Histoire et culture française

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TABLE DE MATIÈRES
Pages
Introduction............................................................................................................... 3
A.− L'etape Napoléonienne en France et en Europe.............................................. 3
A.1.− Le Consulat (1799 − 1804)..................................................................... 3
A.2.− Le Premier Empire (1804 − 1814)........................................................... 4
A.2.1.− Le régime imperial..................................................................... 4
A.2.2.− L'économie................................................................................ 5
A.2.3.− La société................................................................................... 5
A.2.4.− La glorie des armes.................................................................... 5
A.2.5.− La chute...................................................................................... 6
B.− La Restauration des Bourbons.......................................................................... 7
B.1.− La Première Restauration des Bourbons et les cent−jours
(1814 − 1815)..................................................................................................... 7
B.2.− La Seconde Restauration (1815 − 1830)............................................. 8
B.2.1.− La Contre−Révolution ou la Terreur Blanche (1815−1816)........ 8
B.2.2.− Gouvernements des constitutionnels (1816−1820)..................... 8
B.2.3.− Les Ultras et Villele au pouvoir sous Louis XVIII(1820−1824).8
B.2.4.− Le règne ultra de Charles X (1824−1830)...................................8
B.3.− Rappel: Legitimisme et Orleanisme..................................................... 9
C.− La Monarchie Libérale de Louis−Philippe (1830 − 1848)............................... 10
C.1.− Période d'agitation............................................................................. 10
C.2.− Guizot.................................................................................................... 11
D.− Conclusion sur la Période Historique........................................................... 11
D.1.− Les Faits................................................................................................ 11
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D.2.− L'Analyse des Faits............................................................................ 11
E.− Les Arts Plastiques à l'époque du Néo−classicisme..................................... 13
E.1.− Définition.............................................................................................. 13
E.2.− Le Néo−classicisme en France............................................................ 13
E.3.− Les Nouveaux Ideaux et la Peinture................................................ 15
E.4.− Les Artistes Principaux...................................................................... 16
Bibliographie............................................................................................................. 19
· INTRODUCTION
Avant de dresser le portrait de la France pendant la période napoléonienne, il faut décrire dans quel cadre se
situent ces événements et décrire briévement le bilan de la Révolution.
Si les grands principes de 89 −en particulier l'égalité− ne sont pas respectés, si pour la bourgeoisie
révolutionnaire, sûrete et propriété sont plus importantes que tout, le principe de liberté, lui, reste au moins
acquis: liberté personnelle, liberté d'entreprise (fondement d'une société libérale qui opprimera les humbles),
liberté politique fondée sur l'equilibre des pouvoirs.
A.− L'etape Napoléonienne en France et en Europe.
A.1.− Le Consulat (1799 − 1804).
Le Consulat est le gouvernement imposé à la France par Bonaparte (Constitution de l'An VIII) après le coup
d'Etat du 18 Brumaire. Le pouvoir exécutif fut confié à trois consuls, nomnés pour dix ans. Napoléon se met à
la tâche avec trois objectifs: le bon fonctionnement de l'État, le contrôle de la société et la paix.
· Les Réalisations: les grandes masses de granit.
− 1799: Rédaction et application de la Constitution de l'an VIII, qui donne la réalité du pouvoir au Premier
consul Bonaparte: celui−ci, en 1802, obtiendra le consulta à vie.
− Réorganisation administrative, affaiblissement des institutions locales, forte centralisation (création des
préfets et sous−préfets).
− Réorganisation judiciaire; centralisation et hiérarchie entre les juridictions. Suppression de l'élection des
juges; création des cours d'appel.
− Réorganisation financière; centralisation et simplification des impôts, création de la Banque de France
(février 1800).
− Oeuvre scolaire, les lycées remplacent les écoles centrales; organisation de style militaire.
• 1804: Promulgation du Code Civil qui affirme la fin des privilèges, la pleine reconnaissance du droit
de propieté, l'autorité du chef de famille et la liberté du travail.
