((Tout pouroir politfqac, quelies que soi«nt son origine et sa forma, tond néceMair«m«nt au ftoepottome.» DE CHACUN SELON SES MOYENS A CHACUN SELON SES BESOINS Michel BAKOUNINlg L'EMANCIPATION DES TRAVAILLEURS SERÁ LCEUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-MEMES 12 AOUT 1965 NUMERO 362 8,58 F. LE NUMERO •7* ANNKS SECTION FRANÇAISE DE L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ORGANE OFFICIEL DE LA CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAM. NQUVELLE SERIE ESCLAVE, REVOLTE-TOI! LA presse a récemment appelé 1'attention du public sur la pratique de 1'esclavage qui est encare admise au grand jour dans un certain nombre de pour quelques-uns, d'une organisation sociale basée sur les privilèges de quelques-uns et Ia misère de Ia majorité, sur Ia domination dune minorité de profiteurs sur Le salariat, c'est 1'esclavage économique: aussi sommes-nous pour le salaire unique en attendant que nous puissions le supprimer purement et simplement. liberte a cultes et des pliilosophies U.M que cette liberte de chacun ne devient pasi 1'asservisisement de tous à un pouvoir temporei qui justifie l'exploitatioii de réaliser sua- le champ le bien-être de tous. L'Etat, qu'il se dise capitaliste ou prolétarien, est 1'organisme qui codifie et protege par Ia for- directe et effective, par Ia communauté des e x p Io it é s, des moyens de production, de répartition et de consommation. A l'appareil d'Etat qui n'est esclaves dans le monde, dix milíions de serfs et cinquante millions de femmes et d'enfants réduits à Ia, condition d'objets. Nous apprenons encore que, sur les marches d'esclaves, un enfant vaut cent cinquante francs, une femme dix mille francs et un homme quinze mille. Nous ne sommes pas d'accord avec ces statistiques, nous les considérons comme largement au-dessous de Ia réalité. nous les jugeons tout à fait dérisoires. Le fait de s'abrutir pendant huit heures au minimum sur un travail qui ne pré/sente aucun intérêt et qui, de toutes façons, est remunere par un pouvoir d'achat qui permet tout juste au travailleur de refaire ses forces pour le lendemain, n'est-ce pas là de 1'esclavage ? Cest pourtant Ia condition journalière de b«n nombre d'entre nous et ceux qui échappent à cette condition constituent Ia minorité de privilegies qui vivent de 1'activité des autres. Le fait d'être obligé, pour se loger tout juste décemment, de signer des traites qui vous enchainent pour dix ou quinze ans et font de vous une mécanique docile aux mains des exploiteurs, n'est-ce pas là de 1'esclavage ? Cest pourtant ce à quoi sont obligés tous les jeunes qui veulent. ou qui croient, vivre Le fait d'être chaque jour soumis a 1'abrutissement collectif de Ia presse officielle et de Ia télévision, de Ia publicité et des slogans politiques qui sont une seule et même chose, n'est-ce pas là 1'esclavage le plus hvpocrite et le plus dangereux ? Cest pourtant Ia condition de Ia majorité d'entre nous. Les esclaves ne sauraient, dans ces conditions, être dénombrés, ils sont millions, milliards. ('ar ils sont millions et milliards ceux qui sont les victimes d'une organisation économique qui est seulement orientée en vue du profit de disposer des privilèges et de malité. les distribuer, assez parcimonieuLa religion, c'est 1'esclavage sement d'ailleurs, à un certain intellectuel, l'obscurantisme et Ia nombre de garde-chiourmes. stagnation: nous sommes pour Ia thétique. Nous pensons qu'il est possible, en tirant tout le profit collectif amené par les progrès scientifiques et techniques, de ser par Ia conquête du pouvoir (et 1'instauration de nouveaux privilèges) mais doit résulter nécessairement de Ia prise de possession bilités de Ia production, permet- d'imposer cette organisation ratra une répartition équitable et tionnelle de Ia société reside dans logique des richesses de Ia terre, Ia création d'un mouvement ouces richesses qui sont gaspillées vrier authentiquement révolu~ tionnaire qui ne perde pas son énergie à parlementer avec les exploiteurs, ce qui constitue le comble de 1'absurdité. mais qui prepare, sur le plan mondial, Ia révolution sociale qui s'attachera, en premier lieu, au bouleversement total de 1'organisation économique. S'emparer du pouvoir, ce serait tionnelle que vos héros sont tombes ! SI vos évêques, vos prétres, vos reli- créer une nouvelle hiérarchie et gieux, vos religieuses, vos fidèles sont de nouveaux privilèges: il s'agit morts par milliers, si votre patrie, de s'emparer des moyens de projadis si belle voit tant d'églises brü- duction et de consommation. lées et détruites, tant de richesses ar- Cest ce que préconisent depuis tistlques brisees ou dispersées, tant toujours et malgré toutes les perdlncomparables souvenirs anéantis, si sécutions les anareho-svndiealisen un mot l'Espaghe, offre, à cette tes de Ia C.N.T. Cest seulement lorsqu'il n'y beure, un sacrifice unique dans l'histoire, Cest que ces ennemis de Dieu aura plus ni patrons ni ouvriers, 1'avalent choisie pour être Ia première ni exploiteurs ni exploités qu'on pourra parler de Pabolitlon de étape de leur ceuvre de destruetion. ^"e pensée nous émeut proíondé- 1'esclavage. ment et suscite dans nos ames une Pour 1'égalité économique, Pour le communisme libertaire, sympathie et une reconnaissance qu'll Révolution sociale! nous est bien difficile de traduire. ACTIVITE DE NOS UNIONS RÉGIONALES 25 Juillet à Toulouse De nombreux camarades et amis avaient, comme tous les ans, répondu présent à notre grand rassemblement du Palais des Sports à Toulouse, et, bien que cette journée ait, encore une fois, marque Ia volonté de Ia C.N.T. de combattre les dietatures en general et le franquisme en particulier, les effusions de joie, 1'émotion, les' manifestations de sympathie et même de tendresse ne firent pas déíaut... Cest bon de se trouver ou de se retrouver dans cette ambiance saine et cordiale, et Cest, peut-être, ce qui explique qu'on puisse y retrouver des camarades qui n'hésitent pas à faire de longs voyages, même si leur àge ou leur état de santé rendent cette expedi tion difficile. Mais, nous le répétons, cette journée était surtout destinée à commémorer un acte héroique et social qui doit rester, qui restera dans 1'histoire des peuples en marche vers leur émancipation ; Juillet 1930 en Espagne. Nous devrons tous retenir le sens de cette date pour tout ce qu'il représente d'humanisme et d'espoir; mais nous devrons aussi le faire connaitre autour de nous, à nos générations et à celles qui nous suecederont, afin que cette révolution libertaire reste ce qu'elle fut, c'est-à-dire 1'aurore, le symbole, 1'exemple concret d'une société sans maitres ni valets et prête à évoluer dans Ia paix, Ia liberte et la justice sociale. Ce fut le but des trois orateurs qui, le matin de cette journée, montèrent à Ia tribune Leurs interventions, riches en exempies et en citations, semblaíent éma- ner d'un même coeur, tant par Ia similitude des points de vue exprimes que par Ia note imbue de confiance et d'espoir qui se dégageait de ces trois camarades et nous serions presque tentes de ne pas dissocier leurs exposés dans le cadre de ce compte rendu suecint. Notons toutefois que le camarade Soriano s'est plus particulièrement penché sur les causes qui furent à 1'origine de 1'écrasement de Ia révolution espagnole de 1936 et qui nous entralnèrent dans le cohflit mondial de 1940; ü cite, pour appuyer son argumentation, le paragraphe final d'un article de Mussolini écrit le 1" juillet 1937 : « Le dernier mot, le mot décisif est au canon. Une nouvelle et grande Espagne est en train de surgir dans le sang et les ruines. » L'orateur fait aussi lecture d'une lettre envoyée par le cardinal Verdier, archevêque de Paris, écrite le 7-IX1937, et publiée dans Ia presse catholique et fasciste de 1'époque (D. n fait alors un parallèle entre Ia lettre de ce «représentant» de Ia religion catholique et certaines déclarations qui se font de nos jours dans des milieux catholiques comme les J.O.C. et autres C.F.D.T. pour condamner Ia répression qui, encore de nos jours, sévit en Péninsule ibérique. Cest, dit Soriano, une duplicité habituelle à Ia religion catholique qui cherche à jouer sur deux tableaux à Ia fois. II préconise ensuite le regroupement de tous les travailleurs, ceux-ci ayant le devoir de reagir contre toute forme de dictature, quel qu'en soit le Décentralisation J'entends, depuis ma prime jeunesse, les doléances des gens sur le dépeuplement des campagnes. Lg fameux slogan, «1'Agriculture manque de braa », date du dernier quart du siècle dernier, et a servi de cheval de bataille à plus d'un fougueux tribun de l'une ou 1'autre assemblée. Malgré de belles envolées sur le sujet, rien de sérieux ne fut jamais fait, et, de plus en plus, les paysans, et aussi les ouvriers de Ia campagne, abandonnent celle-ci pour les grandes villes, et spécialement pour Paris. Résultat : embouteillages de toutes sortes, dans lesdites grandes villes, et spécialement dans Paris. . , _, , , ;... . ,,. „ „»„,j,,„ S'ajoutant à cela 1 enorme production de petits d'hommes qui règne en Ftance (et ailleurs) depuis Ia Liberation, le problème est devenu insoluble. Insoluble, entendons-nous bien, parce que 1'on répugne à 1'envisager d'un autre point de vue que le point de vue traditionnel, lequel peut se résumei en ceei : «Bah ! avec le temps. ça s'arrangera. » Ça ne s'arrange pas, hélas, à tel point que les pouvoirs publies, ces fameux pouvoirs publies qui arrivent quelquefois à s'émouvoir de quelque chose, se sont émus de cela. Et, comme nous sommes en pleine « expainskm », et que nous vivons sous le signe de Ia « grawãeur », cela donne lieu à de vastes projets d'urbanisme. à de sensationnelles declarations, et à de brusques décisions assez ahurissantes pour le commun des mortels. Car, et Cest là oü l'on ne comprend pas, on se garde bien de s'en prendre aux causes du mal, mais seulement aux effets. Les causes, on les connait depuis longtemps : Manque de modernisation des entreprises agricoles, vêtusté et inconfort des habitations campagnardes, manque de stades, de piscines, de bibliothèques, de théàtres, de cinemas et autres lieux de loisirs pour les jeunes. Manque de moyens de transports bon marche, et même, três souvent, manque de travail. A tout cela vient s'ajouter l'attrait compréhensible de Ia capitale, le désir d'un salaire supérieur pour un travail moins rebutant, et, pour beaucoup, le désir ardent de Ia liberte na- cm turellement incluse dans 1'anonymat de Ia ville tentaculaire. Quant aux effets, tout le monde les connait et les deplore : manque énorme de logements, d,'écoles, d'espaces verts, de moyens de transport, et empoisonnement de 1'atmosphère par les gaz d'essence et de mazout. Alors, en haut lieu, on étudie périodiquement Ia situation, on decrete au petit bonheur, on règlemente Ia circulation, on crée de « granes ensembles » et de petites « zones bleues », l'on construit des cages a poules pour íamilles nombreuses, et l'on allonge chaque jour de quelques centimètres les quelques kilomètres d'auto-route dont certains ont Ia naivété de s'én, noreuelllir B Tout en sachant, en ce même haut ueu, que ce ne sont là que palliatifs insuffisants et autres emplâtres sur jambes de bois ! Mais en clamant tout haut que les autres gouvernements n'ont rien fait, et que. dorénavant, cela va changer ! «Mais enfin, me disait dernièrement un fonctionnaire à qui j'exposais mes critiques, que préconisezvous, qui ne soit, comme vous dites, emplâtres sur jambes de bois ? — Ce que je préconise ! La décentralisation, tout simplement ! — La décentralisation ? Mais tout le monde en parle ! — Sans doute, mais personne ne sait au juste de quoi il s'agit et les fameux pouvoirs publies qui Ia préconisent de temps en temps, moins que personne ! A Ia vérité, les gens s'imaginent que décentraliser Cest favoriser le transfert en province de quelques usines particulièrement encombrantes ou nocives, et favoriser Ia diffusion de manifestations artistiques et culturelles dans 1'ensemble de 1'hexagone. Cest tout, et, l'on en conviendra, Cest bien peu ! A mon humble avis, et compte tenu que nous sommes encore en regime capitaliste, voici ce qu'il faudrait faire : Tout d'abord créer, dans le centre de Ia France, une cite administrative. Choisir un coin agréable et boisé, y construire des bâtiments adéquats, des routes, des aérodromes, et y 10 11 12 13 par le capitalisme pour 1» seule sauvegarde des profits, c'est-àdire des prlvilèges. Cela será possible lorsque les travailleurs se rendront enfin 14 lieu oü celle-ci se manifeste, mais il conseille Ia méíiance vls-à-vis des centrales réformistes qui, comme Ia C.O.T., ne souíílent mot des relations qui existent entre le regime franquiste et les dirigeants soviétlques. Sa COnclusion íut axée sur des paroles d'espoir, car, dit-il, malgré les nombreux obstacles et les embúches qUe ia classe ouvrière rencontrera les nouvelles générations sauront, tôt ou tard, trouver Ia voie de 1'émancipation et de Ia liberte. camarade Congost développa en L termes tres éloauents le role determinent jOU(1 Dar Ia sêction espagnole ^ VA \ T pendant ia révolution ~Z juillet ...«iiJNnoa de 1936. «Le problème économique, dit-il, et ,„ „„ÍV,K™,„ „„*r.o« „,„K\rn-e .^ d9 nombreux autres problèmes soi0r«>„T,i» sans ciaux furent résolus r<sc^i„= r,ar S!lno par lepeuple aucune intervention de 1'Etat, bien f . n ní^^Ag. de BUerre Or auiourd'hui encore malsré les movem t"lu"-". " ,5n„rmL dont ils d^no*e^t des nuiLaTces catítalistesToW ~ntie& u.S.A! se trouvent^face à des sjtuatj0ns a'0rdre économique ou soCjaj et son(; incapables de les résoudre Quant à 1'URSS, cette soi-disant patrje du prolétariat' elle en est encore a ses epuration's périodiques et s.gst vue dans robligation de rétablir le principe du profit et d'acheter du ^é à 1'étranger. » Rappelant que le peuple espagnol fu(. victime de Ia coalition du capitalisme jnternatlonal, il souligne que , rhnnp* n'ont tmèrr chanirá de nos ^urs^1 cite 1'elèmulê^ de Saint-DcJ^Sue! du Congo, etc Tj en' arrive a cétte Espagne meur trie et tant oubhée qu'il faut aider à se libérer, et, après une longue étude sur les possibilites qui existent, il conclue dans ces termes : transporter, d'un coup, les ministères avec leurs archives et leurs personnels. Et, du même coup, le gouvernement et toutes ses annexes, les chambres, Ia Cour des comptes et autre Conseil d'Etat, Ia Banque de Prance, etc. En même temps, transférer un peu partout, en des lieux isoles autant <ius possible, les usines chimiques de toutes sortes qui empoisonnent les cours d'eau et 1'atmosphère. En les recenstruisant, bien entendu, de fa(Suite page 2.) cede a Ia tribune et parle au nom de 1'A.I.T., s'étend sur les problèmes internationaux de l'heure et analyse Ia situation du Viet-Nam, de St-Domingue et du Congo; il rend hommage à Ia mémoire de Patrice Lumumba sauvagement assassine par le capitalisme international comme Ta eté e " Espagne Humberto Delgado et W secrétaire. n reprend à son compte certains arguments déjà cites par les deux autres camarades et les develo PPe ou les transpose sur le plan internatianal Parlant de l'alliance syndicale es3 016 u s en P ^ . ' declare partisan, mais sans renoncer P°ur cela a ce Wa été et doit rester Ia C.N.T. II evoque aussi le comportement JLi^*,^-uMrrZ«Zta exemplaire d une pléiade ^,HV"TO,T de militants ^SZZZ^ZZZJET^Z anarcho-syndicalistes, et invite 1 au.