Dossier "LE CID"

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Présente
LE CID
Corneille
Mise en scène Bénédicte Budan
Collaboration mise en scène Paul Nevo | Avec, par ordre alphabétique :
Bénédicte Budan, Antoine Cegarra, Camille Cottin, Vincent Deniard (en
alternance), Laurent Hugny, Nicolas Martinez (en alternance), Bruno Ouzeau,
David Seigneur | Décor Benjamin Mahon de Monaghan, Rachel Marcus |
Lumières Christian Mazubert | Costumes Mélisande de Serres | Maquillages
Faustine-Léa Violleau | Musique Nicolas Principeaud | Son PAD | Conseillère
artistique Camille Cottin | Coordination Marie-Sygne Budan
Co-production le Théâtre du Signe, le théâtre « Le Grenier » de Bougival
Avec le soutien de l’ADAMI, des éditions Larousse, Maquillage M.A.C Cosmétiques
Remerciements : RAS (marque de chaussures espagnoles vendue au Bon Marché), FOIN - cotte de mailles
Durée : 1h50
En tournée en 2010-2011
Diffusion : ATELIER THEATRE ACTUEL
Marie-Sygne Budan
01 53 83 94 94
06 09 52 22 01
[email protected]
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SOMMAIRE
Note d’intention……………………………………………………….……………page 5
Quelques éléments historiques……………………………………………………………………………page 7
Une pièce d’exception……………………………………………………………………………………………page 8
L’équipe……………………………………………………………………………………………………………………..page 9
Revue de presse……………………………………………………………………………………………………..page 12
Informations techniques………………………………………………………………………………………page 18
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" L’extra-ordinaire se raconte sous nos yeux, une légende… avec
ce que cela implique de rêve, d'admirable, de grandeur et
d’inattendu, parfois de grotesque. "
Un royaume en Espagne…
Rodrigue et Chimène sont amoureux et promis l’un à l’autre. Une querelle éclate
entre leurs pères. Rodrigue venge le sien en tuant le père de Chimène.
Un « grand Roi », père, homme de pouvoir et justicier.
Des pères, des enfants. L’atteinte irréparable – mortelle - faite aux uns, est
donnée en héritage aux autres. Dès lors, quel avenir ces derniers peuvent-ils
bâtir?
Une jeunesse qui doit payer le prix des erreurs de ses aînés, essayer malgré
tout, de vivre, de combattre et d’aimer…
Le Cid est une oeuvre sur la liberté.
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Note d’intention
Il y a de la démesure et du merveilleux dans la pièce de Corneille…
le texte… un long poème, le charme de la musique, une impression d’opéra.
Notre langue portée au plus haut niveau par un auteur d’exception
la tragi-comédie… pour l’espace de liberté qu’elle offre, les situations à
rebondissements, les surprises, les complots, l’humour, le suspense… Une pièce où
le romanesque, la passion et la mort dominent, mais où la fatalité est heureuse,
et l’homme capable de changer le cours des choses…
l’histoire
L’homme, dans Le Cid, se définit comme personne de pouvoir, et père d’un enfant
(où est la mère ?). Des pères, des enfants. La place dévorante du « devoir »,
respect des pères, pose les limites d’une liberté qu’il leur faut conquérir. Pour
ces trois enfants, l’obstacle est à la fois en eux, si l’on considère le même sens
du devoir qui les réunit et les sépare, et hors d’eux, par le cours que prennent les
évènements, plus ou moins ordonnés par un Roi omniprésent. Celui-ci est à la fois
homme de pouvoir qui donne sa faveur à l’un plutôt qu’à l’autre et de là déclenche
la jalousie et le conflit ; à la fois justicier qui peut renverser les lois et décider
d’accorder ou non sa grâce ; à la fois père suprême qui intervient dans les
affaires privées de ses sujets, peut les réunir et les marier.
l’amour à l’honneur !
Haute est l’exigence de soi-même, et de l’autre.
Il faut être digne d’être aimé.
