Obtenir la Version Complète Table des Matières I. Avant Propos II. Chapitre Un – Règles de base a. Un brin de toilette b. Orgasme ou pas orgasme ? c. Questions de santé d. Prenez vos précautions III. Chapitre Deux – De l’importance de connaître les noms a. Le pubis b. La commissure antérieure c. Les piliers du clitoris d. Le capuchon du clitoris ou prépuce e. Le frein f. Petites et grandes lèvres g. L’orifice vaginal h. La fourchette i. Le périnée IV. Chapitre Trois - Préparation a. L’épilation à la cire : elle n’est plus réservée aux brésiliens b. Rasez-vous vous aussi ! c. Le cunnilingus durant les règles V. Chapitre Quatre – Donnez-lui envie, grave ! a. La principale différence entre les hommes et les femmes b. Un dîner, du vin, du romantisme… Et maintenant ? c. N’oubliez pas de commencer en douceur d. Les zones érogènes féminines pour les nuls VI. Chapitre Cinq – Ne vous jetez pas sur le clitoris… Pas tout de suite a. ATTENTION – Ne soufflez jamais DANS le vagin de votre partenaire VII. Chapitre Six – Tournez autour de la question a. Balayage b. Cercles c. Succion d. L’alphabet e. L’aspiration f. L’ogre VIII. Chapitre Sept – Techniques complémentaires a. Utilisez vos mains b. Le point G c. Les sex-toys IX. Chapitre huit – L’essence du changement a. Les jambes ouvertes b. Les jambes le long du lit c. A l’envers d. La levrette e. Fesses-sitting X. Conclusion Lèvres contre Lèvres Apprenez le cunnilingus qu’elle vous suppliera de lui faire Avant-Propos Il est un fait bien établi que pour un homme, le sexe oral est particulièrement agréable. Pour preuve, notre société est imprégnée de sous-entendus sexuels, dans la publicité, le cinéma et évidemment dans l’industrie pornographique. C’est vrai, un homme ne laissera pas s’échapper une femme douée pour la fellation, et pour beaucoup d’entre eux, les pratiques orales sont la clef de voûte des relations sexuelles. Malheureusement, les rapports oraux destinés aux femmes (le cunnilingus) ne bénéficient pas de la même publicité que la fellation, même s’ils procurent plus de plaisir aux femmes qu’aux hommes. Car oui, vous avez bien lu. Lors d’une caresse buccale, le plaisir ressenti par une femme est bien plus important que celui qu’éprouve un homme. Comment est-ce possible ? La surface d’un pénis est pourtant largement supérieure à celle d’un clitoris, l’homme devrait donc retirer davantage de plaisir. Eh bien, pas précisément. Ce tout petit clitoris réunit pas moins de huit mille terminaisons nerveuses. Et ça, on ne l’apprend pas dans les cours d’éducation sexuelle. Oui, le clitoris possède près de deux fois plus de terminaisons nerveuses que le pénis, il est la partie la plus sensible du corps humain, hommes et femmes confondus. Mais si le clitoris est aussi important, pourquoi n’en a t’on jamais entendu parler jusqu’à maintenant ? C’est là que la psychologie entre en jeu. Par nature la femme donne, sans jamais recevoir en retour. Il y a bien peu de chances pour qu’elle vous demande clairement un cunnilingus un jour, les femmes ne sont tout simplement pas faites comme ça. Elle vous donnera peut-être des indices, apportera un soin tout particulier à son intimité et fera quelques sous-entendus. Mais, comme les hommes appliquent l’approche directe et sans nuances, il est très possible que ces indices passent complètement inaperçus. Quoi qu’il en soit, vous pouvez être certain que presque toutes les femmes adorent que l’on se « penche de très près » sur elles, pour des raisons à la fois physiques et émotionnelles. Les raisons physiques sont évidentes : avec une stimulation directe de son clitoris par une bouche chaude et humide, une femme éprouvera un orgasme plus long, plus intense et plus puissant que par une simple pénétration. Du point de vue émotionnel, durant un cunnilingus, la femme se sent l’objet de toutes les attentions : rien d’autre que son plaisir n’a alors d’importance. Bien des femmes de nos jours mènent de front leur carrière et leur vie de famille. Prises entre un patron irascible et le dîner qu’il faut préparer à temps, il ne leur reste pas beaucoup de temps pour elles. Pour une femme, un cunnilingus représente de mini-vacances où elle peut oublier sa routine quotidienne et la liste des choses à faire pendant que son corps évacue le stress de la journée. Une étude menée sur quatre-vingt-dix-huit femmes mariées et publiée dans « Sexe : un guide pour les hommes » classait le sexe oral comme l’acte intime le plus agréable et le plus gratifiant : pour quatre-vingt-deux pourcent de ces femmes, le cunnilingus dépasse toute autre pratique sexuelle ! Elles ne sont plus que soixante-huit pourcent à prendre du plaisir par la pénétration et encore… à vingt-cinq pourcent des fois seulement. Autrement dit, sur quatre rapports sexuels qu’ont ces femmes, elles n’atteignent l’orgasme qu’une seule fois seulement ! En revanche, lors d’une caresse buccale, ces mêmes femmes atteignent l’orgasme à quatre-vingt-un pourcent des occasions. C’est bien là la preuve que le cunnilingus est la voie royale pour amener une femme