Groupements arbustils el mégaphorbia¡es du baul jura fran~ais

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f.czarca~
25—35 (1%?
Groupements arbustils el mégaphorbia¡es du baul jura fran~ais
Quelques aspecís particul¡ers*
J.-M. Géhu
(“9
y J. Gébu-Franck
(““’‘>
Station internationale de Phytosociologie
Harnean de Haendries, 59270 Bailleul
Résumé: A la suite des observations effectuées lors de la Sestion de ‘Amicale internationale de
PhyIesoeiologic dans le Iríra Franco-Suisse les auteurs exposent quelques données complémenlaires sur les mégapliorbiaies jurassiennes ti Cicerbiza a/pino et Adenc.str/cs al//aria et analyseni
dun point de vue nouveau les groupements arbustifs de Jan/peras nana, Pinas anc’inaba, Sorbas
;-haníaú,ncspiíu.r, Labarnan, a/pinanr.. recontres aux étagcs subalpin ct montagnard supéricor do
.Io ra Resumen: Observaciones sobre algunos aspectos de las cotnunidades arbustivas y megaforbicas del
Alto Jura francés.
Iras las observaciones efectuadas durante la sesión de la Amical Internacional dc Fitosociologia en la luí-a traneo-soiizo, los autores exponen alganos datos complementarios sobre las
comunidades meÉabórbicas urasianas con CÑerbiza alpina y Ac/enos¡yle.r a/liarlo y analizan desde
un nuevo punto de vista, la comunidad arbustiva de Jun¡~eru.r nana, P/na.s ant-/nata, Sorbas
‘hanío¿-nícrsp,/ur. La/,arnaní a/pinzan.., que existen eu los pisos subalpino y montano su perinr (leí
lora.
l.es observations relatées dans cette communieation portent sur le Haut
Jura fran~ais, massif du Mont Rond et du Reculet, Foret de la Frass’B, et
environs du Col de la Faucille. Nous avons pu les cifectuer á l’occasion de la
sessíon de ¡‘Amicale internationale de Phytosociologie dans le Jura fra:ncosuísse du 9 au 14 juillet 1984.
Cette région a déjá été trés étudiée, et ce remarquablement par de
*
*
) 1-1 niversité de líans V.
IJnivcrsiié de ¡Alíe II.
Iravail prúsenté aux iv Jornadas, Benn 19154.
26
[asaz-ca ¡-<>1 7<1%?)
nombreux botanistes et phytosociologues, mais plus particuliérement au
cours des derniéres décennies par J. L. RICHARD et Cl. HEGIIIN pour les
types de végétation nous intéressant ici.
Les deux premiéres parties sont consacrées aux groupements arbustils de
créte on de lisiéres forestiéres et la troisiéine aux mégaphorbiaies.
1.
LES GROUPEMENTS AREUSTIES DE CRETES
Les cr&tes du haut Jura genévois et spécialement celles du Reculet
tl550-1700 m) sont marquées physionomiquement par la présence de
groupements arbustifs piquetés au milieu des pelouses du Seslericm toeruleae. Les uns, prostrés, bas sont domínés par Juniperus ¡zona, les autres
dressés bien que trés marqués par les vcnts sont principalement formés de
Pinus uncinata.
L)ans une interprétation classique de la végétation sommitale de ces
cretes, il semble que les auteurs précités aient réuni d’une part et
partiellement les «taches» de Juniperus nona aux végétations de pelouses. el
ce plus particuliérement dans l’association Seslerio-Arctosíaplzí’letum de la
classe des Sesleriezea (Beghin >972), d’autre part les ilots de Pinus uncinaw
sur créte, aux Pinédes á mousses et lycopodes dii xersant nord. c’est4dirc
au Lieopodio-Pinetum uncinotae de la clase des Vaccinio-Piccetea
(Richard 1961).
Pourtant dés 1972, J. L. RICHARD distingue et décrit sur les er=esun
peu moins élevées du Jura central et septentrional (de 700 á >300 m) deux
associations de Pinéde, différentes sur versants sud (Coronillo-Pinetum) et
sur versants nord (Bellidiaszro-Pine;urnj Sans en apporter de relevés cet
auteur rapporte aíors á ce Coronillo-Pinetum les pinédes de créte du haut
Jura genévois. II le fait toutefois ayee réticences, puisqu’ú précise que k
passage de l’étage montagnard á l’étagc subalpin a pour consequences le
remplacement au sein du Coronillo-Pinetum de diverses espéces de mames
genres, paire par paire vicartantes.
