnson.
C'est pourquói le nom de Nixon
est de plus en plus souvent mentionné comme le meilieur candidat
républicain. Un sondage d’opinions
efiectué par Lou Harris, après la
mort de Kennedy, montre que
Goldwater a perdu la premiére
place chez les candidats républicains. '
C’est maintenant Nixon qui dé- '
tient cette premiére place. E t ie
sondage indique que Johnson obtiendrait 55 % des votes contre
45 % pour Nixon. Mais n’oublions
pas que Nixon est un adversaire
redoutable que Kennedy n ’a battu
que par une faible marge aux dernières élections. II faut noter aussi
que Nixon est un meilieur orateur
que Johnson et que ce dernier ne
pourrait pas refuser d’affronter son
adversaire au cours d’un débat
sans se faire accuser d’avoir peur.
En résumé, on peut dire que la
perspective poütique a subitement
changé du tout au tout pour l’année prochaine. Mais soulignons en­
core une fois que la situation intemationale impose des reserves
qui s’appliqueraient aussi bien au
président Nixon qu’au président
Johnson.
M. P. DEAN.
R E P O R T A G E S
i-Òeéde ó éta d a à cllnidúA
/¿ y .C in e ó t i
J
Se inicia el procesoiISRAEL : Sus estructuras
c o n tr a R u by
Poco se puede reportar todavía
acerca del drama jurídico humano
que se inicia. Lo único que se
puede reportar es que han sido
citados, jurídicamente, 900 ciuda­
danos v ciudadanas y esto, con el
fin de que, entre todos ellos, se
pueda seleccionar el jurado que ha
de actuar en dicho juicio.
Actualmente, se cree que esto
será muy difícil conseguirlo.
Al mismo tiempo, el abogado de
.Ruby pidió ante la corte que éste
fuera absuelto del crimen que se
le acusa. El juez rehúsa la peti­
ción; subsecuenlemente, el drama
jurídico se inicia; y el proceso,
empieza
Por el momento se destacan en
él tres personalidades; son estas
Ruby, su abogado y el 'fiscal que
a Ruby acusará.
Rubv, por supuesto, bien se sa­
be internacionalmente que asesinó
a Lee Oswald. Por esto se le
acusa y actualmente se le pro­
cesa.
De la historia de su vida poco
se sabe, aunque mucho se sospecha
de ella; consecuentemente, en la
actualidad poto se puede decir
acerca de ésta.
Nació el 24 de marzo de 1911;
es el hijo cuarto de una familia
de ocho; sus paores eran emi­
grantes poloneses, raza judía, in­
migraron a los Estados Unidos, y
aquí fueron a residir a la gran
Ciudad de Chicago. Allí nació
Rubv. Y cuando aún era muy joven,
sus padres se separaron. Esto fué
motivo para que Ruby, a falta
de hogar, tuviera que pasar de
mano en mano, de un hogar ex­
traño a otro que lo era tanto o
mást Así su drama comienza.
Durante su vida fué arrestado tres
veces; dos veces por llevar armas
y la otra por pendenciero. Eviden­
temente, era y es de temperamento
impulsivo. Por esa razón emocio­
nal, fácilmente se lanzaba a la
pelea; y por eso mismo, recibió en
una ocasión un tremendo culatazo
en la cabeza y esto con la culata
de revólver. Y golpes como ese,
aunque no con el mismo tipo de
arma, llevó muchos más a través
de su vida evidentemente bas­
tante borrascosa y agresiva.
t Le afectó todo esto el cere­
bro ? Parece que actualmente eso
mismo quiere probar su abogado.
O algo así parecido.
Principal­
mente,, en eso se basará la defensa.
Además, la historia de la vida
de Ruby demuestr de por si que
éste, en la lucha por la existencia,
lo mismo servia para un barrido
que para un fregado; lo mismo
vendía baratijas de todas clases
por. las calles que trataba de es­
tablecer relaciones con el gobierno
de Castro. Confesó que con ese
fin hizo una visita a Cuba. Don­
dequiera que se pudiera agenciar
comercialmente un dólar, allí es­
taba presente Ruby.'
Finalmente agenció y era proprietario de uno de esos estable­
cimientos cuya mercancía funda­
mental, además de la bebida, es
la de que muchahas jóvenes-profesionales, claro está — bailen y,
trapo trás trapo, se vayan desnu­
dando lentamente. Lo hacen hasta
el punto de que sólo dejan cu­
bierto lo que dios manda y la ley
local impone. :
Y a las chicas, medio eróticas —
y quien las observa mucho más
— maldito si se les pone la cara
roja. Ni a Ruby tampoco. Se tra­
taba de ganar el pan nuestro de
cada dia, y si no se podía conse­
guir como dios manda, se hacia
como manda el diablo.
Esa era y fué la moral de Ruby
a través de toda su sida. La de
las muchachas, eso, yo no lo sé.
Muchas de ellas lo harían porque,
al fin de cuentas, hay que co­
mer, vestir decentamente y pagar
la renta de la casa. ¿ Es esa mo­
ral de Ruby —■ y su estado emo­
cional pendenciero — lo que ac­
tualmente le lleva ante los tribu­
nales ? ; Y son parejamente los
culatazos recibidos v toda suerte
de golpes lo que en el futuro le
salvarán la vida o le evitarán largo
o corto presidio o simplemente le
darán la libertad ?
Este es el interrogante actual
nacional. Temen que alguién cante
como un lorito lo que no se desea
se sepa.
No especulemos sobre ello. Sin
duda que el abogado de Ruby
basará la defensa alrededor de todo
esto.
Este es uno de los más hábiles
del país. Así se le considera nacio­
nalmente, aún por los de la mis­
ma profesión del Foro. Tan hábil
se le considera, que, en una ocasión. un cliente le pagó por defenderle mil dólares por minuto.
Y la defensa, duró quince,. Abo­
gado célebre, sí, verdaderamente
lo es. Lo que no se sabe es quien
va a pagarle los servicios que a
Ruby actualmente presta. También
esto es de gran interés nacional.
El fiscal que acusará a Ruby
tiene asimismo su historia. Es un
verdadero talento como asador de
carne humana. Lleva ya mandados
a la silla eléctrica 24 seres huma­
nos. Y al presidio, ¡ vete a sa­
ber... 1 Esto no se nos dice. Y,
< para que ? ¿ No bastan para
acreditarse
las 24 víctimas
en
cuestión ?
M ARCELINO.
Tal fué el tema que magníficacamente desarrolló el Sr. AlbanVistel, « compagnon de la Libera­
tion », en el cuadro del ciclo de
conferencias del Ateneo Cervantes,
sito en la Maison de l’Europe de
Lyon, que tuvo lugar el domingo,
16 de febrero.
Con una sala repleta, el presi­
dente del Ateneo, después de la
presentación del orador y de una
breve introducción al tema, cedió
la palabra al Sr. Vistel,
Empieza poniendo de relieve la
analogía de las realizaciones que
se llevan a cabo en Israel y la
revolución española del 36.
Hace un breve resumen histórico
del pueblo judio, que fué disuelto
por la invasión de los romanos,
produciéndose la mayor dispersión
l
conoc'^ ° e! rnun<*°' **a
¡ Diàspora».
Hace resaltar que para los is­
raelitas la Biblia no sólo significa
un libro religioso, es además un
poema lírico, filosófico y ético, qu?
les inspira la vida comunitaria y
social
Indica que fué Teodoro Herz.
quien se relacionó con Fourier.
Proudhon, Bakunin, Marx, Kropotkin, el que sentó las bases del
nuevo Estado judío, bases de ori­
gen socialista integral.
La primera emigración judia
hacía la Palestina, que tuvo al­
guna importancia, se produce in­
mediatamente después de la pri­
mera guerra europea. En 1920, fué
creada la organización sindical
Echos... de Presse
(Suite de la page 8)
pays en guerre ont temí á conserver un pays, assez tranquille, pour
continuer leurs trafica t t affaires.
Que des pays, trés peu développés, des diverses autres parties du
monde, conservent des armements
qui ne sont que des íantaisies, et
cela avec la eomplicité des pays
sur-armés, n'est guère intéressant 1
Clòturons cet exemple de désarmement, avec cette derniére citation :
Le professeur Thirring pense que
ia detente intcrnationale qui Se dessine, çt surtout la conclusión du
tçúté de Moscou sur l'interdiction
des essais nueléaires, ont créé pour
« I'Autriche neutre » la possibilité
de renoncer compiétemervt á tout
armament.
La sitiation géographique du
pays et l'ambiance favorable dont
I’Autriche beneficie dans les affai­
res extérieures, lui offrent la pos­
sibilité de donner l’exemple à t us
les pays et de rendre ainsi Service
à l'humanité.
E t ajoutons que des contempteurs de l’E ta t se permettent de
décerner >n bon point à T E tat
autrichien et proposent que le prix
Nobel de la Paix 1964 lui soit
attribué.
Dans ie journal
une autre nouvellé
de nous sauter aux
titre et son début
du méme jour,
ne manque pas
yeux. Voici son
:
« UNION NATIONALE »
DES VIENNOIS CONTRE
OUATRE MILLIONS DE RATS
« lis mangent méme les ch a ts! »
Ce npest pas le titre d’une légende
antique ou d’un conte d’Edgar
Poe, mais eelui d’un trés sérieux
quotidien vieiuiois, de tendance
catholique, le « Volksblatt ».
« lis », ce sont les rats qui infestent par millions (quatre millions au dernier « recenscment »)
les égoúts et Ies caves de la eapitalc autrichieime.
Ainsi, pour les Viennois qui
sont des Autrichiens, voilá une
lutte nécessaire à entreprendre.
Comme quoi, une partie des économies qui seront réaliséss par le
désarmement ont l'u r emploi utile
tout trouvé et une fois débarrassés
de ces intrus, que l’argent serve à
de grandes installations hygiéni,
ques en lieu et place des armes
destructives.
Ce 17 février.
Edouard BRUN ET.
(ISTA GLO), cuyos principios, doc­
trina y filosofía se inspiran en
el anarcosindicalismo.
Organización sindical que fué
fundada por una minoria de hom­
bres de grandes cualidades morales
e intelectuales. Dé esa misma fe­
cha data la creación de los pri­
meros « Kibboutz », los que, a
pesar de la aridez del territorio,
y las mil dificultades que debían
vencer, obtienen magníficos resul­
tados, ya que en la realización
de dicha experiencia pusieron una
yoluntad tesonera y una probidad
y honestidad a toda prueba. Ello
les permitía obtener cosechas que
doblaban o triplicaban a las que
sobre las mismas tierras hacían
los árabes.
Hace una breve incursión, tra­
tando de la política británica en
Palestina, la que, después de ha­
ber propiciado el retorno de los
judíos a Israel, lo obstaculizó y
hasta incluso fomentó la creación
de un imperio árabe, trata ligera­
mente, por ser aun reciente, la
resistencia judia a la opresión
británica, creando un estado de
desorden tal en Palestina, que fi­
nalmente la Gran Bretaña se vió
obligada a abandonar la partida
y permitir que se creara el nue­
vo Estado de Israel, en 1948.
País nuevo, que, en su origen,
sólo tiene unos cincuenta mil ha­
bitantes. Que se instala en un te­
rritorio árido y desierto, donde
todo está por crear, pero que cuen­
ta con un núcleo inicial de hom­
bres de grandes conocimientos y
capacidad, que forman parte de la
organización sindical, cuyos cua­
dros, a pesar del rápido crecimien­
to, más de dos millones en unos
pocos años, contribuyen a la crea­
ción de las estructuras del nuevo
Estado que se puede calificar de
socialista, ya que el mayor por­
centaje de las instituciones eco­
nómicas, sociales, políticas, cul­
turales, etc., están en sus manos
en no menos de un 70 %.
Para dar una idea de su capa­
cidad creadora y de iniciativa, se­
ñala la anécdota, a la inversa, de
ia «Torre de Babel», donde, para
confundir a los hombres, «dios»
íes hizo hablar diferentes lenguas
y por ello se dispersaron, mientras
que el mismo fenómeno se observa
en sentido contrario, ya que al
acudir de varios países, venían
hablando no menos de treinta len­
guas diferentes y era necesario
que aprendieran una sola. Dicho
problema fué resuelto por la or­
ganización 'sindical, organizando
cursillos intensivos que, en tres
meses, les daban la posibilidad de
entenderse en hebreo.
Igualmente la organización sin­
dical se encarga de la enseñanza,
de la seguridad social; retiro
obrero, de la educación de los
adultos, de resolver el problema
de la mujer,, que en Palestina es
la igual del hambre, sin descuidar
las artes, pinturas, escultura, mú­
sica, etc.
Totites les récenles affaires (Tespicrrage_ _
(Suite d e la page S.)
naturellement les Services occidentaux à modifier certaines de
leurs entreprises ?
On l’a appelé aussi bien Klinov
que Dolnytsin, e t ces deux noms
sont probablement faux. Comme
c’est la coutume en pareil cas, il
reparaitra avec une nouvelle personnalité toute nouvelle, peut-étre
en Anglais s’exprimant avec l’accent d’Oxford, à jam ais impossible
à identifier pour ses anciens collégues.
