25 Juillet à Toulouse

Anuncio
((Tout pouroir politfqac,
quelies que soi«nt son origine et sa forma, tond néceMair«m«nt au ftoepottome.»
DE CHACUN SELON
SES MOYENS
A CHACUN SELON
SES BESOINS
Michel BAKOUNINlg
L'EMANCIPATION
DES TRAVAILLEURS
SERÁ LCEUVRE
DES TRAVAILLEURS
EUX-MEMES
12 AOUT 1965
NUMERO 362
8,58 F. LE NUMERO
•7* ANNKS
SECTION FRANÇAISE DE L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS
ORGANE OFFICIEL DE LA CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAM.
NQUVELLE SERIE
ESCLAVE, REVOLTE-TOI!
LA presse a récemment appelé 1'attention du public sur
la pratique de 1'esclavage
qui est encare admise au grand
jour dans un certain nombre de
pour quelques-uns, d'une organisation sociale basée sur les privilèges de quelques-uns et Ia misère
de Ia majorité, sur Ia domination
dune minorité de profiteurs sur
Le salariat, c'est 1'esclavage
économique: aussi sommes-nous
pour le salaire unique en attendant que nous puissions le supprimer purement et simplement.
liberte
a cultes et des pliilosophies U.M que cette liberte de
chacun ne devient pasi 1'asservisisement de tous à un pouvoir temporei qui justifie l'exploitatioii de
réaliser sua- le champ le bien-être
de tous.
L'Etat, qu'il se dise capitaliste
ou prolétarien, est 1'organisme
qui codifie et protege par Ia for-
directe et effective, par Ia communauté des e x p Io it é s, des
moyens de production, de répartition et de consommation.
A l'appareil d'Etat qui n'est
esclaves dans le monde, dix milíions de serfs et cinquante millions de femmes et d'enfants réduits à Ia, condition d'objets.
Nous apprenons encore que, sur
les marches d'esclaves, un enfant
vaut cent cinquante francs, une
femme dix mille francs et un
homme quinze mille.
Nous ne sommes pas d'accord
avec ces statistiques, nous les
considérons comme largement
au-dessous de Ia réalité. nous les
jugeons tout à fait dérisoires.
Le fait de s'abrutir pendant
huit heures au minimum sur un
travail qui ne pré/sente aucun
intérêt et qui, de toutes façons,
est remunere par un pouvoir
d'achat qui permet tout juste au
travailleur de refaire ses forces
pour le lendemain, n'est-ce pas là
de 1'esclavage ? Cest pourtant Ia
condition journalière de b«n
nombre d'entre nous et ceux qui
échappent à cette condition constituent Ia minorité de privilegies
qui vivent de 1'activité des autres.
Le fait d'être obligé, pour se
loger tout juste décemment, de
signer des traites qui vous enchainent pour dix ou quinze ans
et font de vous une mécanique
docile aux mains des exploiteurs,
n'est-ce pas là de 1'esclavage ?
Cest pourtant ce à quoi sont
obligés tous les jeunes qui veulent. ou qui croient, vivre
Le fait d'être chaque jour soumis a 1'abrutissement collectif de
Ia presse officielle et de Ia télévision, de Ia publicité et des slogans politiques qui sont une seule
et même chose, n'est-ce pas là
1'esclavage le plus hvpocrite et
le plus dangereux ? Cest pourtant Ia condition de Ia majorité
d'entre nous.
Les esclaves ne sauraient, dans
ces conditions, être dénombrés,
ils sont millions, milliards. ('ar
ils sont millions et milliards ceux
qui sont les victimes d'une organisation économique qui est seulement orientée en vue du profit
de disposer des privilèges et de malité.
les distribuer, assez parcimonieuLa religion, c'est 1'esclavage
sement d'ailleurs, à un certain intellectuel, l'obscurantisme et Ia
nombre de garde-chiourmes.
stagnation: nous sommes pour Ia
thétique. Nous pensons qu'il est
possible, en tirant tout le profit
collectif amené par les progrès
scientifiques et techniques, de
ser par Ia conquête du pouvoir (et
1'instauration de nouveaux privilèges) mais doit résulter nécessairement de Ia prise de possession
bilités de Ia production, permet- d'imposer cette organisation ratra une répartition équitable et tionnelle de Ia société reside dans
logique des richesses de Ia terre, Ia création d'un mouvement ouces richesses qui sont gaspillées vrier authentiquement révolu~ tionnaire qui ne perde pas son
énergie à parlementer avec les
exploiteurs, ce qui constitue le
comble de 1'absurdité. mais qui
prepare, sur le plan mondial, Ia
révolution sociale qui s'attachera,
en premier lieu, au bouleversement total de 1'organisation économique.
S'emparer du pouvoir, ce serait
tionnelle que vos héros sont tombes !
SI vos évêques, vos prétres, vos reli- créer une nouvelle hiérarchie et
gieux, vos religieuses, vos fidèles sont de nouveaux privilèges: il s'agit
morts par milliers, si votre patrie, de s'emparer des moyens de projadis si belle voit tant d'églises brü- duction et de consommation.
lées et détruites, tant de richesses ar- Cest ce que préconisent depuis
tistlques brisees ou dispersées, tant toujours et malgré toutes les perdlncomparables souvenirs anéantis, si sécutions les anareho-svndiealisen un mot l'Espaghe, offre, à cette tes de Ia C.N.T.
Cest seulement lorsqu'il n'y
beure, un sacrifice unique dans l'histoire, Cest que ces ennemis de Dieu aura plus ni patrons ni ouvriers,
1'avalent choisie pour être Ia première ni exploiteurs ni exploités qu'on
pourra parler de Pabolitlon de
étape de leur ceuvre de destruetion.
^"e pensée nous émeut proíondé- 1'esclavage.
ment et suscite dans nos ames une
Pour 1'égalité économique,
Pour le communisme libertaire,
sympathie et une reconnaissance qu'll
Révolution sociale!
nous est bien difficile de traduire.
ACTIVITE DE
NOS UNIONS
RÉGIONALES
25 Juillet à Toulouse
De nombreux camarades et amis
avaient, comme tous les ans, répondu
présent à notre grand rassemblement
du Palais des Sports à Toulouse, et,
bien que cette journée ait, encore
une fois, marque Ia volonté de Ia
C.N.T. de combattre les dietatures en
general et le franquisme en particulier, les effusions de joie, 1'émotion,
les' manifestations de sympathie et
même de tendresse ne firent pas déíaut... Cest bon de se trouver ou de
se retrouver dans cette ambiance
saine et cordiale, et Cest, peut-être,
ce qui explique qu'on puisse y retrouver des camarades qui n'hésitent pas
à faire de longs voyages, même si
leur àge ou leur état de santé rendent
cette expedi tion difficile.
Mais, nous le répétons, cette journée était surtout destinée à commémorer un acte héroique et social qui
doit rester, qui restera dans 1'histoire
des peuples en marche vers leur
émancipation ; Juillet 1930 en Espagne.
Nous devrons tous retenir le sens
de cette date pour tout ce qu'il représente d'humanisme et d'espoir; mais
nous devrons aussi le faire connaitre
autour de nous, à nos générations et
à celles qui nous suecederont, afin
que cette révolution libertaire reste
ce qu'elle fut, c'est-à-dire 1'aurore, le
symbole, 1'exemple concret d'une société sans maitres ni valets et prête
à évoluer dans Ia paix, Ia liberte et
la justice sociale. Ce fut le but des
trois orateurs qui, le matin de cette
journée, montèrent à Ia tribune
Leurs interventions, riches en exempies et en citations, semblaíent éma-
ner d'un même coeur, tant par Ia
similitude des points de vue exprimes
que par Ia note imbue de confiance
et d'espoir qui se dégageait de ces
trois camarades et nous serions presque tentes de ne pas dissocier leurs
exposés dans le cadre de ce compte
rendu suecint.
Notons toutefois que le camarade
Soriano s'est plus particulièrement
penché sur les causes qui furent à
1'origine de 1'écrasement de Ia révolution espagnole de 1936 et qui nous
entralnèrent dans le cohflit mondial
de 1940; ü cite, pour appuyer son argumentation, le paragraphe final d'un
article de Mussolini écrit le 1" juillet 1937 :
« Le dernier mot, le mot décisif est
au canon. Une nouvelle et grande Espagne est en train de surgir dans le
sang et les ruines. »
L'orateur fait aussi lecture d'une
lettre envoyée par le cardinal Verdier,
archevêque de Paris, écrite le 7-IX1937, et publiée dans Ia presse catholique et fasciste de 1'époque (D. n fait
alors un parallèle entre Ia lettre de
ce «représentant» de Ia religion catholique et certaines déclarations qui
se font de nos jours dans des milieux
catholiques comme les J.O.C. et autres C.F.D.T. pour condamner Ia répression qui, encore de nos jours,
sévit en Péninsule ibérique. Cest, dit
Soriano, une duplicité habituelle à Ia
religion catholique qui cherche à jouer
sur deux tableaux à Ia fois.
II préconise ensuite le regroupement de tous les travailleurs, ceux-ci
ayant le devoir de reagir contre toute
forme de dictature, quel qu'en soit le
Décentralisation
J'entends, depuis ma prime jeunesse, les doléances des gens sur le
dépeuplement des campagnes. Lg fameux slogan, «1'Agriculture manque
de braa », date du dernier quart du
siècle dernier, et a servi de cheval de
bataille à plus d'un fougueux tribun
de l'une ou 1'autre assemblée.
Malgré de belles envolées sur le
sujet, rien de sérieux ne fut jamais
fait, et, de plus en plus, les paysans,
et aussi les ouvriers de Ia campagne,
abandonnent celle-ci pour les grandes
villes, et spécialement pour Paris.
Résultat : embouteillages de toutes
sortes, dans lesdites grandes villes, et
spécialement dans Paris.
. , _, , , ;...
. ,,.
„ „»„,j,,„
S'ajoutant à cela 1 enorme production de petits d'hommes qui règne en
Ftance (et ailleurs) depuis Ia Liberation, le problème est devenu insoluble. Insoluble, entendons-nous bien,
parce que 1'on répugne à 1'envisager
d'un autre point de vue que le point
de vue traditionnel, lequel peut se
résumei en ceei : «Bah ! avec le
temps. ça s'arrangera. »
Ça ne s'arrange pas, hélas, à tel
point que les pouvoirs publies, ces
fameux pouvoirs publies qui arrivent
quelquefois à s'émouvoir de quelque
chose, se sont émus de cela.
Et, comme nous sommes en pleine
« expainskm », et que nous vivons
sous le signe de Ia « grawãeur », cela
donne lieu à de vastes projets d'urbanisme. à de sensationnelles declarations, et à de brusques décisions assez
ahurissantes pour le commun des
mortels.
Car, et Cest là oü l'on ne comprend
pas, on se garde bien de s'en prendre
aux causes du mal, mais seulement
aux effets. Les causes, on les connait depuis longtemps : Manque de
modernisation des entreprises agricoles, vêtusté et inconfort des habitations campagnardes, manque de stades, de piscines, de bibliothèques, de
théàtres, de cinemas et autres lieux
de loisirs pour les jeunes. Manque de
moyens de transports bon marche, et
même, três souvent, manque de travail. A tout cela vient s'ajouter l'attrait compréhensible de Ia capitale, le
désir d'un salaire supérieur pour un
travail moins rebutant, et, pour beaucoup, le désir ardent de Ia liberte na-
cm
turellement incluse dans 1'anonymat
de Ia ville tentaculaire.
Quant aux effets, tout le monde les
connait et les deplore : manque énorme de logements, d,'écoles, d'espaces
verts, de moyens de transport, et empoisonnement de 1'atmosphère par les
gaz d'essence et de mazout.
Alors, en haut lieu, on étudie périodiquement Ia situation, on decrete au
petit bonheur, on règlemente Ia circulation, on crée de « granes ensembles » et de petites « zones bleues »,
l'on construit des cages a poules pour
íamilles nombreuses, et l'on allonge
chaque jour de quelques centimètres
les quelques kilomètres d'auto-route
dont certains ont Ia naivété de s'én,
noreuelllir
B
Tout en sachant, en ce même haut
ueu, que ce ne sont là que palliatifs
insuffisants et autres emplâtres sur
jambes de bois !
Mais en clamant tout haut que les
autres gouvernements n'ont rien fait,
et que. dorénavant, cela va changer !
«Mais enfin, me disait dernièrement un fonctionnaire à qui j'exposais mes critiques, que préconisezvous, qui ne soit, comme vous dites,
emplâtres sur jambes de bois ?
— Ce que je préconise ! La décentralisation, tout simplement !
— La décentralisation ? Mais tout le
monde en parle !
— Sans doute, mais personne ne
sait au juste de quoi il s'agit et les
fameux pouvoirs publies qui Ia préconisent de temps en temps, moins
que personne ! A Ia vérité, les gens
s'imaginent que décentraliser Cest favoriser le transfert en province de
quelques usines particulièrement encombrantes ou nocives, et favoriser
Ia diffusion de manifestations artistiques et culturelles dans 1'ensemble
de 1'hexagone.
Cest tout, et, l'on en conviendra,
Cest bien peu !
A mon humble avis, et compte tenu
que nous sommes encore en regime
capitaliste, voici ce qu'il faudrait
faire :
Tout d'abord créer, dans le centre
de Ia France, une cite administrative.
Choisir un coin agréable et boisé, y
construire des bâtiments adéquats,
des routes, des aérodromes, et y
10
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13
par le capitalisme pour 1» seule
sauvegarde des profits, c'est-àdire des prlvilèges.
Cela será possible lorsque les
travailleurs se rendront enfin
14
lieu oü celle-ci se manifeste, mais il
conseille Ia méíiance vls-à-vis des centrales réformistes qui, comme Ia
C.O.T., ne souíílent mot des relations
qui existent entre le regime franquiste et les dirigeants soviétlques.
Sa COnclusion íut axée sur des paroles d'espoir, car, dit-il, malgré les
nombreux obstacles et les embúches
qUe ia classe ouvrière rencontrera les
nouvelles générations sauront, tôt ou
tard, trouver Ia voie de 1'émancipation et de Ia liberte.
camarade Congost développa en
L
termes tres éloauents le role determinent jOU(1 Dar Ia sêction espagnole
^ VA \ T pendant ia révolution
~Z juillet
...«iiJNnoa
de
1936.
«Le problème économique, dit-il, et
,„
„„ÍV,K™,„
„„*r.o« „,„K\rn-e .^
d9 nombreux autres problèmes soi0r«>„T,i» sans
ciaux furent résolus
r<sc^i„= r,ar
S!lno
par lepeuple
aucune intervention de 1'Etat, bien
f .
n ní^^Ag. de BUerre Or
auiourd'hui encore malsré les movem
t"lu"-". " ,5n„rmL dont ils d^no*e^t des nuiLaTces catítalistesToW
~ntie& u.S.A! se trouvent^face à des
sjtuatj0ns a'0rdre économique ou soCjaj et son(; incapables de les résoudre Quant à 1'URSS, cette soi-disant
patrje du prolétariat' elle en est encore a ses epuration's périodiques et
s.gst vue dans robligation de rétablir
le principe du profit et d'acheter du
^é à 1'étranger. »
Rappelant que le peuple espagnol
fu(. victime de Ia coalition du capitalisme jnternatlonal, il souligne que
, rhnnp* n'ont tmèrr chanirá de nos
^urs^1 cite 1'elèmulê^ de Saint-DcJ^Sue! du Congo, etc
Tj en' arrive a cétte Espagne meur
trie et tant oubhée qu'il faut aider à
se libérer, et, après une longue étude
sur les possibilites qui existent, il
conclue dans ces termes :
transporter, d'un coup, les ministères
avec leurs archives et leurs personnels. Et, du même coup, le gouvernement et toutes ses annexes, les
chambres, Ia Cour des comptes et autre Conseil d'Etat, Ia Banque de
Prance, etc.
En même temps, transférer un peu
partout, en des lieux isoles autant
<ius possible, les usines chimiques de
toutes sortes qui empoisonnent les
cours d'eau et 1'atmosphère. En les
recenstruisant, bien entendu, de fa(Suite page 2.)
cede a Ia tribune et parle au nom
de 1'A.I.T., s'étend sur les problèmes
internationaux de l'heure et analyse
Ia situation du Viet-Nam, de St-Domingue et du Congo; il rend hommage à Ia mémoire de Patrice Lumumba
sauvagement assassine par le
capitalisme international comme Ta
eté e
" Espagne Humberto Delgado et
W secrétaire. n reprend à son compte
certains arguments déjà cites par les
deux autres camarades et les develo
PPe ou les transpose sur le plan
internatianal
Parlant de
l'alliance syndicale es3
016
u s en
P ^ .
