Méthode 370 - Détection et identification des bactéries du genre

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M
Méthodes
de laboratoire
Détection et identification des bactéries
du genre Legionella
MÉTHODE ANALYTIQUE 370
Applicabilité
Cette méthode est utilisée pour faire la détection et l’identification des bactéries du genre
Legionella dans des échantillons d’eau
Norme(s)1
Aucune norme
Système d’échantillonnage
Bouteille stérile de 1 litre (1 L) avec thiosulfate
Volume d’échantillonnage recommandé
1 L dans une bouteille stérile avec thiosulfate
Analyse
Croissance sur milieux gélosés BCYE, examen par stéréomicroscopie à fibre optique,
microscopie à la lumière transmise, chromatographie en phase gazeuse et test d’agglutination
Valeur minimale rapportée (VMR)
• Eaux de procédé : 3000 UFC/L
• Plus élevée si des dilutions sont nécessaires (c.-à-d. présence de bactéries hétérotrophes
interférentes ou envahissantes)
• Eaux de consommation : 10 UCF/L pour 10 mL filtrés
• Selon le volume filtrable de l’échantillon
Domaine d’application
Selon les dilutions : 1 à 300 colonies par gélose
Fidélité
•
•
•
Répétabilité : 3,5 % méthode étalement, 6 % méthode filtration
Reproductibilité : 5 % méthode étalement, 7 % méthode filtration
Spécificité identification : 100 % Legionella au genre et L. pneumophila
Incertitude analytique (CVA)
N.A.
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pour la qualité de ses travaux.
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Mission
Contribuer, par la recherche, à la prévention
des accidents du travail et des maladies
professionnelles ainsi qu’à la réadaptation
des travailleurs qui en sont victimes;
Assurer la diffusion des connaissances et jouer un rôle
de référence scientifique et d’expertise;
Offrir les services de laboratoires et l’expertise
nécessaires à l’action du réseau public
de prévention en santé et en sécurité du travail.
Doté d’un conseil d’administration paritaire où siègent
en nombre égal des représentants des employeurs
et des travailleurs, l’IRSST est financé par la
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Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
2015
ISBN : 978-2-89631-753-0 (PDF)
ISSN : 0820-8395
IRSST - Direction des communications
et de la valorisation de la recherche
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Méthodes
de laboratoire
Détection et identification des bactéries du
genre Legionella
MÉTHODE ANALYTIQUE 370
Avis de non-responsabilité
Les méthodes d’analyse ou d’étalonnage sont conçues ou
ont été retenues par l’IRSST pour l’exécution de divers
travaux dans le cadre de mandats qu’on lui confie. Elles
peuvent nécessiter des opérations délicates ou requérir
l’utilisation de matériels ou d’équipements dangereux. Des
risques pour la santé et la sécurité des personnes
peuvent être associés à leur utilisation. Ces méthodes
sont fournies « telles quelles » sans aucune garantie de
quelque nature que ce soit relative aux erreurs ou aux
dommages qui découleraient de leur utilisation et de leur
application. Le présent avis de non-responsabilité
n’entend pas contrevenir aux dispositions de législations
canadiennes applicables en cette matière, qu’il s’agisse
des lois fédérales, provinciales ou territoriales en vigueur
au Canada.
Les hyperliens qui apparaissent dans ce document ont
été validés au moment de la publication.
Responsable technique de la méthode
Nicole Brassard, microbiologiste, M.Sc.,
Direction des laboratoires - IRSST
Personnes ayant contribué à la version de cette méthode
Geneviève Marchand, microbiologiste, Ph.D.,
Prévention des risques chimiques et biologiques – IRSST
Carole Pépin, technicienne de laboratoire,
Direction des laboratoires – IRSST
Nancy Lacombe, technicienne de laboratoire,
Direction des laboratoires - IRSST
Cliquez recherche
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Cette publication est disponible
en version PDF
sur le site Web de l’IRSST.
http://www.irsst.qc.ca/fr/_methodes_par_type.html
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IRSST
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TABLE DES MATIÈRES
Page
Préambule...................................................................................................................................................................... 1
1.
Principe de la méthode .......................................................................................................................................... 2
2.
Interférences.......................................................................................................................................................... 2
3.
Matériel .................................................................................................................................................................. 3
4.
Réactifs.................................................................................................................................................................. 3
5.
Échantillonnage ..................................................................................................................................................... 3
6.