· Politique d'apaisement et de fermeté:
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− À l'égard des Royalistes: 52.000 émigrés sont autorisés à rentrer (en octobre 1800); amnistie des Chouans.
− À l'égard des Catholiques: Concordat de 1861 que reconnait la religión catholique comme celle de la
majorité des Français. (Ce concordat fut appliqué jusqu'à la séparation de l'Église et l'État en 1905).
· Pacification extérieure:
À l'issue d'une nouvelle campagne d'Italie, Bonaparte amène l'Autriche à signer le traité de Lunéville (1801)
et récupère en Italie les territoires perdus en 1799.
L'Angleterre isolée se decide à traiter à son tour (paix d'Amiens, 1802). La popularité du Premier cónsul est à
son zénith. Mais, dès 1803, la paix d'Amiens est rompue par l'Angleterre, inquiète de l'expansion française en
matière de colonie et d'économie, Bonaparte prépare l'invasion de l'Angleterre.
A.2. Le Premier Empire (1804 − 1814).
En 1804, Constitution de l'An XII ratifiée par plébiscite; Bonaparte devient Empereur des Français sous le
nom de Napoleón I. Il est sacré à Notre−Dame de Paris par le Pape.
A.2.1.− Le régime imperial.
C'est un régime personnel à tendance despotique avec apparences libérales (maintient d'assamblées élues,
mais sans pouvoir) et d'autres monarchiques; création d'une cour impériale et d'une noblesse d'Empire.
Évolution dans le sens de despotisme.
Moyens de gouvernement:
• centralisation du gouvernement
• magistrature nommé et surveillé
• développement des impôts indirects par la création de monopoles (tabac)
• importance de la police (Fouché)
• surveillance de la presse et des livres (censure, exil des opposants)
• appui de l'Eglise
• monopole de l'enseignement par l'Etat
• surveillances des maîtres.
A.2.2.− L'économie.
Napoléon est partisan du mercantilisme: il aide l'industrie mais il est hostile au libre−échange. La croissance
économique française repose essentiellement sur le marché intérieur.
Il y a un progrès de l'agriculture : cultures nouvelles, betterave sucrière, contre l'Angleterre. Il y a un
développement de l'industrie textile, de l'extraction du charbon et de la métallurgie et aussi un développement
des voies de communication.
Mais l'événement capitale et dramatique est l'extinction du grand commerce maritime de la façade atlantique
et méditerranéenne (Blocus continental, 1806: ensemble des mesures prises par Napoléon pour ruiner
économiquement la Grande−Bretagne en interdisant aux navires britanniques tous les ports du continent.)
A.2.3.− La société.
− Importance croissante de la bourgeoisie. Condition précaire des ouvriers: en matière de droit, suprématie de
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l'employeur.
− Prospérité des paysans aisés, mais la révolution agricole ne se déclenche pas, le Blocus continental et
l'économie de guerre posent des graves problèmes sociaux aux campagnes. D'où la misère des ouvriers
agricoles: chòmage, mauvaises récoltes. A.2.4.− La glorie des armes (1804 − 1811).
Decide à enviar l'Angleterre, Napoléon concentre son armée au camp de Boulogne. Pour détourner le danger,
l'Angleterre s'allie avec la Prusse et l'Autriche (coalition contre la France.)
La flotte française battuce a Trafalgar (octobre 1805), Napoléon ne devait plus jamais retrouver la maîtrise de
la mer. Il lui reste à essayer de vaincre l'Angleterre sur le continent en combattant ses halléis. La bataille
d'Austerlitz (décembre 1805) démantèle la 3e coalition.
Héritier de la mystique expansionniste révolutionnaire, Napoléon devenu monarque remplace les anciennes
republiques soeurs par des royaumes vassaux qu'il distribue à ses parents au fur et à mesure de ses conquêtes.
Lui−même est roi d'Italie et protecteur de la Conféderation du Rhin.