à l’orgasme. Dans une étude similaire, Kinsey, Masters et Johnson ont établi que seules 7,7 % des femmes ne parviennent pas à l’orgasme si leur partenaire dépasse 21 minutes de préliminaires et de caresses buccales. Cette analyse ne laisse aucun doute : le cunnilingus est de loin l’activité sexuelle favorite des femmes. Vous pouvez le pratiquer sur votre partenaire avant de la pénétrer ou vous pouvez la surprendre et faire du cunnilingus le « plat de résistance » de la soirée… Quel que soit votre choix, sachez que vous renforcerez votre relation, que vous vous trouverez plus près encore de votre partenaire que vous ne l’avez jamais été. Alors entrons dans le vif du sujet ! Chapitre 1 – Règles de base Nous avons établi que si les femmes aiment le cunnilingus, la majorité d’entre elles ne le demande pas. Alors, comment aborder la question ? Là aussi, une petite connaissance du fonctionnement de l’esprit féminin peut être d’un grand secours pour comprendre comment prodiguer le meilleur cunnilingus. Même si vous êtes impatient d’aborder la partie pratique de ce livre, ne brûlez pas les étapes ! Les femmes ont une sorte de conscience d’elles-mêmes. On le voit dans cette fameuse question qu’elles nous posent toutes un jour où l’autre « Est-ce que j’ai l’air grosse dans cette robe ? ». Avant d’aller embrasser l’intimité de votre partenaire, vous devez d’abord briser la résistance due à cette prise de conscience permanente, faute de quoi elle ne vous laissera jamais vous installer entre ses jambes. C’est la partie facile : complimentez-la. Mais faites-le peu à peu, graduellement, et surtout, avec des compliments sincères. Intéressez-vous à elle et à ses activités, accordez-lui de l’attention. Vous établirez ainsi les bases du succès : quand les besoins affectifs de votre partenaire sont satisfaits, elle s’ouvrira à vous sexuellement. Vous devez également mener une introspection et vous interroger : avez-vous des inhibitions par rapport au cunnilingus ? Si vous êtes enthousiaste à l’idée de le pratiquer, très bien ! En réalité pourtant, bien peu d’hommes le sont. Malheureusement, les histoires qu’ils se racontent entre eux, dans les vestiaires ou ailleurs, à propos de drôles d’odeurs ou de choses bizarres ont effrayé de nombreux hommes. Si l’idée du cunnilingus vous dérange un peu, essayez d’identifier précisément ce qui vous pose problème. La plupart du temps il ne s’agit que de prendre un peu sur soi, et cela peut être résolu avec un minimum d’efforts. Par exemple, si le fait d’être près de la vulve d’une femme au point de voir ses follicules pileux vous rend anxieux, baissez simplement les lumières. Il y a d’ailleurs des chances pour que votre partenaire soit plus à l’aise elle aussi dans le noir : elle n’est pas chez le médecin… Un brin de toilette Tous les couples sont différents, ils peuvent tous profiter de petites choses qui rendront la relation plus plaisante encore pour chacun. Certains hommes préfèrent les femmes sans toison pubienne, d’autres apprécient les vulves fournies, mais nous pouvons vous certifier qu’ils aiment tous une bonne douche ! Vous l’avez probablement déjà compris, les femmes sont très pointilleuses sur leur odeur naturelle. Cette obsession remonte probablement aux vidéos consacrées au cycle menstruel que l’on diffuse au collège, où une jeune fille s’étonne auprès de sa mère de « ne pas se sentir très fraîche ». Heureusement pour vous, les femmes qui savent qu’on leur fera un cunnilingus s’assureront préalablement de leur hygiène. Vous n’aurez probablement même pas besoin d’aborder la question ,ce point aura été d’ores et déjà réglé par votre partenaire, de peur que son odeur naturelle ne soit pas tellement agréable. Bien sur, dans des circonstances normales, l’odeur de son bas-ventre est irréprochable. La sensibilité des femmes et la conscience qu’elles auraient de leur hygiène intime est largement infondée. Certaines femmes, bien sur, ont une odeur plus forte que d’autres, et si vous débutez dans la pratique du cunnilingus (ce que suggère le fait que vous lisiez ce livre), il vous faudra peut-être un peu de temps pour vous habiter à l’odeur naturelle de votre partenaire. Après un petit temps d’adaptation, vous serez de plus en plus à l’aise et votre partenaire n’aura peut-être même plus besoin de prendre une douche auparavant. Cela reste un choix personnel mais quoi qu’il en soit, et plus particulièrement au début, une douche vous mettre l’un et l’autre plus à l’aise et la rendra plus réceptive au cunnilingus. Dans certaines circonstances, il se peut que son odeur naturelle vous incommode, et vous voudriez alors qu’elle se douche au préalable. Elle ne le souhaitera peut-être pas. Dans ce cas, il est important de privilégier une approche délicate afin de ne pas l’offenser. Suggérez-lui une douche à deux, le succès est presque assuré. Mais gardez à l’esprit d’éviter à tout prix l’approche directe, péférez donc une invitation comme « J’aimerais te laver les cheveux sous la douche, pour te détendre » ou « Ca m’exciterait vraiment de te