L`héritage des Mille et une nuits et du récit oriental en Occident El

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L'héritage des Mille et une nuits et du récit oriental en Occident
El legado de las Mil y una noches y del relato oriental en Occidente
COLLOQUE INTERNATIONAL
SÉVILLE
28-31 Octobre 2008
Organisateurs:
Carmen Ramirez Gomez.
Universidad de Sevilla
[email protected]
Aboubakr Chraïbi
Inalco-Paris
[email protected]
Fundación de las Tres Culturas
PRÉSENTATION
Les Mille et une nuits ont connu un énorme succès et un engouement particulier en Europe
à partir de la traduction d’Antoine Galland en 1704. Leur succès s’est prolongé jusqu’à nos
jours avec de multiples révisions dans le domaine de la traduction, de l’édition et des
adaptions écrites, dramatiques et visuelles. Dans le cas de l’Espagne, citons l’adaptation
scénique d’Els Joglars : la troupe catalane réalise en mars 2006 un spectacle axé sur les Nuits
de Shahrazâd. N’oublions pas non plus la dernière édition illustrée par l’artiste Federic
Amat, qui expose en juin 2006 une sélection de quarante dessins originaux créés pour les
trois volumes de Las mil y una noches, traduites et introduites par l’arabisant espagnol
Juan Vernet aux éditions Galaxia Gutenberg.
La lointaine origine des contes « arabes » que narre Shahrazâd s’encadre dans la riche
tradition des textes orientaux qui pénètrent en Occident par la voie de la Méditerranée, de
l’Espagne et de l’Italie, des Croisades et des caravanes commerciales, mais aussi par les
imago mundi des voyageurs et des grands explorateurs. De l’Orient à l’Occident, au travers
des fables, des contes, des exempla, des proverbes, de l’âge médiéval à l’époque
contemporaine, Les Mille et une nuits ont irrigué une brillante culture de la parole et de la
communication, comparable seule à d’autres sommes littéraires de la culture occidentale,
telles les productions d’un Cervantès ou d’un Voltaire. Les Mille et une nuits furent
considérées comme le livre infini par excellence par Asin Palacios et par Borges ; plus
récemment encore, Juan Goytisolo a revisité cette somme de la littérature universelle et de
la création artistique. Mario Vargas Llosa a annoncé dernièrement son intention d’adapter
certains contes des Nuits pour la scène et il a notamment précisé son intention de rajouter
une dizaine de contes de son propre cru.
A plus d’un titre, il nous semble important, en Espagne, qui plus est en Andalousie, dans
le cadre de la Fondation des Trois Cultures, des Universités de la ville de Séville
(Universidad de Sevilla et Universidad Internacional de Andalucía) et de l’Institut National
des Langues et Civilisations Orientales (Inalco, Paris), de consolider un pont millénaire
entre Orient et Occident, en mettant en place une idée et un colloque qui réuniront les
spécialistes de l’œuvre, mais aussi les chercheurs, les experts, les artistes, tous ceux qui
s’intéressent au récit oriental, à ses techniques narratives, à ses modulations du savoir, à ses
images du quotidien et des imaginaires partagés et différents, aux expressions artistiques
envisageables dans les Nuits. En ce sens, les Mille et une nuits constituent le seuil
incontournable pour réviser l’importance de la formation d’une image d’Orient en
Occident, et un passage obligé et privilégié, matériel et créatif, de l’Occident vers l’Orient.
Cela doit servir aussi à retravailler et à repenser les traductions existantes, les influences, les
manuscrits, les éditions, les thèmes, les traces de cette oeuvre dans la production des contes
occidentaux et orientaux en général, et dans la culture narrative qui va de l’Inde jusqu’en
Méditerranée, et plus loin encore, si l’on se réfère à la production littéraire et artistique de
pays comme les États-Unis ou le Japon.