Durant dix années, c'est une suite de victoires contre une coalition toujours vaincue et toujours reformée: Iéna
et Auerstedt en 1806, Eylau et Friedland en 1807 (4e coalition), Wagram en 1809 (5e coalition). L'Europe
napoléonienne comporte plusieurs sortes de territoires:
− La France proprement dite, agrandie de toutes les annexions, comprend 130 départements.
− Trois formations territoriales ont Napoleón comme souverain:
− La Confédération du Rhin (sans l'Autriche)
− La Confédération Helvétique.
− Le Royaume d'Italie.
− Deux royaumes théoriquement indépendants sont gouvernés par proche de l'Empéreur: Naples (son frère
Joseph puis Murat gouvernent) et l'Espagne (Joseph s'y installe à partir de 1808).
Mais ni les défaites de ses halléis, ni les Blocus continental, ne font plier l'Angleterre, qui, libre sur mer,
gongle encore l'Empire britannique au détriment des Français et des Hollandais.
Dans cette période il y a plusieurs point noirs: si la Russie, en 1807, à Tilsit, a fait la paix avec Napoléon, son
empire reste practiquemente intact; en 1808, l'Empereur des Français entame en Espagne une guerre
inexpiable qui va le conduire à la ruine; en occupant Rome en 1809 et en traitant le pape Pie VII comme un
prisonnier, il pratique une politique religieuse qui va lui aliéner les catholiques de l'Empire.
En 1810, Napoléon épouse Marie−Louise d'Autriche. Son empire comprend 130 départements français et
s'étend de la mer du Nord à l'Adriatique, l'Europe presque entierre lui obéit. Mais la démesure empêche
l'Empereur de distinguer les limites du possible.
En 1811 naît un fils à qui Napoléon donne le titre de roi de Rome.
A.2.5.− La chute (1812 − 1814).
L'empire napoléonien devenait de plus en plus despotique et ne reposait plus que sur de faibles bases.
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L'invasion de la Russie, la bataille de Moskova, la prise de Moscou, puis la terrible retraite et la défaite de la
Bereniza sont le signal attendu par l'Europe pour secouer le joug imposé par Bonaparte.
La dure guerre d'Espagne (1808−1813), des difficultés économiques qui s'aggravaient et l'opposition du clergé
après l'emprisonnement du Pape affaiblirent le régime.
En 1813, la Prusse et l'Autriche font défection; toute l'Europe se souléve. Les batailles de Lützen, Bautzen et
Leipzig ne peuvent endiguer le flot des armées ennemies qui malgré l'admirable campagne de France de
l'Empereur, envahissent le territoire national et forcent Napoléon à abdiquer, le 6 avril 1814.
B.− La Restauration des Bourbons.
B.1.− La Première Restauration des Bourbons et les cent−jours
(1814 − 1815).
Louis XVIII est rétabli en fait par les Halléis, qui voient dans l'ancienne monarchie un gage de repos pour
l'Europe. Louis XVIII donne au pays un Charte Constitutionnelle:
· pouvoir executif donné au roi:
• nomme les ministres.
• initiative des lois.
· deux chambres:
• Chambres des pairs: nommé par le roi.
• Chabre des députés élus par suffrage censitaire.
Et maintient l'essentiels des transformations de la Révolution et de l'Empire.
Les Cent Jours (1815): Napoléon.
Les maladresses du nouveau régime, qui favorise ouvertement les emigres et l'Église, lui aliènent une partie
notable de l'opinion. Profitant de cet état d'esprit, Napolèon quitte l'île d'elbe, débarque à Golfe−Juan et gagne
Paris, d'où s'enfuit Louis XVIII (ce sont les Cent Jours −20 mars/20 juin 1815−). Mais l'Empereur n'a par le
temps de mettre en place un régime plus libéral; il doit faire face à l'Europe, de nouveau coalisée. C'est la
campagne de Belgique, Waterloo (18 juin). Defaite de Napoléon que les Anglais enverront mourir à
Sainte−Hélène. La France envahie, occupée, va perdre au second traité de Paris (20 novembre 1815),
plusieurs territoires conquis.