savonner la poitrine à pleine mains… Tu veux bien prendre une douche avec moi ? ». A coup sûr, elle sera heureuse de vous donner satisfaction. Vous pourrez même en profiter pour l’exciter et lui donner envie de vos lèvres sur sa vulve : caressez là d’une main pleine d’une douce et épaisse quantité de mousse. Soyez créatif ! Orgasme ou pas orgasme ? Même si le cunnilingus est probablement la façon la plus simple et la plus afficace d’amener votre partenaire à l’orgasme, parfois, ça n’arrive pas. Pas de panique ! Elle appréciera toujours beaucoup vos efforts pour la satisfaire. A mesure que vous gagnerez en expérience, votre capacité à la mener à l’orgasme augmentera également, et même jusqu’au point où elle aura un orgasme à chaque cunnilingus que vous lui ferez. C’est pour cela qu’il est important de prêter attention aux sons qu’elle émet et à ses mouvements. Pour les mêmes raisons, il est important de parler de ce qu’elle aime le plus durant le cunnilingus. Si vous êtes gêné à l’idée de lui demander directement ses préférences, vous obtiendrez néanmoins les bonnes réponses en observant ses réactions lors du cunnilingus. Certains mouvements et certains sons vous indiqueront l’imminence de son orgasme : des spasmes, des frissons, des secousses des jambes… Elle pourra également haleter à la recherche de grandes bouffées d’air ou, au contraire rester totalement silencieuse. Si vous lui avez déjà procuré un orgasme (par cunnilingus ou non), vous serez certainement en mesure de reconnaître les signes d’un orgasme ravageur. Quand il vous paraîtra évident que votre partenaire commence à se sentir particulièrement bien, continuez à lécher et sucer sa vulve toujours de la même façon, jusqu’à l’orgasme. Vous pouvez bien sûr faire quelques variantes, mais les mouvements de langue les plus sophistiqués sont à réserver au tout début de la séance, quand il s’agit vraiment de faire monter le désir de votre compagne. La majorité des femmes, comme les hommes, ont besoin de répétition et de régularité dans les caresses qu’elles reçoivent à l’approche de l’orgasme. Ne pas avoir d’inhibition et parler librement du cunnilingus avec sa partenaire sera d’une grande aide pour tout homme. Les hommes sont plus efficaces lorsqu’on leur donne des consignes claires, et si votre partenaire le souhaite, elle pourra vous dire exactement ce qu’elle aime, où elle l’aime et à quel moment. De cette façon, elle prendra vraiment le contrôle de son plaisir tout en éprouvant les merveilleuses sensations du cunnilingus. Vous pourrez l’aider à être plus explicite dans ses préférences simplement par la conversation. Vous pouvez demander, d’une voix chaude et sensuelle prononcée tout contre son sexe « Tu aimes ça ? ». L’enthousiasme de sa voix vous suffira à savoir si elle aime vraiment le mouvement ou non. Et parfois, elle vous surprendra en disant simplement non ! S’il vous semble qu’elle n’apprécie pas un mouvement, essayez-en un autre et demandez-lui si elle préfère. Si rien ne semble fonctionner, ne soyez pas frustré ! Si rien ne marche pour elle, elle sera assez frustrée pour deux ! Demandez-lui gentiment de vous suggérer un mouvement qu’elle préférerait, vous pouvez même lui demander de vous le montrer, sur votre bouche. Garder la communication ouverte est une condition essentielle à la réussite de son orgasme. Malgré tout, il est possible qu’elle n’en n’ait jamais, en dépit de tous vos efforts. Si vous vous trouvez dans une telle situation, faites-la jouir avec des moyens qui réussissent à tous les coups comme vos doigts ou la pénétration. Préparez quand même une série de questions prêtes à poser pour la cerner au mieux : elle n’est peut-être pas en mesure de vous expliquer point par point ce qu’elle désire. Préparez ces questions à l’avance et demandez-lui gentiment ce qu’elle aimerait, un simple oui ou non de la tête en réponse est largement suffisant ! Cela rendra les choses bien plus faciles pour elle : à ce point, elle ne sait peut-être même pas ellemême ce qu’elle désire. Vos suggestions l’aideront à identifier les caresses et les techniques qu’elle préfère. Quelques bonnes questions à poser pourraient être : • Tu aimes, à cette vitesse ? Tu veux que j’aille plus vite ou plus doucement ? Un petit peu ou beaucoup plus vite (ou plus lentement) ? • Tu préfères que je continue à bouger comme ça, ou que j’arrête un instant ? Si tu veux que j’arrête, donne-moi simplement le feu vert quand tu veux que je recommence. • Comme ça, c’est bon ? Tu veux que je continue ? Dis-moi si tu veux que je changes un peu. • Tu préfères que je te caresse plus fort ou plus doucement ? Ou bien est-ce que ça te convient comme ça ? • Si je ne suis pas au bon endroit, pourrais-tu me montrer où tu voudrais que j’aille ? • Tu préfères que je fasse des cercles avec la langue, comme ça ? Ou un autre mouvement ? • Tu préfères les petits ou les grands coups de langue ? • Qu’est-ce que tu préfères : plutôt que j’appuie ou plutôt que je suce ? Dis-moi ce qui te fait du bien. Parfois, elle ne voudra pas particulièrement avoir