La lutte contre la cochenille du nianioc en Afrique le manioc rantz.) sur , Mhoire ,‘obtention <;‘ur Agro.lu Benin, qonomie, mtribution odiplodia La lutte contire la cochenille du manioc en Afrique Griff. et le de la es et des (Manihot ,ur le plaînoire préxention du lgronome, lin, Ecole nomie, 86 Paul-AndréCalatayud*,Bruno Le RÜ** ~- des variéplateau lue d’une des bou:i producimportant. riétés tesion natioianioc, se sistantes à s résultats sager d e nt l’inci2 en com.ation d e s 2 l’utilisaJsistantes osystèmes ? 59 In froducfion I. * ORSTOM, Centre de hlontpellicr. 911, Av. Agiopdis, U 1’. j045, 34032 hloiitpcllier Cctle~1, Frmce e manioc Manihot esculenta Crantz (Euphorbiaceae) est une plante péreime dicotylédone cultivée princsipalen?elzt en régions tropicales pour la coiasoim2atiolz de ses racines tuhérisées mais aussi de ses feuilles (figure 1). Originaire d‘A17lérique Latine, il a été importé en Apique au IGèine siècle par les Porlugais (Si1vesti.e et Awaudeau, 198.31 et plus récenzment en Asie (Belloti et Kawano, 1980). IL constitue, h prés@ft, la cdture uivi?ère de base de près de 500 millions d’habitants. Sur le contilient africain, il est cultivé d a m 35pays du Sénégal au Malawi. Depuis le début des années 1970, une baisse de la pi-oductiolz en tubercules est constatée en Afiique. Cette dinzinutio a pu s’ex$quer en pa& par la présence et la diffilsion rapide de maladies (bacféil-ioses, viroses) et de ravageurs (acaiierzs, cochenilles), d‘introduction récente sur le continent ajdcain (Hewe?z, 1987), telle que la cochenille farineuse d u manioc Phenacoccus manihoti ma tile-Ferrero (Hom optera, Pseudococcidae) qui était jusqu ’alors incoii laie (Matile-Fen-ero, 1976)@gure 2). L ** Lihor.1toue d‘cntomologle agiicole, ORSTOM. BI’ 1286, -l’ointe Noire, Congo i .*I n d s D o c u ~ ~ ~ --~ . i ~ te: @%?dofYgEx: 4 et insecte :I i-ti- signnli: pour 1:i premii-re fois stir le continent africain en 1973 ;ILI Congo (Silvestre. 1973) et ;III Ziire (I-lahn et \Vilktiiis, 1973). II est consitlCrC coiiiiiie l'lin des plus importants ravageurs du imnioc en Afrique. 0rigin:lire des zones tropicales d'Ami-rique c h Sud (Bolivie, IhesiI, I"Xgtlay) [Cox et \Villianis, 1981), il s'est r;ipiclemenl propxg6 tlxns 25 pays appartennnt i la zone de culture tlu nxtnioc en Afrique (Neuenschwander et Herren, 19SS). Les premii-res Cttitles sur ce ravageur ont d'abord porte stir sii Iiiologie et I:I dynamique de ses populations (Nivmze, 1977, Fabres et Boussienguet, 1931). Cette cochenille, oligoplxige infiodi-e :ILI genre il(rrrribo/, se reprocluil p r p:irht.nogeni.se thClytoquc ( ne tlonn:mt que cles knielles) et est dotee d'tin iniport;int pouvoir de mtiltiplication (chaqiie femelle poilvant pondre jusqu'i j00 trulsl. 1)e type piqiietir-sucetir et appxwnant ;it1 nii.me sotis-ortlre cltie les pucerons, elle se nourrit princilxilcineii~de s?ve 1?kil)orI3e tlu ni;iiiioc (Ca1:it:iyud et NI.,19pÍ:t). I.':itt:iqiie des I'euilles p r I'insecte petit catiser des d(.gits p x rli.fornintion et ri.cluction de In surLtce foliaire, :tinsi que p r climinution de I'activitI3 pliotosyntliétiqtie (figure 3). L':iitatpe cles tiges peut provoquer tin ;irret tle croissance cle 13 plante (Uellol[i el I<:i\\ano, 19S0). Dins les conditions naturelles, ra piilltilation intervient chaque :inni-e pendant kt gi-ancle saison skche en Afrique Centde (figure Ji). Elle est observke lorsque des motlificnlions des hctetirs climatiques (pluviométrie, ensoleillement) induisent d'importants clmgenients de la physiologie d t i manioc (arret tle croissnnce de kr plante, poussée de skie) (Ctllatayutl et d., 19941)). C Originaire d'Amérique du Sud envahir I'Afriaue Figure 1- Manioc suin Figure 2 - Cochenille farineuse du manioc Phenaccocus manihoti (variéfé M'pembe) Figure 5 Epidinocarsis lopezi parasitanf une cochenille - Figure 3 -Maniocinfesté par P. manihoti J I: hl A M J J A S O N D ~,,,¡, Figure 4 Variation mensuelle de l'effectif naturel de cochenilles et de la pluviométrie fatale durant /'année 1991cì Srazzaville (Congo). - ~ 6) e .