Pour essayer de clarifier ces deux problémes, notamment á la lumiére des
conceptions actuelles de la classe oro ¡néditerranéennc des Pino-Junzftereu’a
Rivas-Martínez 1964, susceptible d’atteindre le Jura en extréme irradiation,
nous nons sommes efforcés de faire quelques relevés, strictement cernés, soit
dans les taches les plus pures de juniperaie naine, parmi les pelouses. soit
dans les boqueteaux de Pinus uneinata les plus structurés sur cr&tc.
La tableau n.9 1 réunit l’ensemble de ces relevés.
On voil que ces juniperaies (partie gauche dii tablean> pauci spécifiques
apparaissent expurgées de pas mal d’espéces de pelouses par rapporl au
Seslerio-Aretostaphvletum de HEOHIN (1972) qui semble de ce fait plus ou
moins complexe. D’autre part, eontrairement á l’opinion de l’auteur leur
appartenance au Seslerion coeruleae en parait d’autant plus douteuse!
On peut aussi constater plus curieusement que maigré les différences
(,)‘/<;t
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27
re ti pci senIs aob ust i1< cl nuegaphorbi aies drí lo ra
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t ultríana ti, en latía
‘1 Ir-he,;mi//e 1; eppr-ízne
lícliatí z bit, <¿ni ‘rc,tyí li//eruto
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14
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4.4
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1-
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-
+ .2
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-
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0
1
3
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-t
1
4
2
2
3
Rel. p.Q 2: hes-tía-e 0sp.6: 4.2:
Reí, no 3: iv’rÑ’i/la¡u,n
Picea abie,r ph.
4-. Pa/salí//a
alpina + Cienícaree
I’c/;’gcna~an,
+; Re).
n.0 7: IInn;cgí “ti’ alpina 12.
,ntímnana : Re). a.
Itt-pi‘rl, -a; it sp. —- - /)r ma.> , r - tu/reza/a 4.2 - Renano t¿/ti.s dr ercí
Rel. mi .<> 8: I’ir tít c’xct’Ise + -<l,i;Iir,va,i,Iitu,,i ,íricrre/ezo -—: Reí, nY 9: Ratmuní-í¿/a.s- diera +. IIic’rur-ía,o sp. 4-: Reí, nY lO:
//, e, <rpm -tic e4’< iría + cm//i ¡ugt, ‘1,-ge acree -+ - ¡fíe rut ii’flt Sp - -- - ¡ es relesés <ini ¿té efleetués Sor les er/tes du Reeuiet et drí Cret ríe la neige.
d’aspect II «y pas de combinaison floristique fondamentalement diffi’rente
entre les juniperaies naines et les boqueteaux de Pinu.s uncínata quí
paraíssent d’ailleurs ponvoir en dériver si l’on en juge par quelques relevés
intcrmédiaires dans lesqucís de cunes Pinus uncinoza prennen pied dans les
.1 un íperaíes.
II nous semble done préférable de réunir ces dcux aspects arbustifs de
créte daus une mame association. On notera d’ailleurs qu’une situation
similaire existe dans les Pyrénées ou RIVAS-MAR1 INIEZ (1968) a décrit un
A retos/ap/irlo- Pine¡urn unc’ina:ae présentant aussi des faciés á Juniperus
nona et d’autres á Pinus uncinata.
Par rapporl á cctte assocration géo-v¡car¡ante les différences floristiques
28
La7w-ce ¡-cl 7(1987)
sont relativement faibles et se situent surtout, mises á part les nombreuses
espéces des sous-associaúons pvrénéennes. au niveau des arbustes caducfoliés
mésophiles comme Lonicera alpigena, Sorbas ehamaemespilus, Daphne
mezereum qui apparaissent comme différentiels de l’association jurassienne. Le Junipereto-An’tostaphyleturn (Braun-Blanquet 1926) Haffter
1939, des Alpes centrales est plus acidiphile et ne posséde pas d’aspect á
Pinu.s unc-inaw.
Notre matériel, bien que trop réduit. tend á indiquer dans l’association
jurassienne, pour laquelle le nom de Lonicero alpigenae-Juniperetum nanae
ass. nov. (Relevé type: n0 5 tab. 1) est proposé, Fexistence de deux sousassociations: l’une plus thcrmo-calcicole á Cotoneaster integerrima, l’autre
plus aeido-mésophile á Vac’cinium mj’rtillus.
