BIT_Ecuador_Francia_.. - Procuraduría General del Estado

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No. 33847
FRANCE
and
ECUADOR
Agreement on the reciprocal promotion and protection oC
investments. Signed at Paris on 7 September 1994
Authentic texts.o French and Spanish.
Registered by France on 19 June 1997.
FRANCE
et
ÉQUATEUR
Accord sur I'encouragement et la protection réciproques des
investissements. Signé aParis le 7 septembre 1994
Textes authentiques : franrais et espagnol.
Enregistré par la France le 19 juin 1997.
Vol. 1980. 1·33847
PER 00504
168
Vnited Nations -
Treaty Series
•
Nations Vnies -
Recueil des Traités
1997
ACCORDl ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE
FRAN~AISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE
DE L'EQUATEUR SUR L'ENCOURAGEMENT ET LA PROTECTION RECIPROQUES DES INVESTISSEMENTS
Le Gouvemement de la République fran~ise et le Gouvemement de la République de
fEquateur, ci-'lIprés dénommés "les Parties contraetantes",
Souhaitant développer la cooperation économique entre les deux Etats et créer des conditions
favorables peur les investissements fran~is en Equateur, et équatoriens en France,
Animés du désir de Cl'éer des conditions favorables peur accroitre ces investissements,
Persuadés que leur encouragement et leur protection sont propres a stimuler les transferts de
capitaux et de technologie entre les deux pays. dans fintérét de leur développement économique,
Sont convenus des dispesitions suivantes :
ARTICLE 1
Pour fapplication du présent accord :
1. Le tenne "investissement" désigne tous les avoirs pessédés direetement ou indireetement
par les nationaux ou sociétés de I'une des Parties contraetantes, tels que les biens, droits et intéréts de
toutes natures el. plus perticuliérement, mais non exclusivement :
a) les biens meubles et immeubles, ainsi que tous autres droits réels tels que les
hypethéques, priviléges, usufruits, cautionnements el droits analogues ;
b) les adions, primes d'émission el autres fonnes de participation, méme minomaires, aux
sociélés constituées sur le territoire de I'une des Parties ;
e) les obligations, Cl'éances el droits
a loutes prestations ayant valeur économique ;
d) les droits de propriété intellectuelle, commerciale et industrielle tels que les droits
d'auteur, les brevets d'invention, licences, marques déposées, modélel et maquettel indultriellel, lel
Pl'OCédés techniques, les noms déposél et la c1ientéle ;
e) les concessions accordées par la Ioi ou en vertu d'un contrat, notamment les
concessions relatives a la prospection, la culture, I'extraction ou I'exploilation de ric!lesses naturelles.
11 esl entendu que lesdils avoirs doivenl étre investis conformément a la législation de fEtat
d'accueil.
Le présent Accord s'applique
son entrée en vigueur.
d'investissement,
1 Entré
a tous les investissements réalisés avant OU apres la date de
Les modifications de la forme d'investissement des avoirs n'affeetent pas leur qualificalion
a condition qu'elles ne soient pas contraires a la législation de fEtat d'aceueil.
en vigueur le 10 juin 1996 par notification, eonfonnément h I'artiele 13.
Vol. 1980,1-33847
PER 00505
1997
United Nations -
Treaty Series
•
Nations Unies -
Recueil des Traités
169
2. Le tenne de "nationaux" désigne les personnes physiques possédant la nalionalité de I'une
des Parties contraetantes.
3. Le tenne de "sociétés" désigne :
i) toute personne morale constituée sur le territoire de I'une des Parties contraetantes,
conformément é la législation de celle-ci et y possédanl son siége social,
il) ou toute personne morale contr6lée par des nationaux de rune des Partíes contraetantes. ou
". des personnes morales possédant leur siége social sur le territoire de I'une des Parties contraetantes et
CllIlIICu6es confonnément é la législation de celle-ci.
... Le tenne de "revenus· désigne loules les sommes produites par un investissement, telles
et rémunérations pour prestations de services. durant une
que b6néfjc:81. redeYances, inléréts. plus-values
p6Itode dom6e.
Les revenus de I'investissement el, en cas de réinvestissement. les revenus de leur
r6lnveslissemenl jouissent de la méme protection que rinvestissement.
ARDCLE2
Sont couverts par les dispositions du présent accord les investissements de nationaux ou
effectués en Equateur el les irw8stissements de nationaux ou sociétés équatoriens
efhK:tués en Franca.
lOci6tés
fran~is
ARDCLE3
Chacune des Parties contractantes admet, encourage
et facilite dans le cadre de sa législation
el des disposilions du présent accord, les investissements effectués par les nationaux et sociétés de rautre
Partie contraetante.
ARTICLE4
Chacune des Parties contradantes s'engage é assurer un traitement juste et équitable,
conformément aux principes du Droit intemational, aux investissements des nationaux et sociétés de rautre
Partie contraetante et é 'aire en sorte que "exercice du droit ainsi reconnu ne soil entravé ni en droit, ni en
fail
En particulier, bien qué non exdusivement, sont considérées comme des entraves de droit ou
de fait au lraitemenl juste et équitable, toute remction é fachat et au transport de matiéres premiéres el de
matIéres auxiliaires, d'énergie el de combustibles, ainsi que de moyens de produclion et d'exploitation de tout
gente, toute enlrave é la vente et au lransport des produits é fintérieur du pays et é fétranger, ainsi que
toutes autres mesures ayanl un effet analegue.
Les investissements effectués par des nationaux ou sociétés de fune ou I'autre des Parties
contractantes bénéficient de la part de I'autre Partie contraetante, d'une protection et d'une sécurité pleines et
entiéres.
Aucune des Partíes contractantes n'entrave la gestion, la préservation, fusage, la jouissance
ou raliénalion des investilsements des nationaux ou sociétés de fautre Partie conlraetante.