La question de la véritable identité d’un espión est de tout temps
peut-étre l’aspect le plus énigmatique de son travail. Qui sont
Robert Balch, et sa femme, Joy,
arrètés à Washington comme e*pions soviètiques ? Balch, ce
n ’était pas leur nom, c ’était celui
d’un prétre catholique vivant dans
la ville d’Amsterdam, dans l’E tat
de New York. Mais l,abbé B alch a
déja vécu en Lithuanie : aussi
choisit-on son identité pour déguiser un autre homme parlant avec
l’accent lithuanien. C’est la typiquement affaire de routine en
espionnage. Dans les années 1950,
un enseigne soviétique du nom de
Prokiev passa du cóté amérieain
et foum it des informa tions de trés
grande valeur sur le Service de
renseignements militaire russe. Le
vrai nom de Prokiev était Dave
White, et il était amérieain. Comment devint-il Prokiev et put-il
étre accepté comme tel par les
Russes ?
A la fin de la guerre, les troupes
américaines recueillirent les pa-
piers d’identité d’une unité sovié­
tique qui avait été anéantie prés
du fleuve Oder. On découvrit que
la photo d’un officier de cette
unité présentait une ressemblance
stupéfiante avec un agent secret
amérieain du nom de Dave White.
On l ’entraina et on l’envoya en
Russie sous l'identé de Prokiev.
En 1950, l’Union soviétique envoya
á Washington une commission de
navigation, dont un des membres
était l’enseigne Prokiev.
C ’élait un incroyable coup de
chance. Mais, c ’était aussi un
exemple du genre d’audacieuse
« planiíication à long terme »
en espionnage, dont les résultats
surprennent parfois les planificateurs eux-mémes.
(A suivre.)
Han resuelto cíe m anera,, no
sólo satisfactoria, sino completa,
el problema de la vivienda, tan
agudo aun en la mayor parte de
las países capitalistas y de los
llamados socialistas.
Todas estas realizaciones han
sido posible porque las estructuras
del país están en su mayoría en
manos de la organización sindical,
que controla toda la población
obrera o sea unos 800.000 traba­
jadores, sobre dos millones de ha­
bitantes, que son de inspiración
comunitaria y cooperativista.
LOS K IB B U TZ
Pasa a tratar el problema agra­
rio, problema — dice — que en
casi todos los países está sin re­
solver y que es una de las mayo­
res preocupaciones de todos los
gobiernos. Mientras que los judíos
de Palestina lo han resuelto to­
tal y satisfactoriamente. Ello ha
sido posible gracias a los Kibbutz,
colectividades agrícolas de inspi­
ración anarquista, en las que se
ha llegado a la abolición del di­
nero y que, como divisa, tienen;
«Cada cual consume lo que nece­
sita y cada cual produce según
su capacidad».
Pone de relieve las enormes di­
ficultades que tuvieron que vencer
para poder satisfacer todas las
necesidades alimenticias del nuevo
país, sobre tedo teniendo en cuen­
ta las ingratas condiciones de la
tierra árida, o pantanosa, y de­
biendo al propio tiempo resolver
los problemas inherentes a los
« K ibbutzins», o colectivistas, los
que, en un principio vivían en
demoras colectivas; actualmente
cada fam ilia tiene su alojamiento
propio, pero las comidas las ha­
cen en los refectorios colectivos:
igualmente la educación de los ni­
ños es atendida por los Kibbutz,
reintegrándose éstos a sus fam i­
lias después de las clases, encon­
trándose libres de todo trabajo
los colectivistas, que desde las
cinco de la tarde pueden dedicarse
a sus detracciones y vida fam i­
liar. La enseñanza es asegurada
hasta en la universidad a Ja que
van los que para ello tienen fa ­
cultades.
Los Kibbutz, en número de 225,
cuentan actualmente con unos
120.000 adherentes.
La tierra es propiedad comunal;
la comuna alquila a los kib­
butz por una duración de 40 años.
(Remarca, que en la Biblia figura
como tiempo el mismo periodo,
para que la tierra sea devuelta
a Jehová). Va enumerando las
creaciones de tipo colectivo y coo­
perativista, granjas avícolas, etc.;
dice que gracias a su capacidad .
creadora, el déficit cerealista es
compensado por la exportación de
productos de los agrios. Que para
los ancianos, la vejez no es un
problema, ya que tienen cubiertas
sus necesidades de todo orden.
Cuenta que en sus visitas por los
diferentes Kibbutz pudo observar
la existencia de bibliotecas; en
una de ellas había 30.000 volú­
menes.
Finaliza su peroración poniendo
de relieve el gran espíritu demo­
crático existente en los Kibbutz,
donde se celebran asambleas to­
das las semanas y en las que se
estudian todos los problemas de
interés para los mismos.
Por nuestra parte, sacamos la
conclusión de la brillante confe­
rencia del Sr. Vistel, que muchas
de estas realizaciones, magníficas,
aleccionadoras y ejemplares, sólo
se deben a la voluntad tesonera,
espíritu de sacrificio y capacidad
constructiva de unos hombres ad­
mirables.
Sería interesante que por nues­
tra parte se hiciera un viaje de
estudios a un país y un pueblo
que tiene muchas similitudes con
el nuestro.
Y a que muchas de sus experien­
cias podrían sernos sumamente
provechosas.
Manuel BERNABEU
w / w v v y w w w w ^ ^ v s iv w v w w » y vw vw > v»
C C L I A E C B A T I C N
o4ctuaLiíLad
í M p t t h fl ins pnM M tes?
■USTAM ENTE no pretenden nada. E stán muy bien instalados en
esa condición de pretendientes. Fran co, que pasa a D, Ju an
y fam ilia una ren ta sustanciosa y que de vez en cuando les
concede suplementos para hacer frente a los gastos extraordinarios
__ bodas, bautizos, reee.pciones — no les permite ninguna veleidad
de impaciencia. Y , para m antener «1 «suspense» en torno a esa debatifia de la sucesión, entretiene diversos personajes con el titulo de
«pretendiente».
Los primeros son, sin ningún género de duda, D. Ju an y Don Ju an
Carlos, su hijo. A estos les concede el honor de pretendientes oficia­
les, con el apadrinaaniento m ás o menos ostensible de El Pardo. Sin
embargo, como Franco, a fuer de gallego, es malicioso, se divierte
a rato s poniéndoles el miedo en el cuerpo. De ah í las bromas gastád as; una vez, son Pueblo o Arriba, los que hablan, con frases más
o menos veladas, de los derechos que podria tener a la corona,
D. Alfonso de Borbón Dampierre, hijo m ayor del hijo segundo de
D. Alfonso x m , D. Jaim e, nadie sabe por qué razón ap artad o de
la sucesión dinástica, por cuanto es m ayor que D. Ju an y su hijo
Alfonso tiene tantos o m ás derechos al -trono - de España que
D. Ju a n Carlos..
Recientem ente ha sido el caso de ese desdibujado personaje puesto
de moda por las aventuras am orosas de Irene de Holanda: Carlos
Hugo de Borbón - P arm a, descendiente de la ram a carlista, hijo de
D. X avier, sobrino y heredero del último pretendiente carlista, muerto
sin hijos.
Nadie sabe por qué misteriosas razones, Fran co le ha llamado
y le ha recibido en El Pardo. E inm ediatam ente, la Falange orquesta
una cam paña, hablando de los derechos de. Carlos Hugo al tronó de
España y describiendo las grandiosas concentraciones de requetés
en M ontejurra, presididas por el pálido pretendiente carlista.
1 Lo chusco del asunto es que tan t^ a D. Alfonso, como a D. Ju an
y Don Ju a n Carlos, como ah ora a Carlos Hugo, les Im porta un
comino el trono de España.
El primero es un «bussinessman» juerguista, con m ucho partido
entre las m ujeres __ de ello sabe algo Irene de Holanda. U na especie
de Bob Zagurl, el último en turno de la lista de los D. Ju an es ricos
y ociosos.'
Los segundos, el padre, vive ta n ricam ente en Estoril y el hijo, de
inteligencia muy lim itada __ su memez h a sido reconocida cientifl• cam ente __ ni piensa en el trono ni es posible que tenga partidarios.
E n cuanto al Carlos Hugo, ni en los instantes en que su razón ha
desvariado, le pasó por la m ente la idea de ocupar el trono de España.
De hecho, pues, estos cu atro pretendientes simbólicos lo que
quieren es que les dejen vivir tranquilos; que de vez en cuando Ies
suelten algunos millonee jos y que no les pongan en el apuro de
ser reyes de España.
Pero interesante es preguntarse: ¿Qué pretende F ran co con
este «ballet» de pretendientes? Lo menos que se puede suponer, es
que busca hábilmente desorientar a los p apanatas europeos e impedir
que los ingleses o los am ericanos jueguen c a rta a favor de uno de
estos futuros sucesores. En la duda de cual es el que tendrá los
sufragios del régimen -—. para ingleses y am ericanos es impensable
que la sucesión de Fran co la pueda decidir y elegir el pueblo —
se abstienen. Y F ran co va tirando, ganando tiempo y retrasando lo
miit posible esa «sucesión» que los otros andan buscando, em pe­
zando por el V aticano y acabando por algunas izquierdas.
Por otra p arte, agrias polémicas afron tan hoy los hombres del
Opus Del a los de Falan ge, que se ven poco a poco desplazados de
los puestos clave. E n esto también nadie sabe a ciencia cierta cuál
es el papel que juegan Fran co y sus hombres de confianza. Verosí­
milmente, el «dividir p ara gobernar» continúa dirigiendo las reglas
de este juego.
Lo m ás im portante es ver qué p arte tom a él pueblo en todos
estos conflictos de tra s cortin a. Ninguna. No sólo porque, no está
informado, sino porque le im porta tres pepinos todas las soluciones
que pueden darle h echas. En esto, por instinto, e.l español medio,
el hombre de la caite; es escéptico y desconfiado. ¿P o r abulia?
¿Porque sólo se interesa a los deportes y e n gan ar el mendrugo para
él y sus hijos? Que no fien demasiado los que juegan esta carta.
*En el fondo del alm a de este español medio, que trab aja en la
fábrica, en el taller, en el tajo, en el cam po, en la mina o que no
puede encontrar trab ajo en E spaña y debe em igrar al extranjero,
hay una voluntad bien definid*: Inhibirse de toda combina que pueda
significar p ara él que los m ism o s. perros con otros collares vayan
a perpetuar su esclavitud y su miseria.
Sólo cuando vea en acción, con eficacia y con eficiencia, fuerzas
auténticam ente ota-eras y revolucionarias, preocupadas únicam ente de
m ejorar su condición, de ayudarle a liberarse y de abrir cauce y
cam ino para una verdadera España nueva, entonces se interesará, se
com prom eterá, d irá : ¡P R ES E N T E!
„
jCibzeá opinioneá
Sin resentimiento
ni favor
Tácito, a l principio d e sus Anales (Id .) declara
qu e h a d ecid id o escribir la Historia d e aconteci­
m ientos alejados d e é l y q u e lo hará « SIN E IRA
E T STUDIO ».
Los diversos artículos que, en­
caminados a hacemos admitir la
« urgente necesidad » de recti­
ficar supuestos errores
por la C.
N.T. y el anarquismo español, co­
metidos en un pasado algo alejado.
L a insistencia que algunos compa­
ñeros, impelidos poT vete a ver
qué practicismo, ponen, no sola­
mente en reclamar cambios de
tácticas más o menos estratégicos,
sino en querer obligamos a reco­
nocer aquellos supuestos errores
que. solo una visión interesada de
la historia y un « desconocimiento
voluntario » de lo que nuestras
organizaciones fueron o hicieron
en España, pretende hacemos ad­
mitir, me han proporcionado la
ocasión de escribir algo que sirva
a refrescar las memorias enmohe­
cidas de algunos compañeros que
parecen haberse dado como único
objetivo la consecución de unos
fines bien determinados y hace lar­
go rato concebidos.
Nosotros, los que creemos que
nuestra razón de ser y de pen­
sar está justificada por esa Histo­
ria que los « modernistas » nos
quieren hacer comprender de ma­
nera totalmente opuesta a la ver­
Las ideas y el hombre
E s frecu en te en e l hom bre la
contradicción entre su vivir y su
pensar, lo qu e h ace decir algu­
nas v eces : « E ste h a ce com o
los curas, predica
lo
qu e no
cree », q m ucho d e v erd ad tiene
este adagio popular, aplicado a
los curas d e ttodas las religiones,
porque la virtud d e todas ellas
en propagar el engaño y m ante­
ner la ienorancia entre los más
para qu e permita e l lucro y el
bu en vivir d e unos pocos. El qu e
Dios exista o no, para el cura
im porta p o co ; lo qu e im porta es
d e qu e exista su creencia, qu e
fjustíficará su holganazp m anera
d e vivir.
L a id ea d e Dios ha desviado
hacia el cielo, en tin quimérico,
sueño d e paraíso celestial, todas
las posibilidades humanas d e con­
cep ción real ¡y efectiv a d e un
bienestar en la tierra. Solo a los
m ercaderes d el cu lto h a b e n e ­
ficiado y les ha sido provechosa,
la idea absurda d e desprecio y
d e renuncia al pleno disfrute d e
la vida terrenal. H e aq-ui divini­
zado un crimen d e lesa Huma­
nidad.
