revista frenopatica española

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REVISTA
FRENOPATICA
ESPAÑOLA
AÑO
IX
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JUNIO
DE
1'.)11
*
•
*
NÜM.
102
SUMARIO: Exritatiuii mariiaquo rhcz imc (li-si'iiuilibnT tuln'rculi'ust'; li>s
lc?i¡cinp enci'|ilial¡iiue=, par MM. le /*/•. Ilciir-í Dniíini/cot Mau/iit' 1 ¡carite lle?-— Mi>iim sui'ial lie laMrilii'hia ydol Mi'il¡c-o(r.ini'lusioii), iioi'.'l Dr.Ji'odriijuej Méiulfi. — Iiistitiit Meilii'-sucial ile Catalunya. - I.OÍ; luens en
Cuba, iiiu'el Dr. Gfísíriro/.«i/icr. — l>riiiier ('.iiuure-n Ksiiaünl ;'.e Higiene
opeolar. — lievísta de l'sji|uiatría, |ior Hrlariiiinn /{oi/rifinc: .W'/K.-'. —
SiM'eiou varia
E
XCITATION MANIAQUE CHEZ UNE
DKSKQl'lLIHRKK TUBERCULKUSE:
LES LKSKINS ENCKPHALIQUES, p a r m e s sieui's le Dr. HENHIDAMA
YE. Médecin de
TAsiie de Baillel, et MAUIUCK
DESRUELLES,
I n t e r n e des Asiles du Nord
(\)
C'fist une chose bien báñale que Texcitation, c'está-dire l'état maniaque, au cours du desequilibre mental. Mais U) t'ait pinsnd un intérét véritablesi Ton s'elTorce de détcrminoi' la cause de cet état accidente)
développé sur un terrain oiMginellement anormal. L'étudo des lésions du cerveau et des autres organes
fournit bien souvent des indications étiologiques v\
donne lieu, de ce fait, á des remarques útiles.
L'excitation ou la depi-ession se présentent, le plus
souvent, en clinique mentale, associées á des idees delirantes ou á la confusión mentale; les idees delirantes
s'associent entre elles en toutes proportions. Les associations, les cas mixtes, son beaucoup plus habituéis
que les formes simples qui servent aux descriptions
didactiques. Dans l'étiologie aussi, il est fréquemment
malaisé de faire la part exacte de ce qui revient á la
(1) El Dr. H. Damaye, eminente psifiuiatra fram-és, nos envía este iuteresante artículo para su publleaeiiMi en la RKVIST.\ FUKNOP.ÍTICA ESP.\.ÑOLA. Lo insertamos con gusto, sin creer necesario traiiucirlo.
Iíi2
Kxcilation maniaquc chcz une dcséquilibrcf tubcrculeusc. utc.
constitLUioii et d(> ce qui releve de rinl'eelioii et d e s
substances toxiques.
Xnti'e raalade pi'ésente u n e associatioii c l i n i q u e ,
l'asííociation maniaco-dépressive, m a i s saris a u t r e a d j o n c t i o n , e'est-á-dire saiis idees d e l i r a n t e s ni confusinu
m e n t a l e . L'un de n o u s , d a n s u n e thés(> faite s o u s la
direction de M . R a v i a r t , doit étudier la fréquonc(! de
Tassiiciation m a n i a c o - d é p r e s s i v e en P s y c h i á t r i e . N o u s
e n v i s a g e r o n s , d a n s le présent article, non pas la d i s c u s s i o n des s y m p t ó m e s c l i n i q u e s á ce point de viie,
m a i s s u r t o u t les lésions et la patliogénie du c a s .
Mlle. D... est entrée á TAsile du Bailleul en jaiivier 1!H(8, a
l'age (le treiite-deiix ans.
Renseignements surses antécédents: Un oncle aliené. Pére
niort (ruñe «attaqiie».
La malaíie sait seulement lire, (>crire et calculer un peu.
Elle aurait eu deux enfants. — A láge de IH ans, s'est ení'uie á
Anvers avec un marin?de retour en F'rance, elle entra dans
une niaison de prostitution. Pendant sa vie de débaiiciie, elle
aurait l'ait (juelques excés alcooliques.
D'aí)r(''s c(^s mémes renseignements, les trouljles mentaux
qui nécessitéren l'internement ont debuté en fln décembre 1!K)T
par une vive excitation. Placee alors dans un hópital, la malade clierehail a s évader par la toiture ou par lescalade des
m\irs. Rile criait, chantait. frapfiait le personnel et les autres
maiades, se montrait trí's insolente, l'aisaitser ordures partout
ot cracliait dans les assiettes des autres femuies pour les enipi'clier de inanger. L'excitation se prolongeait la nuit: D... s(i
levait tft renouvelait ses tentatives d'évasion.
A son arrivée á Railleul, I)... e s t é n état d'excitation maniaque. Elle parle avec volubilité. gesticule et il e»t asez dil'ticile de íixer son attention. Pendant cinq mois environ, son
(Hat ne varia guí're. M("'me excitation sans incohércnce dans
les propos, sans hallucinations, sans idí'cs delirantes. La malade liit tr(^s irascible, grosicre, insolenti- vis-á-vis de tout \i'
monde. Elle se ((ueríiUait consianimeiitet frappait. Son humeur
variait (fun jonr ii l'autre, diin nioment á l'autre. sans caus(>
apparente: I)... passait constamment des pleurs et des insult(!s
aiix rires (>t aux ciíants. Elle dorniail tres peu la nuit et manifestait la m('ine excitation. Ses [lai-oles ('taient un dí'djit d'injui'es, de blasphenies et de propos orduriers á Tadresso desreli-
Ilcnri Daraaye. — Mauricc DüsrucUcs
ii;3
^;iiíust!s, Olí bien (h^s récrimiiiations coiitre ses voisines, des
insultes et des inenaces de toutes sortes e n v e r s les médeciiis.
Elle expi-imait quelquerois de vajíues idees euplioriques, des
id('-es de satislaction d'elle-ménie et eiit aussi q u e l q u e s v a g u e s
illusions de l'ausse Píiconnaissaiice: ainsi, elle crut r e c o n n a i t r e
riiiterne coiiuue a y a u t été en ri'lations avec elle autrefois.
Dans le c o u r a n t du inois de mai, l'excitatioii dispai'ut el l'ut
remplacée p a r un (!tat d(í calme, m a i s de calme dépi'essif. Ce
calmil (!t cette dépi-ession nc l'upent cependaul ¡¡as continus: á
certains joui's, uiKf excitaliou hiiícre reparaissait. m a i s elle
n'eut plus j a m á i s la m é m e int(insite que celle du ih'but. X cei'tains uiomoiits, la malade paraissait mélancoliquc. i'é[)ondait
a peine a u x (|uestions; á d'auti'íis m o m e n t s , la dépri^ssion et la
tristesse ('taient moins acentu(''es. A ses lieures les ]dus pi'Oclies d(! la n ó r m a l e , I). . montrait hifMi le déséiiuilibi-í» constitutionel, con^énital, d(! sa mentalité: elle inenagait de se suicide)si orí ne la laissait point quitter l'Asile et disait qne si elle éiait
libl'i\ elle pai'tirait por l'Amél'ique si cette idee la pr(Miait. Ou
bien la vue d u n h o m m e l'excitaitun peii e t l u i l'aisait lenii' des
propos (jrotiques. Nous la trouvions souvent. hf matiii de ses
joui'né(!s les m e i l l e u r e s , aidant les ¡iillrmiéres á surveiller des
malades t?iitenses, avec uiieattitude toute opposée ¡i celle de le
périoile il'excitation. D... avait í'rér|uemment un livre de piété
entre les mains et une croix, partbis une graiuie ci'oix de Hosaire, s u r la poiirine: elle se plaisait a passer des médailles au
con des maladiís qu'elle surveillaii, et observait, vis-á-vis des
nii'decins et des religii'uses, une attitude obi'issanie et r e p e n tante.
l i e n t'ut ainsi pondant plus de deux a n s . On s é t a i t a p e r c u ,
d a n s les p r e m i e r s tenips de l a c c a l m i e , que cetle malad(í ('tait
d u n e santé pliysiqu(( p r é c a i r e et on soupconnait l'ort la tubei'culose. Mais, malfíri' la viatide criie (>t la suralimentation, la
bacillose p r o g r e s s a . I)..., dc-séquilibrée consénitale; elle était
pelite, maigre (^t peu muscli'e, et le cri'nie, s a n s étri^ inicrocéphale. était m'-anmoins commií volume un peu inlerieur á
la n ó r m a l e .
Ü... moui'ut (MI l'évrier 1911, a p r é s avoir ólé alití-e trois ou
(lu.itre mois. .lamáis ell n'eut de delire, de confusión mentale,
ni il liallucination. Au c o u r s d(» ser d e r n i e r e s s e m a i n e s , elle
manili'Stait encoi'e linstaliilit»' de ses id(''es et de ses S(!ntiments: «.lai tantsoif^né b í s a u t r e s e í ici ¡lersonne ne me soitrneu.
A d'autres m o m e n t s : « L e s StBUi's sont bien bonnes [lour nioi;
e\k' sont si bonnes; ji^ suis contiuite d'eire ici »,
AuiopsiF,, 25 h e u r e s a p r é s la mort.
ttji
Exciíation maniaqUL- chez une dcséquilibréc tuhcrcuicus'.-. etc.
PoiJMONs. — L(! (Iroit Hilliórt! oruicrumeiil ;i la cagc llioraciqU(í; il ost, (laiis s a inialiti-, l'ai'ci de tuljercuies iM cavííi'nenx
Son (>xtractir)ii est prosque iinposs¡l>le. Le gauclu; cst aufj;m{3nté (1(3 voluuie, coiii;esiiniiiii!' li-gcrcmciit, un jxiu n'iliMiiat e u x á la Imse; il contiiMit de i i o m b n í u x aiígloiniM'ats de t u Ijercules gi'is (;t casí'eux, niais pas do caviü'iKiS. (|U(;li|U('S
adliét'Hiiciís interlobaires.
CfEUK— Fí'ricai'ditíí avec un ptm dépanclumKMit s('ro-citi'in.
Myocai'de hi-unátre. I'as deli'sions valvulaiivjs. l'asd'atlníroiMií
de la ci'Qssi! aortH(U(3.
Fon;. — Un peu augnioiuée de volu ne. Díígiini^resciMicc
g r a i s s e u s e avanoée et aspect muscad(í. Pas de litliias(í.
RATP:. — Un peu augnientc'e de volume. As])ect sagou
URINS. — Le droit est sensiblement plus voluniineux q u e le
g a u c h e iasym(Hr¡e coug(Tiitale). Les sulistances corticales ne
son pas diiniíuK'es, rnais le ¡)ai'(Micliynie est en di'giHierescence gi'aisseuse deja assez accentuíie. La c a p s u l e n a d l i e r e i | u e
trí'ís peu au c o r t e x .
P a s (le piii'itonite ni d e n t é r i t e .
Kyste s é r e u x de l'ovaire g a u c h e , du volume d'un abricot.
U t é r u s un peu voluinineux, par rapi)ort a u x auti-es o r g a n e s
m a i s s a n s hísions intlamniatoires.
E.NCÉPUALE.—Un peu, rnais tres peu de liquide á l ' o u v e r t u r e
du c r á n e . Les v e n t r i c u l e s ne sont p a s ampliflés.
La pie-móre n'est ni épaissie, ni a d h é r e n t o au coiHex.
Le c r á n e est, connme épaissour, a u - d e s s o u s de la inoyennfi
L ' o s s a t u r e , d'une facón giínérale, est d'un développement un
peu inférieur á la n ó r m a l e .
EXAMEN HISTOLOGIQUE. — Premi('3res frontales droite et gauc h e (Nissl, H ó m a t o x y l i n e - é o s i n e , W e i g e r t - P a l , Sudan). — La
p i e - m é r e n'est pas épaissie; elle contient quehiue leucocytes.
s u r t o u t lymphocytes et m o n o n u c l é a i r e s d a n s son tissu.—Dans
le c o r t e x , lea cellules n e r v e u s e s p r é s e n t e n t uno chroinatolyse
m o d é r é e . Un certain n o m b r e de p r o t o p l a s m e s sont notablem e n t decolores ou á coloration inégale et e n t o u r e n t un noyau
un peu v o l u m i n e u x . Le n o m b r e de cellules t r e s altérties, dilac é r é e s , est reiativement peu considerable; p a r m i celles-ci, la
p l u p a r t s o n t en neuronophag:ie t r e s manifesté. P a s de pigment
jaune.
