Les maladies du vanillier à Madagascar par G, B O I R I Q U E T (Tananarive) P o u r Madagascar, les îles de Nossi-bé et des Comores, la culture du vanillier présente beaucoup d'intérêt, ce groupe malgache fournissant à lui seul une grande partie de la production mondiale de la vanilk. A plusieurs reprises, depuis que le vanillier est cultivé dans ces îles, on a signalé sur cette plante des maladies très graves dont les causes n'ont pas toujours été bien élucidées car, jusqu'à ces derniers temps, on ne les avait jamais étudiées sur place et les renseignements fournis par les planteurs étaient toujours vagues, toutes les maladies étant c o n f o n dues par ces derniers sous les noms de : « pourriture noire » , « pourriture jaune » , « maladie noire » . Ce qui explique, en partie, une telle confusion, c'est que les différents organes de la plante dont nous nous occupons (racines, tiges, feuilles, fruits) ont sensiblement la même structure ; il s'agit toujours de tissus charnus, turgescents; en conséquence, les infections cryptogamiques se traduisent toujours par une plus ou moins molle accompagnée d'un brunissement pourriture plus ou moins accentué. Il semble donc utile de rassembler, dès maintenant, cations permettant quelques indi- d'identifier les différentes maladies que nous avons observées à Madagascar, aux environs de Mahanoro, Vatomandry, T a matave, Antalaha, dans l'Ankaibé et, récemment, à la Réunion. Malheureusement, l'identification de ces maladies ne permet pas toujours de réaliser une lutte efficace d'autant plus qu'il s'agit souvent de parasites dont la biologie est imparfaitement connue, d'affections dont les causes eu le processus sont ignorés ; néanmoins, dans quelques cas, elle permet de prendre des mesures utiles ou d'entreprendre des essais rationnels de lutte. E n période normale, dans le cas présent, il s'agit d'une riche pouvant supporter des traitements assez onéreux, mais culture une lutte