Monsieur ibrahim et les fleurs du Coran; Eric-Emmanuel Schmitt

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TABLE DES MATIÈRES
• Introduction .............................................. page 2
• Relation entre Moïse et Myriam .................... page 3
• Aspect physique de Momo ........................... page 4
• La musique ............................................... page 5
• Le suicide du père ...................................... page 6
• Conclusion et opinion personnelle ................. page 7
• Bibliographie ............................................. page 8
INTRODUCTION
Dans mon travail je vais parler sur les différences qu'il y a entre le livre Monsieur Ibrahim et les fleurs du
Coran, et le film, de même titre. Le film, de François Dupeyron, est l'adaptation d'un court livre
d'Éric−Emmanuel Schmitt, paru en 2001, deuxième volet d'une trilogie intitulée « de l'invisible ».
Premièrement, je voudrais faire un synopsis de l'histoire : Paris, années soixante, Moïse a 13 ans. Il est
malheureux de la vie qu'il mène avec son père, un triste avocat juif. Sa mère a quitté le foyer quand il était
enfant avec un grand frère jugé parfait, Popol. Le jeune garçon trouve réconfort auprès des prostituées de la
rue oú il habite, la rue Bleue, et auprès d'un épicier « arabe », monsieur Ibrahim. En compagnie du vieil
homme, Momo va découvrir la vie, surmonter les problèmes familiales et comprendre ce que monsieur
Ibrahim veut dire quand il affirme « je sais ce qu'il y a dans mon Coran ».
Tout d'abord j'aimerais constater que c'est très difficile de refléter exactement un roman dans un film, mais à
mon avis l'ambiance du livre est parfaitement tranposée sur le film, ce qui en fait une excellente adaptation.
RELATION ENTRE MOÏSE ET MYRIAM
La première grande différence que j'ai retrouvée entre le roman et l'adaptation à l'écran, c'est l'importance que
l'on donne à la relation qu'il éxiste entre Moïse et Myriam, la fille du concierge.
Dans le roman, Schmitt raconte cette relation d'une manière beaucoup plus superflue que fait Dupeyron dans
le film. À mon avis, comme c'est plus difficile d'expliquer les sentiments par écrit qu'avec des images,
Dupeyron profite de cette « difficulté » de s'exprimer pour faire que la relation entre les deux enfants soit plus
importante que dans le livre, seulement en ajoutant quelques scènes que Schmitt n'en fait pas mention dans
son récit. Par exemple, dans le film on peut voir comment Myriam et Moïse vont faire une promenade dans un
parc, ou comment ils se rencontrent à la porte de chez Myriam et ils dansent ensemble une chanson de
l'époque. Toutes ces scènes ne paraîssent pas dans le livre.
On pourrait bien penser que Dupeyron a voulu donner plus d'importance dans son film à la relation de ces
deux enfants car, dans les films d'aujourd'hui, il doit toujours, ou prèsque toujours, avoir une histoire d'amour.
Il parait que c'est beaucoup plus commercial.
Ou peut−être, la raison par laquelle Myriam apparaît beaucoup plus dans le film que dans le roman c'est tout
simplement l'importance que l'on veut donner à ce qu'on peut appeller « le premier amour ». Myriam est le
vrai premier amour de Moïse, et non pas les prostituées de la rue Bleue, evidemment. Dans le film on peut
voir l'enthousiasme qu'a Moïse avec Myriam, tandis que dans le roman, le prénom « Myriam » paraît
seulement trois ou quatre fois. Cela nous indique qu'il y a une grande différence entre l'idée qu'a Dupeyron de
Myriam, et celle qu'a Schmitt.
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L'ASPECT PHYSIQUE DE MOMO
La deuxième différence que j'ai trouvée entre le roman et le film fait rapport avec l'aspect physique de Moïse.
Dans son livre, Schmitt nous décrit Momo en disant qu'il est « gros », tandis que le personnage qui repésente
l'enfant dans le film (Pierre Boulanger) est maigre. Ce n'est pas une différence importante, mais on peut,
peut−être, lui en trouver une explication cohérente.
À mon avis, le personnage de Momo dans le film est maigre car, j'insiste, c'est beaucoup plus commercial de
voir à l'écran quelqu'un de maigre, que quelqu'un de gros. C'est une des choses que la société a imposé. C'est
vrai que l'on peut voir des tas de films dans lesquels les personnages principaux sont gros, mais si on se rend
compte, ce sont des comédies. Et, ni Schmitt ni Dupeyron ont voulu faire de Monsieur Ibrahim et les fleurs du
Coran une histoire comique, mais le contraire. Il y a des clins d'oeils humoristiques, oui, mais selon moi ce
n'est pas une comédie, c'est l'histoire d'une rencontre dans toute sa profondeur.
Dans la plupart des films, et j'inclus celui−ci, il faut tâcher de refléter la réalité d'une manière plus ou moins
fidèle, mais toujours en introduisant des détails qui font que les personnages, ou les scènes, soient prèsque
parfaites ou, au moins, faire croire aux spectateurs qu'elles le sont. C'est pour ça qu'à mon avis Momo a perdu
quelques kilos quand il est passé du livre à l'écran.