Les éléments r o n d s sont en s u r n o m b r e , m a i s leur abondanc e n'est p a s t r e s considerable. lis sont de petite taille, s e m b l a bles a u x é l é m e n t s du centre ovale. Cependant c e u x sitúes d a n s
l e s e n c o c h e s c e l i u l a i r e s s o n t e n g e n e r a l plus volumineux, comm e a c c r u s a u x dépens de la cellule n e r v e u s e . Les g r o u p e s sont
Ht'nri Damayc. — Maurícc Dcsrucllcs
[(jó
assi'z r.-ir(!3 (U dis ti-ois ou iniati'n iioyaux aii jilus. — L(is pai-ois
vasculaires n(! pP(!SiíMt(!iit gii(>i'e de. (Icgi'iu'i'atioiis; pas do púrivasciilai'itit.
(^nsi, coinmn (riialjiluil(!, daiis les rouclit^s prol'oinli'S, quo
les l('sioiis atti,'if;ii(iiit IiMii' niaxiuiuin. L'iiitíMisití' des lésions,
s u r uiif inómo pi'('>]iai'a,tii)ii ct datis la, ini'iiu^ COUCIH! coi'ticale,
varit! uii p<!U sídon h-s dinVM'ciits poiiiis cxaiuiíu's.
Coi;i:nKs (ii'Tiyui^s. — I.(^s élóinciits r o n d s , de pctitc taillo
piuii- la plupai'i, sont, anoniialdiniMit aliniidaiils. lis fonnciit
tVóiini'iriinciit di's •^iTuipcs de ti-i)¡s i>ii iiuairc (dóniciiis ct attai|U('nt les cidluli's ui'i'vtMiscs. Bcaucoup dt; ees d e n i i ó r e s soni
l'iirtciiHMii (Miilonnriaiíf'cs. assi'¿ souvciit i'ii ('hroinatídysc avanei'i- ct dila(;i''r(''cs. l'as d(í jn-íiuciit jauíic. — Auíour de '/ue/ijues
raiís)<i'an:i\ un ¡icu de péricatiCHlariíe. D'aulrc^s vaisseaux sont
iíortfi'S de lcuc()(;yt(íS.
Bri.Mi:.— Pas d'('|ia¡ssissciiiciit de la pic-iiicrc. I,"i''p¡th(''lium
i'[ii'i)dyinaii'(! n a pas [)i'ol¡f(''i'(''; il ii'cst ñas eliarg('' d(í Icuencvtcs. Autoiir dii canal il(^ r(''|icndyinc, mais daiis nn i'avíin
ti-cs rcsti'íMiit, n o y a u x dií taüh^ ninycnnc. asscz clairs, en sui'ahoniiaiicí! évid ente, principalenKint á Tune d(!s p a ñ í e s latt'l'alcB.
tjuehiiifis ccllulcsiles íii'dupcs nioiciu's son en ncMironopha<^ie. Les i'li'ments ronds de petite taillc son un [icii a b o n d a n t s
ilaiis la siilistance IÍI'ÍSÍÍ. l'as de piítmíMit j a u n e . Pas (l(> (larticularití'S poní- li^s t;rou pcs cidlulaires.
Au |)(»iiit d(! vue cliiiiquo, iiotro mahide est une dóséquilibi'ée commo iious en couduyons taiit ot á tous les
degrés, dans la vie libre, dans le monde. Déséquiiibréo
qui, a un nnoment donné de son existence, ñt une poussée d'excitation muniaque. Internée de ce i'ait, (>n
assista H révolution d'une bacillose pulmonaire dont
les rapports avec l'état maniaque ne semblent pas
douteux.
Comme tous les desequilibres, D... a, pendant son
agitatión, sa déprcssi(tn, et en dehors de celles-ci,
l'état mental des degeneres décrit par Maguan: variatiiins iiicessantes d'humeur, instabilité des idees, insoeiabilité; tendances embryonnaires á l'éxagération
dans le sens de la persécution, de la mégalomanie, ou
du mysticisme. Mais pas d'idées delirantes proprement
Iftt,
Eixciíalion maniaquc che/ une dcséquilibrce tuberculeuse, ele.
ditos, pas (riialiiicinatioiis ni momo d'inttM-pfctHtioiis
dólii'antcs véritables.
Anatomiquemciit, iious constatoiis un processus
encoré assez peu avancé d'encóplialite, sans participation de la pie-móre ni do l'épithélium ópcndymaire.
Ce pi'ocessus semble Ijien dñ ;i Fintoxication tuhercuiose (^t á ceile d(>s infections secondaires des cavemos.
Si, d'autre part, nnus envipagoons l'áge do ees lésinns
cerebrales et l'époque du debut de l'état maniacpje, il
nous parait, sanscomplaisanse ni exagération, pouvoiiétre établi un rappoi-t entre les accidents mentaux et la
tubei'cninse.
1)... était une prédisposcc, di- |)arson hérédité cnllatérali' et peut-etre patei'nelle d'abord, et aussi pai'ce
qu'elle était origiuellement désér|uilibi-ée. Sur ce tei'rain favorable, la tdxi-inrection a déclanché l'état
maniaque.
Les lésionsdes états constitutionnels, des jirédispositinns n(! nous sont point connues. Consistent-elles
dans d(>s altérations des tinséléments protoplasmiques
ou nucléaires ou dans leurs troubles histo-chimiques!"
I! n'est pas encoré ])Ossible de repondré á cetto question. Mais si nous ignoróos l'anatomio pathologique
de la predisposition et de riiérédité, nous commeii(;ons
á enti-e\oir cellí! des états mentaux accident(>ls, ceile
des psychoses toxiques.
Done, che/ notre malade, troubles mentaux toxituberculeux á forme maiiiaco-dépressive. Troubles
toxiques venant compliquer un trouble constitutionnel.
Mais pourquoi a-t-elle fait de l'agitation pliiti)t ipi'une
autre forme vésanique: delire ou «'oiifusion móntale,
hallucinatoires!^ La predisposition, les a|)titudes, dont
l'essence nous est inconnue, commandent la foi-me
vésanique. Avec les niémes lésions j)rovoqués par le
méme agent toxique, un sujet á predisposition, différeute eüt été orienté V(!rs une autre forme vésanique.
Les intoxications de toute nature révélent les aptitudes
licnri bamavc
Mauricc Ucsrui-lics
(•érébrales pathologiques, elles les tont pusscr de
l'état latciit, de l'ótat virtuel á la i'calitó. Suivant,
l'iiiteiisitó d(; ra|it¡tude, il faut une cinise nccasiotiiielle
intens(>. oii rniíiime puiii- étre suflisaute á ]irov()ijuei' le
troLible mental.
Faitin, nous devoiis nous demander oucore quel oüt
été l'avenii' mental d(> cette maladc si la mort ni> füt
])oin siti'it survoiiuc. Ici, les lésioiis céi-ébndes nous
i-enseignent assez neltemcnt, i';ir nous coniiaissous
révolution du processus. A une guérisnn ou une aniélioratioii notahh; de la tuberculoso aurait pu con-espondi'i' uno disparition de l'état lueutal maniacodépressir, non poinl du desequilibro. A uno prolougMtion de rinlectiou bacillaire aurait ooi-respondu
yaf'f'aiOlissi'Diciit j)rnf/r<'ss¡J'f/i' l'intellineiici' (domence).
VM etfet, la collule córébralc, luie t'ois tra|ipóo á mort,
est dótruite. La névroglie ]irolif'óre et le oerveau s'atrophio, so rótT'acte, aniplifiant ses \ontricules que rernplit le liquide cóplialique doNcnu sui-:d)oiidant pour
combleí- le vide laissó par ratrophio. La pio-mói'o et
l'ópendynH? róagissent en nioine temps, mais pai'ínis
tai-di\ement.
(",o |)rooessus est lo niome pour toutes les psychoscs
toxiques quellé qu'en soit la forme cliniíjue. Et mónie,
entre ce processus et celui de la paralysie genérale
(la plus liante expression anatomique des aft'ections
cerebrales toxiques), il n'y a qu'une ditíéi-ence de
degré dans la généralisation des lésions et l'intensité
de leur évolutiou. En ei't'et, si le pi-ocessus inflammatoire d'une vésanie toxique vieut á se generaliser á
tout le cerveau ou, á [ilus vrai diré á tous les éléments
de ce cerveau (cellnlcs, \aisseaux, libres) dans une
évolutiou intense, le syndrome clinique de la paralysie
genérale apparait.
A ce pro|)Os, nous attirerous, en dernier lieu, l'altention sur les li'sionsíh' la rDUc/icoptifiiie de notre malade.
Nous y avons constaté de la ¡ii''i'ir'isriilfirt(r pour quel-
Itj8
Excitaiion maniaquc chcz une Jéscquilibréc tuberculeusc, etc.
q u e s v a i s s e a u x . L'im do n o u s H dójá rappoi'té un cas
analoüLie avec une intlamniation pócivasculaire p l u s
intense eiicure (1). Depiiis, n o u s a \ o n s cu l'oceasion de
reti-ouver la n i r m e lesión chez d ' a u t r e s m a l a d e s a t teiiites aussi de j)syclioses t()xi-tuberculeuses. (iette
lesión, lo(;al¡sée á q u e l q u e s vaisseaux de la c o u e h e
optique, est-elle d u e au voisinage d'un liquide v e n tricuiaii'O infecté'^ En tout cas, elle monti-e la p o s s i bilité d ' u n e géncralisation d e s lésioiis iiiliammatoires
a u x divei's é l c m e n t s constitiitifs du cerveau d a n s les
p r o c e s s u s d'al)ord plus ou m o i n s électif's.
En r e s u m e , notre CMS d o n n e lien á d e u x r e m a r q u e s
d i g n e s d'intértit: 1." Le n'ile de rintoxication t u b e r c u l e u s e d a n s la geiicse de l'excitation m a n i a q u e et du
p n t c e s s u s d'encéplialite. 2." La périvasculai'ite de la
couclie Dptique qui s e m b l e de q u e l q u e fréqucnce d a n s
les lósions encéplialiques d'oi-igine toxi-tui)erculeuse.
(1> Datiia.vi'. Etat? mi'lani'oliiiu''-avec icli'i;~ de peivr'i'iition: origini.'tulien-uleu-'-; autopsic-. íiecui-¡le /'.«//c/i(V(f/-(('. julii Hilii).
M. Vii-'iairoii\ '[{cene ile J'f'ijr/ii'itn't'.:\\yil
l'iflS) a coiistati', d a n - u n
I-as .le delire dea négations, une |"TÍva'=eiilarite avec alt'TatiuMF cellulaire> |ieu avánceos predominante- dans le< conclK'S i'urticales prufondes
ex li -iili-tani'e Idanclic. Son tnalaile etait n:i iiisul'llsant lii'|iatii|iie. L'ori.irijie de-í trinililea iiientaii\ etait iim.' ^rrippe.
Snmarlo de revistas psiqai&trioas eepafiolae (abril de
1911). — Itecisla Frenopuiica Barcelonesa: Algo sobro Psicoterapia, [)or el l)r. A. Gira''. —Crisis iie cxaltaciiin maniaca en
un imbécil, por ol Dr. Martín V'allejo Loljón. — Sección clinica.
Academias y Sociedades. — Sección de noticias.
Archiooís Españoles de Neurología, l'sirjuiatria ¡j Fisioterapia: Sindrome de Brown-Sequard de origen tranmáticu, por el
Dr. Fernández .Sanz. — Consideraciones genei-ales sóbrela indicación de las aguas minero-medicinales en las enfei'medades
del sistenuí nervioso, por el I»r. M. Manzaneque. — Notas de
Medicina legal psiquiátrica, por el Dr. A. Lecha-Marzo. — Información bibliográfica. — Crónica general por el Ur. López
Cainpello.