-t . , ulv . ' , t m le ? >*■> .f &ttentlon ff ces ex«car P les s et sur' ' polnl- Ciens íeront t0ut ce qui Mra en leUr uvoir ur le P° P° s détacher de notre Libéralisme et réformisme cause et les rattacher a eur l POlitlque comlIle noUs ravons si souvent vu faire A 1'occasion de «1'année eainte de syndicalistes réformistes apparaltront Saint Jacques de Compostelle », le nécessairement comme les ennemis monstre ibérique a accordé une am- de Ia classe ouvrière. II se peut, dit-il pour conclure, nistie générale allant de Ia remise c.est a ce moment que les travailqu'ii existe quelquefois des divergen- de Ia moitié de peines inférieures à ]eurs prendront conscience à Ia fois ces entre camarades de Ia C.N.T., deux ans de prison au sixième de de nnusion réformiste et de 1'üluslon aussi je ne souhaite qu'une chose, peines de vingt ans et plus. polltique qui Ia coiffe et qu'il leur Cest que ces camarades, par-dessus Nous aimerions être certains que apparaltra comme nécessaire de créer, toutes les querelles personnelles, ces mesures ne comporteront pas en dehors de tous partis politiques, voient qu'il existe notre cause com- d'exclusives et s'appliqueront à tous leur propre mouvement historique mune, notre organisation, notre CNT. les prisonniers politiques sans excep- dont les objectifs immédiats seront Le mot de Ia fin fut laissé à un tions; nous aimerions étre certains Ia destruetion de l'Etat et de l'ordre appel qui nous avait été £!MZ^"Z adressé par également que ceux qui sortiront de social existant et Ia refonte totale de 7Zr?.2Z^Z^ZJZZZ? s Jeunesses noenaires írjenques et prison ne tralneront pas derrière eux l'organisation économique sur les baaprès leCtUre ublic ue P l . ^^ fut levé 1'opprobe, avec tous ses Inconveniente ses du fédérallsme et dê 1'égalité dans 'pour permettre les préparatifs du pratiques, pour s'être rebellés contre Ia distribution des richesses de Ia gala qui allait se dérouler 1'apres- un regime d'arbitralre, d'obscurantls- production. midi Cette expérience du communisme OORRESPONDANT DE LA 6- U. B me et de misère. Ceei dit, nous demeurons sceptiques libertaire a déjà été faite par le peuquant à Timpartialité de ces mesures pie espagnol et elle a prouvé, malgré (1) Voir lettre ci-dessous. de clémence, car dans le même temps les necessites de Ia guerre civile, oü elles son aunoncées nous appre- qu'elle était, historiquement et scienN S( «!r ™L £lZt ^fV^ÍSÍ ^íí" LETTRE DU CARDINAL VER. fier pour rétablir en Espagne les linons par Ia presse officielle que üfiquement, 1'aboutissement logique DIER (archevêque de Paris) bertes fondamentales du peuple; oui, AU CARDINAL GOMA (arche- Christiane Etchaluz, institutrice de de 1'évolution économique tant et si tout sauf Ia raison d'être de Ia C.N.T. nationalité française, âgée de vingt- bien que « vingt-cinq années de paix » vêque de Tolède). et de l'A.I.T. Cest une question de trois ans, aceusée d'«activités sub- franquiste ne sont pas parvenues à morale et de respect envers tous ceux versives » et détenue depuis clnq móis, rattraper les résultats obtenus, dans ARCHEVECHE DE PARIS qui y ont tout sacrifié, même leur será jugée par un tribunal militaire. des domaines essentiels comme celui Paris, le 7 septembre 1937. vie. » On sait ce que cela signifie : une si- de 1'éducation, par les anarcho-syndlEminence, II met aussi 1'accent sur le double nistre parodie de justice tout à fait calistes de 1936. Permettez-moi d'offrir à votre Emi- superflue, puisque 1'accusée n'aura Leréformisme se retranche dans des jeu que mène 1'Eglise en Espagne, mais il s'attarde surtout sur le pro- nence et à ses honores collègues de pas Ia possibilite de se défendre véri- formules vagues qui ne font que déblème de 1'unlté du peuple et sur le 1'épiscopat nos remerciements et no-, tablement et que le verdict est décidé noncer son souci de sauver le capitavrai sens de l'alliance syndicale. Sa tre admiration, et que votre Eminen- d'avance par des tortionnaires qui Hsme lisme aui qui lul lul assure assure de de substantielles substantielles position est nette et sans ambigulté : ce excuse un retard qu'une longue n'ont aucune formation juridique. mdemnités. En France, on déclarait «Puisque Ia C.N.T. sut prouver au absence de Paris m'a imposé. Un verdict monstrueux, n'ayant au- récemment que Ia « lutte de classes» monde Ia valeur d'une société liberSympathie et reconnaissance pour cune commune mesure avec les faits ^t une notion périmée ; au congrès taire, restons C.N.T.» 1'Espagne persécuté d'aujourd'hul. reprochés, será, à n'en pas douter, de ru.Q.T.T. Bourguiba prononçait Le camarade R. Liarte, qui lui sue- La lettre si émouvante que vous prononcé contre cette Jeune filie et u y a queiquès jours les paroles suinous avez adressée est vralment une ses trois co-aecusés espagnols. vantes : « Réduite à ses propres ceuvre de lumière ! Tout ceei nous laisse perplexe, car moyens, Ia classe ouvrière ne peut Avec quelle netteté vous analysez 11 est bien évident que les mesures aller loin. L'accord s'impose entre les causes qui ont amené, dans vo- d'amnistie prises par le gouvernement tous ceux qui participent à Ia protre pays, 1'horrible guerre qui se con- espagnol apparaissent comme une duetion. On ne saurait prétendre au tinue encore ! manceuvre destinée à s'attirer Ia sym- progrès sans cette cohésion nécessaire Quel service vous rendez à toutes pathle des « démocraties » voislnes et entre les diverses catégories sociales. » les nations du monde, en leur mon- à justifier leur soutien au regime qui On) comprend mal commeint les travailtrant, à Ia lumière des événements, construite pour leur assurer une fin oú nous mènent rathéisme pratique, suecédera à Franco et qui, sous un leurs peuvent avaler de pareilles abaspect de «libéralisme» n'en conti- surdltés ; il est bien évident que, «rédecente. le relàchement des mceurs, raffaiblisCest lorsque nous atteignons l'âge sement de 1'autorlté et Ia connivence nuera que mieux ses méfaits. II n'est duite à ses propres moyens », Ia classe oü il nous est donné de juger sans des gouvernements avec ces doctrines pas certain d'allleurs que Franco n'ait des exploités n'a cependant qu'à réapas été poussé, dans une certaine me- User sa cohésion et son unité pour bienveillance nos actions passées que de destruetion et de mort ! sure, à prendre ces décisions géné- imposer, par Ia greve générale et sans nous prenons conscience des illuCest une leçon singulièrement op- reuses par ceux qui, dans son entou- même recourir à Ia violence, Ia résions qui ont pu nous tromper et des portune que vous nous donnez, Emirage, sentant sa fin proche, entendent volution sociale et obliger les techréalités auxquelles nous aurions dü nence ! lul suecéder en s'appuyant sur les niciens et cadres qui s'y refuseralent nous attacher afin de créer un monde Dans cette sanglante lumière nous éléments d'extrême-droite évincés du à particlper au nouveau système de meilleur, un monde dans lequel les mesurons mieux les dangers qui nous vieux travailleurs ne seraient pas ces menacent, et nous voyons plus nette- gouvernement, sur le clergé, Ia bour- production. Quant à cette formule misérables que nous voyons chaque ment quelles doivent être notre vlgi- geoisie «libérale» et une certaine d' «accord» ou de «cohésion entre partle des classes laborieuses qui se les diverses catégories sociales», n'lmJ°ur terminer une existence de tra- lance et notre action. va sera laissée prendre au jeu des syn- pHque-t-elle pas automatlquement Ia " f°rcé et de souffrance dans Ia N'est-il pas évident que Ia lutte dicalistes réformistes. reconnaissance du droit d'exploitatlon misère et au milieu de l'incompré- «titanesque » qui ensanglante aujourLa libéralisatlon en apporence du P°ur ceux qui se sont emparés des hension générale de ceux que le mê- d'hul le sol de Ia catholique Espagne me sort attend. est vraiment Ia lutte entre Ia civill- regime espagnol apparalt comme po- moyens de production et Ia reconnalsAu premier rang des revendications sation chrétienne et Ia prétendue ci- litiquement logique et inévitable pour sanee de tous les privüèges ? préparer Ia suecession de Franco et Cest demander à 1'esclave de velller sociales doit se trouver celle visant à vilisation de 1'athéisme soviétique ? faire du vieux travailleur non pas Oui, ce qui est en jeu dans ces dresser Ia bourgeoisie libérale euro- au bon entretien et à Ia solldité de cette chose inutile aux yeux des pa- luttes Cest 1'avenir de l'Eglise catho- péene contre les «extrémistes ». les ses fers afin qu'ils ne se brisent pas trons qui jugent n'avoir plus rien à lique et de Ia civilisation qu'elle a « enragés », les « anarchistes » qui quelque jour. Le réformisme est condamné à brèen tirer mais un être encore valide fondée, car ce n'est pas seulement pousseraient au soulèvement populalqui consacrera ses dernières années, pour 1'Espagne catholique et tradl- re, à 1'insurrection armée, à Ia révo- ve échéance. Le système capitaliste lution sociale. n'aura plus, au moment de sa chute, dans le calme et le repôs mérités, à Le réformisme a, jusqu'à présent, qu'un seul moyen de survivre, moyen faire profiter les plus jeunes de son VIENT DE PARA1TRE: réussl à tromper les classes laborleu- qui, grassement subventionné, se préexpérience. ses, à paralyser leur action, à endor- pare à Ia domination brutale : le Si nous luttons pour Ia justice et « L'Internationale de 1864» Ia liberte, nous aurons au moins, si Libres propôs par Hem Day. mir leur volonté révolutionnaire, mais fascisme. nous atteignons l'âge du repôs, Ia Editions «Pensée et Action » le temps ne travaille pas en sa fa- Au moins les equivoques seront-elles veur et le moment arrive oü, ayant dissipées, Ia force remplaçant l'hypocertitude que notre existence n'aura Prix: 8,00 F. pas été inutile et que d'autres mèneEn vente à notre service de fait les preuves de leur incapacite à crisie; au moins les dernières lllulibérer le prolétariat ou de leur trahl- sions de ceux qui ont cru à rimposront à bien le combat que nous aulibrairie. rons entrepris. 39, rue de Ia Tour d'Auver- son, integres à 1'Etat capitaliste et ture politique et parlementaire tonv remuneres grassement par ceux-là beront-elles. gne. mêmes qui oppriment le peuple, les SEVY GIL JEAN Penser aux anciens, cest penser à nous-mêmes Ils ont eu le malheur de naitre avant nous et d'avoir passe leur existence à produire pour un patron avlde et pour nous élever malgré tout Ia mieux possible. Nous qui sommes jeunes et qui pensons que cette jeunesse et 1'enthousiasme qui Ia caractérise viendront à bout de toutes les difficultés, nous devons penser à eux, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour ce qui risque d'être notre avenir. Car le jour viendra également pour nous oü nous n*aurons pour vlvre que raumône dérisoire que Ia Sécurite Sociale de 1'Etat capitaliste octroie sans en avoir honte aux travailleurs harrassés par une vie de labeur sans joies et sans espoir pendant que les privilegies qui ont profité de tous les plaisirs de 1'existence sur le dos des prolétaires ont droit à une large rétribution à 1'heure du repôs qui ne change pas grand-chose pour eux, quisqu'ils n'ont été, leur existence durant, que des parasites. Cest donc dès à présent qu'il nous faut prévoir 1'avenir et, au lieu de perdre notre jeunesse dans des piaisirs stériles, nous employer à répandre Ia vérité, à enseigner Ia justice et le respect de 1'individu, à préconiser 1'égalité économique pour tous les travailleurs et, pour ceux qui ne sont plus en mesure de produire, Ia contribution de Ia société qu'ils ont 15 16 17 unesp^ Cedap Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa Faculdade de Ciências e Letras de As 29 30 31 32 33 34 35 36 37 3í 39 40 41 42 43 44 45 Állocution prononcée le 13 Juillet 1989 ORGANE OFFICIEL NATIONALE par le secrétaire syndical C.N.T. à Ia Bibliothèque Internationale, à Paris LA CONFEDERATION DU TBAVAIL Mes chers camarades, ment, à l'administration de la Bibliotlíèque Internationale. vous allez être rapidement fixes, NOUS sommes, pour la plupart d'entre les militants syndicaux qui nous, avons prepare le mouvement, des autodidactes c'est-à-dire des índividus avides d'ãpprendre, avides de savoir, et sacrifiant volontiers leurs loisirs à 1'appétit de culture qui les habitait. Nous avons beaucoup souffert de ne tion ou de direction importantes, réclamant une três bonne formation technique, et auxquelles sont attachées der notions de responsam! i té que l'on ne doit pas minimiser. Pour accéder à ces situations, les personnes qui les occupent ont dú s'imposer de longues études, parfois assez fastidieuses, gravir tous les échelons de la hiérarchie, faire preuve de beaucoup de patience et de diplomatie, que l'on peut considérer comme un privilège de la naissance, en premier lieu, et, ensuite, comme un privilège de l'argent. J'entends bien que, pendant de longues années, monsieur Monselet a travaillé et étudié, avant de recevoir le molndre salaire. Mais, toujours grâce à ses parents, il a vécu, et, sans doute, confortablement. Né dans d'autres conditions, dans nécessaire, c'est-à-dire des biens de consommation, ou celui qui produit du superflu ? Car, quoique l'on puisse dire, il faut d'abord vivre, et ensuite phüosopher. Ces mêmes remarques s'appliquent naturellement à monsieur Lieur, et, en general, a tous ceux qui sont ou tendent à acceder au sommet de 1 échel]e des salaires. Pour ceux qui sont au bas de cette La Révolution est terminée. Du moins est terminée la période initiale, la période destructive de cette Révolution De toute évidence le plus facile est fait II reste a recònstruire à organiser à rendre vraiment efficace ROur'tous cette explosion de la classe Quelle será Ia vie de 1'homme de vail dégradant qui, dans rorganlsa^ ouvrière, de la classe opprimée qui, demain ? Plusieurs ouvrages, études, tion actuelle de Ia société, fait de sans autre articles, ont débattu le sujet. Tous 1'ouvrier ou de 1'employé une vul- me et pa> sont pessimistes, tous voient un mon- gaire matière première dont dispose à de oü 1'homme ne será plus qu'un son gré l'Etat et le patronat. Pour rafe "iem" oVabattreTe' régmie^exé- eV*comme"l'on"dircommunément, Jes par un peu plus de bien-être. Et sur- ver à la situation qu'il occupe aujour- rémunérations est flagrante. La seurobot, oü il travaillera d'un travail cela, il faut que Ia science ne soit cré 'denuis si longtemps odieux à nos lieux oü souffle 1'esprit tout débarrassées de certains soucis d'hui. Oertainement pas. Dês 1'ãge de le difference, en ce qui me concerne, parcellalre, et 11 acceptera cette vie plus mise au service de 1'exploitation venv dp nrolétaires n nn>« fallait d'abord travailler matériels assez déprimants, parfois 13 ou 14 ans, il aurait quitté l'école Cest que je pense que 1'écrasement II nous falia t d abord trava ller^ conteste pas que ceux pour l'atelier ou l'usine, et commencé de la hiérarchie n'est qu'un leurre, avec résignation, presque avec jole. de Ia majorité par une minorité de yeux de prolêtòires Nous avons je le^ sais, 1:appuide §a^ ™tre.Pan igagner notre k»ge. J ^g de ^ ^ yie gans du prolétalrej vériflé rexpérience, et qu'il faut L'homme de demain ne consacrera privilegies, mais qu'elle soit égàlela presque totahté d la population ment nou hataller avant de songer exemple, sont honqui peut se résumer ainsi travailler, se diriger vers autre chose. Cest-àe s : plus de temps à Ia réflexion, à 1'étude ment bénéfique pour tous. acheter des livres^ Car, ° réI^néres et qu-un effort man^er> dormir, ^ recommencer le dire, vers 1'égalité absolue des traitegratuite, pour le plaisir; il será une L/hcmme de demain, ce peut être favcrablement impressionnee de voir seu emen mécanique au service d'autres méca- rhomme qui aura à Ia 'fois vaincu les que^tout s'est passe dans un calme re- et j?