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EUA0350 4 PW 0710 BEL /AFP-KU37
UE-PE-CIA-terrorisme PREV
» Activités secrètes CIA: Solana, "désolé", ne peut rien pour les députés (PAPIER
GENERAL)
Par Fabrice RANDOUX
=(PHOTO)=
BRUXELLES, 2 mai 2006 (AFP) - Le Haut représentant de l'UE pour les affaires
extérieures Javier Solana s'est dit mardi incapable d'aider les eurodéputés à obtenir
des pays membres de l'UE des informations sur l'aide éventuelle qu'ils auraient
apportée à la CIA pour transférer et détenir des terroristes présumés.
"Je n'ai aucune information qui me permette de dire que certaines accusations sont
vraies. Je n'ai aucune compétence pour demander cette information et les Etats
membres n'ont aucune obligation de me répondre", a déclaré M. Solana devant la
commission d'enquête du Parlement européen.
"Les traités sont les traités. Je n'ai aucun pouvoir d'enquêter dans un Etat membre,
désolé", a-t-il répété aux eurodéputés, visiblement frustrés par ses réponses un peu
courtes.
Plus d'un millier de vols suspects de la CIA ont transité depuis 2001 dans les
aéroports et cieux européens, sans que les Etats européens ne demandent aucune
information, avait affirmé la semaine dernière Claudio Fava, rapporteur de la
commission d'enquête à l'issue de ses quatre premiers mois de travail.
La CIA est fortement soupçonnée depuis l'année dernière d'avoir utilisé les
aéroports de certains Etat membres pour transférer des prisonniers vers des pays tiers
où ils auraient été torturés.
"Je n'ai aucune information à propos des vols (de la CIA) que vous avez décrits ou
de transfert (d'un prisonnier) d'un Etat à un autre", a répété M. Solana.
Plusieurs députés se sont énervés face à cet aveu d'impuissance du Haut
représentant de l'UE, qui n'a pour responsabilités que celles que veulent bien lui
donner, au cas par cas, les 25 pays membres.
"Les gouvernements ne sont pas obligés de répondre mais vous pourriez au moins
leur poser des questions", a lancé l'écologiste néerlandaise Kathalijne Buitenweg.
"Vous avez un devoir politique. Vos réponses donnent une image terrible de l'UE",
a renchéri la libérale britannique Sarah Ludford.
"Mes compétences sont équivalentes aux vôtres dans ce domaine", a-t-il rétorqué,
en référence à l'absence de pouvoir investigatif de la commission parlementaire.
"L'UE n'a pas de services secrets, il n'y a pas d'espion communautaire", a-t-il
rappelé.
Le Conseil de l'Europe, gardien de la Convention européenne des droits de
l'Homme, qui mène une enquête parallèle à celle du Parlement, "a beaucoup plus de
pouvoir que moi pour aller enquêter dans les Etats membres", a souligné M. Solana.
"Si je faisais cela, on me dirait +vous outrepassez vos compétences+, a-t-il estimé.
M. Solana a quand même assuré qu'il n'y avait "pas d'accord secret entre l'UE et les
Etats-Unis" sur l'utilisation d'aéroports par la CIA.
"Mais je ne peux pas vous garantir qu'il n'y a pas d'accord entre un pays X et les
Etats-Unis", a-t-il nuancé.
A plusieurs reprises, M. Solana a cependant laissé entendre qu'il se sentait proche
des inquiétudes des eurodéputés.
S'il s'avérait que les Etats-Unis transféraient des prisonniers vers des pays tiers pour
qu'ils y soient torturés, alors ce "serait terrible", a-t-il affirmé.
"Il est difficile de promouvoir la liberté à l'étranger si nous sommes perçus comme
n'appliquant pas les droits de l'Homme aux musulmans", a-t-il souligné.
A la fin d'une heure d'audition, M. Solana a dit aux députés "être navré que vous
soyiez déçus".
"Je suis devant vous car je le souhaite. D'autres ne le souhaiteraient pas", a-t-il noté.