Il n’est d’ailleurs jamais question d’opposer « amour » et « honneur ». Les deux
sont liés : préserver l’honneur signifie avoir le droit d’aimer et d’être aimé et,
sans honneur, il n’y a plus d’amour possible. Cet honneur n’est jamais acquis. Il est
sans cesse remis en question et requiert du courage. C’est aussi cela que
consacre le Roi :
« J’aime, donc je meurs » devient à la toute fin : « J’aime, donc je vis ».
le merveilleux
Ou tout ce qui suscite l’admiration par la surprise (Chapelain, 1623).
La composition très élaborée du poème dramatique, les personnages magnanimes
et leurs actions héroïques, les sentiments nobles et les pensées élevées, comme
l’histoire, invraisemblable…: tout dans Le Cid contribue à provoquer fascination et
admiration chez le spectateur.
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Témoigner de la « grandeur d’âme » dont l’ Homme est capable est ce qui m’avait
déjà amenée à mettre en scène Miracle en Alabama, de W. Gibson, en racontant
l’histoire d’Helen Keller. C’est encore aujourd’hui ce qui me passionne dans Le Cid :
par la recherche de l’esthétique, de la beauté, chercher à rendre visible cette
part de grâce.
les libertés
Celles tout d’abord qu’a prises Corneille avec les règles de la dramaturgie classique :
« Je les élargis et resserre selon le besoin qu’en a mon sujet » (P. Corneille).
Sur la question du vrai et du vraisemblable, il prend une position originale ; il
affirme son attachement aux règles mais, « refusant d’être leur esclave, il
insiste sur leur relativité ; elles sont tenues dans la dépendance de l’époque qui
les invente. […] Nées du moment et pour le moment, les règles doivent être
respectées dans la seule mesure où elles contribuent à la beauté » (C. Eugène)
Quant au sujet de l’histoire, la liberté en est l’enjeu principal. Celle-ci passe par
la reconnaissance de l’héritage des pères par les enfants. Ce qui nous a été légué,
que nous n’avons pas cherché ou voulu. Ce avec quoi il faut rompre ou ce qu’il faut
accepter, après l’avoir reconnu, pour construire notre avenir.
Celles par conséquent que l’auteur nous invite à prendre, dans le plaisir… et le
présent !
Tout homme est l’héritier d’un autre, toute époque d’une autre.
Il s’agit de faire avec. Mais comment ? Et en faire quoi ?
Monter Le Cid aujourd’hui, c’est placer au centre l’enjeu de la modernité, c’est,
comme Chimène ou Rodrigue, faire une révérence au passé (aux lois, aux pères)
et tendre la main à l’avenir…
Bénédicte Budan
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Quelques éléments historiques…
La tragi-comédie et l’esthétique baroque
Avant d’être transformé par Corneille en tragédie en 1648, Le Cid fut, à l’origine,
une tragi-comédie […] le genre par excellence qui servit, au théâtre, à exprimer
l’esthétique baroque. Le baroque (du portugais barocco, « perle irrégulière »)
fait son apparition à la fin du XVIème siècle, d’abord en Italie. Il se caractérise
par des rapprochements audacieux et surprenants, par le goût pour tout ce qui
est brillant mais aussi tortueux, mystérieux, et par l’usage d’images fortes, voire
outrées. Cette esthétique trouve un écho important dans tous les arts. Ainsi, au
début du XVIIème siècle, les auteurs de tragi-comédies ont le sentiment de
créer un genre parfaitement adapté au goût de leur génération.
L’instauration des règles et la « Querelle » du Cid
A partir des années 1620-1630, l’exigence de régularité est cependant en train
de s’imposer. Les règles du théâtre classique sont inspirées des principes
énoncés dans la Poétique d’Aristote (384-382 av.J-C.) […]. L’Académie Française
est créée par Richelieu en 1635. Le ministre espère qu’en faisant la promotion
des règles aristotéliciennes, elle exercera une fonction de censure sur les
auteurs. Le théâtre, qui est désormais censé donner l’illusion du vrai, doit
respecter les bienséances de son époque. Ainsi, Richelieu espère que l’Académie
lui permettra d’influencer les conduites sociales et politiques […] Il désire
utiliser le talent des auteurs dramatiques pour renforcer l’adhésion des
spectateurs au roi et à sa propre politique.
Or ces règles s’appliquent à la tragédie et à la comédie, mais s’accordent mal
avec les spécificités de la tragi-comédie[…].
