JUIN 2012 NORD BLÉ TENDRE Précocité Caler le cycle pour éviter les accidents climatiques p. 3 Variétés Des milieux caractérisés par leurs stress p. 6 Les conseils associés aux pédo-climats de votre région p. 8 à 12 Semis La densité se raisonne selon le pédo-climat p. 14 Le catalogue variétal p. 16 COLZA Variétés Bien choisir son colza pour sécuriser sa conduite p. 20 Implantation Soignez l'implantation p. 25 Retrouvez à la fin de ce numéro tout sur Oléopro 2012 Membres de Blé tendre et colza Choisir ses variétés selon son terroir Précocité du blé tendre 3 Caler le cycle pour éviter les accidents climatiques Pour limiter les dégâts liés aux aléas climatiques, une solution consiste à éviter que les stress ne surviennent dans les moments-clés du cycle du blé tendre. Adapter simultanément la date de semis et la variété peut y aider. D ans de nombreuses situations, c’est le climat qui est le principal responsable de la stagnation des rendements. L’augmentation des fréquences d’échaudage en fin de cycle et du déficit hydrique ont pesé sur la production de ces quinze dernières années pour 6 à 9 q/ha à l’échelle nationale. Bien qu’élevé et continu, le progrès génétique, estimé entre 9 et 14 q/ha sur la même période, a été absorbé par les effets liés au climat mais aussi aux conduites de culture. Dans une moindre mesure, diminution des surfaces de protéagineux, augmentation de la sole des variétés BPS, développement des techniques du travail du sol, stabilisation des doses d’azote, voire protection réduite ont aussi contribué à la stagnation des rendements. Une phase de sensibilité dès la levée Pour esquiver les effets du climat, l’une des pistes consiste à bien positionner le cycle de la céréale pour éviter les stress au mauvais moment… en sachant toutefois que le calage Choisir les bons leviers A vancer la phase de remplissage des grains ne passe pas par la précocification des dates de semis. En effet, les variétés d’hiver de blé tendre ont besoin de la vernalisation (caractère « hiver » de cumul minimal de froid) et dans certains cas des durées de jours allongées pour réaliser leur transition florale. Ces caractéristiques freinent le développement des céréales en automne et en début d’hiver. Ainsi, un semis plus précoce de 15 ou 20 jours ne provoque une avancée du stade épi 1 cm que d’une semaine… Mais il expose la culture à plus de risques de froid ainsi qu’à de nombreuses complications agronomiques (ravageurs, salissement, etc). Il entraîne à peine 2 à 3 jours d’avance à la floraison, ce qui ne permet pas une esquive suffisante de déficits hydriques ou échaudage. Le levier de précocification le plus efficace est la précocité des variétés à montaison et épiaison. En changeant de gamme de précocité à épiaison, en passant par exemple d’une variété demiprécoce (6,5) à très précoce (7,5), l’esquive est mieux maitrisée. des stades sur un climat moyen ne prémunit pas vis-à-vis des années atypiques. De la germination à l’émission des premières feuilles, le blé tendre reste sensible au sec, au froid et à l’excès d’eau. Tous ces facteurs peuvent pénaliser le nombre de plantes levées par m². En fonction des régions et selon les types de sol (limons hydromorphes, argilo-calcaires caillouteux), l’hiver, plus ou moins rude et humide, peut également provoquer des pertes de pieds. Il est donc préférable d’éviter de semer tard dans les zones à froid précoce, sans pour autant trop anticiper. Pas trop de froid au stade épi 1 cm La phase de début à mi-tallage est la moins sensible aux accidents climatiques. Elle peut donc se dérouler sous un climat un peu moins propice. Sur cette période, les talles se mettent en place sous l’influence des températures cumulées en base 0 °C. L’alimentation azotée ne fait que permettre le maintien de talles supplémentaires. © ARVALIS-Institut du végétal À partir du stade épi 1 cm, les températures inférieures à -4 °C sous abri peuvent entraîner une destruction des épis. Au cours du tallage, les plantes réalisent de manière complètement invisible leur transition florale : les apex évoluent progressivement, cessent de produire des ébauches de feuilles et préparent ce qui deviendra l’épi. À partir de là, les plantes perdent progressivement leur résistance au froid. C’est parce que les blés étaient déjà à ce stade que le gel de février 2012 a causé autant de dégâts : à par- Dans une parcelle donnée, l’arrivée des différents stades du blé (ici l’épiaison) diffèrent selon la précocité de la variété. ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Précocité du blé tendre © M. Moquet, ARVALIS-Institut du végétal 4 tir du stade épi 1 cm, les températures inférieures à -4 °C sous abri peuvent entraîner une destruction des épis. Bien qu’il existe des différences de sensibilité entre variétés, ce seuil permet de raisonner le calage du cycle de la culture : l’objectif est d’éviter les gels d’épi à ce stade et donc de repousser le stade épi 1 cm à un moment où ce risque est écarté en tendance. Méïose et floraison délicates La montaison constitue la phase de mise en place d’un potentiel de rendement. La surface foliaire et l’enracinement progressent rapidement. Durant cette phase, se définissent les nombres d’épillets par épi puis de fleurs par épillet. Une montaison longue favorise la mise en place d’un nombre élevé de grains/m² et d’une biomasse importante. Vient ensuite le stade de la méiose, où se fabrique le pollen, qui influence le nombre potentiel de fleurs fertiles. La floraison correspond à la phase de fécondation. C’est au cours de ces stades que se forme le nombre de grains par épillet, donc le nombre de grains par m². De mauvaises conditions climatiques font chuter le potentiel de grains par épillet. Méiose et floraison sont très sensibles à des accidents ponctuels (températures extrêmes, rayonnement). Il faut au minimum 200 calories/cm²/jour et des températures comprises entre 5 et 25 °C pour que ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 la méiose puis la floraison se déroulent dans les meilleures conditions. L’échaudage en fin de cycle est l’un des principaux risques sur blé tendre. Éviter l’échaudage de fin de cycle Limiter des impacts négatifs Le poids de mille grains (PMG) s’élabore quant du climat à lui dès la floraison. Il est donc fortement En s’appuyant sur des analyses fréquensensible aux conditions climatiques entre ce tielles du climat, il est possible de déterminer stade et celui dit grain pâteux. Une première les risques dans une zone (gel précoce, gel phase va jusqu’au stade grain laiteux : elle montaison, échaudage) détermine la taille de l’enet de raisonner le calage veloppe du grain et donc Le poids de mille cycle de la céréale de le PMG potentiel. Elle est grains s’élabore dès la du façon à éviter au maxitrès sensible à l’échaudage floraison, il est donc mum ces accidents : un (températures maximales fortement sensible tallage long est préférable au-delà de 25 °C). La deudans des zones froides ou xième séquence va jusqu’au aux conditions humides, un remplissage stade grain pâteux : elle corclimatiques entre ce précoce est plus efficace respond au remplissage en stade et grain pâteux. dans des secteurs échauamidon de cette enveloppe. dants, mieux vaut une Elle dépend du maintien de montaison retardée là où des gelées tardives la photosynthèse et des possibilités de remosont à craindre. Sur la majorité du territoire, bilisation internes à la plante. Les conditions l’échaudage est l’accident le plus fréquent et climatiques de fin de cycle peuvent entraîner le plus préjudiciable : il est présent tous les de gros écarts de productivité car le PMG est ans ou presque, et touche toutes les variéune composante importante dans l’expression tés. La stratégie d’évitement consiste donc à du rendement. Lorsque des risques existent, avancer la fin du cycle de la céréale, tout en c’est donc sur cette base qu’il faut essayer de veillant à ne pas accroître les autres risques caler la fin de cycle de la variété, en cherchant climatiques tels que le gel autour du stade épi à précocifier la phase de remplissage afin 1 cm (encadré). d’éviter l’échaudage lorsqu’il est fréquent. 