Rodríguez Méndez
i)><»
M
ISIÓN SOCIAL DE LA MIÍDICINA
Y DEL MÉDICO, poi' el Dr. RODUÍCVKZ
MESDEZ.
Catedrático de
la Kaciiltail I1(Í Mciliciiia lU.' Harcidona. (1)
BliBión aootal d e l m é d i c o
IX. — La Mndicina es u n a función conipli>ja y necesita a r c a n o s que la i'ealicen ; estds oi'jiancis son los médicos. Si la
l'nnci()n iiací! al (iriíano. el orjíano pucdfi nidiliticar la runc^ión.
La e h n a d a misión social de la Míídicina puede ser maleada,
d e s t r u i d a por el tnédico, si es éste un mal ai)arato.
Lpjos de mi la c r e e n c i a de que todos los mi'dicos son b u e n o s : el espíritu de clase, el a m o r á mis c o m p a ñ e r o s , no me
llevarán á tal alirinac¡(')n; yiero si c r e o q u e la niayoria de ellos
cuni|de con su ilidjer. Hay excepciones, qtUMiii todas las clases
las hay, la médica no podia e s t a r excluida, y ella m e n o s que
otras, pues no hay selección a l g u n a (¡ue desde el principio
a p a r t e lo ¡(ue no sirve. S(Í ha intentado, lo he defendido en la
Asamblea universitaria de Valencia, [lero no se hace.
' Ant(! todo, y sobre todo, (d ejercicio de la Medicina es un
sacerdocio, p a l a b r a (|ue á a l g u n o s es|iiritus l'riv(dos o solirado
c o r r u p t o s les liara el efecto de un vocablo tomado del r e p e r torio de las cosas r a n c i a s y ridiculas. Pertenezco bien a mi
tiempo, no estoy en las filas de la retagtiardia social ni cai
entre los rezagados; g u s t o , como naiii(\ del p r o g r e s o ; no o b s tante, insisto, por lo m i s m o , en lo d(d sacerdocio. El médico ha
do s e r t o d o a l t r u i s m o , todo caridad, todo abnegación. En la
práctica, tan difícil como i n g r a t a , necesita toda la fe del c r e yente fervoroso, los cálidos alientos de un culto, de u n a r e l i gión Sííutida con e n t u s i a s m o .
La práctica m é d i c a ha de e j e r c e r s e , a d e m á s , con toda n o bleza. P a r a q u e sea noble ese ejercicio, son p r e c i s a s : p r e [ i a r a cióii m o r a l , prejtaración científica y confraternidad. Si a l g u n a
de ellas falta, se t e n d r á un titulo que atitoriza |)ara la ju'ofesión, poro no se s e r á un buen médico y so p o d r á c o m e t e r deliilj
Conclusión, — Véase el n ú m e r o anterior.
17"
Misión social de la Medicina y del Medico
tos que, si no están todos consitrnailos en el (^óilijio, es posible
intriiniinilicen la conciencia. Rii estos c a s o s :
n [.a conciencia i's, á la vez.
Testigo, liscal y ¡IKÍZ».
X —La preparac¡(!)n moral, cuyo tíTmino es la moral en
acción, la moraliilad eii los actos, está completainí'nte a b a n ilonaila como teoría y como práctica. El incipiente a l u m n o ile
Medicina, si por si no es ri^cto en s u s acciones, no llega bien
dispuesto á las Universidades, (lesjiuí'-s de su paso [ior el hogar
dom''Stico, la escuela de ]>rim(íra e n s e ñ a n z a , el Instituto. Algo
debió a p r e n d e r en estos l u g a r e s de educaci(')n; pero algo a d quirió eri s u s cortos a ñ o s que no m e r e c e a p l a u s o , y quizás
venga con el profiósito de h a c e r s e rico, fascinado por la ajiariencia de los médicos (|ue van en coche. Rl espií'itu utilitai-io
de la é[)oca t u e r c e las mejores intenciones. Lo que importa es
ser rico á toda costa.
fui n u e s t r a s F a c u l t a d e s de Medicina está completamente
a b a n d o n a d a la pre|iaración m o r a l , que no merecen este nonilire las e n s e ñ a n z a s q u e reportan los a l u m n o s en Mecicina
legal con la a m e n a z a del Código ; en Higiene con s u s l i e r m o sos y a t r a y e n t e s a l t r u i s m o s , y en a l g u n a otra cátedra con los
o p o r t u n o s consejos que i n c i d e n t a l m e n t e dan a l g u n o s profes o r e s . Ks un g r a v e e r r o r esta c a r e n c i a del conocimiento de
deberes
Letamendi dijo q u e , p a r a s e r buen médico, se deijería estudiar varios c u r s o s de Lógica. También debiera e s t u d i a r s e de
c o n t i n u o la rjeontologia médica.
Sin ella, está expuesto á s e r un traficante con el d o l o r a j e n o
y con la m u e r t e , un mal c o m p a ñ e r o , un mal ciudadanfi, un
elemento disolvente de la nacionalidad (Deboví;).
Hoy se p r e p a r a al a l u m n o sólo p a r a lo profesional, no para
la vida en todas s u s fases.
De n u e s t r a s U n i v e r s i d a d e s salen titulares, no s i e m p r e homb r e s ni c i u d a d a n o s . E s p r e c i s o q u e se inculquen y refuercen
los s e n t i m i e n t o s del deber, de la bondad, del h e r o í s m o , si es
preciso, p o r u n a parte; de la a b n e g a c i ó n , de la resiionsabilidad. por otra. La m u e r t e de un a l u m n o ó de un mi'dico por
h a b e r s e contagiado en las e n f e r m e r í a s , es una lección c r u d a ,
fría, de la que debiera s a c a r s e g r a n partido para dai- m á s
alientos, no m á s miedo, como se h a c e con los militares que
s u c u m b e n en u n a acción ; las c u r a s p r a c t i c a d a s en las líneas
de fuego, la m u e r t e en el camjio de batalla de los c o m p a ñ e r o s
de Sanidad militar, d e b i e r a n s e r p u n t o de partida de sabios
Rodripucz iMéniicz
171
consejos y ile nobles eniiisiasnios; la conilucia ile los inéiiieos
r u r a l e s , victimas ilel caciiinisnio, de la rutina, ile la i p n o r a n cia (le s u s convecinos, de lu escasez dt> r e c u f s o s y d(^ las inclem e n c i a s (S i n t e m p e r a n c i a s almosIV'ricns. debiera ser motivo de
frecuentes ivicuerdos y de c o n t i n u a s alaljan/.as; id valor d(> los
médicos en t i e m p o s de epidemia y de desolación, el pugilato
con las c o n t r a r i e d a d e s , la caridad llevada hasta el e x t r e m o de
d a r s e p u l t u r a ¡i un pestoso. un varioloso, delderan s e r pondera<los s i e m p r e y en toda ocasiíui e n s a l z a d o s .
Oyendo n diario y en todas partes (ÍSIOS hechos, como el
recluta la o r d e n a n z a militar, leyendo m á x i m a s y consejos distribuidos por d o q u i e r a d e n t r o del recinto docente, dando los
m a e s t r o s y los compaileros el ejemplo, estudiando DeOntoloiíia
lie c u a n t a s m a n e r a s fuere dable, el a l u m n o que no tuviera gran
vocaciíui. r e n u n c i a r i a á titulo (|ue n o m e r e c e , y el m(!recetlor
qiie<laria para la vida e n t e r a fuertemente s a t u r a d o de su d e s tino y de s u s sacrificios: siicriticios de reposo, de bienestar, de
familia, de salud y h a s t a de la vida.
Tan injusto como cruel estuvo Montaigne al escribir qtie
«los médicos tienen la fortuna de que el sol hace brillar s u s
éxitos, al paso que la t i e r r a oculta s u s f a l t a s " . También tapa
la tierra el c u e r p o de los médicos sacrificados en defensa de
s u s SíMiH^jantes, sin gloria Tii provecho, a n t e s Ijien. dejando en
la miseria s u s familias, y el sol no brilla srd)re los i n n ú m e r o s
actos de abiiegacii'ni que realiza d(!sde (¡tie entra, por vez
p r i m e r a , en el anfiteatro a n a t ó m i c o hasta qu<; se líxtingue
su vida.
Más j u s t o y atinado estuvo al d e c i r : «Toda cjencia es despreciable en quien no tiene la ciencia de la bondad».
Viviendo s i e m p r e el médico en la triste atmósfera de la
m i s e r i a y sufrimientos h u m a n o s , necesita u n a voluntad Ijien
tem[dada, que sólo puede darhí la m o r a l general, la m o r a l
médica (>sp(>cialmente. Con ella podrá s e r justo, no dejándose
llevar por nimios (íscriipulos ni por c e n s u r a b l e s indiferencias;
con ella, h a s t a en los casos do impotencia científica, levantara
el espíritu de los e n f e r m o s y de s u s deudos: con ella soportará
t r a n q u i l a m e n t e los d a ñ o s y ofensas que reciba de un vesánico,
que le golpea y escupe, y r(!specto al cual, no dirá: to/lc. tol/e.
crucijlxe, sino : perdono, que no aabe lo <]ue hace; con ella insp i r a r á contlanza, Píícogerá s e c r e t o s f|ue sólo el médico h o n r a d o e s digno de poseer, por m i s t e r i o s o s y no confiísables que
sean : con ella t e m p l a r á su a l m a , m u c h o mejor y m á s S(')lidam e n t e ([ue pin'ipatetizando por los j a r d i n e s de Academia ; con
ella l o g r a r á , que, como en los c a m p o s de batalla y en las re-
Misión social de la Mcilicina y del Médico
vueltas políticas, salgan hérops ifiiiorailos en t i e m p o s de e p i 'imiiia, (laiiilo iM <'jeni[)lo iln saiigrn IVia y de invuriablM cunipliniiiiiitct di; s u s d e b e r e s ; con ella, s e g u r a m e n t e , no p e n s a r á
iMi i'ecoinfu'iisas, a l i o r r á n d o s e el mal ralu de a q u e l l o s inirépidos mi'ilicos franceses, i|ue lucliaron en la epidemia coh-rica
de 1.S32, á i|uienes, á los s u p e r v i v i e n t e s , se les ofreció, en lo
m á s t r e m e n d o del conflicto, una i'ecompeiisa g r a n d e , que al
a c a b a r la e(iidemia l'ué convertida en una medalla de oro. m á s
tarde en u n a de plata y, al fin. p a r a a l g u n o s , en u n a de coljre
sin mención (bd motivo, y ]iara otros en un olvido buscado en
el cam[io de las m á s frondosas ingratitucbis.
La moralidad médica giíiierai debe s e r esi)ecializada en el
cirujano y en el t e r a p e u t a .
El iMrujano. decía Ollier, debe siM- tanto m á s h o n r a d o c u a n t o
iims poderosa es !a cirugía. En id lian de e s t a r e n c a r n a d o s los
sentimientos de su papel social, de su res|ioiis;tbilidad, de su
bondad, lie la liabiliilad de s u s m a n o s y hasta de la esti'iica del
acto (luirúr^iicii y ile s u s c o n s e c u e n c i a s .
El terapeuta, en cuyo m e r c a n t i l i s m o no creo, porque dcdie
s e r t.in mezi|uiiio el lucri>. que no vale la pena de v e n d e r ¡lor
el c u e r p o y a l m a , y el que los venda vab' m u y poco y es un
misi'i'able. ha de a c u m u l a r en la [iiiiita de la pluma toda su
ciencia, toda su atención y toda su h o n r a d e z . Nada m á s iácil
que un e r r o r . Un maesirf) mío, modelo de científicos y de
h o m b r e s buenos, sufría un leve temblor c u a n d o escribía u n a
receta. «No tiemblo, contestó un día á una p r e g u n t a atrevida,
como un viejo: tiemblo porque al escribir me asaltan d u d a s de
si cum|)lo biitn con mi didiHr. y ('omo una obsesii'm me viene á
la mi'iite la frase de N'oltaire; intcoducir una drriga ilesconociila en cuer[)0 m á s iles(;onocido toda\ ía ».