un orgasme, mais elle se satisfera des efforts que vous déployez. C’est très bien, mais c’est également une raison pour laquelle la communication est importante. Si elle ne recherche pas l’orgasme, il est important qu’elle vous le dise pour ne pas vous frustrer. Si elle vous dit, ou si vous devinez qu’elle n’aura pas d’orgasme, ne réagissez pas mal : elle pourrait être durablement dégoûtée du cunnilingus. Si au contraire vous avez l’impression que son corps veut avoir un orgasme mais qu’elle n’y parvient pas (même si vous l’avez pénétrée ou masturbée), laissez-lui la liberté d’atteindre l’orgasme par elle-même. Elle voudra peut-être que vous la regardiez, ou bien elle préférera un peu d’intimité. Cette solution est évidemment le dernier recours, mais si vous vous y trouvez confronté juste une fois ou deux, ne soyez pas trop sévère et laissez-la suivre son propre rythme. Questions de santé Nota Bene : Les pratiques sexuelles, orales ou non, peuvent être accomplies par n’importe quel type de partenaires, nous supposons ici que ceux qui sont engagés dans une relation monogame à long terme seront les premiers à bénéficier des techniques présentées dans ce livre. Nous traiterons cependant du sexe oral sans risques, pour tous ceux qui seraient amenés à appliquer ces techniques en-dehors d’une telle relation ou si l’un des partenaires est “à risque”. Voici la vérité crue. Lorsque des parties de votre corps entrent en contact avec des parties du corps d’autres personnes, vous courez le risque d’attraper des infections et des maladies. Avec une poignée de mains, les risques sont limités. Mais pas avec un cunnilingus. Vous avez peutêtre entendu dire que la contamination est plus difficile en direction d’une femme vers un homme que l’inverse, et en un sens, c’est vrai. La fellation et les relations sexuelles vaginales sont davantage vectrices de Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) que le cunnilingus. Gardez toutefois à l’esprit que votre bouche entrera en contact avec des fluides corporels susceptibles de porter un virus, et inversement que la vulve de votre partenaire entrera en contact avec une bouche porteuse d’une éventuelle infection. Mieux vaut donc prévenir que guérir. Mais examinons tout d’abord les types de MST auxquels vous vous exposez en pratiquant un cunnilingus sans protection avec un partenaire à risque. Les maladies transmissibles par voie sanguine sont probablement les plus graves des affections sexuelles, puisqu’elles incluent notamment le SIDA et l’Hépatite C. Ces maladies se transmettent uniquement si l’un des deux partenaires entre en contact direct avec du sang infecté. Cela se passe généralement si les partenaires ont chacun une plaie ouverte, à la fois sur la vulve et dans la bouche. Soyez particulièrement vigilant et évitez tout cunnilingus si votre partenaire et vous-même présentez ces plaies. Ces maladies peuvent également se transmettre par contact entre la main et la vulve si la main présente également une coupure ou une plaie ouverte. C’est ici que la communication est essentielle, si vous êtes concerné par le risque de transmission de MST sanguines, évoquez les risques avec votre partenaire et choisissez ensemble de pratiquer le cunnilingus et les caresses intimes ou bien le safe sex Les infections bactériennes et autres telles que l’Hépatite A et B, les Chlamydias, Gonorrhée et Syphilis peuvent également se contracter via un cunnilingus non protégé. Même s’il existe des vaccins ou des antibiotiques contre ces maladies, il n’y a aucune raison de considérer ces MST à la légère par rapport aux MST sanguines. La pratique du safe sex pendant le cunnilingus ou toute autre préliminaire mettant en jeu la vulve réduit les chances de transmettre ces infections. La MST la plus communément contractée durant le cunnilingus est probablement l’herpès génital, pour la simple raison qu’il peut être transmis par contact de la peau avec la zone concernée. Bien qu’il s’agisse de deux types différents de virus de l'herpès, il est possible de transmettre le virus à la vulve par un bouton de fièvre sur la bouche ou à la bouche avec une lésion herpétique sur la vulve. Bien que si le virus reste dormant sous la peau en l’absence de foyer, la transmission est possible même s’il n’y a aucune plaie ouverte sur la zone concernée. Dans le cas d’un bouton de fièvre sur la bouche ou d’une poussée d’herpès génital sur la vulve, tout cunnilingus et contact sexuel est contre indiqué durant cette période en raison du caractère extrêmement contagieux de l’herpès génital. Comme toute autre MST cependant, l’herpès génital n’exclut aucune pratique sexuelle si elle s’accompagne des précautions adaptées. Prenez vos précautions Quelles sont les précautions adaptées au cunnilingus et autres préliminaires ? Elles ne sont pas très drôles à vrai dire, puisque le safe sex utilise largement le latex. Or de nombreuses femmes sont refroidies à la simple évocation d’un carré de latex. Alors, pourquoi en parler dans un livre consacré au plaisir féminin, si cet accessoire