Comme pour lui donner raison, le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop
Scheffer, auditionné dans une salle voisine par la commission des Affaires étrangères
du PE, a affirmé que "ce n'était pas sur son agenda" de comparaître devant la
commission CIA.
"Je n'ai aucune information sur des vols présumés de la CIA ou des présumés
transferts (de prisonniers). Cela n'a pas été discuté à l'OTAN et je ne vois pas le
besoin d'en discuter", a-t-il jugé.
La commission d'enquête du Parlement européen doit se rendre aux Etats-Unis du 8
au 12 mai, mais elle ne sait pas encore quels responsables elle pourra rencontrer.
far/cat/ai
eaf
AFP 021647 GMT MAI 06
EUA0265 4 PW 0245 BEL /AFP-JZ60
UE-PE-CIA-terrorisme
» Vols et prisons secrètes de la CIA: Solana n'a ni information, ni compétence
BRUXELLES, 2 mai 2006 (AFP) - Le Haut représentant de la politique étrangère
de l'Union Européenne, Javier Solana, a affirmé mardi n'avoir "aucune information",
ni "aucune compétence pour en obtenir", sur la collaboration de pays européens à des
transferts ou à la détention de terroristes présumés par la CIA.
"Je n'ai aucune information qui me permette de dire que certaines accusations sont
vraies. Je n'ai aucune compétence pour demander cette information et les Etats
membres n'ont aucune obligation de me répondre", a déclaré M. Solana devant la
commission d'enquête du Parlement européen.
"Les traités sont les traités. Je n'ai aucun pouvoir d'enquêter dans un Etat membre,
désolé", a-t-il lancé aux eurodéputés, visiblement frustrés par ses réponses.
Plus d'un millier de vols secrets de la CIA ont transité depuis 2001 dans les
aéroports et cieux européens, sans que les Etats européens ne demandent aucune
information, avait affirmé la semaine dernière Claudio Fava, rapporteur de la
commission d'enquête.
"Je n'ai aucune information à propos des vols (de la CIA) que vous avez décrits ou
de transfert (d'un prisonnier) d'un Etat à un autre", a répété M. Solana.
"Mes compétences sont équivalentes aux vôtres dans ce domaine", a-t-il ironisé
dans une allusion à l'absence de pouvoir d'investigation de la commission
parlementaire.
far/cat/jls
AFP 021427 GMT MAI 06
DPA :
edi275 4 pl 143 cccce dpa-euro 0543
EU/Terrorismus/Menschenrechte/
»Solana sieht keine Zuständigkeit in Untersuchung zu CIA-Flügen =
Brüssel (dpa) - Der CIA-Sonderausschuss des Europa-Parlaments muss auf
tatkräftige Hilfe des EU-Außenbeauftragten Javier Solana verzichten. Es sei nicht
seine Aufgabe, die Regierungen über ihre Rolle bei illegalen Gefangenenflügen des
US-Geheimdienstes zu befragen, sagte Solana den Abgeordneten am Dienstag in
Brüssel. Der Generalsekretär des Europarats in Straßburg habe diese Möglichkeit.
"Ich kann es nicht", betonte der Spanier, der die Außen- und Sicherheitspolitik der
Union im Auftrag der 25 EU-Staaten vertritt.