B.2.− La Seconde Restauration (1815 − 1830).
B.2.1.− La Contre−Révolution ou la Terreur Blanche (1815−1816).
Ce ne serait donc qui après les Cent Jours et la défaite de Waterloo qui s'ouvrent les portes de la Restauration:
trois tendences politiques:
− les ultras, partisans du retour de l'Ancien Régime, prenant appui sur le comte d'Artois, frère du roi;
− les constitutionnels, partisans de la Charte;
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− les libéraux, coalition disparate de bonapartiste et d'héritiers de la Révolution.
En juillet−octobre 1815 la Terreur blanche frappe surtout des fidèles de l'Empereur: bourgeois protestants,
républicains ou bonapartistes sont victimes des représailles catholiques et royalistes.
En août il y a une élection d'une chambre ultraroyalistes, la Chambre introuvable, qui pratique une politique
de réaction; Louis XVIII la dissout en septembre 1816 et fait place à une Assambleé plus modereé.
B.2.2.− Gouvernements des constitutionnels (1816−1820).
Louis XVIII fait appel à des modérés: ministères Richelieu (1816−1818), Decazes (1818−1820).
La France obtient le retrait des forces militaites alliées. En 1819 se produit l'abolition de la censure.
Le 13 février 1820, l'assassinat du duc de Berry oriente la politique vers la réaction.
B.2.3.− Les Ultras et Villele au pouvoir sous Louis XVIII (1820−1824).
− Juin 1820: rétablissement de la censure: loi du double vote, assurant la prépondérance des grands
propriétaires.
− 1822: loi autorisant le gouvernement à suspendre tout journal dont il désavoue la tendance.
− 1824: mort de Louis XVIII, le comte d'Artois devient roi de France sous le nom de Charles X (frère de
Louis XVIII).
B.2.4.− Le règne ultra de Charles X (1824−1830).
Charles X incarne, aux yeux des libéraus, la contre−révolution cléricale et absolutiste.
Charles X avec ses ministres Villèle et Polignac mène une politique rèvolutionnaire: la presse surveillée,
répression sevère sur les divers complots républicains.
· Avec Villèle:
En 1825 Charles X se fait sacrer à Reims suivant les rites l'Ancien Régime. Loi sur le sacrilège. Loi du
milliard des emigres: il s'agit d'une indemnisation qu'ils reçoivent car ils ont été spoliés par la Révolution.
En 1826−27: échec des lois plus réactionnaires. L'opposition se manifeste à la Chambre et dans la rue.
En 1827−28 Villèle dissout la Chambre; mai, les éléctions n'amenant que 125 députés partisans du ministre
ultra, celui−ci démissionne.
· Avec Polignac:
Après l'intermède inefficace d'un ministère plus libèral (Martignac), les ultras reviennent en force avec Prince
de Polignac: ordennances qui provoquent l'insurrection parisienne.
Le 25 juillet 1830 se fait la promulgation des quatre ordonnances de Saint−Cloud (restriction de la liberté de
la presse, dissolution de la Chambre, limitation de droit de vote aux dépens des industriels et des
commerçants, et organisation de nouvelles élections).
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La Révolution de Juillet ou Les Trois Glorieuses 27, 28, 29 juillet 1830: les libéraux moderes portent Louis
Philippe, duc d'Orléans au pouvoir.
B.3.− Rappel: Legitimisme et Orleanisme.
Ces deux mots apparaissent dans le langage politique après la Révolution de 1830 et la chute de Charles X. Ils
définissent les deux principaux courants de pensée qui animent la droite monarchiste pendant une grande
partie du XIXe siècle.
· Le légitimisme.
Ce courant de pensée regroupe les partisants de la branche aînée des Bourbons, dont Charles X fut le dernier
prince régnant. Le parti légitimiste défendit les droits héréditaires du comte de Chambord, fils de duc de Berry
et petit−fils de Charles X, contre la branche des Orleáns, représentée par Louis−Philippe.