risque de couper son plaisir ? Eh bien pour commencer, si votre compagne est à ce point réfractaire à l’idée d’une telle protection, regardez le problème sous un autre angle. Les hommes portent des préservatifs, pourtant ils les détestent. Pourquoi en portent-ils alors ? Simple : pour éviter une grossesse non désirée et pour se préserver des maladies sexuellement transmissibles. Pour éviter ces risques, de nombreux hommes sacrifieront un peu du plaisir de la relation sexuelle non protégée. De la même façon, une femme échangera probablement une partie de son plaisir contre sa propre sécurité et celle de son partenaire. A l’inverse, s’il y a des risques vraisemblables de contamination et qu’elle ne propose pas de prendre les précautions qui s’imposent, nous insistons : passez votre chemin. Mais pour ceux qui souhaitent pratiquer le cunnilingus et autres préliminaires en toute sécurité, divers outils sont à votre disposition. Vous en avez peut-être même certains dans votre cuisine. Vous avez probablement déjà entendu parler des carrés de latex, utilisés par les dentistes pour isoler les dent lors de certaines opérations. Ils sont parfaits pour le safe sex oral, d’ailleurs bien des fabricants de sex-toys en commercialisent sous le nom de « lollyes », adaptés évidemment aux caresses buccales. Si vous êtes pris de court, dans le feu de l’action, sans rien d’autre sous la main, un film étirable fera parfaitement l’affaire (vous voyez, quand on vous disait que vous aviez ce qu’il vous faut dans la cuisine). Si vous n’aviez pas encore compris, le carré de latex/lollye/film étirable se trouvera entre le sexe de votre partenaire et votre langue. La lubrification sera un point essentiel si vous utilisez l’un de ces trois articles durant le cunnilingus. Imaginez un préservatif sec… Désagréable, non ? De plus, placer du lubrifiant sur la protection, contre la vulve, reproduira assez fidèlement la sensation d’une langue humide. Mais souvenez vous : certains lubrifiants gras peuvent fragiliser le latex. Utilisez toujours des lubrifiants à base d’eau. Si vous envisagez des préliminaires qui utiliseraient vos mains, pourquoi ne pas utiliser des gants de latex si vous avez des inquiétudes quant à la transmission de MST ? Des infections telles que Gonorrhée, Chlamydiae et autres ne se transmettent généralement pas par un contact entre la main et la vulve. Si toutefois la main, les doigts ou la vulve présentent des plaies ouvertes ou des coupures, le risque existe. Contrairement au cunnilingus, l’utilisation d’un gant de latex ne diminue pas le plaisir ressenti. Au contraire, une main gantée convenablement lubrifiée sera incontestablement plus agréable qu’une main calleuse aux ongles longs. Souvenez-vous simplement qu’un gant de latex sec n’est pas agréable : utilisez donc du lubrifiant à base d’eau en grande quantité. Tout ceci n’est pas drôle, mais nous insistons : mieux vaut prévenir que guérir. Une partenaire attentionnée se fera un plaisir d'accepter si vous lui proposez de vous protéger contre les MST. Et si jamais elle ne s’en faisait pas un plaisir ? Alors vous reconsidérerez sérieusement le fait d'avoir des relations sexuelles avec cette personne. La vulve dans toute sa splendeur La leçon d’anatomie féminine que vous n’avez pas eue à l’école Pubis Commissure antérieure Piliers du clitoris (internes) Capuchon clitoridien Clitoris Frein Urètre Grande lèvre Petite lèvre Fourchette Orifice vaginal Périnée Anus Chapitre deux – De l’importance de connaître les noms Pourquoi faut-il apprendre l'anatomie féminine pour apprendre à pratiquer le cunnilingus ? Il suffit juste de lécher, non ? Eh bien, pas précisément. Et il nous semble que, puisque vous lisez ce livre, « juste lécher » n'a pas eu les effets que vous attendiez. Nous commencerons donc par les bases : faire certaines choses avec votre langue sur certaines parties du sexe d'une femme peut avoir des résultats extrêmement agréables. Tel est le principe du cunnilingus et bien sûr nous entrerons davantage dans les détails à mesure que vous en apprendrez. Pour commencer, familiarisons-nous avec la vulve féminine en général. Pourquoi ça s'appelle une vulve ? Pourquoi ne pas simplement dire vagin ? Eh bien, nous essayons d'être politiquement corrects, ou du moins anatomiquement corrects. Contrairement à la croyance générale, le terme « vagin » ne fait pas référence à la totalité du sexe féminin. Le vagin d'une femme est tout simplement l'accès à son col, à son utérus et à tous les autres organes à fabriquer les bébés. Alors comment évoquer tout cela en général, sans aller dans le détail, à chaque fois que nous parlons de... Là en bas ? Le terme vulve fait parfaitement l'affaire et ne choque personne. Et puis, parler d’un félin femelle n’est pas asser préci pour désigner ce dont on parle… J'ai déjà entendu parler du clitoris, mais qu'est-ce qu'une fourchette ? O.K., alors le clitoris, vous connaissez. C'est un bon début, mais il y a bien d'autres parties de l'anatomie féminine qui lui donneront du plaisir, voire même un orgasme