Subido por Eduardo Joaquim

AFECTO SINTOMA

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« Pas d’histoire : ça m’affecte ! »
Jean-Louis Chassaing
« Je vous adresse ma patiente Madame Y, âgée de 36 ans…
Elle est venue ce jour à ma consultation pour problème relationnel dans le couple, symptômes apparus depuis plusieurs mois. À
l’examen, on note une tension artérielle à 130/80mmHg. Ses
antécédents personnels… chirurgicaux… sont les suivants : etc. »
Ce mot et cette adresse de bonne intention du médecin posent
d’emblée problème quant à ce qui est aujourd’hui dénommé
« symptôme ». De fait, Madame Y, malgré mon investigation
acharnée – sans pour autant Dieu m’en garde m’égarer dans les
allées retorses du harcèlement ! – ne me fera pas le plaisir – en
fait n’atténuera pas mon… mon quoi ? angoisse ? émotion ?
émoi ? embarras, oui c’est plutôt cela – bref ne m’apportera véritablement pas un symptôme bien « ficelé », bien délimité. Non,
« il y a de l’eau dans le gaz » avec son mari. Cette situation intolérable, insupportable, justifie le psy car elle sent bien « qu’elle
va péter les plombs ». Même pas une petite « dépression » pour
me mettre sur la piste d’une réponse enfin possible et adéquate :
nous avons, qui ne le sait pas, à notre disposition, sous la main,
une réponse ready-made qui nous rehausse dans notre dignité de
médecin, enfin si l’on entend par ce terme le préposé labellisé
moderne (PLM) à satisfaire une demande urgente, d’une manière
effective si ce n’est efficace, c’est-à-dire matérielle et objectivée
par l’estampille techno-scientifique. Répondre donc, et par du
concret : antidépresseurs, dont on sait aussi maintenant, en plus,
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qu’ils aident à établir le diagnostic puisque tout ce qui leur résiste
dans cette « guerre à… » s’appellera « dépression résistante » (à
moins que ce ne soit une erreur de diagnostic…). Mais là non,
même pas cela. De quels symptômes le médecin parlait-il ? Dans
la consultation, où ma place n’arrivait pas, curieusement, vraiment à s’établir (étais-je en baisse ?), je ne savais pas trop que
soigner !… Fort de ce qu’un ami avait dû quelque temps auparavant me rappeler, à savoir que pour Lacan, un symptôme « c’est
ce qui ne va pas », courageusement, j’écoutais. Il est vrai qu’au
fur et à mesure des propos une trame légère se tissait, nouée sur
quelques signifiants, ce qui nous permit de décider, la patiente et
moi-même, de la poursuite ou non des entretiens.
Parallèlement, je lisais dans un journal médical le compte
rendu des Journées nationales de diététique. « L’anorexie qui touchait 2 % des adolescents il y a dix ans frappe aujourd’hui 5 %
des jeunes, avec toujours une majorité de filles qui rencontrent
des problèmes psychologiques à l’adolescence ou deviennent des
fashion victims (en américain dans le texte s’il vous plaît !) obsédées par la maigreur », expliquait un des organisateurs, nutritionniste et gastro-entérologue. Mais surtout : « l’anorexie mentale,
qui affecte en priorité les jeunes adolescentes, progresse, touchant
désormais de jeunes garçons, des adultes et aussi des personnes
âgées… » Une définition était donnée : « L’anorexie mentale se
caractérise par une perte de poids de plus de 15 %, la peur de
grossir, un trouble de l’image corporelle, la perturbation du comportement alimentaire, sans maladie psychologique associée. »
J’en étais resté à l’idée de la psychiatrie classique avec la triade
anorexie-aménorhée-perte de poids chez les jeunes filles, et la
gravité chez le garçon, signant quasiment la psychose… Mais il
faut savoir évoluer avec son temps !
Nous n’en sommes plus à cette époque il est vrai où le médecin tenait une place décisionnelle importante, que ce soit dans
l’acte thérapeutique ou dans les diagnostics, dans les concepts. Je
me plairais à rapporter quelques morceaux du livre de Jean
Anglade : La vie quotidienne dans le Massif Central au
XIXe siècle. Un chapitre est consacré au thermalisme sous le titre
« Madame Valcourt aux eaux du Mont-Dore (1826) ». « L’automne dernier, Mme Valcourt a assisté au théâtre du Gymnase à
une reprise du vaudeville : Les Eaux du Mont d’Or. Il y est ques158
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tion de ce village auvergnat devenu à la mode depuis que Son
Altesse Royale la duchesse de Berry y a séjourné, et en est revenue éclatante de fraîcheur. « Je voudrais être Auvergnate ! »
confessait-elle à tout venant ». Mme Valcourt, partie de Paris, traverse laborieusement la montagne. Arrivée au Mont Dore, « une
fois installée et reposée, Mme Valcourt se met en quête d’un
médecin des eaux. Et Ramade lui conseille : “Prenez donc Michel
Bertrand. Il vaut mieux avoir affaire au Bon Dieu qu’à ses saints !