Par ailleurs, il est à souligner que l’Espagne, en acceptant d’accueillir ces rencontres,
s’associe ainsi à un mouvement dynamique de recherche et à un certain nombre d’autres
pays qui ont déjà organisé des colloques de ce type, toujours sur les Mille et une nuits, mais
de manière indépendante les uns des autres (Osaka, Rabat, Paris, Boston, Londres, Abou
Dhabi ; Fez se prépare pour 2009 ; Taipei accueillera également un colloque sur les Nuits
dans un avenir très proche). En outre, Séville s’avère être pour de nombreuses raisons
historiques le lieu de choix pour s’occuper de questions philologiques, littéraires, artistiques
et historiques relatives au legs oriental, en partant d’un texte millénaire et cependant de
pleine actualité aussi bien sous l’angle idéologique et philosophique que sur le plan
esthétique et littéraire. Car, si l’on entre dans le détail du texte, Shahrazâd est une femme
d’impossible silence, et aux perpétuels échos, un modèle de performance dialogique,
politique, sociale et intellectuelle. Sa voix crée des dialogues qui convoquent la pulsion de
vie et qui dévoient les logiques de la destruction. Elle règne sur l’échéance et donc sur la
mémoire des hommes, elle réorganise la réécriture de leur rêve et de leur pouvoir.
Pour l’Occident, les contes des Mille et une Nuits sont devenus très vite le paradigme de la
culture orientale, de son arsenal mythologique et de sa structure idéologique ; et en
adoptant des formes variées dans la création artistique (cinéma, BD, peinture, musique,
cuisine, théâtre, arts de la scène, poésie, essais, architecture), les Nuits ont démontré une
flexibilité poétique d’une portée universelle exceptionnelle. L’ensemble des récits qui
fondent le recueil a donné au conte oriental la possibilité d’être un espace créatif d’une
profonde richesse esthétique, alimenté par un extraordinaire sentiment de « liberté de
faire », de détachement des valeurs morales et des normes de représentation, des valeurs
poétiques et politiques, des idéaux de fiction et de diction, qu’elles soient finalement
« occidentales » ou même « orientales ».
Par conséquent, l’objectif premier de cette rencontre est d’améliorer, à travers les Mille et
une nuits et l’héritage arabe, notre connaissance des réseaux de relations entre les littératures
et, au-delà, entre les civilisations qui les ont portées. Dans cette perspective, l’un des
moments les plus forts, et qui peut prendre valeur de symbole, a été l’introduction en
Espagne, par un savant d’origine et de culture juives converti au christianisme, Pierre
Alphonse (XIe-XIIe siècles), de son célèbre ouvrage la Disciplina clericalis, un ouvrage dont
l’essentiel de la matière provient comme nous le savons du domaine arabe : nous avons là en
effet un point de convergence remarquable entre les trois cultures.
Cependant, outre la Disciplina clericalis et bien avant la traduction des Nuits de Galland, de
nombreux autres recueils de « contes » arabes, mais aussi de « leçons de sagesse » et de
proverbes (qui les accompagne souvent), sont passés en Espagne puis dans toute l’Europe,
qu’il s’agisse des fameuses « fables de Bidpaï » (id. Kalîla et Dimna) ou de recueils comme le
Roman des Sept Sages (id. Syntipas) ou encore de Barlaam et Josaphat. Chacun de ses textes
aura une influence non négligeable sur la littérature médiévale européenne, non seulement
comme type de traitement littéraire mais également comme vision du monde partagée.
Ajoutons à cela des œuvres qui ne sont pas des traductions mais dont la matière recoupe ici
et là les traditions « orientales », en tant que genre, avec le roman picaresque ou bien en tant
qu’œuvre singulière, avec par exemple le Livre du Comte Lucanor de Don Juan Manuel.