Vol. 1980. [·33847
PER 00506
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United Nations -
Treaty Series •
Nations Unles -
Recueil des Traités
1997
ARDCLE5
Chaque Partie contractanle applique aux nalionaux ou sociélés de rautre Parlie, en ce qui
conc:eme Ieurs inveslissements el activités liées a ces inveslissements, le traitement accordé a ses
nationaux ou sociélés. ou le trailemenl aecardé aux nalionaux ou sociétés de la Nalion la plus favorisée, si
c:eiuk:i esl plus avantageux. A ce litre, les nalionaux d'une Parlie contractanle autorisés a travailler dans
f8Utre Parlie contractanle bénéficienl des facilités appropriées pour I'exerclce de leurs aclivilés
PtOfeslionnelles.
.
Ce traitement ne s'élend loutetOis pas aux priviléges qU'une Parlie conlractanle aecarde aux
nalionaux ou sociélés d'un Etalliers, en vertu de sa participalion ou de son associalion a une zone de libre
6c:hange, une union douaniere, un marché commun ou loute aufre fome d'organisalion économique
régionale. Celte disposiliQn s'applique égalemenl en cas de participalion ou d'associalion a une quelconque
des formes d'organisalion économique régionale menlionnnées ci-dessus, auxquelles pourraient adhérer
fune des Parties conlractanles, poslérieuremenl a rentrée en vigueur du presenl accord.
Les Parties contractanles examineronl avec bienveillanoe, dans le cadre de leur législalion
interne. les demandes d'entrée el d'autorisalion de séjour, de travail, el de circulalion introduiles par des
nationaux d'une Partie contractanle, au litre d'un inveslissemenl realisé sur le lerriloire ou dans la zone
marilirne de fautre Parlie contractanle.
Les dispositions de cel Miele ne s'appliquenl pas aux queslions fiscales.
ARDCLE6
1. Les Parlies contractanles ne prennenl pas de mesures d'exproprialion ou de nalionalisation
ou loute autre mesure don! feffel esl de deposséder, directemenl ou indirectement. les nalionaux el sociéles
de fautre Parlie (mesures désignées ci-apres sous le lenne "mesures d'exproprialion") de leurs
inveslissemenls, si ce n'est pour cause d'ulilité publique el a condition que ces mesures ne soienl ni
diacriminaloires, ni contraires a un engagemenl spécifique pris confonnément aux lois de la Parlie
contrBdanle enlre ces nalionaux ou sociélés el fElal d'accueil. La légalilé de rexproprialion sera vérifiable
par une procédure judiciaire ordinaire.
Les mesures d'exproprialion qui pourraienl étre prises doivenl donner Iieu au paiemenl d'une
indemnilé jusle el adéquate donl le montanl correspond a la valeur réelle des inveslissemenls concemés el
esl 6valué par rapport a une Muation économique normale el anlérieure a loute menace de depossession.
Celte indemnité, son monlant el ses modalilés de versemenl sonl fixés au plus tard a la
dale de rexproprialion. Celte indemnité esl effectivemenl réalisable, versée sans retard el librement
trBnsférable. Elle produit, jusqu'a la dale de versement. des inléréls calculés au taux d'inlérél du merché.
2. Les sociélés ou nalionaux de rune des Parlies. contractantes donl les inveslissemenls
euront subi des portes dues a la guerre ou a lout autre conflit anné, révolulion, étal d'urgence nalional ou
r6volte survenus dans rautre Parlie conlractanle, bénéficieronl, de la par! de celte demiere, d'un traitemenl
non moins favorable que celui accordé a ses propres inveslisseurs ou a ceux de la Nalion la plus favorisée.
En cas de déctaralion d'élal d'urgence nalionale, ces sociélés ou nationaux recevronl une
indemnite jusle el adéquate pour les portes qu'ils auraienl subies du fail des événemenls visés ci-dessus.
ARTICLE 7
1.
Chaque Parlie contradanle accorde aux nalionaux ou sociélés de I'autre Parlie
contractanle le libre transfert :
a) des inlérets, dividendes, bénefices el autres revenus ;
Vol. 1980, 1-33847
PER 00507
1997
United Nations -
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•
Nations Unies -
Recueil des Traités
171
b) des redevances découlanl des droits incorporels désignés au paragraphe 1, lettres d) el e)
de r8rtide 1 :
e) des versemenl$ effedués pour le remboursement des emprunls réguliéremenl conlraclés :
d) du rroduil de la cession ou de la liquidalion lolale ou partielle de rinveslissement en incluant
1M plua-values du capital investí :
e) les montanls payés pour les mesures d'exproprialion ou pour les perte prévues ti I'artícle 6,
paragraphes 1 el 2 c:i-dessus.
Les lransferta sonl effectués sans retard au taux de change normal applicable ti la date du
transfert.
2. Les nalionaux de chacune des Parties contractanles qui onl élé autorisés ti travailler dans
rautre Partíe contractanle au litre d'un investissemenl agréé sonl également autorisés ti transférer dans leur
paya d'origine une quolité appropriée de leur rémunération.
ARUClE8
Lorsque la réglemcnlalion de I'une des Parties contractantes prévoit une garantie pour les
inveslissemenls effectués á rétranger, celle-ci peut étre aecordée, dans le cadre d'un examen cas par cas, á
des inveslissemenl$ effectués par des nationaux ou sociétés de cette Partíe dans I'autre Partie conlractante.
Les inveslissements des nationaux et sociélés de I'une des Parties contractanles dans I'autre
Partie ne pourront obtenir la garanlie visée ti ralinéa c:i-dessus que s'ils ont, au préalable, oblenu ragrémenl
de cette demiére Partie contractante.
ARUClE8
Chaque Partíe contractanle consent par le présenl artiele ti soumettre au Centre Intemalional
pour le Réglement des Différends relatifs aux Investissements (dénommé c:i-aprés le Centre), pour un
réglement par conc:ilialion ou par arbitrage en applicalion de la Convenlion pour le réglemenl des différends
relatif1¡ aux investissements enlré Elats et ressortissanls d'autres Etal$, ouverte á la signalure á Washinglon
le 18 mars 19651 (dont les deux Partíes sont membres), lout différend légal survenanl entre cette Partíe
contrac:tanle el un national ou une société de rautre Partie contractanle ti propos d'un inveslissement de ce
cIemier dans la premiére.
