Zones in the Tláhuac lake influence area, Mexico, D.F. Zones d

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Scientific registation no: 2349
Symposium no: 29
Presentation: poster
Zones in the Tláhuac lake influence area, Mexico, D.F.
Zones d’influence de la Lagune de Tláhuac, México, D.F.,
sur les caractéristiques du sol
DOMÍNGUEZ-RUBIO V. Irma (1), CHÁVEZ-CORTEZ Martha (2)
(1)(2) Departamento el Hombre y su Ambiente. Universidad Autónoma MetropolitanaXochimilco. Calzada del Hueso 1100, Villa Quietud. Coyoacán 04960. México, D.F.
Tláhuac signifie lieu ou terre émergent, parce qu’il s’agissait d’une île entre les lacs de
Xochimilco et de Chalco, au sud-ouest du District Fédéral, la Ville de México. Tláhuac
présente presque partout un relief plat, formé d’une série de couches lacustres à épaisseur
considérable, constituées de matériaux argileux, calcaires et volcaniques (INEGI,1990).
Le climat est tempéré aux pluies en été et aux principes de l’automne C(w0)(w) et l’hiver
n’est pas bien défini. Il y a une précipitation annuelle de 700 à 800 mm en moyenne, une
évaporation aussi annuelle de 900 à 1200 mm et une température annuelle et moyenne de
15°C. Les vents dominants viennent du nord-ouest à baisse vitesse ( Rodríguez, 1990).
Des restrictions sur les écoulements d’eaux favorise la production de sels et la perte de la
capacité productive du sol (Aceves, 1979). Les sels s’accumulent dans des efflorescences
salines.
Sur les sols proches á la lagune se présentent l’hydromorphie, la salinité et l’apport régulier
de matière organique à la zone de marais (végétation aquatique) et des pâturages aux zones
sans inondations mais à un niveau phréatique élevé (90 cm). La présence des bases de
sodium fractionne les matières organiques dans ses éléments solubles et insolubles (humus
et humina) et par là elle limite l’activité des micro-organismes qui dégradent la matière
organique et qui donnent stabilité aux acides organiques d’où la couleur jaune et grise des
eaux phréatiques.
Il y a des sols Solonchak humides, d’après le système FAO (1994), à un ou deux horizons
d’après la profondeur des couches d’eau phréatique.
METHODOLOGIE.
Les zones d’étude.
* On a travaillé sur un carte du Département du District Fédéral à échelle 1:20000.
** On a divisé l’aire d’étude en trois zones et en quadrants à 1 km² (Carte 1).
1
ZONE I . NORD.
Délimitée au nord par la Chaîne Montagneuse Santa Catarina; au sud par la lacune, a l’est
par le Canal General et a l’ouest par les villages Ampliación Selene et San Pedro Tláhuac.
ZONE II. OUEST.
Limitée au nord par la route Calzada de Tláhuac-Chalco et par une partie de la lacune; au
sud par le village de San Juan Iztayopan et le Canal de Amecameca; à l’est par le
prolongement Canal General et à l’ouest par la Route Mixquic-Milpa Alta.
ZONE III. EST.
Elle se situe au sud du volcan Xico. Limitée au nord par le village San Miguel Xico et le
volcan; au sud par le Canal Amecameca, à l’est par le méridien 98º56’46’’ et a l’ouest par le
Canal General.L’échantillonnage a compris 10 profils, 10 puits et 52 perforations dans une
zone de 1850 ha.
Les points d’échantillonnage des profils et des puits s’ont détermines au hasard. Pour les
perforations ont a suivi un demi-cercle autour de la lacune pour détecter les niveaux de
salinité et l’influence de la lacune sur ces niveaux.
Les profils ont été décrits d’après la procédure de Cuanalo (1975). L’échantillonnage a été
réalisé par horizons. Pour les puits on a pris 3 échantillons (0-60cm). Les perforation à deux
profondeurs: 0-20 et 20-40cm.Au laboratoire les analyses de routine des sols s’ont pratiqué:
couleur, densité apparente et réelle, texture, pH, Matière organique, Ca et K tous d’échange;
capacité d’échange cationique et azote (Jackson 1982). De l’extraction de la pâte de
saturation on a déterminé pH, capacité d’échange cationique, Cl, CO3 Na et K (Richards,
1994).
RESULTATS DES ANALYSES DES SOLS.
Profils type.
PROFONDEUR SABLE LIMON ARGILE
pH
N
MO
Ca
(cm)
%
%
%
%
%
meq/100g
0-15
15-35
35-60
60-90
90-140
68
46
70
50
60
30
48
20
38
30
2
6
10
12
9
8.3
8.7
8.8
7.1
7
.36
.16
.25
.28
.08
12.4
7.5
11
12.4
10
220
187
162
122
89
Tableau 1. Zone I. Profil I.
PROFONDEUR
(cm)
0-35
35-65
65-90
90-115
SABLE
%
61
56
60
60
LIMON
%
20
24
20
24
ARGILE
%
19
20
20
16
pH
8.7
9
8
8.3
2
N
%
.25
.27
.36
.34
MO
%
18.7
18.5
20.3
22
Ca
meq/100g
8.5
5
4
7
Tableau 2. Zone II. Profil 7.
PROFONDEUR
(cm)
0-10
10-30
30-60
60-80
80-120
SABLE
%
50
80
60
52
77
LIMON
%
30
12
40
30
17
ARGILE
%
20
8
18
18
6
pH
9
8.5
8.1
8.5
8.7
N
%
.21
.23
.19
.34
.19
MO
%
9.3
10.1
8.4
14.9
9.2
Ca
meq/100g
21
15
9
10
11.7
Tableau 3. Zone III. Profil 8.