'
declare partisan,
mais sans renoncer
P°ur cela a ce
Wa été et doit rester Ia C.N.T.
II evoque aussi le comportement
JLi^*,^-uMrrZ«Zta
exemplaire d une pléiade ^,HV"TO,T
de militants
^SZZZ^ZZZJET^Z
anarcho-syndicalistes,
et invite
1 au.-t .
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Ciens íeront t0ut ce qui Mra en leUr
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s détacher de notre
Libéralisme et réformisme
cause et les rattacher a eur
l
POlitlque
comlIle noUs ravons si souvent vu
faire
A 1'occasion de «1'année eainte de syndicalistes réformistes apparaltront
Saint Jacques de Compostelle », le nécessairement comme les ennemis
monstre ibérique a accordé une am- de Ia classe ouvrière.
II se peut, dit-il pour conclure, nistie générale allant de Ia remise
c.est a ce moment que les travailqu'ii existe quelquefois des divergen- de Ia moitié de peines inférieures à ]eurs prendront conscience à Ia fois
ces entre camarades de Ia C.N.T., deux ans de prison au sixième de de nnusion réformiste et de 1'üluslon
aussi je ne souhaite qu'une chose, peines de vingt ans et plus.
polltique qui Ia coiffe et qu'il leur
Cest que ces camarades, par-dessus
Nous aimerions être certains que apparaltra comme nécessaire de créer,
toutes les querelles personnelles, ces mesures ne comporteront pas en dehors de tous partis politiques,
voient qu'il existe notre cause com- d'exclusives et s'appliqueront à tous leur propre mouvement historique
mune, notre organisation, notre CNT. les prisonniers politiques sans excep- dont les objectifs immédiats seront
Le mot de Ia fin fut laissé à un tions; nous aimerions étre certains Ia destruetion de l'Etat et de l'ordre
appel qui nous avait été £!MZ^"Z
adressé par également que ceux qui sortiront de social existant et Ia refonte totale de
7Zr?.2Z^Z^ZJZZZ?
s Jeunesses
noenaires írjenques et prison ne tralneront pas derrière eux l'organisation économique sur les baaprès leCtUre ublic ue
P
l . ^^ fut levé 1'opprobe, avec tous ses Inconveniente ses du fédérallsme et dê 1'égalité dans
'pour permettre les préparatifs du pratiques, pour s'être rebellés contre Ia distribution des richesses de Ia
gala qui allait se dérouler 1'apres- un regime d'arbitralre, d'obscurantls- production.
midi
Cette expérience du communisme
OORRESPONDANT DE LA 6- U. B me et de misère.
Ceei dit, nous demeurons sceptiques libertaire a déjà été faite par le peuquant à Timpartialité de ces mesures pie espagnol et elle a prouvé, malgré
(1) Voir lettre ci-dessous.
de clémence, car dans le même temps les necessites de Ia guerre civile,
oü elles son aunoncées nous appre- qu'elle était, historiquement et scienN
S(
«!r
™L
£lZt
^fV^ÍSÍ
^íí"
LETTRE
DU
CARDINAL
VER.
fier pour rétablir en Espagne les linons par Ia presse officielle que üfiquement, 1'aboutissement logique
DIER
(archevêque
de
Paris)
bertes fondamentales du peuple; oui,
AU CARDINAL GOMA (arche- Christiane Etchaluz, institutrice de de 1'évolution économique tant et si
tout sauf Ia raison d'être de Ia C.N.T.
nationalité française, âgée de vingt- bien que « vingt-cinq années de paix »
vêque de Tolède).
et de l'A.I.T. Cest une question de
trois ans, aceusée d'«activités sub- franquiste ne sont pas parvenues à
morale et de respect envers tous ceux
versives » et détenue depuis clnq móis, rattraper les résultats obtenus, dans
ARCHEVECHE DE PARIS
qui y ont tout sacrifié, même leur
será jugée par un tribunal militaire. des domaines essentiels comme celui
Paris, le 7 septembre 1937.
vie. »
On sait ce que cela signifie : une si- de 1'éducation, par les anarcho-syndlEminence,
II met aussi 1'accent sur le double
nistre parodie de justice tout à fait calistes de 1936.
Permettez-moi d'offrir à votre Emi- superflue, puisque 1'accusée n'aura Leréformisme se retranche dans des
jeu que mène 1'Eglise en Espagne,
mais il s'attarde surtout sur le pro- nence et à ses honores collègues de pas Ia possibilite de se défendre véri- formules vagues qui ne font que déblème de 1'unlté du peuple et sur le 1'épiscopat nos remerciements et no-, tablement et que le verdict est décidé noncer son souci de sauver le capitavrai sens de l'alliance syndicale. Sa tre admiration, et que votre Eminen- d'avance par des tortionnaires qui Hsme
lisme aui
qui lul
lul assure
assure de
de substantielles
substantielles
position est nette et sans ambigulté : ce excuse un retard qu'une longue n'ont aucune formation juridique. mdemnités. En France, on déclarait
«Puisque Ia C.N.T. sut prouver au absence de Paris m'a imposé.
Un verdict monstrueux, n'ayant au- récemment que Ia « lutte de classes»
monde Ia valeur d'une société liberSympathie et reconnaissance pour cune commune mesure avec les faits ^t une notion périmée ; au congrès
taire, restons C.N.T.»
1'Espagne persécuté d'aujourd'hul.
reprochés, será, à n'en pas douter, de ru.Q.T.T. Bourguiba prononçait
Le camarade R. Liarte, qui lui sue- La lettre si émouvante que vous prononcé contre cette Jeune filie et u y a queiquès jours les paroles suinous avez adressée est vralment une ses trois co-aecusés espagnols.
vantes : « Réduite à ses propres
ceuvre de lumière !
Tout ceei nous laisse perplexe, car moyens, Ia classe ouvrière ne peut
Avec quelle netteté vous analysez 11 est bien évident que les mesures aller loin. L'accord s'impose entre
les causes qui ont amené, dans vo- d'amnistie prises par le gouvernement tous ceux qui participent à Ia protre pays, 1'horrible guerre qui se con- espagnol apparaissent comme une duetion. On ne saurait prétendre au
tinue encore !
manceuvre destinée à s'attirer Ia sym- progrès sans cette cohésion nécessaire
Quel service vous rendez à toutes pathle des « démocraties » voislnes et entre les diverses catégories sociales. »
les nations du monde, en leur mon- à justifier leur soutien au regime qui On) comprend mal commeint les travailtrant, à Ia lumière des événements,
construite pour leur assurer une fin oú nous mènent rathéisme pratique, suecédera à Franco et qui, sous un leurs peuvent avaler de pareilles abaspect de «libéralisme» n'en conti- surdltés ; il est bien évident que, «rédecente.
le relàchement des mceurs, raffaiblisCest lorsque nous atteignons l'âge sement de 1'autorlté et Ia connivence nuera que mieux ses méfaits. II n'est duite à ses propres moyens », Ia classe
oü il nous est donné de juger sans des gouvernements avec ces doctrines pas certain d'allleurs que Franco n'ait des exploités n'a cependant qu'à réapas été poussé, dans une certaine me- User sa cohésion et son unité pour
bienveillance nos actions passées que de destruetion et de mort !
sure, à prendre ces décisions géné- imposer, par Ia greve générale et sans
nous prenons conscience des illuCest une leçon singulièrement op- reuses par ceux qui, dans son entou- même recourir à Ia violence, Ia résions qui ont pu nous tromper et des portune que vous nous donnez, Emirage, sentant sa fin proche, entendent volution sociale et obliger les techréalités auxquelles nous aurions dü nence !
lul suecéder en s'appuyant sur les niciens et cadres qui s'y refuseralent
nous attacher afin de créer un monde
Dans cette sanglante lumière nous éléments d'extrême-droite évincés du à particlper au nouveau système de
meilleur, un monde dans lequel les mesurons mieux les dangers qui
nous
vieux travailleurs ne seraient pas ces menacent, et nous voyons plus nette- gouvernement, sur le clergé, Ia bour- production. Quant à cette formule
misérables que nous voyons chaque ment quelles doivent être notre vlgi- geoisie «libérale» et une certaine d' «accord» ou de «cohésion entre
partle des classes laborieuses qui se les diverses catégories sociales», n'lmJ°ur terminer une existence de tra- lance et notre action.
va
sera laissée prendre au jeu des syn- pHque-t-elle pas automatlquement Ia
" f°rcé et de souffrance dans Ia
N'est-il pas évident que Ia lutte dicalistes réformistes.
reconnaissance du droit d'exploitatlon
misère et au milieu de l'incompré- «titanesque » qui ensanglante aujourLa libéralisatlon en apporence du P°ur ceux qui se sont emparés des
hension générale de ceux que le mê- d'hul le sol de Ia catholique Espagne
me
sort attend.
est vraiment Ia lutte entre Ia civill- regime espagnol apparalt comme po- moyens de production et Ia reconnalsAu premier rang des revendications sation chrétienne et Ia prétendue ci- litiquement logique et inévitable pour sanee de tous les privüèges ?
préparer Ia suecession de Franco et Cest demander à 1'esclave de velller
sociales doit se trouver celle visant à vilisation de 1'athéisme soviétique ?
faire du vieux travailleur non pas
Oui, ce qui est en jeu dans ces dresser Ia bourgeoisie libérale euro- au bon entretien et à Ia solldité de
cette chose inutile aux yeux des pa- luttes Cest 1'avenir de l'Eglise catho- péene contre les «extrémistes ». les ses fers afin qu'ils ne se brisent pas
trons qui jugent n'avoir plus rien à lique et de Ia civilisation qu'elle a « enragés », les « anarchistes » qui quelque jour.
Le réformisme est condamné à brèen tirer mais un être encore valide fondée, car ce n'est pas seulement pousseraient au soulèvement populalqui consacrera ses dernières années, pour 1'Espagne catholique et tradl- re, à 1'insurrection armée, à Ia révo- ve échéance. Le système capitaliste
lution sociale.
n'aura plus, au moment de sa chute,
dans le calme et le repôs mérités, à
Le réformisme a, jusqu'à présent, qu'un seul moyen de survivre, moyen
faire profiter les plus jeunes de son
VIENT DE PARA1TRE:
réussl à tromper les classes laborleu- qui, grassement subventionné, se préexpérience.
ses, à paralyser leur action, à endor- pare à Ia domination brutale : le
Si nous luttons pour Ia justice et
« L'Internationale de 1864»
Ia liberte, nous aurons au moins, si
Libres propôs par Hem Day. mir leur volonté révolutionnaire, mais fascisme.
nous atteignons l'âge du repôs, Ia
Editions «Pensée et Action » le temps ne travaille pas en sa fa- Au moins les equivoques seront-elles
veur et le moment arrive oü, ayant dissipées, Ia force remplaçant l'hypocertitude que notre existence n'aura
Prix: 8,00 F.
pas été inutile et que d'autres mèneEn vente à notre service de fait les preuves de leur incapacite à crisie; au moins les dernières lllulibérer le prolétariat ou de leur trahl- sions de ceux qui ont cru à rimposront à bien le combat que nous aulibrairie.
rons entrepris.
39, rue de Ia Tour d'Auver- son, integres à 1'Etat capitaliste et ture politique et parlementaire tonv
remuneres grassement par ceux-là beront-elles.
gne.
mêmes qui oppriment le peuple, les
SEVY
GIL JEAN
Penser aux anciens,
cest penser à nous-mêmes
Ils ont eu le malheur de naitre
avant nous et d'avoir passe leur existence à produire pour un patron avlde et pour nous élever malgré tout Ia
mieux possible. Nous qui sommes jeunes et qui pensons que cette jeunesse
et 1'enthousiasme qui Ia caractérise
viendront à bout de toutes les difficultés, nous devons penser à eux, non
seulement pour eux-mêmes, mais
aussi pour ce qui risque d'être notre
avenir.
Car le jour viendra également pour
nous oü nous n*aurons pour vlvre
que raumône dérisoire que Ia Sécurite Sociale de 1'Etat capitaliste octroie sans en avoir honte aux travailleurs harrassés par une vie de labeur
sans joies et sans espoir pendant que
les privilegies qui ont profité de tous
les plaisirs de 1'existence sur le dos
des prolétaires ont droit à une large
rétribution à 1'heure du repôs qui ne
change pas grand-chose pour eux,
quisqu'ils n'ont été, leur existence durant, que des parasites.
Cest donc dès à présent qu'il nous
faut prévoir 1'avenir et, au lieu de
perdre notre jeunesse dans des piaisirs stériles, nous employer à répandre Ia vérité, à enseigner Ia justice
et le respect de 1'individu, à préconiser 1'égalité économique pour tous
les travailleurs et, pour ceux qui ne
sont plus en mesure de produire, Ia
contribution de Ia société qu'ils ont
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17
unesp^ Cedap
Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa
Faculdade de Ciências e Letras de As
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Állocution prononcée le 13 Juillet 1989
ORGANE OFFICIEL
NATIONALE
par le secrétaire syndical C.N.T. à Ia Bibliothèque Internationale, à Paris
LA CONFEDERATION
DU TBAVAIL
Mes chers camarades,
ment, à l'administration de la Bibliotlíèque Internationale.
vous allez être rapidement fixes,
NOUS sommes, pour la plupart d'entre
les militants syndicaux qui
nous,
avons prepare le mouvement, des autodidactes c'est-à-dire des índividus
avides d'ãpprendre, avides de savoir,
et sacrifiant volontiers leurs loisirs à
1'appétit de culture qui les habitait.
Nous avons beaucoup souffert de ne
tion ou de direction importantes, réclamant une três bonne formation
technique, et auxquelles sont attachées der notions de responsam! i té
que l'on ne doit pas minimiser. Pour
accéder à ces situations, les personnes qui les occupent ont dú s'imposer
de longues études, parfois assez fastidieuses, gravir tous les échelons de
la hiérarchie, faire preuve de beaucoup de patience et de diplomatie,
que l'on peut considérer comme un
privilège de la naissance, en premier
lieu, et, ensuite, comme un privilège
de l'argent. J'entends bien que, pendant de longues années, monsieur
Monselet a travaillé et étudié, avant
de recevoir le molndre salaire. Mais,
toujours grâce à ses parents, il a
vécu, et, sans doute, confortablement.
Né dans d'autres conditions, dans
nécessaire, c'est-à-dire des biens de
consommation, ou celui qui produit
du superflu ? Car, quoique l'on puisse dire, il faut d'abord vivre, et ensuite phüosopher.
Ces mêmes remarques s'appliquent
naturellement à monsieur Lieur, et,
en general, a tous ceux qui sont ou
tendent à acceder au sommet de 1 échel]e des salaires.