- En 1990, ce1 Encyrticlw est sigixilé cl:~ns 22 pavs (I-kiwi et Netienschwmder, 1991). L’cffkici1é cle ce pwis~k~ïtle en lant qtl’xgeni de lutte I%ologicltie es1 crpwdxnt con1rovcwk. Alors que clxns cerkiines concli1ions érolo@.~ws, comme celles de l’ouest Nigeria oti du sud Ghana, il p:nxiss:iit ~:I~:II+ de r+gule~ les popriMions de P. 777nr7iho/i (I-lerren CV Ncuenschn;lnder. 1991 1, si1 prknce ne seml~l:~il pxs :Iffec1er signillc~ilivelnenl ii1 dynamique tics poptil;i1ions de I;I cochenille’ du minioc d:ins le sud Congo <Le Rü e/ cri., 1991) ou ;I~I X~?~:II (Ncnon, 1990). Par ailleurs, malgré la présence de ce p;ir:isilriidc. cl’impor1:ints tlé&î1s cxisés p:ir I;I cochenille on1 élc sign:iKs’ :iti stid-es1 du Nigeria par U~neh (1988) en Sien’:1 Lconc p:ir Sesxy (19X7), :I~I Togo par Fischer (1987) et :IL, M;il:iwi par Nyiwntki ( 1988). Devant les cliffictil1és renconlrées pour In mise en oeuvre de I:i lutle chimique dans le conteste socio-économique afric:iin (fkiihles reveniis des agriculteurs, morcellement des parcelles p:iys:innes, prol~lèmes d’écotoxicité...j, les recherches se son1 orientées vers la ltilte biologique. lutte biologique par un champignon ou par des insectes indigènes c-n 62 LWeiwn1ion de certains facteurs biotiques st7r cet insecte ;i été :ibortlée. Ainsi en 1987, I’entomophtor;tle Neo~~~it~.s,fir777osn (Spe:ire) Ikzin:liirlièr~ e1 Iiellcr (Zygomycète) :i éti: signalée ati Congo stir l? 777n77iboli. Cependant, c’est seulement d:ins cer1;iiiw.s conditions cl’btimitlité relative atmc7sphéricItle et de densilé de I:I cochenille qtie ce pathogène petit être ri l’origine cle I;i tl~croiswnce rapide ries cffeclifs du rav:igetir (Le RU, 19X61. L’cn1omofxinc xsocik :i la cochenille du manioc a été +:ilenient clücrite xii Congo Vabres et Matile-Ferrero, 1980), ;iti Gabon (Bwssiengtiet, 1986) et au Nigeria (Netienschwander e/ rrl., 1987). Les pr&letirs appxtiennent :1 j ordres d’insectes : Colcop~erx, Lepidopten~, Diptera, Hemip1era et Netiroptera. La I:tmille des Coccinellitkie, avec 32 espkes recensées, représente pltis de 50 % de I’enseml~le des espèces prédltlrices associées ;i I? rm777il7o/i, avec la prédominance des genres &xbo7727/.~ e1 ~~~pcr’0s~Gs. Les pxasitoïcles primaires de l? 777n7227oli sont k)tls des I-Iyménopléres Encyrtidae appnrtcnnnt :iti genre rt770,~wr.s. Tous les xi1etirs s’accorclent pour reconnaître qu’en Afrique, les en1omophages indigènes esercent une faible xclion kgtilatrice stir I;I cochenille dtt manioc malgré leur imporUnte diversité spécifique (FaIxes et Matile-Ferrero, 1981, Netienschwmder d rrl., 1987). L’titilisation tl’entomoph;iges esotiqties est alors apparue comme tin moyen cle lutte contre les poptikitions de cochenilles du manioc. Dès 1977, plusieurs espèces d’insectes entomophages de I;i cochenille, récoltées xi sein de la biocénose sucI xmériCaine, ont été identifiées par le Commonwealth Instittite of 13iological Control. (Yaseen et Bennett, 1979). Ces auxilinires, un Encyrtidae (parnsitoïde) et des Coccinellidae (prédateurs), ont é1é étticliés à des fins de lutte biologique, en liaison avec I’IITA (International Instittite of Tropical Agrictilttire). ou exoliaues Les recherches les plus approfondies ont porté stir L$idi77fmrsi.s /opzi De S:intis (Hymenoptera, Encyrtidae) (figure j), une gtiêpe encloparwite de la cochenille du manioc qtii a kiit l’ohjet d’tm premier kicher x1 Nigeria dès la fin de l’année 1981. Dans