Au clic Ne me nomme pas étranger, parce qu'il est né loin Ne m’appelle pas étranger, parce que je suis né en terre lointaine No me llames extranjero, extranjero, porque haya nacido lejos Ou parce que la terre d’où je viens porte un autre nom, O porque tenga otro nombre, la tierra de donde vengo, vengo, Ne me nomme pas étranger, parce qu'il est né loin Ne m’appelle pas étranger, parce que le sein fut différent No me llames extranjero, extranjero, porque fue distinto el seno Ne me nomme pas étranger, parce qu'il est né loin Ou parce que les contes qui ont bercé mon enfance, étaient racontés dans une autre langue O porque acuno mi infancia, infancia, otro idioma de los cuentos Ne m’appelle pas étranger, parce que l’amour d’une mère No me llames extranjero, extranjero, si del amor de una madre nous apporte la même lumière, par ses chants et ses caresses tuvimos la misma luz, luz, en el canto y en el beso quand elle nous berce serrés sur sa poitrine. con que nos sueñ sueñan iguales las madres contra su pecho. pecho. Ne m’appelle pas étranger, oublie d’où je viens No me llames extranjero, extranjero, ni pienses de donde vengo, vengo, Il vaut mieux penser où nous allons et où nous conduit le temps. Mejor saber donde vamos, vamos, a donde nos lleva el tiempo Ne m’appelle pas étranger, parce que ton pain et ton feu… No me llames extranjero, extranjero, porque tu pan y tu fuego… fuego… …calment ma faim et mon froid, et parce que ton toit m’abrite. …calman mi hambre y mi frió, frió, y me cobija tu techo. techo. Non, ne m’appelle pas étranger, ton blé est comme mon blé No me llames extranjero, extranjero, tu trigo es como mi trigo ta main comme la mienne, ton feu comme mon feu tu mano como la mía, mía, tu fuego como mi fuego et la faim n’avertit jamais : elle change sans cesse de victime. y el hambre no avisa nunca, nunca, y ve cambiando de dueño Tu m'appelles étranger parce que j’ai suivi ce chemin, Y me llamas extranjero porque me trajo un camino, Parce que je suis né dans un autre pays, Porque nací en otro pueblo, parce que j’ai connu d’autres mers et un jour levé l’ancre d’un autre port. y un día zarpe de otro puerto, porque conosco otros mares les mouchoirs agités pour se dire adieu sont pourtant les mêmes, si siempre quedan iguales el adiós, los pañuelos, comme sont les mêmes les yeux pleins de larmes de ceux que nous laissons au loin, y las pupilas borrosas de los que dejamos lejos, Les amis qui nous appellent, Los amigos que nos nombran, identiques les baisers et l’amour de celle qui rêve au jour de notre retour. Y son iguales los rezos y el amor de la que sueña Con el día del regreso. N e m'appelle pas étranger. N ous portons le même cri, N o, me llames extranjero. Traemos el mismo grito, nous partageons la même vieille fatigue que nous traînons derrière nous depuis le début des temps el mismo cansancio, viejo que viene arrastrando el hombre desde el fondo de los tiempos, Quand les frontières n'existaient pas encore. Bien avant la venue de ceux qui divisent et tuent, cuando no existían fronteras A ntes que vinieran ellos, los que dividen y matan, ceux qui volent, ceux qui mentent, ceux qui vendent nos rêves, Los que roban, los que mienten, los que venden nuestros sueños, ceux qui inventèrent un jour ce mot, étranger ! los que inventaron un día, esta palabra, extranjero ! N e m’appelle pas étranger, c’est une parole triste N o me llames extranjero, que es una palabra triste U n mot froid qui évoque l'oubli et l’exil. Es una palabra helada, huele a olvido y a destierro N e m'appelle pas étranger. Regarde ton enfant courir avec le mien, main dans la main, jusqu'au bout du chemin. N o me llames extranjero, mira tu niño y el mío como corren de la mano, hasta el final del sendero N e les appelle pas étranger parce qu'ils ne savent rien sur les langues, les frontières, les drapeaux. N o lo llames extranjeros, ellos no saben de idiomas, de limites ni banderas. Regarde-les s’échapper dans le ciel dans une joie qui telle une colombe les réunit dans leur vol. míralos se van al cielo con una risa paloma, que los reúne en el vuelo N e M ’appelle pas étranger, pense à ton frère et au mien N o me llames extranjero, piensa en tu hermano y el mío Le corps criblé de balles, embrassant mort le sol. El cuerpo lleno de balas, besando de muerte el suelo I ls n’étaient pas des étrangers : ils se connaissaient depuis toujours. Ellos no eran extranjeros, se conocían de siempre. I ls sont morts libres pour l’éternelle liberté. Por la libertad eterna, igual de libres murieron. N e m’appelle pas étranger, regarde-moi dans les yeux N o me llames extranjero, mírame bien a los ojos, A u-delà de la haine, de l'égoïsme M ucho más allá del odio, del egoísmo et de la peur. y el miedo, Tu verras que, moi aussi, je suis un être humain. Je ne peux pas être un étranger. Y veras que soy un hombre, no puedo ser extranjero. fin Cepoèmechanté© “Nem’appellepasétranger” A pour auteur Rafael Amor, chanteur et poète argentinnéle5 novembre1948 À BuenosAires. poema canción“Nomellamesextranjero” autor Rafael Amor Este poema está registrado en la S.G.A .E. Sociedad General de A utores de España Rafael A mor es un cantautor y poeta argentino, nacido en Buenos A ires el 5 de noviembre en la esquina de Virrey del Pino y Cabildo en el barrio de Belgrano. Capital F ederal de la República A rgentina en 1948 T ouspour la Paix NON à touteslesguerresquel quesoit l'idéal politique, quellequesoit la raisonreligieuse quel'onbrandit pour lesjustifier. I mages: dunet Merci à Christianet à Hélène http://www.ppshuguette.com [email protected]