6 Production du blé tendre Des milieux caractérisés par leurs stress ARVALIS-Institut du végétal a entrepris de caractériser les différents milieux de production du blé tendre en fonction des facteurs qui limitent le rendement. Ce travail a abouti à la cartographie de huit grands types d’environnements, susceptibles de permettre l’adaptation du bouquet variétal. P arce que la variété apparaît comme l’une des clés d’une meilleure gestion des risques climatiques, ARVALIS-Institut du végétal a entrepris de caractériser les différents types d’environnements pédo-climatiques français afin d’y associer les blés tendre adaptés. Objectif final : définir les profils agronomiques attendus des variétés et cibler les conseils par entité homogène d’indicateurs pédoclimatiques pour proposer le « bouquet variétal » le plus approprié, tant en termes de rendement que de gestion des risques. La première phase de ce travail a consisté à définir les différents environnements grâce à l’étude des indicateurs agrométéorologiques calculés sur les 24 années historiques de 312 stations météorologiques. De l’écophysiologie et des statistiques Premier temps de l’étude : caractériser l’offre climatique historique des stations ainsi que les facteurs limitants d’origine abiotique (stress thermiques, hydriques et nutritionnels) ou biotique (risques de maladies) susceptibles d’entraver la production. Pour y parvenir, il a d’abord fallu préciser le contexte de production associé à ces stations. Y ont été rattachées les variétés habituellement cultivées à proximité ainsi que les propriétés des sols dominants localement, telles que la réserve utile en eau et l’hydromorphie. L’affectation des variétés a permis de définir les dates de début et de fin des séquences d’installation des composantes de rendement, grâce à des modèles tenant compte de leurs besoins en températures, de la vernalisation et de leur photopériode. Les propriétés des sols dominants ont quant à elles servi à estimer les déficits hydriques et les excès d’eau. Pour chaque station météorologique et pour les huit phases du cycle de développement du blé tendre (2), un grand nombre d’indicateurs ont ensuite été calculés année par année en fonction des dates de ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Des classes qui tiennent compte des facteurs biotiques et abiotiques Figure 1 : Le choix des nombres de classes résulte d’un compromis entre précision et nécessité de simplifier pour une approche nationale à grosses mailles. Cette cartographie sera affinée ultérieurement en tenant compte notamment de la variabilité intra régionale des sols et des systèmes de production. ! Des fins de cycle chaudes et sèches ! Excès d’eau assez faible pendant l’hiver, échaudage moyen, déficit hydrique assez important en fin de cycle, septoriose assez présente. ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! !!! ! ! ! ! ! ! !!! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! !!! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! De la chaleur et peu d’eau ! !! ! ! ! !! ! !! ! ! ! ! ! Déficit hydrique important tout le ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! !! long du cycle, échaudage important !!! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! en fin de cycle, offres en température ! ! ! ! ! ! ! ! ! et en rayonnement élevées. ! !! !!! ! ! !!! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! !! !! ! Peu de maladies mais des hivers froids !! ! ! ! ! !! ! ! ! ! !! ! !! Excès d’eau important en hiver, froid ! ! ! !! !! ! ! ! ! !! ! important au tallage et à la méiose, !! ! ! ! ! ! ! !! échaudage et déficit hydrique moyen durant ! ! ! ! le cycle, offre en rayonnement assez bonne. ! ! De bons potentiels mais de la nuisibilité Échaudage et déficit hydrique plutôt faible, pas d’excès d’eau en hiver, offres en température et en rayonnement moyennes. Production du blé tendre © E. Jouanneau, ARVALIS-Institut du végétal semis et types de précocité conseillés. Pour caractériser l’offre climatique, ont été retenues les sommes de températures en base 0 °C, les températures moyennes sur la période, les sommes de rayonnement et de précipitations ainsi que les quotients photothermiques. Cinq types de facteurs limitants abiotiques ont également été pris en compte : les excès d’eau, les déficits hydriques, le froid, les excès thermiques et les faibles rayonnements. Se fonder sur les « similaritésdissimilarités » La cartographie présentée ici s’appuie sur les données de 312 stations météorologiques recueillies sur 24 années. Du froid l’hiver et de la chaleur l’été mais de l’eau Échaudage important en milieu et fin de cycle, déficit hydrique faible, température froides l’hiver. ! La nuisibilité des maladies, principal facteur limitant ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Les 8 classes ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !!! !! !! ! !! ! ! ! ! ! ! ! Excès hydrique assez important en début de cycle, pas d’échaudage, déficit hydrique moyen. ! ! 1 2 3 4 5 6 7 8 Des saisons très marquées Températures basses importantes au tallage et à la méiose, échaudage important en fin de cycle, déficit hydrique moyen, offre en rayonnement assez bonne. Un contexte « ultra océanique » Peu d’échaudage thermique, déficit hydrique très faible durant le cycle, offre en température plutôt faible pendant le cycle. Dans un second temps, l’étude a cherché à identifier des environnements homogènes à travers la France en superposant les paramètres. Cette étape a été réalisée avec une méthode statistique dite de « dissimilarité ». Son principe : regrouper les stations qui se ressemblent le plus puis créer des classes de stations les plus dissemblables sur toutes les années historiques pour les caractéristiques retenues. La méthode été appliquée sur chacun des indicateurs d’origine abiotique et biotique, puis sur des combinaisons d’indicateurs et plus globalement sur tous les indicateurs d’offre climatique et de facteurs limitants. Les classes obtenues ont fait l’objet de cartographies et d’estimations de valeurs fréquentielles. 7 de cycle moyens. Les situations peuvent néanmoins varier dans toutes les régions selon les caractéristiques de sols. Une classification a également été effectuée sur des variables agroclimatiques représentant des risques de pressions de septoriose, rouilles jaune et brune. Cette approche repose sur des modèles dont la précision est à améliorer et ne considère pas les potentiels d’infection des parcelles. Comme attendu, des gradients géographiques ont été observés. L’étude met en évidence le sud-ouest pyrénéen, la Bretagne, la Normandie, le Nord et Nord-Est parmi les zones les plus touchées par la septoriose en fréquence et intensité. Les régions du CentreOuest et du Centre sont elles aussi concernées mais avec une moins forte intensité. En rouille jaune, un gradient nord-ouest/sud-est existe tandis que la rouille brune concerne de façon plus fréquente le grand Sud. Pas de continuum géographique La compilation des facteurs limitants biotiques et abiotiques a permis de mettre en évidence huit types d’environnement de production du blé tendre. Attention : ces classes ne correspondent pas à un zonage géographique. Elles décrivent avant tout les environnements des stations météorologiques. Or ceux-ci peuvent ne pas être tout à fait représentatifs de la région, en raison notamment de la variabilité Des stress inégalement répartis des sols, ce qui empêche de faire des contiLa cartographie de l’offre climatique a fait nuum géographiques. Ce premier travail perressortir sans surprise un gradient nord-sud, met néanmoins d’étoffer le conseil variétal de ainsi que l’influence des climats océaniques règles de décision. Les caractéristiques des difou continentaux, visible dans un gradient férents contextes pédo-climatiques étant pour est-ouest. La prise en ainsi dire quantifiées compte des facteurs limien valeur médiane, il Ce premier travail permet tants a nuancé ce predevient possible de d’étoffer le conseil variétal mettre en face des mier zonage. de règles de décision. Au final, il ressort de l’anavariétés « idéales », lyse que l’Ile-de-France, la autrement dit d’idenPicardie et la Champagne font partie des zones tifier tous les points forts nécessaires à un blé les moins touchées par les facteurs limitants pour faire face aux situations généralement abiotiques : les risques d’échaudages et de défirencontrées dans la zone et donner le meilleur cits hydriques y sont faibles pour les sols conside son potentiel. dérés, les stress hivernaux pas trop forts. Le (1) Etude de classification des environnements réalisée dans le cadre d’un sud de la Beauce et la plaine d’Alsace seraient contrat de branche du CTPS « Diversification du réseau CTPS pour une meilleure caractérisation de l’adaptation des variétés de blé tendre à des principalement concernés par des risques de itinéraires techniques à hautes performances environnementales ». déficits hydriques. Le Nord-Est, le Centre-Est et (2) Semis à fin tallage, fin tallage à épi 1 cm, épi 1 cm à méïose, méïose à épiaison, épiaison à floraison, floraison à stade laiteux, stade laiteux à le sud de la zone Centre rencontrent surtout maturité physiologique et maturité physiologique au stade de récolte. des stress hivernaux de froid, avec dans les parties les plus au sud, des risques d’échaudage. En Pays de la Loire, Poitou-Charentes et dans le Sud-Ouest, ce risque apparaît moyen, mais les déficits hydriques sont plutôt élevés avec des manques de rayonnement possibles à la méïose. Les côtes atlantiques de la Bretagne etrouvez Perspectives Agricoles subissent en médiane surtout des excès d’eau de mai 2011. hivernaux, avec des déficits hydriques de fin Pour en savoir plus R ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 8 Zone orange La nuisibilité des maladies, principal facteur limitant En Haute-Normandie ainsi que dans les parties plus maritimes du Nord-Pas-deCalais et de la Picardie, les conditions de production se rapprochent finalement de celles de Bretagne. L’eau ne manque pas et peut même être présente en excès l’hiver. Associée à une certaine douceur, elle favorise le développement des maladies, principal facteur limitant. D ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! !! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! !! !! ! ! ! ! ans cette zone qui regroupe des territoires situés dans l’ouest et la bordure maritime du nord de la France, la forte pression des maladies fongiques constitue le facteur limitant le plus marquant. Dans les secteurs les plus touchés, les maladies foliaires peuvent conduire à des pertes supérieures à 20 quintaux par ha et par an dans les situations non protégées. Il faut donc impérativement éviter les variétés les plus sensibles à la septoriose et à la rouille jaune. Les facteurs abiotiques sont sinon dans l’ensemble très favorables à la production. Les températures inférieures à zéro sont rares, rendant inutile la prise en compte de la sensibilité au froid dans le choix variétal. Les risques d’échaudage sont très faibles. Le déficit hydrique est moyen voire faible dans certaines sous-zones comme la bordure maritime nord. Allonger le cycle Dans un certain nombre de situations, le cycle peut donc être allongé tout en restant assez souple sur le rythme de développement. La gamme variétale est large… Sous réserve de bien prendre en compte le risque maladie. Dans les situations à fort risque piétin verse, mieux vaut choisir une variété résistante. Attention également aux excès hydriques en début de cycle : ils peuvent pénaliser des semis un peu plus tardifs, non souhaitables par ailleurs. Regarder le critère de la germination sur pied peut être utile, des pluies pouvant survenir en fin de cycle. Les blés de cette zone se destinent à l’amidonnerie, la meunerie ou l’alimentation animale. Dans certains cas, les pertes liées aux maladies foliaires peuvent dépasser 20 q/ha/an en situation non protégée. Préconisations Beaucoup de choix en sols profonds Risque piétin verse élevé Précédent maïs Expert, Barok, Boregar, Scor, As de cœur, Prévert, Dialog, Intérêt Semis précoces À essayer : Sweet, Sokal, Karillon, Fluor, Hybery Barok, Scor, Expert, Boregar, Barok, Oxebo Boregar, Prevert, Phare, Azzerti, Phare, À essayer : Hystar, Nucleo, Brentano, Intérêt Fluor, Sokal Semis Dialog, Intérêt À essayer : intermédiaires À essayer : Allez-Y, Musik, Sweet, Karillon, Fluor, Karillon, Fluor, Arkeos Hybery Arezzo, Altigo, Paledor, Apache, Tulip, Altamira, Hystar, Premio, Barok Prevert, Nucleo Hysun Semis tardifs À essayer : Sweet, Karillon, Arkeos, Fluor En vert : permet un allègement de la couverture fongicide En bleu : nécessite une bonne protection fongicide contre la rouille jaune ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 © G. Couleaud, ARVALIS-Institut du végétal Sols profonds 9 © M. Moquet, ARVALIS-Institut du végétal Rubrique Les territoires situés dans cette zone profitent d’un climat favorable, avec de l’eau et de la chaleur sans excès. Bretagne et Basse-Normandie Expert et Barok dans le peloton de tête grâce à leur tolérance maladies 90 % CHEVRON HYSTAR (hyb) AS DE COEUR (hyb) EXPERT (t) BAROK Mélange TRAPEZ JB DIEGO RAZZANO PREVERT PHARE (t) ALTIGO (t) APACHE (t) BOREGAR (t) BERMUDE (t) SCOR AMADOR ARISTOTE OXEBO AZZERTI PREMIO (t) AREZZO (t) ALIGATOR 95 % 11 100 % 105 % 110 % Les variétés présentes 2 ans 10 11 11 10 10 11 10 11 11 10 11 10 11 10 10 11 11 10 11 10 11 10 1011 11 10 11 10 11 10 11 10 1110 11 10 11 10 10 11 11 10 11 10 10 Les nouveautés KARILLON SOKAL PAKITO FLUOR MUSIK ALLEZ Y ARKEOS ACOUSTIC SWEET ROCHFORT BRENTANO TULIP CROISADE FOLKLOR RACINE CONTREFOR CARRE ALIZEO AMBELLO MIROIR 11 + 11 X 11 X + X 11 + 11 X + 11 X + 11 X 11 X + 11 + X + 11 X 11 11 + 11 X +11 X 11 + X + 11 X 11+ X + 11 X 11 X + +X 11 +X + Source : CTPS et ARVALIS-Institut du végétal. Rendements pluriannuels en Bretagne et Basse-Normandie exprimés en % des variétés témoins signalées par un (t). Le chiffre indique le millésime, le losange la moyenne pluriannuelle. Les « + » et les « x » correspondent aux deux années de test avant inscription. ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 10 Zone vert moyen Dans l’est de la France, les basses températures au tallage et à la méiose imposent de s’orienter vers des variétés de blé tendre résistantes au froid en évitant les plus précoces à montaison. Les risques de manque d’eau existent en première partie de cycle. Plus encore que dans d’autres zones, miser sur un panel de précocité peut permettre de valoriser les années climatiquement favorables. D ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ans certaines parties de la Lorraine, du sud de la Champagne mais aussi de la Bourgogne et de l’Allier, le froid de l’hiver constitue l’un des principaux facteurs limitants. Potentiellement présent au stade tallage comme ! ! à la méiose, il oblige ! ! ! !! ! ! ! à choisir des variétés ! !! ! de type hiver qui supportent bien les températures froides et qui sont assez tardives à montaison. Généralement moyens, les risques de déficit hydrique et d’échaudage thermique en fin de cycle peuvent être ponctuellement forts dans les sols à réserve utile limitée. Diversifier les précocités peut permettre de profiter des années fa- vorables et de limiter les risques lors des années plus séchantes. Des excès d’eau en hiver peuvent survenir dans cette zone, notamment dans les sols sablolimoneux hydromorphes de la Sologne Bourbonnaise. Ils imposent de semer tôt et peuvent par ailleurs pénaliser indirectement l’alimentation en azote des plantes en retardant les apports ou en limitant leur valorisation par le système racinaire. De la sécheresse début montaison Plus dommageable, la sécheresse début montaison survient en moyenne près de 4 années sur 10. Durant cette période, la régression des talles s’amplifie du fait de faims temporaires Préconisations Des différences fonction du précédent et de la réserve utile Sablo-Limoneux hydromorphes et argilo-calcaire superficiel Barok, Boregar, Koreli Semis À essayer : précoces Allez-y, Sokal Prevert, Goncourt, Altigo, Premio, Alixan, Arezzo, Hystar, Hysun Semis intermédiaires À essayer : Sweet, Pakito, Karillon, Arkéos, Fluor (en sols argilo-calcaire superficiels uniquement) Arezzo, Altigo, Goncourt, Hystar Semis tardifs À essayer : Musik, Arkéos, Croisade En bleu : nécessite une bonne protection fongicide En vert : permet un allègement de la couverture fongicide ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Précédent maïs Réserve utile moyenne Trapez, Bermude, Barok, Boregar À essayer : Hybery, Brentano, Barok, Apache, Barok, Boregar, Chevron, Prevert, Hysun Nucleo, Phare À essayer : À essayer : Sokal, Fluor Sweet, Pakito, Karillon, Arkéos, Fluor Apache, Aligator Hystar, Altigo, Goncourt À essayer : À essayer : Sokal, Fluor Croisade, Musik, Arkéos © R. Doucet, ARVALIS-Institut du végétal Peu de maladies mais des hivers froids Dans certaines parties de la Lorraine, le froid oblige à choisir des variétés de type hiver supportant bien les températures basses et assez tardives à montaison. d’azote. Le positionnement de la fertilisation ou le choix de la forme d’engrais ont plus de poids que le choix variétal. Toutefois, implanter un panel de variétés à comportement différent (précocité, composantes de rendement…) est aussi une assurance de stabilité des rendements face aux caprices du climat. En termes de choix variétal, il convient d’éviter les variétés trop précoces inadaptées aux dates de semis mais également les variétés tardives à épiaison dans les zones à risque d’échaudage. La septoriose étant dominante, il peut être utile de choisir une variété peu sensible. Mais il faut relativiser : la zone se caractérise par une nuisibilité globalement faible. Compte tenu de la proximité avec les zones d’élevage, les débouchés sont assez larges, allant du BAU au BPS. Une partie des blés part toutefois à l’export par voie fluviale, ce qui doit orienter les choix vers des blés à PS et teneur en protéines élevés. Rubrique 11 Champagne – Ardennes et Lorraine Attention aux écarts de rendement entre années 90 % 95 % 100 % 105 % Les variétés présentes 2 ans TRAPEZ BOISSEAU (t) BAROK GLASGOW (t) CHEVRON SCOR HYSTAR (hyb) GONCOURT PREVERT SELEKT (t) LEAR BRENTANO PHARE (t) EXPERT (t) RAZZANO OXEBO BERMUDE (t) SAMURAI (t) KORELI (t) PREMIO (t) BOREGAR (t) ALTIGO (t) APACHE (t) 110 % 10 11 11 10 10 11 1110 11 10 10 11 11 10 10 10 10 10 11 11 11 1011 11 11 10 10 11 11 10 11 1011 11 1110 11 10 10 10 10 10 11 11 11 10 Les nouveautés PAKITO HYBERY (hyb) ARKEOS RACINE ACOUSTIC KARILLON SOKAL MUSIK SWEET FLUOR CARRE ALIZEO ALLEZ Y CONTREFOR CROISADE SCENARIO ROCHFORT FOLKLOR MIROIR X 11 11 11 + + 11 X + 11 X + 11 X + 11 X + X11 + 11 X + X 11 +X 11 11+ X + 11 X + 11 X + 11 X 11+ X 11 +X 11 + X + X 11+ X Source : CTPS et ARVALIS-Institut du végétal. Rendements pluriannuels en Champagne-Ardenne et Lorraine exprimés en % des variétés témoins signalées par un (t). Le chiffre indique le millésime, le losange la moyenne pluriannuelle. Les « + » et les « x » correspondent aux deux années de test avant inscription. ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 12 Zone vert clair Du potentiel mais de la nuisibilité Dans une bonne partie de la Picardie, du Nord-Pas-de-Calais, de ChampagneArdenne et de l’Ile-de-France, les potentiels pédo-climatiques sont bons. Il faut surtout prévenir les maladies foliaires. ! ! D ans cette zone qui comprend les sols profonds de la Beauce, les risques d’échaudage et de déficit hydrique sont relativement faibles. Les fins de cycle se déroulent donc en général dans des conditions non limitantes, ce qui encourage le semis de variétés tardives à bon potentiel. Le début de cycle est également favorable. L’offre en température et en rayonnement global apparaît moyenne sur le cycle. La zone est propice au blé tendre. Dans ce contexte, il est possible de semer tôt et de récolter tard. Miser sur la longueur de cycle permet d’augmenter le potentiel de rendement. L'hiver pouvant être parfois marqué, il faut éviter les variétés sensibles au froid. Choisir un panel de précocité La nuisibilité dépasse 15 q/ha en moyenne au centre et à l’ouest de la zone. Il est donc déconseillé d’utiliser des variétés trop sensibles à la septoriose, principale maladie, voire à la fusariose, car dans le nord de cette zone tout particulièrement, les chances d’avoir de l’eau à la floraison sont importantes. Il est préférable de choisir un panel de précocité, afin de s’adapter notamment à l’échelonnage des arrachages de betteraves. Dans certains secteurs, des problématiques maladies ou ravageurs spécifiques s’ajoutent : piétin-verse/oïdium en Champagne crayeuse par exemple ou, localement, des risques de cécidomyies orange. La météo hivernale favorable et le début de printemps sont propices à un peuplement sortie hiver important : il faut éviter les variétés trop sensibles à la verse. Les blés partent vers l’amidonnerie, la meunerie et l’alimentation animale. Tous réclament un minimum de PS, et de plus en plus, de la protéine. Préconisations Des précautions à prendre après un blé, en sols de craie et de sables Sols profonds Barok, Boregar, Bermude, Trapez, Lear, Ambition, Glasgow À essayer : Hybery, JB Diego, (Allez-y) Barok, Scor, Expert, Trapez, Bermude, Boregar, Semis Chevron, Prevert, Phare, Altigo, Boisseau intermédiaires À essayer : Sweet, Pakito, Fluor, Goncourt, Hystar, Premio, Prevert, Altigo, Boisseau Semis tardifs À essayer : Sweet, Pakito, Arkeos (Est), Fluor En bleu : nécessite une bonne protection fongicide En vert : permet un allègement de la couverture fongicide Précédent blé, Craie, Sables, Trapez, Barok Semis précoces ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Boregar, Phare À essayer : Allez-y, Expert, Fluor, Hybery À essayer : Fluor, Altigo Normandie-Nord-Picardie Une année 2011 favorable aux variétés tardives 90 % 95 % 100 % 105 % 110 % Les variétés présentes 2 ans 10 TRAPEZ PIERROT HYSTAR (hyb) BAROK CHEVRON Mélange JB DIEGO AS DE COEUR (hyb) EXPERT (t) RAZZANO SELEKT (t) SCOR PHARE (t) ALTIGO (t) BERMUDE (t) BOREGAR (t) PREVERT ARISTOTE KALYSTAR PREMIO (t) AMADOR AREZZO (t) OXEBO APACHE (t) ALIGATOR 11 11 10 11 10 11 10 11 10 11 10 11 10 10 11 10 11 11 10 10 11 1110 10 11 11 10 10 11 11 10 11 10 10 11 11 10 11 10 10 11 11 10 11 10 1011 11 10 Les nouveautés HYBERY (hyb) FLUOR PAKITO BRENTANO RACINE SOKAL ROCHFORT ARKEOS CONTREFOR MUSIK ALLEZ Y KARILLON CARRE CROISADE SWEET FOLKLOR ALIZEO ACOUSTIC MIROIR X + + X 11 + 11 11 X 11 11 X + 11 X 11 11 + X + 11 X + 11 X + 11 X +11 X + 11 X + 11 X 11 X+ 11 + X +X 11 +X 11 + X + 11 Source : CTPS et ARVALIS-Institut du végétal. Rendements pluriannuels en Normandie, Nord et picardie exprimés en % des variétés témoins signalées par un (t). Le chiffre indique le millésime, le losange la moyenne pluriannuelle. Les « + » et les « x » correspondent aux deux années de test avant inscription. Cette zone est propice à l’implantation de variétés à cycles longs. © L. Pelcé, ARVALIS-Institut du végétal ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !!! ! ! !!! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! 14 Semis La densité se raisonne selon le pédo-climat Compte tenu des très grandes capacités de compensation des blés tendres, la densité de semis ne se réfléchit pas ou très peu en fonction de la variété. Il faut avant tout tenir compte du contexte pédo-climatique et faire en sorte de limiter les cas où fertilité et PMG ne peuvent plus parer à un manque de tiges par mètre carré. F aut-il faire varier la densité de semis en fonction de la variété ? A priori non. Les essais entrepris n’ont pas permis de mettre en évidence de comportements radicalement différents entre variétés. Même pour les hybrides, la courbe de réponse du rendement en fonction de la densité ne change pas, malgré une certaine capacité à taller davantage. de pieds pendant l’hiver et à un moindre Plutôt que de définir une hypothétique dose tallage (par diminution de la durée semisde semis optimale, fonction du pédo-climat et fin tallage). Dans les cas extrêmes, il peut de la date de semis, il est important de garder être nécessaire d’augmenter la densité par en tête que les variétés de blé tendre actuelles rapport aux doses conseillées. Dans les sols ont de très grandes capacités de compensadifficiles, à faible réserve utile, caillouteux, tion : il faut souvent atteindre des densités humides ou battants, la réduction des doses faibles, inférieures à 100-150 plantes/m² est également à proscrire : selon les milieux, le manque de tiges est pour abaisser signiIl faut souvent atteindre fréquent et toujours préjuficativement le rendes densités faibles diciable au rendement. Atdement. À l’inverse, (inférieures à 100-150 tention aussi aux pratiques des densités trop culturales, qui peuvent fortes peuvent être plantes/m² selon les modifier les capacités de néfastes (verse, milieux) pour abaisser compensation des plantes. baisse du tallage significativement La présence d’adventices et de la fertilité épi, le rendement. pendant l’hiver a ainsi pour consommation effet d’inhiber le tallage car précoce d’eau et elle agit comme un excès de végétation. Des d’azote). Si chaque variété a son propre proécartements faibles entre rangs permettent fil de composantes du rendement, la densité au contraire de mieux répartir les plantes, et ne change pas à date de semis égale car les d’augmenter le tallage. Une fertilisation azotée composantes, fortement liées entre elles, sont précoce conduit aussi à une densité de talles contrôlées génétiquement. Il est ainsi inutile plus importante. Mais elle provoque de la de chercher à atteindre de très forts nombres concurrence entre tiges qui peut induire une d’épis avec un Caphorn en augmentant la baisse de la fertilité des épis, un assèchement densité : il en résultera un tallage-épi très précoce de la réserve en eau et de la verse, à faible et un écroulement de la fertilité épi. l’origine d’une baisse du PMG. Éviter les cas de rattrapage impossible Il faut toutefois éviter le point de rupture où tallage, fertilité épi et PMG ne sont plus en mesure de rattraper un déficit de nombre de plantes par m². Ce sont donc les conditions pédo-climatiques qui doivent déterminer les calculs de densité. Plus la date de semis est tardive, plus la culture s’expose à des pertes © N. Cornec Augmenter la densité d’une variété comme Caphorn ne sert à rien car cela risque d’entraîner un tallage-épi très faible et un écroulement de la fertilité épi. ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Bien semer Le positionnement des graines est crucial, à la fois pour maximiser le pourcentage de levée et aussi, pour permettre à chaque plante de croître dans les meilleures conditions. Le contrôle de la profondeur facilite la levée : il permet de s’assurer que les grains seront placés sur une couche humide conduisant à une bonne germination et à une levée rapide. Un bon écartement entre plantes sur la ligne de semis et entre lignes contribue quant à lui à une meilleure valorisation de l’espace et des ressources, donc à un meilleur tallage pendant l’hiver. Variétés de blé tendre Résistances aux maladies ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 b b b b b b b b b b 4 4 2 4 3 2 3 3 (3) (3) 3 2 3 3 (3) (3) (4) 4 (0) 4 6 4,5 8 7,5 5 6,5 7 6,5 6 1,5 5,5 7,5 7,5 5 7 7,5 6 8 8,5 6,5 5 2 5 3 4 6 6 5 (6) 7 5 7 6 7 3 4 (6) 9 8 (6) 4 5 6 7 5 5 (3) 4 4 6 5 4 4 3 4 5 5 4 6 5 4 4 6 5 6 5 5 5 3 1 4 6 5 6 4 5 4 (5) (6) 4 6 6 7 6 5 5 3 (4) 5 2 4 (5) (5) (5) 6 2 6 5 5 3 (5) (6) 7 5 4 6 7 (5) 6 7 5 (6) 4 5 8 3 2 (6) (5) 6 3 7 5 (7) 5 (4) 3 5 7 4 6 5 7 7 5 5 6 5 4 7 5 4 6 6 8 8 5 6 5 7 3 4 5 6 6 6 5 5 4 3 4 4 3 5 5 3 8 5 6 6 6 5 2 5 7 5 7 8 6 7 2 (6) (6) 4 (6) 7 4 6 4 6 5 (6) 4 (6) (6) 8 5 8 (5) 4 6 7 (6) (4) 4 6 (6) (5) 8 4 6 (5) (6) 2 7 5 6 (5) (6) (6) (6) 6 2 7 (5) 4 (6) (5) 5 5 3 3,5 (5) 5,5 7 4,5 4,5 (5,5) 4 3,5 (6) 5,5 4 3 (4) 6,5 5,5 (4) (3) (3) 5 5 3 6 5 4 4 4 5 (5) (3) 4 5,5 4 5,5 4,5 (4) 4 5 5,5 (5,5) Risque mycotoxine (DON) 6 4 6,5 5 5,5 5,5 7 5 5,5 4 6 6 5,5 5,5 6 6,5 7,5 6 7 6 5 7 7 6 5,5 5,5 6 6 6,5 6 6 6 6,5 7 4 6 6 5,5 6 6 6,5 6 7 5 4 6 5 5 7 6 6 Fusariose épi 7 3 8 4 3 7 7 8 7 8 6 8 8 8 5 6 7 8 6 8 7 9 5 6 9 8 7 7 8 (9) 4 7 8 8 9 4 6 5 4 8 8 8 8 8 7 4 9 7 8 7 7 Nuisibilité globale maladies (Septoriose dominante) 6 6 6 7 6 6 6 5 7 7 6 6 6 5 5 6 7 8 7 5 5 8 7 8 7 4 6 6 6 8 6 6 5 5 6 7 8 6 7 4 5 5 6 7 4 7 5 6 7 6 4 Rouille brune 4 