™*™??^*™vit nL que sérieux doit être fait en leur faveur. » lendemain. Peut-être sans se fatiguer ments. Pour beaucoup d'entre-vous 1 homme ns vrt pas que _ monsieur Mon- les méninges, comme l'on dit (et en- d'ailleurs, cela est évident, mais vous niques. celles de son usine, de son obstacles que Ia nature oppose à son latif sans tumulte ni bagarre sans vériteMemen sans meurtre, sans mter- de pai"; ^e cet^ exPérl^cJ: *g« seiet. Cest exactement ce que j'atten- core !). mais en se fatiguant, oh com- pensez aussi que ce n'est pas le mobureau; il será esclave de sa voiture, évolution et à son bonheur et Ia cu- mcendie, vention poUciere^ sans destruction tams d entre vous ont aussi farte ü ^ ^^ encore trop m_ Je bien muscle nerfs ^ men de sa télévision, en un mot, de tout pjdité d'autres hommes qui ont cru d'aucune sorte. En bref, une Révolu^^^^£^15 tion fondamentale toujours falte à tout ce qui concerne sa constitution me contenterai, pour terminer, de ce que 1'homme invente pour se ren- pouvojr considérer leurs semblables tion comme on n en a jamais vu et profonde 1"| ^» eJ^nue les activités ™s idées. Monsieur Ueur, vous avlez physique. Oü est la difference? Tra- vous faire remarquer que cette fordre esclave. II est loin le temps oü comme des objets. n leve la main, tout à l'heure. vailler pour slnstruire et se cultiver, mule terriblement usée, a toujours 1'homme pouvait, tel Diogène, vivre i/homme de demain, ce peut être nous avons le droit de nous montrer faut il est "f^"' Xe?k^ de l'ceuvre accomplie dans ce de esprit soient accessiWes,^ ^s- ^ _ discipline que l'on s'est choi- servi, jusqu'ici, à faire reculer indét maig ès ,r é de dans un tonneau. 1'homme enfin libéré de 1'imposture fiers court espace de temps qui va du 14 faut il est necessare que ce que 1 on è monsleur M nseleU Je ne puis que sle, C'est déjà un sort três enviable. finiment la date de toute reforme de Pour posséder tous ces appareils poiitique et religieuse, de tous les mylure n reste ri rappanTged-unê 1'approuver entièrement. Personnelle- Travailler pour produire, avec le seul caractère nettement révolutionnalre, plus ou moins coüteux, 1'homme de thes qui en font Un esclave, d'une Mais vous êtes au courant des faits, demain devra travailler beaucoup. Le structure économique et sociale qui, et M minorité. Cette minorité que vous ment, je ne suis encore que biblio- choix que permet la necessite de vi- dans quelque domaine que ce soit. l'on vous pré- thécaire, et, de ce fait, ma situation vre, quoi de plus détestable. Et pour- mais particulièrement dans le domaitechnicien devra étudier le soir pour pour la sauvegarde du profit, aboutit Je ne suis pas venu vous faire un J exposé de la situation. se tenir au courant des progrès de au gaspillage et à la misère. «ente auelauefois comme une « elite » n 'est pas aussi brmante ^ue la sien- tant, impartialement, qui est le plus ne social. Et Cest bien du domaine 4 1 Seulement, et je le lis dans vos re- " . n,e s(. Q^-une séiection opéréè ne' mais Je ne Puis m'empêcher de utile à la société, celui qui produit du social quJil s'agit ici. sa spécialité, ceei au moins jusqu'à La tache des anarcho-syndicalistes 45 ou 50 ans. L'ouvrier O. S., lui, tra- est de préparer les travailleufs à gards, vous êtes anxieux de savoir ce ~elon deg concepts périmés découlant falre remarquer que mes études m'ont vaillera au noir, ou fera des heures prendre en main 1'organisation de la qui va se passer maintenant; vous directement lirectement. dp moral» boureeoise bourgeoise retenues jusqu'à 1'âge de 24 ans, et de la rnorale que je n'ai pu les faire que grâce à supplémentaires. produetion et de la consommation de avez hàte de connaitre les change- gt religleuse A propôs de rallocution prononcée la générosité de mes parents. Nayant pas le temps de se cultiver, telle façon que cet homme de demain ments, les modifications, et, n'ayons — Três bien, monsieur Lieur, je pas peur des mots, les reformes qui L'individu <c homme» doit pouvoir 1'homme de demain n'aura aucun devienne une réalité. vont être aP y portéês au fonctlonnp- "'élever ^elon son désir et sa volonté vous remercie. Je crois qu'ii est inuà la Btbliothèque Internationale le goüt pour la lecture sérieuse; déjà faG. PIOU * ^et non pas naitre tout «eleve» dans tile d'insister de Ce côté-là. Mais j'aitigué par le travail, que ce soit celuij ————————— une famille riche, comme cela se pas- merais avoir 1'avis de l'un de ceux d'un bureau ou d'une chaine de mêse actuellement. L'individu «hom- qui sont au bas de 1'échelle, les simcanisation, il n'éprouvera comme déme » doit être libre de travailler ma- ples gardiens, ou magasiniers, comtente que le besoin de s'évader, prenUn des mes amis, à qui je viens précis de la Bibliothèque Internationuellement, si les études et les exa- me l'on s'est plu à les qualifier l'andre la voiture et partir, aller là oü mens le rebutent, ou de travailler née dernlère_ sanSj poUr autant, les de montrer l'Allocution prononcée à nale, je ne fais pas autre chose qu'inil y a la foule-kermesse, stade, plage intellectuellement, s'U se sent capable gratifier d'un pouvoir d'achat plus la Bibliothèque Internationale, me viter les travailleurs à se prononcer mondaine, dancing, etc. cette remarque : « Vous voilà, sur une três importante question conde l'effort patient et obstmé qui est décent Quj ^ deyoue ? Ah Molinler fait vous Demain, il n'y aura plus de parti nécessaire, même aux plus doués pour A . tout anarchistes, ennemis du Pou- cernant 1'entreprise. Et ne font pas DnroChe et; donne nous tón oPinTÔn' Ap ro volr politique, il y aura le parti. Les jeuLe pouvoir de consommer, qui sou- dirigée par des valets bien entre- accéder aux diplomes, et, de là, aux ^ Mon S™' vieux, '!LV ra HP ^era nas lonsimplement en train d'user autre chose, non plus, les autres miliça ne será pas long nes seront plus ou moins obligés d'y lève tant de problèmes dans l'organi- tenus. de ce Pouvoir, et, après avoir vitu- tants qui, ailleurs, aussi bien dans le postes de direction et d'admimstra- j nense jelB contre ,c u ,i adhérer, grand rassemblement de jeu- sation politique actuelle, est, cepen, péré luij ipendant d'un de--_ -»-~-. secteur t-—— public -i«que dans le -secteur A force de propagànde, le peuple tion. Sans oublier, naturellement, ^UIlwe -i" " »'» tplus "° » ™» uv —«» -t trn„ _.p„t t_A bipn ^oje dl- i nes oü tout leur será trace : prome- dant, la chose la plus simple du finit par croire que ces complications 1'acquisition des techniques et con- ^-^ ~ ivé, agissent de la la meme même façon façon. U^U^émlture iSeltó. nÜHWel^ en devenir les tenants ! En prive, agissent de nades, jeux, conférences, études éco~ monde. Ce sont les profiteurs de sont nécessaires à la vie. Et puis, se naissances de toutes sortes réclamées ment 'je n^ suis nous ne sommes somme, vous ne vous comportez pas D'autres, à notre place, ne manqueDai nomiques ou s o c i a le s ; non une 1'état de choses actuel qui l'ont ren- disent-ils, s'il en était autrement, il pas, certes, de décréter arbi aujourd-hui dans tous les domaines contents, nous, ceux de la base. autremf"Í ?"e. les ,?U*Z!L H,,^ írairlmeent, libre discussion, mais, je dis bien, des du complique. n'est point certain que les choses Par contre, il ne faut pas, il est ^ ^ ne cesse d'augmenter et nos - Hé là ! lui ai-je répondu, douce- trairement, et, aussi, de torcer la conférences, des études. Les jeunes de néfaste, que le choix de 1'individu sIiaires/déjrTnsuffisITnts^rne suivení ment, camarade, doucement ! Tu as main aux interesses. A court _ten lis l'ont rendu complique afin de iraient mieux. ■ ■ demain devront probablement défiler pouvoir rester toujours maitres de la lu trop vite, tu as reagi trop vite; oü cela peut-être beaucoup plus efficace, * est donc nécessaire de faire con- « homme» soit essentiellement déteren uniforme, musique, drapeaux en .. tnaitre, de prouver que : 1" Les choses mine par 1'espoir d'un privilège quel- S^L^SSiirSS arriver à un ni- vols"tu *ue nous ™ons en quo1 que mais qUÍ ne V0Ít qU'Une ÍS- "Tf* S tête. ^ifTwS Çr#\S de ce soit usé du pouvoir? imposée, deviendrait vite impopulaire. Pendant que les ouvriers travail- ^ &™ simples sont les plus faciles. conque. décent. Mais U faut tout de il faut bien com- Et nous tenons avant tout, nous 11Les hommes de demain qui — lis y d'abord P lent pour produire. les profiteurs se f ^^ *?« "g^ ^ £^ le Des pnvilèges, vous le savez, ü en mêm considérer que les arguments f*£ ™£_£ Jg Sons du bertaires, à ce que nos idées triome en aura, j'ose 1'espérer — n'accepté est beaucoup, dont le plus haissable, développés tout à l'heure par mon- P™e que, iorsque no« toutefois elles triomphent rons pas la discipline collective et SSft P°Ur "^ ^ ^ "xlltence"esf pluf laciL. elle le plus nocif, est ce ui de 1'argent. es lus sieur Monselet et monsieur Lieur sont ^^* politiquf C'«^re en pre- un jour, par la seule force de leur auront le courage de crier leur désir lis prennent aux uns pour donner . ^ P agreable Cest d'3bord celui-ci que nous vou- parfaitement valables. Eux et eurs P^vo r po^^^™ gòuverner, valeur humaine et de leur efficacité de vivre libre, auront contre eux non aux autres. Ce qu'ils donnent n'est Puisque. la recherche de 1 humain familles se sont imposés des sacrifices, mler lieu; au *"„",„ „ * "^ ^à ,pmnn„P seulement les dirigeants du pays est la felicite, rendons les choses plus lons détruire. nullement gratuit, ils donnent en Et quand je dis celui-ci, je veux et ü eSt ^steL^s en récoltent cuieL *£*«£ Zt^L^TvL^ "ITsurplus, tu as peut-être oublié mais aussl la multitude. échange de services, Cest-à-dire ils simples et la felicite s ensuivra. dire le privilège de 1 argent, et non quês avantóges. Ceei dit u n'empeche ^Pf ™fsfet "ce que nous préc0nison; e Déjà, n'en voyons-nous pas les pré- payem ** va'e,s, l^quals ont pour Ce n'est point toujours si simple Wgettf Utf-mêra*.* Du ™,n pour q n Ce en e qui juors, de mettre au premier rang ce mices ? Déjà, le monde; ouvrier n'est- mission de garder leurs biens et pour «*> l on pourrait croire, nous diraS lle ,a hiérarchie peut et doit ètre ^n t Je& co ""'aa"°n; rnatérieUes les q 3 1'mstant, car, immanquablement et écrasée à notre avantage, sans qu'il ^ ^ ™^ g°^ ^^ '.^ coutume £appeler 1'odmi. 11 pas intoxiqué par la voiture, la l'existence d'autrui. J!,' ,_■ , „■ dans un avenir qui n'est peut-etre resulte aucun inconvement pour V£^£^ *™ a^ slmmisc^rTans d^aunistration des choses. Cest-à-dire 1'ortélé ? Déjà, les hommes qui veulent compliquer en II y a toute une pléiade de gens „ Bh bien ! Si nous avons encore ^ donwta^ oüToTiquement il n n'a yganisatkm raticmnelle, de ^ produc vivre libres et indépendants sont de qui mangent au rãtelier, spécialistes fes complications, apres avoir balayé pas três éloigné, nous assisterons à eux. Voilà, ]'ai termine. » 10giqUOment _ Três bien, Molimer. De toi aus- *™ fm^ ' tion # ãe la aistributian deS produits plus en plus rares; demain lis seront dans la confection des lois et des dé- le systè^e des contradictions que la disparition de la monnaic En attendant, tous nos efforts doi- si, j'attendais exactement ce que tu Ilt!" a "»"*' rrm.tnmmmtirm Ce nu'il ne rjeut rf encore moins nombreux. crets etc Ces lois et ces décrets sont n°Us subissons. ce ne peut etre que vent tendre à essaver d'atténuer au viens de dire. En somme, vous êtes à Ce qui l'amène, tout naturellement, ^f„ ™~™ dTconfler à dw noUtíMais 1'homme de demain, ce peut e es C es maximum les effets néfastes découpeu près tous d'accord. Maintient du et quels que soient celui ou ceu qui "e Quesuon oe conuer a aes poiiu x d'abord proposés par des conseils spé- P«oe ^eJ sim ^ ^s'^ Ue" être aussi 1'homme affranchi du tra- cialisés D'autres conseils les contrô- encore assez simples. Alors, au lieu lant directement de la possesslon ou système actuel, sauf augmentation détiennent ce pouvoir, à s*occuper de le ^ J ...... ., lent et, enfin, d'autres les approu- de les cc-mpliquer nous nous efforce- la non-possession de billets de ban- raisonnable de ceux de la base. Bon ! tant de choses pour lesquelles il ne tjn„°urnpj7t;!; ' "7^^ dHa ; ons 1( „., ,1 *„ A„ „I,A „ „_.. --,,._ J JÍ.U.. „_ „„ rw^ÀHf» mpnifpstement. aucunp comtique, peut-etre serait u sage ae ia vent. C est tout un système. La proll- ^ <|f f «mplifier et tout rentrera que ou de carnets de cheques. Vous allez donc vous décider en vo- possède, manifestement, aucune com des administrateurs ! fération de tous ces règlements est dans x °ydre Par quel moyen, direz-vous ? tant. pétence. L'on peut citer, pour méMais c'est là une toute autre ques^ Dans le fond, 1'activité révolutiontellement grande que les spécialistes Et là je vous réponds tout de suite: Auparavant, permettez - moi, en moire, le domaine économique (agrichargés de les appliquer ne s'y re-,. naire consiste plus spécialement à Tout simplement par l'égalisation des quelques minutes, de vous faire part culture, industrie, commerce, etc), le tion. B. détruire les obstacles qui, continuelletrouvent plus. Ce qui finit par don ment traitements. de quelques détails qui vous ont sans domaine culturel ou artistique, et - s'opposent au déroulement norVoici donc ce que je viens vous doute échappé. surtout le domaine du travail, dont, ner une base chancelante au sys- mal de la vie sociale. Les sociétés sont proposer d'accord en cela avec toutes Tout d'abord, en ce qui concerne presque seuls, nous prétendons qu'il teme. Malgré toutes ces complications, 7^ les plantes..elles s engendrent les organisations syndicales qui sont monsieur Monselet, je tiens à faire doit être essentiellement du ressort toutes les contradictions du système elles-memes, leur forme reside en en train, en ce moment même, de remarquer que, s'il a pu faire de lon des travailleurs. mercantile, celui-ci continue à fone- ^ ímpulsion interne. remettre en marche tous les rouages gues études, Cest d'abord gràce à la Ceei bien établi, oü vois-tu qu'il y L tionner grâce à la propagànde savam- au ^0SsU^n"^es aSlteSs essentiels dont depend la vie écono- situation acquise par ses parents. Ce ait usage du pouvoir ? Dans le cas ment orchestrée qui, elle aussi, est aUx sociétés ce que les agncuiteurs mique du pays. Et cela en concordansont aux plantes. Dépouülons-les de ce absolue avec ceux de mes collèCest la période des vacances, et il tous les parasites, préservons-les de sues qui, dans tous les établissements semble, à en croire rinactivité des tous les fléaux. Quant à leur déve- publies sont en train d'effectuer les syndiqués des grandes centrales offiloppement chacune puisera dans son mêmes démarches, et de faire part cielles, qu'il n'y a plus aucun prosol les éléments qui lui sont néces- des mêmes propositions. blème qui se pose aux travailleurs. saires. Les humains sont des êtres Ces propositions sont au nombre de Tous semblent satisfaits de leur sort. sociables, leur tendance naturelle est deux. Les voici: Les « Etats-major » des grandes cende s'associer. CONFEDERATION NATIONALE Permanences, cotisations, tous trales officielles préparent néanmoins Io Rien n'est changó dans le foncS'associer signifie apporter son efT»TT TDAVAII les dimanches, de 16 à 18 heures, la rentrée pour montrer qu'elles exisDU TRAVAIL au Continental Bar_ fort, ses capacites personnelles au tionnement et 1'administration de la tent encore et la masse moutonnière Bibliothèque Internationale. teurs pourraient légiférer et adminisbénéfice des autres membres de la (Suite de la page 1.) 