II ne nous parait pas y avoir de difficultés majeures á placer cette
association dans l’alliance du Jurnñeriotz nanae et la classe oro-méditerranéenne des Pino-Juniperetea qui semble trouver ses derniéres irradiations sur les crétes du haut Jura genévois. La combinaison tloristique de
cette association de cr&e la distingue nette¡nent du Coronillo-Pineu¿m
uncinoae, beaucoup plus thermophile et affine de l’Erico-Pinion, elasse des
Eric’o-Pinerea á distribution préalpine centre sud européenne; si tant est que
cctte classe doive réellement étre distinguée de la précédente?
Les différences fioristiques sont bien plus considérables ayee le
Lyc’opodio- Pineturn unc-inoae. des versants nord immédiatemcnt sous
jacents et qui lui reléve sans hésitation de la classe des 1/aecinionPiceetea.
II.
LES GROUPEMENTS ARBUSTIFS DE LISIERES
Nos observations concernent deux types de lisiéres: lisiéres de foréts d’altitude, fraiches et hurnides en situation nord, lisiéres de for~ts sur éboulis,
plus thermophile~, des bas de parois míeux exposées.
11.1
Dans le premier cas il s’agit de lisiéres d’arbustes plus ou moíns
disséminés en bordure des foréts de haute altitude fraiches et humides du
type Lvcopodio-Pinetum unc-inatae voire du type Ac’eri-Fagelum généralement en exposition nord.
Les relevés des arbustes frangeant ne sont pas aisés á réaliser dans les
mosaiques complexes que forment ces foréts, ayee les mégaphorbiaies et les
pclouscs subalpines qui les pénétrent. Le tableau n.9 2 donne une idée de la
combinaison floristique de ces «manteaux» d’altitude, toujours beaucoup
moins bien structurés que ceux des étages inférieurs. Iieux variations
principales de la combinaison floristique apparaissent suivant que l’association frange des foréts du Voccinio-Pic-eion (en l’occurrence icí le Lw-cpodioPineturn uneinaíae) définissant une sous-association á Rhododendron
-
(¡~/¡; JI!. & (¡¿/<1, ‘1. I-,unuuk - (iroopements irlinsíi k et níégapberbiaies dtu i 4-ii-a
29
lahlejo 2
tcmniu’crc-Scrbuum c-haníeenmí’spi/i
,-bedccícncjrejt;.s’ajn /c’rrttginei
ac -t’jt’jcsj,rn p..-c’tt.’icplajant
Nó mero des relevús
Surface en rn>
Nombre despéces
1
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34
2
20
22
3
20
39
4
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23
5
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24
6
20
18
22
.S’crba.s , harneen; esp ¿lux
1 e/Uit’ re tiípigc’tie
Rrísuu ¿‘it cia/ini;
.S’ irba, t/<eagc-t4t
3.3
2.3
1.2
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4.4
4.2
2.3
3.4
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1.2
-
-
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-
13
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2)
1.2
+2
33
2.3
-4-
3.3
2.2
2.2
1.2
Ruíot/cdt’tídrotu ferraginc’uní
//cttucgi t/t- 4/pitia
tuizala síeberi
¿‘mc-tu ahíta
t.2
1.2
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2.3
1.2
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-<
1.2
+
14
1.2
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-
-
-4-
-1-
-4-
¡-agas 5>l”etit’a
‘it ir pucndep/atanaí
Ñabija ¿clac uy
Saribacu,.s receruesa
l.etuiuete 4 ‘/0>/tutU
1-li/mus alpizíuítíí
-1/aje.> tu/ho
Ser 64.’ cící - upar/e
Rnhmz¿.s ,sa>-etiíís
/e ti ¡<‘etc; tigra
Se//a- appt-nd¿co/e;a
L)epbtn- ami’:t’reu;ím
A ee¿(lemii e Ile
2.2
2.2
-
2.2
2
3.3
2.2
-<
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¡.2
1.2
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+
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-
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1.
-
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2.2
4- .2
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2.2
-
4.