le cxlre du u Projet Panafric:iin de Ltitte Biolo$qtie * (ABC), des Kichers de ce parasitoïtle ont été effecltiés en Afriqtie Occitlcn1ale et Centrale, et plus récemment en i\friqtie de l’Est. lulle voriélole Conclusion Attctui des fiictetrrs al~io1icltws 11cmpkiItir~. htuiiitli1~ r&tivc’, pluviomE1ric) e1 I~iolic~ties (p;~lh~ig~ncs. p:iixsi1t,ïtlcs. pr~kilctirs, c:ip;iciré limite’ étudiés jtisqu’w 1990 n’wii1 pc’rmis d’espliqtic~ les disparirés observées tlnns I:I rQw1ilion cl I’;~lx7ntl;ince du ravageur d’un biolope à un ati1re. La v:iri:il~ili1é des agrosystèmes du manioc (très grande diversi1é des wriélés cle mnnioc et des conditions écologiques cl:ms lescltiellrs ils son1 ciiltivés) :1 pti expliqtler ces réstikits. Les recherches se son1 :ilors orientees vers l’élude écophysiologiqtie des inlcrxctions enlrc I:i cochenille et sa plante Me. Ihns ce conlesle, stir I;i base de I’important matériel végétal disponible 3ti Congo, ‘I’erltiliano et C/l. (1993) ont pratiqtié un criblage en condition de plein ch:lmp et en IalxxWire, afin de déceler d’éventuels clegrés de résistance susceptibles de conduire à tm progmmme de ltil1e wriékile. Cc criblage n’a pas permis cl’itlenlifier des \ariét?s de manioc tolalement résistantes mais a cepenckinl mis en évidence des résistances parlielles. De plus, d’:lt71res 61ucles, rb:ilisCs stir les relations m:inioc/cochenille, stig@rent f0iwm~nt qtie I:i résistance de I;i plante à I’insecle est pürtielle ?1 pr~il,:il>lement polygéniqt7e, impliqtwnt cles mécanismes hiochimiqties cle clXense multiples ~C;~latayucl et fli., 199kl ; C:ll;ltnyticl f’/ a/.. 1994C ; Cnl;itnytid e/ rrl., 1996). de PHy777é770/7/Pre e7rt/fpwmi/c E. lope7.i e77 tcr77l de If fllc hiohgiqrte sbl cirPr& eJïcf7f.e rkrrn cerfniiies silrfalio77s écologique.~ po71r 177llei co77We I(i coche77ille fi77 777n7zioc e77 #Yque. Torrtefois, des fk6gAts i777prln77/s corzli77rfe77l à da77s les p/rri7tnlior7s fie 777c777ioccdlir.ti~ s7II’ sols puwes (~~7/@77scb//n77[le~et :II., 1990 : Le Rii et :II., 1993). @77 L ’ rrfilisf7lio77 qrr Qe77t êtreolxeri.6 r 6 _._, c;L 65 c;:lhrln. 1.- In\~cnr:lirefilunîs- ou: L'IL-L',, Dossier : Racines, tubercules et plantains Les Cahiers de ka Recherche Déseloppcnieiit,II "43- 1997 - TERTULIANO M., DOSSOU-GBETE S., LE RL:B.,1993. Antixenotic and antibiotic components of resistance to the cassava mealybug Pheiiacoccii.7 iiiaiZihoti (Hom., Pseudococcidae ) in various host plants. Insect Sci. Applic., 1 G ' G 1: 657-665. YASEENM., BENNETT F.D. (1979). Investigations on the natural elinenlies of cassava mealybugs (Plwizncucczn ssp. in the neotropics Trinidad. Repol? for *4pi-il1978 - Mmch 1979, nfnidcid Repoil Comnmz. Azst. Biol. COl?tl.Ol, 11 p, Le manioc, culture vivrière cle base de prCs de jOO millions d'llal,itants s u b i t depllis l'attaque de la cochenille farineuse Phemcocczu nzmiboti. Cet insecte, oligophage, se reproduit par Panhenogénèse thelytoque et se nourrit de la sPve elaborée du manioc. La lutte biologique et variétale, en particulier l'introduction en Afrique d'un hymeroptère endoparasite ~ ~ ilopzi, ~perInettent ponctuellement de diminuer les dégits. - Résumé l i ~ /t{!fJWlWZt, 11'43- 1997 d 1 sont examinées. .4Le - sauvages et clénombrées. La L;iges exploitables ntes pressions cle e de la variabilite ,nsis-rotundata. Le emporain est le ns successives, cle :ir la mise en cullatiques dont I'exr la rriiiltiplicaeion i . Aujourd'hui, le par une sClection cc~i~r.iiensis-iutr1i.zet: D.nlcitci afin ita1 ailx exigences celere fortellient <CnGticlue. : est en g2nPral I ,plus grande pari repose sur deus : la culture pure. rroiit 311 nord de irm culturale, Frépays et en zone I fosses est aussi ::unieroun. c. L results illustrate this interdependence