Protocole analytique .............................................................................................................................................. 4
6.1 Préparation des solutions
4
6.1.1 Eau de dilution ................................................................................................................................... 4
6.1.2 Tampon acide (HCL).......................................................................................................................... 4
6.1.3 Solution de rinçage ............................................................................................................................ 5
6.2 Préparation des contrôles d’analyse
5
6.2.1 Contrôle positif ................................................................................................................................... 5
6.2.2 Contrôle négatif.................................................................................................................................. 6
6.3 Préparation des échantillons
6
6.3.1 Échantillons de procédé (ex. : tour de refroidissement, bassin, etc.) ................................................. 6
6.3.2 Échantillons de consommation (ex. : douche, buvettes) .................................................................... 6
6.3.3 Incubation des échantillons................................................................................................................ 7
7.
6.4 Analyse quantitative
7
6.5 Analyse qualitative
8
6.6 Calcul des résultats
8
Paramètres d’application ....................................................................................................................................... 9
7.1 Limite de détection et limite de quantification
8.
Fidélité ................................................................................................................................................................... 9
8.1 Spécificité de la méthode d’identification
9.
9
9
Exactitude .............................................................................................................................................................. 9
9.1 Méthode d’analyse par étalement et dilution
9.2 Méthode d’analyse par filtration
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9
10
10. Contrôle de qualité .............................................................................................................................................. 10
10.1 Contrôle interlaboratoire
10
10.2 Contrôle intra et intertechniciens
10
10.3 Contrôle des produits utilisés
10
10.4 Contrôle suivi des manipulations:
10
11. Santé et sécurité.................................................................................................................................................. 11
11.1 Déversement mineur
11
11.2 Déversement majeur : Le port d’un masque N-95 est nécessaire
11
12. Bibliographie ........................................................................................................................................................ 12
Annexe 1 : .................................................................................................................................................................... 13
Annexe 2 : .................................................................................................................................................................... 14
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MÉTHODE ANALYTIQUE NO 370 – Détection et identification des bactéries du genre Legionella
Page 1
Préambule
La Loi sur la santé et la sécurité du travail au Québec a comme objet l'élimination à la source des dangers
pour la santé, la sécurité et l'intégrité physique des travailleurs. Des valeurs d’exposition admissibles (VEA)
aux substances chimiques ont été fixées à l’annexe 1 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail
(RSST). L’article 44 de ce règlement intitulé « Méthodes » spécifie que :
« … Ces gaz, ces fumées, ces vapeurs, ces poussières et ces brouillards présents dans le milieu de
travail doivent être prélevés et analysés de manière à obtenir une précision équivalente à celle
obtenue en appliquant les méthodes décrites dans le Guide d'échantillonnage des contaminants de
l'air en milieu de travail publié par l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du
travail ... »
Pour atteindre ces objectifs, des méthodes d’analyse visant à quantifier le degré d'exposition des
travailleurs sont développées et rédigées pour implanter les moyens de contrôle adéquats. Afin d'assister
les intervenants en milieu de travail, l’IRSST publie, révise périodiquement et diffuse le Guide
d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail et la Direction des laboratoires publie des
méthodes d’analyses des contaminants.
Par ailleurs, toute la terminologie utilisée dans cette méthode est décrite dans l’instruction de travail
« I-G-014 » du système de gestion documentaire associée au système qualité de l’IRSST.
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MÉTHODE ANALYTIQUE NO 370 – Détection et identification des bactéries du genre Legionella
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1. PRINCIPE DE LA MÉTHODE
Cette méthode permet de faire la détection et l’identification des bactéries du genre Legionella qui peuvent
être retrouvées dans différents environnements liquides (p. ex. : eau des tours de refroidissement,
humidificateurs, douches).
Il s’agit d’une méthode par croissance obtenue par un étalement sur une gélose BCYE (pouvant contenir le
supplément BMPA) après dilution ou concentration par filtration. Les échantillons peuvent ou non être
traités à la chaleur afin de réduire le nombre de bactéries hétérotrophes présentes dans l’échantillon.
2. INTERFÉRENCES
La sensibilité de cette méthode varie selon :
• La capacité de reconnaître les colonies caractéristiques des Legionella.
• La capacité d’obtenir une culture pure de chaque type de colonie caractéristique de la Legionella
qui est nécessaire pour la confirmation.
• La rencontre des conditions de croissance qui favorise le développement des Legionella.
• Les conditions lors du transport qui peuvent modifier la flore de l’échantillon. Des bactéries
hétérotrophes peuvent croître et interférer avec la détection de Legionella et cette dernière peut
perdre sa capacité de croissance. Les échantillons doivent être conservés entre 6 et 20 °C.