En un t r i b u n a l de licenciatura p r e g u n t a un catedrático s o lire u n a cuestión de étit-a. El a l u t n n o , c a r g a d o de sobrestilien(esy distinciones, mi sabía la resfiiiesta, y el juez vot(') susjienso,
p o r q u e con m u c h a r a z ó n , decía, no puede s e r buen mé<lico el
que ignora la moral ¡irid'esional.
Hace falta r e f o r m a r la e n s e ñ a n z a ,ie la Medicina en el s e n tido de la sólida p r e p a r a c i ó n m o r a l , c o n v e n c e r á los a l u m n o s
ilel amaos los ano.s á Ion otros, s a t u r a r l e s del iirimum non naceré, i n c u l c a r l e s el a m o r á la h u m a n i d a d y m a r c a r l e s bien que
los a n t i g u o s , al definir el médico, decían, p r i m e r o , vir bonus,
y d e s p u é s , medendi
peritas.
XI. Como etí la p r e p a r a c i ó n m o r a l liay q u e d e s a r r o l l a r el
a m o r a l bien, en la. científica es preciso p r o m o v e r el a m o r á
la adquisición de la verdad.
Rodríguez Méndez
173
En buena parte se realiza esta importante laljor en nuestras
Faculta(l(!s; pero no Itasta con lo que se liace.
Considerada en conjunto, la instrucción adolece de un grave
detecto: liastardea y hasta anula el sentido comiin. Los iiiños
y las gentes rurales salien IKICO y lo poseen en alto grado; muchos sabios saben mucho y carecen de i'l. Y, sin emljargo, el
sentido comiin en todas partes es un excelente guia, soluciona
no pocas dificultades, facilita la adquisioióii de conocimientos
y auxilia al progreso. Por l'alta de este sentido han tropezado
muchas veces los médicos-, buen númeni de innovaciones
invitiles, cuando no jieligrosas, (|ue han eiitorp<>cido la marcha
de la ciencia, se del)en á haberlo olvidado. Alumbrado el
campo de la Medicina por i'd y por él guiada iniesira |iráctica.
Medicina y médicos valdrían más. La institución ntiestra que
ha hecho más rápidos y firmes progresos es la Higiene: los
menl(!catos dicen, en son d(; ofensa: «¡Si es de sentido comiin I»
es verdad, por eso resulta ])ara ellos tan difícil, por no decir
imposible. En otros vamos desorientados : no dirige el sentido
común. Años de investigaciones, numerosos experimentos, miles de vivisecciones, se perdieron en el aijismo por carecer de
él los pacientes trabajadores. Para secar el mar, sacaljan gota
á gota el agua y la vertían en la orilla. Hombres hay encumbrados en el campo de la ciencia, se perderán en las sombras por
el mismo motivo La educación del sentido común debe empezar precozmente en la escuela y no acabar hasta el doctorado.
Un médico joven llega repleto, atiljorrado estaría mejor
dicho, á la cabecera de un enfermo, á dar un informe, á resolver un problema jurídico, etc. Con buena voluntad busca en
su memoria, en donde los tiene catalogados como las palabras
en un diccionario, los conocimientos más jiertinentes; los valora, juzga y se resuelve. Un detali*' hace rodar toda su obra.
El sentido común se lo hubiera enseñado ¡Cuántos fracasos
de estos hay en Terapéutica farmacológica, en Medicina legal,
en Higiene y hasta en los diagnósticos y pronósticos!
Además de tanto sentido común, el médico del)e saber mucha Medicina y, sobre estas dos cosas, procurará conocer de
todo, seguir los progresos de las ciencias más afines, pues a
las veces, lo más extraño y desaparejado tiene imprevistas
aplicaciones. Letamendi dijo, y su frase me ahorra palabras,
lo siguiente: «El médico que sabe Medicina, ni Medicina sabe».
Esto hoy es indiscutible, l'or eso cuesta tanto trabajo y es tan
difícil ser buen médico.
Nuestros alumnos, en general, no se preocupan de aprender mucho sino de pasar pronto. El Goiiierno, con sus planes
174
.Misión social de la Medicina v del Médico
lie estiiilio y s u s excesivas tolerancias, l'omenta esta rapidez,
que tantos perjuicios ocasiona al i n t e r e s a d o y á la sociedatl, y
nosotros, los cateilráticos. con n u e s t r a benevolencia, contriliuimos á la mala o b r a .
Tanto desea a c a b a r presto el futuro médico, que no se le
o c u r r e debiera volver de vez en c u a n d o á las a u l a s . Sea c u a l quiera el concepto que f o r m a r a de s u s m a e s t r o s (si es que tuvo
tiempo y deseo de f o r m a r l o ) , por deficientes que los repute,
aliío a p r e n d e r l a ile ellos. Han olvidado, ó no siijiieron, que de
todo h o m b r e se puede a p r e n d e r algo (Alfredo de Vignv), que el
libro es u n a fuente m u d a , i n a n i m a d a de conocimientos y que
en u n a explicación, especie de lucha p a r a verter lo que se
sabe en la m e n t e del que lo ignora, puede saltar por modo i m previsto u n a chispa n u e v a en el que habla ó en los que e s c u c h a n , puestos como están en j a q u e los p s i q u i s m o s de todos.
Las ciencias n u e s t r a s , todas, son vastísimas y obligan á
c o n t i n u a labor en c u a n t a s ocasiones sea posible. Y no me r e fiero sólo al m o m e n t o actual ; conviene saljer su pasado, su
jiresente y a t i s b a r el porvenir, pues la verdad cientitica no es
liija de un tiempo, sino del tiempo.
Sea c u a l q u i e r a el c a m p o del ejercicio profesional, en la personalidad ilel médico se r e ú n e n siem[>re el h o m b r e técnicf)que
concibe el i)lan. que lo e x a m i n a s e v e r a m e n t e , y el homijre
ejecutor que deije realizarlo sin vacilaciones, venciendo in aclii
las dificultades, con la m i r a d a fija en el fin propuesto y guiado
ó impulsado por esa fuerza que nace de la confianza en los conocimientos propios. A las veces h a de s e r tan rápido el p e n sar y el ejecutar, que á la g r a n s u m a de conocimientos, :io
s i e m p r e [irestabliís fiorotro en un m o m e n t o d a d o . se ha de u n i r
la celeridad en la acción. Por eso conviene u n a vastísima i n s truccii'in y u n a es¡)ecie de gimnasia de aplicación, que se cfmsigue oyendo y viendo m u c h o con atención incausalde y con
vivos ileseiis de ad([uirir c o n o c i m i e n t o s .
.\si se llega á ser un r e g u l a r inedendi peritas pasatlos a l g u nos a ñ o s , y no se es al a b a n d o n a r las a u l a s . El aprendizaje no
debe acaltar n u n c a . Por eso han dicho varios sabios que son
e-iCíuliantex perpetuos, y hasta se ha <lado el caso de h a b e r
q u i e n e s i'ur.saron dos veces la c a r r e r a , á ¡jesar <lel rita hri'.ciii.
convencidos del ars Inniju.
XII. Médicos h o n r a d o s , médicos instruidos, los hay en
a b u n d a n c i a . |>ero no es ciei'tamente la confratei'riidad. la m á s
relevante de n u e s t r a s cualidades. De a ñ o s data la justificada
frase mcidin laedicorum ¡lexihia. V.\ ejercicio de la Medicina es
un i n t e r m i n a b l e a l i r u i s m o . un c o n t i n u o a m o r al prójimo, un
Rodríguez Méndez
175
insaciable deseo de saber, ¡lero no es un modelo de c o m p a ñ e risüio. Como en cierta clase de artistas, la excesiva estimación
<le si m i s m o es un tri-aTi obstáculo para vivir como liermaiios.
Es maravilloso que, estando s i e m p r e entri» penas y sulVimientos, se revuelva n u e s t r o es])iritu airado en son de (|uerella
contra los c o m p a ñ e r o s .
Va siendo r a r o el respeto á los m a e s t r o s , tan v e n e r a d o s en
otros tiempos, y m á s r a r a todavía la consideraci(')n que se merece el iiue s o b r e s a b ; por su valer intelectual y m o r a l .
P r o c e d e m o s d(í un orifí(Mi (•omijn. el claustro universitario,
el estudio nos unilica. la ])ráctica ims h e r m a n a con s u s s i n s a bores, y. sin e m b a r g o , la manzaiui de la discordia ha caído en
n u e s t r a s lilas.
En vez de ser indulgiuites, álables, c a r i ñ o s o s con los colegas; en vez de ir en apretado haz á un comiin esfuerzo; en vez
de d i s p e n s a r n o s m u t u a m e n t e la estimación y aprecio i(ue e x i gen las p e r s o n a s bien nacidas ; en vez de m i r a r como projiias
de la clase las satisfacciones y triunfos individuales, se emplea
el tiempo qu<í al estudio debiera dedicarse, en r o e r r e p u t a c i o nes, en e x a g e r a r pequeños defectos, en inventar hechos ofensivos, en cultivar la injuria y la c a l u m n i a , en constituir corpoi-aciones, so pretexto científico, en las cuales la maledicencia
r e i n a como soli(;ran(i y se jiremia con a p l a u s o , no los a d e l a n tos en los c a m p o s <le lo desconocido, si los g r o s e r o s insultos
(|ue se le o c u r r i e r o n al m á s procaz.
Y á fe que conduc.ta tan reprobable, lo m i s m o es demostrativa de una falla <le educación, por olvido de las e n s e ñ a n z a s
ilel h o g a r douK'Stico y ih; la escinda, (|ue de la périlida del
instinto de conservaciiui, pues las gentes se percatan de los
disentimientos y diatribas, de lo cual no resulta Ijien librada la
clase médica ni es a c r e e d o r a al resi)eto (|ue debiera. En estas
luchas fratricidas pierden todos, y si bien el q u e c e n s u r a es el
m á s lastimado, la falta d(; uno ó de u n o s pocos causa perjuicio
a los d e m á s , tiue las gentes tienden á m i r a r de mala m a n e r a
al medico, no á un nu'dico. Su intluencia social, su poder s u gestivo sobre el enfermo, q u e d a n m u y q u e b r a n t a d o s , y el que
debiera e s t a r á cubii'rto lie toda sospecha, a p a r e c e m a l t r e c h o
ante la recelosa opinión |)ública.
Hace falta gran serenidad pan» no c a e r en la tentación de
contestar á estos d a ñ i n o s provocadores, y. si por evi'iito, la
paciencia se jiitM'de y el látigo los castig'a, humillados y r a s treros, gritan como enei-giimenos se hacen las víctimas y
|irotestan (ui todos tonos de las injusticias t\\u' con ellos se cometen.
176
Misión social de la Medicina y del Médico
El engrandecimiento de un colega los pone fuera de si. La
envidia los irrita, en vez de am¡i!irarse en la noble emulación.
Viene de molde esta conocida quintilla:
La envidia y la emulación
Parientes dicen que son;
Aunque en toilo diferentes,
Al íiti también son parientes
El diamante y el carbón.
Sin tratar de reducir el número d(í antifraternales, justo es
consignar que son minoría, y que la mayor parte de los misdicos. si buenos y abnegados desde el punto de vista moral,
modestos y laboriosos desde el punto de vista científico, son
también caijallerosos compañeros, ó cuando menos no fomentan la nociva fermentación de la clase médica.
XIII. — Me lleva esto, sin solución de continuidad, á hablar
de los enemigos de los médicos, como hablé de los enemigos
de la Medicina.
Los charlatanes, los curanderos, los clientes, los literntos,
la abundancia de médicos, con ser adversarios de gran cuantía, no son los más temibles; menos lo serian si la confraternidad nos uniera. Los más dañinos de los enemigos somos
nosotros mismos.
El módico es enemigo de sí propio y de sus colegas por
exagerado exhibicionismo, por llevar á la prensa política
asuntos puramente módicos, por certificar sin limitaciones
sobre multitud de productos que no conoce ni emplea, por holgazanería, por darse patente de especialista sin llevar largos
años de preparación y sin tener en cuenta que el especialismo
debe confiarse, como las máquinas al ingeniero, cuando sepa
de todo, y entonces lleve la totalidad de sus conocimientos á
UTi órgano determinado...