Der ebenfalls beim Rat angesiedelte Anti-Terror-Beauftragte der EU, Gijs de Vries,
hatte in der vergangenen Woche regelrechte Proteste der Ausschussmitgliedern
ausgelöst. De Vries hatte im Ausschuss erklärt, er sehe keine Beweise für
rechtswidrige Aktivitäten der CIA in Europa. Auf Grund anderer Zeugenaussagen und
Dokumente hält die überwiegende Mehrheit des Ausschusses dies aber längst für
erwiesen. Die Abgeordneten suchen derzeit nach weiteren Hinweisen auf eine
vermutete Mitwisserschaft mancher Regierungen. dpa ff xx hi
021613 Mai 06 nnnn
BELGA :
BTL069 3 EUR 0521 N BELGA-0433 GOS
EUROPA/TERRORISME/VS/MENSENRECHTEN/NAVO/
CIA-vluchten: Solana stuurt onderzoekscommissie naar Navo
»
BRUSSEL 02/05 (BELGA) = De secretaris-generaal van Navo Jaap de
Hoop Scheffer heeft geen zin om voor de CIA-onderzoekscommissie van het
Europees Parlement (EP) te verschijnen. Toen hij tijdens een hoorzitting van de
Commissie Buitenlandse Zaken van dat Parlement terloops over de CIA-vluchten
werd ondervraagd, hield hij de boot af. "Ik heb geen informatie over de zogenaamde
vluchten en uitleveringen," aldus de Hoop Scheffer. Op de vraag of een uitnodiging
van de CIA-Commissie zou aanvaarden, antwoordde hij: "Dat staat niet in mijn
agenda." De leden van de CIA-Commissie interpreteerden dit antwoord als een
duidelijke weigering. Uitgerekend de Hoge Vertegenwoordiger Javier Solana, die
dinsdag bijna 2 uur door de CIA-onderzoekscommissie werd ondervraagd, bracht de
parlementsleden op het idee om de Hoop Scheffer te contacteren. Eerst was er de
vraag rond het akkoord van oktober 2001. De Verenigde Staten en de Navo raakten
het toen eens over een uitleveringsakkoord van terroristen. De
onderzoekscommissie is al geruime tijd op zoek naar de concrete inhoud van die
overeenkomst en Solana hielp hen dinsdag een beetje op weg. Hij corrigeerde de
vraagsteller toen die het over een akkoord tussen de VS en de Unie had. "Het gaat,
aldus Solana, over een akkoord tussen de VS en de Navo." De Hoop Scheffer
ontkende niet dat er een document bestond. "Het gaat echter, zo zei hij, om een
vertrouwelijk tekst en we hebben de gewoonte niet om zulke documenten naar buiten
te brengen."
Ook wat de zes Bosniërs van Algerijnse origine betreft, verwees
Solana naar de Navo. Ze werden in 2002 door de Bosnische regering aan de CIA
overgeleverd en vanuit Sarajevo naar Guantanamo overgevlogen. "In 2002, aldus
Solana, had de Europese Unie niet de leiding over de operaties in Bosnië. Dat was een
Navo-aangelegenheid."
Zoals Gijs de Vries die het strijd tegen het terrorisme
coördineert, zei Solana herhaaldelijk dat hij niet op de hoogte van eventuele CIAvluchten en geheime detentiecentra is. Of hij de regeringsleiders daar nooit over
ondervraagd had? Solana zei van niet. "Dat is mijn bevoegdheid niet, het verdrag staat
me dat niet toe en zoals iedereen in deze zaal word ik geacht het verdrag rigoureus na
te leven."
Om te illustreren dat hij echt van goede wil is, maar dat hij
nauwgezet op de vingers wordt gekeken, deed hij het verhaal van de satellietgegevens
over de vluchten. De Raad van Europa had hem er om verzocht en Solana had er
onmiddellijk mee ingestemd. "Ik heb me daar later moeten voor verontschuldigen, zo
zei hij, en de toelating aan twee lidstaten moeten vragen."
Bij momenten werd de
hoorzitting geëmotioneerd. "Op deze plaats en in deze instelling, aldus Solana, kan en
mag ik mijn persoonlijke mening niet geven." De vraag of hij in de strijd voor de
mensenrechten niet beter het voortouw zou nemen in plaats van zich achter wettelijke
argumenten te verschuilen, was er voor Solana bijna te veel aan. "Ik heb onder een
dictatuur geleefd en ben zelf gemarteld. In deze kwesties ben ik even geëngageerd als
u."./. GOS/LRT
./.