Une société constituée conformément aux lois en vigueur dans rune des Partíes Contraclanles
ec dont la majorité des aclions, avant que le différend ne survienne, appartíent aux nationaux ou sociétés de
radre Partie contractante sera, conformément ti rArticle 25(2)(b) de la Convention, trailée aux fins de la
Convention c::omme une sociélé de rautre Partíe contractante.
Si un te! différend survient et si aucun aecord entre les parties n'esl lrouvé dans un délai de six
mois, au moyen de recours juridiclionnnels dans le cadre national ou autrement, alors si le national ou la
lOc:i6t6 concemé consenl par écrit ti soumettre le différend au Centre pour qu'il soil réglé par conc:iliation ou
par arbitrage conformément ti la Convention, n'importe laquelle des parties peut entamer une procédure en
edresaant une demande ti cet effet au Secrétaire général du Centre conformémenl aux dispositions des
Artic:Iea 28 el 36 de la Convention. En cas de désaecord sur laquelle des deux méthodes, conc:iliation ou
8ItlItrage, esl le procédé le plus approprié, le national ou la société concemé aura le droil de choisir.
1 Nations
Unies, Recueil des Traités, vol. 575, p. 159.
Vol. 1980, )·33847
PER 00508
172
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Treaty Series
•
Nations Unies -
Recueil des Traités
1997
La Partie contractante qui est partie au différend ne pourra élever d'objedion ti aucune étape
de .. procédure ou de rexécution d'un jugement arbitral du fait que le national ou la société qui est rautre
pwtie 1IU ditférend ait ~ en vertu d'une garantie, une indemniaation pour tout ou partie de ses pertes.
ABDCLE 10
Si rune des Parties contractantes ou une agence désignée par elle en vertu d'une garantie
donnée pour un investissement couvert par le présent accord, effectue des versements a I'in de ses
nationaux ou ti rune des ses sociétés, elle-mAme ou cette agence est, de ce fait, subrogée dans les droits et
adions de ce national ou de cette société.
Les dispositions du paragraphe précédent n'exduent pas la poursuite des négociations
amiables qui ont pu étre entamées.
ABDCLE 11
Les investissements ayant fait robjet d'un engagement spécifique pris confonnément aux lois
de rune des Parties contractantes au bénéfice des nationaux ou sociétés de I'autre Partie contractante sont
rtgia par les tennes de cet engagement dans la mesure oil celui-ci comporte des dispositions plus favorables
sont prévues par le présent accord.
que celles qui
ABDCLE 10
~,
1. Les différends relatifs ti I'interprétation ou ti I'application du présent accord doivent étra
si possible, au moyen de négociations directes entre les Parties c:ontractantes.
2. Si dans un délai d'un an a pertir du moment oil il a été soulevé par rune ou rautre des
P8ItieI contractantes, le différend n'est pas réglé, il est soumis, a la demande de rune ou rautre Partie
contractante, ti un Tribunal d'arbitrage. Le fait de soumettre ce différend ti I'arbitrage n'exdut pas la poursuite
des negocialions directes entre les deux Parties c:ontractantes en vue d'un réglement amiable.
3. Ledit Tribunal sera constitué pour chaque cas particulier de la maniére suivante ;
Chaque Partie contractante désigne un membre du Tribunal dans un délai de deux mois ti
c:ompter de la date a Iaquelle une des Parties c:ontractantes a fait part ti rautre Partie contractante de son
intenlion de soumettre le différend a rarbitrage. Les deux membres désignent, d'un c:ommun ac:eord, un
reaortiasant d'un Etat tiers qui est nommé Président en accord avec les deux Parties contractantes. Le
PrtsIdent est nommé dens un délai de trois mois ti partir de la date de désignation du demier des deux
~.
4. SI les délais fixés au paragraphe 3 ci-dessus n'ont pas été observés, rune ou rautre Partie
~a, en rabsenee de tout ac:eord applicable, invite le Secrétaire Général de rOrganiaation des
NIIliona Unies
a proeéder aux désignations nécesaaires.
Si le Secrétaire Général est un ressortisaant de
/'Une ou rautre Partie Contractante ou si, pour une autre raison, il est empéché d'exercer cette fonction, le
Sec:r6taire
Génénll adjoint le plus anclen, et ne possédant pas la nationalité de I'une des Parties
~es, proc:éde aux désignations nécesaaires.
5. Le Tribunal fixe lui-rnéme son réglement. 11 interpréte la sentence a la demande de rune ou
r.... Partie contractante. A moins que le Tribunal n'en dispose autrement, compte tenu des circonstances
~, les trais de la procédure arbitrale, y compris les vacations des arbitres, sont répertis également
.,.. lea Parties.
Vol. 1980. 1-33847
PER 00509
1997
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•
Nations Unies -
Recueil des Traités
173
ARDCLE 13
Cl'Iecune des P8I1ie1 contradanles notifiera par écril é raulre I'accomplissemenl des
~ -CIllnItilutiOnnIleI requises en ce qui la conceme pour rentrée en vigueur du
8CCIII'Cl ~ efIet lretlte jau,. aprél le jour de la réception de la demiére nolificalion.
présenl accord. Cel
ARDCLE 13
La durM du pr6aent ac:cord esl de dix ans é partir de la dale de son entrée en vigueur. A
. . . . . . ., de CIlIII p6ri0de. rac:cord restera en vigueur indéfiniment. sauf s'jJ esl dénoncé, é I'initiative de
~ ... ~
....... .,..
A rel¡lildoili de la période de validité du présenl ac:cord, les investissemenls effectués
en vigueur continueronl de bénéficier de la protection de ses dispositions pendanl une
....... Un ,
_
pw vale diplomatique, avec préavis d'au moins un ano
de quinze ans.
En toi de quoi, \el eouaaigrléa, dument habilités é cet effel par leurs Gouvememenls respectifs,
............. eccord.