Bien entendu, c’est à la suite de la traduction de Galland au début du XVIIIe siècle que les
Mille et une nuits s’imposeront comme un double réel et fictionnel de l’Autre, à la fois
représentatives de toute la littérature de l’Orient et, de manière non moins
fantasmagorique, de l’Orient lui-même mis en littérature. Nous avons signalé ci-dessus les
adaptations et les influences qui n’ont cessé, jusqu’à ce jour, de se manifester en Espagne
comme ailleurs dans le monde. Le domaine de recherche étant extrêmement vaste, il s’agira
ici de le limiter à l’héritage littéraire, y compris à travers la matière sapientiale et les
proverbes, un héritage qui peut s’exprimer sous forme de thèmes et de motifs inspirés des
Nuits ou bien sous forme de techniques de narrations ou bien encore sous forme d’un
discours, de désir ou de crainte, commun à plusieurs œuvres ou auteurs, dont les Mille et
une nuits.
En résumé, les interventions des conférenciers se feront autour de trois axes majeurs. Elles
concerneront, d’une part, les recueils de contes et leurs extensions sapientiaux introduits en
Espagne et plus généralement en Europe avant la traduction de Galland, comme la
Disciplina clericalis ou le Kalîla et Dimna, leur transformation et leur réception ; d’autre
part, elles traiteront de l’interaction des Nuits, après la traduction de Galland, avec certains
textes littéraires remarquables, essentiellement sur le plan du réemploi des mêmes thèmes,
des mêmes motifs ou des mêmes discours. Dans les deux cas, il est important de s’interroger
- et c’est le troisième axe de recherche - sur la fonction et la signification de mouvements
littéraires de ce genre, qui, via la traduction et l’adaptation, participent à la création d’une
vaste scène de communication, à la fois dans le temps et dans l’espace, qui rassemble, d’un
coup, dans une même humanité, diverses croyances, diverses cultures et diverses
civilisations.
Modalités :
Un titre et un résumé (10 lignes) de la communication ainsi que des informations générales
(adresse postale, situation académique ou professionnelle, domaine de recherche) devront
être envoyés de préférence avant le 1er décembre à Carmen Ramirez Gomez
([email protected]) ou à Aboubakr Chraïbi ([email protected]). Les participants
devront envoyer au 31 juillet 2008 au plus tard la totalité de leur communication. Le
colloque se déroulera du 28 au 31 octobre 2008 à Séville.
La durée de chaque communication sera de 15-20mn ; celle-ci sera suivie par le
commentaire et les questions d'un discutant (5-10mn) qui aura lu au préalable la
communication puis d'un débat. Les Actes seront publiés au plus tard six mois après le
colloque.
Les frais de voyage et de séjour sont à la charge des participants.
El legado de Las Mil y una noches y del relato oriental en Occidente
L'héritage des Mille et une nuits et du récit oriental en Occident
COLOQUIO INTERNACIONAL
SEVILLA
28-31 de octubre de 2008
Carmen Ramírez Gómez.
Universidad de Sevilla
[email protected]
Aboubakr Chraïbi
Inalco-Paris
Institut National des Langues et des Civilisations Orientales
[email protected]
Fundación de las Tres Culturas (Sevilla)
Primera Circular
PRESENTACIÓN Y EJES DE TRABAJO
Las Mil y una Noches conocieron un importante éxito y suscitaron un notable interés en
Europa, sobre todo a partir de la traducción de Antoine Galland en 1704. Repercusión que
se prolonga hasta nuestros días con múltiples revisiones en el ámbito de la traducción, las
reediciones, y las adaptaciones escritas, dramáticas y visuales. Podemos citar en el caso de
España la adaptación escénica de Els Joglars que en marzo de 2006 llevó un espectáculo
centrado en las noches de Scheherezade, y así también la última edición ilustrada por
Federic Amat que ofreció en 2006 una selección de cuarenta originales creados para los
tres volúmenes de Las mil y una noches, traducidas y prologadas por el eminente arabista
Juan Vernet, y publicadas en Galaxia Gutenberg.