– Ce Michel Bertrand est donc ici le Bon Dieu ?” Pour toute
réponse, le juif éclate de rire en levant les bras au ciel. Elle se rendra compte qu’il n’en a point menti. Elle rencontre donc ce potentat dans son palais : l’Établissement. Un mot qu’on ne prononce
ici, la chose est évidente, qu’avec une majuscule. Comme
d’autres disent l’Église, le Royaume, l’Académie…
« Le docteur Bertrand est un quinquagénaire vigoureux, aux
yeux vifs, au front dégarni, à la voie sèche et véritablement césarienne. Il reçoit Mme Valcourt en son cabinet :
« Monsieur, lui dit-elle, je viens prendre les eaux. C’est vous,
paraît-il, qui distribuez les heures ; veuillez m’en donner une.
– Madame, répond-il, qui vous envoie ?
– Personne, Monsieur, si ce n’est la renommée du Mont Dore. Il
paraît que vous faites de merveilleuses cures de rajeunissement.
– De quoi souffrez-vous ?
– Mon Dieu, je… rien de précis. J’ai eu 40 ans le mois dernier, et
je…
– … et vous aimeriez en paraître 25 ? Cela n’est pas si simple,
Madame. Nos eaux ne sont pas supportées par tout le monde. Je
dois vous examiner, et je vous dirais ensuite si, oui ou non, vous
êtes en mesure de les recevoir.
– Je croyais qu’il suffisait de payer…
– Madame, interrompit-il sèchement, chaque saison, je refuse à
peu près une personne sur vingt. »
Madame Valcourt regrette de ne pas s’être munie de recommandations. Toutefois, l’examen qu’elle doit subir se termine
heureusement. Le docteur Bertrand lui prescrit le bain tempéré de
quinze minutes, la douche horizontale, le bain de pieds, trois
verres d’eau à la source Magdeleine.
« Et l’heure, Monsieur ?
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– Le gardien des bains vous en donnera une. Je vous informe que
mes honoraires sont de quarante cinq francs, payables en fin de
saison. À bientôt, madame. »
Sur une courbette sans réplique, voilà Mme Valcourt congédiée.
Après ce premier entretien conduit dans les règles de l’art,
Mme Valcourt écopera de « son » heure :
« Tout ce je peux vous offrir, madame, c’est trois heures.
– Trois heures, cela me semble fort convenable.
– Entendons-nous : il s’agit de trois heures du matin !
– Trois heures du matin ! s’écrie-t-elle avec un cri d’agonie. Vous
prétendez que je me lève… ! De ma vie, je ne me suis levée à une
heure pareille !
– Songez, madame que les soins commencent à une heure ! Une
heure du matin ! nous n’avons pas suffisamment de baignoires
pour servir tout le monde, et nous sommes obligés d’adopter
ainsi. Plût à Dieu que nous puissions… ».
Ainsi Mme Valcourt se pliera durant tout le séjour à une
cadence infernale, réveillée avec tout le monde par le service
débutant à une heure du matin, ne pouvant se plaindre au Maître
des lieux : « Madame, réplique-t-il de sa voix coupante, sachez
une chose : dès l’instant où vous m’avez choisi comme médecin,
vous m’avez remis aveuglement le soin de votre corps pour la
durée de votre séjour. » Madame Valcourt saura ce que payer veut
dire : en argent, et surtout en insomnie ! « Le manque de sommeil
est fort pénible pour les malades. Mme Valcourt en a composé un
calembour amer : dans le village des Bains (comme on l’appelle
encore quelquefois) seul le Mont… dort ».
Ainsi Mme Valcourt est affectée ; probablement est-elle affectée par la noblesse, par la beauté éclatante de Son Altesse Royale
la duchesse de Berry. Elle se présente sans trop savoir pourquoi,
si ce n’est qu’elle trouve alors à dire qu’elle est affectée… par la
quarantaine. Mais, si l’histoire s’achève sur « un calembour
amer », elle n’en commence pas moins par un curieux départ :
« Mais le plus grand prodige fut ailleurs : le personnage principal
du vaudeville est une Madame Valcourt ; quelle extraordinaire
homonymie ! Mme Valcourt, la vraie, a vu dans cette coïncidence
un avis du destin. Et elle s’est mise en route pour se soumettre à
la cure ».