Fait é Paris,le 7 seplembre 1994
en deux originaux. c:hacun en langue
fran<:aisa el en langue espagnole,
les deux lextes faisanl égalemenl toL
Pour le Gouvemement
de la République franc;aise :
Pour le Gouvemement
de la République de l'Equateur :
EDMOND ALPHANDÉRY
DIEGO PAREDES PEÑA
Vol. 1980. 1-33847
PER 00510
174
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[SPANISH TEXT -
Nations Unies -
Recueil des Traités
1997
TEXTE ESPAGNOL]
CONVENIO ENTRE EL GOBIERNO DE LA REPÚBLICA FRANCESA Y EL GOBIERNO DE LA REPÚBLICA DE ECUADOR
PARA LA PROMOCIÓN Y PROTECCIÓN RECÍPROCAS DE
INVERSIONES
El Gobierno de la Repúbl ica Francesa y el Gobierno de la República del
Ecuador. Harrados en adelante ~as .. Partes Contratantes ";
Deseando desarrollar la oooperaciál eoonánica entre anbos Estados y
crear condiciones favorables para las inversiones francesas en el Ecuador y
ecuatorianas en Francia;
Animados del deseo de crear las condiciones favorables para incretentar
tales inversiones;
Convencidos que su farento y protección constituyen los medios
convenientes para estirrular las transferencias de capi tales y tecnología entre
anbos países, en beneficio de su desarrollo eoonánico¡
Han convenido en las siguientes disposiciones:
lIRTIaJLO 1
Para la apl icación del presente convenio:
1.El ténnino .. inversión .. designa todos los haberes de propiedad directa
o indirecta de los nacionales o sociedades de una de las Partes Contratantes,
tales caro los bienes, derechos e intereses de cualquier índole y, en
particular pero no exclusivanente:
a)
Los bienes llI1ebles e imuebles asi caro cualesquiera otros derechos
reales tales caro: hipotecas, privilegios, usufructos, fianzas y derechos
análogos;
b)
Las acciones, primas de Elnisión y otras fomas de participación incluso
minoritarias en las sociedades constituidas en el territorio de una de las
Partes;
c) Las obligaciones, crOOi tos y derechos a cualquier prestación que tel\9il" un
valor econánico¡
d)
Los derechos de propiedad intelectual, c:arm-c:ial e industrial, tales
caro derechos de autor, patentes de invención, licencias, marcas de fábrica,
rrodelos y disefios industriales, procesos técnicos, marcas o naTbres
registrados y derechos de llave¡
Vol. 1980, 1·33847
PER 00511
1997
United Nations -
Treaty Series
•
Nations Unies -
Recueil des Traités
175
e)
Las concesiones otorQadas por Ley o en virtud de un contrato.
especialmente las concesiones relativas a la prospección. cultivo. extracci6n
o explotación de riquezas naturales.
Queda entendido que dichos haberes deben ser invertidos conforne a la
legislación del Estado receptor.
.
El presente convenio se ap1 ica.rá en lo sucesivo a todas las inversiones
realizadas antes o M"ipués de la fecha de su entrada en vigor.
Las rrcdificaciones en la foma de inversión de los haberes no afectarán
su cal idad de inversión. a condición de que aquellas no sean contrarias a la
legislación del Estado receptor.
2.El término -nacionales- designa a las personas naturales que poseen la
nacional idad de una de las Partes Contratantes.
3.-
El término -sociedades- designa:
i)
A toda persona jurídica consti tu ida en el teni torio de una de las
Partes Contratantes. conforme a su legislación y que tiene en el miSIID. su
danicil10 social; o.
i i)
Toda persona jurídica contrQ1ada por nacionales de una de las Partes
Contratantes. o por personas jurídicas que tengan su danicilio en el
territorio de una de las Partes Contratantes y constituidas conforne a su
legislación.
4. El término -o;mancias- designa todas las &maS producidas por una
inversiál. tales caro beneficios. regalias. intereses. plusvalia. e ingresos
por prestación de servicios durante un periodo dado.
Las-ganancias de la inversión y en caso de reinversión. ias ganancias de su
reinversión. gozarán de la misna protección que la inversión.
ARl'IaJID 2
Están cubiertas por las disposiciones del presente Convenio las
inversiones de nacionales o sociedades ecuatorianas realizadas en Francia y
las inversiateS de nacionales o sociedades francesas realizadas en el Ecuador.
ARTICULú 3
Cada Parte Contratante admitirá, fomentará v facilitará en
el marco de su legislación,! dentro de las disoosiciones del
presente Convenio. las inversiones efectuadas por los nacionales
y sociedades de la otra Parte Contratante.
ARTICULO 4
Cada una de las Partes
Contratantes. se compromete a
garantizar un trato justo ~ eQuitativo. conforme a los principios
Vol. 1980, 1-33847
PER 00512
176
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del Derecho Internacional a
sociedades de la otra Parte
para que el ejercicio del
obstaculizado ni en derecho
•
Nations Unies -
Recueil des Traités
1997
las inversiones de los nacionales y
Contratante y, a hacer lo necesario
derecho as í reconoc i do no se vea
ni de hecho.
En particular aunque no exclu~ivamente. se considerará como
obstáculo ce derecho y de hecho al trato justo y equitativo.
cual~uier
restricción a la adquisición y al transporte de
materias primas y materias auxi llares, de energía y combustibles.
asi como de medios de producción y explotación de cualquier tipo.
igualmente cualquier obstáculo a la venta y al transporte de los
productos dentro y fuera del país y en el extranjero, así como
cualquier otra medida que tuviere efecto análogo.
las inversiones efectuadas por
los nacionales o
la~
sociedades pertenecientes a una de las Partes Contratantes. se
beneficiarán de la protección y seguridad plena y completa a
otorgarse por la otra Parte Contratante.
Ninguna de
las Partes Contratantes, obstaculizará
la
gestión,
mantenimiento.
uso.
goce o
enajenación de
las
inversiones de nacionales o sociedades de la otra Parte
Contratante.