Pour ceux qui sont au bas de cette
La Révolution est terminée. Du
moins est terminée la période initiale,
la période destructive de cette Révolution
De toute évidence le plus facile est
fait II reste a recònstruire à organiser à rendre vraiment efficace
ROur'tous cette explosion de la classe
Quelle será Ia vie de 1'homme de vail dégradant qui, dans rorganlsa^ ouvrière, de la classe opprimée qui,
demain ? Plusieurs ouvrages, études, tion actuelle de Ia société, fait de sans autre
articles, ont débattu le sujet. Tous 1'ouvrier ou de 1'employé une vul- me et pa>
sont pessimistes, tous voient un mon- gaire matière première dont dispose à
de oü 1'homme ne será plus qu'un son gré l'Etat et le patronat. Pour rafe "iem" oVabattreTe' régmie^exé- eV*comme"l'on"dircommunément, Jes par un peu plus de bien-être. Et sur- ver à la situation qu'il occupe aujour- rémunérations est flagrante. La seurobot, oü il travaillera d'un travail cela, il faut que Ia science ne soit cré 'denuis si longtemps odieux à nos lieux oü souffle 1'esprit
tout débarrassées de certains soucis d'hui. Oertainement pas. Dês 1'ãge de le difference, en ce qui me concerne,
parcellalre, et 11 acceptera cette vie plus mise au service de 1'exploitation venv dp nrolétaires
n nn>« fallait d'abord travailler matériels assez déprimants, parfois 13 ou 14 ans, il aurait quitté l'école Cest que je pense que 1'écrasement
II nous falia t d abord trava ller^
conteste pas que ceux pour l'atelier ou l'usine, et commencé de la hiérarchie n'est qu'un leurre,
avec résignation, presque avec jole.
de Ia majorité par une minorité de yeux de prolêtòires
Nous avons je le^ sais, 1:appuide §a^ ™tre.Pan igagner notre k»ge. J ^g de ^
^
yie gans
du prolétalrej vériflé
rexpérience, et qu'il faut
L'homme de demain ne consacrera privilegies, mais qu'elle soit égàlela
presque
totahté
d
la
population
ment
nou
hataller
avant
de
songer
exemple,
sont
honqui
peut
se
résumer
ainsi
travailler,
se
diriger
vers
autre chose. Cest-àe
s
:
plus de temps à Ia réflexion, à 1'étude ment bénéfique pour tous.
acheter des livres^ Car,
°
réI^néres et qu-un effort man^er> dormir, ^ recommencer le dire, vers 1'égalité absolue des traitegratuite, pour le plaisir; il será une
L/hcmme de demain, ce peut être favcrablement impressionnee de voir seu emen
mécanique au service d'autres méca- rhomme qui aura à Ia 'fois vaincu les que^tout s'est passe dans un calme re- et j?™*™??^*™vit nL que sérieux doit être fait en leur faveur. » lendemain. Peut-être sans se fatiguer ments. Pour beaucoup d'entre-vous
1 homme ns vrt pas que
_
monsieur Mon- les méninges, comme l'on dit (et en- d'ailleurs, cela est évident, mais vous
niques. celles de son usine, de son obstacles que Ia nature oppose à son latif sans tumulte ni bagarre sans vériteMemen
sans meurtre, sans mter- de pai"; ^e cet^ exPérl^cJ: *g« seiet. Cest exactement ce que j'atten- core !). mais en se fatiguant, oh com- pensez aussi que ce n'est pas le mobureau; il será esclave de sa voiture, évolution et à son bonheur et Ia cu- mcendie,
vention poUciere^ sans destruction tams d entre vous ont aussi farte ü
^
^^ encore trop m_ Je
bien
muscle
nerfs ^ men
de sa télévision, en un mot, de tout pjdité d'autres hommes qui ont cru
d'aucune
sorte.
En
bref,
une
Révolu^^^^£^15
tion
fondamentale
toujours
falte
à
tout
ce
qui
concerne
sa
constitution
me
contenterai,
pour terminer, de
ce que 1'homme invente pour se ren- pouvojr considérer leurs semblables
tion comme on n en a jamais vu et profonde 1"| ^» eJ^nue les activités ™s idées. Monsieur Ueur, vous avlez physique. Oü est la difference? Tra- vous faire remarquer que cette fordre esclave. II est loin le temps oü comme des objets.
n leve la main, tout à l'heure.
vailler pour slnstruire et se cultiver, mule terriblement usée, a toujours
1'homme pouvait, tel Diogène, vivre
i/homme de demain, ce peut être nous avons le droit de nous montrer faut il est "f^"' Xe?k^
de l'ceuvre accomplie dans ce de esprit soient accessiWes,^ ^s- ^
_
discipline que l'on s'est choi- servi, jusqu'ici, à faire reculer indét maig
ès ,r
é de
dans un tonneau.
1'homme enfin libéré de 1'imposture fiers
court
espace
de
temps
qui
va
du
14
faut
il
est
necessare
que
ce
que
1
on
è
monsleur M nseleU Je ne puis que sle, C'est déjà un sort três enviable. finiment la date de toute reforme de
Pour posséder tous ces appareils poiitique et religieuse, de tous les mylure n reste ri rappanTged-unê 1'approuver entièrement. Personnelle- Travailler pour produire, avec le seul caractère nettement révolutionnalre,
plus ou moins coüteux, 1'homme de thes qui en font Un esclave, d'une
Mais vous êtes au courant des faits,
demain devra travailler beaucoup. Le structure économique et sociale qui, et M
minorité. Cette minorité que vous ment, je ne suis encore que biblio- choix que permet la necessite de vi- dans quelque domaine que ce soit.
l'on vous pré- thécaire, et, de ce fait, ma situation vre, quoi de plus détestable. Et pour- mais particulièrement dans le domaitechnicien devra étudier le soir pour pour la sauvegarde du profit, aboutit
Je ne suis pas venu vous faire un
J exposé de la situation.
se tenir au courant des progrès de au gaspillage et à la misère.
«ente auelauefois
comme une « elite » n
'est pas aussi brmante ^ue la sien- tant, impartialement, qui est le plus ne social. Et Cest bien du domaine
4
1
Seulement, et je le lis dans vos re- "
. n,e s(. Q^-une séiection opéréè ne' mais Je ne Puis m'empêcher de utile à la société, celui qui produit du social quJil s'agit ici.
sa spécialité, ceei au moins jusqu'à
La tache des anarcho-syndicalistes
45 ou 50 ans. L'ouvrier O. S., lui, tra- est de préparer les travailleufs à gards, vous êtes anxieux de savoir ce ~elon deg concepts périmés découlant falre remarquer que mes études m'ont
vaillera au noir, ou fera des heures prendre en main 1'organisation de la qui va se passer maintenant; vous directement
lirectement. dp
moral» boureeoise
bourgeoise retenues jusqu'à 1'âge de 24 ans, et
de la rnorale
que je n'ai pu les faire que grâce à
supplémentaires.
produetion et de la consommation de avez hàte de connaitre les change- gt religleuse
A propôs de rallocution prononcée
la générosité de mes parents.
Nayant pas le temps de se cultiver, telle façon que cet homme de demain ments, les modifications, et, n'ayons
— Três bien, monsieur Lieur, je
pas peur des mots, les reformes qui L'individu <c homme» doit pouvoir
1'homme de demain n'aura aucun devienne une réalité.
vont être aP
y portéês au fonctlonnp- "'élever ^elon son désir et sa volonté vous remercie. Je crois qu'ii est inuà la Btbliothèque Internationale le
goüt pour la lecture sérieuse; déjà faG. PIOU
*
^et non pas naitre tout «eleve» dans tile d'insister de Ce côté-là. Mais j'aitigué par le travail, que ce soit celuij
—————————
une famille riche, comme cela se pas- merais avoir 1'avis de l'un de ceux
d'un bureau ou d'une chaine de mêse actuellement. L'individu «hom- qui sont au bas de 1'échelle, les simcanisation, il n'éprouvera comme déme » doit être libre de travailler ma- ples gardiens, ou magasiniers, comtente que le besoin de s'évader, prenUn des mes amis, à qui je viens précis de la Bibliothèque Internationuellement, si les études et les exa- me l'on s'est plu à les qualifier l'andre la voiture et partir, aller là oü
mens le rebutent, ou de travailler née dernlère_ sanSj poUr autant, les de montrer l'Allocution prononcée à nale, je ne fais pas autre chose qu'inil y a la foule-kermesse, stade, plage
intellectuellement, s'U se sent capable gratifier d'un pouvoir d'achat plus la Bibliothèque Internationale, me viter les travailleurs à se prononcer
mondaine, dancing, etc.
cette remarque : « Vous voilà, sur une três importante question conde l'effort patient et obstmé qui est décent Quj ^ deyoue ? Ah Molinler fait
vous
Demain, il n'y aura plus de parti
nécessaire, même aux plus doués pour A
. tout
anarchistes, ennemis du Pou- cernant 1'entreprise. Et ne font pas
DnroChe et; donne nous tón oPinTÔn'
Ap
ro
volr
politique, il y aura le parti. Les jeuLe pouvoir de consommer, qui sou- dirigée par des valets bien entre- accéder aux diplomes, et, de là, aux
^ Mon
S™' vieux,
'!LV ra
HP
^era
nas
lonsimplement en train d'user autre chose, non plus, les autres miliça
ne
será
pas
long
nes seront plus ou moins obligés d'y lève tant de problèmes dans l'organi- tenus.
de ce Pouvoir, et, après avoir vitu- tants qui, ailleurs, aussi bien dans le
postes de direction et d'admimstra- j nense
jelB contre
,c u
,i
adhérer, grand rassemblement de jeu- sation politique actuelle, est, cepen, péré
luij ipendant
d'un
de--_ -»-~-.
secteur t-——
public -i«que dans
le -secteur
A force de propagànde, le peuple tion. Sans oublier, naturellement,
^UIlwe -i"
" »'» tplus
"° »
™» uv
—«» -t
trn„ _.p„t t_A bipn ^oje dl- i
nes oü tout leur será trace : prome- dant, la chose la plus simple du finit par croire que ces complications 1'acquisition des techniques et con- ^-^
~ ivé, agissent
de la
la meme
même façon
façon.
U^U^émlture iSeltó. nÜHWel^ en devenir les tenants ! En prive,
agissent de
nades, jeux, conférences, études éco~ monde. Ce sont les profiteurs de sont nécessaires à la vie. Et puis, se naissances de toutes sortes réclamées ment 'je n^ suis nous ne sommes somme, vous ne vous comportez pas
D'autres, à notre place, ne manqueDai
nomiques ou s o c i a le s ; non une 1'état de choses actuel qui l'ont ren- disent-ils, s'il en était autrement, il
pas, certes, de décréter arbi
aujourd-hui dans tous les domaines
contents, nous, ceux de la base. autremf"Í ?"e. les ,?U*Z!L H,,^ írairlmeent,
libre discussion, mais, je dis bien, des du complique.
n'est point certain que les choses
Par contre, il ne faut pas, il est ^ ^ ne cesse d'augmenter et nos
- Hé là ! lui ai-je répondu, douce- trairement, et, aussi, de torcer la
conférences, des études. Les jeunes de
néfaste, que le choix de 1'individu sIiaires/déjrTnsuffisITnts^rne suivení ment, camarade, doucement ! Tu as main aux interesses. A court _ten
lis l'ont rendu complique afin de iraient mieux.
■
■
demain devront probablement défiler pouvoir rester toujours maitres de la
lu trop vite, tu as reagi trop vite; oü cela peut-être beaucoup plus efficace,
* est donc nécessaire de faire con- « homme» soit essentiellement déteren uniforme, musique, drapeaux en .. tnaitre, de prouver que : 1" Les choses mine par 1'espoir d'un privilège quel- S^L^SSiirSS arriver à un ni- vols"tu *ue nous ™ons en quo1 que mais qUÍ ne V0Ít qU'Une ÍS- "Tf*
S
tête.
^ifTwS Çr#\S de ce soit usé du pouvoir?
imposée, deviendrait vite impopulaire.
Pendant que les ouvriers travail- ^ &™ simples sont les plus faciles. conque.
décent. Mais U faut tout de
il faut bien com- Et nous tenons avant tout, nous 11Les hommes de demain qui — lis y
d'abord
P
lent
pour
produire.
les
profiteurs
se
f
^^
*?«
"g^
^
£^
le
Des
pnvilèges,
vous
le
savez,
ü
en
mêm
considérer
que
les
arguments
f*£
™£_£
Jg
Sons
du
bertaires, à ce que nos idées triome
en aura, j'ose 1'espérer — n'accepté
est beaucoup, dont le plus haissable, développés tout à l'heure par mon- P™e que, iorsque no«
toutefois elles triomphent
rons pas la discipline collective et SSft P°Ur "^ ^
^ "xlltence"esf pluf laciL. elle
le plus nocif, est ce ui de 1'argent.
es
lus
sieur Monselet et monsieur Lieur sont ^^* politiquf C'«^re en pre- un jour, par la seule force de leur
auront le courage de crier leur désir
lis prennent aux uns pour donner . ^ P
agreable
Cest d'3bord celui-ci que nous vou- parfaitement valables. Eux et eurs P^vo
r po^^^™ gòuverner, valeur humaine et de leur efficacité
de vivre libre, auront contre eux non aux autres. Ce qu'ils donnent n'est Puisque. la recherche de 1 humain
familles se sont imposés des sacrifices, mler lieu; au *"„",„ „ * "^ ^à ,pmnn„P
seulement les dirigeants du pays
est
la
felicite,
rendons les choses plus lons détruire.
nullement
gratuit,
ils
donnent
en
Et quand je dis celui-ci, je veux et ü eSt ^steL^s en récoltent cuieL *£*«£ Zt^L^TvL^ "ITsurplus, tu as peut-être oublié
mais aussl la multitude.
échange de services, Cest-à-dire ils simples et la felicite s ensuivra.
dire le privilège de 1 argent, et non quês avantóges. Ceei dit u n'empeche ^Pf ™fsfet
"ce que nous préc0nison;
e
Déjà, n'en voyons-nous pas les pré- payem ** va'e,s, l^quals ont pour
Ce n'est point toujours si simple Wgettf Utf-mêra*.* Du ™,n pour q
n Ce
en e
qui juors,
de mettre au premier rang ce
mices ? Déjà, le monde; ouvrier n'est- mission de garder leurs biens et pour «*> l on pourrait croire, nous diraS
lle ,a hiérarchie peut et doit ètre ^n t Je& co ""'aa"°n; rnatérieUes
les q
3
1'mstant, car, immanquablement et écrasée à notre avantage, sans qu'il ^ ^ ™^ g°^ ^^
'.^
coutume £appeler 1'odmi.
11 pas intoxiqué par la voiture, la
l'existence d'autrui.
J!,' ,_■
, „■
dans
un
avenir
qui
n'est
peut-etre
resulte
aucun
inconvement
pour
V£^£^
*™
a^
slmmisc^rTans
d^aunistration
des
choses. Cest-à-dire 1'ortélé ? Déjà, les hommes qui veulent compliquer
en
II y a toute une pléiade de gens „ Bh bien ! Si nous avons encore
^ donwta^ oüToTiquement
il n
n'a yganisatkm raticmnelle, de ^ produc
vivre libres et indépendants sont de qui mangent au rãtelier, spécialistes fes complications, apres avoir balayé pas três éloigné, nous assisterons à eux. Voilà, ]'ai termine. »
10giqUOment
_ Três bien, Molimer. De toi aus- *™ fm^
'
tion # ãe la aistributian deS produits
plus en plus rares; demain lis seront dans la confection des lois et des dé- le systè^e des contradictions que la disparition de la monnaic
En attendant, tous nos efforts doi- si, j'attendais exactement ce que tu Ilt!" a "»"*'
rrm.tnmmmtirm Ce nu'il ne rjeut
rf
encore moins nombreux.
crets etc Ces lois et ces décrets sont n°Us subissons. ce ne peut etre que vent tendre à essaver d'atténuer au viens de dire. En somme, vous êtes à
Ce qui l'amène, tout naturellement, ^f„
™~™ dTconfler à dw noUtíMais 1'homme de demain, ce peut
e
es
C
es
maximum
les
effets
néfastes
découpeu
près
tous
d'accord.
Maintient
du
et
quels
que
soient
celui
ou
ceu
qui
"e
Quesuon oe conuer a aes poiiu
x
d'abord proposés par des conseils spé- P«oe ^eJ sim ^ ^s'^ Ue"
être aussi 1'homme affranchi du tra- cialisés
D'autres conseils les contrô- encore assez simples. Alors, au lieu lant directement de la possesslon ou système actuel, sauf augmentation détiennent ce pouvoir, à s*occuper de le ^
J
......
.,
lent et, enfin, d'autres les approu- de les cc-mpliquer nous nous efforce- la non-possession de billets de ban- raisonnable de ceux de la base. Bon ! tant de choses pour lesquelles il ne tjn„°urnpj7t;!; ' "7^^ dHa
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mpnifpstement.
aucunp
comtique,
peut-etre
serait
u
sage
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ia
vent. C est tout un système. La proll- ^
<|f f «mplifier et tout rentrera que ou de carnets de cheques.
Vous allez donc vous décider en vo- possède, manifestement, aucune com
des administrateurs !
fération de tous ces règlements est dans x °ydre
Par quel moyen, direz-vous ?
tant.
pétence. L'on peut citer, pour méMais c'est là une toute autre ques^
Dans le fond, 1'activité révolutiontellement grande que les spécialistes
Et là je vous réponds tout de suite:
Auparavant,
permettez - moi,
en moire, le domaine économique (agrichargés de les appliquer ne s'y re-,. naire consiste plus spécialement à Tout simplement par l'égalisation des quelques minutes, de vous faire part culture, industrie, commerce, etc), le tion.