· L'orléanisme.
Courant de pensée libéral au sein de la droite monarchiste, partisan d'une royauté constitutionnelle, c'est à dire
d'un pouvoir royal tempéré par une chambre des députes élue au suffrage censitaire.
C.− La Monarchie Libérale de Louis−Philippe (1830 − 1848).
C.1.− Période d'agitation.
Le 27, 28, 29 juillet 1830 surgit une insurrection parisienne: Les Trois Glorieuses. Les libéraux moderes
portent au pouvoir le duc d'Orléans, Louis−Philippe. Abdication de Charles X; Louis−Philippe d'Orléans
devient lieutenant général du royaume avant de devenir roi des Français.
Monarchie de Juillet ou l'échec de la monarchie libérale de Louis−Philippe qui est roi des Français par la
grâce de Dieu et la volonté nationale, tandis que Charles X était roi de France par la grâce de Dieu, ce qui
montre la volonté de Louis−Philippe d'incarner la figure d'un roi−citoyen, bourgeois d'ue monarchie
constitutionnelle et libérale. Cependant son accession au pouvoir repose sur des équivoques:
· Politiques: Légitimistes (partisans de Bourbons)
Républicains
Orlénistes: conservateurs (Guizot)
De mouvement (Laffitre).
· Sociales: les combattants de 1830 ont porté une bourgeoisie très conservatrice.
La stabilité de la nouvelle monarchie ne sera donc jamais qu'apparente et fragile.
Dans la première moitié des années 1830 c'est la question sociale qui constitue pour le régime beaucoup de
difficultés:
• Les troubles sont reprimés par la force.
• Lois d'exception qui visent les assotiations et les journaux républicains.
• Interdire de se dire républicain.
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− 1835: attentat de Fieschi contre Louis−Philippe, il sert de prétexte au vote des lois contre la presse
républicaine.
− Mai 1839 − octobre 1840: ministère Soult, puis Thiers. Celui−ci est écarté parce qu'il veut la guerre contre
l'Angleterre. Or, la bourgeoise possédante au pouvoir est essentiellement pacifiste.
C.2.− Guizot.
La seconde moitié des années 1830 voit la monarchie de Juillet s'orienter vers un pouvoir plus personnel:
grâce à la politique menée par Guizot le ministère semble tranquille assuré en plus par la sensible victoire aux
élection de 1846.
Toutefois cette solidité apparente s'avère par la conjonction de divers problèmes politiques et de graves
difficultés économiques.
En février 1848: interdiction du banquet à Paris, qui provoque une manifestation parisienne; Louis−Philippe
renvoie Guizot, mais la fusillade du boulevard de Capucines entraîne le soulèvement de Paris, la prise de
l'Hôtel de Ville et l'abdication de Louis−Philippe le 24 février.
D.− Conclusion sur la Période Historique.
D.1.− Les Faits.
En 1811, l'Empire napoléonien englobe la moitié de l'Europe; cet empire n'est pas le fruti du hasard mail il
représente pour un part l'héritage de la Grande Nation, fruti des conquêtes révolutionnaires et de la politique
d'annexion menée dès 93 au mépris du droit des peuples à disposer d'eux−mêmes. Peu à peu, l'extension des
conquêtes napoléoniennes dépasse l'enjeu de la nation pour devenir le revé et l'instrument de domination d'un
despote.
De 1815 à 1848, les Bourbons règnent à nouveau en France: Louis XVIII tente d'établir un équilibre entre les
traditions de l'Ancien Régime. Son frère Charles X qui lui sucede en 1824 est renversé par la Révolution de
Juillet 1830. La Restauration laisse la place à la Monarchie de Juillet de Louis−Philippe qui se veut favorable
aux intérêts de la bourgeosie. Une nouvelle révolution y met fin en 1848.
D.2.− L'Analyse des Faits.