ARTICULO S
Cada Parte Contratante
aplicará a
los nacionales o
sociedades de la otra Parte, en lo que se refiere a sus
inversiones y actividades vinculadas con esta inversión, el trato
acordado a sus nacionales. o sociedades, o el trato acordado a
los nacionales o sociedades de la Nación más favorecida, si éste
es más ventajoso. En tal concepto. los nacionales de una Parte
Contratante, autorizados a trabajar en el territorio de la otra
Parte Contratante, gozarán de las facilidades apropiadas para el
ejercicio de sus actividades profesionales.
Este trato no se extenderá a los privilegios de una Parte
Contratante acuerde a nacionales o sociedades de un tercer Estado
en virtud de su participación o de su asociación de una Zona de
Libre Comercio. Unión Aduanera. Mercado Común o cualquier otra
forma de organización económica regional. Esta disposición se
aplicará a
los casos de particioación o de asociación en
cualquiera de las formas de organizaciones económicas recionales
mencionadas
anteriormente. ~
las cuales
podrían -acceder
cualquiera de las partes contratantes, con posterioridad a la
entrada en vigor del presente Convenio.
las Partes Contratantes examinarán con benevolencia, el
ámbito de su legislación interna, las solicitudes de entrada y
autor·i7..ación de residencia, trabajo y circulación presentadas por
nacionales de una de las Partes Contratantes por concepto de una
inversión amparada por este Convenio.
Vol. 1980, 1-33847
PER 00513
1997
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Recueil des Traités
Las disposiciones de éste articulo no se aplicarán a
materias tributarias.
177
las
ARTICULO 6
1.Las Partes Contratantes no tomarán medidas de expropiacion
o nacionalización o cualquier otra medida cuyo efecto sea
despojar directa o indirectamente, a los nacionales y sociedades
de la otra Parte, (medidas designadas en adelante. con la
expresión "medidas de expropiación") de sus inversiones, a no ser
Que sea por razones de utilidad pública y a condición de Que
dichas medidas no sean discriminatorias ni contrarias a un
compromiso específico establecido de conformidad con la Ley de
la Parte Contratante, entre esos nacionales o sociedades y el
Estado receptor. La legalidad de la expropiación será revisable
en proceso judicial ordinario.
Las medidas de expropiación Que pudieran tomarse deberán dar
lugar al pago de una indemnización justa y adecuada, cuyo monto
corresponda al valar real de las inversiones consideradas y
valorado con relación a la situación económica normal y anterior
al inicio del proceso de expropiación.
Esta indeminización, su monto y modalidades de pago, se
fijarán a más tardar en la fecha de la medida de expropiación.
Será, además, efect i vamente real i zable, pagada sin demora y
libremente transferible. Devengará réditos a la tasa de interés
del mercado, hasta la fecha de su pago.
2. las
sociedades o
nacionales
de una de
las
Partes
Contratantes, cuyas inversiones hayan sufrido pérdidas debido a
la guerra, o a cualquier conflicto armado, revolución, estado de
emergencia nacional, o rebel ión acontecidos en la otra Parte
Contratante, gozarán por parte de esta última de un trato no
menos favorables Que el otorgado a sus propios inversionistas o
a los de la Nación más favorecida.
En caso de declaración de estado de emergencia nacional,
estas sociedades o nacionales recibirán una indemnizacion justa
y adecuada por las pérdidas Que hayan sufrido, debido a los
acontecimientos señalados.
ARTICULO 7
1. - Cada Parte Contratante acuerda a los nacionales o sociedades
de la otra Parte Contratante la libre transferencia de :
ai
Los intereses, dividendos, beneficios y demás ganancias:
bi
Las rega 1 ías Que deriven de los derechos intangibles
señalados en el numeral 1, literales d) y e), del artículo 1:
Vol. 1980. 1-33847
PER 00514
178
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c)
los pagos efectuados para el reembolso de
contraídos de conformidad con la ley:
1997
los préstamos
d)
El producto de la cesión o de la liQuidación total o parcial
de la inversión. incluyendo las ganancias del capital invertido:
e)
Los valores pagados por medidas de expropiación o por las
pérdidas ocasionadas según lo estipulado en el artículo 6 incisos
i
y
2.
Las transferencias se efectuarán sin demora a la tasa de
cambio normal, oficialmente aplicable a la fecha de la
tr·ansferencia.
2.- los nacionales de cada una de las Partes Contratantes Que
hayan s i do autori zados para trabajar en la otra Parte Contratante
en relación con una inversión, estarán igualmente autorizados
para transferir a su país de origen una parte adecuada de su
remuneración.
ARTICULO 8
Cuando la legislación de una las Partes Contratantes, prevea
una garantía para las inversiones efectuadas en el extranjero,
ella podrá otorgarse en el marco de un examen caso por caso, a
las inversiones efectuadas por nacionales o sociedades de una de
las Partes Contratantes, en la otra.
las inversiones de los nacionales y sociedades de una de las
Partes Contratantes en la otra, sólo podrán obtener la garantia
a la Que se refiere el inciso anterior, después de lograr la
autorización previa de ésta última Parte Contratante.
ARTICULO 9
Por este Convenio las Partes Contratantes expresan su
consentimiento para someterse al Centro Internacional de Arreglo
de· Difer&ncias Relativas a
jnverslones ( en 10 sucesivo
denomjdado "El Centro". pará resolver por concjliacjón o
arbjtraje en virtud del Convenio sobre Arreglo de Diferencjas
Relatjvas a Inversjones entre Estados y Nacionales de otros
Estados, abierto para SU finna en washington, el 18 de nerz.o de 1965 (del que
arrbas partes son miEl'l'bros), cualquier controversia lElQCll que surja entre dicha
Parte Contratante y un nacional o carpafiía de la otra Parte Contratante
relacionada con una inversión de éstos en aquélla. Una c;a¡paf1ia, c:onsti tuida
en virtud de la legislación vigente en el terri torio de una de las Partes
Contratantes y cuyas acciones, en su mayoría pertenecían antes de producirse
la controversia a nacionales o eatpal'Iias de la otra Parte Contratante, deberá
ser tratada caro una eatpal'Iía de la otra Parte Contratante, de c:onfonnidad con
el art ículo 2S (2) b) del Convenio. Si surgiera una controversia y ésta no Se
pudiera resolver entre las Partes en el plil7.D de seis neses por medio de
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recursos jurisdiccionales en el ánbi to nacional, o de otro m:do, y si el
nacional o la c:arpaftia afectada hubiese cansentido por escrito en sareter la
cantroversla al centro para su resolución -por conciliación o arbitraje en
virtud de dicho Convenio- entonces cualquiera de las Partes puede sol ici tar
a dicho efecto, al Secretario General del centro la iniciación de una deTanda,
tal caro lo prevén los articulos 28 y 36 del citado Convenio.