B.
détruire
les
obstacles
qui,
continuelletrouvent plus. Ce qui finit par don ment
traitements.
de quelques détails qui vous ont sans domaine culturel ou artistique, et
- s'opposent au déroulement norVoici donc ce que je viens vous doute échappé.
surtout le domaine du travail, dont,
ner une base chancelante au sys- mal de
la vie sociale. Les sociétés sont proposer d'accord en cela avec toutes
Tout d'abord, en ce qui concerne presque seuls, nous prétendons qu'il
teme.
Malgré toutes ces complications, 7^ les plantes..elles s engendrent les organisations syndicales qui sont monsieur Monselet, je tiens à faire doit être essentiellement du ressort
toutes les contradictions du système elles-memes, leur forme reside en en train, en ce moment même, de remarquer que, s'il a pu faire de lon des travailleurs.
mercantile, celui-ci continue à fone- ^ ímpulsion interne.
remettre en marche tous les rouages gues études, Cest d'abord gràce à la
Ceei bien établi, oü vois-tu qu'il y
L
tionner grâce à la propagànde savam- au
^0SsU^n"^es aSlteSs essentiels dont depend la vie écono- situation acquise par ses parents. Ce ait usage du pouvoir ? Dans le cas
ment orchestrée qui, elle aussi, est aUx sociétés
ce que les agncuiteurs mique du pays. Et cela en concordansont aux plantes. Dépouülons-les de ce absolue avec ceux de mes collèCest la période des vacances, et il
tous les parasites, préservons-les de
sues qui, dans tous les établissements
semble, à en croire rinactivité des
tous les fléaux. Quant à leur déve- publies
sont en train d'effectuer les
syndiqués des grandes centrales offiloppement chacune puisera dans son mêmes démarches, et de faire part
cielles, qu'il n'y a plus aucun prosol les éléments qui lui sont néces- des mêmes propositions.
blème qui se pose aux travailleurs.
saires. Les humains sont des êtres
Ces propositions sont au nombre de
Tous semblent satisfaits de leur sort.
sociables, leur tendance naturelle est
deux. Les voici:
Les « Etats-major » des grandes cende s'associer.
CONFEDERATION NATIONALE
Permanences, cotisations, tous trales officielles préparent néanmoins
Io Rien n'est changó dans le foncS'associer signifie apporter son efT»TT TDAVAII
les dimanches, de 16
à 18 heures, la rentrée pour montrer qu'elles exisDU TRAVAIL
au Continental Bar_
fort, ses capacites personnelles au tionnement et 1'administration de la
tent encore et la masse moutonnière
Bibliothèque
Internationale.
teurs
pourraient
légiférer
et
adminisbénéfice des autres membres de la
(Suite de la page 1.)
39, rue de la Tour d'Auvergne
Adresser toute correspondance qui les suit d'un élan inconditionnel
2o La masse des salaires est divisée
trer en paix. En attendant de dispa- société.
Paris,
IX")
a pijoan Amor, 5, rue de la Bé- será conviée dès octobre aux « grèvesçon rationnelle, c'est-à-dire de façon raltre, on tout au moins de se transQui decide de la jouissance de par le nombre total des ayant-droits,
Très important : Les objets re- doyère, Perpignan.
bidons» et périodiques qui sont enà ce que la destruetion des déchets ne former, dans le proche avenir qui 1'avoir de la société ? Cest la société et, de ce fait, le traitement perçu será commandés doivent être adressés:
trées dans les mceurs. II s'agit en fait
le
même
pour
tous
soit pas une plaisanterie.
verra la substitution d'une éccmmnie elle-même. Cest donc elle qui doit
S'il vous plalt, camarades, un peu C.N.T., 19, rue A. Tessier, Fon- HUITIEME UNION REGIONALE de congés supplémentaires ncm-pay&s
Paire de même pour les usines ali- de* besoin* à cette économie des pro- organiser la consommation en son
tenay-sous-Bois (Seine). Les coti- UNION LOCALE DE BORDEAUX que les travailleurs récupéreront en
de silence
mentaires, qui seraient, autant que ™s qui a fait son temps et ample- propre intérieur.
sations seront adressees a cette
m
Je
conçois
parfaitement
qu'une
telle
II appartient à chaque groupement
même adresse en précisant :
Adresser toute correspondance faisat des heures supplémentaires.
possible installées dans les régions
ent démontré sa nocivité, et son
On voit là toute la tactique que les
proposition,
bouleversant
toutes
les
produetrices de legumes, fruits ou incapacite à resoudre les^ problèmes local de fixer ses propres règles, de
CCP 20 990-10 Paris
à P. Alonso, C.N.T. 8 U. ti.,
exploiteurs ont réussi à mettre au
idées recues communément en matièhumains
qui
sont
ceux
de
1
époque
fixer
son
économie.
Libraire
et
pérmanence
:
Tous
Bourse
du
Travail,
42,
rue
Lalancéréales.
point avec la complicité des politiactuelle.
Suivant la méthode fédérative, cha- re de salaire, vous déconcerte, et qu'il les samedis de 16 heures à 18 h. de, Bordeaux (Gironde).
Enfin, réorganiser les services des
ciens syndicaux officiels.
J'eus alors la stupéfaction d'enten- que groupement est associe à d'autres ne se déclenche pas, autour de moi, au siège, 39, rue de la Tour d'Autransports, des postes et de la voierie, dre mon interlocuteur me dire : groupements formant ainsi des asso- une tempête d'applaudissements.
II est grand temps que les travailDIX-SEPT1EME
afin qulls ne puissent pas être utili- « Économie des besoins ! Qu'est-ce que ciations regional es et mondiales.
leurs se ressaisissent et qu'ils comPourtant, ceei n'est que la pre- vergne (metro Pigalle ou Anvers),
UNION
REGIONALE
Paris
IX".
,
sés comme miroir aux alouettes en c'est encore que ça » ? Quelle naiveté
j
prennent qu'une réduetion des heures
A 1'intérieur de chaque groupement mière étape, essentielle, il est vrai,
Les assemblées générales de la
attirant les provinciaux dans la capi- était la mienne, de m'étonner ainsi ! chacun doit recevoir, dans la mesure et, sur la route qui mène au sociade travail et qu'une augmentation
UNION
LOCALE
DE
LYON
2U.
R.
ont
lieu
tous
les
troitale.
du nombre de jours de congés seraient
Ne sont-ils pas des millions, dans son des possibilites, selon ses besoins. Le lisme, nous croyons tous que rien de sièmes dimanches du móis au loPérmanence tous les samedis des victoires autrement importantes
Enfin, supprimer la plupart des cas , Ne SOnt-ils pas des millions in- surplus de produetion, au lieu de le valable ne peut être fait sans cela. cal C.N.T. du 24, rue Ste-Marthe
r de 17 à 19 heures, et tous les di- qu'une augmentation de 0,978 % ou
hópitaux moyenâgeux qui déshonno- capabies de lire autre chose que les stocker, en attendant la hausse des Mais nous sommes des libertaires, et
manches de 10 à 12 heures, à la de 1,457 % du SMIG.
rent Paris, et les recònstruire dans faits divers ou la rubrique sportive ? prix, ou de le laisser périr ou, en- nous n'avons pas la prétention de metro Belleville.
La preuve a été faite depuis vingt
les banlieus agréables, les entourer Ne Sont-ils pas des millions volontai- core, de le détruire pour éviter la vous imposer quoi que ce soit sans DEUXIEME UNION REGIONALE rue St-Jean, num. 60, Lyon, V.
ans que les augmentations de salaires
d'espaces verts, et loger et rémunérer rement ignorants de ce qui dépasse baisse, doit aller aux autres groupe- votre assertmient. Vous déciderez
n'apportent rien aux travailleurs.
décemment le personnel.
tant soit peu le trait-train quotidien ments sans esprit de marchandage. A vous-mêmes en votant à bulletins se- e La prochaine assamblée de la UNION LOCALE ST-ETTENNE
2 U. R. aura lieu le dimanche
Aujourd'hui tous les efforts des
Et ce ne serait là, évidemment, que de leur existence ? Et, en même la politique des marches doit suecé- crets, et la majorité décidera.
Bourse du
Correspondance
Nous n'avons pas non plus la prévrais syndicalistes doivent être axés
a ut
9 heU
1'essentiel. II y aurait lieu d'envisa- temps, dans une certaine mesure, ex- der une organisation qui permette la
^r
£
'o^
£?f
iSroWh^
S
Travail,
salle
15
bis
(côté
Mutuager, des mesures analogues en ce qui cusables, car quei est le journal quo- répartition des produits selon les be- tention qu'une telle opération doive C.N.T. 24 rue Ste-Marthe (me- mé) jiermanence . Meme iieu, sur ces revendications essentielles,
se faire à la hâte, et aussi, pour ainsi tro Belleville)
concerne 1'Université, les grandes tidien, quelle est 1'émission télévisée soins de chacun.
,!5r;, les mereredis de 18 à 20 heures. que sont ■ 1'application de la semaine
Cette assemblee étant rvr(Sr
preparadire, à 1'aveuglette. Tout doit être
de 30 heures; deux móis de congés
écoles, certains musées, certaines bi- qui leur a jamais parle d'un gouverJ. CAPDEVILA
clair, et s'il en est parmi vous qui toire au congrès annuel de
(un móis en été et un en hiver), et
vwTTviFivfF
bliothèques, etc.
nements des choses, d'une organisaont des renseignementg à demander l'U. R., qui se tiendra en septemla retrai te à 50 ans pour tous.
,£OTGIOMLE
Mais alors, ne manqueront pas de tion à la fois plus juste et plus raUNION REOlONALü
ou des objections à proposer, leur de- bre ou octobre, tous les responsaAvec 1'accroissement de la populadire les esprits... disons conservateurs, tionnelle des produits de consommaPour notre
voir est de venir auprès de moi et de bles et militants sont invités à UNION LOCALE DE MARSEILLE tion, avec le modernisme, ces revenParis ne serait plus Paris ?
tions ? Quel est le ministre, quel est
PROPAGÀNDE
parler sans aucune crainte d'aucune faire le maximum pour y assispermanence. Tous les jeudis et dications n'ont rien d'utopique; elles
Mais si, il resterait encore tant 1'orateur, à quelque parti qu'il apparsorte.
sont parfaitement réalisables. Avec
ter
de choses agréables, et qui ne le tienne, qui s'est jamais occupé d'en
samedis,
de 18 à 20 heures, au nous, venez combattre dans ce but.
Faites
circuler
les
brochures
Un peu de silence, s'il vous plait.
seraient que plus, dans une ville pro- parler, du haut d'une tribune de
UNION
LOCALE
DE
FUTEAUX
siège
(salles
3
et
3
bis),
Vieille
Qui désire parler ? Ah, monsieur
de nos rédacteurs:
pre, calme et non empuantie, oü l'on cette organisation future ?
R. J. SOURIANT
A„^«™wiáQc générales
tóníraioc tnn«
du Travail,
13, rue
de
Monselet. «Vous n'êtes pas d'acAssemblées
tous ípo
les Bourse
,,,,,.
. Marseille
d" arpourrait flàner et se promener sans
Et même, en ce qui nous concerne,
Gaston
BRITEL
premiers
dimanches
du
móis
a
la
i^™™!®',?
Marseine
u
ar
cord
?
»
être a chaque instant menacé d'écra- nous, anarcho-syndicalistes, sommesDe la Mytholoçie Marxiste— Bien entendu, je ne suis pas Bourse du Travail, 21. rue Ro- rondissement).
bouillement ou de bousculade.
nous suffisamment éclairés sur la
Léniniste
d'accord, bien entendu. En tant que que-de-Filliol.
Et puis, même si Paris n'était plus question ?
UNIQN ^^
conservateur en chef, j'ai toutefois
Le brochure : 2,75 F.
Paris, c'est-à-dire le Paris historique
A cette dernière question, il serait
SIXIEME
UNION
REGIONALE
DE
CHOISY-LE-ROI
scrupule à défendre ma position. Mon
et sale que nous connaissons et que peut-être risque de répondre par l'afRené VTLLARD .
traitement étant beaucoup plus élevé UNION LOCALE DE TOULOUSE
Permanence tous les dimantant de gens ont connu autrefois, quel firmative. Peut-être ne serait-il pas
que la moyenne, il semblera peut-être,
Face au racisme et au néomal y aurait-il ?
inutile de revenir la-dessus, et de ne
: C.N.T. Bour- ^^fJ^^J^Sll n^'
que je me place à un point de vue seCorrespondance
nazisme.
Cest vers 1'avenir qu'il faut regar- pas se contenter de notions vagues et
du Travail, Place St-Scrnin, tés- rue du Dr Roux. salle npar
trop
égolste.
Je
puis
vous
affirder, et non dans ce passe tumultueux d'affirmations gratuites. Je vais y
La brochure: 1 F.
mer que ce n'est pas cela qui m'in- Toulouse.
et sanglant dont on a tort de croire penser. pour ma part, tout en me di^T_
NIMES (GARD)
Remise 30% pour la propacite à parler, mais plutôt la convic- UNION LOCALE DE NARBONNE
„
^
. __
qu'il est nécessaire de s'en inspirer sant que d'autres camarades pourPermanence
du camarade Pragànde.
tion que votre initiative n'est pas
pour des raisons qu'on prétend hau- raient en faire autant, et que nous
Réunion
tous
les
jeudis
à
21
h.,
dier
tous
les
jours
de
17
h. à
(( Le Combat Syndicalfste »
conforme à la justice qui doit être à
tement respectables !
pourrions ensemble faire quelque choLe Oerant responsable
au
Secrétariat
Bourse
du
Travail.
20
h.
à
la
S.
I.
A.,
1,
rue
Saintla
base
de
toute
société.
D'oü
viênt,
Ceci dit, qui ne voit les avantages se de substanciei et de clair, propre
„„„
^^.»
Rémy.
Le
dimanche,
de
10
h.
à
J. SORIANO
Service
de
Propagànde
T
en
effet,
que
certains
sont
bien
payés,
lmmédiats que l'on récolterait de la à dissiper la confusion qui semble
d'autres moins bien, et d'autres, il UNION LOCALE. PERPIGNAN midi\u local C.N.T., 16, rue des
création d'une cite administrative, si- être de règle dans ces sortes de pré39, rue de la Tour d*AuverImprlmerie
des Oondoles
Réunion tous les premiers sa- Orangers, Nimes (Gard). (Renseifaut le dire, de façon dérisoire ?
tuée à égale distance (autant que pos- visions.
gne, Paris (9*)
4 et 6, rue Chevreul
D'abord,
du
fatt
que
les
premiers,'
medis
du
móis
au
local,
rue
de
gnements
et
adhesions
à
S.
I.
A.,
sible) des diverses frontières du pays ?
COP-Soriano- 14.103.62 Parlj.
Cholsy-le-Rol (Seine)
occupent des situations d'administra-1 1'Anguille.
à 1'A.O.A. et à 1» O.N.T.)
Là, les législateurs et les administraBLANQUKT
L* homme de demain
13 Juillet 1989
LU C0M0MMMI0N ?
Réflexions
de vacances
Communiqués
Décentralisation
cm
10
11
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unesp% Cedap
Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa
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LE COMBAT SYNDICÀIISTE
Bajo ei yugo y Ias flechas A NTENA
LA ENSENANZA PRIMARIA
EN «Ya» dei 15 de mayo pasado,
leímos que un nuevo proyecto
de reformas de Ia educación
andaba entre ei gobierno espanol y
eso que dieron en llamar Cortes.
Dicho proyecto, y según ei comentarista dei referido periódico, abarcaba
«una serie de retoques, rectificaciones
y enmiendas, que si en su conjunto
perfecciona ei vigente cuerpo legal
de 1945 no significan alteración ni
modificaciones en su estruetura.
Porque y siempre siguiendo Ia argumentación dei articulista aquellas
disposiciones de 1945 que estipulaban
Ia escolariedad obligatoria hasta los
catorce anos no fueron nunca aplicadas porque «los preceptos quedaron
consignados tan solo en ei papel, ya
que ni se crearon las escuelas necesarias para aplicarlos ni se dictaron
las sanciones y responsabilidades pertinentes...»
Dicha confesión no es óbice para
que en otro párrafo dei mismo trabajo se diga: «... ello viene a subrayar
que incluso Ia legislación más ácertada se desgasta en ei transcurso de
los anos...»