Il faut rappeler cette vérité simple: le remplacement de l'ordre traditionnel de la monarchie par un société
d'individus libres et égaux en droits, d'u pouvoir de droit divin par un pouvoir représentatif de la souverainité
nationale, ne sont pas entré facilement dans les faits. Six régimes se sont succédé. Une période moyenne de
stabilité, quinze ou vingt ans, a régulièrement débouché sur une crise plus ou moins violente, plus ou moins
sanglante. La France du XIXe a été la terre classique des révolutions.
· Les clivages de l'opinion
C'est que, depuis 1789, −et jusqu'à aujourd'hui− aucun régime n'a rallié sur son principe même et sur
l'organisation des pouvoir publics l'unanimité des Français. Une partie de l'opinion s'est toujours située en
dehors du régime et a lutté pour son renversement. L'impossibilité d'arrêter le cours de la Révolution sur des
positions admises par tous a installe la politique dans un espace à deux dimensions: la réaction et le
mouvement, le conservatisme et la radicalisation, le droite et la gauche. La chose publique est devenu le
grande affaire. Le XIXe siècle a marqué l'entrée massive de la littérature en politique.
D'autant qu'au fur et à mesure de l'évolution économique et sociale, les clivages se sont compliqués. Ainsi
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a−t−on pu repérer trois typres de droites: la droite aristocratique et légitimiste, en perte de vitesse; la droite
bourgeoise et orléaniste, et la droite populaire et autoritaire, qui se gonfle de la paupérisation des uns et de
l'enrichissement des autres. Et l'on identifierait facilement deux gauches: la gauche libérale et nationale de la
Restauration et de la Monarchie de Juillet, et la gauche républicaine des Gambetta et des Jules Ferry.
· Les acquis de la démocratie.
Par−dèla la violence des affrontements pour le pouvoir, il faut pourtant tenir compte d'un racinement continu
de la démocratie qui a sans doute évité à la France, au XX e siècle, les grand déparages du fascisme italien ou
du nazisme.
Les acquis révolutionnaires et napoléoniens ne sont pas remis en conséquence. Une bourgeoisie qui a lutté
pour retrouver ses prérogatives compromises par la Restauration, rétabli son règne sous la Monarchie de
Juillet, assuré sa fortune sous le second Empire et trouvé dans la République, comme disait Thiers, le régime
qui nous divise le moins.
E.− Les Arts Plastiques à l'époque du Néo−classicisme.
E.1.− Définition.
On appelle néo−classicisme un style qui se développa dans la plus grande partie de l'Europe entre les années
1760 et 1830 et dont le caractère le plus apparent est l'imitation ou plutôt l'interprétation sévère des formes
greco−romaines. Celles−ci servirent de support à la réaction qui se dessinait contre le rococo, prolongement
tardif du baroque diffusé dans toute l'Europe. Réaction normale contre des formes caractérisées par la
complexité et l'agitation, mais aussi réaction d'ordre moral et intellectuel, car ces formes étaient liée à un goût
et à une société aristocratiques auxquels le public s'opposait.
Il est difficile d'isoler, dans le néo−classicisme, ce qui est dû à la transformation des idées politiques, guidées
par la philosophie des Lumières, à la redécouverte de l'Antiquité par l'archéologie et aux modifications de la
sensibilité et de la morale. Ces dernières orientaient le goût vers un retour à la nature et à la simplicité des
moeurs, tendances qui se traduisirent dans un langage plastique d'abord inspiré par le debut du siècle. Mais,
bientôt, la redécouverte de l'Antiquité en general prit un valeur d'utopie, et les former issues de l'art antique
force de symbole.
E.2.− Le Néo−classicisme en France.
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En France, vers 1760, une génération d'architectes remit en honneur la tradition classique. Parmi eux, Soufflot
connaissait les chantiers archéologiques d'Italie. Chargé, en 1755, des plans de l'église Sainte−Geneviève à
Paris (le Panthéon), il la couronna d'une coupole
où le souvernir de celle de Saint Paul de
Londres est évident. L'idée de redonner
aux ordres une valeur fonctionnelle a certainement préside au projet: la coupole devait reposer sur des
colonnes −qu'on dut remplacer par des piles pour des raisons de solidité−.