between factors of production and the processing or marketing of cassava. p. 20 The cbnrcicterisotioiz and eilnliiwtioii of root nizd tuber plants atid plantniias V. Lebot The cultivation of root and tuber crops (Colocasia, Dioscoreo, Ipomoea, Manihot, Xanfhosoma spp., etc.) and plantains (Musa spp.) is based mainly on vegetative multiplication. As a result, most cultivars do not benefit from the genetic recombinations resultin from sexualify. Their adaptive potentia s are thus practically nil in comparison with species with sexual multiplication. Genetic resources are therefore extremely valuable and musi be carefully conserved and protected. The characterisation and evaluation of cultivars are funda- 7 ding to the varietal factor. Animal traction did not couse a decrease in the importance of yam in farming and cotton growing seems to draw benefit from yam. p.52 Iclentficatioii of the factors eiihanciiig the occtirreiice of ciii uiairstinl stem aiid root rot it1 C ~ S S G I U L Iiii Togo. CiiItLiizl prcictices are ncc~ised. B. Boher, A. Ptcholo y B. Tchabana A plant pathology survey confirmed the economic importance of a root and stem rot of cassava in the Danyi plateau zone in south-west Togo. The causal agent was characterised as the fungus Lasiodiplodia theobromae. This species has a large host spectrum and, although it had reviously been observed on cassava, it as never been considered to be res onsible for damage on a scale observeJin plants in this part of Togo. Studies under controlled conditions and in the field showed that incidence of the disease was related to the susceptibility of the varieties rown on the EzziXl 'plateau and to the practice o keeping cuttings for a long time, thus stimulating the 773 production of large quantities of inoculum. Most OF the varieties tested in the Togolese national cassava collection were found io be resistant to this rot. These results make it possible to envisage the very rapid reduction of incidence of the disease by combinin the improvement of cultural practices an the use of resistant varieties suited to the agro-ecosystem of Danyi plateau. I: 8 i , J p . 59 Coutrol of the C ~ S S G I Unzealybiig ~ ìn 3 is a food crop i r a cash crop for industry. The twocome consists of )btaining a foodIiiy' and, researd sxamine first of tion in the face of I, whereas fertilis often not partiprocessing fecht quality. A few ronomic research p. 35 Ynna prodzictiot? in n Bnribn uillage ìn northern Beiziiz R. Dumont A survey was performed in sixteen farms, twelve of which practised tillage using animal traction. In all cases 95 percent of yam cultivation was based on the D. ca enensi-rotundata complex and, within A s , four early varieties with two harvests and three late varieties with a single harvest account for the reater proportion of production. Cultura constraints and the solution to the seed yam problem vary accor- ? Aji-icn P. A.Calatayud, B. Le RÜ Cassava, a staple foodstuff for nearly 500 million peo le, has suffered recently from attack by t e cassava mealybug, Phenacoccus manihoti. This oligophagous pest reproduces by thel okous parthenogenesis and feeds on the e aborate sap of cassava. Biological and varietal control, and especially the introduction into Africa of an endoparasite, Epidinocarses lopzi (Hymenoptera), make it possible to reduce damage in some cases. .