D e este continuo batallar d el
pensam iento, entre lo racional gt
lo
absurdo, han ido surgiendo
con cepcion es d e convivencia so­
cial, basadas, estas, en los pro­
pios valores d el hom bre, y, es
aqu í d on de encontram os el anar­
quism o com o elem ento de. ética
social. Basado en el m ás am plio
respeto
a
la persona
humana,
requiere su con cepción un cons­
tante esfuerzo d e superación in­
dividual. Y es en esta lucha ín­
tim a d e l Jiombre, por despren ­
d erse d e los prejuicios y pasio­
nes, m antenidas en las costum ­
bres por el obscurantismo d e los
siglos, q u e le vem os sum ergido
en ese com bate d e conciencia en­
tre los sentim ientos nobles y al­
truistas, qu e la nueva ética ra­
cional d e convivencia despierta
en su corazón, y los resabios d e
bajo instinto pasional y egoista
qu e aún le aprisionan con sus
feas garras ancestrales.
No es extraño, pues, qu e vea­
m os seres d e con cepcion es hum a­
nas elevadas, cap aces incluso d e
arriesgar su propia vida, en aras
d e un ideal nutnumisor, com por­
tarse, en ciertos casos, en contra­
dicción consigo m ism o; este es
el com plejo hom bre, y al q u e
precisam ente el anarquism o, por
ser
Id ea l
específicam en te
hu­
mano y d e finalidad humana, con­
c e d e especial atención.
Si, es preciso acostum brarse al
estudio d e sí mism o y afrontarse
instintamente con valentía, pues
muchas veces lo qu e nos domina
no es la fuerza, sino la d ebili­
dad. Predicar lo q u e no se cree,
es el arte qu e h a ce posible sacar
provecho d e tod o con cepto d em a­
gógico; ello, en el fon do, no re­
Noticias (confederales) qu e nos
llegan d e Madrid, confirm an p le­
nam ente la baiuarrota moral y p o ­
lítica d e la dictadura franquista.
Hay m uchos síntomas. Unos d e
signo exterior; otros d e signo in­
terno. Todos muy reveladores. El
régim en nacido d e la militarada
fascista d el 18 d e julio está en­
trando,
fatalm ente,
irreversible­
m ente, en la via m uerta d e la his­
toria.
Las clases conservadoras, la igle­
sia y el generalato, preparan con
extraordinario sigilo, con pruden­
cia benedictina, la situación polí­
tica puente qu e permita un cam ­
bio d e estructuras sin grandes con­
vulsiones. Tienen m iedo al pu eblo;
un pu eblo qu e si hoy no entra en
liza social com o otras veces, se re­
serva el d erecho d e hacerlo en el
m om ento qu e sus m edios morales
y materiales se lo permitan.
Cuando se habla d el pueblo es­
pañol, la C.N.T. y el anarquism o
militante piden la palabra para in­
terpretarlo, quererlo y defen derlo
m ejor qu e nadie. E so lo saben
nuestros amigos y nuestros enem i­
gos. L a izquierda y la derecha.
Huelga resaltarlo en artículos d e
escándalo y en discursos tremendistas qu e no tienden a otra cosa
qu e a provocar dudas y reacciones
defensivas en m uchos q u e ya estan « resignados » a abandonar
al « caudillo » porque no les sirve,
en ced er a la avalancha d e exi­
gencias económ icas, políticas, so­
ciales, jurídicas qu e im pone la Eu­
ropa d e hoy y los agudos pro­
blem as
internos
d el
país
en
los
qu e
la
clase
obrera
(y
a
su
cabeza
los
magnifico»
mineros d e Asturias, Puertollano
y
León,,
los
luchadores
vas­
cos, los metalúrgicos d e B arce­
lona, los intelectuales d e Madrid)
ha tom ado ya conciencia d e su
fuerza y d e Su destino.
En la capital d e España, los m i­
litantes d e la C.N.T. siguen d e
cerca los pasos vacilantes d e l mons­
truo estatal que, viejo, enferm o,
decrépito, incoloro, y abandonado
d e m uchos d e sus fieles, se dirige
lentam ente
hacia el ocaso.
L os
com pañeros d el exilio d ebem os mar­
char tam bién al ritmo d e los acon ­
tecim ientos. Nada d e torneos d ia ­
lécticos ni ilusionismo d e cam pa­
nario. Acción armónica y conse­
cuente, al lado d e los Organismos
responsables q u e estén al dia en
sus d eberes y en sys aportes e fe c ­
tivos a la Organización d el In­
terior. Se acerca la hora en q u e el
militante d e l exilio (globalm ente
considerado) tenga q u e dem ostrar
con h echos la autenticidad y la fa ­
cundia d e sus palabras. Por 1o m e­
nos tenem os qu e ser capaces d e ir
ocupando el terreno social y m o­
ral qu e el franquism o abandona.
Y « a enem igo qu e huye, puente
d e plata ».
C. LIZCANO.
Paris. Febrero 1964.
dad, hemos de seguir el ejemplo
de J.J., Rousseau, cuando hizo su­
ya la divisa de « Cónsagrar su
Vida a la Verdad ».
Porque se dá el caso doloroso
y degradante
de tenemos que
« tragar » los sofismas de un « ba­
ratin » muy empleado para hacer­
nos aceptar inverosimilitudes abracadabrantes.
Sin detenernos a examinar de
donde proceden los escritores que
en nuestra misma prensa nos quie­
ren hacer creer que la C.N.T. se
equivocó siempre, salvo cuando co­
laboró en los gobiernos republi­
canos, creo que ha llegado el mo­
mento de que todos los que opi­
namos
contrariamente,
digamos
nuestra palabra. Pues no se puede
continuar ' admitiendo que nues­
tros paladines sirvan de exposición
de ideas diametralmente opues­
tas a los fines que nuestras pu­
blicaciones se dieron desde su ori­
gen. Y, para ello, habrá que can­
tarle a « todo quisque » las ver­
dades del barquero, hasta conse­
guir llevar al ánimo de todos
la idea de que, si' bien somos li­
bertarios, no por ello hemos de
aceptar los propósitos que persi­
guen aquellos que solo exigen de­
mocracia y libertad de expresión
a nuestros periódicos, que, de ser
suyos, harían de la libertad de ex­
presión un coto cerrado en el cual
no tendría cabida la menor pro­
testa de nuestra parte. Por eso,
ahora mismo, antes que sea dema­
siado tarde, hemos de cerrar fitas
con la firme resolución de no
aceptar en nuestra prensa « pa­
peles » que, escritos por sedicen­
tes anarconsindicalistas, sirven de
la mejor forma posible las preten­
siones de nuestros encarnizadlos
enemigos.
La C.N.T. y la prensa confede­
ra! de España, podían aceptár
en sus filas afiliados o colaborado­
res que nos estaban obligados a
ser o llamarse libertarios, pues la
C.N.T. en España era una organi­
zación sindical en la que podían
caber
todos los explotados sin
distinción de raza, de color o de
religión. Lo cual no quiere decir
que se hubieran aceptado los es­
critos de un Paco Madrid, pon­
gamos por ejemplo ¿ Qué argu­
mentos hubiéramos empleado en
España, antes del 36, si en un perió­
dico nuestro, o en un mitin, se nos
hubiera acusado de hacer o haber
hecho el juego a la reacción ?
Nuestra respuesta no habría sido,
creo yo, muy literaria. ¿ Cómo se
hace, pues,- que hoy, cuando ló ­
gicamente todos los afiliados a la
C.N.T. somos o nos llamamos anar­
quistas y libertarios, es decir,
militantes, podamos admitir, sin
rechistar, que se nos digan un mon­
tón de barbaridades, y no por
nuestros enemigos, sino por al­
gunos de * nuestros llamados com­
pañeros ? ¿ Hemos perdido hasta
ese punto el sentido de la res­
ponsabilidad militante, y hemos
cometido tan horribles errores que
hayamos de avergonzamos de lo
que fuimos e hicimos en nuestra
tierra ? Ni lo creo, ni estoy dis­
puesto a aceptar tales ignominias.
quiere
gran
esfuerzo, sino
ca ­
recer d e cierto escrúpulo moral.
Propagar un ideal, apoyarse en
yt convicción en esa lucha deses­
perada d e superación individual
y no salir ven cedor d el com ­
bate, podrá ser atribuido a ese
com plejo d e debilidades humanas,
pero n o a la falta d e creencia
en el mismo. Sabem os q u e en el
actual estado d e cosas, resulta difícil
vivir d e acuerdo con sus piorpias
convicciones; sin em bargo, nos
esforzam os,
d ebem os
esforzarnos
en ajustarnos a ellas lo más p o ­
sible, y esto em pieza a contar
en e l largo cam ino em prendido
hacia la m eta Ideal. C oncebir una
idea, aceptarla y luchar por ella,
es ya poseer cierta
predisposi­
ción para vivirla.
T am bién es frecuente el que
m uchos com pañeros, quizás por
un exceso d e m odestia, no se
atreven a aplicarse con todas las
com ecuencias el calificativo
de
anarquistas, prefiriendo el d e sim ­
ples
aprendices d e
anarquism o;
vaya por las palabras, sin e n c a r ­
go, a mi juicio, ser anarquista
es función d e sentim iento y d e
íntima convicción. ¿ Por qué, pues,
si se abraza es e ideal, andarse
con rodeos o reparos ? Por ex­
ceso d e pudor o d e celo no haga­
mos d e Acracia una inm aculada
fuera d el alcance d e las im per­
fecciones d el hom bre. No, la anar­
quía es un Id eal humano, esp e­
cíficam ente humano, y anarquista
es todo aquel, que, al través a e ese
sentir, busca su superación moral
y su felicidad. C ad a ser d eb e ser
libre d e ser feliz a Su m anera; la
felicid a d no p u ed e uniform arse;
ella,
com o asi la propia vida,
es inherente a cada individua­
lidad.
Faustino PIQUER.
VISILLO
A ENEMIGO QUE H U Y E . . .
No me dirijo esta vez a nadie
particularmente, pues no se trata
para mi de establecer persona­
lismos o discusiones con supuestos
amigos o declarados enemigos. Voy
a tratar, sin embargo, de refrescar
ciertas memorias, como digo más
arriba, para ver si es posible que
los olvidadizos recuerden la ver­
dad histórica de nuestros movi­
mientos.
Se -suele argüir que los anarquis­
tas somos tan enormemente faná­
ticos de nuestros principios, que
no acertamos a salir de nuestra
torre de marfil, por miedo a ser
E S P Ü I K
IN T E R N A T I C g A L E
* * * * · * * * * * * * * * * * * * * * » » * * * · * * * * * * * » * » » * W l * > V l Y y V (Y (V (V l V l l * r i * * ,* A^ M A^ * f t * i^ * i* *
(¿ o r n e n i a t i ú
¡Si dios no lo remedia!
ASTA tener e.n cuenta los mil y un peligros emhoscados en el
camino de la vida, que pueden, en menos de un decir amén,
romper el hilo de nuestra existencia, sin compensación alguna,
para darse idea de cuán excelente, fué la invención de las compañías
aseguradoras. Pues si bien ellas no sanan la cabeza, a quien se la
bizo añicos una de las tantas chimeneas caídas desde lo alto de un
tejado, ni le. restituyen intacta la columna vertebral, hecha un
cuatro por uno de esos flamantes ejemplares que marchan a más de
140 kilómetros por hora, a ningún pacífico transeúnte, victima de tal
estropicio, etccétera, etcétera, en cambio ofrecen al que ha sido hecho
polvo el dulce alivio de saber que su cónyugue cobrará sus buenos
dinerillos, pues «los duelos con pan son menos duelos». De ahí la
prudencia de los individuos a embutirse en el capanizón protector
de los Seguros, para defenderse de la plaga de perlpwias que infestan nuestro mundo moderno, aunque, en verdad, lo más formidablemente asegurados resultan ser siempre los organizadores de esos
tinglados.