4 6 2 1 3 (2) 2 4 3 1 3 2 1 4 4 6 2 3 2 6 1 7 2 2 3 3 3 3 (2) 4 3 3 3 2 3 1 3 2 3 5 5 5 7 (2) 2 3 3 5 5 2 Helminthosporiose PMG 4,5 6,5 7 5 7,5 6,5 5,5 7 7 8 5,5 7,5 6,5 4,5 6,5 6,5 5,5 5 4,5 6,5 7 8 5 5,5 7 6 6 6 7 7,5 7,5 7,5 7 5,5 7,5 5 4 6 7,5 4 6,5 7 6,5 6,5 8 5 6 5 6 6 3,5 Germination sur pied Froid Précocité épiaison Précocité montaison 3 4 2 2 3 3 2 4 1 (2) 7 7 6 7 4,5 7,5 9 8 5,5 7,5 6,5 8 8,5 6 6,5 7,5 7,5 5 7 7 6 6 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3 3 3,5 4 3,5 3,5 4 3 4 3 3 4 3 3 3 4 3 3 3 3,5 3,5 4 3,5 3 3,5 3,5 3 5,5 3,5 3,5 3,5 4,5 4 3,5 3,5 3 3 3 4,5 3 4 4,5 4,5 Septoriose tritici b 3 4 1 6 6,5 8 4,5 8 8 Rouille jaune b 7 6,5 6 7 7 6,5 4,5 7 7 7 7 6 7 7 6 7 6 6,5 6 5,5 5,5 6 6 5,5 7 6,5 6,5 6,5 6,5 5,5 6 6,5 6 7 6 5,5 7 5,5 5,5 6,5 7 6,5 6 6,5 5,5 7 7 5 6 5,5 7 Epis Grains Feuilles Oïdium b b 4 3 (1) 5 4 (2) 0 3 5 3 4 2 (2) 3 2 Verse b b b 4 4 3 8 3 2 (2) 4 4 4 3 3 2 2 3 3 4 6 3 2 2 5 3 1 4 3 3 2 5 (2) 2 2 3 3 3 (3) 2 2 4 8 4 4 3 3 Pied Hauteur 10 05 11 09 07 11 DK-05 98 10 09 08 10 11 07 10 12 10 07 09 12 07 07 08 CZ-10 12 06 01 12 12 AT-06 09 10 11 11 05 04 07 08 12 12 11 11 11 08 GB-04 09 06 06 12 11 08 Alternativité Obtenteur/ Représentant Unisigma LG LG LG LG RAGT Sem Partners LG LG LG RAGT LG LG LG LG LG RAGT Saaten Union Agri Obtentions RAGT Florimond Desprez Saaten Union RAGT Sem Partners RAGT Secobra Florimond Desprez RAGT Florimond Desprez Sem Partners Saaten Union Florimond Desprez Unisigma Florimond Desprez Unisigma Agri Obtentions Florimond Desprez Syngenta Secobra Momont Agri Obtentions Unisigma Agri Obtentions Secobra Saaten Union RAGT Unisigma Florimond Desprez Agri Obtentions Saaten Union Saaten Union Aristation Nom ALIGATOR ALIXAN ALLEZ Y ALTAMIRA ALTIGO AMBELLO AMBITION APACHE APRILIO ARAMIS AREZZO ARISTOTE ARKEOS ARLEQUIN AS DE CŒUR (h) ASCOTT AZZERTI BAGOU BAROK BERGAMO BERMUDE BOISSEAU BOREGAR BRENTANO CALABRO CAMPERO CAPHORN CAVALINO CELLULE CHEVALIER CHEVRON COMPIL CONTREFOR CROISADE DINOSOR EPHOROS EUCLIDE EXPERT FAIRPLAY FIGARO FLAMENKO FLUOR FOLKLOR GALACTIC GLASGOW GONCOURT GRAINDOR HAUSSMANN HENDRIX HYBERY (h) HYSTAR (h) Année d’inscription Précocité/Physiologie Piétin verse 16 6 5,5 (3,5) 3 4 (5,5) 3,5 6,5 4,5 4,5 4,5 3 (4) 5 5 2,5 3,5 6 3 3 3,5 5,5 3,5 3 6 4 3 (4,5) (5,5) 3,5 6 4 3,5 (5) (4) (6) (4,5) 3 (3) 3,5 7 5 (5) 5 Variétés de blé tendre R S S S S (R) S S S S S R S S S S R S S S (R) R R S R R S R S S R T T S T T T S S (7,5) 5,5 6 BAU BB BAU 4,5 5 6,5 5,5 BPS BP BPS BPS VRMp VRMp VOp p - ab p p VOp VRMp VRMp VRMp VOb VRMp VOp p b p p p - ab p b p p VRMb b VRMp p p p Vr p 4,5 5,5 BPS BPS 4,5 6 5 (6,5) (6,5) 4 (2,5) 5 5 BPS BP BPS VRMp p - ab p BP BPS BP BPS BP p BAF (5) (5,5) (2,5) 5,5 3 7 5 4 BP BPS BAU BB BPS BPS BPS (6) 6 BPS BP p p - ab f ab p VRMb VRMp VRMp b p p p m-h h m-h m-s m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h s m-h m-h h s s m-h m-h m-h m-h m-s m-h m-h m-h m-h m-h h h m-h m-h (m-h) m-h m-h m-h m-h m-h m-h h (m-h) m-h m-h m-h s m-h m-h m-h m-h m-s m-s W à 11% de protéines (14 % pour les BAF) BPS BPS BPS BP BP BPS (BAU-BB) BPS BPS BP BPS BPS BB BPS BPS Dureté 4 4,5 (6) 6 5,5 (6) 4,5 5 5 4 6,5 5 (5) 2,5 6,5 BPMF (ANMF) 4 5 6 8 5 6 4 6 6 6 8 5 4 4 6 (6) 6 3 6 (5) 6 3 5 7 (6) 5 5 (5) (8) 7 6 7 6 6 5 8 7 5 (4) (7) 4 6 4 5 4 4 8 6 (7) 5 6 VRM (ANMF) Poids spécifique Cécidomyies orange S R Classe (ARVALIS - Institut du végétal) S S S T S T T T S T T T T T T S T T T T T T S T T T T T T T S T T T T T T T T T T T S T T T T LEGENDE () : peu de données, valeur à confirmer Qualité technologique Teneur en protéines S R S S R S R S S S S S S S S R S S S Chlortoluron Nom ALIGATOR ALIXAN ALLEZ Y ALTAMIRA ALTIGO AMBELLO AMBITION APACHE APRILIO ARAMIS AREZZO ARISTOTE ARKEOS ARLEQUIN AS DE CŒUR (h) ASCOTT AZZERTI BAGOU BAROK BERGAMO BERMUDE BOISSEAU BOREGAR BRENTANO CALABRO CAMPERO CAPHORN CAVALINO CELLULE CHEVALIER CHEVRON COMPIL CONTREFOR CROISADE DINOSOR EPHOROS EUCLIDE EXPERT FAIRPLAY FIGARO FLAMENKO FLUOR FOLKLOR GALACTIC GLASGOW GONCOURT GRAINDOR HAUSSMANN HENDRIX HYBERY (h) HYSTAR (h) Complexe Mosaïques Critères spécifiques 17 175 - 225 175 - 200 175 - 220 140 - 170 160 - 205 165 - 210 65 - 95 155 - 195 150 - 190 155 - 175 170 - 210 160 - 210 70 - 90 155 - 185 185 - 240 110 - 140 40 - 70 110 - 145 185 - 225 100 - 150 150 - 185 160 - 220 130 - 175 200 - 255 220 - 255 140 - 165 180 - 250 (160 - 220) 150 - 210 145 - 185 135 - 170 180 - 235 165 - 215 300 - 395 (165 - 215) 140 - 160 175 -215 110 - 150 75 - 105 215 - 230 185 - 220 185 - 220 155 - 195 110 - 165 Rythme de développement Alternativité Précocité 1 : très hiver 4 : tardive 1,5-3 : hiver 5,5 : ½ tardive 3,5 -4,5 : ½ hiver 6,5 : ½ précoce 5-6 : ½ alternative 7 : précoce 6,5-7 : alternative 8 : très précoce 7,5-8 : altern. à print. Aristation - b : blé barbu Précocité Epiaison : de 4,5 très tardif à 8 très précoce Montaison : de 0 très tardif à 6 très précoce Physiologie Froid, germination sur pied : 1 = caractère défavorable à 9 = caractère favorable Hauteur de paille : de 2 très courte à 7 très haute Verse : 1 à 3 = très sensible, 4 à 5 = sensible, 6 = moyennement sensible, 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante PMG : 2 = très petit (Glasgow), 3 = petit (Soissons), 5 = moyen (Apache/Caphorn), 6 = assez gros (Premio), 8 = très gros (Altigo) Maladies Piétin verse : 1 = très sensible, 2 = sensible, 3 à 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Oïdium, rouille jaune, rouille brune, helminthosporiose, septoriose, nuisibilité globale : 1 à 3 = très sensible, 4 = sensible, 5 = moyennement sensible, 6 à 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante Fusariose et risque Don : 1 à 2 = très sensible, 3 = sensible, 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Qualité PS : 3 = faible, 4 = assez faible, 5 = correct (Caphorn, Premio), 6 = assez bon (Apache), 7 = très bon (Soissons), 8 = excellent Teneur en protéines : 3 = très faible, 4 = assez faible, 4,5 = moyen, 5 = assez élevé, 5,5 = élevé, 6 = très élevé, 7 = très élevé (variété de type améliorante) Classe ARVALIS : BAF = Blé améliorant ou de force, BPS = Blé panifiable supérieur, BP = Blé panifiable, BB = blé biscuitier, BAU = blé pour autres usages Avis de l’ANMF (Association nationale de la meunerie française) : • VRM = variété recommandée par la meunerie – semis 2011 (récolte 2012), VO = variété en observation, Vr = variété repérée (admise dans les essais (ANMF/ARVALIS) • BPMF : Blé pour la meunerie française récolte 2011 avec p = blé panifiable, f = blé de force, b = blé biscuitier, ab = blé convenant pour l’agriculture biologique. Dureté : m-h = medium hard, h = hard, m-s = medium soft, s = soft AVERTISSEMENT Ces informations comparatives sont fournies à titre indicatif. Elles peuvent varier en fonction de la climatologie, des milieux et des techniques de culture. La résistance aux maladies concerne les maladies ou souches actuellement connues en France. Les variétés présentes sont les dernières inscrites au catalogue français et les variétés développées car multipliées en France (plus de 20 à 100 ha selon les usages). Un seul représentant en France est indiqué. favorable correct défavorable ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Variétés de blé tendre Résistances aux maladies ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 b b b b b b b b b b b b b b (2) 3 3 3 (6) 3 2 4 3 3 3 3 (4) 3 2 (2) (3) 2 2 3 3 2 1 (6) 3 (2) 4 1 2 2 2 2 4 2 6 2 7 3 5 3 5 4 3 1 6 3 3 3 (1) 2 (4) 3 3 2 (3) 1 1 (2) 3 (3) 1 2 (3) 3 3 (2) 2 (3) (5) (1) (3) 1 (4) 6 7 6 5,5 5 (5) 6,5 5,5 6,5 4,5 6 6,5 6,5 7 5,5 6,5 6 6,5 5 6,5 5,5 6,5 6,5 6,5 5 6 (5) 6,5 6,5 7 5 5,5 7 5,5 5 6 6,5 5,5 6,5 7 6 5,5 6,5 7 6 5,5 5,5 7 6,5 7 5 7,5 8,5 5 7,5 7,5 5 5,5 6 6,5 7,5 7 8 3,5 8 7 6,5 8 7 7 9 6 7 7 7 7,5 5,5 6,5 5,5 5 4,5 5 5,5 6 6 8,5 4,5 7 7,5 8 8 5,5 3,5 4 4 4 4 3,5 4 3,5 3,5 3,5 3 3,5 2,5 4 3 4 3,5 3,5 3 6 3 3 2,5 3 4 (3,5) 3,5 3 3 3,5 3 3 4 3,5 4 3 4 3,5 4 3,5 3 3 3,5 3,5 4 3,5 4 3 7 5,5 6 6,5 (6) (7) 6 5,5 5,5 (5) 6,5 7 4 7 5,5 7 6 4,5 7,5 6,5 (7) 7 7 7 8 7 (7) 6 5,5 6,5 6 7 6,5 5,5 7 7 6,5 6 5,5 6 6 7 6,5 5,5 7 4,5 7,5 5 4,5 3 7 6 2 (4) 4 6 3 4 2 5 3 (6) (7) 6 5 7 5 7 8 4 7 (3) 6 3 5 4 6 4 4 (4) 7 3 (4) 4 5 5 3 5 6 (1) 4 (7) (8) 2 (4) (5) 3 5 4 (4) (3) 6 1 3 (2) 5 3 2 6 4 4 7 2 3 3 3 3 2 5 5 2 (3) 3 7 5 7 2 2 5 2 2 4 3 3 3 6 3 5 1 2 6 3 8 4 7 7 6 6 7 6 6 6 5 7 7 6 5 6 6 5 7 4 6 7 7 7 6 7 6 7 6 7 8 7 6 6 7 7 5 6 6 8 7 6 7 6 6 7 8 7 8 5 8 8 (9) 8 8 6 6 8 9 8 8 8 7 7 7 4 8 8 (7) 9 7 8 6 8 (9) 7 9 7 8 6 6 8 6 8 8 6 7 7 8 8 8 8 9 8 3 8 8 6 5 6 6,5 4 (5) 6 7 6 (6) 6,5 5 5,5 5,5 6,5 6 6,5 4 6,5 4,5 5,5 5 7 6 6,5 5 5 7 6 6 6 5 7 6,5 5 6 5 5,5 6,5 5 6 6 6,5 4 7 5 (5) 5 4 (6) 7 4 5 3 6 5 (5) 6 (4) 8 6 5 5 (7) (4) 6 6 7 9 6 6 6 4 7 5 3 3 7 5 (8) 6 5 7 7 8 (3) 8 7 4 4 3 6 7 5 7 6 4 5 5 7 8 6 6 5 7 7 5 3 (6) (5) 7 (5) 3 (4) (6) 8 (5) 6 (6) 5 (5) (5) 5 (6) 3 7 (4) 6 5 (5) 6 (9) (4) (6) 5 (5) 5 6 (6) 6 4 (6) (6) 5 (6) (6) (5) (6) (6) (5) (6) (4) (7) (4) 4 6 (3) 4 4 Risque mycotoxine (DON) Fusariose épi Nuisibilité globale maladies (Septoriose dominante) Epis Grains Rouille brune Helminthosporiose 3 6 (5) 5 (3) 5 3 3 6 3 Septoriose tritici 6 7 Rouille jaune 6 5 Feuilles Oïdium Verse Hauteur