022021 MAY 06
EXT058 3 POL 0573 F BELGA-0421 EDR
AMPLI EXT055 EUROPE/ EU/
DDH/ JUSTICE/ OTAN/ PARLEURO/ de Hoop Scheffer n'entend pas témoigner
devant la commission CIA »
BRUXELLES 02/05 (BELGA) = Le secrétaire
général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a indiqué mardi qu'il ne projetait pas de
venir s'expliquer devant la commission d'enquête du Parlement européen sur les
activités présumées de la CIA en Europe alors que son prédécesseur, Javier Solana,
jugeait que cette audition pourrait être utile au travail des eurodéputés.
"Ma
venue à cette commission ne figure pas à mon agenda", a làché mardi M. de Hoop
Scheffer en marge de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen
qui l'entendait sur d'autres sujets.
"Les informations de l'OTAN sont classifiées
et nous n'avons pas pour habitude de les livrer", a-t-il ajouté laconiquement.
Quelques minutes auparavant, le haut représentant pour la politique étrangère de l'UE
- et ancien secrétaire général de l'OTAN -, Javier Solana, avait lui-même suggéré aux
députés de la commission d'enquête qui le questionnaient sur les activités de la CIA
d'interroger plutôt le secrétaire général de l'OTAN pour obtenir des réponses sur un
éventuel accord entre pays européens et les Etats-Unis sur les transferts aériens de
présumés terroristes. "A l'heure actuelle, je n'ai aucune information qui me permet
de dire que les allégations de vols ou de prisons secrètes de la CIA en Europe sont
vraies. Je n'ai d'ailleurs même pas le droit au regard du traité européen de le demander
aux pays membres", a expliqué M. Solana au cours d'une auditio de deux heures. .
"Le secrétaire général du Conseil de l'Europe a bien plus de pouvoirs que
moi. Lui, il peut aller trouver un Etat et dire que la convention (des droits de l'homme)
n'a pas été respectée. Moi, je ne peux (légalement) pas le faire!" a-t-il avoué.
"Beaucoup de personnes au sein de la Commission européenne ou de la présidence
ont la charge de vérifier ce qui se passe à l'intérieur de l'Union. Moi, ma
responsabilité, c'est ce qui se passe en dehors de l'Union", a encore ajouté M. Solana.
Interrogé par un député sur un accord conclu en novembre 2001 entre
l'Union européenne et les Etats-Unis à propos des transferts de présumés terroristes,
M. Solana a démenti formellement que celui-ci ait été conclu entre l'UE et les EtatsUnis, évoquant plutôt un accord entre les Etats-Unis "et les pays de l'OTAN".
"Il n'y a pas d'accord collectif engageant tous les pays européens envers les EtatsUnis, mais je ne peux pas vous garantir qu'il n'y a pas d'accord bilatéral entre certains
pays européens et les Etats-Unis", a-t-il notamment commenté.
Devant
les
députés, le haut représentant a toutefois indiqué avoir la "certitude" que les Etats
membres de l'UE respectaient les règles internationales en matière de droits de
l'homme. "Je fais confiance par principe aux pays européens qui sont des
gouvernements élus démocratiquement, mais si vous avez des informations en sens
contraire, je serais intéressé de les avoir", a-t-il ajouté.
Interrogé
par
un
conservateur britannique pour savoir s'il n'était pas légitime de torturer pour obtenir
des informations permettant d'éviter la tenue d'un attentat sanglant, le haut
représentant a rejeté cette éventualité dans les termes les plus fermes.
"Je dis
non à la torture car, pour avoir vécu sous la dictature (espagnole), j'ai fait l'expérience
dans ma propre chair de ce qu'est la torture", a-t-il répliqué./.EDR-ALB/ GGD
./.
021946 MAY 06
EXT055 3 POL 0190 F BELGA-0390 EDR
EUROPE/EU/DDH/JUSTICE/OTAN/
Vols CIA: secrétaire général de l'Otan n'entend pas témoigner (1LEAD)
»
BRUXELLES 02/05 (BELGA) = Le secrétaire général de l'Otan a indiqué
mardi devant le Parlement européen qu'il n'avait pas le projet de venir s'expliquer
devant la commission d'enquête du Parlement européen sur les activités présumées de
la CIA en Europe alors que Javier Solana jugeait que cette audition pourrait être utile
aux députés.