• La présence de chlore ou de biocides en concentration élevée lors du prélèvement d’eau peut
inhiber la croissance de Legionella en laboratoire et entraîner une sous-estimation.
• La fréquence d’ajout des produits de traitement de l’eau. Si celle-ci est inférieure à 48 heures, il
faut prélever l’échantillon juste avant le prochain ajout de produit traitant.
• La population de bactéries hétérotrophes présente dans l’échantillon qui peut interférer avec la
croissance des bactéries du genre Legionella. Ex. : La présence de la bactérie Pseudomonas
aeruginosa inhibe la croissance des Legionella sur gélose. Une remarque est enregistrée sur le
rapport d’analyse lorsque des bactéries hétérotrophes en grande concentration sont observées.
• La présence de microorganismes envahissants se développant sur la gélose qui peuvent rendre la
détection, le dénombrement et l’isolement des Legionella difficiles, voire impossibles. Une
remarque doit être enregistrée dans le rapport d’analyse lorsque des bactéries envahissantes
interfèrent avec l’analyse.
• Le traitement à la chaleur qui peut diminuer la capacité de croître des Legionella. Une remarque de
possible sous-estimation de la concentration de Legionella doit être enregistrée dans le rapport
d’analyse lorsque le traitement à la chaleur est utilisé.
• La sélectivité de la méthode dépend des espèces de Legionella qui peuvent être confirmées par
les méthodes d’identification Instant FAME de la compagnie MIDI inc. ® et les tests d’agglutination
de la compagnie OXOID® (voir en annexe les listes pour chaque méthode).
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3. MATÉRIEL
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Tige bouclée
Stéréomicroscope 20 X-120 X
Source lumineuse à fibre optique
Chromatographe en phase gazeuse avec colonne capillaire de type ultra 2 (Agilent 19091B-102)
Base de données Sherlock pour Instant FAME (MIDI, Delaware, É.-U.)
Réfrigérateur à température constante (5 °C ± 3 °C)
Incubateur CO2 (35 °C ± 1 °C, 2,5 % CO2)
Hotte à flux laminaire
Hotte chimique
Filtres noirs de nitrocellulose (Milipore), porosité de 0,45 μm, dimension de 47 mm
Système de filtration sous vide
Bain-marie (50 °C ± 2 °C)
Bâtons d’étalement ou système automatisé pour l’étalement (Easy Spiral dilute)
Micropipettes
Embouts stériles
Tubes stériles
Vortex
Vial GC
Balance
Autoclave
Lampe U.V. à 365 nm
4. RÉACTIFS
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•
•
•
•
Géloses BCYE
Supplément BMPA (Cefamandole 4,0 mg, Polymyxin B, 80 000 IU Anisomycin 80 mg par litre de
milieu)
Gélose TSA-sang ou TSA
Tampon acide (HCL)
Tampon phosphate stérile (eau de dilution et de rinçage)
Tests d’agglutination Oxoid® (Legionella pneumophila sérogroupe 1; 2-14 et Legionella sp)
Huile à immersion
Réactifs d’extraction Instant FAME
5. ÉCHANTILLONNAGE
Les échantillons doivent être prélevés dans un contenant stérile. Si le liquide prélevé contient du chlore ou
du bromure ou tout autre biocide, du thiosulfate doit être présent dans le contenant (concentration finale de
200 mg/L). En principe, 180 mg de sodium thiosulfate pentahydraté va neutraliser 1 L d’eau contenant
jusqu’à 50 mg de chlore. Dans le cas d’un prélèvement effectué à la suite d’un traitement-choc, il est
nécessaire d’attendre un minimum de 48 heures entre le traitement et la prise de l’échantillon. Dans certain
cas, et ce, afin de réduire la contamination périphérique, il peut être nécessaire de faire couler l’eau de
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2 à 3 minutes avant d’effectuer le prélèvement si celui-ci est fait à partir d’une valve. Pour les tours de
refroidissement à l’eau (TRE), il est important que l’échantillon soit représentatif de l’eau de la tour et non
pas de l’eau d’appoint ou des dépôts présents dans le robinet de la purge. Le préleveur doit connaître le
fonctionnement de la tour pour assurer un prélèvement représentatif.
Il n’est pas nécessaire de fournir un témoin.