Lo cierto es, que como las po­
sibilidades de ser victima de un - ¿ T u n a c'^Ha
'
Y no menos chocante es un setrastazo, de un despanzurramiento,
de la afectación de un charlatán, guro (desde hace años viene siendo
del incremento de la carestia de un gran negocio), al que denomila vida, del asalto al bolsillo por nareínos la « póliza del amor »,
los novios pueden
parte del Fisco, etc,, etc., aumen­ mediante el cual
»
i •
j
tan dia a dia, en forma alar- asegurarse contra el nesgo de que
,
j ,
i i
sus novias, en vacaciones,> les den
acn
mante. el sector del negocio de los un soberano
casándose
Seguros se ha «tendido tanto, y con un don luán de última hora.
ofrece tales ventajas y facilidades El seguro del amor vale siete liante cualquier nesgo, que lo ase- jjras si la muchacha cuenta de dieci
gura todo y contra todo. He aqui sjete a veinticuatros primaveras, y
algunos de los pintorescos clientes cinco libras cuansdo tiene de vein­
de las compañías de seguros bri­ ticinco a treinta años. Por tanto,
tánicas : una empresa está ase­ si la novia rompe el noviazgo, el
gurada contra la eventualidad de desconsolado
novio recibe upa
que algunos de sus empleados prima dp quinientas libras y el
acierte en las carreras de caballos consejo de que busque otra más
V mande el empleo a la porra; seriecita.
un paracaidista está asegurado con­
Claro que con lo de los seguros
tra el riesgo de que falle el para- ha de irse con mucho tiento, si
caídas al saltar; cuatro londinenses se desea salir favorecido de ellos,
que decidieron darse unas vuelte- ya que se dan casos como el de
citas por el Este europeo, sacaron un modesto comerciante irlandés,
una póliza para cubrirse del pe- que, teniendo sus seguros de vida,
ligro de ser detenidos por los co- contra incendios, el robo y los
munistas.
accidentes de la circulación, deci­
dió tomar unas copas con los ami­
Hay otros seguros curiosísimos, gos y, por ser Carnaval, adquirió
como el de una señora de Bir- un disfraz de diablo. Asi disfra­
minghan que ha cubierto una pó­ zado y bien bebido, se encaminó a
liza contra la posibilidad de que su hogar, pero al entrar en él, su
su esposo regrese al nido conyu­ esposa, tomándole por el mismí­
gal, pues éste ha sido aceptado simo Lucifer, le propinó tan tre­
para ser uno de los que se en­ menda paliza, que ha tenido que
cierren en la nave espacial que ser hospitalizado. Y como tamaña
haga el primer viaje a la luna, y peripecia no reza en su póliza de
<1 de un escocés que ha asegu­ seguros, el pobre hombre ha de
rado su pierna artificial en 10.000 quedarse con el palizón y sin co­
libras, y anda de un lado a otro, brar prima alguna de la compañía
por las arterias de mayor circulación aseguradora.
de Londres, a ver si tiene la suerPor eso, cuando surge
algún
tecilla de que se la destroce al_
gún ligero o pesado vehículo, a mortal poseyendo el fino tacto de
fin de cobrar esa hermosa prima v saber asegurarse, es normal que
todo le salga a pedir de boca; tal
viene sucediéndole al Caudillo, que
supo acomodarse bajo la protección
de ciertas entidades de mayor se­
guridad, créditos y beneficios que
ninguna de esas compañías asegu­
radoras. Pero como nada es eterno
y, al parecer, a don Paco le abu­
rre ya que las cosas le salgan
tan bien, se rumorea que circula
B
arrollados. Nada es más falso que
tal aserción. La C.N.T. siempre
supo distinguir entre el « cáncer
-y la gripe ». La C.N.T. discutió
ideas hasta con el Padre Laburu.
Y nuestras organizaciones dieron
siempre la pauta a seguir para
•cortar la ruta a _la reacción. ¿ Có­
mo se puede pretender hoy lo con­
trario ?
Desde sus primeros orígenes y
■en honor a la verdad diremos que,
sobre todo en periodos de con­
trarevolución, la Organización con­
federal buscó y propuso alianzas
que, desgraciadamente, pocas ve­
ces fueron aceptadas « sans arriér e pensée » o cumplidas por sus
-aliados circunstanciales.
Sin querer hacer un articulo em­
pleando el sistema de que ha­
blaba un compañero en -< ESPOIR » hace unas semanas, es de­
cir, « escribiendo tres cuartillas,
copiando lo dicho por tal o cual
pensador y añadiendo media do­
cena de líneas de mi propia cose­
cha » y puesto que mis propósitos
consisten en hablar de una Historia
que no se puede fabricar, he de
recurrir a autores que tienen su
importancia en este asunto, por
haber desempeñado un pape! de
actores de primera fila, ya que
no vamos a recurrir a quienes es­
criben a sueldo o por simpatía
al fascismo español.
« Paralelamente a la lucha con­
federa! v anarquista, empeñada
desde sus orígenes por estos movi­
mientos, sin otra colaboración que
la de sus militantes, los libertarios
españoles están en todas las cons­
piraciones llevadas a cabo por los
hombres y partidos de ideas libe­
rales contra la monarquía y la dic­
tadura de Primo de Rivera. Por
solidaridad con los huelguistas de
los Altos Hornos de Bilbao, la C.
N.T. iniciaba su vida revoluciona­
ria luchando contra el capitalismo
español. « — Con motivo del ma­
lestar económico de la época, las
dos sindicales U.G.T. y C-N.T.
concertaron un pacto agresivo. Ex­
presión del mismo fueron la huelga
general de veinticuatro horas, con­
sumada con pleno éxito el 8 de
diciembre de 1916, y esa otra de
carácter indefinido y revolucio­
nario de 17 de Agosto de 1917 »
(Peirats).
« En el Congreso de la Comedia
de 1919, se toma el acuerdo sobre
Declaración de Principios, que de­
clara como finalidad de la Orga­
nización e! Comunismo Libertario
por Madrid un anuncio de la ageneia prisa que dice i Se traspasa,
con todos sus enseres y seres, ex­
relente dictadura. Veinticinco años
crédito internacional y trapieheo sin tasa. Negocio asegurado,
para mas detalles, diríjanse a El
Pardo, se informará ampliamente.
\-0 se admiten intrusos,
I)e ahi que haya « armao » tal
revuelo y pugilato por ver quien
de
entre los aspirantes puja más
para hacerse con el traspaso, lo
cual, ¡ si dios no lo remedia !,
quedará como está. Y, mientras
tanto, el pueblo español y el exilio siguen chupándose el pulgar.
Un padre, de esos que abundan
h°V’ detidido a dar
buena
c ' f a, sus dos hijos se viste de
CO" h'
bros V|®s d'ce
,
~ . Voy a , ,r ™n vosotíos al
£ ,e* '° para den’üstrar ‘Juet ,os n'ños de anora son más tontos aue
^ dp antes de
_
„
i\ m
Salvador
IN1ESTA.
INSISTIENDO
En cosas que nos tocan tan
de cerca, ha llegado quizás la hora
de que abramos los ojos. Al alcanee de la mano, viviendo prácticamente con nosotros, tenemos al
pueblo espñol en la persona de las
decenas de miles de compatriotas,
de refugiados económicos que se
trasladaron a
Francia, Bélgica,
Suiza o Alemania, en busca de las
posibilidades de existencia que el
franquismo
es incapaz de ofrecerles. Estos hombres y mujeres,
estos obreros que son reflejo en
el exterior, de la clase trabajadora
espafiola,
deberíamos
cultivarlos
con la máxima atención, acercarnos a ellos, darles a conocer lo
que fué y lo que persigue la C.
N.T., v esforzamos para que com­
prendan lo bien fundado de nuestras luchas pasadas y el justo contenido de nuestras
aspiraciones
presentes.
Es indispensable que Ies contacteinos por todos los medios a
nuestro ajcance, ofreciéndoles material escrito que les permita conocemos
y
juzgarnos.
asimilar
nuestras ideas y ver en nuestras
¡Porque le tenían miedo!
Por eso le asesinaron
¡ P orque le tenían m iedo !
Era m édico d e ald ea
era m édico d e pu eblo
uno d e mis hijos lleva
su nom bre com o recuerdo
el qu e honrará, estoy seguro
porque, com o él, es bueno
A tos p obres visitaba
y d ejaba su dinero
en los hogares humildes
q u e acogían su consuelo
p orqu e para m edicinas
no les alcanzaba el sueldo,
E se era su p roced er;
m ejor no podía haberlo.
M itigaba desventuras
entre los varias d el pueblo,
por eso las simpatías
todas hacia él se volvieron,
Con su conducta ejem plar
se había ganado al PUEBLO
la reacción le tem ia
y m iraba con recelo.
Por eso le asesinaron ;
¡ Porque le tenían m iedo !
Era noble en el senitr,
ecléctico en el pensar
el id eal q u e abrazó
no lo abrazó al azar:
Anárquicas las ideas
las q u e tanto supo amar.
T eórico libertario
puso su brazo y cerebro
al servicio d e la causa
q u e d efen d ía al obrero.
Sirvió lo la C.Ñ.T.
p orqu e nacía d el PUEBLO.
Por ella estuvo en presidio,
fu é tratado en atropello
« Los políticos no pueden ya lla­
marse a engaño. .
« Terminado el Congreso se re­
crudece el martirio del proleta­
riado catalán. E l pistolerismo a
sueldo de la burguesía dispara con­
tra las cabezas visibles del movi­
miento obrero. La réplica valiente
y heroica aumenta la ofensiva pa­
tronal y policiaca, hasta el extre­
mo del asesinato co’ectivo. La C.
N.T. catalana se debilita enorme­
mente en esta lucha francamente
desventajosa
para ella. Pero en
provincias el movimiento confe­
deral gana posiciones. Y en estas
condiciones de tragedia, de san­
gría permanente, Salvador Segui
negocia en Madrid un pacto con
la U.G.T. La C.N.T. propone a
la U.G.T. afrontar en común la
huelga minera de Riotinto, me­
diante una huelga general de so­
lidaridad. Los mineros y ferrovia­
rios de toda
España,
dirigidos
por el socialismo, deben iniciar
la batalla. Los socialistas hacen
marcha atrás, proponiendo a su
vez soluciones moderadas. Como
consecuencia, los mineros de Riotinto tienen que capitular a los
cuatro meses de lucha » (Peirats).
Sigue el asesinato de militantes
de la C.N.T., cayendo bajo las ba­
p o r querer forzar la m archa
d el despertar d e los pueblos.
Por eso le asesinaron
¡ Porque le tenían m iedo I
Para abolir la injusticia,
la prop iedad y el G obierno
puso afan e inteligencia,
y lo hizo con tanto em peño
qu e Espartacus a su lado
ya resultaba pequeño.
En su Vitoria em brujada,
allí fu é q u e le prendieron
los chacales reqnetés
toda su sangre bebieron ;
p o rqu e ayudaba a los pobres,
por ser un galeno bueno.
P or eso le asesinaron
¡ Porque le tenían m iedo !
Su ejecución clandestina
im punem ente la hicieron
los perjuros requetés
q u e d e su sangre bebieron.
Por esa acción criminal
en el silencio im pusieron
pero no lo lian conseguido
¡ E so si qu e no supieron !
terminar con las ideas
qu e d e antorcha le sirvieron.
Se llam aba Isaac
Puente, « m édico d e p u eblo »,
uno d e mis hijos lleva
su nom bre com o recuerdo
el q u e honrará estoy seguro,
p orqu e com o él, es bueno.
Por eso le asesinaron :
¡ Porqué le tenían m iedo !
finalidades
sindicalistas una garantía que les asegure la defensa
de sus derechos y les abra las
perspectivas de orden económico
social, encaminadas a mejorar sus
condiciones de vida. No podemos
ni debemos olvidar por más tiem­
po, que el porvenir de nuestra
Organización reposa principalmente
en la actitud que mañana adoptarán las masas laboriosas, y en
su convencimiento de que somos
quienes más nos compenetramos
0011 las aspiraciones obreras, es
decir, con las justificadas esperanzas de
colectividad a que
pertenecemos.
Estos compatriotas van y vie­
nen a España, mantienen cons­
tante relación con sus familiares y
amigos y les comentan, con toda
df detalles^ su desenvolvimiento de vida en el exterior. Si
conseguimos
deshacer los equí­
vocos que quizás les ^apartan de
nosotros, si somos capaces de hablarles un lenguaje comprensible
q Ue les convenza de la razón de
nuestra lucha, abriremos una byecha que canalizará, el máximo de
posibilidades en la labor de reorgaI nización que será preciso llevar
a cabo.
Todos los esfuerzas de la Or­
ganización deberían destinarse, en
lo inmediato, a establecer estre­
cha y constante relación con el
pueblo español, trátese de la mi­
noría que vive en el exterior, como
de las masas obreras que penan
v trabajan en nuestro país. Es de
este contacto inteligente y eficaz
que ha de surgir Ta C.N.T. que
en otros tiempos conocimos, siendo
preciso admitir, por ser realidad
que no puede escapamos, que el
tiempo que nosotros desperdicie­
mos, es y será debidamente apro­
vechado por quienes persiguen in­
tereses que guardan escasa rela­
ción con los de la colectividad
hispana.
Insistir en la necesidad de dar
a conocer al pueblo español lo que
es y persigue la C.N.T., me parece
una obligación ineludible, muy especialemnte si contemplamos las
reacciones positivas que de un
tiempo a esta parte se manifiestan
en las filas obreras. Seguir desco­
nociendo la prioridad que debemos
a esta labor de acercamiento y de
compenetración, seria tanto como
condenamos a una posible y deses­
perante esterilidad para el futuro.
A. TARRAGO.
Paris. Febrero de 1964.
Ramón SERON.
"Gentilly. Febrero 1964.
las del capitalismo y de la reac­ dasoa, intentona que costó la vida
ción el militante José Canela. Si­ a varios conjurados anarquistas.
gue la muerte del abogado de la
El trabajo educativo y cultural
C.N.T. Francisco Layret. E l 31 de adquiere gran auge durante los
noviembre, 36 militantes son de­ años de dictadura, publicándose
portados a la Mola (Mahon) entre varios periódicos y revistas que no
ellos Salvador Seguí. En Barce'ona es del caso enumerar. Pero al
se declara la huelga general. La mismo tiempo se inicia el sindi­
U.G.T. rehúsa sumarse a la huelga. calismo positivista de Angel Pes­
Es, como siempre, en estos mo­ taña, del cual parecen estar aún
mentos críticos por que atraviesa impregnados algunos de nuestros
la Organización, cuando los oportu­ compañeros,y, sobre todo, algunos
nistas de siempre se lanzan a la de los que hoy tienen « la me­
conquista del baluarte revolucio­ moria corta ».