La « querelle du Cid » (mieux vaut dire le scandale !) fut une véritable affaire
d’Etat (d’après les Classiques, Larousse).
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Une pièce d’exception
Dans Le Cid, Corneille adapte les règles de son époque à sa convenance. Il
mêle le goût du sublime et l’exubérance du baroque à la tension et la
régularité propres à la tragédie. Ainsi, nombreux sont les arguments qui
empêchent de classer la pièce dans un genre bien défini. Ce fut l’objet de la
fameuse « Querelle du Cid » : sans être une tragédie au sens où la
définirent les « classiques », l’oeuvre dépasse néanmoins le « cadre » de la
tragi-comédie : le conflit s’intériorise. Le bonheur des protagonistes n’est
pas seulement entravé par des événements extérieurs, mais par leur propre
volonté. Ce conflit plus intérieur rend les enjeux plus forts, les personnages
plus humains et plus attachants, et le suspense plus grand !
« Il faut d’abord poser ce postulat : Corneille ne part pas des personnages. Ce ne
sont pas leurs passions qui l’intéressent. Du moins, pas leurs passions en soi, mais
le jeu de ces passions, l’inscription de ce jeu dans le monde. […]
A l’origine, théâtre privé, théâtre de comédie, le théâtre cornélien ne naît
véritablement qu’avec le dépassement des personnages et de leurs passions
considérées comme des entités, avec leur inclusion dans un ordre plus large :
celui de l’Etat – lorsqu’il se définit comme théâtre politique. Dès lors, son action
est non plus seulement résolution d’un conflit, mais encore avènement d’un nouvel
ordre supérieur à la situation initiale, mutation brusque des données premières.
Et la politique, loin de constituer un élément décoratif, en forme le noeud même.
Il est littéralement le moment essentiel du drame cornélien : celui du passage à
l’Etat, de la création ou de l’acceptation, par des personnes privées, de l’Etat, et
signifie découverte d’une nouvelle liberté, d’un nouveau mode d’être. »
(Bernard DORT, Corneille dramaturge)
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L’équipe
Bénédicte Budan (metteur en scène, l’Infante, Elvire)
Elle suit les cours de l’Ecole Périmony à Paris et des stages en
Angleterre (Webber Douglas Academy). Elle joue à Paris et
participe à des créations poétiques et musicales, dont une à Rome où
elle passe plusieurs mois. En 2004, elle crée sa compagnie, « Le
Théâtre du Signe » et monte Miracle en Alabama, l’histoire d’Helen
Keller, de W.Gibson. La pièce est représentée au Funambule à Paris
et en tournée (France et DOM-TOM). Elle crée ensuite Cabaret
Métisse en Guadeloupe, de M. Solignat et S. Boukobza, représenté à l’Artchipel, Scène
Nationale de Guadeloupe, et à Paris au Lavoir Moderne. Elle met en scène Le Lifting de
Mme Bénichou, de C. Cottin et A. Chouraqui (Comédie Caumartin), et, avec Franck Victor,
Shopping & Fucking , de M. Ravenhill, à l’Aktéon, au Théâtre Clavel, puis au Vingtième
Théâtre. Récemment, elle a joué dans Les Abîmés, de Michaël Cohen, m.e.s A. Chouraqui,
et Le Goût des Autres de Bacri/Jaoui, m.e.s. Philippe Ferran.
Elle est également responsable de l’option théâtre à la Maison d’Education de la Légion
d’Honneur de Saint-Denis.
Le Cid , de Corneille, est la deuxième création de la compagnie.
Paul Nevo (collaboration mise en scène)
Formé à l’Ecole Périmony, il interprète Rodrigue dans Le Cid,
Frantz dans Gouttes dans l’ Océan, de Fassbinder, Figaro dans Le
Barbier de Séville aux côtés de Georges Wilson … et aborde aussi
Hanokh Levin, Lioubomir Simovitch, Catherine Anne, Feydeau,
Shakespeare. Il co-écrit et monte Patsy l’Automate, une création
collective et musicale jeune public, avec Bénédicte Budan avec qui
il collabore ensuite sur Shopping & Fucking de M.Ravenhill. En
2008, il met en scène Trahisons d’Harold Pinter, travaille sur une création à l’Opéra de
Massy, La Pie Voleuse de Rossini, et joue un montage de Macbeth avec une jeune troupe
d’Orléans : Le Théâtre de la Valse.