38
y
y
y
-
y
‘7
-<
2.1
-
-S
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1.1
-4¡.2
1
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3.4
2.4
Ó’úrat, luí/tu -sí /t’u/uc-iii-ti
/‘e1 ‘gen e/u ni í’c’r/ cilla; crí
Saxí/ ruge rm. ¡uncIdo iiuz
(hoz;latíu lo u t-e
!tl;uíu/ti ilagier
.‘1 tít tu;, mit’ a/pc’.>ir;.>
¡-ere; ruin <u/han;
A clt’tmesjt/t» el/jurie
Fil -,u¿c-Iiuni /,tuí-Iíijo’
2.2
+ .2
7
-
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2
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4-
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-
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6
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-
-<.2
ti
Reí. mi» 1: .Iííni.spt-ru.í cuezie 4-. (Taray sezíipervírc’ns -+ Reí. nY 2: .5cuí¿v ííigricutí.s 3.4. ¡lela
Ii dic tu; 2 2. he/huy cariquatius Y- - 1/ercí -Ii/cao; /11<itt 1 u;;U ti + It 1. n.u 3: l-’u/c’riteaa ímíírí tutu;
tillo ,ii ruciA- /egí 4; -4- Reí. n.u 4: lunipurus tícíría
luí/u; 1.1/lera 1 - - II.t’rec’Ii lío ni ni cau izare,; 4 ¡<4/4 ‘y/ana rut unía/za -4.-. A’natwia íí’hí ahí -a 1 - 1 ,4l~ -Izentilla huppt ‘ana - : Reí. nY 5: R/ianunuí,
1/u; - 4- - l)ríuíp ti-ni.> ‘¿¿<‘u - fu - 1/idi> /ri4 ,tu
tu/pitia.
e lIc/tigo u -irga caree H-- . Den u/ritz hít-ptííp/n .
e cío¿upu/u /ii4
u
( ~ u aonia e i otí fijA-uit + le,. cek sé -s e~u< ¿ t¿‘<-(Leí oés orles perites- oues do Reesílcí Creí dc la nc ige ci cii fo rU de le 1’ rasse.
30
1 .a:cg¡’ccí 1-0/ 7 1987)
ferrugineum, ou plus bas des forets de l’Aceri-Fagion, correspondant á une
sous-association á A ter pseudo-platanus.
J. L. RICHARD (1968) a décrit sous le nom dc Salicetum grandifoliae
Br-Hl 1950 QSolicetum appendk’ulaíae (Br-Hl.) Oberd. 1957) une
association dont la combinaison floristique est proche. Tontefois l’éeologie.
la structure et la richesse en espéces vane suffisammení pour que les deux
groupements puissent semble-t-il ~trc séparés.
Le Saliceíum grandifoliae typique est en effet une association des
versants nord de créte, á forte accumulation de neige, á la limite supéricure
de la for~t et c’est eomme I’aulnaie verte une sorte de taillis sur mégaphorbiale subalpine. Ce qul n’est pas exactement le cas de notre groupement de
Lisiére pour lequel est proposé le nom de Lonieero-Sorbewrn chaniacs<mespili
ass. nov, (Relevé type n/ 5, tab. 2>. Sa position synsystématique n’est pas
évidente. Les variations de la combinaison floristique selon l’altitude et les
sous-associations peuvent l’orienter vers L’Ac’eri-Fagion ou le Rhododei-u/ro- Vaccinion. Mais on pourrait aussí songer aprés la dissocíation des
Beíulo-Adenostyle;ea herbacées (A.lulgedio-Aconiíetea au sens strict de
HADAC et KL¡KA 1944 et non dans la conception élargie de 8. dc
FOUCAUL’F 1984) et arbustifs (Salic’i-AlneteaviridisA. Lacoste l984)á placer
l’association de lisiéres subalpines jurassiennes dans cefle ¿ventuelle classe
des arbustes subalpius si tant est toutefois qu’elle <impuse.
u
11.2. Dans le deuxiéme cas, s’agit de taillis rnieux structurés oecupant
des éboulis pentus ou bordant des foréts les occupant. Développés á plus
basse altitude (1400-1500 m) lIs apparaissent généralement en bonne
exposition.
lis correspondent done soit á des lisiéres naturelles de bords d’éboulis,
soit á des lisiéres artificielles de for~ts pentues. Pour le Jura genévois,
dés ¡968, J. L. RICHARD á donne sous le nom de Sorbo-Ac’eretum
Moor 1952, une description trés détaillée de cette remarquable association
dans ses aspects primaires.
Plus taid, avec C. BICHíN <1971) il en a précisé les limites vers les iones
d’éboulis par l’interrnédiaire di> fourré pionnier du l~aleriano-Rhamneíum
alpinoe.