Pour plus d’information sur le prélèvement des tours de refroidissement à l’eau, il est utile de consulter le
document intitulé Protocole d’échantillonnage de l’eau du circuit des tours de refroidissement pour la
recherche des légionelles, DR-09-11, publié par le Centre d’expertise en analyse environnementale du
Québec (CEAEQ). Pour le prélèvement de tout autre type d’eau, il peut être utile de consulter les guides
commes celui de l’Environment Agency de l’Angleterre intitulé The determination of Legionella
bacteria in water and other environmental samples-part 1 Rationale of Surveying and SamplingMethods for the Examination of Waters and Associated Materials et la norme française
AFNOR FD T 90-522 (2006) intitulée Guide technique de prélèvement pour la recherche de Legionella
dans les eaux.
Le transport au laboratoire doit se faire dans les plus brefs délais. Ne jamais dépasser 48 heures. Il est
préférable de laisser refroidir les échantillons à la température de la pièce et de les protéger du gel et des
températures extrêmes. Conserver entre 6 °C et 20 °C durant le transport. Les refroidisseurs sont
nécessaires seulement l’été. Une note sera inscrite si l’échantillon ne peut arriver en moins de 48 heures.
Dans un tel cas, les résultats peuvent ne plus être représentatifs de l’échantillon lors du prélèvement (sous
ou surestimation).
6. PROTOCOLE ANALYTIQUE
6.1 Préparation des solutions
6.1.1 Eau de dilution
Préparer le tampon phosphate 1 X en effectuant les dilutions nécessaires selon les recommandations du
manufacturier.
6.1.2 Tampon acide (HCL)
Préparer une solution d'acide chlorhydrique (HCl) à 0,2 mol/L (Solution A) :
• Ajouter 17,4 mL de HCl concentré (ρ = 1,18, teneur minimale 35,4 %) ou 20 ml de HCl
(ρ = 1,16, teneur minimale 31,5 %) à 1 L d'eau distillée.
• Stériliser à l'autoclave à (121 ± 3 °C) pendant (15 ± 1 min).
Préparer une solution de chlorure de potassium (KCl) à 0,2 mol/L (Solution B) :
• Dissoudre 14,9 g de KCl dans 1 L d'eau distillée.
• Stériliser à l'autoclave à (12 ± 3 °C) pendant (15 ± 1 min).
• Mélanger 3,9 mL de la Solution A et 25 mL de la Solution B.
• Ajuster le pH à 2,2 ± 0,2 en ajoutant une solution d'hydroxyde de potassium (KOH) à
1 mol/L.
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• Conserver dans un récipient en verre bouché, dans l'obscurité et à température
ambiante, pendant un mois au maximum.
6.1.3 Solution de rinçage
Préparer le tampon phosphate 1 X en effectuant les dilutions nécessaires selon les
recommandations du manufacturier.
6.2 Préparation des contrôles d’analyse
Pour chaque série d’analyses, des contrôles positif et négatif doivent être effectués. Les mêmes
étapes prescrites pour les échantillons analysés (traitement à la chaleur, acide et filtration si
applicable) doivent être suivies pour la suspension de Legionella pneumophila (contrôle positif) et la
solution d’eau stérile (contrôle négatif). Note : Les étalements des contrôles se font sur une seule
gélose.
6.2.1 Contrôle positif
Le contrôle positif se fait par ajout de cellules de Legionella pneumophila dans 1 L d’eau saline
stérile.
Utiliser une culture de Legionella pneumophila ayant entre 3 et 7 jours.
• Les souches isolées d’échantillon terrain démontrent parfois une meilleure récupération
aux traitements (chaleur et acide) que la souche ATCC 33155. Il est possible d’utiliser
une telle souche si l’identification et la résistance aux traitements sont démontrées.
Préparer 2 mL d’une suspension bactérienne, à partir d’une colonie d’une culture de 3 à 5 jours
de Legionella pneumophila sur gélose.
• La densité ainsi obtenue permet d’obtenir des colonies isolées sur les géloses contrôles
positives avec et sans traitement (chaleur, acide).
• Les bactéries du contrôle positif doivent être prises dans le 3e ou 4e quadrant. Il est
important de ne pas prélever où il y a confluence de colonies, car l’estimation de la
concentration de cellules cultivables y est plus difficile. L’utilisation de colonies isolées
permet une meilleure estimation de la concentration finale inoculée sur gélose.
Prendre 1 mL de cette suspension et l’ajouter à 1 L d’eau stérile.
Bien agiter pour homogénéiser.
Le contrôle positif doit subir les mêmes traitements que les échantillons.