Antoine Cegarra (Rodrigue)
Né en 1983, il a été formé à l’école du Théâtre National de Chaillot
(J.-C. Durand, P. Vial…) et au conservatoire d'Orléans (C. Maltot, O.
Py, M.-C. Orry, M. Ernotte, G. Bouillon…). Il a suivi des stages avec
J. Kraemer, P. Haggiag, C. Esnay. Il est titulaire d’une Maîtrise
d’Etudes Théâtrales (Paris III–Sorbonne Nouvelle).
Il a joué sous la direction de Olivier Py (Epître aux jeunes acteurs…
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en anglais au Festival d’Edimbourg), Christophe Maltot (Trois Nôs d’Irlande ; Le sourire
du tigre), Jérémie Fabre (Lorenzaccio ; Métamorphoses), Cécile Fraisse (A Tous Ceux
Qui), Sylvain Creuzevault (Le père tralalère)... Il a mis en scène Serres Chaudes d’après
Maeterlinck, et Wald, dont il est également l’auteur (Théâtre de Vanves). Il a été
stagiaire à la mise en scène sur Les Vainqueurs d'Olivier Py, et a assisté Thomas
Matalou sur la création d’ Amour(e)s Naufragées.
Nicolas Martinez (Rodrigue - en alternance)
Formé au Conservatoire de Montpellier puis à l'école du Théâtre
National de Chaillot (1999-2002), il joue Les Européens, de H. Barker
mis en scène par Nathalie Garraud, La Dame de chez Maxim’s dans une
mise en scène de Salomé Lelouch, On ne Badine pas avec l'Amour, sous
la direction de Joël Dragutin au Théâtre 95, Le plus heureux des trois
et Hamlet en tournée dirigé par Igor Mendjisky.
Camille Cottin (Chimène, Léonor)
Après une formation à l’Ecole Périmony, elle a travaillé deux ans
avec la troupe du Théâtre du Voyageur (Le Maître et Marguerite, de
Boulgakov, mis en scène par Chantal Melior). Elle a travaillé
également avec Bénédicte Budan sur Miracle en Alabama, de W.
Gibson, et sur une comédie dont elle est l’auteur avec A. Chouraqui,
Le Lifting de Mme Bénichou, représentée à la Comédie Caumartin.
Au Théâtre Silvia Monfort, elle a travaillé plusieurs fois sous la
direction de Régis Santon (Love and Fish, de I. Horovitz, Do, mi sol,
do ! de Paul Géraldy, La Nuit de Valognes, de E.E Schmitt).
Laurent Hugny (Don Diègue)
Après trois ans à l’Ecole Périmony , il débute au théâtre sous la
direction de Delphin Lacroix dans Sur La Grand Route . Puis suivent
Kvetch, de Steven Berkoff (m.e.s Adrien de Van), l’ Illusion Comique
à l’Hébertot, plusieurs pièces aux côtés de Sébastien Castro telles
que Le Vison Voyageur …, Electrocardiodrame (m.e.s. Clémentine
Célarié et Delphin Lacroix), Amour et Chipolatas de J.L. Lemoine,
dans L’Histoire des Ours Panda de Matei Visniec (m.e.s. Salomé
Lelouch).
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David Seigneur (le Comte, Don Sanche)
Après avoir suivi le cursus de l'Ecole Supérieure de la ville de Paris
(ESAD) sous la direction d'Yves Pignot, il joue dans différents
théâtres parisiens : au Théâtre Hébertot sous la direction de Nicolas
Briançon, aux Bouffes du Nord sous la direction de Sotigui Kouyaté
,au Théâtre Silvia Monfort sous la direction de Camille Chamoux,
Régis Santon (Love and Fish, Do, mi, sol, do !)à, Nicolas Briançon (La
Guerre de Troie n’aura pas lieu ), au Théâtre Mouffetard sous la
direction de Sophie Lorotte, au Théâtre Romain Rolland sous la
direction de Catherine Verlaguet, au Théâtre de la Cité Internationale sous la direction
de Joël Jouanneau, et au Théâtre 13 sous la direction de William Mesguish (Comme il
vous plaira).