"Ma venue à cette commission ne figure pas à mon agenda", a làché
mardi Jaap de Hoop Scheffer en marge de la commission des Affaires étrangères du
Parlement européen qui l'entendait sur d'autres sujets.
"Les informations de
l'Otan sont classifiées et nous n'avons pas pour habitude de les livrer", a-t-il ajouté
laconiquement.
Quelques minutes auparavant, Javier Solana, le haut
représentant de l'UE pour la politique extérieure, avait lui-même suggéré aux députés
de la commission d'enquête qui le questionnaient sur les activités de la CIA en Europe
de s'intéresser plutôt au secrétaire général de l'Otan pour obtenir des réponses sur un
présumé accord de novembre 2001 entre les pays de l'Otan sur les transferts aériens
de présumés terroristes./...EDR-ALB/MPK
./.
021857 MAY 06
BTL057 3 ALG 0178 N BELGA-0370 GOS
EUROPA/TERRORISME/NAVO/VS/
De Hoop Scheffer wil niet voor CIA-commissie verschijnen (1LEAD)
»
BRUSSEL 02/05 (BELGA) = De secretaris-generaal van de Navo Jaap de
Hoop Scheffer wil niet voor de CIA-onderzoekscommissie van het Europees
Parlement (EP) verschijnen. Op de vraag of hij een uitnodiging van de CIAonderzoekscommissie zou aanvaarden, zei de Hoop Scheffer botweg: "Dat staat niet
op mijn agenda." De weigering viel op, want enkele minuten voordien had de Hoge
Vertegenwoordiger Javier Solana de parlementsleden van de CIA-Commissie
aangespoord om de Hoop Scheffer te ondervragen. Bijna 2 uur lang werd Solana
door de CIA-Commissie aan de tand gevoeld. Dat leverde alvast één duidelijke
verklaring op. Toen men hem zei dat de Unie in oktober 2001 - enkele weken na de
aanslag op de Twin Towers - de Unie een akkoord met de VS over de bijzondere
uitleveringen (extraordinary renditions) had gesloten, corrigeerde Solana de
vraagsteller. "Dit was geen akkoord tussen de Unie en de Vis, wel een akkoord tussen
de VS en de Navo." "Daarvoor, zo vervolgde Solana, moet u niet bij mij, maar wel bij
de Hoop Scheffer zijn."./.GOS/LRT
./.
021839 MAY 06
EFE :
EE2071
B ABOBT 05-02 00037
»ICX MUN
UE-CIA -CorrecciónAVISO
(Corrige la XJ2001 con nueva clave e la noticia)
La noticia con clave DX2016 titulada "Solana asegura no tiene constancia
actividades ilegales de CIA", fechada en Bruselas, es la previsión anunciada a las
18.00 horas. EFE
int/cd
ñK:ABO:MULTITEMATICO,MENSAJESñ
ñN:RutRñ
05/02/19-23/06
05/02/19-10/06
05/02/19-10/06
XP2009 R TRIBT 05-02 00400 »FCE
OTAN-CIA
De Hoop Scheffer no prevé comparecer en investigación vuelos CIA
Bruselas, 2 may (EFE).- El secretario general de la OTAN, Jaap de Hoop Scheffer,
dijo hoy que no tiene previsto comparecer ante el Comité del Parlamento Europeo
(PE) que investiga las supuestas actividades ilegales de la CIA en Europa.
"No está en mi agenda comparecer ante el Comité" de investigación del PE, declaró
en una intervención ante la Comisión de Exteriores de Parlamento, en la que explicó
la actual agenda de la OTAN.
A preguntas de los diputados, De Hoop Scheffer dijo que no cree que este tema
"deba ser discutido en la mesa de la OTAN", y subrayó que "sencillamente no
dispongo de información y espero que eso quede suficientemente claro".