39, rue de la Tour d'Auvergne Adresser toute correspondance qui les suit d'un élan inconditionnel 2o La masse des salaires est divisée trer en paix. En attendant de dispa- société. Paris, IX") a pijoan Amor, 5, rue de la Bé- será conviée dès octobre aux « grèvesçon rationnelle, c'est-à-dire de façon raltre, on tout au moins de se transQui decide de la jouissance de par le nombre total des ayant-droits, Très important : Les objets re- doyère, Perpignan. bidons» et périodiques qui sont enà ce que la destruetion des déchets ne former, dans le proche avenir qui 1'avoir de la société ? Cest la société et, de ce fait, le traitement perçu será commandés doivent être adressés: trées dans les mceurs. II s'agit en fait le même pour tous soit pas une plaisanterie. verra la substitution d'une éccmmnie elle-même. Cest donc elle qui doit S'il vous plalt, camarades, un peu C.N.T., 19, rue A. Tessier, Fon- HUITIEME UNION REGIONALE de congés supplémentaires ncm-pay&s Paire de même pour les usines ali- de* besoin* à cette économie des pro- organiser la consommation en son tenay-sous-Bois (Seine). Les coti- UNION LOCALE DE BORDEAUX que les travailleurs récupéreront en de silence mentaires, qui seraient, autant que ™s qui a fait son temps et ample- propre intérieur. sations seront adressees a cette m Je conçois parfaitement qu'une telle II appartient à chaque groupement même adresse en précisant : Adresser toute correspondance faisat des heures supplémentaires. possible installées dans les régions ent démontré sa nocivité, et son On voit là toute la tactique que les proposition, bouleversant toutes les produetrices de legumes, fruits ou incapacite à resoudre les^ problèmes local de fixer ses propres règles, de CCP 20 990-10 Paris à P. Alonso, C.N.T. 8 U. ti., exploiteurs ont réussi à mettre au idées recues communément en matièhumains qui sont ceux de 1 époque fixer son économie. Libraire et pérmanence : Tous Bourse du Travail, 42, rue Lalancéréales. point avec la complicité des politiactuelle. Suivant la méthode fédérative, cha- re de salaire, vous déconcerte, et qu'il les samedis de 16 heures à 18 h. de, Bordeaux (Gironde). Enfin, réorganiser les services des ciens syndicaux officiels. J'eus alors la stupéfaction d'enten- que groupement est associe à d'autres ne se déclenche pas, autour de moi, au siège, 39, rue de la Tour d'Autransports, des postes et de la voierie, dre mon interlocuteur me dire : groupements formant ainsi des asso- une tempête d'applaudissements. II est grand temps que les travailDIX-SEPT1EME afin qulls ne puissent pas être utili- « Économie des besoins ! Qu'est-ce que ciations regional es et mondiales. leurs se ressaisissent et qu'ils comPourtant, ceei n'est que la pre- vergne (metro Pigalle ou Anvers), UNION REGIONALE Paris IX". , sés comme miroir aux alouettes en c'est encore que ça » ? Quelle naiveté j prennent qu'une réduetion des heures A 1'intérieur de chaque groupement mière étape, essentielle, il est vrai, Les assemblées générales de la attirant les provinciaux dans la capi- était la mienne, de m'étonner ainsi ! chacun doit recevoir, dans la mesure et, sur la route qui mène au sociade travail et qu'une augmentation UNION LOCALE DE LYON 2U. R. ont lieu tous les troitale. du nombre de jours de congés seraient Ne sont-ils pas des millions, dans son des possibilites, selon ses besoins. Le lisme, nous croyons tous que rien de sièmes dimanches du móis au loPérmanence tous les samedis des victoires autrement importantes Enfin, supprimer la plupart des cas , Ne SOnt-ils pas des millions in- surplus de produetion, au lieu de le valable ne peut être fait sans cela. cal C.N.T. du 24, rue Ste-Marthe r de 17 à 19 heures, et tous les di- qu'une augmentation de 0,978 % ou hópitaux moyenâgeux qui déshonno- capabies de lire autre chose que les stocker, en attendant la hausse des Mais nous sommes des libertaires, et manches de 10 à 12 heures, à la de 1,457 % du SMIG. rent Paris, et les recònstruire dans faits divers ou la rubrique sportive ? prix, ou de le laisser périr ou, en- nous n'avons pas la prétention de metro Belleville. La preuve a été faite depuis vingt les banlieus agréables, les entourer Ne Sont-ils pas des millions volontai- core, de le détruire pour éviter la vous imposer quoi que ce soit sans DEUXIEME UNION REGIONALE rue St-Jean, num. 60, Lyon, V. ans que les augmentations de salaires d'espaces verts, et loger et rémunérer rement ignorants de ce qui dépasse baisse, doit aller aux autres groupe- votre assertmient. Vous déciderez n'apportent rien aux travailleurs. décemment le personnel. tant soit peu le trait-train quotidien ments sans esprit de marchandage. A vous-mêmes en votant à bulletins se- e La prochaine assamblée de la UNION LOCALE ST-ETTENNE 2 U. R. aura lieu le dimanche Aujourd'hui tous les efforts des Et ce ne serait là, évidemment, que de leur existence ? Et, en même la politique des marches doit suecé- crets, et la majorité décidera. Bourse du Correspondance Nous n'avons pas non plus la prévrais syndicalistes doivent être axés a ut 9 heU 1'essentiel. II y aurait lieu d'envisa- temps, dans une certaine mesure, ex- der une organisation qui permette la ^r £ 'o^ £?f iSroWh^ S Travail, salle 15 bis (côté Mutuager, des mesures analogues en ce qui cusables, car quei est le journal quo- répartition des produits selon les be- tention qu'une telle opération doive C.N.T. 24 rue Ste-Marthe (me- mé) jiermanence . Meme iieu, sur ces revendications essentielles, se faire à la hâte, et aussi, pour ainsi tro Belleville) concerne 1'Université, les grandes tidien, quelle est 1'émission télévisée soins de chacun. ,!5r;, les mereredis de 18 à 20 heures. que sont ■ 1'application de la semaine Cette assemblee étant rvr(Sr preparadire, à 1'aveuglette. Tout doit être de 30 heures; deux móis de congés écoles, certains musées, certaines bi- qui leur a jamais parle d'un gouverJ. CAPDEVILA clair, et s'il en est parmi vous qui toire au congrès annuel de (un móis en été et un en hiver), et vwTTviFivfF bliothèques, etc. nements des choses, d'une organisaont des renseignementg à demander l'U. R., qui se tiendra en septemla retrai te à 50 ans pour tous. ,£OTGIOMLE Mais alors, ne manqueront pas de tion à la fois plus juste et plus raUNION REOlONALü ou des objections à proposer, leur de- bre ou octobre, tous les responsaAvec 1'accroissement de la populadire les esprits... disons conservateurs, tionnelle des produits de consommaPour notre voir est de venir auprès de moi et de bles et militants sont invités à UNION LOCALE DE MARSEILLE tion, avec le modernisme, ces revenParis ne serait plus Paris ? tions ? Quel est le ministre, quel est PROPAGÀNDE parler sans aucune crainte d'aucune faire le maximum pour y assispermanence. Tous les jeudis et dications n'ont rien d'utopique; elles Mais si, il resterait encore tant 1'orateur, à quelque parti qu'il apparsorte. sont parfaitement réalisables. Avec ter de choses agréables, et qui ne le tienne, qui s'est jamais occupé d'en samedis, de 18 à 20 heures, au nous, venez combattre dans ce but. Faites circuler les brochures Un peu de silence, s'il vous plait. seraient que plus, dans une ville pro- parler, du haut d'une tribune de UNION LOCALE DE FUTEAUX siège (salles 3 et 3 bis), Vieille Qui désire parler ? Ah, monsieur de nos rédacteurs: pre, calme et non empuantie, oü l'on cette organisation future ? R. J. SOURIANT A„^«™wiáQc générales tóníraioc tnn« du Travail, 13, rue de Monselet. «Vous n'êtes pas d'acAssemblées tous ípo les Bourse ,,,,,. . Marseille d" arpourrait flàner et se promener sans Et même, en ce qui nous concerne, Gaston BRITEL premiers dimanches du móis a la i^™™!®',? Marseine u ar cord ? » être a chaque instant menacé d'écra- nous, anarcho-syndicalistes, sommesDe la Mytholoçie Marxiste— Bien entendu, je ne suis pas Bourse du Travail, 21. rue Ro- rondissement). bouillement ou de bousculade. nous suffisamment éclairés sur la Léniniste d'accord, bien entendu. En tant que que-de-Filliol. Et puis, même si Paris n'était plus question ? UNIQN ^^ conservateur en chef, j'ai toutefois Le brochure : 2,75 F. Paris, c'est-à-dire le Paris historique A cette dernière question, il serait SIXIEME UNION REGIONALE DE CHOISY-LE-ROI scrupule à défendre ma position. Mon et sale que nous connaissons et que peut-être risque de répondre par l'afRené VTLLARD . traitement étant beaucoup plus élevé UNION LOCALE DE TOULOUSE Permanence tous les dimantant de gens ont connu autrefois, quel firmative. Peut-être ne serait-il pas que la moyenne, il semblera peut-être, Face au racisme et au néomal y aurait-il ? inutile de revenir la-dessus, et de ne : C.N.T. Bour- ^^fJ^^J^Sll n^' que je me place à un point de vue seCorrespondance nazisme. Cest vers 1'avenir qu'il faut regar- pas se contenter de notions vagues et du Travail, Place St-Scrnin, tés- rue du Dr Roux. salle npar trop égolste. Je puis vous affirder, et non dans ce passe tumultueux d'affirmations gratuites. Je vais y La brochure: 1 F. mer que ce n'est pas cela qui m'in- Toulouse. et sanglant dont on a tort de croire penser. pour ma part, tout en me di^T_ NIMES (GARD) Remise 30% pour la propacite à parler, mais plutôt la convic- UNION LOCALE DE NARBONNE „ ^ . __ qu'il est nécessaire de s'en inspirer sant que d'autres camarades pourPermanence du camarade Pragànde. tion que votre initiative n'est pas pour des raisons qu'on prétend hau- raient en faire autant, et que nous Réunion tous les jeudis à 21 h., dier tous les jours de 17 h. à (( Le Combat Syndicalfste » conforme à la justice qui doit être à tement respectables ! pourrions ensemble faire quelque choLe Oerant responsable au Secrétariat Bourse du Travail. 20 h. à la S. I. A., 1, rue Saintla base de toute société. D'oü viênt, Ceci dit, qui ne voit les avantages se de substanciei et de clair, propre „„„ ^^.» Rémy. Le dimanche, de 10 h. à J. SORIANO Service de Propagànde T en effet, que certains sont bien payés, lmmédiats que l'on récolterait de la à dissiper la confusion qui semble d'autres moins bien, et d'autres, il UNION LOCALE. PERPIGNAN midi\u local C.N.T., 16, rue des création d'une cite administrative, si- être de règle dans ces sortes de pré39, rue de la Tour d*AuverImprlmerie des Oondoles Réunion tous les premiers sa- Orangers, Nimes (Gard). (Renseifaut le dire, de façon dérisoire ? tuée à égale distance (autant que pos- visions. gne, Paris (9*) 4 et 6, rue Chevreul D'abord, du fatt que les premiers,' medis du móis au local, rue de gnements et adhesions à S. I. A., sible) des diverses frontières du pays ? COP-Soriano- 14.103.62 Parlj. Cholsy-le-Rol (Seine) occupent des situations d'administra-1 1'Anguille. à 1'A.O.A. et à 1» O.N.T.) Là, les législateurs et les administraBLANQUKT L* homme de demain 13 Juillet 1989 LU C0M0MMMI0N ? Réflexions de vacances Communiqués Décentralisation cm 10 11 12 13 14 15 16 17 unesp% Cedap Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa 29 30 31 32 33 34 35 36 37 3í 39 40 41 42 43 44 45 LE COMBAT SYNDICÀIISTE Bajo ei yugo y Ias flechas A NTENA LA ENSENANZA PRIMARIA EN «Ya» dei 15 de mayo pasado, leímos que un nuevo proyecto de reformas de Ia educación andaba entre ei gobierno espanol y eso que dieron en llamar Cortes. Dicho proyecto, y según ei comentarista dei referido periódico, abarcaba «una serie de retoques, rectificaciones y enmiendas, que si en su conjunto perfecciona ei vigente cuerpo legal de 1945 no significan alteración ni modificaciones en su estruetura. Porque y siempre siguiendo Ia argumentación dei articulista aquellas disposiciones de 1945 que estipulaban Ia escolariedad obligatoria hasta los catorce anos no fueron nunca aplicadas porque «los preceptos quedaron consignados tan solo en ei papel, ya que ni se crearon las escuelas necesarias para aplicarlos ni se dictaron las sanciones y responsabilidades pertinentes...» Dicha confesión no es óbice para que en otro párrafo dei mismo trabajo se diga: «... ello viene a subrayar que incluso Ia legislación más ácertada se desgasta en ei transcurso de los anos...» Y colofón a esta pobre imagen, Ia confesión que en otro lugar dei mismo periódico se publica como reflexión de Ia Pederación católica de maestros espanoles, que en tono lastimero y lloroso decía j «Es un hecho que más dei 80 por 100 de los nifios espaftoles no conocerán otra ensenanza aparte de Ia de Ia família y de la Iglesia, que Ia que le proporciona Ia escuela primaria y ei maestro.» Triste resumen y balance de cuentas de Ia pedagogia franquista: Exaltación de nuevos proyectos que no son sino retoques de una ley vieja de veinte anos que se desgasto ai paso de los anos sin haber sido aplicada. Ni se crearon escuelas, ni se dietaron sanciones y responsabilidades por ei incumplimiento de Ias disposiciones oficiales. Lamentable situación de Ia ensenanza que solo permitió ei paso a instrueción secundaria y media ai 20 por 100 de los ninos espanoles. Aceptación rebanesca dei hecho consumado, que ia sumisión organizada hizo ley y costumbre. Durante veinte anos, las disposiciones concernientes a là formación de nuevas generaciones, fueron papel mojado, sin levantar Ia inquietud de nadie. Alzáronse rascacielos, pulularon los pabellones destinados a Ia holganza de los turistas extranjeros. La especulación inmobiliaria hizo ricos a gentes de adentro y de afuera de nuestras fronteras. Pero no hubo tiempo, ni dinero, ni aun preocupación por Ia construeción de escuelas. Ni hubo inquietud alguna que se alzara ante Ia incompetência y mala fe de los actores de Ia farsa política, que dejara en tal estado de abandono a Ia infância. Sacrosantos dirigentes dei franquismo que pasaron dei totalitarismo nazi a Ia «democracia orgânica» y de esta a Ia pseudo liberalización... a todo Io poslble y Io imposible y que ai correr voluble de sus galanteos con unos y otros, n0 pensaron que esos niríos a los que despreciaban en Ia soberbia de Ias alturas, eran Ias generaciones dei manana. O que quizá pensaran, que a mayor ignorância, mayores posibilidades de supervivencia dei absurdo político que representan. Treinta anos de «paz». Con menos, los países de Europa alzaron cabeza y ese régimen que se pretende guia de las «caducas democracias» reconoce que no hicieron nada en ei terreno de Ia Educación. Y a recomenzar tocan. Borrón y cuenta nueva: Con Ia confesión de Ia insuficiência, cesa ei pecaso. Buenos y vanos propósitos para nuevos períodos. Después de todo, cuantos más ignorantes, más toreros y más emigrantes... más dinero. Dinero... divisas... y jMuera Ia inteligência!, que dijera Millán Astray. Pero hay un hecho evidente: Al AMNISTTA EN ESPANA jfin y ai cabo de treinta anos, se PARIS COPE).