Mi intención, decia al comen­
nario, amañando acuerdos para po­
der situarse en los cargos confe­ zar estas líneas, no es otra que la
derales (Pleno de abril 1922, An­ de demostrar a quien lo ignora,
drés Nin, Joaquín Maurin) lo cual o hace como si lo ignorase, que
no impide que la C.N.T. sostenga la C.N.T. estuvo siempre presente
conflictos sociales de gran enver­ v dispuesta a colaborar con todos
gadura antes y después de la dic­ los organismos dispuestos a luchar
tadura, la cual, como todos sa­ contra las diferentes tiranías que
padeciendo
nuestro
país
bemos, había de traer consigo una viene
de las más duras represiones que desde hace un siglo. Por eso no
el anarcosindicalismo haya sufrido. quiero detenerme a analizar los
Un importante contingente de mi­ problemas intemos que la C.N.T.
litantes se ven obligados a pasar hubo de solucionar en distintas
la frontera pirenaica para escapar épocas. Por otro lado, no es eso
a las balas homicidas, pero, tanto lo que han olvidado aquellos que
los que puedan en el interior, co­ hoy no hacen otra cosa que se­
mo los que a Francia vienen, no guir las únicas enseñanzas que su­
cesan ni un solo momento el com­ pieron sacar.
M. OCAÑA.
bate por la libertad, v así vemos
llegar los sucesos de Vera de B i­ (Terminará en el próximo número).
O
DE
TOUT
I ITI^ l
ID E A
ET
Estado actual de los otros casos
confianza podemos tener en tantas
promesas incumplidas.
En cuanto al caso Abarca, hoy,
Oía 26 de febrero, nada sabemos
todavía de cuáles han sido las
decisiones de la Cour de Cassation
de Bruselas. Continúa haciendo
la huelga del hambre, y su estado
físico es más que alarmante. Los
ahogados aconsejan que cese, pero
nuestro joven compañero, desespe­
rado, se niega a atenderles, exi­
giendo una solución a su problema.
Urge, pues, que se multiplique el
envío de telegramas al ministro de
la Ju sticia belga.
Las señas son las siguientes: P.
Vermeylen, Ministére de la Justice,
4, Place Poelart, Bruxelles, I (Belgique).
Tendremos al corriente a nues­
tros lectores de todas las peripe­
cias de estos dos asuntos, que de­
ben ser resueltos a plazo breve.
Plazo que será tanto más corto,
cuanto mayor sea la actividad y
la presión que se ejerzan sobre
los que tienen la suerte de nuestros
jóvenes compañeros en sus manos.
¡0 |o a la maniobra!
(Puüe de la pane 2.)
gimen, y se vió Uamar al orden por
ei Tribunal... ».
Muchos procesos hemos visto en
las salas de los tribunales del fran­
quismo durante esta época de la
vida política española. Procesos,
simulacros de procesos, comedias
tragigrotescas con ropaje de jus­
ticia, sesiones a puertas cerradas
sin testigos indiscretos... etc.
Y en los abogados de la de­
fensa hubo... unas veces la rápida
y obligada intervención del abo­
gado de oficio... otras la valentía
del abogado que cumple su mi­
sión con riesgo propio, cuando se
vive un régimen como el español...
en otros no sabemos siquiera si
de las puertas cerradas adentro,
hubo apenas semblanza de de­
fensa.
Pero de todos modos, no se nos
tenía acostumbrados a las exhibi­
ciones que desde hace cierto
tiempo bordan los abogados de la
democracia cristiana que con el
régimen conviven. De sus mani­
festaciones, se desprende una im­
presión de segura impunidad, que
solo la aquiescencia o la compli­
cidad del régimen puede permitir.
Si de un lado nos alegramos
sinceramente en lo que se refiere
a los militantes socialistas que han
visto terminar así un largo periodo
de situación extraña, por otro nos
intriga la sospecha de que seme­
jantes consentimientos obedezcan a
una línea trazada desde arriba.
Y no creemos que nuestros ami­
gos socialistas se dejen engañar
por el espejuelo y que, como hi­
cieron los protestantes, crean lle­
gada la hora de las convivencias.
Porque si en la intervención del
señor Jiménez Fernández se permi­
tió una exaltación a los socia­
listas europeos, no hubo ni una
sola palabra para aquellos que,*
como Julián Besteiro... y tantos
otros, dejaron sus vidas en ma­
nos de esos mismos tribunales.
Y si se le permitió al Sr. Ji­
ménez esa exaltación del socia­
lismo europeo e incluso esa ironia
de « enemigo bueno » del régi­
men... no se permitirán segura­
mente semejantes libertades cuando
se trate de juzgar a los huel­
guistas asturianos.
Y otra :
« S e ha disuelto el tribunal esp e­
cial contra la m asonería y el comu­
nismo... ».
Sin comentarios casi ¿ Es una
prueba más de esa liberalización
del régimen ? ¿ Veremos mañana
instalarse con la aquiescencia de
Franco logias masónicas y células
comunistas en la península ? ....
No lo creemos. D e ese anuncio
publicitario y efectista no se ha
de pasar. Hasta ahi no llegarán
los « cruzados » de ayer. Y no
por lo que al comunismo en sí so
refiere, pues de las veleidades del
régimen ya sabemos bastante, par?
ver sus tentativas de acercamiento
con el mundo totalitario bolche­
vique y sus sucursales.
Tampoco por lo que de conce­
sión a las exigencias americanas
represente el aflojar las medidas
represivas antimásonicas. Pero del
decir al hacer, hay gran trecho.
Más al ver, no obstante, esta
lenta, pero segura transformación
del régimen que despliega sus ve­
las a nuevos vientos, será preciso
una llamada de sincera alarma, no
dirigida a organizaciones, orga­
nismos ni comités del antifascismo
español, sino a los hombres mis­
mos, a quienes se pretende Durlar
en su dignidad y en su conciencia
de seres libres.
Adoptar la limosna es vejatorio
y humillante.
Aceptar el perdón y la presunta
complacencia de quien no tiene
ningún derecho a erigirse en ente
perdonador y sabe que es reo de
la justicia popular, es tanto como
hacer negación de nosotros mis­
mos.
Sin establecer culto alguno por
los que cayeron, víctimas del
terror franquista, les debemos por
respeto a ellos y por vergüenza
propia, la repulsa viril y enérgica
a esa mano tendida del franquis­
mo que busca desesperadamente
ganarse voluntades y llegar há­
bilmente al olvido de las respon­
sabilidades criminales en que in­
currieron.
Ojo, pues, a la maniobra y no
vacilemos
en
declarar públicamenete y bien alto que el ré­
gimen español sigue siendo el mis­
mo que en 1938 manifestó su
identificación completa con el nazi
fascismo.
Jo sé MUÑOZ CONGOST.
Hens
TOUS
Comentario a un libro :
José Pascual y Bernabé Garcia
Polanco libertados
En París, Jo sé Pascual Palacios
ha sido puesto en libertad, des­
pués de que tres médicos exper­
tos, designados por el juez Simón,
han certificado que su estado' de
salud era más que. inquietante y,
desde luego, completamente in ­
compatible con la detención.
En Montréal, tras una larga
campaña de protestas y gracias
a que México le ha otorgado el
derecho de asilo, ha sido puesto
en libertad Bernabé G arcia Po­
lanco, que se habrá ya trasladado
a la República m ejicana en el
momento en que verán la luz
estas líneas.
La situación de nuestros jóvenes
camaradas, todavía detenidos en
la cárcel
la Santé de Paris
.— Gurrucharri, Marti, Ros y Sán­
chez — continúa siendo !a mis­
ma. En vista de. que todas las
promesas de libertad quedaban
sin cumplir, desde el día 19 de
febrero están haciendo la huelga
del hambre. Una vez más, se ha
prometido que serían liberados en
fecha breve. Pero ya ninguna
POUR
44Laberinto español
— II —
que van del año 1918 a la dic­ contrarevolución tendiente a im­
tadura de Primo de Rivera dá poner la dictadura staliniana con
En la página 124, dice que en un unas referencias, apoyadas en do­ el cándido apoyo de gran parte
Congreso de trabajadores celebra­ cumentos de aquellos dias?
de republicanos y socialistas.
Además, de traidores y merce­
do en Sevilla se fundó la C.N.T..
Sería interminable señalar los
En el Apéndice, se dice que la narios no ha habido ningún mo­ errores que el libro contiene. Por
Regional Catalana del Trabajo vimiento revolucionario que no último, anotaremos que Andrés
fué, en Barcelona, el origen de haya sido penetrado. Pero escribir Nin y Joaquín Maurín, que esta­
la Confedlración Nacional, en que cuando Primo de Rivera di­ ban afectados por la revolución
1910, lo que es verdad; lo que no solvió la C.N.T., sus miembros se rusa, hasta el punto de aprove­
lo es es este Congreso de Sevilla inscribieron en el Sindicato Libre, char la ausencia de cuadros con­
proclamando la constitución de es burlarse de los trabajadores y federales para aceptar altos cargos
la C.N.T., cuando en otra parte explicar mal la historia.
de responsabilidad en la C.N.T., y
se dice que lo fué en Barcelona.
Primo de Rivera, al dar el gol­ pasar luego al servicio de Moscú,
Y yo añado: en el Palacio de pe de Estado e l 13 de noviembre no fueron jam ás anarquistas, sino
Bellas Artes, al que yo asistí. T am ­ 1923, en Madrid, hacia donde h a­ sindicalistas revolucionarios, como
poco es verdad que en 1911 la bía salido el 12 de Barcelona, los presenta.
C.N.T. hubiera celebrado un Con­ acompañado del obispo y de las
Otro error: el de dar a creer
greso en el Palacio de Bellas demás autoridades civiles y m i­ que Comorera fué el creador de
Artes de Madrid. Como no es litares, así como de la represen­ grandes Cooperativas, cuando en
verdad que los Sindicatos de In ­ tación del Fomento del Trabajo toda Cataluña, siguiendo el movi­
dustria, que se llamaron Sindicatos (patronal) quiso imponer el «or­ miento cooperatista de Inglaterra,
Unicos, fuçran creados en el Con­ den» dijo, y la prosperidad im ­ hace más de un siglo que surgieron
greso de Madrid, en 1919 (llamado pidiendo las huelgas. Los Sindica­ las primeras en Barcelona.
del Teatro de la Comedia). Los tos no los clausuró. Los Sindicatos
Para term inar: No todo lo que
Sindicatos de Industria fueron los oerramos nosotros, si bien,
creados por la Federación Obrera como el de la Construcción, que dice el señor Brenan es malo. En
Catalana en su congreso cele­ sostenia la huelga del Metro, lo su ’.ibro, los que ignoran mucho
de las luchas sociales y políticas
brado en Barcelona en la barria­ cerraron.
Desde la destitución de Anido de España, pueden aprender mu­
da de San s en el verano de 1918.
Se discutió en el de la Comedia y Arlegui, por Sánchez Guerra, chas cosas, sobre todo los jóve­
y se aprobó, pero quedaron en pie ios Sindicatos se hablan recons­ nes. Pero del mismo modo que
yo, otros que mejor conocen la
las Federaciones Nacionales de tituido, aún frente a la organi­
Oficios, como en el seno de cada zación de los pistoleros, que se historia, la economia y la política
Sindicato, lo que antes era S in ­ sintió impotente contra la repro­ de España, quizás hallen errores
dicato de Oficio, pasaba a serlo bación del pueblo trabajador y de que tienen por resultado juzgar
con el nombre de Sección T éc­ de las mujeres, que les llamaban como poco recomendable un libro
nica, con autonomía y represen­ asesinos. Después, con un Gober­ que hubiéramos deseado que fuera,
tación en la Ju n ta del Sindicato nador civil muy liberal en B a r­ más veraz. .A otro, pues, corres­
Unico. Al tratar de los Sindicatos celona, dió facilidades e hizo de­ ponde comentarlo según sus co­
Libre de Barcelona, el señor B re- terminadas declaraciones, destina­ nocimientos. Yo he comentado
nan dice que cuando los sindica­ das a disipar los temores de los aquello que conozco y he vivido.
tos se hallaban en b a ja por la sindicalistas. En reuniones c’anJaim e PADROS
represión de Anido y Arlegui (ge­ destinas, se acordaba la apertura
Lyon, febrero 1964.
nerales solicitados al mando de en unos y la clandestinidad en
Cataluña por la ' Patronal) los otros. Hasta el fin de la dictadura,
anarquistas y la mayoría de los la C.N.T. fluctuó entre dificultades
trabajadores se alistaron en ellos. que siempre superó.
E n el congreso de Zaragoza ella
Al decirlo, escribe una ofensa, no
solamente a los abnegados mili­ necesitaba uno o dos años de
tantes de la Confederación, que relativa paz. para formar cuadros
no todos eran anarquistas como capaces de organizar, tanto en lo
quiere h a c e r l o suponer, sino económico, como en lo social y
a toda la clase trabajadora de cultural. Sin nerviosidades y sin
iBuenos Aires, 14 d e febrero 1964.
Cataluña, que fué victima, durante improvisaciones, como la demás
muchos meses, de la violencia clase obrera, y, sobre todo, con
Compañero,
coactiva combinada entre los pa­ la que formaba en la U.G.T., en
En varios números de nuestra
tronos y el Gobierno civil y mili­ ese tiempo, la clase obrera espa­
La Protesta », se
ta r que tenían sus bandas a suel­ ñola, se hubiera hecho una revo­ pulbicación
do. Los m ilitantes teníamos que lución bienhechora, sin gran de­ han dado referencias sobre la for­
mación y trayectoria de la Comu­
defender caras nuestras vidas, es­ rramamiento de sangre.