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Belles hystériques du XIXe siècle !…
« Je vous l’ai dit, ce qui est le propre de tout affect, de toute
cette marge, cet accompagnement, ces bordures du discours intérieur, tout au moins spécialement tel que nous pouvons le reconstituer quand nous avons le sentiment que ce discours n’est
justement pas un discours si continu qu’on le croit, c’est que la
continuité est un effet, et principalement [produit] par le moyen
de l’affect. À savoir que moins les affects sont motivés, plus –
c’est une loi – ils apparaissent pour le sujet compréhensibles…
Ce n’est pas, pour nous, une raison pour le suivre et c’est pour
cela que la remarque que j’ai faite là, tout aussi évidente qu’elle
puisse paraître, a tout de même sa portée.
Ce qu’il s’agit d’analyser, c’est le fantasme, sans le comprendre – c’est-à-dire en y retrouvant la structure qu’il révèle 1. »
Cette définition de l’affect, son placement, son positionnement nous interrogent, dans la mesure où Lacan lui donne en
quelque sorte deux fonctions. La première est d’être « en bordure
du discours intérieur », sans être vraiment du discours mais non
désarrimé des signifiants, courant de l’un à l’autre, en saisissant
un, délaissant l’autre, etc.
Et puis nous pourrions dire que là où faute de mots, explicatifs ou équivoques, il n’y a justement pas discours, l’affect fait
consensus, permet la compréhension ; voire, c’est nous qui
l’ajoutons, la sympathie, l’empathie, la compassion même ; « on
se comprend ».
Dans la leçon du même séminaire, leçon précédente à celle
évoquée auparavant, donc dans la leçon du 14 janvier 1959,
Lacan parle des « affects positionnels » que sont l’amour, la haine
et l’ignorance.
« […] l’affect n’est pas ce quelque chose de purement et simplement opaque et fermé qui serait une sorte d’au-delà du discours, une espèce d’ensemble, de noyau vécu dont on ne saurait
pas de quel ciel il nous est tombé, mais pour autant que l’affect est
très précisément et toujours quelque chose qui se connote dans une
certaine position du sujet par rapport à l’être. » Ainsi dans ce passage, l’affect est affectation à l’être de la dimension, quasi intru-
1. Lacan, « Le désir et son interprétation », leçon du 21 janvier 1959.
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sive croyons-nous comprendre, du symbolique ; ou, inversement,
irruption d’un Réel dans un agencement symbolique bien ordonné
(dans ce dernier cas Lacan prend comme exemple la colère).
L’affect est donc un positionnement du sujet, en ce que la
dimension symbolique affecte son être. Une manière d’être, le
sujet, dans son rapport éclipsé au signifiant, y retrouvant « sa
place, son sens par rapport au discours masqué qui est intéressé
dans un désir… »), le désir interrogé en question étant ici, pour
Lacan, celui en œuvre dans le masochisme. D’où l’on conçoit – on
peut s’aider du graphe – que ce qui est à analyser est le fantasme,
la mise en rapport d’un sujet barré par le langage avec l’objet a.
C’est bien en effet du côté du sujet que, trois ans plus tard,
Lacan positionnera un affect, et un affect princeps : « […] l’affect
par où nous sommes sollicités peut-être à faire surgir tout ce qu’il
comporte comme conséquence universelle, non pas générale sur
la théorie des affects, c’est l’angoisse 2. »
Dans ce séminaire, très clinique, Lacan développe durant une
année la place et la fonction de cet affect : l’angoisse. Il situe bien
l’affect du côté du sujet et d’une manière très subtile, afin de remplir son tableau et reprenant le texte de Freud Inhibition, symptôme, angoisse, il différencie l’émotion de l’émoi, l’embarras de
l’empêchement.
Mouvement
Difficulté
Symptôme
Sujet
Inhibition
Empêchement
Embarras
Émotion
Symptôme
Passage à l’acte
Émoi
Acting Out
Angoisse
Lacan rappelle ici ce qu’il a dit à propos de la colère : « Quand
au niveau de l’Autre, du signifiant, c’est-à-dire toujours plus ou
moins de la foi et de la bonne foi, on ne joue pas le jeu. » L’affect
n’est pas refoulé, « ce qui est refoulé, ce sont les signifiants qui
l’amarrent ».
Ainsi, même si Lacan situera plus tard le symptôme – en tant
que sinthome – du côté de la structure, du sujet comme rond quatrième dans le nœud boroméen, dans le séminaire « L’angoisse »
2. Ibid., leçon du 14 novembre 1962.
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il lui donne une place intermédiaire, tant sur l’axe du mouvement
que sur celui de la difficulté où il est situé entre Difficulté et
Sujet. Néanmoins dans ce tableau, il a une place axiale, une place
centrale. L’affect-angoisse est situé à un cran de plus sur les deux
axes. Ils ne se confondent pas.