# I: r p.59 L a Iiicba colitscl Ici cucbiiiillrl de Ici niciiidiocn PII Á rica. / P. A. Calatayucij B, Le Rü La mandioca, cultivo alimenticio de base de cerca de 500 millones de habitantes sufre desde hace poco el ataque de la cochiniila farinosa Pheracoccus manihoti. Este insecto, oli Ófugo, se reproduce por Partenogénesis t elytoque y se alimenta de la savia elaborada por la mandioca. La lucha biológica y, variada, en articular la introducción en Africa de un imeróptero endoparásito Epidinocarsés lo zi, permiten disminuir puntualmente los años. ii P; 1 I ~ p. 67 Carcicte~+izcició~~ í/e I N ! I p. 82 Estirdici pwt$o LI I n co))cepci& L ~ C iívitc I Ccxisnccicili IP de ali1iid6ir íle Cíiiiiia enillis eli il i l q i i @ i i i Colonibia. S. Degrés. H, Garcia Berna]. Las propiedades funcionales del almidón de Canna edulis permiten utilizaciones particulares a reciadas or los consumidores (ga letas, pastas Frescas...) pero el problema de su extracción limita la producción. El estudio estructural de las técnicas permite identificar los inconvenientes unidos a la extracción del almidón en Colombia y definir un equipamiento de primera prioridad para los agricultores-productores. P cigsoii~dir.strin de psoc1'iicci6i1 de nhniddii agi-io de iiiaiiclioca e17 el ciepastaiiieiito de2 Cazicn, ColoniDia. V.Goítret, G. Henry, D. Dufour p.95 ~n~poi-tciizcici de In zrtiiiznciór~d e La a roindusfria de producción a pequeña I n íce.s. t 11bérc1I los J bn na I l as de esca a de almidón agrio del valle del CO c i 11 a i- e I I Ici ci liiiie 17 t a c id 11 Cauca abarca la concentración más buiizaiia e11 el iiii~iido. S. Trèche importante de productores de almidón Las raíces, tubérculos y bananas de agrio, cuyo rendimiento de dicho pro- cocinar (RTB solo constituyen el 5,4% de 4 3 ducto es el más elevado de Colombia. EI estudio de este artículo tiene como obietivos inmediatos el de describir la industria y el de caracterizar sus principales aspectos técnicos y socioeconómicos. De igual modo tiende a evaluar la adopción y el impacto de una tecnología y, a la vista de esta evaluación, establecer un ro rama de investigación y de desarrol o uturos implicando a todos los niveles de este sector de mercado. Los niveles de tecnología están estrechamente unidos al tamaño de la explotación, a la producción del producto y a la distancia que separa la explotación de la carretera principal. LOS pequeños productores, más alejados de la carretera y a mayor altitud en las montañas, han presentado los niveles más bu os de utilización de la tecnología, de ren imiento, de eficacia, de utilización de créditos y de asistencia técnica. Entre \os cinco niveles de tecnología designados y observados entre estos productores, los dos niveles más bajos han demostrado la vuelta a inversiones negativas. En lo relativo a la adopción de tecnología, la industria en general es dinámica, ya que Ias más pequeñas explotaciones PP i con un débil nivel tecnológico son sustituidas por unidades de alta tecnología más grandes. ¿ I la disponibi idad energética alimentaria total a escala mundial, pero, teniendo en cuenta su desigual re arto, su importancia en ciertas re iones el mundo puede ser considerab e. Tres especies (patata mandioca y patata dulce) representan el 86% de la energia alimentaria disponible a partir del conjunto de los RTB, pero otras especies (plátano, ignamos, especies secundarias) también pueden ser la fuente energética principal de ciertos aises. Los países en los que las cantida es de RTB disponibles para la alimentación humana son lo suficientemente importantes como para corresponder a un juego económico notable raramente coinciden con los aises en los que constitu en la principal Fuente energética de re ímenes alimenticios. La orientación queaay que dar a las investigaciones relativas a la utilización de los RTB no debe ignorar los estudios necesarios a la adaptación de sus circuitos de transformación y comercialización, a las evoluciones de los modos de vida y las preferencias alimenticias en los países donde constituyen fuentes indispensables para la seguridad alimenticia. B 8 8 LS