La presencia hoy de De Hoop Scheffer en el PE coincidió con las comparecencias
del alto representante de la UE para la Política Exterior y de Seguridad Común, Javier
Solana, y del ex comisario de Derechos Humanos del Consejo de Europa Alvaro Gil
Robles ante el comité parlamentario que investiga las actividades de la CIA en
Europa.
Esos vuelos habrían incluido vuelos secretos con detenidos en la guerra que EEUU
lanzó contra el terrorismo tras los atentados del 11-S.
Los diputados quisieron relacionar hoy con esos vuelos un acuerdo alcanzado por
los países de la OTAN tras esos atentados, que incluía un permiso para sobrevuelos de
aviones estadounidenses y apoyo para su repostaje en su ruta hacia Afganistán.
"¿Por qué no le preguntan al secretario general de la OTAN?", contestó Solana,
quien dijo no tener información sobre los vuelos de la CIA supuestamente utilizados
para trasladar a sospechosos de terrorismo a países donde podían ser torturados.
De Hoop Scheffer también calificó hoy de "muy graves" las alegaciones de Gil
Robles de que había visto en una base estadounidense de la OTAN en Kosovo un
centro de detención similar a Guantánamo.
"Estas son alegaciones muy graves que no puedo aceptar como secretario general
de la OTAN", señaló.
El secretario general de la Alianza aseguró que "desde 2004 no hay detenidos de la
KFOR (Fuerza de la OTAN en Kosovo) y bajo la OTAN no ha existido ningún trato
degradante", y pidió a Gil Robles que "se dirija directamente a mí".
Gil Robles dijo en una entrevista en noviembre pasado que durante una visita a la
base militar estadounidense de Camp Bondsteel, al sur de Pristina, había visto un
centro de detención similar al de Guantánamo en Cuba. EFE
ik/rcf/ir
ñK:TRI:JUSTICIA-INTERIOR-SUCESOS,TERRORISMO
POL:POLITICA,EXTERIORñ
ñN:RutRñ
05/02/18-26/06
05/02/18-12/06
05/02/18-12/06
DX2016
U TRIBT 05-02 00541
»MUN EXG
UE-CIA
Solana asegura no tiene constancia actividades ilegales de CIA
Bruselas, 2 may (EFE).- El alto representante para la Política Exterior y de
Seguridad Común de la UE, Javier Solana, afirmó hoy ante el Parlamento Europeo
que no tiene constancia de que la CIA haya cometido secuestros o tenga centros de
detención en Europa.
"En la posición que ocupo profesionalmente, en el papel que desempeño en la UE,
no he tenido ninguna información que me indique con certeza que los alegatos o
rumores oídos recientemente sean verdaderos", dijo Solana, ante la comisión
parlamentaria que investiga las actuación de la CIA en la lucha contra el terrorismo.
Ante las preguntas de los eurodiputados, el Alto Representante recordó en cualquier
caso que no dispone de competencias para inquirir formalmente a los Estados
miembros de la UE sobre ello.
"Yo no podría acusar, ni investigar en un Estado miembro", admitió Solana, quien
dejó claro que, "en principio" y mientras no haya pruebas de lo contrario, confía en
los gobiernos de la UE cuando afirman que no están cometiendo o siendo cómplices
de este tipo de ilegalidades.
Preguntado por un supuesto convenio entre la UE y EEUU que ampare las acciones
de la CIA, aseguró que "no hay un acuerdo colectivo de los Estados miembros de la
UE", si bien precisó: "no puedo garantizar que no lo haya bilateralmente".
La comisión del PE investiga en particular los presuntos secuestros y traslados de
sospechosos a cargo de la CIA desde la UE a países terceros donde se practicaría la
tortura, así como la posible complicidad de los gobiernos europeos con esas
actividades.
En su intervención inicial, Solana subrayó la conveniencia de cumplir la normativa
internacional en la persecución de terroristas, por respeto al Estado de Derecho y a los
derechos humanos, pero también, porque lo contrario acaba siendo
"contraproducente".