LA MUSIQUE
Évidemment, dans le livre il ne peut y avoir de la musique, mais ce que je veux dire c'est que le répertoire que
Dupeyron a choisi pour son film, nous aide à nous rapprocher du Paris des années soixante et comme−ça ne
pas faire « l'effort » de l'imaginer, comme on doit faire quand on lis le roman de Schmitt, ou un récit
quelconque.
Au fait, dans le film on peut voir que la musique est omniprésente dans la vie de Momo : il ne fait qu'écouter
la radio dès qu'il arrive chez lui. (Il faut dire que F. Dupeyron a trouvé la bande musicale parfaite ; une
musique parfois française, et souvent américaine).
Il y a un moment du film où Moïse est entrain d'écouter la radio, comme d'habitude, pendant qu'il cuisine pour
son père. Quand celui−ci arrive à la maison, la première chose qu'il fait c'est éteindre la radio. Cette scène ne
paraît nullepart dans le roman. À mon avis, ce moment du film nous donne la définition du père de Momo : un
homme austère auquel on pourrais même ne pas appeller « papa », car un père est quelqu'un qui est à l'écoute
et qui nous encourage et non pas quelqu'un qui a l'attitude de cet homme−ci.
Cette scène, selon moi, nous fait différencier aussi entre le caractère du père, déjà expliqué ci−dessus, et celui
de Moïse : un jeune, un peu naïf, livré à lui−même, qui se méfie des adultes et qui est à la recherche
d'affection, au début chez les prostituées, et plus tard chez l'épicier, monsieur Ibrahim.
LE SUICIDE DU PÈRE
Une autre grande différence est la manière de nous présenter le suicide du père de Momo.
Dans le livre de E−E. Schmitt, on nous fait croire que Moïse est beaucoup plus affecté par le suicide de son
père que ce que Dupeyron nous a fait voir dans son film. Tandis que Momo dans le roman pousse prèsque des
cris de douleur quand les agents de police lui disent la mauvaise nouvelle du suicide, dans le film il se limite à
se taire et à regarder par la fenêtre. Il y aune grande différence pourtant !
Cette scène, à moi, m'a fait changer l'opinion que j'avais de Moïse une fois j'avais fini de lire le livre. Quand
j'ai vu la même scène à l'écran, ça m'a épaté, et j'étais entrain d'attendre le moment oú Momo se mettrait à
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pleurer inconsolé. Mais ce moment−là n'éxiste pas dans le film. Dupeyron l'a adouci, je ne sais pas très bien
pourquoi. Peut−être pour nous faire voir (ou coire) que Moïse n'est pas un garçon si « faible » que l'on
s'imagine (si on a lu le livre, biensûr).
À mon avis, Dupeyron devrait avoir insisté un peu plus sur cette scène, car c'est un moment crucial de
l'histoire, non seulement pour Momo, mais aussi pour monsieur Ibrahim, qui va devenir son « nouveau père »
dès cet instant−là. Schmitt, avec ses descriptions, m'a vraiment touché lors de la scène du suicide, mais
Dupeyron m'a étonnée en représentant Moïse avec une telle froideur.
CONCLUSION ET OPINION PERSONNELLE
Comme conclusion je voudrais insister sur ce que j'ai dit tout au début, à l'introduction : c'est un travail ardue
d'adapter un livre à l'écran dû à plein détails, mais à mon avis François Dupeyron a bien su refléter le récit
dans son film, ou au moins les idées principales.
La conclusion que je tire de l'histoire de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est peut−être un peu
différente de celle de la plupart des spéctateurs/lecteurs. Je crois que Schmitt n'a pas voulu nous montrer
seulement l'histoire d'un enfant juif et un épicier musulman. L'intrigue principale n'est pas la religion, mais
l'iniciation de Momo à la vie qu'il veut mener en dépassant tous ses problèmes. C'est vrai que la religion nous
est présentée par Schmitt et Dupeyron d'une manière importante, mais pour moi ce n'est pas l'aspect essentiel.
Á mon avis, un des aspects plus importants de l'histoire c'est le père de Moïse, car le vrai sujet de film et du
livre c'est la définition de ce qu'est un père principalement, comme je décrivais dans le paragraphe « suicide
du père ».
C'est vrai que la religion a un rôle important à la fois qu'intéressant, car ce sujet apparaît dans un tas de
scènes : les prénoms des deux personnages principaux (Abraham, qui est Ibrahim en arabe, et Moïse), et
surtout quand monsieur Ibrahim affirme « je sais ce qu'il y a dans mon Coran ». Or, le personnage d'Ibrahim
est montré comme une personne ouverte.
BIBLIOGRAPHIE
• SCHMITT, E−E., (2001) : Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Éditions Albin Michel, Paris.
• DUPEYRON, F., (2003) : Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Productions ARP avec France3
cinéma, Paris.
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