Faire l’étalement ou la filtration, selon les analyses effectuées, de 100 µL sur les géloses BCYE
du contrôle positif non traité ainsi que pour chaque traitement. Les contrôles ne sont pas étalés
en triplicata.
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6.2.2 Contrôle négatif
Le contrôle négatif est l’étalement ou la filtration d’eau stérile.
6.3 Préparation des échantillons
6.3.1 Échantillons de procédé (ex. : tour de refroidissement, bassin, etc.)
VMR : 3000 UFC/L pour 100 µL étalés en triplicata
Le traitement à la chaleur est fait sur tous les échantillons d’eaux de procédés.
Le traitement acide ou combiné ne sera fait que pour des besoins particuliers ou des demandes
spéciales.
Traitement à la chaleur (sur tous les échantillons)
Placer environ 25 mL de l’échantillon dans un tube à centrifugation stérile de 50 mL.
Traiter à la chaleur à 50 ± 2 °C durant une période de 30 ± 2 minutes.
Continuer les manipulations sur les deux fractions de l’échantillon (traité et non traité).
Étaler 100 µL non dilués des fractions non traitées et traitées à la chaleur en triplicata
sur gélose BCYE+BMPA.
• Faire une dilution 1/10 des fractions non traitées et traitées avec de l’eau peptonée
additionnée à 0,05 % de Tween 20.
• Étaler 100 µL de chaque dilution en duplicata sur gélose BCYE+BMPA.
•
•
•
•
Traitement acide (seulement lorsque nécessaire)
•
•
•
•
Mettre 1 mL de l’échantillon dans un tube de 2 mL.
Ajouter 1 mL de la préparation HCl/KCl acide.
Laisser en contact durant 5 ± 0,5 minutes.
Étaler rapidement 200 µL en triplicata sur la gélose BCYE+BMPA.
Note : Si 100 µL est étalé, il faut considérer une dilution ½ pour ce traitement lors du calcul des
concentrations.
6.3.2 Échantillons de consommation (ex. : douche, buvettes)
VMR : 10 UFC/L pour 100 mL filtrés
Filtration
Placer le filtre Millipore noir sur l’entonnoir de filtration.
Filtrer 10 mL de l’échantillon non traité.
Rincer l’entonnoir soigneusement avec la solution de rinçage (20 – 30 mL).
Retirer soigneusement la membrane du support avec une pince stérile et la placer
(dessus vers le haut) directement sur la boîte de Petri BCYE + BMPA.
• Répéter pour filtrer 100 mL de l’échantillon non traité.
•
•
•
•
Attention de ne pas assécher le filtre. Arrêter l’aspiration dès que le liquide est entièrement
écoulé. Les bactéries Legionella ne supportent pas bien l’assèchement, elles peuvent perdre leur
capacité de croître si elles sont asséchées.
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Étalement des échantillons
• Étaler 100 µL non dilués de la fraction non traitée en triplicata sur gélose
BCYE + BMPA.
N.B. : Lorsque nécessaire, on peut filtrer en parallèle une fraction de l’échantillon traitée à la
chaleur.
6.3.3 Incubation des échantillons
• Incuber à 35 ± 1 °C en atmosphère 2,5 % CO2.
• La période d’incubation dépend de la charge bactérienne présente dans l’échantillon.
Elle ne doit pas être inférieure à trois jours et des résultats négatifs ne peuvent être
enregistrés en moins de 10 jours d’incubation.
6.4 Analyse quantitative
L’analyse quantitative s’effectue sur l’étalement qui fournira la plus petite VMR tout en permettant de
faire le dénombrement, la détection et l’isolement des colonies de Legionella spp.
L’analyse de la fraction de l’échantillon traitée à la chaleur est réalisée seulement lorsqu’il y a
croissance importante de bactéries hétérotrophes sur la fraction non traitée, car une perte de la
capacité de croissance sur la gélose a été démontrée par le traitement à la chaleur. Une remarque sur
la sous-estimation de la concentration de Legionella spp doit être enregistrée dans le rapport
d’analyse.
Caractéristiques de la colonie de Legionella spp : coloration gris-bleu claire avec aspect de verre
fritté à la loupe binoculaire, pouvant aussi être de couleurs variables : jaune, blanc, marron, violet,
rose. Les colonies peuvent devenir blanchâtres en vieillissant. Certaines sont fluorescentes sous
lampe UV à 365 nm.