Pero los grandes enemigos, los temibles, son los profesionales degenerados, tan nocivos á la clase comoá la sociedad,
y contra los cuales es muy difícil prevenirse. Son varios los
tipos de esta degeneración: intelectual unas veces, moral otras,
en ocasiones juntas. A tener tiempo expondría estos diversos
aspectos que ha poco detallaba en un magistral estudio un
notabilísimo médico bonaerense. Hablaré de algunos solamente.
Los degenerados intelectuales, ó son unos desvergonzados,
cuyo aplomo en desbarrar es tan pasmoso como la rapidez de
sus juicios y su inventiva para aparatos, que nada demuestran, y recetas, que de nada curan ; ó unos meticulosos, vaci-
Hodrijiuez Méndez
17*
laiití's. entre el bien y el nial, como el asno ile la láliula. sin
(luda nienos nocivos. Cuamln se lueiisa en su intervención
como cli.'iicos ante un enfermo, como ijeritos en tm a s u n t o
forense () como higienistas ante una epidemia (|ue a m e n a z a ,
h o r r o r i z a lo ([ue pueden h a c e r estos d e g e n e r a d o s intelectuales.
Los degeneraiios m o r a h ' s son miinerosos.
Unos tienen cierta ctiliura. no m u c h a : pero SIMI difamantes, se instalan con gran hoato, icen de la [¡rensa médica kis
cubiertas [lara ir al día. si? valen de tnil medios í|ue les p r o porcionen visita, recelan con no escasa i)rosopo¡)e\ a. (>\agei'aii
la gravedad, ]iero insinúan que s u s conocimientos venceri'ui
en la contienda, llevan a la ¡irensa intlitica s u s notables t r i u n fos y s u s a p a r a t o s , etc. Son, como decia un avispado farmacciitico de Barcelona, la continua aplicación del arte de Talia
al ejercicio de la Medicina.
Otros son astutos como un vulpino, jiero no caen en la
t r a m p a . Se [tasan la vida bordeando el Código [lenal, ]iero se
escurren.
Algunos son tan endebles que á todo se adaptan, incluso á
dejarse guiar por el enfermo ó por quien sea; son verdaderos
tipos amorfos, en los que todos ])ueden dejar huellas.
Existen unos pocos v e r d a d e r a m e n t e delincuentes. Se ha
hablailo de violación de los secretos de la vida profesional, «le
atentados al pudor de las doncellas, de d a r certillcados falsos
por un [¡recio que á las veces vale menos ((ueel pa¡)el... Estos,
si existen, c o n t r a todo lo previsto, de e s c a p a r del riesgo, tal
vez se conviertan luego en Aristarcos, en Catones; [ireiiiean
moralidad y se erigen muy ufanos en fiscales y jueces de los
(letnás.
Todos est(js tipos, con ligereza y suavidad dibujados, se hallan, como dice Ingegnieros. en la zona de interferencia e n t r e
el bien y el mal, entre la inteligencia V la imbecilidad. Movidos [lor sentimientos a n o r m a l e s , c a r c o m i d o s por la miseria
m o r a l , c o n s p i r a n s o r d a m e n t e , se a s o m a n por todas [lartes
p a r a llamar la atención, se e s c u r r e n en las s o m b r a s y pululan eti el agitado a t u r d i m i e n t o de las g r a n d e s ciudades, los
u n o s p o n i u e en ellas nacieron, los otros p o r q u e en las com a r c a s r u r a l e s no e n c o n t r a r e n medio o p o r t u n o jiara s u s p r o yectos.
Se a g a r r a n , contio el molusco á la roca, á quien pretenden
ex[ilotar, sin ([ue se resientan ni su dignidad médica ni su
dignidad de lionabre. Trazado el p r o g r a m a , son infatigables en
su t r a m i t a c i ó n ; acechan de continuo, a u d a c e s u n a s veces,
t7x
Misión social de U Medicina y oel Médico
coliarilps otras; los pi'oceiliinientos cainljian sepvin convenga.
sin cuiílarse ile si son ó no legítimos, apareciendo algunas
vi'ces como perfectos caballeros, ya severos, ya sonrientes y
nielitíiios; fitras, las menos, en ileploraljle desnudez.
Son. en síntesis, un cuerpr) extraño en un organismo sano,
ó como dijo el profesor citado, una horda liostil á los amigos
y superiores, una horda extraña en su propio país, seres inadaptados é inadaptahles con la vana pretensión de convertirse
en mentores ó en acusadores de los demás. Suele la inailaptaci'jn ser un signo de superioridad moral; no es aquélla la suya.
Por fortuna, estos degenerados son muy pocos; pero en
ciertos casos es preciso formar circulo eliminatorio y arrojarlos del cuerpo social como un foco de gangrena. La falta de
Gonnensu.s entre los más y los mejores, la indiferencia con que
se les mira, son las causas fiue Ins sostienen. En buena ley, los
menos no deben dominar á los más.
Es iniitil, á lo menos en nuestro jiais no ha resuelto ningún
problema, como tampoco lo ha resuelto en otros, instituir una
orden de médicos, con este ú otro nombre, reproducción liuniana de las ranas pidiendo rey. El remedio á estos males está
en aumentar el nivel moral é intelectual de los médicos, en
dirigir al alumno desde el primer día hacia levantados iileales
severa é inflexiblemente y en no dar motivo alguno para que
un nuevo Moliere diga que el arte médico es un oficio explotado gracias á la credulidad humana, pues si la mayoría nos
dedicamos á esta carrera para subsistir, hemos de hacer compatibles, no enemigas, la utilidad y la moralidad.
Sí, est¡ma<los compañeros, hay que levantar el prestigio
de la profesión con nuestra dignidad, con nuestra conducta.
Seamos abnegados é instruidos, no altaneros, autoritarios.
presuntuí)S0S é inmorales. Apoyados en la caridad y en la
verdad científica, tendremos conciencia de nuestro valor y de
nuestra misión. Con ella nos será fácil ese prudente dominio
sobre los hombres, que tanto bien ha de hacerles, y que más
debe fundarse en la autoridad del corazón que en la de la inteligencia y del saber.
Amad vuestro cargo, que os ha enseñado á amar y á comprender á los hombres.
Haced que el pueblo sienta la necesidad de la higiene en su
propia limpieza, en su alimentación, en su casa, en la calle, en
todas partes. Esto es mucho más grande que poner una receta,
por importante ((ue ésta sea.
Recordad lo que decía Cabanis hablando de la acción moral
del médico COegré de cerlitude de la medicine): « Los enfermo»
Rodríguez Méndez
1T!I
tienen derecho á esperar del médico todas las atenciones, todos los consuíílos. lis i)oco que sepa medicinar: es preciso que
sejia curar. Para esto necesita conocer tanto los diversos efectos de las impresiones morales, como los remedios ó alimentos. Es preciso que est('í iniciado en los secretos del corazón,
que sepa conmover oportunamente todas las libras sensilil(>s.
Observad los médicos que curan más: veréis que son casi
todos ellos hombres hábiles en el manejo, en volver en cierto
modo el alma humana, en reanimar la esperanza y en llevarla
calma á las imaginaciones trastornadas». Y Di'jérine decía recientemente : ('Con frecuencia es el corazón del médico el que
debe marchar, mucho más que su razón... el médico debe
aprender á penetrar en las personalidades, á conocer en su
intimidad el espíritu humano... y no debe limitarse á practicar
exámenes l'isicos y á escribir recetas: la esfera moral entra en
su dominio, porque es en ésta en la que puede, con un poco de
bondad y de piedad, hacer el mayor bien ».
Si en vuestra práctica hay discordancia entre el corazón y
la cabeza y se os ocurre preguntar ¿cuál es más sabio? ¿el corazón ó el cerebro? Contestad que aquél. Muchos de vosotros
me habéis oído al terminar el curso, en ese día siempre triste
¡lara mi, cuanto os he recomendado el vir bonus, medendi periíutí, que os he rogado seáis buenos y sabios y (|ue si no
podéis ser ambas cosas á la par, procuréis ser antes buenos
que sabios; pero con el bien tmtendido que los buenos no son
aquellos (|ue no hacen ilaño, sino los que practican el bien por
convicción.
Aspirad á vuestro mejoramiento para (emplearlo en benelicio de los demás. Si no ¡todéis ocupar un puesto preeminente,
no desesperéis ni recurráis á malos procedimientos. Tened
presente lo que dijo César en una aldehuela de España: «Más
quisiera ser primero aquí, que segundo en Roma». Hay excelentes médicos rurales que siguieron esta norma ; los que disentieron ncj son del empuje de los Césares.
No prestad atención á los insidiosos degenerados de que os
hablara. Sabed que se creen jiurisimas Vestales y apenas si
llegan á ser los gansos del Capitolio.
Meditad, en fin, sobre vuestra gran misión y tened como
objetivo, trabajando hacia el mañana, lo que dicen los enemigos de la guerra: La humanidad, en lo porvenir, más tranquila
y mejor encauzada, apartada de las querellas, llegará á esa
unidad de pesas, medidas, monedas, lenguas y religiones, que
asegurará una inalterable armonía universal. Mucho pueden
los médJcos contribuir á ello. ¡Arriba los corazones!
l'íO
Inslitut Médit-social de C«talunva
T NSTITUT M E D I C - S O 1 CIAL DE CATALUNYA
C o n f e r e n c i a del 2 0 de m a y o
á c a r g o d e l Dr. Tom&> Gamps
El teína sobi'íi <{u.n iliseíaó el coiifereiiciaiite fiicel sifiuienlií:
«La l u d i a coiiira las ralsiíicacioiies aliuieiuioias >.
Demostró el Dr. Comas Canips. que, siendo el ini'ilicoíiuien
a p r e c i a m á s de c e r c a los IKJI-ÍVOS efeclos de las í'alsilicacioiies
alimenticias, es ijuieii deije liicluu-contra las m i s m a s . P o r o t f a
parte, dice, las luchas deben S(Í1' eliol<Jij;ieas, es decir, deben ir
c o n t r a las c a n s a s si quieren ser frucfileras en resultados, y
éstas únicamenti' puede el médico conocerlas.
Las falsificaciones alimenticias e n t r a ñ a n un fraude dií vida
( biolófíico) y un fraude pecuniario. Sólo el p r i m e r o estudia el
Dr. Comas Camps, p u e s , el segumlo palidece ant(! la i m p o r t a n cia de la salud y la vida. P e r o el fraude biológico tiene á su vez
dos a s p e c t o s , el i)rimero de insuficiencia nutritiva y el s e g u n do de toxicidail.
Así indica que si lOO gr. de pan n o r m a l debe p r o p o r c i o n a r
la energética que s u p o n e n 2(55 calorías, no la p r o p o r c i o n a r á n
igual peso de pan excesivamente h i d r a t a d o . Si en su confección se ha empleado h a r i n a de calidad inferior p a r a cuyo blanqueado ha sido [)reciso el a l u m b r e , el pan c o n t e n d r á esta substancia y, p o r tanto, r e s u l t a r á tóxico.
P a s a el conferenciante á estudiar los principales alimentos,
tales como el pan, catV". leche, c o n s e r v a s alimenticias, huevos,
m a n t e c a ile leche y chocolate, desde el punto de vista ile las
falsificaciones de que son objeto y m a n e r a de r e c o n o c e r l a s .
Sostuvo la necesidad de que intervengan los poderes piiblicos p a r a evitar las falsificaciones alimenticias é indicó, p o r
fin, los medios c o n d u c e n t e s á tal resultado.
Oonfdrenoia d e l a s de m a y o
á o a r g o d e l Dr. O a l o e r á n
El conferenciante desarrolló el siguiente t e m a : « Casuística
y t e r a p é u t i c a de los d e l i n c u e n t e s » .