DI caso de desacuerdo sobre cuál de los dos rrétodos -conci 1iación o
arbi traje- es el más apropiado, el nacional o la CCJ1PClfiía afectada tendrá
derecho de escoQ8I'. La Parte Contratante que es parte de la cantroversia no
podrá levantar, caro objecién en ninguna etapa del procedimiento o de la
ejecución de un laudo arbitral, el hecho de que el nacional o la CCJ1PClfiia que
es la otra parte de la cantroversia ha recibido, de canformidad can un
cantrato de seguros, una indennización en relación can una parte o la
totalidad de sus pérdidas.
ARTICULO 10
Si una de las Partes Contratantes o una Agencia por ella designada en
virtud de una oarantia otorgada por una inversión anparada por este Convenio,
efectuare paOOS a \DlO de sus nacionales o a una de sus sociedades, ella misma
o esta agencia, queda por lo tanto, subrogada en los derechos y acciones de
aquel nacional o aquella sociedad.
Lo indicado en el inciso anterior no excluye la cantinuaeión de las
negociaciones amistosas que hayan podido ser entabladas.
ARTICULO 11
Las inversiones que hayan sido objeto de un carpraniso especifico
establecido de conformidad can la Ley de una de las Partes Contratantes en
beneficio de nacionales o sociedades de la otra Parte Contratante, se reqirán
por los téJ:minos de este carpran1so siEllpre y cuando éste cantenga
disposiciones más favorables que las previstas en el presente Convenio.
ARTICULO i2
¡ ¡ L a s controversias relativas a la interpretación o a la
aplicación del presente Convenio deberán solucionarse, dentro de
lo posible, mediante negociaciones directas entre las Partes
Contratantes.
2)
Si la controversia no ha sido solucionada en un plazo de un
año contado a partir del momento en Que se haya planteado por
cualQuiera de las Partes Contratantes, se someterá a petición de
una u otra Parte Contratante. a un Tribunal de Arbitraje. El
hecho de someter esta controversia al arbitraje no excluye el
seguimiento de las negociaciones directas entre ambas Partes
Contratantes con miras a un arreglo amistoso.
-
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3)
Dicho Tribunal será constituido, para cada caso particular.
oe la siguiente manera:
Cada Parte Contratante designará a un Miembro del Tribunal
en un plazo de dos meses desde la fecha en oue una de las Partes
Contratantes ha comunicado a la otra Parte Contratante su
intención de someter la controversia al arbitraje. Los dos
miembros designarán, de común acuerdo, a un nacional de un tercer
estado, Quien será nombrado Presidente de acuerdo con las dos
Partes Contratantes. El Presidente será nombrado en un plazo de
tres meses a partir de la fecha de la designación del último de
los dos miembros.
4)
Si nc se cumplieran los plazos establecidos en el numeral
3,
anteriormente
mencionado,
cualauiera
de· las
Partes
Contratantes, de no haber un acuerdo aplicable invitará al
Secretario General de la Organización de las Naciones Unidas,
para Que proceda a las designaciones necesarias. Si el Secretario
General fuere nacional de alguna de las Partes Contratantes, o
si, por cualquier otra razón, no pudiera ejercer dicha función.
el Secretario General adjunto más antiguo y Que no fuere nacional
de una de las Partes Contratantes, procederá a las designaciones
necesarias.
S)
El Tribunal de arbitraje tomará sus decisiones por mayoria
oe votos. Estas decisiones serán definitivas y obligatorias para
las Partes Contratantes.
6)
El Tribunal fijará su propio reglamento. De ser procedente,
aclarará el fallo a petición de cualesquiera de las Partes. Las
costas procesales incluyendo los honorarios de los árbitros,
serán entreoadas por las Partes en fracciones iguales. a menos
que
el
T;ibunal
hubiese
dispuesto
de
diferente
forma,
considerando las circunstancias oarticulares. 1
ARTICULO
13
Cada Parte Contratante deberá notificar a la otra por
escrito que ha completado las formalidades constitucionales
necesarias en su territorio para la entrada en vigencia de este
Convenio. Este Convenio entrará en vigencia treintd días después
de haberse recibido ia última notificación.
ARTICULO 14
La duración del presente Convenio será de diez años a partir.
de la fecha de su puesta en vigor. A la expiración de ~".te
periodo, el Convenio se mantendrá vigente indafinidamente salvo
I Ce paragraphe ne figure que dans le texte autltentique espagnol- This paragraph appears only in tite Spanish
autltentic texto
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denuncIa por iniciativa de cualquier;;¡ de las pdrtes, notificada
por la vla diplomática con una anticipaci6n de por lo menos un
año.
A la terminaci6n del período de vigor del presente Convenio,
las inversiones efectuadas durante su vigencia, se considerarán
amparadas por aQuél, durante un periodo suplementario de Quince
años.
En fe de lo cual los infrascritos, debidamente autorizados
a hacerlo por sus respectivos Gobiernos, han firmado este
Convenio.
Y...
E fectuado en dos ejemplares en
r:"!» e 1 1- de Se.'r:c. -.\"'"
de 1994 en los idiomas español V francés, siendo ambos tex tos
igualmente válidos.