Froid Précocité épiaison Précocité montaison 3 3 PMG 5 6 4 3 Pied Germination sur pied 12 10 08 12 GB-03 GB-06 11 06 12 GB-07 12 05 12 11 12 10 12 00 10 11 AT-04 07 10 12 10 89 GB-09 12 BE-05 11 05 04 11 09 07 12 11 95 11 11 12 GB-11 11 12 12 12 09 11 12 Alternativité Obtenteur/ Représentant Saaten Union Syngenta Syngenta RAGT LG Sem Partners Agri Obtentions Agri Obtentions Florimond Desprez LG Agri Obtentions Florimond Desprez RAGT Agri Obtentions RAGT RAGT Unisigma Syngenta Lemaire Deffontaines RAGT Lemaire Deffontaines RAGT Secobra Secobra RAGT Agri Obtentions Lemaire Deffontaines RAGT Momont Secobra Sem Partners Florimond Desprez RAGT Unisigma Momont Agri Obtentions Caussade Unisigma Momont Syngenta Syngenta Syngenta Syngenta Syngenta Syngenta Florimond Desprez Unisigma Saaten Union Secobra Aristation Nom HYTECK (h) ILLICO INTERET INTRO ISTABRAQ JB DIEGO KARILLON KORELI LAURIER LEAR LYRIK MERCATO MOSKITO MUSIK NOBLESKO NUCLEO ODYSSEE ORVANTIS OXEBO PAKITO PIRENEO PREMIO PREVERT RONSARD RAZZANO RENAN ROCHFORT RUBISKO RUSTIC SAINT EX SAMURAI SANKARA SCENARIO SCOR SELEKT SKERZZO SOKAL SPONSOR SWEET SY ALTEO SY BASCULE SY EPSON SY MATTIS SY MOISSON SY TOLBIAC TOBAK TRAPEZ TULIP WAXIMUM Année d’inscription Précocité/Physiologie Piétin verse 18 7 3,5 4,5 4,5 (4) 4 4 4,5 5 4,5 4,5 4 4,5 4 4 5,5 5 (5) 3,5 5,5 2,5 (2,5) 3,5 3,5 6 (5) 3 3 3 6,5 (4,5) 5,5 5 3 4 3,5 3,5 (4) 6 6 4 5 5,5 4,5 5,5 6 3,5 4 3 5 4 4,5 (6) 3 4,5 (4,5) 3,5 4 (6) 5 (4,5) (7) (5) (4,5) 3 (6,5) Variétés de blé tendre LEGENDE () : peu de données, valeur à confirmer BAU BPS BP BPS 4 BB 5 BPS p p Vr p p VRMb b (6,5) BPS 5,5 BPS 4,5 4,5 (5) (6) 7 5 BPS BPS BPS BAF BPS BPS 6 (5) BPS BAF BP 5,5 (5,5) 4,5 5,5 (5,5) 5 4 BP BPS BAU BPS BPS BPS BPS (3,5) (4) (4,5) (4,5) BPS BP BPS VOp p (4,5) (4,5) BB BPS VOp p VOp VOp VRMf-ab VRMp VRMp Vr b VRMab BP BP p p p f - ab p p ab VOp p VOp p p p VRMp Vr p 5 (7) p s m-h h m-h s m-h m-h m-h m-h s m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h m-h s m-h m-h m-h m-h m-h m-h s m-h m-h m-h m-h m-h m-h s m-h (s) m-h s m-h m-h h m-h m-h m-h m-h W à 11% de protéines (14 % pour les BAF) (1) 5 (5) 5,5 VOp Dureté BPS BPS BPMF (ANMF) 5,5 5,5 VRM (ANMF) Classe (ARVALIS - Institut du végétal) Nom T (4) HYTECK (h) S T S 8 ILLICO INTERET S T S 6 INTRO T (5) ISTABRAQ S T 4 S 5 JB DIEGO S S 5 KARILLON KORELI S T R 8 T (7) LAURIER LEAR S (T) R 4 LYRIK T (6) S S S 5 MERCATO MOSKITO R T (5) MUSIK R T 5 T S (6) NOBLESKO NUCLEO S T 5 T (5) ODYSSEE ORVANTIS S T S 6 OXEBO S T R 5 (S) T 6 PAKITO PIRENEO S 8 PREMIO S S S 5 PREVERT S T 4 R T (5) RONSARD RAZZANO S S 3 RENAN S T R 7 ROCHFORT (7) RUBISKO S R (5) RUSTIC S T 7 S T 6 SAINT EX SAMURAI S T S 4 SANKARA S T S 5 SCENARIO R T 6 SCOR S S 5 SELEKT S T 6 SKERZZO T (8) SOKAL S T 6 SPONSOR R S 8 SWEET S T 5 SY ALTEO S 5 SY BASCULE S (6) SY EPSON T 3 SY MATTIS R T 6 SY MOISSON S S (8) SY TOLBIAC T (5) T (4) TOBAK TRAPEZ S S S 5 TULIP (S) T 7 T (4) WAXIMUM Source : GEVES / ARVALIS - Institut du végétal Teneur en protéines Qualité technologique Poids spécifique Cécidomyies orange Chlortoluron Complexe Mosaïques Critères spécifiques 19 Rythme de développement Alternativité Précocité 1 : très hiver 4 : tardive 1,5-3 : hiver 5,5 : ½ tardive 3,5 -4,5 : ½ hiver 6,5 : ½ précoce 5-6 : ½ alternative 7 : précoce 6,5-7 : alternative 8 : très précoce 7,5-8 : altern. à print. Aristation - b : blé barbu Précocité Epiaison : de 4,5 très tardif à 8 très précoce Montaison : de 0 très tardif à 6 très précoce 205 - 220 185 - 245 55 - 80 155 - 195 160 - 185 190 - 240 70 - 90 140 - 175 195 - 245 Physiologie Froid, germination sur pied : 1 = caractère défavorable à 9 = caractère favorable Hauteur de paille : de 2 très courte à 7 très haute Verse : 1 à 3 = très sensible, 4 à 5 = sensible, 6 = moyennement sensible, 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante PMG : 2 = très petit (Glasgow), 3 = petit (Soissons), 5 = moyen (Apache/Caphorn), 6 = assez gros (Premio), 8 = très gros (Altigo) Maladies Piétin verse : 1 = très sensible, 2 = sensible, 3 à 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante Oïdium, rouille jaune, rouille brune, helminthosporiose, septoriose, nuisibilité globale : 1 à 3 = très sensible, 4 = sensible, 5 = moyennement sensible, 6 à 7 = assez résistante, 8 à 9 = très résistante 145 - 195 Fusariose et risque Don : 1 à 2 = très sensible, 3 = sensible, 4 = moyennement sensible, 5 = assez résistante, 6 à 9 = très résistante 165 - 200 150 - 185 155 - 195 305 - 385 140 - 175 175 - 220 Qualité PS : 3 = faible, 4 = assez faible, 5 = correct (Caphorn, Premio), 6 = assez bon (Apache), 7 = très bon (Soissons), 8 = excellent 195 - 240 210 - 230 150 - 190 110 - 190 150 - 190 115 - 145 145 - 175 180 - 230 190 - 215 160 - 195 160 - 210 115 - 130 155 - 200 (125 - 180) Teneur en protéines : 3 = très faible, 4 = assez faible, 4,5 = moyen, 5 = assez élevé, 5,5 = élevé, 6 = très élevé, 7 = très élevé (variété de type améliorante) Classe ARVALIS : BAF = Blé améliorant ou de force, BPS = Blé panifiable supérieur, BP = Blé panifiable, BB = blé biscuitier, BAU = blé pour autres usages Avis de l’ANMF (Association nationale de la meunerie française) : • VRM = variété recommandée par la meunerie – semis 2011 (récolte 2012), VO = variété en observation, Vr = variété repérée (admise dans les essais (ANMF/ARVALIS) • BPMF : Blé pour la meunerie française récolte 2011 avec p = blé panifiable, f = blé de force, b = blé biscuitier, ab = blé convenant pour l’agriculture biologique. Dureté : m-h = medium hard, h = hard, m-s = medium soft, s = soft AVERTISSEMENT Ces informations comparatives sont fournies à titre indicatif. Elles peuvent varier en fonction de la climatologie, des milieux et des techniques de culture. La résistance aux maladies concerne les maladies ou souches actuellement connues en France. Les variétés présentes sont les dernières inscrites au catalogue français et les variétés développées car multipliées en France (plus de 20 à 100 ha selon les usages). Un seul représentant en France est indiqué. 80 - 100 170 - 235 120 - 135 140 - 200 favorable correct défavorable ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 20 Variétés de colza Bien choisir son colza pour sécuriser sa conduite Le climat extrême de 2011-2012 nous rappelle durement que les principes de bon sens restent d’actualité : choisissez des variétés peu sensibles à l’élongation automnale et soignez l’implantation, tout en prenant garde à la tolérance aux maladies de votre région. Des solutions contre l’élongation et la verse L’élongation automnale, favorisée par les automnes chauds, comme 2011, sensibilise les plantes au gel hivernal - et cela a été confirmé en 2012 - et vis-à-vis du phoma. Certes, il existe des régulateurs de croissance à même de contrôler l’élongation et la verse. Mais le contexte économique, environnemental, sociétal et l’expérience de l’année doivent inciter fortement à privilégier les solutions les plus respectueuses et les moins onéreuses. La priorité est donc de choisir des variétés à faible risque d’élongation, en évitant de semer trop tôt, en particulier en cas de disponibilité en azote élevée, et en maîtrisant la densité (peuplement levé conseillé de 40 pieds/m² ou 15 pieds/ml). Dans la même logique, écartez les variétés qui nécessitent l’emploi d’un régulateur au printemps, toujours compliqué à gérer (date d’intervention, dose) avec parfois des effets néfastes sur le rendement, notamment en cas de stress hydrique. Priorité aux variétés TPS groupe I pour le phoma Si le progrès génétique et des automnes moins favorables à l’installation du champignon semblent avoir fait du phoma un problème de second ordre, la gestion du risque de cette maladie doit rester une priorité et le choix variétal doit se porter sur les variétés très peu sensibles (TPS). Les variétés du groupe I possèdent une résistance « quantitative » au phoma, stable dans le temps, alors que les variétés du groupe II comportent une résistance « spécifique » qui peut être contournée. Si vous choisissez une variété du groupe II, il vous faudra cultiver une variété du groupe I l’année suivante dans les parcelles environnantes et 2 à 3 ans après dans la même parcelle. L’alternance des variétés vise à éviter le contournement du gène « spécifique ». Le plus simple est de cultiver des variétés du groupe I à bon comportement (TPS). Des réponses performantes à la hernie et à la cylindroporiose La présence de hernie, notamment dans les sols acides, battants et hydromorphes, peut être limitée avec l’allongement des rotations et le chaulage. Mais le choix d’une variété tolé- © L. Jung, CETIOM L e gel de février a endommagé d’importantes surfaces en colza, en particulier dans le Nord-Est. S’il n’existe pas de classification des variétés selon leur sensibilité au froid, des différences de comportement ont été observées dans ce contexte exceptionnel. S’il n’est pas possible de prévoir tous les aléas que la culture pourra rencontrer au cours de son cycle, il est important de sécuriser au maximum ses choix. L'élongation automnale sensibilise les plantes au gel. rante (Mendel, Cracker et Sy Alister) reste indispensable dans les