No obstante, reconoció la existencia que la amenaza terrorista plantea un "dilema".
"Los gobiernos a veces tienen buenas razones para creer de alguien que es un
terrorista peligroso, pero puede que aún no tengan las pruebas necesarias para un
Tribunal. Dejarle en libertad pondría muchas vidas en riesgo, mientras que detenerle
indefinidamente atentaría contra nuestras tradiciones judiciales", explicó Solana.
La respuesta al dilema, dijo Solana, es "difícil", pero el objetivo "debe siempre
garantizar una supervisión judicial adecuada y preservar nuestros principios legales
centrales".
En el turno de preguntas y respuestas, Solana llegó a relacionar su rechazo al uso de
la tortura en el combate contra el terrorismo con su experiencia personal durante la
dictadura franquista en España. "Conozco en mi propio cuerpo lo que es la tortura",
dijo.
Por otro lado, en declaraciones a los periodistas tras su comparecencia, Solana
precisó que las capacidades del Parlamento Europeo para investigar las posibles
irregularidades en la lucha contra el terrorismo "son limitadas", frente a las del
Consejo de Europa, institución ajena a la Unión Europea que mantiene abierta una
investigación paralela, o a los propios parlamentos nacionales.
No obstante, preguntado por su opinión "personal" sobre los hechos denunciados,
dijo: "si de verdad se demuestra que ha habido personas que han sido llevadas a países
terceros para ser torturadas, a países que estamos pidiendo que se democraticen y a la
vez, que hagan eso, me parecería un terrible malhacer desde todos los puntos de vista
morales y políticos". EFE
adp/cbm
ñK:TRI:JUSTICIA-INTERIOR-SUCESOS,TERRORISMO
POL:POLITICA,EXTERIORñ
ñN:RutRñ
05/02/16-42/06
05/02/16-29/06
05/02/16-29/06
REUTERS :
fac000 4 SO 1539 vvvv News from Factiva - A Dow Jones & Reuters Company
EU Official Denies Knowledge of CIA Jails
BRUSSELS, Belgium (AP) - The EU foreign policy chief told a special committee
Tuesday he had no information that CIA agents interrogated al-Qaida suspects at
secret prisons in Europe and operated flights over European territory.
EU lawmakers accused Javier Solana of giving evasive answers in their
investigation into reported questionable CIA activities in Europe.
Solana told the special committee of the European Parliament that although he had
no proof of CIA prisons or flights, the allegations were "not a marginal issue" for EUU.S. relations. He called on Washington to provide further clarification on terror
suspects allegedly held incommunicado.
"Professionally, in the role I have now in the European Union, I have no
information whatsoever that tells me with certainty that any of the accusations,
allegations, rumors that have taken place in the last period of time are true," Solana
told the committee a week after it said data from the EU's air traffic agency prove the
CIA has conducted secret flights in Europe since 2001.
Solana said the United States had already given assurances it does not torture terror
suspects in detention, and he gave guarantees that no European Union country uses
intelligence obtained under torture.
"Some Europeans, myself of course included, would welcome similar assurances
(from Washington) on incommunicado detentions," he said.
Solana said he had no mandate to ask EU member states how they handle the
allegations, and that the fight against terrorism was solely in the hands of EU
governments.
The remarks drew criticism from some legislators.
"You are in effect washing your hands from responsibility. You can't simply say
this is out of your remit," Spanish deputy Willy Meyer said.
British lawmaker Sarah Ludford said Solana's claims of the lack of competence to
ask member states basic questions paints "a pathetic picture of the EU."
The parliamentary investigation began in January after news reports said U.S.
agents had interrogated al-Qaida suspects at secret prisons in eastern Europe.
Human Rights Watch identified Romania and Poland as possible sites of the
clandestine detention centers; both countries denied involvement.
Last Wednesday, the EU parliament committee said data from Eurocontrol showed
the CIA conducted more than 1,000 clandestine flights in Europe over the last five
years, and that some of them secretly shuttled terror suspects to countries where they
could face torture.