• Dénombrer au stéréomicroscope à un grossissement de 60 X avec une source lumineuse à fibre
optique chaque type de colonies présentant les caractéristiques macroscopiques des Legionella.
• Compter les colonies d’un même type sur toutes les boîtes de Petri.
• Chaque type de colonie doit être isolé en culture pure avant de procéder à la confirmation.
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6.5 Analyse qualitative
• Isoler chaque type de colonies représentant les caractéristiques phénotypiques de Legionella spp
sur une gélose BCYE et une gélose TSA-sang, utilisez la même colonie pour inoculer les deux
géloses.
Attention : Un biais positif vers les types de colonies les plus fréquemment vues par le laboratoire
peut se créer avec le temps. Lorsque plusieurs types de colonies non caractéristiques sont présents
sur la gélose, un repiquage supplémentaire de deux à trois colonies non ciblées initialement par
l’analyste devrait être effectué.
• Incuber le BCYE à 35 ± 1 °C en atmosphère 2,5 % CO2 et le TSA sang à 35 °C ± 2 °C.
• Si la colonie croît sur le TSA sang, il est essentiel de s’assurer que la même colonie est une culture
pure sur BCYE. Une culture mixte de Legionella et d’une autre bactérie non fastidieuse pourrait
entraîner un faux négatif.
• S’il n’y a pas de croissance sur le TSA-sang, confirmer avec la méthode Instant FAME (se référer
au protocole de MIDI® inc.).
• Procéder également au test d’agglutination au latex d’Oxoid® :
o si les résultats ne permettent pas d’identification avec la méthode Instant FAME;
o si les résultats ont un SI inférieur à 0,2 pour Legionella pneumophila;
o si les résultats avec la méthode Instant FAME sont autres que L. pneumophila;
o si vous devez connaître le sérotype.
6.6 Calcul des résultats
Si aucune Legionella ne peut être confirmée,
Inscrire < à la VMR
Le plus petit résultat possible est d’une colonie sur une seule des trois boîtes de Petri.
Attention au volume d’étalement.
Pour un résultat positif
o Prendre le nombre de colonies dénombré sur les trois boîtes de Petri.
o Calculer le nombre de colonies par L.
o Ajuster selon la dilution ou la concentration effectuée.
Exemple :
Pour un étalement de 100 µl sans dilution
Boîte de Petri : 1 = 3 colonies confirmées, 2 = 5 colonies confirmées, 3 = 0 colonie confirmée.
Concentration dans le volume étalé : Somme des colonies/volume étalé
(L) = (3+5+0)/0,0003L = 26 666 UFC/L donc selon les chiffres significatifs : 27 000 UFC/L.
Pour un étalement et une dilution de 1/10
Concentration dans l’étalement (UFC/L) * (inverse de la dilution) =
27 000*(10) = 270 000 UFC/L.
Pour une filtration de 100 mL de l’échantillon
Pour le F 100 mL deux colonies sont confirmées.
2/0,1 L = 20 UFC/L.
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7. PARAMÈTRES D’APPLICATION
7.1 Limite de détection et limite de quantification
Eaux de procédés : La limite de détection théorique pour la méthode d’analyse des eaux de procédé
est de 3000 UFC/L lorsque l’étalement est de 100 µL sur trois géloses et la détection d’une colonie
sur une seule boîte de Petri. La limite de détection est influencée par la présence de bactéries
hétérotrophes, qui peuvent entraîner la nécessité de faire des dilutions de l’échantillon et ainsi
engendrer des limites de détection plus élevées.
Eaux de consommation : La limite de détection théorique pour la méthode d’analyse des eaux de
consommation a été calculée à 10 UFC/L en considérant un volume filtré de 100 mL et la détection
d’une colonie sur la boîte de Petri. La limite de détection est influencée par la présence de bactéries
hétérotrophes et les particules qui peuvent réduire le volume filtré de l’échantillon et ainsi engendrer
des limites de détection plus élevées.
La limite de quantification est de 1 à 300 colonies sur une boîte de Petri.
8. FIDÉLITÉ
8.1 Spécificité de la méthode d’identification
Afin de déterminer la spécificité de l’identification, 23 souches de contrôle ATCC de différentes
espèces de Legionella ont été identifiées par les deux méthodes d’analyse qualitatives. Ses essais ont
permis de déterminer une spécificité de 100 % au genre pour les Legionella, une spécificité de 100 %
à l’espèce pour les L. pneumophila et une spécificité de 70 % pour l’identification des autres espèces
de Legionella. La difficulté à déterminer la spécificité des autres espèces survient pour les espèces
moins courantes de Legionella qui ne sont pas incluses dans les bases de données ou non reconnues
par les tests d’agglutination. Ces souches seront rapportées comme étant des Legionella (voir
annexes 1 et 2 pour les listes des différentes espèces pouvant être identifiées).