Les formes cubiques sans toit visible, les portiques dominés par des entablements droits −et non plus des
frontons−, les façades peu mouvementées, aux avant−corps peu marqués, se retrouvent dans les oeuvres de
Jacques Ange Gabriel (au château de Compiègne, au Perit Trianon), au Théâtre de l'Odeon de Joseph Pierre
et Charles de Wailly.
Cette exigence de simplicité et de logique s'accompagne d'une tendance mégalomanie: les proportions
monumentales sont accentuées par les effets de la perspective, les gradins et les colonnades. Claude Nicolas
Ledoux est par excellence le représentant de cette tendance grandiose: les Salines d'Arc−et−Senans sont une
ville industrielle idéale, comprenant tous les bâtiments nécessaires à l'habitacion, à l'éducation, au travailm,
aux loisirs. Ce qui en a été réalisé (1775−1779) impressionne par la monumentalité, la solidité rustique de
l'apparil, qui fait une large place aux contrastes d'ombres et de lumières. Sous Napoléon, Percier et Fontaine,
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comparés par leurs prédécesseurs, font figure d'honnêtes exécutants d'u répertoire deja connu (Ex. L'arc de
Triomphe du Carrusel).
Le néo−classicisme se répandit dans l'ensemble de l'Europe, et le cheminement des influences est parfois
difficile à apprécier. Le mélange des influences françaises et italienne s'exerça sur de nombreux pays.
E.3.− Les Nouveaux Ideaux et la Peinture.
Beaucoup plus sensible encore est la transformation du style pictural, liée d'ailleurs à celle de l'architecture:
une colonnade dorique sert de fond aux personnages du Serment des Horaces; la scène des Amours de Pâris et
d'Hélène se détache sur une série de caryatides jumelles de celles de l'Erechthéion: Louis David, élevé dans un
milieu d'architectes, leur a demandé conseil pour ses tableaux. C'est lui qui consacra le nouveau style, dont le
Serment des Horaces apparaît comme le manifeste:
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les architectures ne sont pas de simples accessoires, mais elles rythment la composition; celles−ci rappelle les
frises antiques par la disposition longitudinales, l'éclairage latérale et la vigueur du contour. La sobriété du
coloris s'accompagne d'une stylisation sans précédent dans la peinture du XVIIIe siècle.
L'effect de tension traduit un climat nouveau: la peinture de David est militante: elle reflète son idéal
politique, qui prêtait les plus vertus à la République romaine. La philosophie et la critique d'alors soulignent
l'importance morale que l'on accordait à la peinture.
La référence à la grandeur romaine se retrouve chez Prud'hon. Son goût de l'allégorie est un autre aspect de
l'état d'esprit néo−classique, renforcé par la Révolution française, qui donnait une valeur symbolique à tout ce
qui pouvait suggérer l'avènement de l'État parfait.
La raison et la froideur sont souvent considérées comme des caractéristiques néo−classiques. Mais l'uniforme
antique ne doit pas faire oublier les tensions qui animent l'art de cette époque, le rationnel et l'imaginaire,
l'équilibre et le paroxysme apparaissant tour à tour, parfois, dans l'oeuvre d'un même artiste.
Il en est ainsi de la sculpture de Canova, qui, pour certains, n'est qu'une surenchère de la statuaire antique,
mais présente des exemples d'une rare violence (c'est le cas du groupe d'Hercule et Lichas). Vénus et Adonis
est l'exemple le plus représentatif de la tendance hellénisante de l'artiste. Malgré ces critiques parisiennes, où
pointaient la jalousie, Canova devient le sculpteur le plus couru de l'élite française. Il est accablé par les
comandes de l'Empire et il execute de nombreux bustes des Napoléonides avec, quelques fois avec un souci
de réalisme (bustes de Murat, de Caroline, d'Elisa et de Lucien Bonaparte).