Y colofón a esta pobre imagen, Ia
confesión que en otro lugar dei mismo periódico se publica como reflexión de Ia Pederación católica de
maestros espanoles, que en tono lastimero y lloroso decía j «Es un hecho
que más dei 80 por 100 de los nifios
espaftoles no conocerán otra ensenanza aparte de Ia de Ia família y de
la Iglesia, que Ia que le proporciona
Ia escuela primaria y ei maestro.»
Triste resumen y balance de cuentas de Ia pedagogia franquista:
Exaltación de nuevos proyectos que
no son sino retoques de una ley vieja
de veinte anos que se desgasto ai paso de los anos sin haber sido aplicada.
Ni se crearon escuelas, ni se dietaron sanciones y responsabilidades por
ei incumplimiento de Ias disposiciones
oficiales.
Lamentable situación de Ia ensenanza que solo permitió ei paso a
instrueción secundaria y media ai
20 por 100 de los ninos espanoles.
Aceptación rebanesca dei hecho
consumado, que ia sumisión organizada hizo ley y costumbre.
Durante veinte anos, las disposiciones concernientes a là formación de
nuevas generaciones, fueron papel
mojado, sin levantar Ia inquietud de
nadie.
Alzáronse rascacielos, pulularon los
pabellones destinados a Ia holganza
de los turistas extranjeros.
La especulación inmobiliaria hizo
ricos a gentes de adentro y de afuera
de nuestras fronteras.
Pero no hubo tiempo, ni dinero, ni
aun preocupación por Ia construeción
de escuelas.
Ni hubo inquietud alguna que se
alzara ante Ia incompetência y mala
fe de los actores de Ia farsa política,
que dejara en tal estado de abandono
a Ia infância.
Sacrosantos dirigentes dei franquismo que pasaron dei totalitarismo nazi
a Ia «democracia orgânica» y de esta
a Ia pseudo liberalización... a todo Io
poslble y Io imposible y que ai correr
voluble de sus galanteos con unos y
otros, n0 pensaron que esos niríos a
los que despreciaban en Ia soberbia
de Ias alturas, eran Ias generaciones
dei manana.
O que quizá pensaran, que a mayor
ignorância, mayores posibilidades de
supervivencia dei absurdo político que
representan.
Treinta anos de «paz». Con menos,
los países de Europa alzaron cabeza y
ese régimen que se pretende guia de
las «caducas democracias» reconoce
que no hicieron nada en ei terreno
de Ia Educación.
Y a recomenzar tocan. Borrón y
cuenta nueva: Con Ia confesión de
Ia insuficiência, cesa ei pecaso.
Buenos y vanos propósitos para
nuevos períodos. Después de todo,
cuantos más ignorantes, más toreros
y más emigrantes... más dinero.
Dinero... divisas... y jMuera Ia
inteligência!, que dijera Millán Astray.
Pero hay un hecho evidente: Al AMNISTTA EN ESPANA
jfin y ai cabo de treinta anos, se
PARIS COPE).—La prensa informa
acepta por bueno Io rechazado entonque previa opinión favorable dei Conces.
sejo de ministros, ei general Franco
„
ha concedido con motivo dei Ano
Nada ni nadie, sin embargo, habla- Santo de Santiago de Oompostela, una
rá en Ia Espana de mentiras en que «amnistía general que comprende Ia
viven, de ia responsabilidad criminal redueción de la mitad de la pena paen que incurrieron dejando asi en es- ra condenas inferiores a dos anos de
tado de paralización una de Ias acti- cárcel, a la sexta parte para las convidades fundamentales de Ia vida de denas a 20 anos o mas.»
Afiade ei despacho que «esta amnislos pueblos.
£De qué sirven ditirámbicos discur- tia se aplicará a todos los presos sin
sos, miríficas promesas, rimbomban- excepción, lo que significa que tamtes exaltaciones de ias «realizaciones» bién los presos políticos se beneficiarán con tal medida.»
dei régimen?
(Algunas informaciones de proceCharanga y banderolas trás de Ias
que escondieron Ia triste verdad de dencia franquista tratan de hacer
su táctica de inércia, de su inoperan- creer en ei extranjero que ei número
cia como método, de su criminai des- de presos políticos es de unos doscientos.)
interés hacia ei aspecto educativo,
Pero si nadie pide hoy responsabilidades a quienes viven tranqüilos en LA «ELECOION» DE THOMAS
ia impunidad presente, ei pueblo es
Hay cosas que se dicen «en serio»
paftol, sufrido, pero no resignado, toma nota, registra y espera ia hora y que producen una hilaridad desboren que Ia verdad pueda oírse.
dante. Leemos en «A B C» este título:
Y, iay, entonces, de Ia resonancia «Nadie duda de la reelección dei aique puedan tener las vocês de esas mirante Thomas como presidente de
generaciones que sufrieron de Ia in Portugal.» Vale como decir: «Son
franquistas todos los nuevos minissolente impunidad de hoy
(tros dei Gobierno de Franco.» (Interpretación OPE.)
JOSÉ MUKraz CONGOST
LOS OOMESTIBLES:
26 POR 100 DE AUMENTO
EN UN ANO
■
SAN SEBASTIAN (OPE).—He aqui,
citado de menor a mayor, los aumentos registrados en algunos comestibles, durante Ia semana 2 de 1965
(dei 5 ai 11 de julio) comparados con
la misma semana 28 de 1964. Consignemos que se trata de artículos de
primera necesidad:
Vino corriente
10 %
Leche y mantequilla de vaca
y queso manchego
13 %
Arroz y legumbres (garbanzos, alubias y lentejas) ..
H %
Pescados
15 %
Aceites, de oliva y cacahuete
21 %
22 %
Pescados salados (bacalao) .
Huevos frescos dei país .. .
25 %
Carnes
.
31 %
Frutas . ,i
45 %
Patatas blancas (tardias) .
100 %
Conste que estos datos no los hemos tomado de ninguna publicación
rojo-separatista, sino dei muy ortodoxo boletín semanal editado por ei
Servicio de Estúdios dei Ministério de
Comercio, y cuyo nombre es «Información Comercial Espanola». Por
nuestra parte nos hemos limitado a
hacer unos cálculos elementales rematados con la búsqueda dei prome-
II
NUEVA FORMACIÓN PARA
LOS MAESTROS NACIONALES
Comentários ai Libro Blanco de Cataluna
dio total que ha resultado ser dei
26 por 100.
Como se ve es todo un êxito para
Ia «Cruzada Salvadora», emprendlda
por ei régimen cuyo poderoso ejército
seria «ei primero en derrocar ai Comunismo internacional» y gracias ai
cual «nos damos Ia vida padre» en
los «veinticinco anos de paz espanola». Que, para nuestra querida y
sufrida Guipúzcoa, no son veinticinco
sino casi veintinueve.
PROTECCION A LOS AMIGOS
SAN SEBASTIAN (OPE).—En la Espana franquista cuando un ministro
deja de serio recibe «como pago a sus
buenos y leales servicios» (ai régimen,
no ai país), otro elevado puesto». Esta
vez, ei hasta hace poço ministro de
Hacienda, don Mariano Navarro Rubio, ha recibido ei nombramiento de
gobernador dei Banco de Espana. Y
como es falangista, se le ha otorgado
también la Gran Cruz de la Orden
Imperial dei Yugo y de las Flechas,
su colega ei ex ministro de Comercio, don Alberto Ullastres, ha sido
nombrado «embajador de Espana en
ei Mercado Común».
«EL MURO
DE LA VERGÜENZA»
t
SAN SEBASTIAN (OPE).—Las íiestas de Mondragón se celebraron ante
mucha concurrencia. Pero se prohibió la salida de dos carrozas. Una
representaba el Roble de Guernica,
inclinado, pero sostenido por siete
muchachos que representaban las siete regiones de Euzkadi. La otra, la
villa ãP. Vergara cercada por la fuerza pública con motivo de «Aberri Egina». Se leia en un cuartel: «El muro
de la vergüenza».
En la nueva linea de superviviencia
política y adaptación circunstancialista que caracteriza ai régimen, los
(Véase nuestra número $59.)
tar, cuya sola presencia puso fin a
También dice que ei movimiento en
prohombres dei evolucionante y camaleónico sistema han hecho un desComo se ha dicho, dei citado libro la mifrable tragédia.»
Cataluna carecia de dirección, a lo
cubrimiento sensacional: Hay que no nos hubiéramos ocupado si en él
** los numerosos atentados y asesi- que cabe contestar de que ei moviperfeccionar la formación de los no se dejaran mal parados los valores natos' el seflor Serra sól° .clta el c!ue mient0 obrero en Cataluna y más allá
maestros.
catalanes que pudiéramos llamar libe- fue ^^ Salvaa°r Segui, «a quien de ella, carece de la dirección de los
Aun
y
sin
tener
a
mano
las
disporales, y si no se atacara con torpe Principalmente se debia la transfor- eclesiásticos y de los políticos y lídenuestra generación. Ia de nuestros hi(Viene de, la pág. í.)
siciones oficiales ai respecto, los co- lenguaje el valor libertário que re- maclon de los smdicatos de oficio en res obreristas en la medida que los LA DIFÍCIL SITUACIÓN
jos,
pero
no
consentiremos
que
queno se nos ama, porque se nos teme,
mentários de la prensa espanola nos presenta la C N T
sindicatos de industria»^ Dice a conti- trabajadores adquieren capacidad pa- DE LOS CAMPESINOS
visto cuánto significamos y Ia volun- den en pie las instituciones que per- dejan entrever los aspectos fundaSobrp el historiai de la C N T sus nuación que los trabajdaores fueron ra orientarse por si mismos. Y esta es
mitan y faciliten,el renovamiento petad unânime de no ceder un solo
mentales de la reforma, que parecen hombrés y su obra, dice el senor Serra incaPaces de crear ateneos, escuelas, una de las mayores virtudes logradas
MADRID (OPE). _ «Una serie de
paso en aquello que forma parte, riódico de esos levantamientos mili- ser:
por los traoajadores, que tanto con três campanas deficitárias —dice
Moret: «... la corriente anarquista cooperativas, etc.
tares, que se inscrlben como plaga
cuerpo de Ia revolución misma, que
El senor M. Serra Moret, antes de trarían ai senor Serra, porque si los «A BC» en un editorial— sin más rePosesión dei bachillerato superior, que recorrió el centro y el sur de
endêmica en Ia historia de nuestro
se integra en nuestro pueblo, interégimen de concurso-oposición de en- Europa a fines dei siglo pasado, con escribir lo que antecede, debió darse trabajadores adquirieran todos capa- ferencia favorable que la de 1963, han
pueblo.
grante de su alma misma.
trada a las Escuelas Normales, forma- su escuela demagógica y atentados cu^nta que para desíigurar la verdad cidad para orientarse, los millones de dado por resultado ese endeudamienComenzaremos a cero si es preciso.
Se nos trato, y se nos trata, de
cosas vividas
ción estrictamente profesional en las
* Precisa al^na líderes que se enriquecen de las coti- to dei campo a que se ha referido el
intransigentes porque no podemos Partiendo dei más simple de los sindi- mismas... y sistema de coeducación contra personajes políticos, penetro **"
inteligência para no ponerse en tela zaciones y los chantajes que realizan senor Serrats y que ha pasado en
en
Cataluna
y
arraigo
de
tal
manecondicionar Ia acción conjunta dei catos. Pero con nuestra Persona,lidad, en estas.
ra, que cuando ya se había extengui- de juicio con sus contradieciones. Re- con los movimientos sociales, ten- cuatro anos de 37.000 millones de peantifascismo espanol, a concesiones con aquello que es consustancial con
conoce a Anselmo Lorenzo como fi drían que ganarse la vida en profe- setas a 67.000 millones, hallándose la
En concreción, puesta en práctica
que hipotequen nuestra acción íu- nosotros mismos, garantizando Ia de Io que fue ei Plan profesional que do en todas partes, en Cataluna go-" gura austera y ejemplar, y a Segui siones decentes.
participación máxima en ese increpersonalidad de una C.N.T. que, pese creara la legislación republicana y zaba dei apoyo de las masas y produ- su capacidad organizadora. Pero, i&
t'ura
Anade el senor Serra que la huelga mento en el crédito oficial. Y ocurre
cía
estragos
en
la
vida
social
y
ecoPorque no podemos hacer acto de a las maniobras de dentro o de fuera, que las fuerzas triunfantes de la Cruqué quedan reducidas la austeridad general declarada ei 1903 en Catalu- esto a pesar de que es Espana el país
acatamiento «a priori» a soluciones interesadas en neutrahzarlas, no se zada se precipitaron en anular en nômica dei país. Anselmo Lorenzo< de Lorenzo y la capacidad organiza- na fue un desastre. Cabe contestar que con mayor amplitud garantiza los
figura
austera
y
ejemplar,
fue
el
pobres de tendência política, que no negará nunca, como no se nego ayer. 1939 por considerarlo, seguramente,
dora de Segui y otros muchos que que para los que calculan en valor precios de los produetos dei campo...»
ataquen a fondo las raíces de Ia crisis
Volcaremos en Ia lucha por Ia libe- ínapropiado para su visión pedagó- creador de la mística sindical anar- se podría citar, si organizaron un de los movimientos por el céntimo
quista,
y
en
ninguna
parte
como
en
«Las medidas adoptadas por el Goibérica.
raclón de nuestro pueblo todo nuestro gica de aquel entonces.
Cataluna « hâ^hechcT una ^práetica °">v)fü«*o d« maleantes proyqcado- contente, la citada huelga y todos los bierno franquista para poner fin ai
Un edifício en ruinas se derriba y esfuerzo y voluntad, pero sin ceder
Sin ir más iejos, y aun cuando per- más tenaz de la «acción directa» y la 'es d! hud8». **> teman resuliwlm movimientos con fines liberatnces son êxodo dei campesinado espanol —dice
se construye otro en su lugar. No se un ápice de las esencias que animan sonalmente consideremos que ei citadesastrosos para los trabajalOores?
desastres. Pero téngase en cuenta que el periódico parisiense «Combat»— no
afianza, porque ei afianzarlo es pro- a Ia C.N.T., esencias que hoy, manos do Plan adolecía de insuficiências que «revolución permanente».
En un movimiento que se esfuerza los movimientos de finalidad llberta- bastarán para detener1 o, ya que los
»La
primera
huelga
general
de
calongar indefinidamente su agonia. Y ocultas pretenden desvirtuar afir- en su tiempo comentábamos, la adap- racter revolucionário que se produjo *!* sacar a la numanidad dei actual ria no son movidos por espíritu de
1,
dt
cuando se reconstruye, se dejan de mando su presencia en organismos tación actual es flagrante confesión en 1903 tuvo consecuencias desastro- sfema ãe explotactón v tirania rapina ga&crerf ri i*.finança* * sala^o. son puüres y los campesinos
son
ios
primeros en 'sufrlr las conselado los viejos materiales, e incluso amorfos.
de incapacid?.d.:
sas >ir':'lo« 'traDajkQores' Pero el mi- ^'ietnüò UUeVOS rombos, los equlvo- calculados sus êxitos por la cantidad cuencias de la inflación (los precios
C06
tlenen
U
a
llcacl
n
los viejos métodos de construeción y
Porque esa tfotòníãd tetíais, es Ife
Se hizo entonces una marcha atrás to prevalecia y el ensayo de huelga
,
" fP
° . Pero no de lideres que adquieren buenas code utiización.
mejor garantia dei proceso revolucio- precipitada, de inspiración cavernícola general se repitió en 1909 1917 y 1919 asi 3os,que calculadamente comete la modidades a costa dei movimiento han aumentado en un 18 por 100 en
Por ello no renunciaremos a nada. nario, que solo puede dar a nuestro y vindicativa retornando a sistemas con tumultos callejeros y buen nú- feníe df <<orden>> ^temendo el ao- obrero. La huelga general declarada los doce meses últimos).
También serán ellos los prirneros en
Y ai no querer renunciar a nada, sa- pueblo las normas de convivência dig- netamente caducos.
mero de víctimas. Estos movimientos tUal slst<ema df esclav,itud que oca- en 1902 (no en 1903), desperto el cora- pagar las consecuencias de las malas
crificaremos una vez si es preciso, na que aspiramos.