—La prensa informa acepta por bueno Io rechazado entonque previa opinión favorable dei Conces. sejo de ministros, ei general Franco „ ha concedido con motivo dei Ano Nada ni nadie, sin embargo, habla- Santo de Santiago de Oompostela, una rá en Ia Espana de mentiras en que «amnistía general que comprende Ia viven, de ia responsabilidad criminal redueción de la mitad de la pena paen que incurrieron dejando asi en es- ra condenas inferiores a dos anos de tado de paralización una de Ias acti- cárcel, a la sexta parte para las convidades fundamentales de Ia vida de denas a 20 anos o mas.» Afiade ei despacho que «esta amnislos pueblos. £De qué sirven ditirámbicos discur- tia se aplicará a todos los presos sin sos, miríficas promesas, rimbomban- excepción, lo que significa que tamtes exaltaciones de ias «realizaciones» bién los presos políticos se beneficiarán con tal medida.» dei régimen? (Algunas informaciones de proceCharanga y banderolas trás de Ias que escondieron Ia triste verdad de dencia franquista tratan de hacer su táctica de inércia, de su inoperan- creer en ei extranjero que ei número cia como método, de su criminai des- de presos políticos es de unos doscientos.) interés hacia ei aspecto educativo, Pero si nadie pide hoy responsabilidades a quienes viven tranqüilos en LA «ELECOION» DE THOMAS ia impunidad presente, ei pueblo es Hay cosas que se dicen «en serio» paftol, sufrido, pero no resignado, toma nota, registra y espera ia hora y que producen una hilaridad desboren que Ia verdad pueda oírse. dante. Leemos en «A B C» este título: Y, iay, entonces, de Ia resonancia «Nadie duda de la reelección dei aique puedan tener las vocês de esas mirante Thomas como presidente de generaciones que sufrieron de Ia in Portugal.» Vale como decir: «Son franquistas todos los nuevos minissolente impunidad de hoy (tros dei Gobierno de Franco.» (Interpretación OPE.) JOSÉ MUKraz CONGOST LOS OOMESTIBLES: 26 POR 100 DE AUMENTO EN UN ANO ■ SAN SEBASTIAN (OPE).—He aqui, citado de menor a mayor, los aumentos registrados en algunos comestibles, durante Ia semana 2 de 1965 (dei 5 ai 11 de julio) comparados con la misma semana 28 de 1964. Consignemos que se trata de artículos de primera necesidad: Vino corriente 10 % Leche y mantequilla de vaca y queso manchego 13 % Arroz y legumbres (garbanzos, alubias y lentejas) .. H % Pescados 15 % Aceites, de oliva y cacahuete 21 % 22 % Pescados salados (bacalao) . Huevos frescos dei país .. . 25 % Carnes . 31 % Frutas . ,i 45 % Patatas blancas (tardias) . 100 % Conste que estos datos no los hemos tomado de ninguna publicación rojo-separatista, sino dei muy ortodoxo boletín semanal editado por ei Servicio de Estúdios dei Ministério de Comercio, y cuyo nombre es «Información Comercial Espanola». Por nuestra parte nos hemos limitado a hacer unos cálculos elementales rematados con la búsqueda dei prome- II NUEVA FORMACIÓN PARA LOS MAESTROS NACIONALES Comentários ai Libro Blanco de Cataluna dio total que ha resultado ser dei 26 por 100. Como se ve es todo un êxito para Ia «Cruzada Salvadora», emprendlda por ei régimen cuyo poderoso ejército seria «ei primero en derrocar ai Comunismo internacional» y gracias ai cual «nos damos Ia vida padre» en los «veinticinco anos de paz espanola». Que, para nuestra querida y sufrida Guipúzcoa, no son veinticinco sino casi veintinueve. PROTECCION A LOS AMIGOS SAN SEBASTIAN (OPE).—En la Espana franquista cuando un ministro deja de serio recibe «como pago a sus buenos y leales servicios» (ai régimen, no ai país), otro elevado puesto». Esta vez, ei hasta hace poço ministro de Hacienda, don Mariano Navarro Rubio, ha recibido ei nombramiento de gobernador dei Banco de Espana. Y como es falangista, se le ha otorgado también la Gran Cruz de la Orden Imperial dei Yugo y de las Flechas, su colega ei ex ministro de Comercio, don Alberto Ullastres, ha sido nombrado «embajador de Espana en ei Mercado Común». «EL MURO DE LA VERGÜENZA» t SAN SEBASTIAN (OPE).—Las íiestas de Mondragón se celebraron ante mucha concurrencia. Pero se prohibió la salida de dos carrozas. Una representaba el Roble de Guernica, inclinado, pero sostenido por siete muchachos que representaban las siete regiones de Euzkadi. La otra, la villa ãP. Vergara cercada por la fuerza pública con motivo de «Aberri Egina». Se leia en un cuartel: «El muro de la vergüenza». En la nueva linea de superviviencia política y adaptación circunstancialista que caracteriza ai régimen, los (Véase nuestra número $59.) tar, cuya sola presencia puso fin a También dice que ei movimiento en prohombres dei evolucionante y camaleónico sistema han hecho un desComo se ha dicho, dei citado libro la mifrable tragédia.» Cataluna carecia de dirección, a lo cubrimiento sensacional: Hay que no nos hubiéramos ocupado si en él ** los numerosos atentados y asesi- que cabe contestar de que ei moviperfeccionar la formación de los no se dejaran mal parados los valores natos' el seflor Serra sól° .clta el c!ue mient0 obrero en Cataluna y más allá maestros. catalanes que pudiéramos llamar libe- fue ^^ Salvaa°r Segui, «a quien de ella, carece de la dirección de los Aun y sin tener a mano las disporales, y si no se atacara con torpe Principalmente se debia la transfor- eclesiásticos y de los políticos y lídenuestra generación. Ia de nuestros hi(Viene de, la pág. í.) siciones oficiales ai respecto, los co- lenguaje el valor libertário que re- maclon de los smdicatos de oficio en res obreristas en la medida que los LA DIFÍCIL SITUACIÓN jos, pero no consentiremos que queno se nos ama, porque se nos teme, mentários de la prensa espanola nos presenta la C N T sindicatos de industria»^ Dice a conti- trabajadores adquieren capacidad pa- DE LOS CAMPESINOS visto cuánto significamos y Ia volun- den en pie las instituciones que per- dejan entrever los aspectos fundaSobrp el historiai de la C N T sus nuación que los trabajdaores fueron ra orientarse por si mismos. Y esta es mitan y faciliten,el renovamiento petad unânime de no ceder un solo mentales de la reforma, que parecen hombrés y su obra, dice el senor Serra incaPaces de crear ateneos, escuelas, una de las mayores virtudes logradas MADRID (OPE). _ «Una serie de paso en aquello que forma parte, riódico de esos levantamientos mili- ser: por los traoajadores, que tanto con três campanas deficitárias —dice Moret: «... la corriente anarquista cooperativas, etc. tares, que se inscrlben como plaga cuerpo de Ia revolución misma, que El senor M. Serra Moret, antes de trarían ai senor Serra, porque si los «A BC» en un editorial— sin más rePosesión dei bachillerato superior, que recorrió el centro y el sur de endêmica en Ia historia de nuestro se integra en nuestro pueblo, interégimen de concurso-oposición de en- Europa a fines dei siglo pasado, con escribir lo que antecede, debió darse trabajadores adquirieran todos capa- ferencia favorable que la de 1963, han pueblo. grante de su alma misma. trada a las Escuelas Normales, forma- su escuela demagógica y atentados cu^nta que para desíigurar la verdad cidad para orientarse, los millones de dado por resultado ese endeudamienComenzaremos a cero si es preciso. Se nos trato, y se nos trata, de cosas vividas ción estrictamente profesional en las * Precisa al^na líderes que se enriquecen de las coti- to dei campo a que se ha referido el intransigentes porque no podemos Partiendo dei más simple de los sindi- mismas... y sistema de coeducación contra personajes políticos, penetro **" inteligência para no ponerse en tela zaciones y los chantajes que realizan senor Serrats y que ha pasado en en Cataluna y arraigo de tal manecondicionar Ia acción conjunta dei catos. Pero con nuestra Persona,lidad, en estas. ra, que cuando ya se había extengui- de juicio con sus contradieciones. Re- con los movimientos sociales, ten- cuatro anos de 37.000 millones de peantifascismo espanol, a concesiones con aquello que es consustancial con conoce a Anselmo Lorenzo como fi drían que ganarse la vida en profe- setas a 67.000 millones, hallándose la En concreción, puesta en práctica que hipotequen nuestra acción íu- nosotros mismos, garantizando Ia de Io que fue ei Plan profesional que do en todas partes, en Cataluna go-" gura austera y ejemplar, y a Segui siones decentes. participación máxima en ese increpersonalidad de una C.N.T. que, pese creara la legislación republicana y zaba dei apoyo de las masas y produ- su capacidad organizadora. Pero, i& t'ura Anade el senor Serra que la huelga mento en el crédito oficial. Y ocurre cía estragos en la vida social y ecoPorque no podemos hacer acto de a las maniobras de dentro o de fuera, que las fuerzas triunfantes de la Cruqué quedan reducidas la austeridad general declarada ei 1903 en Catalu- esto a pesar de que es Espana el país acatamiento «a priori» a soluciones interesadas en neutrahzarlas, no se zada se precipitaron en anular en nômica dei país. Anselmo Lorenzo< de Lorenzo y la capacidad organiza- na fue un desastre. Cabe contestar que con mayor amplitud garantiza los figura austera y ejemplar, fue el pobres de tendência política, que no negará nunca, como no se nego ayer. 1939 por considerarlo, seguramente, dora de Segui y otros muchos que que para los que calculan en valor precios de los produetos dei campo...» ataquen a fondo las raíces de Ia crisis Volcaremos en Ia lucha por Ia libe- ínapropiado para su visión pedagó- creador de la mística sindical anar- se podría citar, si organizaron un de los movimientos por el céntimo quista, y en ninguna parte como en «Las medidas adoptadas por el Goibérica. raclón de nuestro pueblo todo nuestro gica de aquel entonces. Cataluna « hâ^hechcT una ^práetica °">v)fü«*o d« maleantes proyqcado- contente, la citada huelga y todos los bierno franquista para poner fin ai Un edifício en ruinas se derriba y esfuerzo y voluntad, pero sin ceder Sin ir más iejos, y aun cuando per- más tenaz de la «acción directa» y la 'es d! hud8». **> teman resuliwlm movimientos con fines liberatnces son êxodo dei campesinado espanol —dice se construye otro en su lugar. No se un ápice de las esencias que animan sonalmente consideremos que ei citadesastrosos para los trabajalOores? desastres. Pero téngase en cuenta que el periódico parisiense «Combat»— no afianza, porque ei afianzarlo es pro- a Ia C.N.T., esencias que hoy, manos do Plan adolecía de insuficiências que «revolución permanente». En un movimiento que se esfuerza los movimientos de finalidad llberta- bastarán para detener1 o, ya que los »La primera huelga general de calongar indefinidamente su agonia. Y ocultas pretenden desvirtuar afir- en su tiempo comentábamos, la adap- racter revolucionário que se produjo *!* sacar a la numanidad dei actual ria no son movidos por espíritu de 1, dt cuando se reconstruye, se dejan de mando su presencia en organismos tación actual es flagrante confesión en 1903 tuvo consecuencias desastro- sfema ãe explotactón v tirania rapina ga&crerf ri i*.finança* * sala^o. son puüres y los campesinos son ios primeros en 'sufrlr las conselado los viejos materiales, e incluso amorfos. de incapacid?.d.: sas >ir':'lo« 'traDajkQores' Pero el mi- ^'ietnüò UUeVOS rombos, los equlvo- calculados sus êxitos por la cantidad cuencias de la inflación (los precios C06 tlenen U a llcacl n los viejos métodos de construeción y Porque esa tfotòníãd tetíais, es Ife Se hizo entonces una marcha atrás to prevalecia y el ensayo de huelga , " fP ° . Pero no de lideres que adquieren buenas code utiización. mejor garantia dei proceso revolucio- precipitada, de inspiración cavernícola general se repitió en 1909 1917 y 1919 asi 3os,que calculadamente comete la modidades a costa dei movimiento han aumentado en un 18 por 100 en Por ello no renunciaremos a nada. nario, que solo puede dar a nuestro y vindicativa retornando a sistemas con tumultos callejeros y buen nú- feníe df <<orden>> ^temendo el ao- obrero. La huelga general declarada los doce meses últimos). También serán ellos los prirneros en Y ai no querer renunciar a nada, sa- pueblo las normas de convivência dig- netamente caducos. mero de víctimas. Estos movimientos tUal slst<ema df esclav,itud que oca- en 1902 (no en 1903), desperto el cora- pagar las consecuencias de las malas crificaremos una vez si es preciso, na que aspiramos. Durante treinta anos, la formación carecían de dirección y los agentes **J s«frimientos sin fm, y por nva- je para futuras huelgas a las que cosechas y de un sistema de distripedagógica de los maestros espanoles provocadores dei gobierno central los lldades de P^dominio provoca guerras los trabajadores deben ]a conquista de bución deficiente.» que casl nan se mantuvo en ei nível de la triste convertia en motines de fácil repre° ° víctimas por centena- las mejoras que disfruten en CataLes queda ei consuelo de perder el legislación de tiempos de la monar- sión. Desde 1919 manudearon los res de miles. iUiia y más allá de Cataluna. tiempo —décimos nosotros, es a saquia, en estancamiento de vergüenza, Para negar la razón de ser dei moFalso que no hubierã preocupación En nombre de ia A.I.T., comienza Por ello queremos Ia revolución de atentados personales y el bandidaje, ber—: utilizar esos «cauces legales» diriglendo un emocionado saludo de abajo arriba capaz de centrar ai hom- a que se acomodo sobre todo la Igle- dando pretexto a las autoridades y a vimiento obrero, se dice en el citado por abrir ateneos, escuelas y coopera- de que tanto hablan las autoridades sia que aseguraba asi la supremacia ésta ai pueblo espanol oprimido. bre en ei proceso creador. los patrones para la creación de los libro, que los mejores salários en tivas. En esta como en otras activi- franquistas