Les couches superficielles des puits plus proches à la lacune ont une grande quantité de
sodium (500 ppm) de potassium (300 ppm), de calcium et de magnésium que celles qui se
trouvent vers le bas du profil. Le sodium reste élevé dans toutes les couches mais les autres
éléments diminuent vers le fond.
Les sols autour de la lacune sont des Solonchack gleyque et les autres Solonchack sodique.
Zone I.
Zone II.
Zone III.
Profil 3
Profil 7
Profil 8.
pH
8
7.9
8.3
Echange
9
13
3-10
cationique (ms)
Na (meq/100g)
581-1639
500-700
800-1280
K (meq/100g)
44
300
200-500
Cl (meq/100g)
21
28
13-46
Tableau 4. Salinité .
DISCUSSION DES RÉSULTATS.
Le matériel est d’origine igné riche en sodium et en calcium; le lac qui a couvert la zone
pendant le pléistocène ont détermine les caractéristiques du sol. (Bellia et al 1992).
La texture est sableuse (de cendres volcaniques), il y a une couche de ponce entre les 40 et
les 90 cm, une zone d’oxydation par gleyzation entre les 30 et les 100 cm et une couche
blanche de diatomées (silice de diatomées).
Puisqu’il s’agit d’un lac peu profond, le contenu de matière organique est très élevé en tout
le profil à cause de la végétation aquatique et des pâturages qu’ont couvert plus tard la
superficie du lac desséché(Bellia et al 1992).
La lacune est très importante du point de vue écologique puisque les marais sont l’habitat de
l’avifaune. Il s’ont registré 108 espèces dont 53 sont migratrices et 55 résidentes. Pendant
l’hiver le nombre d’individus est arrivé à 15 000 dont les passériformes y prédominent. Les
pâturages autour de la lacune sert de zone de nidification. Les prédateurs les plus importants
sont les hérons et les oiseaux rapaces (Chávez et al. 1995).
Les sols salins, le drainage est restreint et même s’ils sont riches en nutriments la
productivité est baisse à cause de l’hydromorphie et à la salinité élevée. La seule végétation
est tolérante à la salinité comme Distichlys spicata.
3
Avec les cartes de salinité et d’utilisation actuelle du sol on a obtenu le zonage d’utilisation
soutenable du sol (Carte 3).
Zone I.Utilisation: Protection de l’avifaune.Elle comprend les pâturages autour de la lacune.
Les activités permissives sont la recherche et les visites guidées. La culture des poisson est
recommandée.Zone II.Utilisation: Pâturage.On recommande l’établissement des pâturage
pour le bétail et ne pas permettre le surpâturage. Zone III. Utilisation: Cultures temporelles
et d’irrigation.On recommande des espèces tolérantes la salinité.Des ouvres de drainage
pour laver le sol sont nécessaires pour faire descendre la salinité. Actuellement la zones
s’utilise pour la culture de mais aux terrain déjà lavés avec des bons résultats.
Zone IV. Utilisation: Reboisement.Les zones les plus élevées devront être protégées pour
favoriser la recharge des acquières et empêcher l’érosion.Une ceinture de végétation devra
s’établir autour de la lacune pour servir d’habitat aux oiseaux.
L’installation des pépinières est recommandée.
CONCLUSIONS.
Le matériel d’origine est sodique. La lacune à produit plus tard des sols salins. La salinité et
l’hydromorphie ont provoqué la création d’un sol intra-zonal sans possibilité d’évolution
(Solonchak, géyque et sodique).
La forme géologique prédominante sont les plats avec une dépression (la zone de la lacune).
La zone de fluctuation du niveau phréatique a formé la zone d’oxydation et réduction avec
l’accumulation de matière organique.
L’utilisation actuelle du sol est adéquat mais elle n’est pas la plus productive. Les utilisations
les plus recommandées sont montrées aux cartes de zonage. Ces utilisation peut améliorer
les condition de la zone d’étude.
BIBLIOGRAPHIE.
Aceves, N. E. 1979. El ensalitramiento de los suelos bajo riego. Universidad Autónoma de
Chapingo, México.
Bellia, S.G., Cusimano, T. González M., R. Rodrígues y G. Giunta. 1992.
Consideraciones preliminares sobre los riesgos geológicos y análisis hidrogeológicos de la
cuenca de Chalco. Quaderni IILA. Serie Scienza. No. 3. Roma, Italia.
Cannon, J.P. 1957. La influencia de la geomorfología sobre la hidrología las condiciones
del suelo en la cuenca Chalco-Tláhuac. Tesis Licenciatura Geología. Facultad de Filosofía y
Letras. UNAM. México.
Cuanalo, de la C.H. 1975. Manual para la descripción de los pefriles de suelo en el campo.
Colegio de Postgraduados de Chapingo. México.
Chávez, J.M., A. meléndez H., G. Binnguistc, 1995. Estudio básico para la elaboración
de un plan de manejo de la ciénega de Tláhuac, México. UAM Xochimilco in press.
FAO, 1994. Worl reference base for soil ressources. Compilador C. Spaargaren. ISRIC,
AISS Wageningen/Rome.
INEGI. 1990. Reporte delegacional Tláhuac. México.
Jackson, N.L., 1982. Análisis químico de suelos. Omega, Barcelona. España.
4
Richards, L.A. 1974. Diagnóstico y rehabilitación de suelos salinos y sódicos. Lab. De
salinidad de USA. Limusa.
Rodríguez, V.M. 1990. Recuperación de suelos salinos por métodos biológicos y físicos en
la delegación Tláhuac. Tesis licenciatura Agronomía. Universidad Autónoma de Chapingo.
México.
Key words: Land management, soil salinisation, lake
Mots clés: Aménagement de territoire, salinisation des sols, lagune
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