Notre apport réduit aux quatre relevés du tableau n/’ 3 concerne au
contraire les aspects secondaires de Fassoeiation que l’on retrouve poncineIlement ou linéairement en lisiére de diverses foréts pentues (Carici-Fagetum,
Seslerio Fagetuin. etc
notamnient) principalement sur le versant est des
massifs, mais parfois aussi sur le versant opposé. En lisiére, une variation des
arbustes apparait ayee raltitude. Dans les formes des limites altitudinales
inléricures (800/900 m). plusicurs espéces des Fruncía/ja transgressent alors
qo au contraire en altitude plus élevée, subsistent dívers arbustes des lisiéres
subalpines.
Bien que constant la plus grande richesse floristique des relevés effectués
dans le Jura genévois J. L. RICHARD, les attribua en 1968 au Sorbo-
3’
f.c/uit.! ‘ml. di fié/ma 1 — 1raíuuk - (iroupements arbusti R et mégapberbiaies do .1 ura
Tableau 3
Sorbo-Labarnegan, a/pi;u/
rest’tosatfl sqztarrosae
sa/iecgo.s-ani appendic’ula;ae
Fegion sIlva//cae
¡-agíflalia sv/va/icae
2
200
3
4
200
20
St)
lOO
32
lOO
25
lOO
23
00
23
1.abarnatíu alp/nau’n
Sorba.> ínc;agí’o/;
4.4
-4-
1.1
+
tI
3-
3.4
Rnusa .sqaarrosa
I-?n,.sa gpe, t/anual/.s
Priníí a/a aterí/ir
A ter cupe/as
II
1.1
2.2
+
+
Número des relevés
Surface en mReeouvremcní en <u)
Nombre despéces
¡.2
Sa//a- appendic’u/aza
libes a/pinani
Rosa pende/ma
Scurbas c-haniaernu’sp//as
¡.2
+
-4-
-4-
3-
V/buurnarn lanjana
Sorbas arma
(‘ornas .tanga/nee
Rhanína.s alpina
2.2
2.1
3.2
+
1.1
¡.2
2.3
+
3>2
1.1
tía.> e5-e//ana
Fraxinas exce/siar
Fagas sí-/va; ita
í.etiit’t’na .>tla.ttu’a/ri
.i-lerc’ar/a//.s perenn/s
A spenítlí; cutIera za
.1/u/es alba
A ce,- pst’odep/a;uunasSorbas uzacapar/a
I’ol,’gotíatisnu sertic’i/latarn
t>renanube.s- porpurea
11/Ion, nuer/agc;í
3-3
2.2
4.4
1.1
+
1.1
.2
1.1
1.2
2.2
1.1
¡.2
(4tA-
tragaría miste
Rafia.> it/ata.>
Sat,ííitgc-a.s raceníesa
Accid enteiles
y-
.1
+
-fr
+
1.2
+
+
+
-4--
-
1.2
‘4.2
+
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+
3.4
.2
-4-4-
-4-
+
+
-4-
+
-4-
-4
+
-<2
7
2i1
-
+
15
3
2
Reí. mm» 1: tilia pía; i-pím sl/es +. Ma/as u-o,nnuttnts 3> Ater plaganoides +. t’apherbia ss/v’atiu:’a 3>
IJ/erac-/an; n-uaru,ratU 3-. lic//choras feuldas +, A ter epa/as 1.1; Rel. mi.~ 2: A u-en uat;mpes/re + Hectra be/it 1.1. Geaní arbanan, 3-. Coronilla afiera.> 3-, husa arvensís +. (ratcíegus
;íío;mugc;uuz +- .2. lo ji/u-era alpigene -4-. C/eníaji.s siucíba -4-2; Reí. ii.Q 3: t.’a¡ulíerbiu¡ tíaltis 4-’ Prona>a cuatí; + Solic/ego sirga aurea -i ; Reí. ti Y 4: “It-uní /ten’i lic-cuí - non at,u -< 1//ni es ni tun//cutía + .2.
tes relevés ent dé elfectué> sur les pentes est et oucst do col de la Faucilie.
Lasa rulo 1 ‘cf
32
7
lA-J87.<
A cereíum de MooR 1952. II nous semble quant á nous que l’association de
MooR décrite du Jura neuchatelois ti septentrional posséde une combinaison floristique suffisamment différente pour considérer les relevés du
Jura méridional comme appartenant it une autre association territoriale.
géovicariante, apparaissant it la Dole et se développant largernent vers les
préalpes. Le nom le plus cxpressif de l’association ainsi eongue est celu¡ de
Sorbo-Laburnetum alpiní (Richard 1968) nom. nov. <Lectosyntype Reí.
n
14, tab. 1 in Richard 1968).
III.