9. EXACTITUDE
Les échantillons d’eau pour la validation ont été produits par ajout dosé de la souche Legionella
pneumophila ATCC 33152.
9.1 Méthode d’analyse par étalement et dilution
La répétabilité pour les échantillons étalés est de 3,5 %. Elle est obtenue par l’analyse de quatre
concentrations différentes effectuée à six reprises la même journée. La reproductibilité, obtenue par
l’analyse de quatre concentrations différentes par trois analystes est de 5 %.
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9.2 Méthode d’analyse par filtration
La répétabilité pour les échantillons filtrés est de 6 %. Elle est obtenue par l’analyse de quatre
concentrations différentes effectuée à six reprises la même journée. Des volumes de filtration allant
jusqu’à 100 ml ont été utilisés pour l’évaluation. La reproductibilité obtenue par l’analyse de
quatre concentrations différentes par trois analystes est de 7 %.
10. CONTRÔLE DE QUALITÉ
10.1 Contrôle interlaboratoire
Un contrôle de qualité interlaboratoire est effectué avec le Public Health of England et leur programme
FEPTU (Food and Environmental Proficiency Testing Unit). Douze échantillons nous sont envoyés
chaque année. Chaque série contient deux échantillons contenant ou non de la Legionella. Ils nous
sont acheminés sous forme de lenticule et une reconstitution en milieu liquide est effectuée par le
laboratoire.
10.2 Contrôle intra et intertechniciens
Un contrôle de dénombrement est effectué pour calculer la variation des résultats pour chaque
analyste ainsi que celle des résultats entre les différents analystes. Pour effectuer ce contrôle, un
échantillon est retenu après chaque groupe de vingt dénombrements pour être recompté et faire le
calcul de la variation intra et inter analyste.
10.3 Contrôle des produits utilisés
Un contrôle de qualité est effectué sur 1 % des géloses lors de leur réception afin de vérifier leur
stérilité.
10.4 Contrôle suivi des manipulations :
•
•
•
•
•
Un contrôle positif est réalisé avec et sans le traitement effectué.
Un blanc de filtration est réalisé au début et à la fin de chaque série de filtration.
Un blanc d’étalement est réalisé à la fin de chaque série d’étalement.
Lors de chaque série d’analyses avec la méthode Instant FAME, un blanc d’extraction
(check), un blanc de produits (BLK) ainsi qu’un contrôle positif pour la méthode (Legionella
pneumophila) sont réalisés.
Pour les analyses par le test d’agglutination, un contrôle positif est réalisé pour chaque
série d’analyses.
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11. SANTÉ ET SÉCURITÉ
11.1 Déversement mineur
Lors d’un petit déversement (quelques boîtes de Petri) de microorganismes, le technicien doit
répandre un produit désinfectant (alcool, eau de javel, etc.) sur la surface contaminée. Recouvrir
ensuite, puis quitter le laboratoire pendant environ trente minutes pour que les particules se déposent.
Mettre une affiche sur la porte interdisant l’accès du laboratoire si nécessaire. Après trente minutes,
mettre un masque N-95 avant d’entrer dans le laboratoire, et bien nettoyer la surface contaminée. Il
faut traiter à l’autoclave tout le matériel qui a été en contact avec le contaminant.
11.2 Déversement majeur : Le port d’un masque N-95 est nécessaire
Lors d’un gros déversement (plusieurs boîtes de Petri), le technicien doit sortir du laboratoire, mettre
une affiche sur la porte pour en interdire l’accès, puis aviser le professionnel responsable et son
supérieur. Après les 30 minutes d’attente nécessaire pour le dépôt des particules, ne pas oublier de
mettre un masque N-95 avant d’entrer dans le laboratoire. Verser un produit désinfectant (alcool, eau
de javel) sur la surface contaminée et recouvrir pour laisser agir. Après une trentaine de minutes, bien
nettoyer la surface contaminée. Il faut mettre à l’autoclave tout le matériel qui a été en contact avec le
contaminant. Selon l’ampleur du déversement, le professionnel responsable pourrait demander que
toutes les surfaces (murs, comptoirs, planchers, etc.) ayant possiblement été en contact avec le
contaminant soient décontaminées.