Por el Gobierno
de la República Francesa:
Por el Gobierno
de la República del Ecuador:
1
EDMoND ALPHANDÉRY
DIEGO PAREDES PEÑA
Ministro de Economia
Ministro de Relaciones Exteriores
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[TRANSLATION -
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TRAnUCTION]
AGREEMENT1 BETWEEN THE GOVERNMENT OF THE FRENCH
REPUBLIC AND THE GOVERNMENT OF THE REPUBLIC OF
ECUADOR ON THE RECIPROCAL PROMOTION AND PROTECTION OF INVESTMENTS
The Govemment of the French Republic and the Govemment of the Republic
of Ecuador, hereinafter referred to as "the Contracting Parties",
Desiring to develop economic cooperation between the two States and to create
favourable conditions for French investments in Ecuador and Ecuadorian investments in France,
Prompted by a desire to create favourable conditions for increasing such investments,
Convinced that the promotion and protection of such investments are likely to
stimulate transfers of capital and technology between the two countries in the interest of their economic development,
Have agreed on the following provisions:
Article 1
For the purposes of this Agreement:
l. The term "investment" shall apply to all assets belonging directIy or indirectIy to nationals or companies of one of the Contracting Parties such as property,
rights and interests of any category, and particularly but not exclusively:
(a) Movable and irnmovable property, and all other real rights such as mortgages, preferences, usufructs, sureties and similar rights;
(b) Shares, issue premiums and other forms of participation, albeit minority, in
companies constituted in the territory of either Contracting Party;
(e) Bonds, claims and rights to any benefit having an economic value;
(d) Intellectual, cornmercial and industrial property rights such as copyrights,
patents for inventions, licences, registered trade marks, industrial models and designs, technical processes, registered trade names and goodwill;
(e) Concessions accorded by law or by virtue of a contract, including concessions for prospecting, cultivating, mining or developing natural resources.
It is understood that the said assets shall be invested in accordance with the
legislation of the host State.
This Agreement shall apply to all investments made before or after the date of
its entry into force.
Changes in the form in which assets are invested shall not affect their status as
an investment, provided that the change is not contrary to the legislation of the host
State.
I
Carne into force on 10 June 1996 by notification. in accordance with artiele 13.
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2. The term "nationals" shall apply to individuals having the nationality of
either Contracting Party.
3. The term "companies" shall apply to:
(i) Any body corporate constituted in the territory of either Contracting Party in
accordance with its legislation and having its registered office there,
(ii) Any body corporate controlled by nationals of one Contracting Party or by
bodies corporate having their registered office in the territory of one of the
Contracting Parties and constituted in accordance with that Party's legislation.
4. The term "income" shall mean all the amounts yielded by an investment,
such as profits, royalties, interest, capital appreciation and remuneration for services rendered, during a given periodo
Income from the investment and, in the event of reinvestment, income from its
reinvestment shall enjoy the same protection as the investment itself.
Article 2
The provisions of this Agreement shall apply to the investments of French
nationals or companies in Ecuador and the investments of Ecuadorian nationals or
companies in France.
Article 3
Each Contracting Party shall permit, promote and facilitate, in accordance with
its legislation and with the provisions of this Agreement, investments made by nationals and companies of the other Contracting Party.
Article 4
Each Contracting Party shall undertake to accord just and equitable treatment,
in accordance with the principIes of internationallaw, to the investments of nationals and companies of the other Contracting Party and to ensure that the exercise of
the right so granted is not impeded either de jure or de Jacto.
In particular, but not exclusively, the following shall be considered as de jure or
de Jacto impediments to just and equitable treatment: any restrictions on the purchase or transportation of raw materials and secondary materials, energy and fuel,
and means of production and operation of all kinds, any impediment to the sale or
transportation of goods within the country and abroad, and any other measures
having a similar effect.
Investments made by nationals or companies of one Contracting Party shall be
fully and completely protected and safeguarded by the other Contracting Party.
Neither Contracting Party shall in any way impede the management, preservation, use, enjoyment or transfer of the investments of nationals or companies of the
other Contracting Party.
Article 5
Each Contracting Party shall accord to nationals or companies of the other
Party, in respect of their investments and activities in connection with such investments, the same treatment as is accorded to its own nationals or companies, or the
treatment accorded to nationals or companies of the most favoured nation, if the
latter is more advantageous. For this purpose, the nationals of a Contracting Party
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who are authorized to work in the other Contracting Party shall be entitled to enjoy
the facilities appropriate for the exercise of their professional activities.
Such treatment shall not, however, inelude privileges which may be extended
by a Contracting Party to the nationals or companies of a third State by virtue of its
participation in or association with a free-trade area, customs union, cornmon market or any other form of regional economic organization. This provision shall also
apply in the event of participation in or association with any of the forms of regional
economic organization mentioned above, which one of the Contracting Parties may
join, after the entry into force of this Agreement.
The Contracting Parties, within the framework of their domestic legislation,
shall give favourable consideration to applications for entry, stay, work and travel
made by nationals of one Contracting Party in connection with an investment made
in the territory or in the maritime zone of the other Contracting Party.
The provisions of this artiele shall not apply to taxation matters.
Article 6
l. The Contracting Parties shall not take any expropriation or nationalization
measures or any other measures which would cause nationals and companies of the
other Party to be dispossessed, directly or indirectly, of their investments (measures
hereinafter referred to as "expropriation measures") except for reasons of public
necessity and on condition that such measures are not discriminatory or contrary to
a specific undertaking made in accordance with the laws of the Contracting Party
between those nationals or companies and the host State. The legality of the expropriation shall be verifiable through the regular judicial procedure.
Any expropriation measures taken shall give rise to the payment of fair and
adequate compensation equivalent to the real value of the investments in question
and assessed on the basis of a normal economic situation prior to any threat of
dispossession.
Such compensation, its amount and methods of payment shall be determined
not later than the date of expropriation. The compensation shall be effectively realizable, paid without delay and freely transferable. It shall yield, up to the date of
payment, interest calculated on the basis of the market interest rate.
2. Companies or nationals of either Contracting Party whose investments
have suffered losses as a result of war or any other armed conflict, revolution, state
of national emergency or uprising in the other Contracting Party shall be accorded
by the latter Party treatment which is no less favourable than that accorded to its
own investors or to those of the most favoured nation.
In the event of a declaration of a state of national emergency, such companies
or nationals shall receive fair and adequate compensation for any losses which they
may suffer as a result of the aforementioned events.