El señor Brenan h a querido es­ nidad del Sur de Montevideo, Uru­
condemos, cambiar de nombre y
domicilio, marcharnos al extran- cribir la historia de la clase obre­ guay. En éstos momentos los com­
pero o esperar la muerte al volver ra en algunos capítulos de su libro, pañeros de la Comunidad están
de una calle o a la salida de una sin conocerla suficientemente e atravesando por una situación cri­
cárcel.
incurriendo
en
contradicciones. tica. La casa en que están vi­
Cuando en la página 140 dice viendo, además de resultar chica
¿Por qué el autor del «Laberinto
Español» no consultó, por ejemplo, que los anarquistas hubieran im­ y no permitir la expansión comu­
un folleto de unas cincuenta pá­ puesto la dictadura si hubieran nitaria que ellos desean, debe ser
ginas escrito en francés por el ganado la guerra, demuestra que desalojada a la brevedad.
Para solucionar éste urgente pro­
profesor republicano exilado, Jo a ­ no conoce uno de los episodios
quín Xuriguera, que de las ’uchas que m ejor caracterizan lo erróneo blema, han adquirido un terrena
de ta l afirmación. Fué cuando, al de casi dos hectáreas, en el cual
term inar los combates en B arce­ se construirá el barrio comunita­
lona, con el triunfo de la C.N.T. rio. Un grupo de profesionales
COMITE de REDACTION
y de la F.AI., una comisión de de la Facultad de Arquitectura de
las dos organizaciones fué recibida Montevideo, interesados por el pro­
D e ESPOIR »
por el presidente Companys, al blema, están trabajando en su pro­
frente de la cual iba Durruti. Era yecto.
U irecteur : A. TURMO
Para tomar posesión del terreno,
ta n cierto que el triunfo pertene­
S ecrétalre de Rédaetlon :
cía a los trabajadores de ambas la Comunidad debe contar con
F . MONTSENY.
organizaciones, que los taxis y 40.000 (cuarenta mil pesos oro),
R é d a c te m :
todos los autos de la ciudad, du­ equivalente a 2.400 dóJares, antes
P. Y . B E R T H IE R , Edouard
rante semanas, hacían claxonar los del 30 de marzo del corriente año.
BR U N ET, E t. G U ILLEM AC.
Creemos un deber solidarizamos
sonidos que expresaban las dos
Administrateur : J . BORRAS.
6iglas. Companys no lo ignoraba, con estos compañeros, ya que con­
y dijo a los Somisionados, poco sideramos su experiencia como la
más o menos: «Sois vosotros los más representativa de nuestras as­
que habéis ganado la batalla con­ piraciones. En la seguridad de que
tra e l fascismo; vosotros tenéis compartirás con nosotros esta idea,
¡ el derecho, como vencedores, de te solicitamos el
aporte solidario
¡ gobernar, de organizar Cataluña que esté a tu alcance, como asi a
1 como queráis o lo entendáis». lo s todas las organizaciones y grupos
la región : Estos proyectos sola­ comisionados rehusaron el Poder, libertarios del mundo.
m ente representan una proporción diciendo que todos unidos debía­
Esperando una pronta respuesta*
pequ eñ a d e nuestro dinero. Hay mos combatir a los facciosos hasta saludamos fraternalmente :
dem asiado para manipularlo noso­ vencerlos en toda España. Candi­
Osvaldo
ESCRIBANO,
tros y hem os d ecid id o
requerir dez o no, la historia se ha encar­
Com isión d e Solidaridad
ayuda experta ».
gado de probar que otros al ejer­
con la C om unidad d e l
cer el Poder, facilitaron el des­
Sur.
Santander
408.
equilibrio de las fuerzas y la
BUENOS-AYRES
(R .
Argentina).
El com entario es muy fácil h a­
« R E F L E J O S »
cerlo, si tenem os en cuenta qu e
Nota im portante ; Los envíos
•ALBUM DE D IBU JO S
cuando se trata d e prestar solida­
individuales o colectivos pueden
ridad se vuelcan con 10 libras, com o
hacerse a ésta dirección, a nom­
DE MONROS
hicieron cuando las huelgas d e los
bre de
Vicente Francomano, o
mineros asturianos.
Veinte dibujos a pluma, a gran bien directamente a :
T raducción y com entario d e J. form ato: ÍO’OO F.
Talleres Gráficos Comunidad del
Pastor Sevilla.
Pedidos : Servicio de Librería, Sur, Calle Canelones 1848, MON­
4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.) TEVID EO , R.O. del Uruguay.
Perivale. F ebrero 1964.
bh m k
D e « T h e O bsercer », 23-2-64.
« L o s 31.000 afiliados d e
la
Unión N acional d e O breros d e
Minas (National Union o f Minew orkers) d e la zon a d e D erbyshire
tienen tanto dinero en sus fon dos
— más q u e 1 millón d e libras —
q u e can a preguntar a los expertos
com o invertirlo.
E ste organización regional es
propietaria d e Campos d e vaca­
ciones en Skegness y Ryhl y está
considerando com prar un h otel d e
lujo en Riccione, en el Adriático
italiano.
P ero e l señor B ert Wyn, S ecre­
tario d e la regional, dijo ayer, d es­
pués- d e un mitin d el C onsejo d e
/ /
Lí) COMUNIDAD
del SUR
preicupalos
w v w s^
W W VW
SAAAAAA
Activités de nos camarades Espagnols
Fíele* a nuestro sentimiento solidario bada todos los explotados,
•si como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas
páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­
mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados
de todo medio de expresión.
| Continuando el ciclo de confe­
He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se
rencias organizado en esta ciudad,
diríjan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y,
el compañero Fontuura sucedió
*1 es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus
a R. Oriol en la tirbuna. Como de
artículo* en su lengua materna, ya que no conocen otra.
costumbre presidió la compañerita
Conchita Espigares, la cual, con
palabras acertadas, presentó al
conferenciante, auien, a su vez
comenzó su peroración sobre el
tema escogido : « Miseria y dig­
17» UNION REGIONALE . UNION LOCALE DE LYON
nidad de la España de hoy ».
Permanence tous les samedis de 17 heure* à 19 heures, et tous les
Digamos
en
primer lugar el
dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue St-Jean, N° 60, LYON (5*).
acierto del compañero Fontaura,
al elegir el tema de su conferen­
cia; en nuestro local se reúnen
F. L. DE LIMOGES
ACTION CIVIQUE
gran cantidad de españoles recien
NON VIOLENTE
venidos a Francia, a los cuales
Convoca a sus afiliados, a la
Réunion d’information, le lundi siempre interesa lo que concierne
Asamblea General, dia 8 de marzo, 9 mars, à 20 h. 45, au Foyer
a su tierra de origen. El orador
a las nueve de la mañana, en el U .C .J.G ., 27, rue des Paradoux,
puso de relieve la gran miseria
local de F O ., 59, rue Montmailler. premier étage.
que representa para España la sa­
Important sujet de discussion : lida de todos los brazos y cere­
F .L . D E ROANNE
I-es problèmes posés par le ata» bros que el dia de mañana, una
vez liberada España de su opre­
Comunica a sus afiliados que tut des objecteurs de conscience.
sión, harán falta para reconstruir
la próxima reunión tendrá lugar
«1 día 8 -de marzo, a la cual ATENEO CERVANTES — LYON la economía, hoy arruinada por
Maison d e l’Europe
la camarilla
falangista. Sin em­
debéis acudir como buenos mi­
16, p lace Bellecour
bargo, dijo el compañero Fon­
litantes.
taura, no debeis perder la espe­
F .L . d e t o u l o u s e
Poursuivant son labeur culturel ranza, de volver a España, defi­
nitivamente; el régimen de Franco
II P GRANDE CONFERENCE
Esta Federación Local, convoca
no es más que provisional y para
DU CYCLE 1964
asamblea general para el día 7
que su caída sea lo más rápida
d e marzo de 1964, a las 21 horas.
posible, debemos todos colaborar
DIMANCHE 8 MARS, á 10 con las organizaciones antifranquis­
Esperamos puntual asistencia.
heures, dans la Salle des Confé- tas, no las <jue nos
El Secretariado.
proponen
rences de la Maison de l’Europe, el cambio de una dictadura por
*
Sr.
Miguel SANCHEZ MAZAS otra, sino dar la confianza a aque­
résident en Suisse Licenciado en llos organismos que dejan de lado
CONCENTRACION
REGIONAL Ciencias Exactas y Matemáticas,
las luchas parlamentarias y que
D E LA C.N.T. E L 1» DE MAYO nous fera une importante confétienen como fin la verdadera eman­
EN CHAUFFAILLES
rence en espagnol, sur le théme cipación de los trabajadores. El
«El problem a agrario
compañero orador da detalles de
Nos place comunicar en nom­ en el desarrollo econ óm ico y social lo que representa la emancipación
bre de la Organización, y en el
d e España»
pora España, enumerando la can­
d e la España oprimida, que no
‘La question agraire en Espagne, tidad de hombres especializados
ha sido necesario esperar mucho est un probícme que tout Espagnol que han salido a enriquecer con
tiempo para que un gran número doit avoir á cneur de connaitre, 6u trabajo, otros países europeos
d e compañeros y afines respondie­ parte qu’il a été et est la cause o sud-americanos : si esta sangría
ran presentes, para colaborar en de bien des malheurs dans la del potencial humano español con­
«1 acto del Primero de Mayo, en Péninsule Ibérique.
tinua, a nuestra vuelta a Es­
«1 que una vez más se pondrá
Traité par M. Sánchez Mazas, paña nos encontraremos con un
de relieve la alta obra de soli­ son intérét est pour autant accru, verdadero problema a resolver.
daridad que desde hace veinti­ vu sa competente et sa technique
Sin embargo, continuó el orador,
cinco años viene desarrollando la sur le sujet.
C.N .T. en pro de los hombres que
Nous comptons sur votre assis- toda esa miseria que nos hace
abandonar nuestro país, empieza a
luchan por la libertad, el bienestar tance.
tener una contrapartida en la dig­
y la fraternidad del pueblo espa­
FIESTA D EL NIÑO
nidad de que comienzan a dar
ñol.
EN TOULOUSE
muestra los intelectuales e incluso
En estos momentos podemos ya
garantizar
la
participación
si­
Nos comunica el Secretariado de algunos dignatarios de la iglesia,
guiente:
la Sección Local de S.I.A. de Tou­ como ha sido el caso del Abad
de Montserrat.
MITIN que tendrá lugar en la louse, que, para el día 8 de mar­
zo, a las 3 de la tarde, se cele­
Sala de Fiestas a las 9 h. 30.
Lo que debe damos ánimos para
A lejandro Lóm ela, por la C.N.T. brará la Fiesta del Niño, en la . nuestra lucha, es el hecho de que
Sala de la Bolsa del Trabajo.
estos hombres, que tienen resuelto
<en exilio.
Como cada año, los organizado­ Su problema económico, no vaci­
Franc, maestro (Francia).
res prometen realizar un progra­ lan en arriesgarse a perderlo todo,
Otro com pañero por la C.N.T.E.
ma en el que encontrarán satis­ hasta su libertad, denunciando los
e n exilio.
facción lo mismo los grandes que atropellos de que han sido objeto
los pequeños.
FESTIV A L INTERNACIONAL
los mineros durante las huelgas
Daremos más detalles en el de Asturias, esto demuestra, dice
D E VARIEDADES
próximo número.
el compañero Fontaura, que la dig­
organizado por S.I.A.
Retened Iodos, grandes y pe­ nidad no está muerta en España
Grupo «Tierra y Libertad» p re­ queños, esta fecha: 8 de marzo, y debe ser ejemplo para nosotros
sentará un conjunto artístico va­ ¡Fiesta del Niño! en Toulouse.
el que estos hombres que no te­
nían que luchar por mejorar su
riad o y d e calidad.
*
G rupo Artístico
«Iberia»,
de
situación material, se han levantado
R oanne, con selectos números de
frente a los jerarcas del régimen.
CONFERENCIAS
dan zas folklóricas españolas.
EN MONTPELLIER
L os KaroUnkas, con su nuevo
Siguiendo nuestro curso de con­
rep ertorio d e cantos y bailes del
ferencias, comunicamos a todos los
C en tro d e Europa.
Grupo Artístico «Cervantes», d e compañeros v españoles en gene­
R oanne, y Su fam oso conjunto d e ral, que el dia 14 de marzo, a las
9 de la noche, dará una conferen­
EN PERPIÑAN
variedades.
C hauffailles estará representada cia en nuestro local de costumbre,
Bontem ps estuvo muy bien.
p o r Carmen d e Aragón, alm a d e el estudiante en matemáticas, Luis
D icción clara, voz segura. Man­
Enedaguilla, con el tema « Pro­
la canción aragonesa.
Y la lista no está cerrada; es­ grama teórico v práctico de la ac­ tuvo atento el auditoric* hasta
más allá d e su peroración. No
peramos en el próximo artículo ción democrática española ».
contradicción
aunque
el
Todos los españoles ansiosos de hu bo
poder anunciar la participación de
conocer, la lucha que en el inte­ presidente d e m esa, y Bontem ps
otras colaboraciones.