Toutefois Lacan définit le symptôme comme « effet du symbolique dans le Réel », définition proche de cette intrusion évoquée pour l’affect. De fait, dans les deux cas, c’est cet arrimage
particulier entre Réel et Symbolique qui semble jouer, mais dans
le symptôme le côté signifiant est plus marqué que dans l’affect,
où c’est l’aspect du mouvement qui apparaît avec le plus d’impact. Par ailleurs, dans ce dernier cas l’aspect consensuel en bordure du discours est plus patent, et sans doute plus fréquent que
ne l’est la troisième sorte d’identification évoquée par Freud, soit
l’identification au symptome. Notons que celle-ci peut s’effectuer, affect inclus ; comme une manifestation d’affect peut devenir symptome, et par là même symptôme collectif.
Notre hypothèse, née de la pratique quotidienne et devant,
comme cela est parfois le cas, la difficulté à circonscrire un symptôme (et non le sinthome, même s’il y a relation entre les deux),
notre hypothèse, donc, est que les modalités de présentations
actuelles s’effectuent plus dans le registre de l’affect que dans
celui d’un symptôme.
En clinique ne parle-t-on pas de « conduites », ou de « troubles »,
même s’il s’agit d’une conceptualisation plus « moderne »… ? « La
dépression » n’est-elle pas là une modalité consensuelle, une
manière d’être, à moindre coût de paroles engageant la dimension
subjective… ? Ces patientes et patients qui se présentent, soit
comme affectés par des événements de la vie relativement banals
(« je n’ai pas grand-chose à en dire, vous savez tout… c’est à vous
de me dire »…), soit comme étant mal mais « sans histoire, sans
passé particuliers », que viennent-ils dire si ce n’est leur affect, et à
qui si ce n’est à quelqu’un qui le mettrait en mots ? À l’image d’une
Madame Valcourt, viennent-ils pour une restauration du signifiant,
pas seulement du corps, et cela à la lueur de quelque autorité (avec
peut-être un peu moins d’aplomb exprimé) ! L’affect sans symptôme est-il le « Nouveau » symptôme ?
Le clin d’œil entendu, le « vous comprenez » ou « je vous ai
tout dit » après deux mots, l’attente impatiente ou les réactions
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rapides de passages à l’acte, les mouvements impulsifs en guide
de réponse, les exigences impérieuses, ne sont-elles pas débordements d’affects ?
Et le rapport à l’angoisse recherchée de manière patente
qu’entretiennent nos sociétés, comment l’interpréter ? Quels sont
les signifiants quelque peu effacés dans leur fonction si ce n’est
refoulés que borde ce débordement d’affect ?
Et si justement l’affect venait à se montrer comme étant l’expression essentielle actuelle du sujet…
Ce rapport à l’angoisse vient interroger la question de l’objet,
la question de sa présentification, la question du manque du
manque. Question de la présence, quasi réelle, de l’objet dans nos
sociétés…
Elle interroge également sur un autre point. Dans son article
de 1908 « La morale sexuelle “civilisée” et la maladie nerveuse
des temps modernes », Freud distinguait les psychonévroses
(hystérie, névrose obsessionnelle) et les névroses proprement
dites (neurasthénie, puis névrose d’angoisse, hypochondrie) ; les
premières portant sur le refoulement des représentations, sont
dites psychogènes ; les secondes, dites « toxiques », sont essentiellement liées au facteur sexuel, notamment à l’influence de la
culture : quel rapport entre notre culture et le facteur sexuel
aujourd’hui ? Question de la libido, du phallus, dans nos sociétés.
Question du rapport entre phallus et objet a.
Le symptôme, c’est le particulier. « Il est clair, dit Lacan, que
quand nous proposons la règle fondamentale, nous faisons référence spécifiquement à la particularité, et en tant qu’elle dérange
le principe du plaisir. Le principe du plaisir, ça consiste à n’avoir
rien de particulier » (Journées de juin 1975 de l’EFP).
Est-ce pour cela que c’est plutôt timidement et plutôt par voie
d’affect que l’on vient parfois nous trouver : dans cette ambivalence d’une particularité non affirmée mais en quête d’être circonscrite et reconnue comme telle, avec, parfois encore, la
possibilité d’aller « serrer le singulier ».
Ce qui suppose, dans les entretiens préliminaires, de passer du
consensus, de l’affect (« La dépression »), du signe au signifiant,
avec une prudence liée à notre époque où la dimension du
manque et de la mort inhérente au signifiant sont devenues un
bien vilain défaut…
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