cuando se producen made sus centros de ensenanzas cate- «sindicatos libres», simple réplica a Cataluna se deben a su desarrollo in- dades el movimiento estuvo lejos de Estamos aqui reunidos —dice— paHace referencia a las íntervenciones a lo que cabe contestar que hacer lo que eran sus propósitos, pero nifestaciones de protesta públicas. ra proclamar sin reservas nuestra que le precedieron y retraza de nue- quista. los grupos de pistoleros de la Fede dustrial, en Anos que se perdieron de manera ración Anarquista Ibérica, y por espresencia de la realidad viviente, i0 suficiente para desmentir las acuinquebrantable fidelidad a Ia causa yo, con nuevos detalles, Ia estampa DONA JULIA RUTZ, los de Ia libertad y dei interés solidário internacional de un mundo en ruinas. lamentable para venir ai cabo de ellos pacio de cuatro anos prevaleeió en de mejores salários, aun en los países saciones dei senor Serra. Y son mu- VIUDA DE ZUGAZAGOITIA a aceptar como bueno lo que rechaCataluna el régimen de selva, sin otro mayores riquezas naturales y el chos aún hoy los mortales que rey militante. Lucilaremos por una Europa nueva. zaron, cuando aquello se encuentra ma s grande desarrollo industrial, se cuerdan la gran cantidad de publicajl9 de julio de 1936; Hombres que de pueblos libres, de comunas libres hoy sobrepasado por nuevas conclu- resultado que acumular víctimas y MEJICO (OPE). _ Ha fallecldo en justificar entre los pusilânimes la conqusitaron con las luchas dei mo- ciones, entre ellas la mejor revista se fueron, vidas segadas en flor, mi- y de Federaciones de industrias. siones, por nuevos métodos, por la proclamación de una dictadura mili- vimiento obrero y se mantienen don- que salió en Espana, «Estúdios», en la esta capitei, donde gozaba de numeLitantes de valia que desaparecieron... yuelve a referirse a nuestro pueblo simple evolución. de son defendidos con una lucha per- que se cultivaban todas las ramas dei rosas simpatias y afectos, dona Julia Historia y pensamiento. La C.N.T. para afirmar que contra Ia Espana Rulz, viuda dei que fue destacado pePero ello forma parte de esa «evomanente. saber. Abrir -ateneos y bibliotecas, fue manda! La C.N.T. es inmortal! CONFERÊNCIA EN BEZIERS de la Idea y dei trabajo, se alzan los lución» retardada que simboliza su En cuanto a la escuela demagógica una preocupación dei movimiento en rlodista y ministro de la Gobernación Creían los maios pastores que se- íntereses bastardos dei Estado. Vivi- nueva política. Se pòne en conocimiento de todos que nos cuelga el senor Serra, se le Cataluna y toda Espana. La escuela en tiempos de la República, don Jugando vidas, se podia matar la idea. dos en época de renegados y venciPodrán decirnos que su nuevo Plan los compafleros y simpatizantes que puede demostrar que no corresponde moderna, que tuvo repercusiones in- lián Zugazagoitla y Mendleta, afiliaSe amontonaron los cadáveres para dos. Pero nuestra idea germina. Se nos d formación nada tiene que ver con el dia 15 de agosto, a las nueve j e a este movimiento de influencia ternacionales en todas las corrientes do ai Partido Socialista Obrero Espadetener ei progreso. Pero ei pensa- arrancaron los mejores brazos, nues- ei Plan a que nos referimos: media de la manana, tendrá lugar anarquista que consiguió con sus lu- pedagógicas, único intento serio para nol y a la Unión General de Trabamiento es revolucionário por natura- piernas más firmes, los cérebros más jadores. La inspiración es la misma. Que no una conferência a cargo dei compaleza. Las ideas crecen. Cuando cae eSclarecidos, pero proseguimos porque reconozean ei fallo y la incapacidad nero FONTAURA, quien desarrollará chás mejoras considerables. La dema- cambiar la mentalidad dei pueblo esSe recordará que refugiado en gogla es obra de los eclesiásticos que pafiol. Y si su principal precursor, un educador, cien discípulos nacen. la aN T. es fUente de ideas, de gran- de una acción que busca hoy balbu- ei tema: El problema social cie Espallevan siglos prometiendo paraísos Francisco Ferrer, no fue conocido pôr Francia, fue detenido por la Gestapo La espada no arregló nunca nada. deza y de vida. La C.N.T. es Espafia fia y dei mundo ante la conciencia que nadie encuentra, y de los políti- el senor Serra, está aún en el recuer- —junto con el presidente de la Geneceantes rectificaciones, es normal. El que a hierro mata, a hierro que no quiere perecer porque la Lo anormal seria que las jerarquías libertaria. cos que llevan decênios prometiendo do de mucha buena gente de Espana ralitat de Catalunya, don Lluis Commuere. C.N.T. sois vosotros dei régimen reconocieran publicamenEl acto tendrá lugar en la Q.N.T.F., a los pueblos mejoras que no se cum- y más allá de Espana, y en Bélgica panys y el también periodista y correLa Revolución sigue su curso. Y en Somos, dice, ei socialismo libertário te errores. Caseme Saint-Jacques. plen. se le erigió un monumento público. ligionário dei senor Zugazagoitia, Espana no se puede ser un trabaja- porque sin libertad no hay socialismo. \ En cuanto ai régimen de terror a don Cruz Salido— y entregados ai dor sin ser un revolucionário. No se Movimiento de autodidactas, tenaces partir de 1919, que el senor Serra atri- gobierno dei general Franco, quien es revolucionário sin conciencia libre. y vivos, los herederos de un Salvobuye a los pistoleros de la F.A.I., se mando fusilarlos. Igual que a Juan No se puede ser libre sin ser anar- che^ ^ un Anselmo Lorenzo, de un impone aclarar que dicha federación Peiró anade «le C. S.» cosindicalista Segui y un Ricardo Mella. recién se organizo en 1927. Entre los Se extiende después en una descripSomos carne y verbo de las capas pistoleros mandados por el gobierno EN DEFENSA ción de la situación espanola, para humildes, generosas, grandes en su dei centro, que crearon el régimen de DE CHRISTIANE ETCHALUS senalar en brillantes imágenes el cala selva, se encuentran los generales balgar de las plutocracias sobre triste humildad. Nos defendemos contra el PARIS (OPE).—Un «Comitê de DeEstado, enemigo de la sociedad. Martínez Anido y Arlegul. Para diRocinante ai que castigaron con ortifensa de la senorita Christiane EtchaContinua la descripeión dei cuadro chos pistoleros el senor Serra no tiene gas en la cola, y condenaron la in(Continuación) organizadas, con buena voluntad, saron por él; los hombres de la Re- una palabra de censura lus», constituído en esta capital, ha sombrio de las hegemonias internamortal Dulcinea a ser la criada risiPero los resultados no son muy ha- pero poço penetradas de ideas. El volución francesa lucharon y murieSobre el papel que desempenó en jsolicitado, en comunicación escrita ai cionales y acusa ai salazarismo y ai ble de todas las ciudades europeas. franqulsmo dei asesinato dei general lagüenos. Una idea tan amplia, gene- error común a las cuatro grandes ron por él. Se guillotinó a Babeur, Cataluna la C.N.T. en la sublevación .ministro de Justicia dei Gobierno Delgado. Denuncia las maniobras de rosa y fértil como la de la vida social categorias de esfuezo socialista-parla- que era un amigo dei pueblo; murió y la guerra, hay en el citado libro un franquista, que se retire el expedienlas pretendidas oposiciones ai fran- con máxima solidaridad y libertad mentarismo, reformismo social, insu- Marat, otro amigo dei puebío; sin Juicio dei sênior Vicente Guarner. Y te de dicha sefiorita de la jurisdieción quismo, de esos movimientos de tipo —tal fue la intención inicial de los rrección individual y colectiva, aspi- embargo, el pueblo saludó a Bona- aunque para este militar profesional militar y que se concedan a la acucristiano y laborista que pretenden primeros socialistas, y tal es la de los ración sindicalista —me parece ser el parte que lo condujo ai matadero Si- lo mas importante fue lo que se mo- sada toda clase de garantias judiciadesvirtuar las ânsias de libertad dei anarquistas actuales— no puede des- de poner en acción fuerzas poc0 poço gUen luchando por el pueblo los iibe- vió bajo la etiqueta oficial en la les, considerando que la acusada ha (Viene de la pág. 4J aparecer por la debilldad de quienes desarrolladas^—, electores, obreros or- rales de 1814 a 1848, pero los millones guerra civil, reconoce a la C.N.T. una declarado ser inocente y teniendo en pueblo espanol. Y hace un vibrante llamamiento a la han transformado en gubernamen- ganizados —o bien contar en exceso de almas que cuentan para los acon- Importante cooperación, critério que cuenta que no se le ha podido probar sentación teatral, aun corriendo a la acción vigilante de la militancia, talismo reformista; tampoco puede con la adhesión de aquellas masas—, tecimientos, votan a Luís Bonaparte contrasta con la desastrosa obra que nada y aue «es de temer que si se cargo de excelentes artistas, como encarga dei proceso un tribunal miantes las maniobras que tienden a depender dei êxito aleatório y circuns- el pueblo que se insurrecciona, los y ayudan a crear el enorme império le atribuye el senor Serra Moret. puede percibirse el extraordinário ta- querer envolver el nombre de la tancial de la acción violenta aunque sindicatos que llevan haste las'últi- francês. Por doquier, las masas poLa libertad para el pueblo catalán litar no se garanticen suficientemente lento dei dramaturgo, matizando con C.N.T. en las turbas maquinaciones ésta sea valerosa, porque la inércia mas consecuencias, huelga general re- pulares soportan ei fascismo; nl sl- y el resto de los humanos no pueden los derechos de la Defensa». Al hacer sutiles detalles sicológicos el modo de dei C.I.A. y de los sindicalismos o la hostilidad de la mayoría maio- volucionaria. En verdad, se ponen en quiera se mueven cuando en' Rusia, concebirla hombres con mentalidad este ruego —dice la comunicación enser de cada personaje. Es leyendo la amorfos americanos, ai servicio dei gra el propósito; tampoco puede de- juego masas desconocidas poço cons- Por ejemplo, se les impone la servi- de aves de corral. La libertad la con- viada ai ministro de Justicia de Franobra, valorada a base de copiosos dapender de la simpatia, en gran parte cientes, a las cuales es difícil persua- dumbre más onerosa llamada cxmvu- cebimos en la medida que nos sobre- co^—, «expresamos tanto nuestra más imperialismo yanqui. tos documentales, como se percata Pone ai descubierto la personalidad nominal, de las masas proletárias dir de que hagan cosa distinta que nismo. Estas masas conformadas fue- ponemos a las estrecheces regionalis- viva emoción personal como la de la uno de que el autor no quiso hacer votar, cotizar, comprar ciertes publl- ron las que hicieron la guerra mun- tas, nacionalistas, dogmas religiosos cpinión francesa v la de la opinión de la A.S.O (Alianza Sindical Obrelas cosas a la ligera. caciones, etc. Los que están conven- dial, y además de hacer la guerra, y políticos. francesa y la de la opinión internara), creada con el objeto de hacer Puso Erwin Piscator a la primera desaparecer las organizaciones dei cldas por la propaganda educativa, preparan tranqüilamente ia posibiliLas mejores disposiciones progresis- cional.» edición de la obra un prólogo ensal- sindicalismo espanol. Pero nosotros no El domingo 15 de agosto a las 9 de los que tienen personalidad propia dad de nuevas guerras mediante tas dei pueblo catalán no niegan la Como se recordará, la senorita zando las características dei drama, podemos servir a dos amos. iEs que la manana se celebrará asamblea pa- como rebeldes y estudiosos, constitu- trabajos de índole militar. Y, además, existência de corrientes reaccionarias Christiane Etchalus, ciudadana franla intención dei joven dramaturgo. San Pablo y Anselmo Lorenzo, Loyo- ra informar de las tareas dei Con- yen una minoria. Nosotros mismos de todo esto, apenas se ha visto una asociadas con las demás corrientes cesa, lleva cinco meses presa en la estamos junto a formas nuevas, que iniciativa generosa en las masas, ni reaccionarias de toda Espana. Y para prisión provincial de Pamplona, acu«Mi optimismo —decía— permanece lo la y Kropotkin, Mola y Bakunín, pue- greso. bienvenidas sean, pero nos encontra- es probable que estas la siguieran en luchar contra estas corrientes regresi- sada de colaborar con un grupo de suficiente fuerte para creer en la mo- den ser lo mismo? PARADEROS dificación de la historia dei hombre, mos con que tales formas nuevas se Cas0 de existir. En cambio, seria su- vas, los valores de aspiraciones liber- «terrorista» vasco. Fue detenida cuanSe nos acusa de extremistas y no Se desearía saber el de Vicente Péven tan aisladas como nosotros mis- mamente fácil lanzarlas a guerras de tárias no deben dlvidirse con regiona- do regresaba a Francia, ocupándosele, operada por el conocimiento, en una queremos los extremos. Queremos modificación apacible, y no antiespi- abrazarlo todo. Somos sonadores, sen- íez Vidal, natural de Játiva (Valen- mos frente a esa multitud anônima, botín, a progroms, o matanzas de Ju- lismos fronteriles, sino asociarse para según las autoridades franquistas, ritual, violenta, donde la evolución cillos. Queremos la Revolución gene- cia), de oficio agricultor y afiliado a evasiva, cambiante y caprichosa que díos en el interior de las cuadriculas contrarrestar las corrientes regreslvas material explosivo, circunstancia que no está admitida más que como una rosa, pero no temporizaremos nunca la C.N.T. Dirigirse a José Ferrando es la masa popular, la cual contiene políticas de los Estados; seria suma- de Cataiufia y de toda Espana. ha hecho preguntar a muchos si teCatalá, Avenue Balzac, Champigny- un contingente de elementos negati- mente fácil contar con ias masas para evolución hacia la catástrofe.» nía algún sentido traer a Francia ese con la traición. s-Marne (Seine). vos que existen innegablemente en conseguir botín territorial. El porvematerial. Pasarán los anos, poço a poço irán No queremos la herencla de los Serafín FERNÁNDEZ — Juan Molina desea saber el pa- evidencia. Christiane Etchalus debe comparenjr dei socialismo no puede confiarse surgiendo en el Arte y en la Litera- sindicatos de Falange. Tenemos cuanHay en aquellos cuatro métodos, en a esas mismas masas, herederas de cer dentro de poço ante un Consejo tura, nuevas modalidades. Pero es de to nos hace falta para rehacernos en radero de su sobrino José Fernández En la serie de novelas de V. Bode guerra que se reunirá en Pamcreer que obras como «El vicario» una Espana libre que la caída, en Molina. de la província de Málaga, todos ellos, una imperfección que sal- las que en extensas épocas carecieron tella Pastor sobre la guerra y el plona. quedarán como fiel reflejo de una fin próximo, dei franqulsmo nos per- que hace três meses y médio se en- ta a la vista. Si el pueblo no sigue a de progreso y que después de siglo y exilio, acaba de publicarse Entre los firmantes de la petición contraba trabajando en Lyon en una los revolucionários, tampoco sigue a médio no han podido alcanzar el nlépoca en la que la brutal cruel dad mitirá ganar. figuran Mme Oolette Audry, MonUegó ai paroxismo, paralela a la criLlama después a la solidaridad mi- entreprisa como encofrador. Quienes los reformistas. Vuelve la espalda a vel deseable ni conqiustar el tiempo « Tal vez manana » sieur Claude Bourdet, el «dottore» minal insensibilidad, ai egoísmo y a litante y a la responsabilidad de to- puedan dar noticias dei mismos, ten- todos si cree ver un núcleo más pro- perdido. Pueden efectuarse pedidos a Gustavo Bugatti, M. Jean Cassou, dos en vistas ai próximo congreso, gan la bondad de dirigirse a Juan metedor y aprovechable. Todavia no la hipocresía. Max NETTLAU nuestra Administración. M. Guy Héraud, Mlle Hélène de la y termina en evocación de unas pa- Molina, Plaza du Faral, número 5, piensa en obrar por si mismo. Los (Continuará.) Saint-Chely-d'Apcher (Lozère). enciclopedistas dei siglo XVIII penSouchère. FONTAURA labras de Machado sobre Espana. El mitin de Toulouse Ramón LIARTE LA NECESIDAD DEL MOMENTO SOCIAL y la renovación de las actividades progresivas Las obras y los dias F. L de Paris 10 11 12 13 14 15 16 17 unesp% Cedap Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa 29 30 31 32 33 34 35 36 37 3í 39 40 41 42 43 44 45 IIIQ1 «OOUL 5», rue de Ia Tour fi'Auvergne Parti, IX* . Tél. : TRU. Tí-44 Bédaciion et Admmutrmtion BORIANO J. Pontenay-sous-Bols (Belne) C.O.P. 14.103-62 - Parta ABONNEMXNT8 8lx mola : M '■ Un an : 36 P. GREGORIO QUINTANA NO HAY GUERRAS LIBERADORAS 24, r. Ste-Marthe, Parta, X* Tél. BOT. 22-02 Tél. Imprtmerte : BEL. 27-73 EN ESPANOL 3 PAGINAS El Congreso Intercontinental de Ia Confederación Nacional dei Trabajo de Espana en ei Exilio CUANDO el tren no» discurre critérios abundantes y contrapor Lunel, dos docenas de puestos. Habiendo misiones heanos se nos quitan de en- roicas, Ia de delegado en sosiego cima para introducirnos, claro es una de ellas. que mentalmente, en estas vinas La gestión general se aprueba, que inundan ei departamento, diríamos en principio. 