Recordamos a los que deseen rior se lleva para conseguir la li­ mismo, la buscaran repetidas v e­
asociarse a nuestro festival, que beración de España, no dejarán ces, y p or lo tanto había m ate­
tienen tiempo hasta el 29 de fe­ de venir asistir a esta conferencia. ria para ello y, en el auditorio
vimos d os curas vestidos d e p ai­
brero. Para toda información, di­ Cordial invitación a todos.
sano,
tom ar
notas
con stan te­
rigir la correspondencia a Antonio
m ente : uno d e ellos protestante,
Abad, 3, allées Valí de Walle,
Para el dia 21 de marzo, sá- ! y bastante con ocido por m uchos
Chauffailles.
bado, a las 9 en punto de la no- com pañeros d e la localidad. A
Por la F.L. d e Chauffailles,
che, tendrá lugar una conferencia ! este último le vim os salir con­
E L SECRETARIO.
vim os tam bién
sa­
en nuestro local de costumbre, a tento, coo
cargo del vice-presidente del Pla- tisfechos a los tres m aestros d e
ning Familia! de Montpellier, M. escuel d e l grupo escolar d e Elne
Vlent de paraitre :
Beltran Jaoques, con el siguiente qu e asistieron bajo m i invitación.
■« UN CENTENA IR E BULGARE tema : « E l Planing Familial y el
— C uando sep a V. d e otras
PARLE >
conferencias d e ésta Índole, esp e­
control de los nacimientos ».
Con proyecciones fotográficas. Ni ram os q u e nos avisará, m e d ije­
par Nicolás STO IN O rF
que decir tiene, a esta conferencia ron.
Prlx : 8 F 50
Recojan, pues, e l d eseo d e es­
asistirá la juventud, que es a la
Demandez-le aux Services de que más interesa, asi como las tos m aestros d e escuela jóvenes,
Librairie de la C.N.T., 4, rue Bel- compañeras, las mujeres.
los com pañeros d e Perpiñan... Es
ío rt, Toulouse, et 24, rue SainteEsperando la asistencia máxima, j necesario a la propia continuidad.
M arthe, Paria (10*).
M.
se invita cordialmente a todos.
I
Conferencia de Fontaura en Roanne
COiMIMtIftVICllllES
La Conferencia
de Bontemps
Nosotros, pues, obreros a quienes
nos afecta la miseria actual de
España, debemos luchar con más
ahinco aún que los intelectuales
por tener doble motivo, en el or­
den moral y en el material.
La Iglesia y principalmente por
boca del Abad de Montserrat, tam­
bién se ha levantado contra las
injusticias del régimen franquista
y sin caer en la candidez de creer
que la Iglesia ha cambiado de
bando — pues todos conocemos su
doblez — debemos de congratular­
nos de que sus hombres enpiecen
a tomar parte públicamente en fa­
vor de los desheredados y contra
lo que es la base del régimen
que embrutece a España.
Fontaura lee la declaración de
los intelectuales, dirigida al mi­
nistro franquista Fraga Iribame,
la contestación de este y la réplica
última de los primeros. Lee tam­
bién lo dicho por el Abad de
Montserrat que ha encontrado un
gran eco .11 la prensa y opinión
internacional.
Debemos
pues continuar sin
vacilar, termina le orador, la lu­
cha contra el régimen que oprime
a España, a nosotros, los hombres
de la C.N.T. nos incumbe princi­
palmente. Por eso no dejemos de
mostramos humanos, amando lo
bello, la música y el deporte.
Cuando se produzca la liberación
de España del tirano que la opri­
me, allá, en nuestra tierra, ten­
dremos más ocasión y facilidad
para poner en práctica nuestras
concepciones de vida libertaria.
En resúmen, una interesante con­
ferencia que agradó sumamente a
los recien llegados de España y
a los compañeros en general. A es­
perar la próxima, en la cual diser­
tará el compañero Borraz.
UN
ROANNAIS.
L a F ie s ta d e l N iñ o e n M o n t a u b a n
El dia 2 de febrero se celebró
en Montauban, la tradicional
y
simpática «• Fiesta del Niño ».
Catorce años han transcurrido
desde que, por primera vez, se or­
ganizó esta fiesta. Los que la ini­
ciaron en aquella época lo hicieron
en primer lugar para darle pres­
tigio a S.I.A. y para que, al mism<r tiempo, los niños y los ma­
yores, pasaran una tarde agradable.
Se hizo, en aquel entonces, en
una sala de café, se preparó una
buena merienda con chocolate y
pasteles, una niña recitó una poe­
sía hecha exprófeso y apropiada
para este dia y asi terminó la
fiesta.
De esta sencillez pues, nació
« La Fiesta del Niño » y desde
entonces ningún año los compa­
ñeros han
dejado de celebraria.
Los niños de entonces son ya unos
jóvenes, y los organizadores esta­
mos llenos de canas, sin contar
que, desgraciadamente, algunos han
muerto y que otros han marchado
a vivir fuera de la ciudad, pero
los que han quedado, pese a los
.años, han continuado trabajando
y superando a S.I.A. cada dia más.
Hoy se celebra la fiesta, no en una
sala de Café, sino en un teatro y
SERVICE DE LIERflIRIE
«Martin Fierro», de J. Hernández.
«Epistolario de Fradique Mendes», de Eça de Queiroz.
«El abanico de Ladv Windermere», de Oscar Wilde.
«Cartas de mi molino», de Al­
fonso Daudet.
«Doña Luz», de Juan Valera.
«Guzmán de Alfarache», de Ma­
teo Alemán.
«El embrujo de Sevilla», de Car­
los Rey les.
«La guerra de Yugurta», de Cayo
Saiustio Crispo.
«Genoveva», de Lamartine.
<Graziella», de Lamartine.
«Humo» de Turguenev.
Pedidos a J. Borraz, 4, rue de
Belfort, Toulouse (H.-G.).
Giros a M. Celma, C.C.P. n°
952-38, 4, rue de Belfort, Toulouse.
PARADEROS
Rogamos a todos los compañe­
ros que conozcan el paradero del
compañero Félix Martínez que es­
taba controlado antiguamente por
esta F . L. de Pau y en los años
1961-62 por la F. L. de Paris,
lo comuniquen a esta F. L. de
Pau, 30, rue Pasteur, para noti­
ficarle una cuestión, que le con­
cierne.
Recomendamos a todos los com­
pañeros y amigos que residen en
Toulouse y conozcan a José Do­
nosa Vidal, natural de Marbella,
provincia de Málaga, le notifiquen
que su hermano Luis Donoso Vi­
dal falleció el día 26, de diciem­
bre de 1963 en Nantes.
Su compañera María Rodríguez
pregunta por él. Reside en 4, rue
de la lile Sein, Nantes (LoireAtlantique).
en ella colaboran muchos jóvenes
artistas y « viejos » — ¿ por qué
no ?.
La fiesta, pues, a la que tuve
la satisfacción de asistir este año,
fué presentada por el compañero
Guillén, luego habló un repre­
sentante del « Maire » y final­
mente el compañero Celma habló
en nombre del C. Nacional de
S.I.A.
El grupo juvenil de S.I.A. de
Montauban representó varios sai­
netes muy bien interpretados to­
dos. Una simpática
y
graciosa
« mañica » nos deleitó con su
monólogo — bien de su tierra —
y, para finalizar, el conjunto coral
de Toulouse « Les Bretelles Rou­
ges » nos encantaron con sus can­
ciones y su conjunto vocal. Fran­
camente, no podemos menos que
felicitar a Mme Galcerán por el
interés, el gusto y el arte que
tiene en enseñar a estos jóvenes
artistas y a ellos también por su
voluntad y el gusto con que mi­
man e interpretan sus canciones.
Los niños, puesto que la fiesta
es en su honor tuvieron derecho a
una suculenta merienda. La única
cosa que es de lamentar, es que
la sala no reúne condiciones para
la voz y que los espectadores no'
oyen claramente.
De todas formas, pasamos una
tarde agradable y deseamos a los
compañeros de Montauban
que
tengan siempre mucho éxito y que
continuen trabajando en bien de
las ideas y de S.I.A.
ROSA.
EXPOSICION PERMANENTE
DE A RTE ARTISANAL
EN SAITN-PONS (Hérault)
E l compañero J . Bassons, crea­
dor de esta exposición invita a
todos los Artistas y Artesanos, y
excepcionalmente a los refugiados,
a colaborar en el embellecimiento
de aquella, aportando algunas de
sus producciones, que servirán,
además de una posible venta, a
reconocer por el público el valor
del Artista, del Trabajo, de la
Idea.
Ninguna preocupación para el
« exposant », pues la plaza es gra­
tuita.
Saint-Pons, es uno de los pue­
blos más importantes de Francia,
no solo por su inmejorable situa­
ción geográfica, de historia, de cli­
ma...
Enclavado en el corazón de la
Montaña Negra, entre una cor­
dillera de montañas y paisajes her­
mosos, es uno de los pueblos de
más gran circulación, de pasaje, y,
sobre todo, gran centro turístico,
por su historia, sus monumentos,
su clima y agua excelentes...
¿ Quien no conoce la Source du
Jaur ?
No guia al compañero Bassons
ningún interés de lucro, y si el
deseo firme de defender el trabajo
y obra artisanal, reivindicando el
sitio que le corresponde como a
tal.
A todos cuantos les interese, que
se pongan en relación con el
compañero J . Bassons (Fileur de
verre), Rampe du Marché, StPons (H érault).
Toutes Ies recentes affaircs d'espionnage qui ont été découvertes
gardent leur aureole de mystére
E S réoentes aífaires d’espionnage, de changement de camp, etc.
ont soulévé -plus de qnesiions qu’elles n’en ont résoln. E t méme
la oü on a pn repondré aux qüestions, il reste autour de la
plupart d’entre elles une auréole de mystére.
Certalns des individus qui ont été convaincus d’espionnage,
comme les AUemands Felíe, Clemens et Tiebel, avaient pu se livrer
à leur métier pour le compte de trois maitres différents
les nazis
d’abord. puis, simultanément, le gouvernement de Bonn et les Soviets.
Parellle conduite n’est pas étrangère à la grande tradition de la
profession d’espion. Le maitre de l’espionnage de Napoléon, Fouché,
ministre de la pólice, qui survécut à Robespierre et à l’Empire. avait
prété serment de fidélité à sept régimes différents !
L
Une afíaire qui rappele fort l’ére
napoléonienne, d’une autre íaçon,
c ’est celle du colonel Oleg Pen­
kowsky, récemment jugé et condamné à m ort en U.R.S.S.
T an t que Napoléon fu t au pouvoir, soit comme Premier Cónsul,
soit en qualité d’Empereur, 11 y
eut contre sa víe une intermina­
ble sérle de complots. Des militaires français de tous grades y
íurent impliqués, des simples sol­
dats aux généraux de l’entourage
de Bonaparte.
I
PENKOW SKY
Le colonel Penkowsky, milltalré
e t scientiflque brillant, appartenatt aux milleux les plus haut
places de la société soviétique.
B eau-fils d’un général e t neveu
d’un autre qui avait été candidat
au Comité central du partí communiste, Penkowsky avait servi à
divers titres à l’éfaranger.
Les diploma tes occidentaux se
souviennent qu’il n'a jam ais caché
qu’il n ’aim ait pas les méthodes
politico-policiéres du Kremlin. Ce
qu’apparemment le Kremlin n ’ignorait pas. Mais, gràce à la protectlon de Serov, alors cheí du Ser­
vice secret (K .O .B .), Penkowsky
fut temporairement sauvé.
Naturellement, après l’arrestatlon de Penkowsky, Serov fu t destltué. On crolt qu’ll fu t plus tard
arrété, luí aussl. Dans oes circonsinces, l ’aífalre Penkowsky pour-
APPEL
Depuis de longs jours, le camarade Prançois ABARCA,
jeune llbertaire antifranquista arrété en Belgique, poursuit
la gróve dé la faim.
II est i I'extréme limite de l'épuisement physique. Cependant, son morale et son courage sont, comme toujours,
admirables.
II risque la mort...
Le laisser mourir, c'est un crime.
De ce crime, le franquisme est responsable, mais aussi
le gouvernement belge, le gouvernement suisse.
Ce sont de choses qu'on ne pourra jamais oublier.
Personne ne peut esquiver sa responsabilité.
La vie d'ABARCA doit étre sauvée.
Ce serait une lácheté pour tous de laisser périr ainsi
un homme, devant ce monde indifférent, devant l’insensibilité de ceux qui peuvent le libérer.
Agissons tous, agissons vite pour sauver ABARCA !
SECRETARIAT INTERCONTINENTAL
DE LA CONFEDERARON NATIONALE
DU TRAVAIL DE L'ESPAGNE EN EXIL.
FEUILLETON D’« E SPO IR »
Numero 6
COLLECTIVISOTIONS
¡|
¡•
L'oeuvre constructive
de la
Révolution Espagnole
(Recueil de Documents)
: L ........................ Frlitiom C.N.T. - F.A.I., 1937.
A còté de celles-ci existent encore de petites boutiques de boul&ngers, qui travaillent comme auparavant.