Legislators said flight data showed a pattern of alleged hidden operations by U.S.
agents, and they accused some European governments of knowing about it but
remaining silent.
"We still don't know the facts. Prosecutors are looking into it, but it's hard to
comment," Solana told journalists after the hearing.
Secret detention centers and flights via or from Europe to countries where suspects
could face torture would breach the continent's human rights conventions.
Solana said European governments sometimes face a dilemma when they have
apprehended a person who they believe is a terror suspect, but do not yet have
evidence that would stand up in court.
"I do recognize a dilemma. Locking him up indefinitely would be against our
tradition of justice. How to handle this dilemma is difficult. We have to discuss this
among friends, among allies," he said.
By JAN SLIVA
Associated Press Writer
(c) 2006. The Associated Press. All Rights Reserved.
Associated Press Newswires
20060502
fac000 4 SO 2937 vvvv News from Factiva - A Dow Jones & Reuters Company
UPDATE 1-EU's Solana says has no proof of CIA renditions
(Adds more Solana comments)
BRUSSELS, May 2 (Reuters) - The European Union's foreign policy chief said on
Tuesday he had no proof U.S. intelligence agents had transferred al Qaeda suspects
through Europe and that he had no powers to investigate the allegations.
A Washington Post report last year that the CIA had run secret rendition flights and
secret prisons in eastern Europe for al Qaeda suspects unleashed a spate of
investigations, but none have so far produced a "smoking gun", or solid proof.
"I have no information whatsoever that tells me with certainty that any of the
accusations, allegations, rumours, that have taken place are true," Javier Solana told a
committee of European Parliament lawmakers probing the allegations.
"I do not have the information - I do not have the competence - to ask the countries
how they have handled these questions," Solana added.
He said the European Union treaty only allowed the bloc's executive branch, the
European Commission, or at least a third of member states acting in concert, to raise
the issue.
Solana advised lawmakers to question NATO Secretary-General Jaap de Hoop
Scheffer, but de Hoop Scheffer told the parliament's foreign affairs committee: "I
have no information on so-called, alleged, quote-unquote, CIA flights or alleged
renditions."
Solana's comments were sharply criticised by some EU lawmakers.
British European parliamentarian Sarah Ludford said Solana had a political duty to
probe the allegations.
"It just paints such a pathetic picture of the EU," she said of Solana's assertion that
he could not ask questions about the allegations and the possible complicity of some
EU states.
Solana told EU lawmakers pressing him on whether EU countries had used
information obtained under torture that he believed they were respecting the
prohibition.
"I have been tortured and I know what that means ... to say 'no' to torture," Solana
said, referring to his past as a young socialist activist under Franco's dictatorship in
Spain.
"NOT MARGINAL ISSUES"
Solana said the accusations of CIA abuses were "certainly not marginal issues for
the transatlantic relations." He said the US had given assurances about not using
torture on CIA flights but that he would welcome similar assurances on not using
incommunicado detentions.
Solana's powers are limited as he has no formal role as EU foreign minister. The EU
constitution would have created a post of foreign minister, but the planned law has
been put on hold since French and Dutch voters rejected it last year.
According to Claudio Fava, an Italian EU lawmaker responsible for drafting the
parliamentary committee's first interim report last week, more than 1,000 CIA flights
had transited the European Union since 2001.
Amnesty International has given the same figure, and the Council of Europe,
another rights organisation investigating the allegations, said last month that one
European state had admitted handing over terrorism suspects to foreign agents.
A team led by Fava probing the alleged CIA abduction of a Kuwaiti-born German
on Saturday visited a hotel where he stayed in Macedonia in 2004 and questioned
whether his 23-day stay there was voluntary.
Fava said on Friday there was no "hard evidence" to confirm Masri's claim he was
kidnapped by Macedonian agents before being flown by the CIA to Afghanistan for
interrogation.
The European Parliament committee has no legal or judicial power but can
recommend sanctions against states.
By Ingrid Melander
(c) 2006 Reuters Limited
Reuters News
20060502
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