Au cinéma, il tourne sous la direction d’Eric Guirado et de Jean-François Richet.
Vincent Deniard (le Comte, Don Sanche - en alternance)
Breton d'origine, Vincent Deniard poursuit d'abord des études
littéraires à Grenoble avant de s'installer à Paris pour y devenir
comédien. Elève de la Classe Libre du Cours Florent, il prête d'abord sa silhouette imposante au cinéma (Feux Rouges de Cédric
Kahn), avant d'être finalement rattrapé par ses premières amours
théâtrales. Aimant particulièrement passer de l'écran à la scène,
d'un répertoire à un autre ou du privé au subventionné, il travaille
notamment avec Laurent Pelly, Joël Jouanneau ou Alain Sachs.
Bruno Ouzeau (le Roi, Don Arias)
Formé au Théâtre-Studio de Toulouse et à l’ESAD de Lille.
D’un parcours qui commence en 1987 sous la direction d’Anne Sicco
au «Festival Danse» de Madrid, jusqu’à sa rencontre en 2004 avec
Philippe Adrien (Le Procès de Kafka, Yvonne, Princesse de
Bourgogne, de Gombrowicz, Andromaque de Racine, Don Quichotte
de Cervantès, Oedipe-Roi , de Sophocle). Il joue en France et à
l’étranger, des créations mais aussi des textes d’auteurs tels que
Beaumarchais, Feydeau, Beckett, Sarraute, Pasolini, Llamas, Marlowe, Vercors,…sous la
direction notamment de Farid Paya, Carole Thibaut, Didier Guyon, Yves Chenevoy,
Elisabeth Chailloux, Jean-Paul Tribout, Antonio Diaz-Florian, Vinko Viskic.
Durant la saison 2001-02 il dirige au Théâtre du Lierre les « Lectures Gustatives »,
évènements théâtraux et musicaux.
En 2000 il met en scène Le Récit de Clios d’Henry Bauchau et en 2003 les Lettres à sa
fille de Calamity Jane.
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Revue de presse
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mardi 26 mai 2009
Un événement théâtral exceptionnel
En collaboration avec la ville de Montfort, les professeurs du collège Louis-Guilloux, la
Compagnie du Signe et le théâtre Silvia Monfort à Paris, l'Atelier Mission Opéra propose une
représentation exceptionnelle du Cid de Pierre Corneille à la salle du Confluent, jeudi 28 mai,
à 20 h 30. Ce spectacle a été présenté jusqu'au 23 mai à Paris au théâtre Silvia Monfort et a
obtenu un succès retentissant.
Jeudi
28
mai,
à
20
h
30.
Plein
tarif
:
10
€
-
Parents
et
familles
d'élèves,
et
plus
de
60
ans
:
6,50
€
-
10
à
18
ans
et
demandeurs
d'emploi
:
4€
-
gratuit
pour
les
-
de
10
ans.
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mercredi 03 juin 2009
Le Confluent fait salle comble avec Le Cid
Le Confluent a proposé jeudi 28 mai deux représentations de la pièce Le Cid de Pierre
Corneille. La salle avait été aménagée pour que le public, qui avait répondu en nombre, soit
plus proche de la scène. Pour seul décor, un tissu à la verticale, représentant à la fois le palais
et le royaume du roi, ouvert en son centre pour permettre la circulation des personnages.
L'originalité de l'oeuvre réside dans la liberté que l'auteur a prise à l'époque avec les règles de
la dramaturgie classique. Mais il y a surtout l'histoire, celle de Rodrigue et Chimène et ce
cruel dilemme entre l'honneur et l'amour qui donne à ce poème une dimension tragique. Selon
Bénédicte Budan, metteur en scène et interprète, « monter Le Cid, aujourd'hui, c'est placer
au centre l'enjeu de la modernité. C'est, comme Chimène ou Rodrigue, faire une
révérence au passé et tendre la main à l'avenir. » Une performance réussie qui a séduit le
public montfortais.
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