Le transport du lait des campagnes dans les villes est
assuré aussi par les syndicats, qui s’occupent, en plus,
du fonctionnement de la m ajorité des laiteries. Le syndicat de l’alimentation contróle les entreprises agrícoles
et travaillé en collaboration avec les fermes coliectivisées. L a diminution de Tentrée en Espagne du lait
condensé eut pour conséquence une pénurie de lait. Le
syndicat de Talimentation acheta du lait condensé á
l’étranger e t il n’y eut ainsi plus de pénurie de lait à
Barcelone. E n Russie, durant les premiers temps de la
révolution, les magasins étaient fermés. II n ’en fut pas
ainsi en Espagne. Le grand commerce passa dans les
mflim des syndicats. Le petit commerce reçut ses m archandüses du syndicat. Pour le petit commerce, les prix
íurent flxés d’une íaçon générale. Le commerce intérieur organisé fu t controlé. A la tete * du monopole de
ravitailiement se trouve la « Consejería de abastos »,
le conseil du ravitailiement. Le but fu t d’organiser et
d’unifier l’ensemble du ravitailiement en Catalogue de
íaçon à ce que chaqué localité soit servie suivari’t ses
besoins. Un prix unique fu t établi par les communes
collectivisées, les syndicats de pécheurs e t d’autres bran­
ches de 1’alimentation, en accord avec l ’offre du ravítaillement. Evito: une augmentation des prix des denrées alim entabas, tel était le but de cette polítique économique. Spéculateurs et accapareurs devaientl étre
ainsi éliminés.
Au milieu de décembre, cette politique fu t suspendue.
Le 16 dééeinbre fu t formé un nouveau gouvernement
catalan. Les communistes obtinrent l’exclusion du P.O.
U.M. (parti ouvrier d’unification marxiste) du gouveme-
rait bien étre considérée comme
un symptóme d’une résistance qui
se m anifesterait à l ’intérieur des
sphéres dirigeantes de la Russie
d’aujourd’hul.
«
L ’AFFAIRE WENNERSTROM ’
i
Cependant, aucune des récentes
affaires d’espionnage n ’a causé
autant d’émoi que celle oü fu t im­
pliqué le colonel suédois Stig
Wennerstrom qui, pendant quinze
ans, revendit aux Russes les se­
crets de l’O.T.A.N.
II semble cependant y avoir
quelques aspecte curieux à l’affaire
Wennerstrom. P ar exemple, on
mentionna à peine, au temps de
son arrestation e t de son proc.s, le
fa it qu’ll avait aussi travaillé pour
le Service de renseignements nazi
au cours de la guerre, tout comme
le groupe Pelfe-Clemens-Tiebel en
Allemagne. II est curieux pour
ne pas dire plus, que tandis que
les activltés du temps de guerre
du groupe Felíe, e t certainement
celles d’autres anciens agents na­
zis, étalent connues, le passé d’es­
pion de Wennerstrom ait si complétement échappé au repérage.
II se rendait fréquemment à Las
Vegas, au Névada, du temps qu’il
étalt attaché de l’air suédois à
Washington. II était censé aimer
Jouer, mais 11 est plausible qu’il
soit alié lá pour rencontrer des
8cientiflques du laboratoire nucléalre et de la station d’essais de
Los Alamos, qui n ’en sont pas
loin. Mais le jeu peut certes avoir
été le vrai mobile psychologique
de sa trahison.
La dislocation de cellules du
réseau
d'espionnage
soviétique
aussi éloignées les unes des autres
que Wennerstrom, qui en étalt
une, le groupe Felfe- Clemens-Tíebel, une autre, et les couples R o­
bert B alch e t Ivan Egorov aux
Etats-U nis, une troisiéme, constitue une de ces catastrophes qui
signifie une période prolongée de
chómage pour bien des agents
secrete en rapport avec elles, directement ou indirectement.
LE RESPONSABLE
Mais,
a causé
Services
ques, et
quel est done l’agent qui
de tels ravages dans les
de renseignements sovièti­
par ses révélations, amené
(Suite en page 3.)
w
s
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HEBDOMADA! R f
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ORGANf O f LA V * UNION REGIONAL? OC LA C U T . f t
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I chos... de Presse
E X E S P L E A »UIVRE. — C’est
une trés bonne nouvelle que Geneviève Tabouis nous fait connaitre
dans « La Dépéche du Midi » du
16 février 1964. Comme remerciements de notre part, nous ne pouvons manquer d’adresser des félicitations à la rédaction du journal
pour la présentation de cette nou­
velle, car sur une manchette, tenant toute la largeur de la page 2 ,
le titre se présente comme suit :
L ’Autríche neutre, premier pay»
à réaliser le désarmement total ?
II y a bien longtemps que les
pacifistes, que nous sommes, préconisons, en attendant, ou mieux
pour accélérer, le désarmement générai, de commencer par des désarmements unilatéraux. E t voilá,
que des gouvemantg d’un petít
pays montrent leur intelligence et
trouveront un grand intérèt à étre
désarmés. D'ailleurs, quclle utilité
et quelie défense pouvait assumer
l'armée autrichienne en supposant
qu’une armée puisse défendre quoi
que ce soit et étre utile. Il y a
environ huit ou dix ans que l’Autriche a reconquis son indépendance; ie gouvernement de ce
temps-là, ne dérogeant pas à la
tradition
étatique,
n avait (pae
manqué d’organiser une armée de
35.000 horames, qui ne pouvait
servir qu’á une simple parade.
Voici une citation de la nouvelle
de Geneviéve Tabouis :
II s’agit cette fois de la proposition du savant autrichien, le professcui Hans Thirring, éminent
physicien atomique et membre du
Conseil federal de Vienne, proposition appuyée par le partí socialiste autrichien qui participe au
gouvernement.
Voiei l’esscntíel de ce p ía » ,:
« Pour consolider la paix au
centre de l’Europe, l’Autriche doit
montrer l’exemple et désarmer. La
République autrichienne doit de­
venir le premier E tat du monde à
réalisçr le désarmement total.
» En fait : les six Etats limitrophes de I’Autriche, la Suisse,
ITtalie. la République fédérale allemande, la Tcliécnslovaquie, ja
Hongrie et la Yougoslavie, décla-
ment. Dans la formation de celui-ci, le m in isto c du
ravitailiement fut accordé à Oomorera, membre du parti
socialiste uniflé (affilié à la m * Internationale). Un
autre ministère fut donné à Domenech, le représentant
des syndicalistes de la C.N.T. Comorera abolit le mono­
pole du ravitailiement. La liberté du commerce fu t de
nouveau introduite. On laissa la voie Ubre 8 l’augmentation des prix. Dans ce domaine, la collectivisation
fut suspendue. Ce fut, en petít, une sorte de N E.P.
En Catalogne le développement fut plus rapdde qu’en
Russie. Là oü U avait fallu des années, ici quelques moís
avaient suffi. Avec la nouvelle voie, avec la N.E.P.
catalane, le développement n ’est cependant pas arrété.
La population travailleuse ne veut pas faire Jes choses
à moitié, ni reculer. Le coUectivisme ne peut étre extirpé
d’Espagne. Le développement social va dans sa directkm.
La guerre eUe-méme ne peut arréter ce développement.
VI
Dans ce livre, nous présentons d’une -façon systématique le cours de la collectivisation dans ses premiéres
phases e t dans quelques industries. Documente à l’appui,
nous allons montrer de quelle maniere les travailleurs
prirent à leur charge le fonctionnement des entreprises
et en assurérent Texploitation On va aussi essayer de
montrer, à la lumiére des faits, les résultate de la col­
lectivisation. La collectivisation a-t-elle eu une influence
heureuse ou préjudiciable sur la production ? La réponse
à cette question n ’est plus aujourd’hui du domaine de
la théorie. Nous avons les résultate de beaucoup d ’entreprises. L’opinion de nombreux ouvriers constitue également un témoignage. Les ouvriers sont-ils contente ?
Dans ce cas, le rendement de leur travail augm entoa.
Se sentent-ils réellement des collaborateurs responsables
del’entreprise ? Us auront, dans ce cas, plus d’intérét à
Taugmentatian de la production.
Dans la branche des transporte, l’heureuse influence
de la collectivisation sauté aux yeux. E n déprt d’une
augmentation générale des prix, les tarifs des companies de transporte de Barcelone n ’ont pas augmenté.
On apeíçoit dans les rúes de Barcelone de nouveaux
tramways aux peintures toutes fraíches ainsi que de
nouveaux autobús. De nombreuses voitures-taxis ont été
remíses à neuf.
La situation n ’est pas aussi bonne dans l’industrie
textile. A cause du .manque de matiéres premieres, on
ne travaillé plus que 2 à 3 jours par semaine dans
beaucoup de fabriques, mais les salaires sont payés
pour 4 jours. La prolongatíon de cette situation affaTblit ces entreprises. Le revenu des ouvriers ne touehant
que le salaire de 4 jours de travail est insuffisant. Ce
n’est pas lá la conséquence de la collectivisation, mais
bien oelle de la guerre. L ’industrie textile de Catalogue
a perdu ses principaux débouchés. Une partie de l’An-
reront qu'its ne nourrissent à l’égard de la République au richi.'nne
aucune prétention territoriale. et
considèrent ses frontiéres comme
inviolables. Les Etats-Un s, l’Angleterre et la Frailee, prendront
l’éngagement qu’aucun des pays
membres de l’O.T.A.N. ne déc enchera d’action dirígée contre I Autriche.
» L ’Union soviétique pre»dra
un engagement semblable en ce qui
concerne les pays membres du
traité de Varsovie.
» Ayant reçu ces g a r a n t a s .
T Autriehe
informem
1/0. N. V .
qu’elle renonce aux armes, comme
moyen de défendre ses frontiéres
et accepte le désarmement total,
sous le contróle de l’O.N.U. »
En
attendant que les deux
grands pays avec les quatre autres
plus petits qui entourent l’Autriche, deviennent plus intelligents.
ne serait-il pas de l’intérét des
quatre de suivre l’exemple que
l’Autriche leur donne ? Que l’on
ne raconte pas que l’un quelconque de ces Etats puisse empécher
une invasión armée, méme s’il est
grand. A ce sujet des exemples
foisonnent. Lors des précédemes
guerres, les invasions armées ont
sui vi leur cours, et, ce ne sont pas
tes petits pays comme la Btlgique.
la Hollande, le Danemark, d’une
part; d’autre part : l’Autriche, la
Tchécoslovaquie, l'actuelle Yougo­
slavie qu’était la Serbie et la Hon­
grie qui ont arrété le défetl: m n t
des armées envahisseuses ?... E t,
lorsqu’on entend les gouvernants
du pays neutre qu’est la Suisse,
pour affirmer que c’est gràce à leur
armée que leur neutralité a été
respectée, de quel éclat de rire ne
peut-on partir ? Car les gouverifents et leurs commensaux des
(Suite en page 3.)
lournal Imprimé sur le» presses de la
SOCIETE GENERALE D-IMPRESSIOIV
(Coopératlve Ouvriére de Productlon>
Ktellers
61, rué des Amidonnterr
réléphone : 22-89-73 — TOUlO USE
Directeur-Gérant : A. TURMO
dalousie, lTExtremadoure, la Viei!le Castille et tout le
nord de l’Espagne, .avec la région populeuse et indusfrielle des Astúries se trouvent entre les mains des
fasclstes. II n ’y a pas moyen de trouver un nouveau
débouché.
C ’est ce qui explique la crise de l’industrie textile de
Catalogne. Au cours du premier mois de 1937, la situa­
tion s ’est quelque peu améliorée. On travaillé pour
l ’armée. A Sabadell, une ville du textile de 60.000 habi­
tants, tous les ouvriers sont occupés. A Barcelone.
dans quelques filatures la durée du travail est toujours
réduite.
La collectivisation de la campagne e t de l’industrie
ouvre de nouvelles voies de développement au chan­
gement structural de la société. Mais il serait prém aturé d’émettre un jugement définitif sur ce développe­
ment qui est un des événements sociaux les plus inte­
ressants de notre époque.
La collectivisation ouvre de nouvelles perspectives,
coiiduit à de nouvelles voies. En Russie, la Révolution.
a pris le chemin de l’étatisation. En Italie e t en Alle­
magne, le fascisme a placé ses espoirs dans le systémecorporatif. Dans les E tats démocratiques aussi on pense
trouver une solution à la crise économique actuelle dans
de nouvelles formes des fondements économiques e t
politiques de la société. En Amérique, Roosevelt s ’e st
lancé dans une voie nouvelle;en Belgique, de Man a
proposé un socialisme partiel. En France des théoriciens
"’tiémocrates empruntent quelques-unes de ieurs idees au
systéme corporatif. On propose l’introduction d’un systéme electoral collectif qui doit remplacer le systéme
electoral individuel; on propose aussi l’introductaon
d’un parlement économique fonctionnant à cóté du p arlement politique. Le bourgeois ne doit pas seulement
étre representé comme consommateur; le travailleur doit
aussi, comme producteur, avoir sa représentation dans
les organisations nationales.
Par ces nouveautés, on entrevoit une issue à la crise
politique, économique et spirituelle, im assainissement
de la vie économique.' En Espagne, on n’a pas mis sur
pied de nouvelles théories, le peuple lui-méme, les paysans à la campagne, les ouvriers dans les villes ont.
pris à leur charge Texploitation du sol et des moyens
de production. Au milieu de grandes difficultés, à tàtons
et à travers les erreurs, ils vont toujours de l’avant,
s’efforçant d’édifier un systéme économique équitablé
dans lequel les travailleurs eux-mémes soient les bénéflciaires des fruits de leur travail.
Tel est le sens de la collectivisation en Espagne. C 'est
ce qu’il ne faut pas oublier en lisant ce livre.
A. S.
( A SU IVRE.)
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