Dos a c l a r a c i o n e s p r e v i a s hizo el Dr. Galcers n : en la i)rimer a manifestó q u e u s a r í a indistintamente las i)alabras delinc u e n t e y c r i m i n a l p o r q u e su intento en esta conferencia es
Institut Médic-social de Catalunya
IJI
busciir H-l jíf'iii'sis (le los tales y no s u s c a r a c t e r e s e x t e r i o r e s ;
en la seiiunila nns dijo (|ue se concn^taria á la (íx[)0s¡ción de
íXi|iiello (|ne ofreciera mayor interi'S ini'ilico y social : las c a u sas y el tratamiento.
Pas<) el l)r. üalci'ráii al estudio ile la casuística, indicando
las fjrrandes escuelas ((ue se pro[ioiien explicarla, tales son la
metafísica, la antropológica, la sociidóuica, la ecli'ctica (oiiortunista ) y la n a t u r a l i s t a ( v e r d a d e r a m e n t e cientilica).
Indicii que la escuela metafísica considera como tínico factor al anímico y tiene como fundamento lilosólico el libre alheilrio. fumlamento (Uico, la libertad m o r a l , y fundamento social,
la res|ioiisabili<lad por el acto.
La escuela antro]iológica, <lice, considera el factor ortíánico
como inmediato y niega estas tres libertades como alisoluiismo. Es determinista, el h o m b r e no es dueño de p e n s a r y o b r a r
por e s t a r influenciado por c a u s a s i n t e r n a s y e x t e r n a s de. g r a n
valor. Sus fundamentos son la observación y la e x p e r i m e n tación.
La escuela sociológica acepta el factor anímico y, por tanto,
la libertail de ¡lensar, sentir y o b r a r , pero acentiia m á s las
c a u s a s sociales que las individuales y c ó s m i c a s , que sólo p r e disponíMi, es decir, hacen posibles los efectos <!(> las c a u s a s sociales.
La escuela ecléctica, la que infunde su espíritu en los códidigos m o d e r n o s , es, en su fundamento, metafísica ; acepta las
tres libertades indicadas, pero no niega las exíilencias de las
escuelas antropológica y s o c i o l ó g i c a : es, p u e s , o p o r t u n i s t a ;
acepta estas influencias, pero no en el sentido de a n u l a r las libertadas indicadas sino de a t e n u a r l a s . Admite que en su génesis la criminalidad es debida a |)arte a n í m i c a , orgánica, social
y cósmica ; la p r i m e r a es c a u s a i n m e d i a t a .
La escuela naturalista, dice, nri tiene exclusivismos, tiene
un g r a n fundamento científico, acepta los hechos de o b s e r v a ción y e x p e r i m e n t a c i ó n . Segtin esta, la delincuencia depende
de una inadaptación del o r g a n i s m o individual al colectivo
( persona ó propiedad).
Respecto á la terapéutica de la delincuencia, dice el Dr. Galc e r á n , d e p e m l e e n c a d a escuela del criterio genético que acepta.
La e s c u e l a metafísica, que admite una génesis a n í m i c a , tiene la pena como consecuencia i n m e d i a t a : el que piensa, siente y quiero p o r q u e quiere asi, si piensa mal necesita el castigo.
Unos aplican la pena como venganza ( el ojo por ojo y diente
por d i e n t e ) , o t r o s por idea de defensa de la colectividad, o t r o s
con objeto de c o r r e g i r al individuo.
Instituí Médic-social de Catalunya
Los partidarios de la escuela antropológica, dice, no establecen penas, admiten (|ue la sociedail no tiene el derecho de
castigar, lo que lielje hacer es corregir. Sus medios son preventisos no penahís.
La iloctrina sociológica quiere corregir la sociedad, pretende que ésta auxilie al individuo en la lucha con la misma para
prevenir asi atentados contra la colectividad. Unida á la antropológica mejora las condiciones del individuo y ile la sociedad
hasta conseguir las mejor(;s ventajas.
La doctrina ecléctica, como quiera <]ue acepta el fundamento metafisico, aplica el tratamiento penal, pero admite los demás factores como atenuantes.
La iloctrina naturalista quiere la especialización del medio
preventivo ó curativo.
Prescinde de las condiciones exteriores del hecho mismo,
atiende sólo á los motivf)s, á la normalidad ó anormalidad de
los mismos, estudia las con iliciones somáticas del individuo, etc.
Precisamente por buscar los motivos determinantes del hecho
es naturalista. Por su inijiortancia esta escuela merecerá el
honor de una conferencia del Dr. Galcerán.
La laljor del Dr. (ialcerán fué acogida con grandes aplausos. Tuvo el conferenciante el acierto de condensar en breves
párrafos y en forma clara y precisa todo cuanto hay interesante en el tema de su elección. Fué su conferencia muy instructiva.
Conferencia del 28 de mayo
& cargo del Dr. Martínez Vargas
VÁ tema objeto de la conferencia fué el siguiente : « Raquitismo, plaga social. Puericultura práctica».
El Ur. Martínez Vargas indicó la importancia del mal raquitismo, que no es enfermedad que interese sólo al especialista, sino una verdadera plaga social comi)arable á la tuberculosis, la sífilis y el alcoholismo, (jue viene asediando al
hombre civilizado, en el cual deja estigmas perpetuos que
pueden reconocerse en su sistema óseo veinte siglos despiu's
de la muerte. Tiene gran im¡)ortancia en la niñez, en la pubertad, en la adolescencia, manifestándose por la criminalidad
juvenil y después por la falta de talla cuando le corresponda
el servicio de las armas, y si se trata de una mujer, será origen
de una estrechez pélvica tan grave para la madre y el hijo en
el momento del parto, predispone á la luljerculosis y enfermedades del corazón, el raquitismo perjudica la evolución natural de la sociedad. Su frecuencia es extraordinaria: según pa-
Insiilut Médic-social de Catalunya
1K3
recñp (le a u t o r e s iliversos oscila e n t r e mi (iO por 100 y un 00
por loo de los niños que viven en las g l a n d e s capitales ; el
conferenciante ha visto m á s de •25,<MX) niños r a q u í t i c o s .
Pasa el Dr. Martínez V a r p a s á bosquejar el c u a d r o clínico
del raquitismo, del cual da u n a idea perfecta.
Por fin, e n t r a el disertante en s u s consejos de p u e r i c u l t u r a
práctica, indicando los medios.á que debe r e c u r r i r s e para evitar el r a q u i t i s m o . C o r r e s p o n d e á la iniciativa individual s e m b r a r ideas qiMí p u e d a n fructilicar. divulgando el conocimiento
del raquitismo como jilaga social ; esto es lo que hat'.e el <loctor
Martínez V a r g a s . Kste a s u n t o , dice, es uno tle los que c o r r e s pondan al « Instituto Médico-social de C a t a l u ñ a » . Indica las
ventajas d(i la lucha anlirra(|uitica en la escuela, el papel que
c o r r e s p o n d e á Municipios y al Estado, la necesidad (¡ne tienen
los niños de aire, sol. y de u n a alimentaci(Jn a d e c u a d a á su
edad y estado de s u s ó r g a n o s digestivos. Indica la influencia
etiológica de los vicios ¡lalernos. Manifiesta la influencia benéfica de la creación de las c a n t i n a s escolares, c a m p o s dejuego,
p a r q u e s , j a r d i n e s , c a s a c u n a s en las lábricas ( e n a l t e c i e n d o la
c r e a d a por el Marqut's de Aleila en San A n d r é s de P a l o m a r ),
gotas de leche, barcos-hosiutales, s a n a t o r i o s m a r í t i m o s y colonias escolares.
H o s p i c i o de laa U e r o e d e s de B a e v o s Airea — DIPLOMA
.\ i.os I;NI-I;IÍMI;HOS. — Han sido distribuidos en el Hospicio de
las Mercedes los diplomas de e n f e r m e r o á los ex a l u m n o s de
la escuela que funciona en (íse establecimiento desd(> 1000.
Esta escuela, única en su clase en el jiais, p r e p a r a ])ersonal
p a r a q u e jHieda d e s e m p e ñ a r s u s funciones en el cuidado de
alienados.
El director del establecimiento explicó á los presentes la
misión del e n f e r m e r o , que debe s e r u n a v e r d a d e r a a y u d a del
nuídico y (|ne ha de t r a t a r con c a r i ñ o y paciencia á los e n í e r inos confiados á su cuidado. Describió, también, los e x c e l e n tes r e s u l t a d o s obtenidos dtirante once a ñ o s con el funcionamiento de la escuela, cuyos ex a l u m n o s d e s e m p e ñ a n s u s t a r e a s
no sólo en el Hosi)icio, sino también en los estaldecimientos
p a r t i c u l a r e s de la reptibliea y [¡aí.^^es vecinos.
La liireccíón del Hospicio de las M e r c e d e s , reconociendo los
b u e n o s servicios de v a r i o s e n f e r m e r o s en distintas secciones
del asilo, ha pedido al gobierno p e r m i s o p a r a que pueda r e c o m p e n s a r á estos b u e n o s y útiles s e r v i d o r e s , c r e a n d o , con
este fin, u n o s premios que s e r á n distribuidos e n t r e los mejores de éstos.
IW
Los locos en Cuba
o s LOCOS EN CUBA. (Apuntes históricos, i'or el
Dr. GUSTAVO LÓPEZ, Meiitalista do la Haijaiia
L
I. Destituido de todo mérito el presente trabajo tendrá sólo
el interés que actualmente despiertan los asuntos de esta hermosa tierra cubana, hoy bailada por brisas de libertad.
Por él se verá como la Beneficencia piiblica ha venido estando en Cuba, casi tan abandonada como la Higiene.
Exponer hoy las vicisitudes pasadas por los desvalidos enfermos del cerebro.es en cierto modo, no sólo ofrecer elementos de enseñanza qiie pueden ser aprovechables, si que también cum[)limentar el deber de ayudar á la obra de nuestra
propia historia.
II. .\liá, en los comienzos del sigk> que ha terminado, los
fiobriís locos vagaban errantes por las calles y l\igar«ís ptiblicos. Servían de mofa y entretenido juguete, no ya á chiquillos
y gente ilel pueblo, sino á personas serias. Cuamlo pfn- sus actos de violencia, extravagancias, turbulencia, etc.. se hacían
peligrosos ó turbaban la piiblica tranquiliilad, ó comprometían
la moral, entonces, sólo entonces, se hacían ingresar en las
cárceles públicas, donde se confundían con los más empedernidos criminales, á los cuales servían á menudo de vasallos; ó
bien eran los agitados y turbulentos, encerrados en obscuros
lugares, que parecían construidos ex prol'eso en los hospitales
de la ciudad.
Por el i de junio de 1824, y no tanto entonces, por espíritu
de bondadosa compasión, como ¡lor consideración ai peligro
que resultaba del hecho de que los locos vagasen por las calles
confundidos con las personas sanas, se acordó por el Obispo
diocesano, que lo era el generoso varón España y Lauda, que
fuesen también recogidos en el hospital do San Lázaro ilo la
Habana, donde se dispondría por el Obispado, que parece tenía
á su cargo la administración de este Hospital en esa fecha, la
habilitación de lugares independientes de los ocupados por los
enfermos lazarinos. El compromiso espontáneo del (Jbispo era
atenderlo como lo permitieran stis muchas obligaciones.
Todavía en diciembre del propio año de 1824, debían existir
bastantes locos en la Cárcel, puesto que en dicho mes, el Ayuntamiento de la Habana, acordó oficiar al Comisario de las fuentes, njln de ijiie se pongan expeditas las pajas de agua del Departamento de dementes de la Cárcel.
Gustavo López
1^5
Lns Sentimientos compasiv-ds, nniy üCDnlitados (1(>I (»ij¡spo
(le la Habana, parece tomaron cuei-po a raíz del beneficio (|ue
les hiciefa n los ¡xilires enajenados en San Lázaro, y, por ello,
quisi), en el afio 1825, liaeer alj^o más práctico por aquellos
desjíi-aciados sei'os. Concilúi) entonces la idea dealbei-gará los
locos, en edificio ad hoc. Y es aqni, jifecisamente donde se encuentra entre nosotros la siiniente de la sccuestfación y del
apropiado lugai' de cuidados y ti'atamiento pai'a los enfermos
del cei'ebro.