Durante treinta anos, la formación carecían de dirección y los agentes **J s«frimientos sin fm, y por nva- je para futuras huelgas a las que
cosechas y de un sistema de distripedagógica de los maestros espanoles provocadores dei gobierno central los lldades de P^dominio provoca guerras los trabajadores deben ]a conquista de
bución deficiente.»
que
casl
nan
se mantuvo en ei nível de la triste convertia en motines de fácil repre°
°
víctimas por centena- las mejoras que disfruten en CataLes queda ei consuelo de perder el
legislación de tiempos de la monar- sión. Desde 1919 manudearon los res de miles.
iUiia y más allá de Cataluna.
tiempo —décimos nosotros, es a saquia,
en
estancamiento
de
vergüenza,
Para
negar
la
razón
de
ser
dei
moFalso
que
no
hubierã
preocupación
En nombre de ia A.I.T., comienza
Por ello queremos Ia revolución de
atentados personales y el bandidaje,
ber—: utilizar esos «cauces legales»
diriglendo un emocionado saludo de abajo arriba capaz de centrar ai hom- a que se acomodo sobre todo la Igle- dando pretexto a las autoridades y a vimiento obrero, se dice en el citado por abrir ateneos, escuelas y coopera- de que tanto hablan las autoridades
sia
que
aseguraba
asi
la
supremacia
ésta ai pueblo espanol oprimido.
bre en ei proceso creador.
los patrones para la creación de los libro, que los mejores salários en tivas. En esta como en otras activi- franquistas cuando se producen made sus centros de ensenanzas cate- «sindicatos libres», simple réplica a Cataluna se deben a su desarrollo in- dades el movimiento estuvo lejos de
Estamos aqui reunidos —dice— paHace referencia a las íntervenciones
a lo que cabe contestar que hacer lo que eran sus propósitos, pero nifestaciones de protesta públicas.
ra proclamar sin reservas nuestra que le precedieron y retraza de nue- quista.
los grupos de pistoleros de la Fede dustrial,
en
Anos
que
se
perdieron
de
manera
ración
Anarquista
Ibérica,
y
por
espresencia
de la realidad viviente, i0 suficiente para desmentir las acuinquebrantable fidelidad a Ia causa yo, con nuevos detalles, Ia estampa
DONA JULIA RUTZ,
los
de Ia libertad y dei interés solidário internacional de un mundo en ruinas. lamentable para venir ai cabo de ellos pacio de cuatro anos prevaleeió en de mejores salários, aun en los países saciones dei senor Serra. Y son mu- VIUDA DE ZUGAZAGOITIA
a
aceptar
como
bueno
lo
que
rechaCataluna el régimen de selva, sin otro
mayores riquezas naturales y el chos aún hoy los mortales que rey militante.
Lucilaremos por una Europa nueva. zaron, cuando aquello se encuentra
ma
s grande desarrollo industrial, se cuerdan la gran cantidad de publicajl9 de julio de 1936; Hombres que de pueblos libres, de comunas libres hoy sobrepasado por nuevas conclu- resultado que acumular víctimas y
MEJICO (OPE). _ Ha fallecldo en
justificar entre los pusilânimes la conqusitaron con las luchas dei mo- ciones, entre ellas la mejor revista
se fueron, vidas segadas en flor, mi- y de Federaciones de industrias.
siones, por nuevos métodos, por la proclamación de una dictadura mili- vimiento obrero y se mantienen don- que salió en Espana, «Estúdios», en la esta capitei, donde gozaba de numeLitantes de valia que desaparecieron...
yuelve a referirse a nuestro pueblo simple evolución.
de son defendidos con una lucha per- que se cultivaban todas las ramas dei rosas simpatias y afectos, dona Julia
Historia y pensamiento. La C.N.T. para afirmar que contra Ia Espana
Rulz, viuda dei que fue destacado pePero ello forma parte de esa «evomanente.
saber. Abrir -ateneos y bibliotecas, fue
manda! La C.N.T. es inmortal!
CONFERÊNCIA EN BEZIERS
de la Idea y dei trabajo, se alzan los lución» retardada
que simboliza su
En cuanto a la escuela demagógica una preocupación dei movimiento en rlodista y ministro de la Gobernación
Creían los maios pastores que se- íntereses bastardos dei Estado. Vivi- nueva política.
Se pòne en conocimiento de todos que nos cuelga el senor Serra, se le Cataluna y toda Espana. La escuela en tiempos de la República, don Jugando vidas, se podia matar la idea. dos en época de renegados y venciPodrán decirnos que su nuevo Plan los compafleros y simpatizantes que puede demostrar que no corresponde moderna, que tuvo repercusiones in- lián Zugazagoitla y Mendleta, afiliaSe amontonaron los cadáveres para dos. Pero nuestra idea germina. Se nos d formación nada tiene que ver con el dia 15 de agosto, a las nueve j
e
a este movimiento de influencia ternacionales en todas las corrientes do ai Partido Socialista Obrero Espadetener ei progreso. Pero ei pensa- arrancaron los mejores brazos, nues- ei Plan a que nos referimos:
media de la manana, tendrá lugar anarquista que consiguió con sus lu- pedagógicas, único intento serio para nol y a la Unión General de Trabamiento es revolucionário por natura- piernas más firmes, los cérebros más
jadores.
La inspiración es la misma. Que no una conferência a cargo dei compaleza. Las ideas crecen. Cuando cae eSclarecidos, pero proseguimos porque reconozean ei fallo y la incapacidad nero FONTAURA, quien desarrollará chás mejoras considerables. La dema- cambiar la mentalidad dei pueblo esSe recordará que refugiado en
gogla
es
obra
de
los
eclesiásticos
que
pafiol.
Y
si
su
principal
precursor,
un educador, cien discípulos nacen. la aN T. es fUente de ideas, de gran- de una acción que busca hoy balbu- ei tema: El problema social cie Espallevan siglos prometiendo paraísos Francisco Ferrer, no fue conocido pôr Francia, fue detenido por la Gestapo
La espada no arregló nunca nada. deza y de vida. La C.N.T. es Espafia
fia y dei mundo ante la conciencia que nadie encuentra, y de los políti- el senor Serra, está aún en el recuer- —junto con el presidente de la Geneceantes rectificaciones, es normal.
El que a hierro mata, a hierro que no quiere perecer porque la
Lo anormal seria que las jerarquías libertaria.
cos que llevan decênios prometiendo do de mucha buena gente de Espana ralitat de Catalunya, don Lluis Commuere.
C.N.T. sois vosotros
dei régimen reconocieran publicamenEl acto tendrá lugar en la Q.N.T.F., a los pueblos mejoras que no se cum- y más allá de Espana, y en Bélgica panys y el también periodista y correLa Revolución sigue su curso. Y en
Somos, dice, ei socialismo libertário te errores.
Caseme Saint-Jacques.
plen.
se le erigió un monumento público. ligionário dei senor Zugazagoitia,
Espana no se puede ser un trabaja- porque sin libertad no hay socialismo.
\ En cuanto ai régimen de terror a don Cruz Salido— y entregados ai
dor sin ser un revolucionário. No se Movimiento de autodidactas, tenaces
partir de 1919, que el senor Serra atri- gobierno dei general Franco, quien
es revolucionário sin conciencia libre. y vivos, los herederos de un Salvobuye a los pistoleros de la F.A.I., se mando fusilarlos. Igual que a Juan
No se puede ser libre sin ser anar- che^ ^ un Anselmo Lorenzo, de un
impone aclarar que dicha federación Peiró anade «le C. S.»
cosindicalista
Segui y un Ricardo Mella.
recién se organizo en 1927. Entre los
Se extiende después en una descripSomos carne y verbo de las capas
pistoleros mandados por el gobierno EN DEFENSA
ción de la situación espanola, para
humildes, generosas, grandes en su
dei centro, que crearon el régimen de DE CHRISTIANE ETCHALUS
senalar en brillantes imágenes el cala selva, se encuentran los generales
balgar de las plutocracias sobre triste humildad. Nos defendemos contra el
PARIS (OPE).—Un «Comitê de DeEstado, enemigo de la sociedad.
Martínez Anido y Arlegul. Para diRocinante ai que castigaron con ortifensa de la senorita Christiane EtchaContinua la descripeión dei cuadro
chos
pistoleros
el
senor
Serra
no
tiene
gas en la cola, y condenaron la in(Continuación)
organizadas, con buena voluntad, saron por él; los hombres de la Re- una palabra de censura
lus», constituído en esta capital, ha
sombrio de las hegemonias internamortal Dulcinea a ser la criada risiPero los resultados no son muy ha- pero poço penetradas de ideas. El volución francesa lucharon y murieSobre el papel que desempenó en jsolicitado, en comunicación escrita ai
cionales y acusa ai salazarismo y ai
ble de todas las ciudades europeas.
franqulsmo dei asesinato dei general lagüenos. Una idea tan amplia, gene- error común a las cuatro grandes ron por él. Se guillotinó a Babeur, Cataluna la C.N.T. en la sublevación .ministro de Justicia dei Gobierno
Delgado. Denuncia las maniobras de rosa y fértil como la de la vida social categorias de esfuezo socialista-parla- que era un amigo dei pueblo; murió y la guerra, hay en el citado libro un franquista, que se retire el expedienlas pretendidas oposiciones ai fran- con máxima solidaridad y libertad mentarismo, reformismo social, insu- Marat, otro amigo dei puebío; sin Juicio dei sênior Vicente Guarner. Y te de dicha sefiorita de la jurisdieción
quismo, de esos movimientos de tipo —tal fue la intención inicial de los rrección individual y colectiva, aspi- embargo, el pueblo saludó a Bona- aunque para este militar profesional militar y que se concedan a la acucristiano y laborista que pretenden primeros socialistas, y tal es la de los ración sindicalista —me parece ser el parte que lo condujo ai matadero Si- lo mas importante fue lo que se mo- sada toda clase de garantias judiciadesvirtuar las ânsias de libertad dei anarquistas actuales— no puede des- de poner en acción fuerzas poc0 poço gUen luchando por el pueblo los iibe- vió bajo la etiqueta oficial en la les, considerando que la acusada ha
(Viene de la pág. 4J
aparecer por la debilldad de quienes desarrolladas^—, electores, obreros or- rales de 1814 a 1848, pero los millones guerra civil, reconoce a la C.N.T. una declarado ser inocente y teniendo en
pueblo espanol.
Y hace un vibrante llamamiento a la han transformado en gubernamen- ganizados —o bien contar en exceso de almas que cuentan para los acon- Importante cooperación, critério que cuenta que no se le ha podido probar
sentación teatral, aun corriendo a
la acción vigilante de la militancia, talismo reformista; tampoco puede con la adhesión de aquellas masas—, tecimientos, votan a Luís Bonaparte contrasta con la desastrosa obra que nada y aue «es de temer que si se
cargo de excelentes artistas, como
encarga dei proceso un tribunal miantes las maniobras que tienden a depender dei êxito aleatório y circuns- el pueblo que se insurrecciona, los y ayudan a crear el enorme império le atribuye el senor Serra Moret.
puede percibirse el extraordinário ta- querer envolver el nombre de la tancial de la acción violenta aunque sindicatos que llevan haste las'últi- francês. Por doquier, las masas poLa libertad para el pueblo catalán litar no se garanticen suficientemente
lento dei dramaturgo, matizando con
C.N.T. en las turbas maquinaciones ésta sea valerosa, porque la inércia mas consecuencias, huelga general re- pulares soportan ei fascismo; nl sl- y el resto de los humanos no pueden los derechos de la Defensa». Al hacer
sutiles detalles sicológicos el modo de
dei C.I.A. y de los sindicalismos o la hostilidad de la mayoría maio- volucionaria. En verdad, se ponen en quiera se mueven cuando en' Rusia, concebirla hombres con mentalidad este ruego —dice la comunicación enser de cada personaje. Es leyendo la
amorfos americanos, ai servicio dei gra el propósito; tampoco puede de- juego masas desconocidas poço cons- Por ejemplo, se les impone la servi- de aves de corral. La libertad la con- viada ai ministro de Justicia de Franobra, valorada a base de copiosos dapender de la simpatia, en gran parte cientes, a las cuales es difícil persua- dumbre más onerosa llamada cxmvu- cebimos en la medida que nos sobre- co^—, «expresamos tanto nuestra más
imperialismo yanqui.
tos documentales, como se percata
Pone ai descubierto la personalidad nominal, de las masas proletárias dir de que hagan cosa distinta que nismo. Estas masas conformadas fue- ponemos a las estrecheces regionalis- viva emoción personal como la de la
uno de que el autor no quiso hacer
votar, cotizar, comprar ciertes publl- ron las que hicieron la guerra mun- tas, nacionalistas, dogmas religiosos cpinión francesa v la de la opinión
de la A.S.O (Alianza Sindical Obrelas cosas a la ligera.
caciones, etc. Los que están conven- dial, y además de hacer la guerra, y políticos.
francesa y la de la opinión internara), creada con el objeto de hacer
Puso Erwin Piscator a la primera desaparecer las organizaciones dei
cldas por la propaganda educativa, preparan tranqüilamente ia posibiliLas mejores disposiciones progresis- cional.»
edición de la obra un prólogo ensal- sindicalismo espanol. Pero nosotros no
El domingo 15 de agosto a las 9 de los que tienen personalidad propia dad de nuevas guerras mediante tas dei pueblo catalán no niegan la
Como se recordará, la senorita
zando las características dei drama, podemos servir a dos amos. iEs que la manana se celebrará asamblea pa- como rebeldes y estudiosos, constitu- trabajos de índole militar. Y, además, existência de corrientes reaccionarias Christiane Etchalus, ciudadana franla intención dei joven dramaturgo. San Pablo y Anselmo Lorenzo, Loyo- ra informar de las tareas dei Con- yen una minoria. Nosotros mismos de todo esto, apenas se ha visto una asociadas con las demás corrientes cesa, lleva cinco meses presa en la
estamos junto a formas nuevas, que iniciativa generosa en las masas, ni reaccionarias de toda Espana. Y para prisión provincial de Pamplona, acu«Mi optimismo —decía— permanece lo la y Kropotkin, Mola y Bakunín, pue- greso.
bienvenidas sean, pero nos encontra- es probable que estas la siguieran en luchar contra estas corrientes regresi- sada de colaborar con un grupo de
suficiente fuerte para creer en la mo- den ser lo mismo?
PARADEROS
dificación de la historia dei hombre,
mos con que tales formas nuevas se Cas0 de existir. En cambio, seria su- vas, los valores de aspiraciones liber- «terrorista» vasco. Fue detenida cuanSe nos acusa de extremistas y no
Se
desearía
saber
el
de
Vicente
Péven tan aisladas como nosotros mis- mamente fácil lanzarlas a guerras de tárias no deben dlvidirse con regiona- do regresaba a Francia, ocupándosele,
operada por el conocimiento, en una queremos los extremos. Queremos
modificación apacible, y no antiespi- abrazarlo todo. Somos sonadores, sen- íez Vidal, natural de Játiva (Valen- mos frente a esa multitud anônima, botín, a progroms, o matanzas de Ju- lismos fronteriles, sino asociarse para según las autoridades franquistas,
ritual, violenta, donde la evolución cillos. Queremos la Revolución gene- cia), de oficio agricultor y afiliado a evasiva, cambiante y caprichosa que díos en el interior de las cuadriculas contrarrestar las corrientes regreslvas material explosivo, circunstancia que
no está admitida más que como una rosa, pero no temporizaremos nunca la C.N.T. Dirigirse a José Ferrando es la masa popular, la cual contiene políticas de los Estados; seria suma- de Cataiufia y de toda Espana.
ha hecho preguntar a muchos si teCatalá, Avenue Balzac, Champigny- un contingente de elementos negati- mente fácil contar con ias masas para
evolución hacia la catástrofe.»
nía algún sentido traer a Francia ese
con la traición.
s-Marne (Seine).
vos que existen innegablemente en conseguir botín territorial. El porvematerial.
Pasarán los anos, poço a poço irán
No queremos la herencla de los
Serafín FERNÁNDEZ
— Juan Molina desea saber el pa- evidencia.