si on les lèche, suce, caresse comme il se doit. Parcourons chaque partie du diagramme afin d'avoir une meilleure idée de ce qui compose exactement la vulve. Le pubis Parfois appelé « Mont de Vénus », il s’agit du monticule de peau situé au-dessus de la vulve qui comporte le plus de poils pubiens, même si l’on en trouve à d'autres endroits. Sexuellement, le pubis n'a pas un rôle très important, même si vous découvrirez que votre partenaire apprécie que l'on masse légèrement ses poils pubiens durant le cunnilingus, ou que l'on tire délicatement le pubis en direction du nombril (ce qui étire la vulve) lorsqu'elle s'approche de l'orgasme. La commissure antérieure La commissure se situe juste sous le pubis et constitue la base du prépuce du clitoris. Certaines femmes ont des clitoris particulièrement sensibles au point de rendre douloureuse une stimulation directe, elles peuvent en revanche apprécier une stimulation de la commissure. C'est également un point de départ idéal du cunnilingus qui permet d'exciter votre partenaire et la rendra plus réceptive au contact direct avec son clitoris. Les piliers du clitoris Confondus avec la commissure antérieure, la base des piliers du clitoris se situe sous la peau et est l’une des parties les plus sensibles de la vulve, avec le clitoris lui-même. Si votre compagne est trop sensible, c’est à cet endroit précis que vous pourrez donner des coups de langue légèrement appuyés et à plat pour faire croître son excitation. Le capuchon du clitoris ou prépuce Le capuchon du clitoris joue un rôle capital dans le processus d’excitation de la femme, et il est très important de comprendre son fonctionnement avant de commencer un cunnilingus. Savoir comment le stimuler est déterminant pour l’orgasme de votre partenaire. Ce petit bout de peau protège la « tête » du clitoris qui, comme nous l’avons déjà évoqué, est excessivement sensible. Certains mouvements peuvent être trop directs sur le clitoris au point de devenir douloureux. Le prépuce descend littéralement sur le clitoris pour le protéger, comme un manchon, et rend la sensation de contact plus diffuse (qu’elle provienne d’un pénis, d’une langue ou d’une main) afin que son effet devienne agréable. A mesure que la femme s’approche de l’orgasme, le capuchon clitoridien se rétracte, révélant le clitoris dans toute sa splendeur. Si vous vous apercevez que le capuchon est refermé sur le clitoris, essayez de lui appliquer un mouvement circulaire ou descendant de la langue. Cela contribuera à l’excitation de votre partenaire et guidera le clitoris endehors de sa cachette. Notez toutefois que, alors que la femme atteint l’orgasme, le clitoris se rétracte à nouveau derrière son prépuce afin d’éviter une sur-stimulation douloureuse qui interromprait l’orgasme. Si vous voyez le clitoris passer sous les replis de peau alors que votre partenaire commence à gémir ou à crier ne le stimulez surtout pas ! Vous risqueriez de tout gâcher et de la frustrer. Continuez simplement les mouvements qui l’ont amenée au bord de la jouissance Le frein Le frein se situe à la jonction haute des petites lèvres. Constitué des mêmes tissus, il n’est pourtant pas en mesure d’amener une femme à l’orgasme. Mais il reste très sensible et peut donner du plaisir s’il est stimulé correctement. Petites et grandes lèvres Oui, ces parties aussi ont des terminaisons nerveuses sensibles au plaisir, toutefois moins que le clitoris ou son prépuce. Les petites lèvres (les lèvres internes) comme les grandes (lèvres externes) ont globalement pour fonction de protéger l’entrée du vagin. Vous pouvez procurer un plaisir immense en léchant à l’intérieur, à l’extérieur et tout autour de ces replis : cela donnera à votre compagne l’impression d’un cunnilingus plus intense et plus «complet». L’orifice vaginal C’est le vagin ! Appelé «canal de naissance» outre-atlantique, il est la partie du corps de la femme que bien des hommes préfèrent. Le pourtour de l’orifice est sensible, comme l’est le point G situé plus profondément à l’intérieur. Une femme peut retirer un grand plaisir d’un doigt ou d’un objet doux s’insinuant dans son vagin durant le cunnilingus. Mais nous y reviendrons. La fourchette Il s’agit grosso-modo de l’opposé du frein, là où les petites lèvres se rejoignent au bas du vagin. C’est également une zone sensible et réceptive, mais attention : certaines femmes peuvent éprouver de la gêne. En effet, elles peuvent être mal à l’aise à l’idée de la langue d’un homme descendant aussi bas, prenez donc le temps d’écouter les réactions de votre partenaire lorsque vous vous y aventurerez. Pensez également à l’épisiotomie qui peut avoir été pratiquée sur cette zone lors d’un accouchement (une entaille verticale directement appliquée à travers la fourchette et dans le périnée) afin de faciliter le passage du nouveau-né. Cette région reste extrêmement sensible et douloureuse, certaines femmes disent même qu’elle ne revient jamais à l’état normal. Pour ces raisons, il est important d’évoquer avant le cunnilingus la fourchette avec