141 opiniocon más vino que ei que arrastra nes de federaciones locales en el rio que le da nombre: ei Hé- pro, 26 en contra, 4 concedidas a rault. Perdidos en Ia inmensidad Ia mayoría (con Io que ei opinar verde, pampasulfada de cobre, queda malparado) y 7 abstenciohemos, como todo refugiado que nes. se estime, hecho ei «escazorlo», La representación indirecta de ei labrado y Ia vendimiai. Vini- Ia FORA nos ha obsequiado con mos a comerle el pan a Ia Fran- su entusiasta saludo. Inglaterra cia, mas también a regalaria con se ha afirmado con flema nada vino, salido de nucstros sudores. inglesa, Méjico nos ha estimulaHace veinticuatro anos que en do con palabra melosa, pero llena Montpellier descendimos de un de contenido, mientras los deletren rural sin papel creditor en gados de Caracas y Porto Alegre los bolsillos. Con dano posible en aparecían sin colorido local por cada esquina, en cada acera, cae haber perdido los clásicos sommal eso de hacerse el turista. Re- breros navegando por el Garona. cuerdo que yo usaba gorra estraEn eI trasiego de los dias ,hetégioa para camuflarme, si bien moí> departido con amigos antien Montpellier nadie me habia &uos y nuevos, hemos tomado visto jamás, con gorra o sin ella. zas »ire y frescor en parques y terraEs bueno'de considerar que los - y frecuentado comedores. Io — paises hollados y abandonados por Ias suelas de nuestros zapatos, sin nuestra presencia existen igualmente. La persoma es importante en si mi.sma. pero su transiloriedad no admite arrogancias que el tiempo determina vanas. Montpellier se ha superado, atildado, sin renunciar a sus características urbanas. La plaza de Ia Comedia y su paseo adyacente conservan su atractivo anejo, y junto con sus calles, anchas o torturadas, que de nuevo pisaUN PAIS QUE NO LEE mos, parece desprender el aliento de fuga que en 1941 nos animaba HAY hechos tan ostensibles, proa dar alcance a Ia ciudad de blemas de tal volumen, que preMarsella. Mas hoy todo está sotender eludirlos resulta punto segado, y Ia senorial villa se nos menos que imposible. Es el caso dei ofrece. analfabetismo y de Ia incultura, preMejor dich», nos Ia ofrecen., dominwites hoy, en Espana. Que nosNo el alcalde ni cl prefecto', se- otros, ' los aavérsartój dei rágimen, guramente, aunque de sus despa- Io digamos, es natural; incluso puede chos no hayan surgido dificulta- aducirse que exageramos Ia nota. des. No Ia presentan y encomian iAh, pero Ia cosa varia cuando una los companeros espanoles mont- tal calamidad generalizada Ia confiepellerinos, con ejemplar o ama- san y lamentan quienes, en mayor_o bilísima acogida. De ciento sesenta menor grado, están enquistados ai fedelegados, a veces con acompa- gimen! Y es que ei problema afecta namiento imprescindible, nadie directamente a Ia industria y merca: quedará a dormir en Ias aceras do dei libro: autores, editores y lio en los bancos de jardín público. breros. El despliegue de companeros El diário madrileno «A B C» viene montpellerinos ha producido ese publicando, desde hace algún tiempo, ejemplo de organización que ha en su sección «Mirador Literário», diafectado a una serie de restau- versas consultas y entrevistas. ;La rantes, hoteles y servicios parti- coincidência es tremenda! [Apenas si culares y de congreso, siendo se lee! Ha dicho un editor que si tan fuerza obligada rendir homenaje solo leyera un veinte por ciento de a tanta atención, si no inespera- los aficionados ai fútbol seria cosa da, por Io menos en amplitud im- de darse por satisfechos. Efectivamenprevista. Y aún más: Cuantos in- te, a los jerifaltes dei régimen, como convenientes han encontrado los a los patrícios de Ia antigua Roma, delegados, sea en habitación o en que a base de panem, et circenses busdeberes de condumio, con Ia cele- caban tener embrutecidas a Ias masas ridad dei caso los han resuelto. laboriosas, asi ellos esfuérzanse por Horroriza pensar Io mal que Io dar el mayor auge a Ias representahubiésemos pasado los delegados, ciones de cine chabacano, al extraorde haber confiado estos meneste- dinario incremento dei fútbol y de res a Ia resolución dei congreso. las quinielas, y al desarrollo y freLa sala de actos nos ha pare- cuentación de los bares, con dispencido grande, y capaz de emisiones dio de aperitivos y contacto con mude alta tensión. Hay campos de jeres, de vida galante. He ahí, a este respecto, copiados deporte avecindados. y distancia nrudencial de Ias casas. Aunque de Ia revista «Insula», de Madrid, los companeros de aqui no hu- unos párrafos que no tienen desperbieren conocido a Pestana, no es dicio: «La única solución, por tanto, para pestana Io que les ha faltado. La sala mayor —puesto que hay que se lea en Espana es conseguir que otra ai alcance y de apreciables el pueblo alcance ese nivel médio dimensiones— aparece cubierta cultural que poseen otros países. Es de saludos juveniles y otros, con decir, se trata —de nuevo hay que ruego de acierto en Ias delibera- recordar Ia vieja historia, que debia ciones. iSospechaban algo? No, estar más que superada— de educar porque saben, estos queridos pan- al pueblo. Y no nos referimos con cartistas, que Ia C.N.T., sean esta palabra solo a Ias masas popuquienes sean los que Ia represen- lares —sumidas en parte a una inten. tarda en coger el compás, cultura total—, sino a Ia burguesia y pero que cuando Io han cogido, a Ia pequena burguesia, también en no Io sueltan sino en Ia hora de gran parte espiritualmente analfabecerrar, definitivamente. Ia puer- tas. Hay, pues, que educar al pueblo ta. Entonces son los saludos de e inculcarle, desde Ia infância, el desnedida, cada cual con ei bolso amor y el gusto por Ia lectura. El repleto de acuerdos y Ia cabeza ejemplo de Prancia, donde desde los llena de zumbidos. Mejor trabajar diez o doce anos los ninos leen a los clásicos, y se acostumbran a leer y de faquin, que de delegado. redactar, es decir, ingresan realmente *** en el mundo de Ias letras, es aleccioSilencio: Ia primera sesión em- nador. iQuê se hace en Espafia por pieza. El secretario, siempre aten- inculcar al pueblo ese amor por Ia to y calmo pese a ias ©posiciones lectura? Reconozcamos que muy poço y a los diagnósticos medicales, al lado de Io que debería hacerse.» Lo fundamental que en Espana saluda ai congreso con palabras de tino y trazo medido. Es, este debería hacerse Io sabemos nosotros, secretario, brasa y temple, refle- lo sabe «Insula», Io comprende perxión y dominio. Como nunca se fectamente todo aquel que ve más exaspera, puede contribuir a que allá de sus narices y nada tiene de común con los que chupan dei réginos exasperemos nosotros. Los delegados presentamos cré- men. Ahí está lo que no tiene vuelta dito de tales, que examina una de hoja: Primero echar al fascismo comisión no examinada, docu- patas arriba; lo otro se conseguiria mentalmente, por nadie. Menos más facilmente. mal que se trata de delegados LD3ERTARIOS vitalícios, y, como tales, conocidos de todos y prácticos en Ia TRÁS UN TELON DE ACERO matéria. En todas Ias lalitudes las conmocioEl análisis de Ia gestión secre tarial empieza. y ya veremos nes políticas, los bandazos represivos, cuando acaba. Hay pareceres pa- han hecho estragos. Y, naturalmente, ra todos los gustos. y matéria los más perjudicados no podia ser para disgustos, y tal parece que menos que fueran los anarquistas. El los voceríos unânimes, pero en- Estado, evidentemente, sea cual fuetrecruzados, operan Ia función re su color, puede dar más o menos de válvulas de escape. La discu- beligerancia a quienes, a Ia postre, sión prosigue, y es fácil decirlo no dejan de dar valor y considerar No tanto, resisitirlo. No por des- precisa Ia influencia estatal. Ya no amor ai congreso, sino por esa ! es igual al respecto de todos cuantos atención permanente hacia Ios estiman que todo Estado es pernicio- primero para desintoxicar Ia seserá y mejorar ei sentimiento; Io segundo, para darle cuerda ai reloj de Ia vida. Precisamente, en una ocasión afortunada, una actitud oportunista nos ha piautado en Ia espaciosa y riente «Colonie des Vacances de Viaune», donde «Les amis de 1'école Iaique vous souhaitent Ia bienvenue», y donde nosotros les deseamos, de todo corazón, el más lisonjero êxito en el cometido de su obra de preparación cultural, racional y humanista de Ia infancia. Causa hondo placer, en esta colônia de ninos, ser recibidos por un enjambre infantil que nos rodea el coche con exclamaciones y «aleteos» de pájaros félices. En estas condiciones se entra ai refectorio con traje espiritual de «bon enfant». con pelo gris unos, con Ia cuspido monda otros, pero con ganas de ser servidos, o tratados, por esas amables mucha- chás francesas, como ninos que una vez fuimos. Mas este agrado es pasajero, companeros. pues, Ia sala nos engulle de nuevo. ^Para qué? Para sugerir câmbios en ei sistema de organización. qvu no son considerados; para dejar que los núcleos «onfederales sean constituídos por una o Ias federaciones locales que sean, según situaciones geográficas y número de companeros y de localidades organizadas; para dejar a Ias regionales confederales de origen con alguna atribueión más de Ias escasas que tenían, etc, cositas estas que enumeramos de corrido, pero cuya substanciación implicaron el consumo de cinco sesiones bien movidas. Y como el correo va a salir, suspendemos esta correspondencia sin emtoolsillar, empero, el bolígrafo. Corres^tonsal Ambulante USÔNUS X por FONTAURA 10 11 12 13 14 so. De ahí que, particularmente en los paises de influencia fascista o comunista, se haya tratado de perseguir y anular a los elementos de sentimientos. ácratas. Del lejano Orente, de Ia China sobre todo, antes de Ia hegemonia comunista, llegaban noticias en torno a lás activid;ides de aqucllos companeros de raza amarilla: Estaba LuChien-Bo que enviaba desde allí sustanciosas crônicas refiriendo etapas de lucha en pro dei ideal; referia anhelos, ânsias de contacto con los companeros de Occidente. Mas Ilegó como un ciclón Ia represión. Y trás; ella el largo silencio... No poças veces hemos pensado con tristeza en nuestros hermanos en ideas: chinos, coreanos, japoneses. En cuanto a los nipones, concluída Ia última hecatombe bélica, tuvimos ocasión de saber que los companeros que habían salido Indemnes trataban de rehacer sus cuadros de organización, pese a todas Ias dificultades. Incluso habían logrado hacer ediciones, siendo el veteran0 Taiji Yamaga uno de los más constantes animadores, De los demás, de los de ia inmensa China no sabíamos nada. A fines dei pasado mes de mayo, «Pteedom», de Londres, insertó una carta de un estudiante chino, residiendo en aquel país. Su autor, como es de comprender, ocultaba su nombre con unas iniciales. Carta reciente dando pormenores dei movimiento anarquista chino en Ia actualidad. Pese a tener que desenvolverse en Ia clandestinidad; no obstante Ia acentuada represión que hace haya muchos companeros chinos en Ias cárceles, Ia acción libertaria se desenvuelve de un modo tenaz. Al parecer, hay dos organizaciones de tipo anarquista: «Bandera Negra», compuesta, en su mayor parte, de estudiantes, y «Hacia Ia Comuna Libre», integrada, en su mayoría, por disidentes dei marxismo. Ambas organizaciones difunden Ias ideas de libertad y de justicia social entre los campesinos, quienes, dotados de ese espíritu comunitário, tendência ancestral en ellos, como explico Paul Gille en su opúsculo «La Pensée Chinoise», debeh, en gran parte, hacer caso omiso de Ia campana de calumnias propagadas por los secuaces de Mao, el dictador. Nos congratula, por Io que tiene de alentador, esta magnífica tenacidad de que dan prueba nuestros companeros chinos. Si ellos se desenvuelven, si subsisten en tanto que organizada tendência de oposición, frente a todo Io que han sufrido y sufren; frente al fanatismo comunista, es indudablc que nos brindan ejemplo de cohesión y de perseverancia en Ia lucha a los anarquistas de Occidente. LA POLVAREDA TRÁS DE «EL VICARIO» Evidentemente, el impacto clavado de Ia Iglesia por Ia magnífica obra teatral «El Vicario», dei joven escritor alemán Rolf Hochhuth, ha sido de consideración. De ahí que desde el estreno dei drama, a fines de febrero de 1903, en el teatro Freie Volksbühne, dei Berlín occidental, no haya cesado Ia pasión de Ia polêmica suscitada. Hojeando revistas, de acá y de acullá, aún se encuentran artículos en donde se defiende o se ataca a las jerarquías eclesiásticas por su actuación durante Ia triste etapa en que los hornos crematorios nazistas enrojecían dia y noche, quemando judios de todas edades. Se dice que un profesor italiano, especializado en los teen ei Seno 15 16 17 mas religiosos, ha publicado hace poco un grueso volumen tendiendo a aplicar una de cal y otra de arena, como suele decirse, en torno a Ia personalidad de Pio XII. Algo asi, como cortina de humo para dar aire de vaguedad, de imprecisión a Ia actuación dei Papa. Y es. "81 ca»- q.i». Mot i;!u; -th. no r,uiso recargar Ias tintas con excesivo dramatismo verbal de latiguillos ai poner en escena a Pio