Christiane Etchalus debe comparenjr dei socialismo no puede confiarse
surgiendo en el Arte y en la Litera- sindicatos de Falange. Tenemos cuanHay en aquellos cuatro métodos, en a esas mismas masas, herederas de
cer dentro de poço ante un Consejo
tura, nuevas modalidades. Pero es de to nos hace falta para rehacernos en radero de su sobrino José Fernández
En la serie de novelas de V. Bode guerra que se reunirá en Pamcreer que obras como «El vicario» una Espana libre que la caída, en Molina. de la província de Málaga, todos ellos, una imperfección que sal- las que en extensas épocas carecieron
tella Pastor sobre la guerra y el
plona.
quedarán como fiel reflejo de una fin próximo, dei franqulsmo nos per- que hace três meses y médio se en- ta a la vista. Si el pueblo no sigue a de progreso y que después de siglo y
exilio, acaba de publicarse
Entre los firmantes de la petición
contraba trabajando en Lyon en una los revolucionários, tampoco sigue a médio no han podido alcanzar el nlépoca en la que la brutal cruel dad mitirá ganar.
figuran Mme Oolette Audry, MonUegó ai paroxismo, paralela a la criLlama después a la solidaridad mi- entreprisa como encofrador. Quienes los reformistas. Vuelve la espalda a vel deseable ni conqiustar el tiempo
«
Tal
vez
manana
»
sieur Claude Bourdet, el «dottore»
minal insensibilidad, ai egoísmo y a litante y a la responsabilidad de to- puedan dar noticias dei mismos, ten- todos si cree ver un núcleo más pro- perdido.
Pueden efectuarse pedidos a
Gustavo Bugatti, M. Jean Cassou,
dos en vistas ai próximo congreso, gan la bondad de dirigirse a Juan metedor y aprovechable. Todavia no
la hipocresía.
Max NETTLAU
nuestra Administración.
M. Guy Héraud, Mlle Hélène de la
y termina en evocación de unas pa- Molina, Plaza du Faral, número 5, piensa en obrar por si mismo. Los
(Continuará.)
Saint-Chely-d'Apcher (Lozère).
enciclopedistas dei siglo XVIII penSouchère.
FONTAURA
labras de Machado sobre Espana.
El mitin de Toulouse
Ramón LIARTE
LA NECESIDAD DEL MOMENTO SOCIAL
y la renovación de las actividades progresivas
Las obras y los dias
F. L de Paris
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unesp% Cedap
Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa
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3í
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45
IIIQ1 «OOUL
5», rue de Ia Tour fi'Auvergne
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BORIANO J.
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8lx mola : M '■
Un an : 36 P.
GREGORIO QUINTANA
NO HAY GUERRAS LIBERADORAS
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EN ESPANOL
3 PAGINAS
El Congreso Intercontinental
de Ia Confederación Nacional dei Trabajo de Espana en ei Exilio
CUANDO el tren no» discurre critérios abundantes y contrapor Lunel, dos docenas de puestos. Habiendo misiones heanos se nos quitan de en- roicas, Ia de delegado en sosiego
cima para introducirnos, claro es una de ellas.
que mentalmente, en estas vinas
La gestión general se aprueba,
que inundan ei departamento, diríamos en principio. 141 opiniocon más vino que ei que arrastra nes de federaciones locales en
el rio que le da nombre: ei Hé- pro, 26 en contra, 4 concedidas a
rault. Perdidos en Ia inmensidad Ia mayoría (con Io que ei opinar
verde, pampasulfada de cobre, queda malparado) y 7 abstenciohemos, como todo refugiado que nes.
se estime, hecho ei «escazorlo»,
La representación indirecta de
ei labrado y Ia vendimiai. Vini- Ia FORA nos ha obsequiado con
mos a comerle el pan a Ia Fran- su entusiasta saludo. Inglaterra
cia, mas también a regalaria con se ha afirmado con flema nada
vino, salido de nucstros sudores. inglesa, Méjico nos ha estimulaHace veinticuatro anos que en do con palabra melosa, pero llena
Montpellier descendimos de un de contenido, mientras los deletren rural sin papel creditor en gados de Caracas y Porto Alegre
los bolsillos. Con dano posible en aparecían sin colorido local por
cada esquina, en cada acera, cae haber perdido los clásicos sommal eso de hacerse el turista. Re- breros navegando por el Garona.
cuerdo que yo usaba gorra estraEn eI trasiego de los dias ,hetégioa para camuflarme, si bien moí> departido con amigos antien Montpellier nadie me habia &uos y nuevos, hemos tomado
visto jamás, con gorra o sin ella. zas
»ire y frescor en parques y terraEs bueno'de considerar que los
- y frecuentado comedores. Io
—
paises hollados y abandonados
por Ias suelas de nuestros zapatos, sin nuestra presencia existen
igualmente. La persoma es importante en si mi.sma. pero su transiloriedad no admite arrogancias
que el tiempo determina vanas.
Montpellier se ha superado,
atildado, sin renunciar a sus características urbanas. La plaza
de Ia Comedia y su paseo adyacente conservan su atractivo anejo, y junto con sus calles, anchas
o torturadas, que de nuevo pisaUN PAIS QUE NO LEE
mos, parece desprender el aliento
de fuga que en 1941 nos animaba HAY hechos tan ostensibles, proa dar alcance a Ia ciudad de
blemas de tal volumen, que preMarsella. Mas hoy todo está sotender eludirlos resulta punto
segado, y Ia senorial villa se nos menos que imposible. Es el caso dei
ofrece.
analfabetismo y de Ia incultura, preMejor dich», nos Ia ofrecen., dominwites hoy, en Espana. Que nosNo el alcalde ni cl prefecto', se- otros, ' los aavérsartój dei rágimen,
guramente, aunque de sus despa- Io digamos, es natural; incluso puede
chos no hayan surgido dificulta- aducirse que exageramos Ia nota.
des. No Ia presentan y encomian iAh, pero Ia cosa varia cuando una
los companeros espanoles mont- tal calamidad generalizada Ia confiepellerinos, con ejemplar o ama- san y lamentan quienes, en mayor_o
bilísima acogida. De ciento sesenta menor grado, están enquistados ai fedelegados, a veces con acompa- gimen! Y es que ei problema afecta
namiento imprescindible, nadie directamente a Ia industria y merca:
quedará a dormir en Ias aceras do dei libro: autores, editores y lio en los bancos de jardín público. breros.
El despliegue de companeros
El diário madrileno «A B C» viene
montpellerinos ha producido ese publicando, desde hace algún tiempo,
ejemplo de organización que ha en su sección «Mirador Literário», diafectado a una serie de restau- versas consultas y entrevistas. ;La
rantes, hoteles y servicios parti- coincidência es tremenda! [Apenas si
culares y de congreso, siendo se lee! Ha dicho un editor que si tan
fuerza obligada rendir homenaje solo leyera un veinte por ciento de
a tanta atención, si no inespera- los aficionados ai fútbol seria cosa
da, por Io menos en amplitud im- de darse por satisfechos. Efectivamenprevista. Y aún más: Cuantos in- te, a los jerifaltes dei régimen, como
convenientes han encontrado los a los patrícios de Ia antigua Roma,
delegados, sea en habitación o en que a base de panem, et circenses busdeberes de condumio, con Ia cele- caban tener embrutecidas a Ias masas
ridad dei caso los han resuelto. laboriosas, asi ellos esfuérzanse por
Horroriza pensar Io mal que Io dar el mayor auge a Ias representahubiésemos pasado los delegados, ciones de cine chabacano, al extraorde haber confiado estos meneste- dinario incremento dei fútbol y de
res a Ia resolución dei congreso. las quinielas, y al desarrollo y freLa sala de actos nos ha pare- cuentación de los bares, con dispencido grande, y capaz de emisiones dio de aperitivos y contacto con mude alta tensión. Hay campos de jeres, de vida galante.
He ahí, a este respecto, copiados
deporte avecindados. y distancia
nrudencial de Ias casas. Aunque de Ia revista «Insula», de Madrid,
los companeros de aqui no hu- unos párrafos que no tienen desperbieren conocido a Pestana, no es dicio:
«La única solución, por tanto, para
pestana Io que les ha faltado.
La sala mayor —puesto que hay que se lea en Espana es conseguir que
otra ai alcance y de apreciables el pueblo alcance ese nivel médio
dimensiones— aparece cubierta cultural que poseen otros países. Es
de saludos juveniles y otros, con decir, se trata —de nuevo hay que
ruego de acierto en Ias delibera- recordar Ia vieja historia, que debia
ciones. iSospechaban algo? No, estar más que superada— de educar
porque saben, estos queridos pan- al pueblo. Y no nos referimos con
cartistas, que Ia C.N.T., sean esta palabra solo a Ias masas popuquienes sean los que Ia represen- lares —sumidas en parte a una inten. tarda en coger el compás, cultura total—, sino a Ia burguesia y
pero que cuando Io han cogido, a Ia pequena burguesia, también en
no Io sueltan sino en Ia hora de gran parte espiritualmente analfabecerrar, definitivamente. Ia puer- tas. Hay, pues, que educar al pueblo
ta. Entonces son los saludos de e inculcarle, desde Ia infância, el
desnedida, cada cual con ei bolso amor y el gusto por Ia lectura. El
repleto de acuerdos y Ia cabeza ejemplo de Prancia, donde desde los
llena de zumbidos. Mejor trabajar diez o doce anos los ninos leen a los
clásicos, y se acostumbran a leer y
de faquin, que de delegado.
redactar, es decir, ingresan realmente
***
en el mundo de Ias letras, es aleccioSilencio: Ia primera sesión em- nador. iQuê se hace en Espafia por
pieza. El secretario, siempre aten- inculcar al pueblo ese amor por Ia
to y calmo pese a ias ©posiciones lectura? Reconozcamos que muy poço
y a los diagnósticos medicales, al lado de Io que debería hacerse.»
Lo fundamental que en Espana
saluda ai congreso con palabras
de tino y trazo medido. Es, este debería hacerse Io sabemos nosotros,
secretario, brasa y temple, refle- lo sabe «Insula», Io comprende perxión y dominio. Como nunca se fectamente todo aquel que ve más
exaspera, puede contribuir a que allá de sus narices y nada tiene de
común con los que chupan dei réginos exasperemos nosotros.
Los delegados presentamos cré- men. Ahí está lo que no tiene vuelta
dito de tales, que examina una de hoja: Primero echar al fascismo
comisión no examinada, docu- patas arriba; lo otro se conseguiria
mentalmente, por nadie. Menos más facilmente.
mal que se trata de delegados
LD3ERTARIOS
vitalícios, y, como tales, conocidos de todos y prácticos en Ia TRÁS UN TELON DE ACERO
matéria.
En todas Ias lalitudes las conmocioEl análisis de Ia gestión secre
tarial empieza. y ya veremos nes políticas, los bandazos represivos,
cuando acaba. Hay pareceres pa- han hecho estragos. Y, naturalmente,
ra todos los gustos. y matéria los más perjudicados no podia ser
para disgustos, y tal parece que menos que fueran los anarquistas. El
los voceríos unânimes, pero en- Estado, evidentemente, sea cual fuetrecruzados, operan Ia función re su color, puede dar más o menos
de válvulas de escape. La discu- beligerancia a quienes, a Ia postre,
sión prosigue, y es fácil decirlo no dejan de dar valor y considerar
No tanto, resisitirlo. No por des- precisa Ia influencia estatal. Ya no
amor ai congreso, sino por esa ! es igual al respecto de todos cuantos
atención permanente hacia Ios estiman que todo Estado es pernicio-
primero para desintoxicar Ia seserá y mejorar ei sentimiento; Io
segundo, para darle cuerda ai reloj de Ia vida. Precisamente, en
una ocasión afortunada, una actitud oportunista nos ha piautado en Ia espaciosa y riente
«Colonie des Vacances de Viaune», donde «Les amis de 1'école
Iaique vous souhaitent Ia bienvenue», y donde nosotros les deseamos, de todo corazón, el más lisonjero êxito en el cometido de
su obra de preparación cultural,
racional y humanista de Ia infancia.
Causa hondo placer, en esta
colônia de ninos, ser recibidos
por un enjambre infantil que nos
rodea el coche con exclamaciones
y «aleteos» de pájaros félices. En
estas condiciones se entra ai refectorio con traje espiritual de
«bon enfant». con pelo gris unos,
con Ia cuspido monda otros, pero
con ganas de ser servidos, o tratados, por esas amables mucha-
chás francesas, como ninos que
una vez fuimos.
Mas este agrado es pasajero,
companeros. pues, Ia sala nos engulle de nuevo. ^Para qué? Para
sugerir câmbios en ei sistema de
organización. qvu no son considerados; para dejar que los núcleos «onfederales sean constituídos por una o Ias federaciones
locales que sean, según situaciones geográficas y número de companeros y de localidades organizadas; para dejar a Ias regionales
confederales de origen con alguna atribueión más de Ias escasas
que tenían, etc, cositas estas que
enumeramos de corrido, pero cuya substanciación implicaron el
consumo de cinco sesiones bien
movidas.
Y como el correo va a salir,
suspendemos esta correspondencia sin emtoolsillar, empero, el
bolígrafo.
Corres^tonsal Ambulante
USÔNUS X
por FONTAURA
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14
so. De ahí que, particularmente en los
paises de influencia fascista o comunista, se haya tratado de perseguir
y anular a los elementos de sentimientos. ácratas.
Del lejano Orente, de Ia China sobre todo, antes de Ia hegemonia comunista, llegaban noticias en torno
a lás activid;ides de aqucllos companeros de raza amarilla: Estaba LuChien-Bo que enviaba desde allí sustanciosas crônicas refiriendo etapas
de lucha en pro dei ideal; referia
anhelos, ânsias de contacto con los
companeros de Occidente. Mas Ilegó
como un ciclón Ia represión. Y trás;
ella el largo silencio... No poças veces hemos pensado con tristeza en
nuestros hermanos en ideas: chinos,
coreanos, japoneses. En cuanto a los
nipones, concluída Ia última hecatombe bélica, tuvimos ocasión de saber
que los companeros que habían salido
Indemnes trataban de rehacer sus
cuadros de organización, pese a todas
Ias dificultades. Incluso habían logrado hacer ediciones, siendo el veteran0 Taiji Yamaga uno de los más
constantes animadores,
De los demás, de los de ia inmensa
China no sabíamos nada.
A fines dei pasado mes de mayo,
«Pteedom», de Londres, insertó una
carta de un estudiante chino, residiendo en aquel país. Su autor, como
es de comprender, ocultaba su nombre con unas iniciales. Carta reciente
dando pormenores dei movimiento
anarquista chino en Ia actualidad.
Pese a tener que desenvolverse en
Ia clandestinidad; no obstante Ia
acentuada represión que hace haya
muchos companeros chinos en Ias
cárceles, Ia acción libertaria se desenvuelve de un modo tenaz. Al parecer, hay dos organizaciones de tipo
anarquista: «Bandera Negra», compuesta, en su mayor parte, de estudiantes, y «Hacia Ia Comuna Libre»,
integrada, en su mayoría, por disidentes dei marxismo. Ambas organizaciones difunden Ias ideas de libertad y de justicia social entre los campesinos, quienes, dotados de ese espíritu comunitário, tendência ancestral
en ellos, como explico Paul Gille en
su opúsculo «La Pensée Chinoise», debeh, en gran parte, hacer caso omiso
de Ia campana de calumnias propagadas por los secuaces de Mao, el
dictador.
Nos congratula, por Io que tiene
de alentador, esta magnífica tenacidad de que dan prueba nuestros companeros chinos. Si ellos se desenvuelven, si subsisten en tanto que organizada tendência de oposición, frente a
todo Io que han sufrido y sufren;
frente al fanatismo comunista, es indudablc que nos brindan ejemplo de
cohesión y de perseverancia en Ia lucha a los anarquistas de Occidente.
LA POLVAREDA
TRÁS DE «EL VICARIO»
Evidentemente, el impacto clavado
de Ia Iglesia por Ia magnífica obra teatral «El Vicario», dei joven escritor alemán Rolf Hochhuth,
ha sido de consideración. De ahí que
desde el estreno dei drama, a fines
de febrero de 1903, en el teatro Freie
Volksbühne, dei Berlín occidental, no
haya cesado Ia pasión de Ia polêmica
suscitada.
Hojeando revistas, de acá y de acullá, aún se encuentran artículos en
donde se defiende o se ataca a las
jerarquías eclesiásticas por su actuación durante Ia triste etapa en que
los hornos crematorios nazistas enrojecían dia y noche, quemando judios
de todas edades. Se dice que un profesor italiano, especializado en los teen ei Seno
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mas religiosos, ha publicado hace poco un grueso volumen tendiendo a
aplicar una de cal y otra de arena,
como suele decirse, en torno a Ia personalidad de Pio XII. Algo asi, como
cortina de humo para dar aire de vaguedad, de imprecisión a Ia actuación dei Papa.