El remoto origen de los cuentos “árabes” que narra Scheherezade se enmarca en la rica
tradición de textos orientales que penetran en Occidente por las vías del Mediterráneo, de
España y de Italia, de las cruzadas y de las caravanas comerciales, así como por los imago
mundi de viajeros y grandes exploradores. De Oriente a Occidente, mediante los relatos, las
fábulas, los cuentos, los exempla y los proverbios, desde la edad media hasta la época
contemporánea, las Mil y una noches han irradiado una cultura de la palabra y de la
comunicación, sólo comparable a otras obras maestras literarias de la cultura occidental,
cuales son las obras de un Cervantes o de un Voltaire. Las Mil y una noches fueron
consideradas como el
libro infinito para Asin Palacios y para Borges; más
contemporáneamente, Juan Goytisolo ha revisitado esta cima de la literatura universal y de
la creación artística. Mario Vargas Llosa ha anunciado recientemente su intención de
adaptar algunos cuentos de las Noches para la escena, e incorporar unos diez cuentos de su
propia cosecha.
En este sentido, nos parece importante plantear y organizar en España, y más singularmente
desde Andalucía, en el marco privilegiado de la Fundación de las Tres Culturas, y
conjuntamente con las Universidades de la ciudad de Sevilla (Universidad de Sevilla y
Universidad Internacional de Andalucía), y el Institut National des Langues et Civilisations
Orientales (Inalco de París), un puente milenario entre Oriente y Occidente, pasado y
presente, a partir de una idea y de un coloquio que congregarán a los especialistas de la
obra, a los investigadores, a los expertos, a los estudiosos , y a quienes se interesan por el
cuento oriental, sus técnicas narrativas, sus modulaciones del saber, sus imágenes de lo
cotidiano y de los imaginarios compartidos y divergentes, y las expresiones artísticas que
tienen cabida en estos cuentos. En este sentido, las Mil y una noches constituyen un umbral
necesario para revisar la importancia de la construcción de una imagen de Oriente en
Occidente, y un paso de tránsito obligado y privilegiado, material y creativo, entre
Occidente y Oriente. Este encuentro debe servir para enfocar el texto desde renovadas
perspectivas, repensar las traducciones conocidas, las influencias, los manuscritos, las
ediciones, los temas, las huellas de esta obra en la producción de los cuentos occidentales y
orientales en general, y en la cultura narrativa y artística europea, mediterránea y de India,
incluida la producción literaria y artística de países como Estados Unidos y Japón.
Procede, además, subrayar que organizar en España un encuentro de estas características
significa asociarse a una corriente muy dinámica de investigación y a una serie de países
que, de forma independiente, han celebrado últimamente coloquios en torno a las Mil y
una Noches (Osaka, Rabat, París, Londres, Abu Dhabi; Fez se prepara para 2009, y Taipei
(Taiwán) celebrará un coloquio en un corto plazo). Sevilla resultará, sin lugar a duda, por
razones históricas obvias, un lugar privilegiado para tratar cuestiones literarias, filológicas,
artísticas e históricas relativas al legado oriental, partiendo de un texto milenario, y sin
embargo de plena actualidad, tanto desde el punto de vista ideológico y filosófico, como en
el plano estético y literario. Pues Scheherazade es una mujer nunca silente, un modelo de
performance dialógica, política, social e intelectual. Por sus diálogos, su voz convoca la
pulsión de vida y aniquila cualquier lógica de la destrucción. Domenia plazos y tiempos,
reina en la memoria de los hombres, y reescribe sus sueños y su poder.
Para Occidente, los cuentos de las Mil y una noches se convirtieron pronto en un paradigma
de la cultura oriental, de su arsenal mítico y de su estructura ideológica, y al adoptar formas
variadas en la creación artística (cine, cómic, pintura, música, cocina, teatro, artes escénicas,
poesía, ensayos, arquitectura), las Noches han demostrado una flexibilidad poética de un
excepcional alcance universal. El conjunto de relatos que fundan la obra brindó al cuento
oriental la posibilidad de convertirse en un espacio creativo de un profundo valor estético,
enriquecido por un extraordinario sentimiento de libertad, de trasgresión incluso, en
relación a claves morales y normas de representación, a valores poéticos y políticos, a
ideales de ficción y de dicción, ya sean “occidentales” u “orientales”.