situations à forte pression. La quasi-totalité des variétés cultivées présentent des comportements satisfaisants (peu sensible et TPS) vis-à-vis de la cylindrosporiose. Privilégier les variétés TPS est une règle de bon sens pour réduire les interventions fongicides au strict nécessaire sur colza. Comportement des variétés de colza aux dégâts de gel dans le contexte particulier de l’hiver 2011/2012, susceptible de varier dans un contexte pédoclimatique différent Comportement peu affecté par le gel ATENZO BONANZA DK EXPLICIT DK EXQUISITE DK EXSTORM DYNASTIE EXOCET Comportement intermédiaire ou variable ADRIANA DK EXCELLIUM DK EXPERTISE DK EXPOWER DK EXTEC HARDI HYBRIROCK LOHANA Comportement très affecté par le gel CASH SY CASSIDY JETSET TROUBADOUR PAMELA Résultats basés sur le pourcentage de pieds détruits fin mars – début avril dans les essais variétés CETIOM et partenaires impactés par le gel en 2012 (6 essais dans les départements 89, 54 et 21) ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Plus d’infos sur www.cetiom.fr Consultez www.oleovar.cetiom.fr pour connaître les caractéristiques des variétés. Aidez-vous de Phom’Alt Colza pour vous orienter dans votre choix variétal vis-à-vis du phoma. Résultats CETIOM des variétés de colza Témoins 85 90 95 100 105 110 115 120 indice de rendement Variétés en 2e année PALACE EDITION DYNASTIE DK EXPO ALBATROS SHERIFF ARTOGA 85 90 95 100 105 110 115 120 indice de rendement 75 our en savoir plus sur les caractéristiques des variétés, consultez www.oleovar.cetiom.fr ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Variétés en 1ère année 75 110 115 120 indice de rendement 80 85 90 95 100 105 110 115 120 indice de rendement 6 essais, moyenne = 54,4 q/ha Série lignées résultats NORD - EST 2011 Série hybrides restaurés résultats NORD - EST 2011 DK EXSTORM DK EXPLICIT DIFFUSION DK EXTEC DK EXCELLIUM HYBRIROCK TUAREG SY CARLO SENSATION DK EXPOWER EDITION DYNASTIE DK EXPO PALACE SHERIFF ALBATROS ARTOGA DK EXQUISITE EXOCET FLASH ADRIANA 80 105 10 essais, moyenne = 53,1 q/ha 1ère année EXOCET NK FESTIVO ADRIANA OVATION 100 Variétés en 1ère année DK EXSTORM DK EXPLICIT DK EXCELLIUM DIFFUSION HYBRIROCK SENSATION DK EXTEC DK EXPOWER SY CARLO TUAREG ES AGATHA Variétés en CASH MONICA PAMELA SESAME TOTEM 95 Série hybrides restaurés résultats NORD - OUEST 2011 DK EXQUISITE FLASH EXOCET ADRIANA 80 90 Série lignées résultats NORD - OUEST 2011 Témoins 75 85 9 essais, moyenne = 43,0 q/ha 1ère année EXOCET OVATION NK FESTIVO ADRIANA 80 13 essais, moyenne = 41,5 q/ha ES AGATHA Variétés en PAMELA CASH TOTEM MONICA SESAME 75 Variétés en 2e année 80 Témoins 75 EXOCET FLASH DK EXQUISITE ADRIANA 85 90 95 100 105 110 115 120 indice de rendement Variétés en 1ère année EXOCET NK FESTIVO OVATION ADRIANA DYNASTIE ALBATROS EDITION DK EXPO SHERIFF ARTOGA PALACE Variétés en 2e année Variétés en 2e année TOTEM SESAME PAMELA MONICA CASH année Variétés en 2e année 1 Témoins DIFFUSION DK EXSTORM DK EXPLICIT DK EXCELLIUM HYBRIROCK DK EXTEC DK EXPOWER TUAREG SENSATION SY CARLO en ES AGATHA Variétés ère 10 essais, moyenne = 42,4 q/ha P Série hybrides restaurés résultats CENTRE 2011 Témoins Le tableau présente les principales caractéristiques des variétés évaluées en 2011. Les graphiques reprennent les performances obtenues pour le rendement (en pourcentage de la moyenne des essais) et la régularité de celui-ci. En fonction de votre région ou département, vous devez regarder plus particulièrement les résultats : - Nord-Pas-de-Calais, Oise, Somme, résultats NordSeine-Maritime Ouest, - Lorraine, Champagne-Ardenne, résultats Nord-Est, Aisne - Île-de-France, Eure résultats Centre. Série lignées résultats CENTRE 2011 Variétés en 2e année L es variétés de colza d’hiver, après leur inscription au catalogue par le CTPS, font l’objet d’une évaluation par le CETIOM. Cette évaluation a lieu dans un réseau d’essais multi-local couvrant l’ensemble des régions de production. Le réseau est structuré en fonction des types variétaux : les lignées et les hybrides restaurés sont évalués séparément. Chaque série variétale comprend des témoins, des variétés en 2e année et des nouveautés. Les essais font l’objet d’une double validation agronomique et statistique très rigoureuse. S’ils sont retenus, ils sont regroupés par grandes régions agropédoclimatiques. Ces données sont le résultat d’un travail collectif. L’ensemble du réseau, près de 120 essais mis en place, est réalisé en étroite collaboration avec nos partenaires du développement agricole : organismes stockeurs (coopératives ou négociants) et organismes professionnels agricoles (chambres d'agriculture, GDA, CETA, lycée agricole…), et avec l’UFS (Union française des semenciers). Outre les aspects productivité et caractères technologiques, le CETIOM conduit des essais spécifiques pour l’évaluation de la tolérance aux maladies des variétés. Témoins 22 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 indice de rendement 8 essais, moyenne = 47,8 q/ha Teneur en glucosinolates Richesse en huile Précocité à maturité Précocité de floraison Précocité de reprise Classe de hauteur Sensibilité à la verse Groupe phoma Représentant Sensibilité au phoma Variété Sensibilité à l’élongation automnale Résultats CETIOM des variétés de colza Type variétal 24 Série lignées Type variétal Témoins L : lignée ADRIANA L Advanta FA TPS I PS M I MT MP E FA EXOCET HR Dekalb M TPS II S H I T T M M NK FESTIVO L Syngenta Seeds M TPS I TPS M I MP MP E FA OVATION L Momont FO TPS I TPS M I MP T M E HR : hybride restauré CHL : composite hybride lignée Comportement maladies e Variétés en 2 année de post-inscription CASH L Momont M TPS I TPS M P MP MP E M MONICA L Advanta M TPS I PS M I MP MT M FA PS : peu sensible PAMELA L Advanta M TPS I PS M I MP T M M S : sensible SESAME L Semences de France FA TPS I TPS M I MT T M M TOTEM L Caussade Semences FO PS I PS M I MT MT M M Variété en 1 ère TPS : très peu sensible Précocité année de post-inscription P : précoce ES AGATHA L Euralis Semences M TPS I TPS M T MT MT M M Série hybrides restaurés & CHL MP : mi-précoce MT : mi-tardive Témoins T : tardive ADRIANA L Advanta FA TPS I PS M I MT MP E FA COKLICO CHL Dekalb M PS I PS M T MT T M M DK EXQUISITE HR Dekalb FA PS I PS H T MT MT E FA Hauteur EXOCET HR Dekalb M TPS II S H I T T M M M : moyenne FLASH HR Dekalb FO PS I PS H I MT MT E M I : intermédiaire H : haute Variétés en 2e année de post-inscription ALBATROS HR Advanta FA TPS I TPS H I MT MP E FA Sensibilité à l’élongation automnale ARTOGA HR Advanta FA PS I TPS M T MT MP M FA FA : faible DK EXPO HR Dekalb FO TPS II S H I T MT M M M : moyenne FO : forte DYNASTIE HR DSV/ Sem-Partners FA PS I PS M T MT MP E M EDITION (1) HR DSV/ Sem-Partners FO TPS II PS H I MT MT M FA PALACE HR Semences de France FA PS I PS H I MP MP E FA Richesse en huile SHERIFF HR Semences de France FA PS I TPS M I P MP E M Teneur en glucosinolates Variétés en 1 DIFFUSION HR DK EXCELLIUM HR DK EXPLICIT HR ère année de post-inscription FA : faible DSV/ Sem-Partners M TPS II PS H I MT MP M E Dekalb FO TPS II PS H P MT MP E M Dekalb FA TPS II PS/TPS* H I MT MP E FA DK EXPOWER HR Dekalb FO TPS II S M P MP MP E FA DK EXSTORM HR Dekalb FA TPS II PS H I MT MP E M DK EXTEC HR Dekalb FO TPS II PS H P T MT M E ES ULYSSE CHL Euralis Semences M PS I TPS* M I MT MP M M HYBRIROCK HR Momont FO PS/TPS* I PS H P MP MP E FA SENSATION HR Semences de France FA SY CARLO HR Syngenta Seeds TUAREG HR KWS Maïs France ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 I PS/TPS* H I MT MT E M FO PS/TPS* TPS I PS/TPS* M I MP MP M FA FO* I TPS H P MT MP M FA PS M: moyenne E : élevée (1) Variété non commercialisée en 2012 * A confirmer Implantation du colza 25 Soignez l’implantation L’implantation du colza est une étape essentielle. Travail du sol, structure de peuplement, date de semis, choix variétal et protection contre les bioagresseurs doivent permettre au colza d’atteindre au moins 8 feuilles à l’entrée de l’hiver, avec un pivot minimum de 15 cm mais sans élongation ni exubérance à l’entrée de l’hiver. U n colza d’au moins 8 feuilles à l’entrée de l’hiver, c’est autant de bénéfices ultérieurs, en permettant à la culture d’exprimer au mieux son potentiel et en la plaçant en situation de moindre sensibilité visà-vis de l’élongation, du phoma, des ravageurs et des adventices. Semez entre le 20 août et le 5 septembre… La période optimale se situe entre le 20 août et le 5 septembre. Dans le cas d’apport d’effluents d’élevage ou de reliquats azotés importants dans le sol, il est préférable de semer en fin de période optimale pour limiter les exubérances de croissance. Ne semez pas trop tôt (avant le 20 août), car cela conduit souvent à une levée rapide et à une croissance excessive avant l’hiver si l’azote n’est pas limitant, comme cela a été le cas à l’automne 2011. Une élongation peut alors apparaître, sensibilisant les plantes au gel. Ces élongations sont aussi une porte d’entrée potentielle pour le phoma, pouvant entraîner une plus forte sensibilité à la verse. Les semis trop précoces peuvent aussi se trouver en concurrence avec des adventices estivales (mercuriales, chénopodes) ou les sanves. C’est aussi un facteur aggravant pour les attaques de mouche du chou. 26 Implantation du colza Semer tard, après le 10 septembre, conduit à une implantation aléatoire et dépendante de la douceur du climat d’automne. Le semoir de précision (ou monograine) convient parfaitement aux exigences du colza grâce au positionnement précis et régulier des graines. Les pertes à la levée sont moins importantes qu’avec un semoir à céréales. La meilleure gestion du peuplement permet ainsi un moindre risque d’élongation automnale. Les plantes bénéficieront d’un diamètre au collet conséquent, moins sensible aux attaques parasitaires du type phoma ainsi qu’une meilleure résistance aux attaques de ravageurs, notamment à la présence de quelques larves d’altises. Les meilleurs résultats pour le colza sont obtenus pour des écartements de 40 à 50 cm. ... 