LES MEGAI>HORHIAIES
l)iverses mégaphorbiaies intra-forestiéres ont ¿té étudi¿es sur le versant
ouest du Col de la Faucille et en forét de la Frasse. Le tableau nY 4 en donne
la composition floristique. II s’agit de l’association classique de rAdenosóloCicerbiíeíum Br-Dl. 1950 fréquente dans l’ensemble alpin et bien décrite
aussi du Jura par J. L. RICHARD (1968).
Comme éléments de réflexion sur les relations entre Adenost rielaba el
Filipenduletalia d’altitude, il nous est apparu ¡ntéressant de suivre par
quelques relevés les modifications de la mégaphorbiaie sous l’effet de
l’augmentation progressive de la pression humaine. Les sept relevés du
tableau n ~ 5 ont ¿té pris dans des eonditions altitudinales, bioclimatiques
(montagnard supéricur) et topographiques, trés proches et done comparables.
Les dcux premiers relevés sont intra-forestiers. lis correspondení it un
léger cassemení da sol de lA denost.y-’lo-Cicerbiteíum le long des sentiers le
traversant, avec des conditions légérement fontinales.
Les deux relevés suivants ont été pris en lisiére de forét dans des iones
sporadiquement tassées par des engins de débardage.
Les trois derniers relevés sont extra-forestiers, appartenant á des prairies
inexploitées sauf le tout dernier situé dans un pré paturé. Ces relevés relévent
de l’association Aconiío-Filipendule¡um dont on constate ainsi la genése
possible tout au moíns it l’étage montagnard supérieur it partir de l’Adenostvlo-Cicerbitetum, par tassement di> substrat et aggravation de la pression
humaine. Ce serail un argumeil supplémentaire pour relier les forrnations
de hautes herbes it Filipendulcí ulmaria haut montagnardes et subalpines,
plus aux mégaphorbiaies subalpines (Aconié’o-/ldulgedietea) qu’aux Fil4oendulezalia planitiaires dont nous proposons par ailleurs le regroupement ayee
les Convolvulecalia saep en une nouvelle classe: Filipendulo-Convolvuletea,
succédant daus les zonations aquatiques aux groupements des Phragmitetea
dont ils gardent diverses espéces relictuelles.
fié/it .1 II di fié/mit .1 - Freec’/>
-
(irnopemenis arbustifs ci mnégaphorbiaies (lo .1 ura
33
lableau 4
A denes; í—/u,-<’inerbitenam a/pinae. A denosrilion. Adenos/y/eta/ia. Mu/gedio-A con ijeuca
N iin,ern des relevés
Surface en rnRccouvre ment en
Nombre despéces
(¿cer/mí/a a/pitia
>1 ulenos j ‘les alfienití
Se eI/t’egut re tutní ch/olía
n’na,uua,tí .4 i/,eticafli
.1 tIit-niatui filie /en>iitla
Ru.nme> arde/los
Rananu -u/as /anagbzú,-u.i
Ruzn Un, - it/as ecuu/ii/dehas
lezna ct/pflW
I/íal,ctratum aqoilegdo/laíU
.S/A-ef); e~,í,s en, mp/ex de/ia.s
5; e/latid nc/iien,,,;,
Pc;asíjis cg/Ii lis
.-I¡uiga rip/aHí
<‘Iíaernu~’Iuí’//anm uícattgria
44elentir t’í,t,i rabraní
Al> i/e/>iuit>i /00/1 latícgo
Prit,iala elatiu>r
(repis palau/cisc
1» i’u.ipjc rl> blí e timas
J’,-enme ni//it 5 /1 orparta
1>1< op u t ‘~i 4 clulaia;t¿
Robos nlacas
Peri> qaedru/olía
‘t’-Ig/tu,n c //z sta,,
O.se/í , cc-etA-> sil/e
Izqa; sé u unu u u Is a/ii-ato
A >1>1 rut/ni u u/eriz;e
arcíetí;uní’ pratens 15
ti>eu‘tu-/u) A-/liza nuan it late
l’o Ii guñittto Fi> u—enbc’iIla/atn
VI iesc)ti,5 ulienica
Acci cl e ile lles
1
2
3
4
5
6
7
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II
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23
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lOO
14
3.3
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II
II
2.3
4.4
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2.1
+
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2.2
2.3
2.2
1.1
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2.2
5.5
1.2
1.1
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-
+
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2.1
-1-
-
1.1
1.1
1.2
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1.1
lOO
26
4,4
2.2
1.1
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3.3
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1.1
32.2
+
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1.2
-4-
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1.1
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3+
+
1.1
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2.2
2.2
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2.1
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2.4
+
2.2
-43-
+
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+
+
+
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8
lO
- 4-13-
+
1.1
1.1
4.2
+
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+
5
-k
-
+
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-4-
-
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-
3-
+
4
1
l
4
4
Rel. nY 1: lagos siIu’ejíc’a pía ‘it ole * - Vernunica t¡iu,njana 1.1, Li’sitnac-/uía nt’nnoran,í 3-, DesuIienípsia caespluesa +2, CaInlia pale.>unis 1-; Reí. mi» 2: Herac-h/earn nionuanan, 3-- (‘hri’sosp/etiic¿tui eltertíi/¿/ia;mm -< . (ia/ec,bclo/tnm latean;, 4. Aranc-í,s sr/ves/en ‘4.2; Ud. nj-3:!. ihiuní
0 5: Venagraní a//ion, 3-. A Inc.>- m’irich/.s-i-,Ara,uc-as
nmartegnutí -4.; Rel - ni> 4: jrgica ¿/ioiu-tg 4; Reí. mm.