votre partenaire, et de déterminer si elle souhaite que vous lui donniez du plaisir sur cette zone. C’est d’autant plus important s’il s’agit de son premier cunnilingus. Le périnée C’est la surface de peau (plus ou moins importante) qui se situe entre la fourchette et l’anus. Certaines femmes apprécient une légère pression à cet endroit, avec la main ou simplement l’index. Il est parfois intéressant d’en parler avant le cunnilingus. En effet, cette zone peut ne lui apporter aucun plaisir, au pire elle pourrait même trouver déplacé votre intérêt pour cette région de son anatomie. Si vous ou votre partenaire n’êtes pas à l’aise à l’idée d’évoquer la fourchette, le périnée et leur rôle dans le cunnilingus, alors ne prenez pas de risques et restez éloigné de ce secteur ! Il faut être deux Comment se préparer au cunnilingus, et y prendre du plaisir à deux Chapitre 3 – Préparation Nous avons déjà établi que la douche joue un rôle capital dans le cunnilingus. Elle a deux intérêts : elle permet à la femme de se sentir plus fraîche et à l’aise avec son corps, et elle permet à l’homme de n’être confronté qu ‘à une odeur naturelle légère. Certains couples bien installés dans l’intimité peuvent choisir de ne pas se doucher auparavant alors que d’autres intègrent scrupuleusement la douche dans leur cérémonial. Quoi que votre partenaire et vous-même décidiez, assurezvous simplement que cela vous permettra à tous les deux d’envisager le cunnilingus dans les meilleures conditions. Le moment est bien choisi pour parler des poils pubiens. Une toison dense ne facilitera pas le cunnilingus. Il ne faut pas en conclure pour autant qu’une vulve parfaitement glabre est nécessaire. C’est un autre aspect du cunnilingus qui doit être lui aussi évoqué avec votre partenaire afin de rendre l’expérience profitable pour tous. Si votre partenaire se sent nue et vulnérable avec peu ou pas de poils pubiens, elle ne sera pas réceptive et trop préoccupée pour véritablement profiter du cunnilingus. De même, aucun homme n’appréciera non plus le cunnilingus s’il doit, pour le faire, étouffer dans une forêt de poils. Ce qu’il faut noter, c’est qu’une toison trop fournie empêchera la femme de ressentir la caresse chaude et humide d’une langue sur son sexe. Une tonte ou même un rasage est une excellente façon pour elle de dévoiler sa vulve afin de profiter ainsi des efforts que vous déploierez pour la satisfaire. Si votre partenaire à une appréhension à l’idée de se raser, elle peut parfaitement tondre ou couper ses poils au ras de la peau. Paradoxalement, un excellent outil pour ce faire est le rasoir électrique pour homme. Elle pourra essayer différentes longueurs de poils afin de trouver celle qui lui conviendra le mieux. Elle découvrira peut-être que des poils coupés ras sont plus confortables, lui donnant une sensation de fraicheur et de légèreté. Il y a une chose dont elle devra se souvenir : beaucoup de femmes se rasent le pubis pour les mêmes raisons qu’elles se rasent les aisselles. La sueur adhère aux poils longs et épais et facilitera le développement de bactéries. Lorsque cela se produit, une odeur forte et désagréable se développe. Pour bien des femmes, surveiller leur toison pubienne fera partie intégrante de sa toilette quotidienne, comme l’entretien des aisselles. Pour celles qui aimeraient se raser, plusieurs options existent. Elles peuvent se raser intégralement ou laisser une petite quantité de poils (parfois appelée «Ticket de Métro») sur le pubis. Le rasage est parfois inconfortable lors de la repousse des poils, comme sur toute autre partie du corps. Des boutons de rasage peuvent également apparaître et démanger lors de la repousse. Mais lorsqu’il est bien fait, le rasage est finalement très simple. Voici quelques astuces si votre partenaire choisit cette option : • Prendre un bain chaud pendant quelques minutes avant le rasage pourra ramollir les poils. • Un baume démêlant peut être utilisé, laissez-le agir quelques minutes. • Coupez les poils les plus longs aux ciseaux ou au rasoir électrique avant de commencer. • Utilisez des rasoirs jetables, jamais une lame nue. • Utilisez vos mains pour manipuler la peau et l’étirer pendant le rasage. • Utiliser des savons hypoallergéniques, non parfumés, de la mousse à raser et des lotions après-rasage. Cela réduira l’irritation. • N'utilisez pas de poudre à moins qu'il ne s’agisse de fécule de maïs - les études montrent que le talc favorise le cancer du col de l'utérus. • Utilisez un miroir : c’est plus facile quand vous voyez ce que vous faites ! • Une crème à la cortisone réduira le feu du rasoir le cas échéant. L’épilation à la cire : elle n’est plus réservée aux Brésiliens Avant tout, il y a une précaution à prendre : si votre partenaire a tendance à développer des poils incarnés, l’épilation à la cire n’est pas pour elle ! La cire cause parfois la repousse des poils sous la peau, ce qui peut être très douloureux. En revanche si elle n’est pas sujette à ces désagréments, elle pourra envisager de s’épiler au lieu de se raser si vous