XII. Es leyendo ja 0fora como, mejor que en Ia repre- EN Ia actual complejidad internacional, Ias tituladas guerras de liberación son una burda mentira. No obstante, se mantiene en su torno Ia aureola de un mito y continúan recogiendo Ias simpatias de Ias multitudes impulsadas por un afán generoso. De poço sirve Ia experiência dei Congo, donde Ia «liberación» provoco terrible guerra interior atizada y dirigida por Ias f uerzas econômicas que siguen determinando en toda Ia región africana, con tanto o mayor vigor que en el ayer cercano. Argélia aporta otro ejemplo probatório, en lo que se sobreentiende como «liberación dei yugo extranjero». Durante el período de Ben Bella y después de su caída, no se ve otra solución aparente que Ia ofrecida por el pacto con los antiguos colonizadores. Argélia depende de Francia hoy más que nunca. Todo su porvenir econômico —y su «social» inmediato depende de Ia «buena voluntad» que prime en los tratados concernientes al petróleo y a Ias Industrias semi-paralizadas por Ia carência de matérias primas y de técnicos. Ben Bella hubo de acudir a los técnicos aún inexperimentados de Ia R.A.TJ. y de Rumania, países que a su vez se hallan sometidos a Ia necesidad de apelar al apoyo de técnicos rusos o checos. Indochina se «libero» dei colonialismo francês aprovechando Ia coyuntura de inestabilidad a que dio lugar Ia liquidación de los problemas dejados por Ia última guerra. Costó rios'de sangre a Indochinos y a Prancia. Pero ia colonización se reestableció a renglón seguido ejercida en forma descarada por los Estados Unidos, bajo Ia velada intervención dei Vaticano que jugo papel de consejero por boca dei cardenal Spellman. La revista católica «Ramparts» hace saber a sus lectores de qué manera el cardenal Spellman logro influenciar a los jerarcas de Washington para que se favoreciera Ia designación de Ngo Dinh Diem a Ia presidência dei Vietnam... La guerra que se desarrolla en Vietnam se cubre también con Ias apariencias de «guerra de liberación». Los dei Norte luchan para liberarse de Ia ocupación econômica norteamericana, y para ello acuden al apoyo dei bloque comunista. Los dei Sur luchan contra los dei Norte con el pretexto de liberarse de Ia influencia comunista. Pero se hallan dirigidos por los norteamericanos, quienes actúan allí como en país ocupado. Por su parte, los soldados norteamericanos actúan, combaten, mueren o matan en Vietnam sin defender Ia libertad de nadie, perdida en el gesto su propia libertad y poniendo en peligro sus vidas. El 5 de agosto, «Le Monde» publica en su página 5 lo que tradúcimos a continuación; «TAN-LOC. Agosto i (A. P.)—«Dios mio, jamás hubiera creído que esto fuera asi» —dijo un joven soldado americano mirando al viejo campesino vietnamita tumbado en el suelo con el cuerpo acribillado de balas, Ia cabeza abierta, pero respirando aún. Su boca se abria y se cerraba como para articular una palabra que no salía. «Se le mato y se le saco de su miséria» —dijo otro. El viejo corria asustado a Ia vista de los militares que tiraron sobre él, tomándole por un vietcong. «En los dos meses que se encontraban allí, los soldados dei l"r batallón dei b.« regimiento habían visto ya vários aspectos de esta guerra. Al parecer, esta vez matarpn a un ciudadano indefenso que ni siquiera estaba armado. «Esto no tiene sentido —dijo uno de ellos—■, no importa quien podia haberle capturado corriendo detrás de él.» «Ah, si, para que nos Uevara a una emboscada» —contesto otro. «No pensemos más —dijo un sargento^—-, Ia guerra es larga y tendremos a ver otras cosas desagradables.» «La predición se realizo rapidamente. En el mismo dia los soldados —todos ellos de una veintena de anos— asistieron a otras escenas penosas. Un destacamento de milícias sud-vietnamitas acompana a los soldados norteamericanos para ocuparse de todos los vietnamistas —enemigos o civiles— capturados en el curso de Ia operación. Su comportamiento era el habitual, pero choco a los jóvenes «marinos». Se descubrió a dos «vietcongs» erí un escondrijo. Uno de ellos estaba armado. Un oficial de Ias «marinas» interrogo a los dos prisioneros, que afirmaron que no eran «vietcong» y que nada sabían dei arma. «Los milicianos sud-vietnamistas, cada vez más nerviosos, comenzaron a pegar con una cana sobre Ia cabeza y Ias espaldas de los prisioneros. Los «marinos» intervinieron para susiraer los dos hombres a los milicianos, pero los ojos de los prisioneros no traslucian pena ni emoción. «Finalmente los prisioneros fueron entregados a Ias tropas gubernamentales. Los milicianos les sacudieron unos minutos y les interrogaron separadamente. Les pegaron de nuevo y luego aplicaron Ia tortura dei água al que parecia predispuesto a «cantar». Le tumbaron en el suelo, le pusieron un trapo en Ia cara y le echaron água en Ia boca. Al principio, el hombre soportaba el suplicio, pero era necesario respirar y para ello moverse, pero cuatro hombres le tenían aferrado. Finalmente, para salvarse dei ahogo, hablo y explico donde se hallaban escondidas Ias armas y sus companeros. «En el curso de Ia operación, un soldado gubernamentai incêndio una casa con el techo de paja. No se podia saber si era o no Ia casa de un vietcong. Pero el fuego se extendió, quemando otras seis casas. «Yo no quiero saber como ocurrió, pero quièro que se le detenga —declaro un oficial a sus «marinos—». «Todo esto ocasiona sufrimientos y justamente nosotros combatimos para que se termine.» Se habian hecho trece prisioneros. Un nino siguió a su padre en todo el camino que llegaba al aeródromo, donde esperaban los helicópteros para volver a Chu-Lai. Cuando su padre subió al aparato el chiquillo se retorció Ias manos y comenzó a gritar. Al oírle, uno de los «marinos» lanzó exasperado: óEs que no hay nadie que pueda hacer callar a ese nifio...?» Nada hay de nuevo en todo esto, que en suma es un pálido reflejo de lo que ocurre en Ias guerras de todos los tipos y que jamás liberarán al homnn». Aunque se titulen «guerras de liberación». El Papa lanza sendos discursos y proclamas por Ia paz. Pero ei Vaticano interviene indirectamente en todas los litígios, pues no queda rincón dei mundo donde no posea sérios intereses econômicos: tierras, minas, fábricas, sin contar templos y conventos. El Vaticano es una de Ias primeras potências econômicas internacionales. Johnson reincide en declaraciones de paz al mismo tiempo que firma decretos de movilización y ordenes de envio de tropas a todos los puntos neurálgicos en los que que Washington —y el Vaticano— controlan intereses financieros. Mao-Tse-Toung se toma el lujo de amenazar con su bomba, porque aún no posee China una influencia econômica predominante, y nada tiene que perder. SJ halla por ahora en Ia lista de paises «proletários». Pero Rusia hace uso de mayor prudência, atada por sus múltiples intereses y por el espiritu conservador que permite Ia salvaguarda de sus zonas de influencia. (Pasa a Ia página $.) Mitin aniversário dei 1!) de jiiiio 1!)1 en Toulousc AFLUÊNCIA de asistentes. Más de nol y Ia C.N.T. francesa. cinco mil personas acudieron, Abrió el acto el compaííero Turmo, una vez más, como todos los de Ia VI Región de esta, que después anos,-al acto conmemorativo dei vi- de dirigir unas palabras al público gésimo sexto aniversário de Ia revo- que llenaba ia sala, pasó Ia palabra lución espanola, organizado en Tou- al secretario sindical de Ia sindical louse por el anarcosindicalismo espa- hermana. . rrvnunrv JOSeph DORIANQJ , ■, Comienza expresando Ia solidaridad por el cardenal Verdier, al primado efectiva para con Ia C.N.T. espanola, de Toledo, pone de manifiesto Ia que sigue luchando a través de todos complicidad de Ia Internacional de estos anos por Ia libertad en Ia penín- Ia Iglesia, para con ia sublevación. süla y, por ende, por Ia libertad de Refiriéndose más tarde a Ia situatodos los pueblos oprimidos. ción general, dice que Ia C.N.T. franAtaca con términos exactos y con cesa admite Ia necesidad de un frente còncisión Ia pretendida «liberaliza- común de los trabajadores, pero con ción» dei régimen franquista y Ia exclusión de todos los que se sienten complicidad de Ias democracias. De- al servicio de nuestros enemigos. Con]'uncia Ia aproximación de Ias autori- tinuamos Ia lucha, dice, contra Ia dades francesas con Franco y Ia poli- internacional dei capitalismo, Ia Igletica de restrieciones que se impone sia, las castas privilegiadas y el Esen el país a las manifestaciones de tado que frenan Ia evolución. solidaridad hacia Espana oprimida. Lanza un llamamiento a Ia juvenSenala, a través de su intervención, tud, y reitera su testimonio de inquela defección de las democracias en brantable solidaridad hacia los hom19.'((i y Ia vergüenza de Ia No Inter- bres que prosiguen en Ia clandestinivención. dad Ia lucha contra Franco, para terDando lectura a un fragmento de minar diciendo que Ia pátria de cada una carta dirigida en aquel entonces uno es el lugar donde trabaja. José MUNOZ CONGOST Toma Ia palabra en nombre de Ia C.N.T. espanola, para evocar con calor y emoción el gesto imperecero dei pueblo espanol, que en 1936 supo oponer ia barrera de sus pechos, en calles y plazas improvisando barricadas, frente ai levantamiento militar de los pretorianos fascistas. Ante Ia carência de los poderes públicos, Ia presencia popular dio Ia más vibrante respuesta y repudio a quienes creyeron que su «militarada» iba a terminar en poças horas. Pueblos y ciudades, barrios y calles respondieron sin vacilar ante el peligro y construye las baricadas, y toma los cuarteles, y Ia avalancha de pechos desnudos, alma popular, se alza en todos los rincones dei país, y sin jefes, sin decretos, sin ordenes de movilización, ante el poder que rehuye responsabilidades e intenta pactar con Ia rebelión, los trabajadores organizan su defensa, como organizan más tarde Ia economia abandonada, ponen en marcha el esplêndido aparato de Ia produeción, que habia de permitir esos três anos de lucha descarnizada. Veintinueve anos más tarde, afirmamos, sin orgullo, pero con satisfacción inmensa, que nuestras experiencias sociales no fueron superadas. Nuestra presencia hoy aqui es Ia expresión viva de una fuerza, de una idea, de una comunión de espíritus, de una potencialldad latente de es- unesp^ Cedap fuerzos coincidentes. La C.N.T. es fuerza e idea, fruto de Ia conciencia popular y social da nuestro pueblo. Es el alma de nuestrás poblaciones y por estar convencidos de ello, hoy como ayer, nos encontramos en Ia misma lucha, en el mismo combate. Un examen rápido de Ia situación internacional muestra el caos político, social y econômico en que se debaten las naclones sometidas a los intereses tristes dei capitalismo. Dividido en bloques, con problemas y crisis comunes a unos y otros, el juego infecto de las hegemonias colonizadoras incapaces de resolver sus propios problemas internos se lanzan a Ia aventura militar de intervención en países que ni les llamaron ni desean su presencia indeseable. Refiriéndose a Ia triste y complicada situación que se presenta en todos los ordenes, a los países de África y Ásia que desembocaron las pretendidas independências, pone el asunto en el juego de las influencias de Ia alta finanza y de Ia Iglesia católica que se encuentran en Ia base de las llamadas luchas trioales o de minorias. En nuestro suelo, al cabo de los veinticinco anos de orden, ya que en los cuarteles, y Espana es un inmenso cuartel gcbernado con espiritu castrense, ia crisis financiera es evidente y se deduce de sus mismos balances comerciales, los que según confesión propia solo llegan a cubrir el déficit de sus cacareados planes dei desarroUo, con Ias aportaciones dei turismo y de esa «fruetífera» emigración económica. Prueba de esa inmensa crisis, es Ia actitud de los elementos de Ia Iglesia «pafiOla que pretende hoy desolidarizarse dei régimen y cambiar el lensuaje tradicional. Llama el Vaticano a Ia solidaridad y ya no se quiere hablar de Ia humillante caridad. Vi vimos, pues, en una época en que organismos de todo cariz pretenden arreglar los problemas dei hambre, en relación internacional, cuando fueron incapaces dentro de sus propias fronteras de resolver sus agudizantes problemas propios. Época de dispendios fantásticos, en Ia que, mientras millones de seres humanos mueren de hambre y miséria espantosa, se gastan miles de millones. Poço importa que Ia humanidad perezea, lo que en verdad interesa es el puesto dei primer colonizador lunar. He aqui, pues, en que punto nos encontramos. Después de veinticinco anos de lucha, de exilio y de clandestinidad, nuestra presencia, proyección permanente de Ia gesta de 1936, es Ia prueba de que en todo momento se encontrará a Ia C.N.T. en su puesto P°rQue cada militante es un cerebro, un hoyo y una voluntar al servicio de Ia Revolución. Pero en momentos como el presente , es preciso lanzar Ia alerta que P°nga en vigilância constante a los hombre sde Ia Confederación. Porque (Pam a la> página) 3.) Chispas De una hoja insolvente para personas solventes: «Haymare». Qule Ia haya. Lo que no hay es pare. »% Del viaje El cierzo de Paris nos acompaüa hasta Valence, en espanol Valencia. Después aparece Oratnge, en términos nuestros, Naranja. Existe, por estos andurriales, ilusión ibérica. Uno ãe Ia sala: «Mejor dos «micros» para un presidente, que dos presidentes para un micro.■» »** «Ei delegado de Montpellier tiene Ia FWlabra.» BaruUo. Montpellier vntenta - * congreso no callcu. El presidente ffrita: «iCallarse!», y el delegado montpellerino, en el colmo dél asombro > pregunta a Ia mesa: —iHe de callar yo? * **• *.*„. .. Y expresion meridional ruidosa, expanswa, en Ia ciudad natal de Jaim . ; _ ... . . Asi y todo, esa recia figura historica. w0i despierta, por ser obra de picapedreros iPicamos nosotros piedra, o hierro trio? El delegado X nos explica una auu^ eficaz a camvasnero ae Barce^na. Tan eficaz, que el companero favorecido murió satisfecho . _ . ** . Seguro, en cada uno de nosotros hay más . humanidad que discursürilidad, habiendo mucho de esto. '* Con Ia atmosfera de esta sala haOido en Montpellier: «Sin anarquis- bría para elevar un montgolfier de mo no hay C.N.T.; si,n C.N.T. hay 300 metros cúbicos de aire irresistible. anarquismo.» » „*, Las ideas son nobles. Per fortuna, los conifederales somos Dice un delegado, después de apurar su turno oratório: «Y ahora re- «víctimas» de eüais nuncio a ia palabra.}} Gracias. Esto se agita, enturbia, reposa y clarifica. Los nervios se destiende<n, y Ia sonrisa. El companero Jesus toma apuntes reaparece Igual que aparece el sol al disolde congreso perfilando siluetas, no verse las nubes, al conjuro de dos condensado discursos que, dibujados, nombres evocadores: «Valence}} y resultarian inextricabies. «Oranger). ** La vida1 es bella, a pesar de todo. Dos delegados para presidir, agaCHISPERO rrados al «micro}}. Diálogo ãV cortesia. Centro de Documentação e Apoio à Pesquisa Faculdade de Ciências e Letras de As 29 30 31 32 33 34 35 36 37 3í 39 40 41 42 43 44 45