v/c’es/ní.s- 4 - A lí-henmí/la u-ti/genL> u u,niacu-a 1; Reí, ni1 6: [‘eronica lagÚlulia ¡ .2. Laziula
/ozuulitua 4-. 4 cenmí/atul Íí-c-n,u-noA-,atn 3-. Viola reic’/,enbac-hiane --<- ; Reí, mi.0 7: (1/mr í’sesplenianm
a/tirodu u/ii,;,; 3- Itel - nY 8: A u otuz;at,i bu oc’nenmanm 4,
íes relevés onu éíé eflecí cés sur les versants nuest do col de la Faucille el en forét de la Frasse.
Lazauca 1- c/ 7 /987)
34
Tablcau 5
Ma/geclio-At-nun/te~ea
Número des relevés
Sorface en mc
Recouvremcnt en £4
Nombre d’espéees
Ranancuilas ac-aníti/ó/ias
Rol ygenwn bisjerga
Cal;ha palastnís
Pezasíges a/has
Prenanjites purputrea
Valeriana repen.~
Fitipenclula a/maria
(lean, Ovale
1
6
lOO
¡9
2
lO
¡00
17
3
it)
lOO
¡5
4
¡O
lOO
17
4.4
2.3
4.2
4.4
2.3
3-2
3.3
3.3
2.2
4.4
2.2
2.2
¡.3
-4.
1.3
+
-
4-
5
24
6
0
¡00
17
7
20
lOO
18
1.2
2.2
[.2
.2
2.2
+
[2
lo
loo
+
2.3
+
2,2
-
Veraírttm album
(irsiztA-n cuterac’ei4/n
+
4.4
<-.2
+
4.4
+
+
+
+2
2.2
3.3
-
43.3
II
-
2.3
2.3
-
Di
Meniho Iongqblia
Agropyron repens
Accidentelles
+
+
A c’onígugn pyranuida/ís
Sze/Iario he,norarn
hpi/obiatn mon ganan,
Equiíse¡um s¡’/vagic’unu
Geranía;n sylvagic’ani
A ghvriann flux femina
Rara ex arifolius
Clzaerophy//z¿m cicataria
Ajugo reptans
Veronica monjana
Chrvsasp/enian~ a/tern¿fó/íunu
Me/andryum rubran,
Alelíemíl/a coriacea
Crepís pa/udosa
Saxífraga rojanc/~b/ia
+
—4-
2.2
+
+
-
-
-
2.2
-
-
.
+2
4
2.1
1.2
+.2
+
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-
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2.1
+
-1-
1.1
+
-
-+
-
-
+
-¡-.2
-
-.
-
+
-
‘
-
-
-
6
6
2.1
41.1
4.2
+
+
.2
+
+2
4
+
¡.2
-43.2
+
VI
-41.1
4.2
It
-1-
-
-1’
-¡-.2
-t
2.2
+
+
+
4
-4+
+
.