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12. BIBLIOGRAPHIE
AFNOR, (2003), Guide technique de prélèvement pour la recherche de Legionella dans les
eaux, FD T 90-431, France, 40 p.
AFNOR, (2006), Guide technique de prélèvement pour la recherche de Legionella dans les
eaux, FD T 90-522, France, 17 p.
ASTM International, (2000), Standard Guide for Inspecting Water systems for Legionellae and
Investigating Possible Outbreaks of Legionellosis (Legionnaire’s Disease or Pontiac
Fever), D592-02, USA, 19 p.
Clesceri, L.S., Greenberg, A.E. Eaton, A.D., (1998) Standard Methods for the Examination of
Water and Wastewater, 20th edition, American Public Health Association, American Water
Works Association and Water Environment Federation, Washington, USA’
Environment Agency (National Laboratory Services), The determination of Legionella bacteria in
water and other environmental samples, (2005), - Part 1 - Rationale of surveying and
sampling- Methods for the Examination of Waters and Associated Materials. Environment
Agency Head Office, UK. http://www.environment-agency.gov.uk
Garrity, G. ed. (July 26, 2005), [1984(Williams & Wilkins)], Bergey's Manual of Systematic
Bacteriology (in English) Vol. 2: The Proteobacteria Part B: The Gammaproteobacteria.
(2nd ed.), New York, Springer, 1106 p.
Holt J.G., Krieg, N.R., Sneath, P.H.A., Staley, J.T. et Williams, S.T., (1994), Bergey’s Manual of
Determinative Bacteriology, Ninth edition, Williams & Wilkins, Baltimore, USA. 816 p.
Health and Safety Executive, (2008), Legionaires’diseases-The control of Legionella bacteria in
water systems- Approved Code of Practice and guidance, HSE Books, UK, 68 p.
ISO 11731, (1998), Qualité de l’eau - Recherche et dénombrement de Legionella, Organisation
internationale de normalisation, Suisse, 17 p.
ISO 11731-2 : (2004-F), Qualité de l’eau - Recherche et dénombrement de Legionella, Partie 2:
Méthode par filtration directe sur membrane pour les eaux à faible teneur en bactéries,
Organisation internationale de normalisation, Suisse, 10 p, Adopté par l’AFNOR en février
2008 (indice de classement AFNOR : T90-430).
Microbial Identification System (1998), Operating manual, Version 6, MIDI Inc., USA.
Ministère du Développement durable, Environnement, Faune et Parcs du Québec (2013),
Protocole d’échantillonnage de l’eau du circuit des tours de refroidissement pour la
recherche des légionelles, Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec,
13 p. http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/documents/publications/echantillonnage.htm
Legionella Latex Test, Diagnostic reagent, (2001-2012), OXOID limited, USA.
U.S. Department of Health and Human Services, (2005), Public Health Service, Centers for
Disease Control and Prevention, Procedure for the Recovery of Legionella from the
Environment, Atlanta, USA, 13 p.
Workplace Health and Safety Queensland, (2008), Guide to Legionella Control in Cooling Water
Systems, including Cooling Towers, V2.06-08, Queensland Government, Department of
Employment and Industrial Relations, Australia, 47 p.
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ANNEXE 1 :
Liste des espèces de Legionella incluses dans la base de données du système Instant FAME de MIDI
(octobre 2012)
Legionella adelaidensis
Legionella anisa
Legionella birminghamensis
Legionella brunensis
Legionella cherrii
Legionella cincinnatiensis
Legionella fairfieldensis
Legionella feeleii
Legionella geestiana
Legionella gratiana
Legionella jamestowniensis
Legionella jordanis
Legionella lansingensis
Legionella londiniensis
Legionella longbeachae
Legionella nautarum
Legionella oakridgensis
Legionella parisiensis
Legionella pneumophila
Legionella quateirensis
Legionella quinlivanii
Legionella rubrilucens
Legionella sainthelensi
Legionella santicrucis
Legionella shakespearei
Legionella spiritensis
Legionella tucsonensis
Legionella wadsworthii
Legionella worsleiensis
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ANNEXE 2 :
Liste des espèces de Legionella pouvant être confirmées par les différents tests d’agglutination de OXOID
(octobre 2012)
Legionella pneumophila sérogroupe 1
Legionella pneumophila sérogroupe 2-14
Legionella longbeachae 1 & 2
Legionella bozemanii 1 & 2
Legionella dumoffii
Legionella gormanii
Legionella jordanis
Legionella micdadei
Legionella anisa
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