Y es. "81 ca»- q.i». Mot i;!u; -th. no r,uiso
recargar Ias tintas con excesivo dramatismo verbal de latiguillos ai poner en escena a Pio XII. Es leyendo
ja 0fora como, mejor que en Ia repre-
EN Ia actual complejidad internacional, Ias tituladas guerras de liberación son una burda
mentira. No obstante, se mantiene en su torno Ia aureola de un mito y continúan recogiendo
Ias simpatias de Ias multitudes impulsadas por un
afán generoso. De poço sirve Ia experiência dei
Congo, donde Ia «liberación» provoco terrible guerra
interior atizada y dirigida por Ias f uerzas econômicas
que siguen determinando en toda Ia región africana,
con tanto o mayor vigor que en el ayer cercano.
Argélia aporta otro ejemplo probatório, en lo que
se sobreentiende como «liberación dei yugo extranjero». Durante el período de Ben Bella y después
de su caída, no se ve otra solución aparente que Ia
ofrecida por el pacto con los antiguos colonizadores.
Argélia depende de Francia hoy más que nunca.
Todo su porvenir econômico —y su «social» inmediato depende de Ia «buena voluntad» que prime
en los tratados concernientes al petróleo y a Ias
Industrias semi-paralizadas por Ia carência de matérias primas y de técnicos. Ben Bella hubo de acudir a los técnicos aún inexperimentados de Ia R.A.TJ.
y de Rumania, países que a su vez se hallan sometidos a Ia necesidad de apelar al apoyo de técnicos
rusos o checos.
Indochina se «libero» dei colonialismo francês
aprovechando Ia coyuntura de inestabilidad a que
dio lugar Ia liquidación de los problemas dejados
por Ia última guerra. Costó rios'de sangre a Indochinos y a Prancia. Pero ia colonización se reestableció a renglón seguido ejercida en forma descarada por los Estados Unidos, bajo Ia velada intervención dei Vaticano que jugo papel de consejero
por boca dei cardenal Spellman. La revista católica
«Ramparts» hace saber a sus lectores de qué manera el cardenal Spellman logro influenciar a los
jerarcas de Washington para que se favoreciera Ia
designación de Ngo Dinh Diem a Ia presidência dei
Vietnam...
La guerra que se desarrolla en Vietnam se cubre
también con Ias apariencias de «guerra de liberación». Los dei Norte luchan para liberarse de Ia
ocupación econômica norteamericana, y para ello
acuden al apoyo dei bloque comunista. Los dei Sur
luchan contra los dei Norte con el pretexto de liberarse de Ia influencia comunista. Pero se hallan dirigidos por los norteamericanos, quienes actúan allí
como en país ocupado.
Por su parte, los soldados norteamericanos actúan, combaten, mueren o matan en Vietnam sin
defender Ia libertad de nadie, perdida en el gesto
su propia libertad y poniendo en peligro sus vidas.
El 5 de agosto, «Le Monde» publica en su página 5
lo que tradúcimos a continuación;
«TAN-LOC. Agosto i (A. P.)—«Dios mio, jamás
hubiera creído que esto fuera asi» —dijo un joven
soldado americano mirando al viejo campesino vietnamita tumbado en el suelo con el cuerpo acribillado
de balas, Ia cabeza abierta, pero respirando aún. Su
boca se abria y se cerraba como para articular una
palabra que no salía. «Se le mato y se le saco de su
miséria» —dijo otro. El viejo corria asustado a Ia
vista de los militares que tiraron sobre él, tomándole por un vietcong.
«En los dos meses que se encontraban allí, los
soldados dei l"r batallón dei b.« regimiento habían
visto ya vários aspectos de esta guerra. Al parecer,
esta vez matarpn a un ciudadano indefenso que ni
siquiera estaba armado. «Esto no tiene sentido —dijo
uno de ellos—■, no importa quien podia haberle capturado corriendo detrás de él.» «Ah, si, para que nos
Uevara a una emboscada» —contesto otro. «No pensemos más —dijo un sargento^—-, Ia guerra es larga
y tendremos a ver otras cosas desagradables.»
«La predición se realizo rapidamente. En el mismo dia los soldados —todos ellos de una veintena
de anos— asistieron a otras escenas penosas. Un
destacamento de milícias sud-vietnamitas acompana
a los soldados norteamericanos para ocuparse de todos los vietnamistas —enemigos o civiles— capturados en el curso de Ia operación. Su comportamiento
era el habitual, pero choco a los jóvenes «marinos».
Se descubrió a dos «vietcongs» erí un escondrijo. Uno
de ellos estaba armado. Un oficial de Ias «marinas»
interrogo a los dos prisioneros, que afirmaron que
no eran «vietcong» y que nada sabían dei arma.
«Los milicianos sud-vietnamistas, cada vez más
nerviosos, comenzaron a pegar con una cana sobre
Ia cabeza y Ias espaldas de los prisioneros. Los «marinos» intervinieron para susiraer los dos hombres
a los milicianos, pero los ojos de los prisioneros no
traslucian pena ni emoción.
«Finalmente los prisioneros fueron entregados a
Ias tropas gubernamentales. Los milicianos les sacudieron unos minutos y les interrogaron separadamente. Les pegaron de nuevo y luego aplicaron Ia
tortura dei água al que parecia predispuesto a «cantar». Le tumbaron en el suelo, le pusieron un trapo
en Ia cara y le echaron água en Ia boca. Al principio, el hombre soportaba el suplicio, pero era necesario respirar y para ello moverse, pero cuatro
hombres le tenían aferrado. Finalmente, para salvarse dei ahogo, hablo y explico donde se hallaban
escondidas Ias armas y sus companeros.
«En el curso de Ia operación, un soldado gubernamentai incêndio una casa con el techo de paja. No
se podia saber si era o no Ia casa de un vietcong.
Pero el fuego se extendió, quemando otras seis casas. «Yo no quiero saber como ocurrió, pero quièro
que se le detenga —declaro un oficial a sus «marinos—». «Todo esto ocasiona sufrimientos y justamente nosotros combatimos para que se termine.»
Se habian hecho trece prisioneros. Un nino siguió a
su padre en todo el camino que llegaba al aeródromo, donde esperaban los helicópteros para volver
a Chu-Lai. Cuando su padre subió al aparato el
chiquillo se retorció Ias manos y comenzó a gritar.
Al oírle, uno de los «marinos» lanzó exasperado:
óEs que no hay nadie que pueda hacer callar a ese
nifio...?»
Nada hay de nuevo en todo esto, que en suma es
un pálido reflejo de lo que ocurre en Ias guerras
de todos los tipos y que jamás liberarán al homnn».
Aunque se titulen «guerras de liberación».
El Papa lanza sendos discursos y proclamas por Ia
paz. Pero ei Vaticano interviene indirectamente en
todas los litígios, pues no queda rincón dei mundo
donde no posea sérios intereses econômicos: tierras,
minas, fábricas, sin contar templos y conventos. El
Vaticano es una de Ias primeras potências econômicas internacionales. Johnson reincide en declaraciones de paz al mismo tiempo que firma decretos de
movilización y ordenes de envio de tropas a todos
los puntos neurálgicos en los que que Washington
—y el Vaticano— controlan intereses financieros.
Mao-Tse-Toung se toma el lujo de amenazar con su
bomba, porque aún no posee China una influencia
econômica predominante, y nada tiene que perder.
SJ halla por ahora en Ia lista de paises «proletários».
Pero Rusia hace uso de mayor prudência, atada por
sus múltiples intereses y por el espiritu conservador
que permite Ia salvaguarda de sus zonas de influencia.
(Pasa a Ia página $.)
Mitin aniversário dei 1!) de jiiiio 1!)1 en Toulousc
AFLUÊNCIA de asistentes. Más de nol y Ia C.N.T. francesa.
cinco mil personas acudieron,
Abrió el acto el compaííero Turmo,
una vez más, como todos los de Ia VI Región de esta, que después
anos,-al acto conmemorativo dei vi- de dirigir unas palabras al público
gésimo sexto aniversário de Ia revo- que llenaba ia sala, pasó Ia palabra
lución espanola, organizado en Tou- al secretario sindical de Ia sindical
louse por el anarcosindicalismo espa- hermana.
.
rrvnunrv
JOSeph DORIANQJ
, ■,
Comienza expresando Ia solidaridad por el cardenal Verdier, al primado
efectiva para con Ia C.N.T. espanola, de Toledo, pone de manifiesto Ia
que sigue luchando a través de todos complicidad de Ia Internacional de
estos anos por Ia libertad en Ia penín- Ia Iglesia, para con ia sublevación.
süla y, por ende, por Ia libertad de
Refiriéndose más tarde a Ia situatodos los pueblos oprimidos.
ción general, dice que Ia C.N.T. franAtaca con términos exactos y con cesa admite Ia necesidad de un frente
còncisión Ia pretendida «liberaliza- común de los trabajadores, pero con
ción» dei régimen franquista y Ia exclusión de todos los que se sienten
complicidad de Ias democracias. De- al servicio de nuestros enemigos. Con]'uncia Ia aproximación de Ias autori- tinuamos Ia lucha, dice, contra Ia
dades francesas con Franco y Ia poli- internacional dei capitalismo, Ia Igletica de restrieciones que se impone sia, las castas privilegiadas y el Esen el país a las manifestaciones de tado que frenan Ia evolución.
solidaridad hacia Espana oprimida.
Lanza un llamamiento a Ia juvenSenala, a través de su intervención, tud, y reitera su testimonio de inquela defección de las democracias en brantable solidaridad hacia los hom19.'((i y Ia vergüenza de Ia No Inter- bres que prosiguen en Ia clandestinivención.
dad Ia lucha contra Franco, para terDando lectura a un fragmento de minar diciendo que Ia pátria de cada
una carta dirigida en aquel entonces uno es el lugar donde trabaja.
José MUNOZ CONGOST
Toma Ia palabra en nombre de Ia
C.N.T. espanola, para evocar con calor y emoción el gesto imperecero dei
pueblo espanol, que en 1936 supo oponer ia barrera de sus pechos, en
calles y plazas improvisando barricadas, frente ai levantamiento militar
de los pretorianos fascistas.
Ante Ia carência de los poderes públicos, Ia presencia popular dio Ia
más vibrante respuesta y repudio a
quienes creyeron que su «militarada»
iba a terminar en poças horas.
Pueblos y ciudades, barrios y calles
respondieron sin vacilar ante el peligro y construye las baricadas, y toma
los cuarteles, y Ia avalancha de pechos desnudos, alma popular, se alza
en todos los rincones dei país, y sin
jefes, sin decretos, sin ordenes de
movilización, ante el poder que rehuye responsabilidades e intenta pactar con Ia rebelión, los trabajadores
organizan su defensa, como organizan más tarde Ia economia abandonada, ponen en marcha el esplêndido
aparato de Ia produeción, que habia
de permitir esos três anos de lucha
descarnizada.
Veintinueve anos más tarde, afirmamos, sin orgullo, pero con satisfacción inmensa, que nuestras experiencias sociales no fueron superadas.
Nuestra presencia hoy aqui es Ia
expresión viva de una fuerza, de una
idea, de una comunión de espíritus,
de una potencialldad latente de es-
unesp^ Cedap
fuerzos coincidentes.
La C.N.T. es fuerza e idea, fruto de
Ia conciencia popular y social da
nuestro pueblo. Es el alma de nuestrás poblaciones y por estar convencidos de ello, hoy como ayer, nos encontramos en Ia misma lucha, en el
mismo combate.
Un examen rápido de Ia situación
internacional muestra el caos político, social y econômico en que se debaten las naclones sometidas a los
intereses tristes dei capitalismo.
Dividido en bloques, con problemas
y crisis comunes a unos y otros, el
juego infecto de las hegemonias colonizadoras incapaces de resolver sus
propios problemas internos se lanzan
a Ia aventura militar de intervención
en países que ni les llamaron ni desean su presencia indeseable.
Refiriéndose a Ia triste y complicada situación que se presenta en todos
los ordenes, a los países de África y
Ásia que desembocaron las pretendidas independências, pone el asunto
en el juego de las influencias de Ia
alta finanza y de Ia Iglesia católica
que se encuentran en Ia base de las
llamadas luchas trioales o de minorias.
En nuestro suelo, al cabo de los
veinticinco anos de orden, ya que en
los cuarteles, y Espana es un inmenso cuartel gcbernado con espiritu castrense, ia crisis financiera es evidente
y se deduce de sus mismos balances
comerciales, los que según confesión
propia solo llegan a cubrir el déficit
de sus cacareados planes dei desarroUo, con Ias aportaciones dei turismo
y de esa «fruetífera» emigración económica.
Prueba de esa inmensa crisis, es Ia
actitud de los elementos de Ia Iglesia
«pafiOla que pretende hoy desolidarizarse dei régimen y cambiar el lensuaje tradicional.
Llama el Vaticano a Ia solidaridad
y ya no se quiere hablar de Ia humillante caridad.
Vi vimos, pues, en una época en que
organismos de todo cariz pretenden
arreglar los problemas dei hambre,
en relación internacional, cuando
fueron incapaces dentro de sus propias fronteras de resolver sus agudizantes problemas propios.
Época de dispendios fantásticos, en Ia
que, mientras millones de seres humanos mueren de hambre y miséria espantosa, se gastan miles de millones.
Poço importa que Ia humanidad
perezea, lo que en verdad interesa es
el puesto dei primer colonizador lunar.
He aqui, pues, en que punto nos
encontramos. Después de veinticinco
anos de lucha, de exilio y de clandestinidad, nuestra presencia, proyección
permanente de Ia gesta de 1936, es
Ia prueba de que en todo momento
se encontrará a Ia C.N.T. en su puesto
P°rQue cada militante es un cerebro, un hoyo y una voluntar al servicio de Ia Revolución.
Pero en momentos como el presente
, es preciso lanzar Ia alerta que
P°nga en vigilância constante a los
hombre sde Ia Confederación. Porque
(Pam a la> página) 3.)
Chispas
De una hoja insolvente para personas solventes: «Haymare».
Qule Ia haya. Lo que no hay es
pare.
»%
Del viaje El cierzo de Paris nos
acompaüa hasta Valence, en espanol
Valencia. Después aparece Oratnge, en
términos nuestros, Naranja.
Existe, por estos andurriales, ilusión ibérica.
Uno ãe Ia sala: «Mejor dos «micros» para un presidente, que dos
presidentes para un micro.■»
»**
«Ei delegado de Montpellier tiene Ia
FWlabra.» BaruUo. Montpellier vntenta
- * congreso no callcu. El presidente
ffrita: «iCallarse!», y el delegado
montpellerino, en el colmo dél asombro
> pregunta a Ia mesa:
—iHe de callar yo?
*
**•
*.*„.
..
Y expresion meridional ruidosa, expanswa, en Ia ciudad natal de Jaim
. ;
_
...
.
.
Asi y todo, esa recia figura historica. w0i despierta, por ser obra de picapedreros
iPicamos nosotros piedra, o hierro
trio?
El delegado X nos explica una auu^ eficaz a
camvasnero ae Barce^na. Tan eficaz, que el companero
favorecido murió satisfecho
.
_
. ** .
Seguro, en cada uno de nosotros hay
más
. humanidad que discursürilidad,
habiendo mucho de esto.
'*
Con Ia atmosfera de esta sala haOido en Montpellier: «Sin anarquis- bría para elevar un montgolfier de
mo no hay C.N.T.; si,n C.N.T. hay 300 metros cúbicos de aire irresistible.
anarquismo.»
»
„*,
Las ideas son nobles.
Per fortuna, los conifederales somos
Dice un delegado, después de apurar su turno oratório: «Y ahora re- «víctimas» de eüais
nuncio a ia palabra.}}
Gracias.
Esto se agita, enturbia, reposa y
clarifica. Los nervios se destiende<n, y
Ia sonrisa.
El companero Jesus toma apuntes reaparece
Igual que aparece el sol al disolde congreso perfilando siluetas, no verse las nubes, al conjuro de dos
condensado discursos que, dibujados, nombres evocadores: «Valence}} y
resultarian inextricabies.
«Oranger).
**
La vida1 es bella, a pesar de todo.
Dos delegados para presidir, agaCHISPERO
rrados al «micro}}. Diálogo ãV cortesia.
Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa
Faculdade de Ciências e Letras de As
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