Por tanto, el objetivo primero de este encuentro consiste en ahondar, a través de las Mil y
una Noches y la herencia árabe, en nuestro conocimiento de las redes de relaciones entre las
literaturas y, más allá, entre les civilizaciones que las han difundido. En esta perspectiva,
uno de los momentos álgidos, y que puede convertirse en símbolo, ha sido la introducción
en España, por parte de un sabio de origen y cultura judía convertido al cristianismo, Pedro
Alfonso (siglos XI-XII), de su famosa obra la Disciplina clericalis, cuya materia esencial
procede del ámbito árabe: su obra y su figura representan en este sentido un punto de
convergencia admirable entre las tres culturas.
Empero, además de la Disciplina clericalis y mucho antes que la traducción de Galland
diera a conocer las Noches, numerosas fueron las colecciones de cuentos árabes, de
“lecciones sapienciales” y de proverbios que han transitado por España y después por
Europa, cuales son las famosas “Fábulas de Bidpaï” (id. Calila et Dimna), las
compilaciones como el Sendebar (id. Syntipas) o también Barlaam y Josafat. Cada uno de
estos textos ejercerá su influencia, en grado mayor o menor, sobre la literatura medieval
europea, no sólo en el plano literario sino también como visión de un mundo compartido
y cruzado. Añadamos a este poderoso caudal cuentístico, una serie de obras que no son
traducciones sino textos cuya materia se inspira en las múltiples tradiciones “orientales”, en
tanto género, podemos citar la novela picaresca, y como obra singular, El Conde Lucanor
de Don Juan Manuel.
Resulta innegable la deuda contraída con Galland, puesto que será después de su
traducción, a principio del siglo XVIII, cuando las Mil y una Noches se impongan como
un reflejo real y ficcional del Otro, a la vez representativas de toda la literatura de Oriente y,
de un modo no menos fantasmagórico, de Oriente en formato literario. Señalamos antes las
adaptaciones e influencias que se han multiplicado en España como en el resto del mundo.
El correspondiente ámbito de investigación se presenta pues sumamente amplio, y por
tanto será preciso delimitar dicha herencia literaria, incluyendo también la materia
sapiencial y los proverbios. Este legado puede expresarse a través de un elenco de temas y
de motivos inspirados en las Noches, ya en técnicas narrativas específicas, ya a través de un
discurso de deseo, o de temor, común a varios autores, y a varias obras, cuales son las Mil y
una Noches.
A la luz de estos elementos, y para resumir, las intervenciones de los conferenciantes
versarán sobre tres ejes principales : las colecciones de cuentos y sus extensiones sapienciales
introducidas en España y más generalmente en Europa anteriores a la traducción de
Galland, como la Disciplina Clericalis o el Calila et Dimna, su transformación y su
recepción; asimismo se tratará de analizar la interacción de las Noches, con posterioridad a
la traducción de Galland, con ciertos textos literarios notables, sobre todo en el plano de la
reutilización de los mismos temas, motivos o discursos. En cualquier caso -y este punto
constituye el tercer eje-, se impone una reflexión en torno a la función y el significado de
los movimientos literarios relativos a y derivados de este género, que, via la traducción y la
adaptación, participan en la creación de complejos escenarios de comunicación, tanto en el
tiempo como en el espacio, acrisolando, de una vez, en una misma humanidad, distintas
creencias, diversas culturas y diferentes civilizaciones.
COMUNICACIONES:
La propuesta de comunicación (10 líneas), acompañada de los siguientes datos: dirección,
situación académica o profesional, ámbito de investigación, será enviada antes del día 1 de
diciembre a Carmen Ramírez Gómez ([email protected]) o a Aboubakr Chraïbi
([email protected]). Las comunicaciones seleccionadas serán enviadas en su versión
completa antes del 31 de julio.
La intervención de cada comunicante no excederá los 15-20 minutos; a la comunicación le
seguirán un comentario y las preguntas formuladas por un Relator, (5-10mn) que habrá
leído previamente la comunicación, y un debate. Las Actas se publicarán en un plazo
máximo de seis meses al término del coloquio.
Los participantes asumen los gastos de estancia y desplazamiento.
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