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E.4.− Les Artistes Principaux.
· Louis David et l'académisme.
Il incarne mieux que quiconque l'académisme qui domine la production esthétique sous le premier Empire.
L'auteur du serment de Jeu de Paume et de Marat assassiné triomphe avec Les Sabines arrêtant les combats.
Protegé de Napoléon, il devient le grand ordonnateur pictural des triomphes impériaux, comme en témoigne le
fameux Sacré de 1806−1807.
Emprunts à l'Antiquité, grandeur des sujets, netteté du dessin et rigneur de la composition, telles furent les
caractéristiques de David. Les disciples de David sont Girodet, Gros et Guerin.
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· Jean−Dominique Ingres
Sûrement l'un des peintres les plus talentueux de la génération néo−classique. Portraitiste (La Grande
Odalisque, Mlle. Caroline Rivière) il se laisse impregner par l'exotisme oriental.
· Architecture:
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· BIBLIOGRAPHIE
G. Labrune / Ph. Toutain, L'histoire de France, Ed. Nathan
Bezbakh, Pierre; L'Histoire deFrance des origines à 1914; Ed. Bordas, Nancy, 1989.
Bielot, Robert; Buzzelli, Guido;Manara, Maurillo; Histoire de France en bandes dessinées. L'Europe
napoléonienne. La chute de l'aigle; Ed.Larousse; Lizy−sur−Ourcq (France), 1997.
Duby, Georges; Histoire de la France des origines à nos jours;Larousse, Paris, 1995.
Henares, Ignacio; Guillén, Esperanza; El Arte Neoclásico, La época de la ilustración; Anaya, Madrid, 1992.
Rodríguez, Delfín; Del Neoclasicismo al Realismo, La construcción de la Modernidad, Historia 16, Madrid,
1996.
Pendant la révolution française et le Premier Empire sept coalitions furent creés, sous la direction de
Grande−Bretagne pour empêcher l'expansion française (en 1793, 1799, 1805, 1806, 1807, 1809, 1813 et en
1815)
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LE PANTHÉON
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THÉÂTRE DE L'ODEON
LES SALINES D'ARC−ET−SENANS
L'ARC DE TRIOMPHE DU CARRUSEL
SERMENT DES HORACES
HERCULE ET LICHAS
VENUS ET ADONIS
MARAT ASSASSINÉ
LE SACRÉ DE NAPOLÉON
LA GRANDE ODALISQUE
L'ÉGLISE DE LA MADELEINE
LA BOURSE
PLACE DE LA CONCORDE
Jacques Ange Gabriel
La place Louis XV aujourd'hui Place de la Concorde:
Il choisit une esplanade octogonale, ouverte sur la Seine, et fermée de l'autre côté, par deux batiments séparés
par une rue axiale; pour les côtés latéraux, il adopte le parti de fossés surmontés d'une ballustrade et de
bâtiments bas.
Sujet 47
La France et la Europe pendant L'époque Napoléonienne. La Restauration des bourbons et la
Monarchie Libérale de Louis−Philippe. Les Arts Plastique à l'époque du Néo−classicisme.
Débutée en 1764 sous l'Ancien Régime, la construction de l'église Sainte Marie Madeleine sera un moment
arete pour donner place à divers projects, tel un bourse, une bibliothèque ou encore une salle des fêtes.
Selon les veux de Napoleón, son architecture extérieure tient davantage du temple grec que du style religieux
traditionnel, ce qui explique qu'elle soit totalement dépourvue de clocher, de croix et son orientation
Nord−Sud.
Le Palais est avec l'Église de la Madeleine un des grands édificies de style greco−romain de la capitale.
L'architecte Alexandre Brongniart fut chargé de diriger la construction de la Bourse des valeurs, qui s'étendra
de 1808 à 1825, là oú était jadis le couvent des Filles de Saint Thomas. Deux ailes furent adjointes à l'édificie
en 1906, lui donnant un plan en croix.
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