Article 7
l. A Contracting Party shall accord to the nationals or companies of the other
Contracting Party freedom of transfer of:
(a) Interest, dividends, profits and other income;
(b) Royalties deriving from the intangible property listed in artiele 1, paragraphs 1 (d) and 1 (e);
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(e) Payments made towards the repayment of duly contracted loans;
(d) Proceeds of the transfer or complete or partial liquidation of the investment, including appreciation in the invested capital;
(e) Any compensation paid for expropriation or loss provided for in article 6,
paragraphs 1 and 2, aboye.
The transfers shall be carried out without delay at the regular rate of exchange
applicable on the date of transfer.
2. Nationals of each Contracting Party who have been authorized to work in
the other Contracting Party in connection with an approved investment shall also be
authorized to transfer to their country of origin an appropriate portion of their remuneration.
Article 8
Where the regulations of one Contracting Party prcivide for guaranteeing external investments, a guarantee may be granted, on the basis of a case-by-case review,
for investments made by nationals or companies of that Party in the other Contracting Party.
The guarantee referred to in the preceding paragraph shall not be available for
investments by nationals and companies of one Contracting Party in the other Contracting Party unless the investments have been granted prior approval by the latter
Party.
Article 9
Each Contracting Party undertakes by virtue of this article to submit any legal
dispute arising between it and a national or a company of the other Contracting
Party with regard to an investment by the latter in its territory to the Intemational
Centre for Settlement of Investment Disputes (ICSID) (hereinafter referred to as the
Centre) for settlement by conciliation or arhitration in accordance with the Convention on the Settlement of Investment Disputes between States and Nationals of
other States, signed at Washington on 18 March 1965. 1
A company constituted in accordance with the laws in force in one of the
Contracting Parties, a majority of whose shares were held, prior to the dispute, by
nationals or companies of the other Contracting Party, shall, in accordance with
article 25, paragraph 2 (b), of the Convention, be considered for the purposes of the
Convention to be a company of the other Contracting Party.
If such a dispute should arise and if after a period of six months the parties have
not been able to reach agreement through the courts under their nationallaw or by
any other means, then if the national or company concemed agrees in writing to
submit the dispute to the Centre for settlement through conciliation or arbitration in
accordance with the Convention, either party may initiate such a procedure by
making a request to that effect to the Secretary-General of the Centre in accordance
with the provisions of artieles 28 and 36 of the Convention. In the event of disagreement as to which of the two methods, conciliation or arbitration, is the most appropriate procedure, the national or the company concemed shall have the right to
choose.
1
United Nations, Treaty Series, vol. 575, p. 159.
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The Contracting Party which is a party to the dispute shall not make any objection at any stage of the proceedings or of the execution of an arbitral award on the
basis that the national or company which is the other party to the dispute may have
received compensation for al1 or part of its losses by virtue of a guarantee.
Article 10
When one Contracting Party or an agency designated by it, by virtue of a guarantee issued in respect of an investment covered by this Agreement, makes payments to one of its nationals or companies, it or that agency shall thereby enter into
the rights and shares of the said national or company.
The provisions of the preceding paragraph shall not preclude the continuation
of any negotiations for an arnicable settlement which may have been initiated.
Article 11
Investments which have been the subject of a specific undertaking in accordance with the laws of one of the Contracting Parties vis-a-vis nationals and companies of the other Contracting Party shall be govemed by the terms of that undertaking insofar as its provisions are more favourable than those laid down by this
Agreement.
Article 12
1. Disputes concerning the interpretation or application of this Agreement
shall, as far as possible, be settled by direct negotiations between the Contracting
Parties.
2. If a dispute cannot be settled within one year of the time when the claim is
made by one of the Contracting Parties, it shall be submitted, at the request of either
Contracting Party, to an arbitral tribunal. Submission of the dispute to arbitration
shall not preclude the continuation of direct negotiations between the two Contracting Parties with a view to reaching an arnicable settlement.
3. The said tribunal shall, in each separate case, be constituted as fol1ows:
Each Contracting Party shall designate one member of the tribunal within two
months of the d:¡te on which one of the Contracting Parties notifies the other Contracting Party of its intention to submit the dispute to arbitration. The two members
shall, by agreement, designate a national of a third State acceptable to both Contracting Parties who shall be appointed Chairman. The Chairman shall be appointed
within three months of the date on which the last of the two members is designated.
4. If the time limits established in paragraph 3 aboye are not observed,
one Contracting Party shal1, in the absence of any applicable agreement, invite the
Secretary-General of the United Nations to make the necessary appointments.1f the
Secretary-General is a national of either Contracting Party or if, for any other reason, he is prevented from performing that function, the Under-Secretary-General
next in seniority shall, provided that he is not a national of either Contracting Party,
make the necessary appointments.
5. The arbitral tribunal shall take its decisions by majority vote. Sucb decisions shall be fmal and binding on the Contracting Parties.
6. The tribunal shall adopt its own rules of procedure. It shal1 interpret its
judgement at the request of either Contracting Party. Unless the tribunal decides
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otherwise, taking particular circumstances into consideration, costs of the arbitration, including leave for the arbitrators, shall be divided equally between the Parties.
Article 13
Each Contracting Party shall notify the other Party in writing of the completion
of the respective constitutional procedures required by it for the entry into force of
this Agreement. This Agreement shall take effect 30 days after the date of the receipt
of the last such notification.
Article 14
This Agreement shall remain in effect for 10 years with effect from the date of
its entry into force. It shall remain in force thereafter indefinitely unless one year's
notice of denunciation is given through the diplomatic channel by either Party.
Upon the expiry of the validity of this Agreement, investments made while it
was in force shall continue to be protected by its provisions for an additional period
of 15 years.
IN WlTNESS WHEREOF we, the undersigned, duly authorized thereto by our
respective Governments, have signed this Agreement.
DONE at Paris on 7 September 1994, in two original copies, each in the French
and Spanish languages, both texts being equally authentic.
For the Government
of the French Republic:
EDMOND ALPHANDÉRY
For the Government
of the Republic of Ecuador:
DIEGO PAREDES PEÑA
Vol. 1980, 1-33847
PER 00523.1
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