souhaitez tous les deux réduire sa toison pubienne au minimum. L’épilation elle-même peut être douloureuse : imaginez l’arrachage simultané une centaine de poils épais et bouclés ! Mais, si c’est à ce point douloureux, pourquoi utiliser cette méthode ? Normalement, l’épilation ne dure que quelques minutes (merci Seigneur) et rend la peau douce et soyeuse pour quatre à six semaines. L’épilation vous débarrasse des tracas du rasage (pour rester douce, une femme doit se raser tous les deux ou trois jours selon la vitesse de repousse) mais elle peut parfois être onéreuse. Elle peut se faire à la maison, mais on atteint rarement les résultats escomptés. Il est plus indiqué de confier cette opération à un professionnel. Il existe différent types d’épilation à la cire : celle pour le bikini, et la cire brésilienne. Soyons honnêtes, la cire pour faire le maillot sera inutile sauf si votre partenaire veut porter un maillot... Ce type de cire est destinée aux femmes à la toison excessive, qui pousse en dehors des zones normalement couvertes par le maillot. Et puisqu’elle ne portera normalement pas de bikini durant un cunnilingus, nous allons vous déconseiller l’épilation du maillot pour vous recommander la cire brésilienne. Mais attention, l’épilation brésilienne n’est pas pour les petites natures. Votre partenaire devra montrer à son esthéticienne plus de choses qu’à son gynécologue, si cette idée la rend mal à l’aise ne l’envoyez pas dans un salon de beauté. Elle ne sera certainement pas d’humeur à un cunnilingus au retour ! Considérant qu’il s’agit de son corps, il faudra évoquer l’épilation avec votre partenaire. Elle pourra être aussi bien partante que découragée à cette idée. Si elle choisit de le faire vous lui faciliterez les choses en trouvant un institut de beauté réputé. Une femme un peu anxieuse sera plus à l’aise entre les mains d’un professionnel qu’avec un type qui va surtout se rincer l’œil. Peut-être même préférera t’elle avoir affaire à une femme, alors assurez-vous de bien l’envoyer chez une esthéticienne. Si elle choisit l’épilation brésilienne, demandez-lui si elle souhaite que vous la conduisiez au salon et la rameniez, ou bien si elle préfère y aller seule. Respectez sa sensibilité pendant ce temps, en effet l’épilation à la cire n’est définitivement pas une façon facile d’enlever des poils pubiens. Dans tous les cas ne lui proposez pas de cunnilingus ou de relations sexuelles le soir même, sauf si elle en prend l’initiative. Elle sera probablement irritée, mieux vaudra attendre la nuit suivante. Rasez-vous vous aussi ! Souvenez-vous, il faut être deux pour profiter d’un cunnilingus. Sa vulve sera peut-être plus douce qu’une peau de bébé, mais si vous avez une barbe de fin de journée, elle ne sera pas à la fête. Les poils drus sont douloureux, tout particulièrement s’ils irritent un clitoris sensible. Ils peuvent même empêcher l’orgasme. Les femmes appellent cela du nom évocateur de «brûlure de barbe ». Si vous portez la barbe ou ne souhaitez pas vous raser, vous pouvez placer une petite serviette autour de votre menton pour réduire l’abrasion. Assurez-vous simplement de ne pas utiliser une grande serviette de bain sinon tout ce qu’elle ressentira sera le contact du tissu et non de votre langue. Un torchon de cuisine convient parfaitement. Mais si vous pouvez être rasés de frais avant le cunnilingus, votre partenaire vous en sera reconnaissante… et ce sera tout bénef’ pour vous. Le cunnilingus durant les règles Le cunnilingus pendant les règles ne laisse aucun homme indifférent : il y a ceux qui aiment, et ceux qui détestent. Mais voyons les choses en face : il faut vraiment le vouloir pour faire un cunnilingus dans ces conditions. Si vous ne pensez pas en être capables, ne paniquez pas ! Le sujet peut très bien ne jamais être évoqué entre votre partenaire et vous. Elle peut ne pas se sentir fraîche ni même d’humeur à cela durant cette période, ce qui vous décharge de toute responsabilité. De nombreuses femmes se sentent comme cela durant leurs règles, ce n’est pas une période amusante pour elle. Restez toutefois vigilant : selon son état d’esprit elle peut se sentir tout à fait prête ou même vous le demander ! Il est très possible qu’une femme n’en ayant jamais eu l’idée trouve parfois excitante la pensée d’un cunnilingus pendant ses règles. Si cela vous dégoûte vraiment (et vous ne seriez pas le seul) dites-lui poliment que vous n’êtes pas à l’aise à cette idée. Proposez-lui de la satisfaire différemment (avec vos mains) ou d’avoir une relation lente et sensuelle (ou forte et rapide si elle préfère...). D’un autre côté, pensez avant de dire non que si votre partenaire porte un tampon frais et s’est douchée, rien ne sera vraiment différent d’une période sans règles. Le tampon empêchera toute sécrétion d’atteindre votre bouche et vous pourrez vous concentrer sur la région clitoridienne. Si elle souhaite véritablement un cunnilingus durant ses règles, vous pouvez essayer de cette façon : vous pourriez bien être surpris ! Obtenir la Version Complète