En lioiioi- nuestro, esto mismo ocurría en todas partes del
mundo civilizado. No era sólo Cuba la atrasada, porque esta
época consiilerada como la tercera en la medicina mental, ó
época d(' Piíiel. fué en la que hizo más serios profíresos esta
rama de la ciencia. Entonces fué cuando el conocimiento de
las enfermedades mentales, recibió perfecciones que consintieron dejar por impropia las estimaciones de endemoniados, /lec/iícero8, etc., que se tenían para los locos. Es á través Ai' este
criterio, que se tuvo para ellos el humano concepto de considerarles como peruanas desvalidas. Es precisamente, á partir d(i
estos tiempos, cuando caracterizando el propreso con(|uistado,
se presenta la nueva faz social, á impulso de lo cual surge el
Manicomio, institución filanirói)ica que no se inició tardíamente en nuestra tierra querida, y (pie ya sabemos alcanza en
los modernos días la orguUosa satisfacción de sus soberbias
perfecciones.
\ o muy lejos de esta época, todavía después del año 1815,
en la Gran Rretaña «los alienados vivían empotrados en nichos,
semejantes ájanlas de perros, ó como leña en un fogón». «Todos los días al obscurecer, eran empaquetadosy agarrotados,
para luego meterlos en unas como artesas que les servían de
camas. Los domingos, como los guardianes se entregaban al
descanso, los locos no salían de sus potros ; los lunes, día de
limpieza general, se les reunía á toilos en un patio, y se les
hacía una aspersión comiin por medio de una manguera».
Mejor que esto estaban los locos en Cuba. ¿Qué extraño,
pues, con los datos anteriores, que hasta el año 1825, en esta
Isla, no hubiéramos tenido serio proyecto de hospitalización
de enajenados?
Movido por los sentimientos de caridad y filantropía deque
ilió tantas muestras el Obispo Espada, y comprendiendo el
valor real de su idea sobre el edificio apropiado para la clase
especial de enfermos que nos ocupa ; gestionó la recolecta de
lina cantidad, cuya ascendencia cierta no sabemos, y la entregó para ese objeto al Ayuntamiento de esta capital. La suma
1X1)
Los locos en Cuba
parnce perciljida ])ov D. F r a n c i s c o F i l o m e n o P o n c e d e Lf'ón en
el tiempo que ejerció el c a r g o ite Alcalde o r d i n a r i o , toila vez
que en Cabildo celebrado el día 25 de n o v i e m b r e <lel citado a ñ o
de ISá."), manifestó este s e ñ o r , 'jue con la suma facilitada
por
el O/jis/to diocesano, iba d emprender la construcción de la casa
para recoger los locos. A dicho Ponce de Lsón se le e n c o m e n d ó
la realización de la obra; y c u a n d o dejó el cargo de Alcalde, se
le n o m b r o comisionado especial. Hubo de p r o p o n e r la c o n s trucción de la o b r a proyectada, mediante los presos y con materiales de la Cantera, se a c o r d ó en Caijildo,/'ací7í'<rt/'/e todos los
auxilios necesarios. Como se ve, u n a nueva gratitud debe c o n s i g n a r el pueblo de, la H a b a n a , p a r a el que fué su excelente
Obispo Sr. Espada y Landa, de inolvidable m e m o r i a .
Las locas, allá en época a n t e r i o r á la q u e h a b l a m o s , a p a r e cen un tanto m á s a f o r t u n a d a s q u e los v a r o n e s , p u e s los datos
m á s lejanos que h e m o s podiilo ad(|uirir, a c r e d i t a n que disponían de a l b e r g u e , algiin t a n t o r e g u l a r en lo q u e se llamó Casa
de baños del Matadero. Confirman esto un a c u e r d o del Ayunt a m i e n t o , de abril 5 de XWi'v, relativo ü la compra de los muebles
necesarios, según propuesta del Administrador
del
Departamento
de locas, y asimism.o, que en lo sucesivo, se compre la manutención al contado para eoitar largas
cuentas.
No se e n c u e n t r a d e s p u é s , hasta j u n i o de lS2(i, dato alguno
que explique mejor el local de las m u j e r e s e n a j e n a d a s . En la
c a s a llamada de Recogidas, de San J u a n N e p o m u c e n o , parecía
a l b e r g a r s e t a m b i é n en esta fecha q u e se cita.
Xo m u y buen trato debían allí recibir, por c u a n t o el Obispo
oficio al A y u n t a m i e n t o en 14 de julio de 182<), acer<;a de la
m a l a a s i s t e n c i a de las e n f e r m a s , á p e s a r de que por aquella
Corporación se s u m i n i s t r a b a lo n e c e s a r i o p a r a la s u b s i s t e n cia. Visto que el e n c a r g a d o de c u i d a r l a s y a t e n d e r l a s , no c u m .plia con su deber, d i s p u s o e n t o n c e s el Obispo que fuesen
a d m i t i d a s en el Hospital de P a u l a , bajo ciertas condiciones ij
sin rjue se perjudique á las demás
enfermas.
Desde e n t o n c e s las locas vinieron c o m p a r t i é n d o s e , pues,
e n t r e este Hospital, la Casa de Recogidas ya citada y la c a s a
de Baños.
Eti :jó de j u n i o de 1820 estaba en c o n s t r u c c i ó n el Departamento de Dementes, jiueslo que en Cabildo de ese día se trat(')
sobre el mal alimento que se leí daba á los operarios. á pesar de
que los fondos destinados d la fábrica se invierten en repartirles
por la tarde una galleta // un trago de
aguardiente.
(Continuará).
Primer Congreso Kspañoi de Higitínc Escolar
P
RIMP:R
COVGRRSO
ESPA-
Ñ O L DE HIGIENE ESC( )LAH
En la primavera (1(M año 1912 iS á 1:{ ili' abrilí, por iniciaiiva
ili; toilas las Asociaciones de nii'ilicos, aniniíi'cios, m a e s t r o s y
profesores, se celebrara en Barcelona el P r i m e r Coivireso
de Hi<iien<' encolar. Ijajo el Pali'onate ile SS. MM. > i'l Gobierno (le, España. Propóiiese iliclio Cont:reso estuiliar c u a n tos p r o b l e m a s higiénicas e n t r a ñ a la eilucacióii, cuya im]iortancia [lara la vida nacional no es desconocida de nadie, y, al
mismo tiempo, llevar á la práctica cuanto veamos sea l'actilile
para m e j o r a r las condiciones m a t e r i a l e s de la escuela, dar impulso á la educación l'isica ile n u e s t r o pais y armonizai-, con
los pr(íce[)tos de la ciencia, los p r o g r a m a s y métodos de e n s e ñanza.
Como deoia el inolvidaole Perojo : « T e n e m o s presente el
alto lin i|ue la educación persigue, la lU'ienlación por dcuide
hay que e n c a u z a r la jtiv(Uitud, la unidad orgánica que en el
mismo ser existe en todos los periodos de su existencia, ¡i'ero
sin desconocer que cada lase de la vida tieim un valor proiúo,
qu(! exige y d e m a n d a su pro|)ia y peculiar consideración «.
La higiene es la que constituye, m á s bien dicho, la (pie p<jr
si sola hívanta el nivel moral ile un pueblo, y asi podemos
j u z g a r en el día de hoy á los pueblos por los precejitos higiénicos que practican, Al coniriliuir con muestro esfuerzo a imp l a n t a r en esta tan i m p o r t a n t i s i m a [¡arte el impei'io higiénico,
d a m o s m a y o r valor moral á n u e s t r o a m a d o pais. lis, pues, labor patriótica en la (|U0 no d u d a m o s nos h e m o s de V(M'ayudados por todos, y, en especial, por usteil, de quien somos seguro
servidor, q. b. s. m. — F.l Presidente.
M . w u i x MFI^ GÜI:LL. —
El Secretario
1.°, JOUGK M . ANÜUI;I<.\ DE SO.IO.
Begrlamento
Articulo 1." líl Primer Conijreso esiiañol de Higiene encolar
su s e l e b r a r á en Barcelona d u r a n t e los dias 8 á Ki del niiís de
abril de 1!)12 en el local que oportunamentií se s e ñ a l a r á .
Art. '¿." El Congreso tiene por objeto el estudio de todas las
cuestiones relativas á la higiene escolar
Art. H.° El Congreso se c o m p o n d r á :
Do un P a t r o n a t o que estai'a constituido por SS. MM los reyes de K s p a ñ a y el Gobierno.
Primer Congreso Español de Higiene Escolar
De uii Comitt' de honor que lo formarán las autoriilailes
superioi'es de Barcelona y las ilemas ([ue <iel resto ile Es[)aña
se asocien.
De una .Iinta orjíanizadora. constituida poi-representantes
de todas las sociedades de médicos, de maestros, de profesores, de arquitectos y de dentistas de Barcelona, ilestinaila á
realizar todos los trabajos conducentes al buen éxito del Conf-'Peso, á cuyo fin nombrara de su seno cuantas comisiones
crea ni'cesarias.
De un Comité de damas.
De Comités de provincias.
De una Comisión ürfianizadora de la Exposición de Hifíiene
escolar y trabajos escolares, anexa al Congreso, la cual funcionará y realizará su obra se^'iin su Replamento que oportunamente se pulilicará.
.\rt. 4," l'odrán suscribirse como coiif-'resistas todas las
entidades y personas que lo soliciten, tengan o iifi estas liltimas
titulos académicos, sometiéndose a las condiciones que en este
reiLrlamento se detallan.
.\rt. .').'' Los congresistas se dividirán en :
Honorarios: lo serán todas aquellas [¡ersonas que la .lunta
organizadora oportunamente designtí.
Protectores : lo serán aquellos que se inscriban con una
cuota que no baje de 25 pesetas.
Ntimerarios: todos aquellos que satisfagan una cuota de
T) pesetas.
Art. (5.° Toda entidad que se inscriba estará representada
por un delegado designado i)or la misma.
.\rt. 7." Las inscri|)ciones se liarán por escrito y se dirigirán al serlor S(K;retario ile la.lunta organizadora (Bruch, tí, L°),
aijonando los derechos de inscripción y ])rocuraiido, los que
se inscriban, anotar con claridad sus nombres, titulos y dirección. Las entidades indicarán su titulo y residencia.
Art. 8," En las demás poblaciones en que se constituyan
Comités organizadores, los individuos que deseen inscribirse,
poilrán efectuarlo dirigiéndose á los señores Secretarios de
dichos Comités, los cuales enviarán periódicamente lo recaudado junto con los boletines de inscripción al seilor Secretario
de la Junta organizadora de Barcelona.
Ari. !>.° Todos los señores socios gozarán de ¡guales derechos.
Art, 10. Los señores que se inscriban recibirán un resguardo que canjearán á su debido tiempo por el titulo de congresista, el cual les dará derecho á asistirá todos los actos que
Primer Congreso Español de Higiene Escoljr
líiij
se cülebi'i'ii con motivo liel Congreso, á todo lo que del mismo
se pulilique y !i la reliaja que se obieiiya de las Compañías de
l'eiTocai'i'iles.
Art. 11. Kl CoHiíi'eso se dividii'á en 3 Secci(3iies :
1.' HiüieTie física eS(M)lal-.
'¿.' Hiuieiie psíquica eseolai'.
A.' Hiirieue do edificios y material esciílai'.
Ai't. 12. El CouLi'i'eso celebrara :
Una sesiíin p r e p a r a t o r i a i|ne presidirá la Comisión organizadora y en la, qiK,^ S(^ (ditiirá la Mesa ileliniíiva del (^longreso.
los Presidentes de h o n o r del mismo y los Presidentes y Secretarios de cada Sección.
2." Una sesiíjn inaugural en la ipie el señor Secretario de
la Cnmisión organizadora d a r á ieciui'a a una Memoria-Heseña
lie los ii'aliajos verilh^ados hasta aiquel día para la celel)raci6n
del Congreso. Acto seguido pi'onunciaráii d i s c u r s o s todas
aquellas p e r s o n a s que la Mesa designe.