-4+
¡
0
4
1
3
¡NFRA
PERI
E XI RA
FORESTIFR
9 1: Ranunca/us tanagínosas ‘4-, Aspera/o odoraza ±, Dryap;eris di/atajo +, Herachínan,
Rel. n.
monganun,
3-, Orvoptenís fili.v mas 4. .-4denosgv/e.s a/liaría 1.2; Reí. nY 2: ‘Ic::ia alpina 2.2,
Primala e/a/lcr ti, Veronica lazífolia 4, Paris qcuac/nife/ía 4. (‘arta- sJ-lt’atíc’e +2. ¡-‘icí/a
reichenhaehiana -1-; Reí. nS 3: Seirpas splvajíc’us 4: Reí. n.9 5: Dacty/orehi.,’ znacz¿/aja ‘4-,
Desc’hampsia caespijosa ¡.2, Drvoptenisfi/ix mas 4; Carea- ¡-gívazica 4; Rel. n.~ 6: Cenjoarea
ru,cuníana 3-; Reí, nY 7: Rananeolas reptas -4-. Agros-gis sto/eni/éra +. 7,-tullías earuupuea.s 4.2.
les rc¡cvés ont été effectués sur le versant oucst do col de la Faucille.
fié/itt ,/
11 di
(it
luí’ .1. - Veumc-A-
- fi
reo peirieflís a rhost ifs et mégaphorbia es do Jora
35
Blh[IOCRAPHIII
Begtuun. t -- -—¡972Ceniribution ti ¡‘ilude plíylosoeiologiquc ct éco¡ogique do haul Jura. Maiéniauc
It- e’ géelu uzetí - .S’íuluue. 54: ¡90 pp. Bern Bíauín-Blanqciem .1
- - 1950 tihersichí dcr Ptlan¡cngesellsehaltcn Ratiens IX’)- Vegeza/lo, 2 [2-3):
214-237. Den Ilaag,
¡ acesleA. --- ¡984--- Relatianu entre aulnaics vertes ci mégapliorbiaics sobalpines: signiticalion el
cuí micept ion uy mita xemmmii que. Sé>,,incline níégep/iiurbieies. Ra//leal fsoas—presíe, (níl/tuques phsgeso—
-uuu/ulgu u/mit-u tu. << 1-1/) ½‘
adu’ Nl cusír. Nl —- - 1 952—-- 1 )ie Fa giomi —( jese sc ¡mallen i fi Sc IiWc iZe r luíra - Bel;,-. gt’uñuuu;etm. Lancle’ aa/li.
Sí -lío] ‘. 31: 201 p - pía nelíes cm ta bíca ox - Bern.
Ra <<e-a cl
- - 1984
5vnsysmé <ial iqtic des lo rets Ira míe—comí ciNes Manuse ri m 44 pages - Sessm tui
aiiiicale cíe l’iívíeucscielcígíe danu le itíra.
Risau—Mari¡ne,. 5. --¡968
lisiuci[e liiesoeiolímgice cíe Icis bosques y níatorrales pirenaicos del piso
sí> ha pi mies - Pm,Iu/ - u;íu; 1; I/iu í/eg. eeíiu ¿udc;. 44: 544. ha mecí omía R [Sas-M arí mícj, 5 & (¡dio, J - Nl. - —¡978--— ¡ y Observal onu syntuixonuímicj oes sur quelques
‘ceétairoims dci ‘caíais suíssc, bou P/li/esuuc. N .S~3: 371423. vado,.
It elía rcl ~~1- 1 196 ¡ --1 es luí reí u acidop liiles d o luma - Fi udc pliyt osee 01ogiq míe et éeti ‘<[lic] tic.
-1-leí - ¡tus’ «tu ¿u tus/e Su sse .38~ ¡ 64 Pp - herís ¡ticliarcí .1 1.
¡966
les Icírcis naltircíles cIl—Ipiceas ci cíe ¡í¡fi5 cíe ricintagne dii lora. Bali
Su
Vía, -ha tít Su le/mu is tía;or. - 89: ¡[II —1 ¡ 2. Ncoc ¡<ate 1
R ¡c- Iíuírd .1 - 1 --- ¡968- - Quelc>ues groíípcnícnts végétao~ ti la limite supéricore de la torcí dans
¡rs lía oms chames d u .1ura Ví’ge~auic. l 6 lI-A): 205—2 9. ¡líe I-iague.
k me líarcl.1 - ¡ - - - — - ¡ 972 --- ¡ -a végiIal ¡ciii cl cf cretes roe hicuses cío ¡ura, BenínIfle : .SuIí seis. Rutie—
ruuseh. fuese/Luí-/u, 82 tI): 68—112. Wcx,ikcsw
[tic lía rcI. A - 1
& Bego in. C
¡971 - - II n grou peníení pionnier ti la Ijínile supéricore dc la
¡ ini da os le ¡<ira: le Valeriano- It líaínnetorn. ¡‘egenauíuu, 22 16): 345—354. ihe IIague.
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