30 à 45 graines/m² en bonnes conditions © L. Jung, CETIOM La densité de semis doit être comprise entre 30 et 45 graines/m² pour obtenir un peuplement de l’ordre de 30 plantes/m². L’optimum de peuplement sur la ligne est de 8-12 plantes par mètre linéaire pour un écartement de 35 cm. En conditions de levée difficile, augmenter la densité de semis est nécessaire mais toujours en visant une trentaine de plantes levées/m². Une plante bien enracinée en sortie d’hiver est un atout. Jusqu’à 60 cm, l’incidence sur le rendement reste faible voire nul. © L. Jung, CETIOM La structure du sol conditionne le pivot Les semis trop précoces génèrent des colzas exubérants et des élongations à l’entrée de l’hiver. Adapter sa dose de semis à son outil Type de semoir (écartement) Semoir céréales 17 cm Semoir de précision 45 cm Semoir de précision 55 cm * pour un PMG de 4 à 5 g Densité souhaitée Pertes à la levée Faibles gr/m2 kg/ha* 45 1,8 à 2,2 Moyennes gr/m2 kg/ha* 55 2,2 à 2,7 Fortes gr/m2 kg/ha* 60 2,4 à 3 35 1,4 à 1,7 45 1,8 à 2,2 50 2 à 2,5 30 1,2 à 1,5 40 1,6 à 2 45 1,8 à 2,2 Dose de semis conseillée (graines/m2 ou kg/ha) en situation de pertes à la levée ARVALIS CETIOM INFOS • JUIN 2012 Le système racinaire du colza est pivotant et par conséquent sensible aux problèmes de structure. Une croissance réduite du pivot entraîne une mauvaise absorption hydrique et minérale des plantes. Une longueur de pivot au moins égale à 15 cm est à rechercher. En cas de doute sur la qualité de la structure du sol des 30 premiers centimètres, observez un profil cultural après la récolte de la céréale. Si le sol est compacté, il sera nécessaire de le fissurer (outils à dents type chisel, canadien) pour obtenir les conditions optimales d’enracinement. Attention ! Les outils animés (herse rotative) lors de la préparation du semis, en conditions trop sèches ou trop humides sont préjudiciables à la levée et à l’enracinement. 40 pl./m2 Gérez spécifiquement la paille en semis sans labour moins de 15 pl./m linéaire En cas de déchaumage, récoltez la céréale à moins de 10 cm pour laisser un minimum de pailles. En semis direct, la hauteur de la coupe lors de la récolte doit être positionnée à plus de 20 cm afin de limiter les résidus au sol. L’usage d’un chasse-paille rotatif est bénéfique lors de ce type de semis car il permet de dégager la ligne de semis et donc d’optimiser les conditions de germination des graines. L’écartement, un atout pour la gestion du désherbage Un écartement plus large (de l’ordre de 40-45 cm) présente l’avantage de faciliter le désherbage mécanique. Le binage peut ainsi se pratiquer soit classiquement après un désherbage en plein, soit après un désherbage localisé sur le rang. Cette dernière technique répond, pour partie, aux enjeux de demain. Hormis le bémol d’un débit de chantier encore souvent limité, elle offre des atouts agronomiques et environnementaux en conjuguant maîtrise des adventices et limitation de l’usage d’herbicides (réduction de deux tiers la quantité de matière active). Préoccupez-vous des limaces avant le semis Avant le semis, on peut essayer de favoriser des variations brutales d’humidité du milieu occupé par les limaces en éliminant les résidus de récolte et en effectuant un déchaumage précoce du précédent. Tout type de travail du sol peut être bénéfique. Privilégiez les semis dans une terre fine, assez tassée et peu motteuse, avec des conditions de température et d’humidité du lit de semences favorables à une germination rapide et à une levée vigoureuse. La seule façon de se faire une idée du niveau de risque lié à une parcelle est de connaître l'historique de ce risque, par l'observation de l'activité durant les périodes antérieures favorables. Si, au moment du semis, les conditions sont favorables à un maintien de la fraîcheur en sur- face sur une parcelle où l'on a observé des limaces, il est conseillé d'appliquer un antilimaces immédiatement après le semis pour assurer le contrôle des limaces avant les dégâts. Si après le semis, le sol est sec en surface, il est possible d'attendre des conditions météo favorables à l'activité des limaces avant de décider d'intervenir. Sur une parcelle à risque, si une pluie est annoncée alors que le colza n'est pas encore levé ou très peu développé (stade cotylédons), il est conseillé d'intervenir plutôt en début de période pluvieuse. Avant toute intervention reportez-vous au BSV de votre région disponible notamment sur www. cetiom.fr. Pour réussir votre colza www.cetiom.fr, rubrique Colza : retrouvez les conseils et l’expertise du CETIOM à chaque étape de l’itinéraire technique de la culture. www.cetiom.fr, rubrique Publications : téléchargez la brochure colza 2012 éditée par le CETIOM. ISSN n°1960 - 2049 Dépôt légal à la parution Réf : 12I08 Impression : Corlet Roto (53) Ont collaboré à ce document : les équipes d'ARVALIS-Institut du végétal et du CETIOM Photo de couverture : Nicole Cornec Un encart Editions ARVALIS est jeté dans ce numéro et une carte d'entrée PotatoEurope est posée sur la couverture. Imprimé sur du papier 100 % recyclé Document imprimé par une entreprise Imprim'Vert Publi-rédactionnel 8 pôles et 30 ha d'innovations techniques Oléopro 2012 accueillera les 20 et 21 juin 2012 à Sourches (Sarthe) près de 15 000 visiteurs et illustrera les liens entre la filière des oléagineux et des protéagineux et les filières animales. L e salon professionnel agricole de plein champ Oléopro 2012, organisé par le CETIOM, l’UNIP, l’ONIDOL et la FOP, avec la participation des filières animales, s’annonce comme le grand rendez-vous technique de l’année 2012, consacré aux cultures oléagineuses et protéagineuses (colza, tournesol, soja, lin oléagineux, pois, féverole, lupin, luzerne, chanvre) et à leur valorisation dans l’alimentation animale bovine (lait et viande), porcine et avicole. A travers huit pôles techniques et une soixantaine d'exposants, vous pourrez visiter des parcelles d’essais, assister à des démonstrations techniques sur de nombreux stands, recueillir des informations directe- ment transposables dans votre exploitation et rencontrer les acteurs du monde agricole, issus des instituts, de la prescription, de la distribution ou de la transformation. « Oléopro 2012 vise à renforcer les liens entre les filières végétales et animales. Les oléagineux et les protéagineux cultivés en France fournissent aux éleveurs des protéines locales. En retour, la valorisation des effluents d’élevage est une des pratiques pour optimiser la fertilisation azotée des cultures oléagineuses. Les liens entre les deux filières permettent de développer une agriculture durable, conciliant performance économique, innovation et protection de l’environnement » explique Jacques Siret, président d’Oléopro 2012. Atouts des protéines françaises Oléopro permettra de mettre en évidence l’importance des productions végétales dans l’alimentation animale, en particulier le rôle des protéines, issues des protéagineux ou des tourteaux d’oléagineux produits en France. Le développement de la production de tourteaux en France a suivi en effet celle des oléagineux. Au total, la France produit aujourd’hui plus de 50 % des protéines végétales consommées par ses animaux d’élevage, alors que l’Europe, dans son ensemble, reste dépendante à 70 % des protéines importées, essentiellement du tourteau de soja. Les travaux de recherche et l’innovation permettent par ailleurs d’améliorer en permanence la qualité nutritionnelle et la digestibilité de ces protéines, notamment celle du tourteau de colza, afin de répondre aux spécificités des différentes espèces animales. Richesses des engrais organiques L’amélioration des pratiques de la fertilisation azotée est un enjeu économique et environnemental des grandes cultures, en particulier du colza. A l’automne, les effluents d’élevage peuvent être particulièrement bien valorisés dans la culture de colza à condition de bien maîtriser l’épandage et l’apport de complément minéral en fin d’hiver. Globalement, les engrais organiques constituent une alternative intéressante aux engrais minéraux, dans le cadre d’une agriculture durable. De nouvelles voies de valorisation des effluents des animaux d’élevage s’ouvrent également avec la méthanisation. Pour en savoir plus : www.oleopro2012.com Publi-rédactionnel Publi-rédactionnel