:)." Sesiones o r d i n a r i a s (>n las Secciones respectivas i|ue
se c e l e b r a r á n s i m u l t á n e a m e n t e , lijando ellas m i s m a s la orden
del día y n o m b r á n d o s e los V¡ce¡u'esideiites y Vicesecretarios
q u e carean convenientes; así como los Presi<lentes de h o n o r de
las respectivas S(icciones.
i." Una sesión de Clausura en la que el señor Secretario
general dtd Conureso leerá tina M e m o r i a de los traliajos realizados d u r a n t e (d m i s m o . Acto seguido los s e ñ o r e s Presidentes
de Sección darán cuenta, en un discurso. d(í lo verilicado en
cada Sección resfjecliva, votándose d e s p u é s aqtiellos a c u e r d o s
que tengan apli(;ación práctica inmediata y c e r r a r a id acto un
discurso del s e ñ o r Presidente del (i;ongreso.
En esleí sesiijii se d e s i g n a r á la población donde delja celeb r a r s e el segundo Congreso, luimbraiiiiose, acto seguido, el
Presidente y Secretario de la J u n t a organizadora del mismo.
Art. 13. La Junta o r g a n i z a d o r a e n t r e g a r á al señor Secretario general del Congreso los trabajos recibidos y clasificados
p a r a las Secciones á que deban d e s t i n a r s e , y éste e n t r e g a r á á
los s e ñ o r e s Secretarios de cada Sección, los que a la m i s m a
correspondan.
Art. l i . Los s e ñ o r e s Secretarios <]e Sección, al t e r m i n a r
las sesiones o r d i n a r i a s e n t r e g a r á n , al s e ñ o r Secretario del
Congreso, las actas de cada sesión en limpio, asi como todos
los trabajos que se hayan leido, p a r a confeccionar el liliro del
Congreso.
Art. 15. Los t e m a s oficiales del Congreso, que la J u n t a organizadora d e s i g n a r á , delierán ser entregados antes del 1.5 de
IWi
Primer Congreso Español de Higiene Escolar
enero de 1912, prociiramlo. las ponencias, también designadas
[lor dicha Junta, ser breves en sus trabajos.
Art. Ki. Todos los señores Congresistas [lodrán presentar
euantas comunicaciones y enmiendas tengan por conveniente,
procurauílo que sean breves y tenerlas'presentadas f|uince
dias antes de la celebración del Congreso.
.\rt. 17, A ser posible se procurará que, tanto los temas
comf) las comunicaciones, se concreten al final en formado
conclusiones, para que en el caso ile no ser posible leer integramente estos trabajos, del,iido á su larga duracii'in, ]iueilan,
los señores Congresistas, hacerse cargo de los mismos mediante una síntesis en forma de conclusiones.
.\rt, 18. Para la buena marcha de las Secciones, la Me-a
respectiva y en su nomijre el señor Presidente de la misma,
cuidará ile encauzar y ilirigir las iliscusiones, tomando cada
Sección las disposiciones que estime convenientes para el mejor i'xito d(d Congreso.
.\rt. lí». Los señores Congresistas podrán ex[iresarse en
el idioma que tengan por conveniente.
.\rt. 20. Podrán celeljrarse conferencias de asuntos relacionarlos con el objeto 'leí Congreso, previo convenio entre el
señor conferenciante y la Junta organizadora, anunciando
oportunamente el día, hora y local en que deban darse.
Art. a<licional. Toda la correspondencia se dirigirá al
señor Secretario de la Junta organizailora Dr. D. Jorge M."
.Xnguera de Sojo (Bruch, 42, 1.") ó al señor Presidente doctor
D. Manuel Mer y Güell (Santo Domingo, 17, 1,", 1.', Gracia).
.\ntes lie la celebración ilel Gongi'f'so los sfsñori'S inscritos
recibirán el programa definitivo eii el que sepublifrará el orden
y ilistribución d(! los trabajos recibidos, temas y pomuites, la
clase y fecha de los obsequios, e\cursi(jnes, visitas, conferencias, (He.
.\rt. 21. La Junta organizadora, una vez terminado el
Congreso, se constituirá en Comisión ejecutiva de los acuerdos firmados por el mismo.
Homenaje al Dr. Oraaaet. — En Montpellier, donde el
sabio maestro ejerce desile hace :iO años la enseñanza de la
neurología, se lia constituido un Comité encargado de organizar un homenaje de admiración al ilustre profesor, mediante
la acuñación de una medalla conmemorativa y la colocación
de un busto, labrado en mármol por un eminente escultor, en
un local de la Facultail de Medicina
Admite suscripciones el Dr. Rimbaud, de Montpellier (18,
Rué National).
Kcvista de Psiquiairia
R
líil
EVISTA DE PSIQUIATRÍA, por BELARMISO
RODRÍGUEZ
ARIAS.
AooeBO m a n i a c o en nna mujer r e c i é n p a r i d a . — En la
Socieilad de Psiquiatriiide Pai-is (marzo de 1!)11), el Dr. Picqué.
f)resenta u n a joven enferma, que después de haber dado á luz.
sin accidente a l g u n o , sufrió dos días después de su salida del
iiospilal uti acceso maniaco que motivó su ingreso en l a c l i n i c a
lie Santa Ana. Un raspado practicado inmediatamente [lermitio
coniproljar la existencia de n u m e r o s o s restos ]dacentar¡os en
In cavidad uterina. La fiebre y el delirio desaparecieron simultánea y r á p i d a m e n t e .
La correlación es evidente. Los accesos maniacos parecen
c u r a r e s p o n t á n e a m e n t e , pudiéndose invocar entonces la coincidencia. Es preciso no olvidar desde un principio que los
focos infecciosos pueden extinguirse e s p o n t á n e a m e n t e , y, por
lo tanto, un acceso m a n i a c o d e s a p a r e c e r por si solo; no estando autorizados p a r a creer que se i)ueda desenvolver con independencia tle la infección. En este caso, como en otros análogos,
t'\ a r g u m e n t o de la coincidencia tiene en c o n t r a suya la rapidez
con que desapareci(j el acceso m a n i a c o .
En cuanto á los fracasos que se invocan en c o n t r a de la utilidad de la intervíMición es necesario tener en c u e n t a el tiempo
t r a n s c u r r i d o diísde la aparición del acceso maniaco hasta la
intervencicjn. Un delirio que puede c u r a r r á p i d a m e n t e si se
suprinifí la c a u s a (|ue lo ha d e t e r m i n a d o , se convierte en incurable sino se interviene á tiempo.
R e m i s i ó n i n c o m p l e t a e n el c a n o de l a p a r á l i s i s g e neral. — Los Dres. Libere y Hamel p r e s e n t a n u n a enferma que
ofrece u n a c u r i o s a disociación de alteraciones mentales, al
m i s m o tiem[)0 que u n a m a r c h a regresiva de a l g u n o s s í n t o m a s
i m p o r t a n t e s . La disartria y las ideas m e g a l o m á n i c a s que existían hace un ailo, han desai)arecido en la actualidad. Las
facultades silogísticas y la m e m o r i a parecen intactas , ]iero
existe una d e m e n c i a de actos m u y profunda. La enferma r e coge toda clase de objetos e x t r a v a g a n t e s , ejecuta trabajos
a b s u r d o s de costura, se p r e s e n t a s i e m p r e mal vestida; pero
d e m o s t r a n d o u n a co(|ueteria i)ueril.
Las facultades mimtales son indudablemente demenciales,
pero á p r i m e r a vista, parecen intactas.
Oaso c o m p l e j o de e p i l e p s i a c o n t a b e s y p e r t n r b a c i o n e s m e n t a l e s c i r c u l a r e s c o m b i n a d a s c o n un d e l i r i o s i s t e m a t i z a d o . — En la «Sociedad clínica de Medicina m e n t a l ,
M. Frénel presentó una enferma, a c t u a l m e n t e a n c i a n a de
(íO a ñ o s . Sífilis probable. (Mal parto á los 18 afios).
1." TADES.—Dolores fulgurantes desde hace :!Oaños. Artrop a i i a d e la rodilla desde el año 1806; sitrno de Argyll-Hobertson. Vestigios de ataxia. Aljolición de los reflejos rotulianos.
Ilipotonia m u s c u l a r y una lesión mediana bilateral que p a r e ce se r e m o n t a á u n a fiebre tifoidea en la infancia.
l!i:
Sccciín varia
2." Ei'ii.EPSiA. — L;is p r i m e r a s ..'i crisis un 1887, á los
;!8 a ñ o s . Vértigos y arañiles i)i'rió(licos iiiiMisiiales. Carácl(.;r
i;pili'|itioo.
;5."
A L I K K N A T I V A S CIIHCÜLAIÍKS DF, E X C I T A C I Ó N
V IJÍ; D I ^ P H E -
si<'>N.—Las crisis son seguidas «lu un periodo du ii<;|ir(;sii'iii, con
ausiedail. que ilura de seis á ojli'i lloras y a la cual sucede un
período de agitación con actitud de m a n i a c o razonable, t u r bulencias, a m e n a z a s , r e c l a m a c i o n e s .
i." DELIRIOsisricMATizADo. — Desde liace a ñ o s , la e n l e r m a
cree t e n e r dereciio. i n j u s t a m e n t e , á utia herencia, pretendiendo su realización. Comete e r r o r e s c u a n d o c|niere c o n o c e r á
las p e r s o n a s y ríiclama esta h e r e n c i a á u n a [lersona de su s e r vicio, á la que toma por p a r i e n t e .
F'',ste caso es i n t e r e s a n t í s i m o por la coexistencia de variad a s alecciones, que parecen d e s a r r o l l a r s e p a r a l e l a m e n t e .
SHCCIÓN VARIA
S o c i e d a d d« P s i q u i a t r í a y Nenrologrla de B a r c e l o n a —
Eu la sesión del '¿~ de mayo desarrolhj id Dr. Xercavins el
t e m a : «Conce[)to fisiológico del movimiento voluntario : Parálisis p s í q u i c a s ; su t r a t a m i e n t o «, exponiendo el concepto i|ue
tiene, ya de a n t i g u o , s o b r e el m e c a n i s m o de los movimientos
en los que interviene la voluntad, explicándolo el a u t o r defecle
I)uiitos de vista especiales que a c u s a n cierta originalidad. Defini() lo que entenilÍH por |)arálisis jisiquicas, en conformidad
con las ideas clásicas y aliogó ]jor un t r a t a m i e n t o jisicoterápi00 exclusivo, con el que el a u t o r ha obtenido excelentes resultados en varios casos clínicos que relató s o m e r a m e n t e .
Hicieron objecciones al d i s e r t a n t e los Dres. Vallejo, F a r r e r a s , Marti y Galcerán.
Cong^reao I n t e r n a c i o n a l de M e d i c i n a . — La Comisión
p e r m a n e n t e de los Congresos i n t e r n a c i o n a l e s de Medicina ha
c e l e b r a d o r e c i e n t e m e n t e en Lmidres la sesión r e g l a m e n t a r i a ,
a c o r d a n d o que el p r ó x i m o C o n g r e s o tenga lugar en dicha ciudad en la s e m a n a del O al 12 ile agosto de 101:{, bajo la p r e s i dencia de Sir Tliomas B a r l o w . ejerciendo el cargo de Secretario g e n e r a l , el Dr. W . P. Heri-ingham (-40, Wi'mpole Street,
Londres, W.)
Acordó la Comisión p e r m a n e n t e no admitir, ni el español,
ni el es¡)eranto, como lenguas oficiales, ni a c c e d e r á la solicitud de los dentistas, que no posean el título de Doctor en Medicina, para figurar como m i e m b r o s del Congreso
Se modifican a l g u n a s s e c c i o n e s y se crea una n u e v a (XXII)
llamada de Radiología
médica.
H a e v a r e o o m p e n a a al Or. F e r n i n d e x - V l o t o r l o . — El Ministro de la G u e r r a ha concedido á n u e s t r o ilustrado redactor
otra c r u z blanca del Mi'rito militar, pensionada, por su líllima
obra sobre e n f e r m e d a d e s m e n t a l e s y nerviosas, que tan u n á n i m e s elogios ha merecido de la p r e n s a profesional.
Es una nueva y j u s t a r e c o m p e n s a oficial á los m é r i t o s i n discutibles del Dr. A. Fernández-Victorio.
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