Résumés - Summaries - Resumenes

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Résumés - Summaries - Resumenes
In: Economie et statistique, N°169, Septembre 1984. pp. 79-88.
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Résumés - Summaries - Resumenes. In: Economie et statistique, N°169, Septembre 1984. pp. 79-88.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1984_num_169_1_4898
Économie et statistique n°169 Septembre
Aides aux entreprises :
134 milliards de francs en 1982
Jean-Claude Dutailly
Les résultats
des entreprises industrielles
en 1983
Élie Messeca
Une maquette d'étude
de la boucle prix-salaires
Mathieu Feroldi
et François Meunier
1984
Les entreprises ont reçu, en 1982, 134 milliards F d'aides des administrations publiques
et de la CEE.
Celles-ci sont versées sous des formes et des modalités très diverses, ce qui rend la
définition et l'évaluation souvent délicates et parfois arbitraires. Pour les deux tiers,
il s'agit de subventions d'exploitation. L'agro-alimentaire est le premier secteur
bénéficiaire, mais l'industrie voit sa part augmenter depuis 1981, du fait des aides
versées aux entreprises nationalisées. Rapportées à la valeur ajoutée, les aides ont
un poids important dans quelques secteurs : l'agro-alimentaire, la sidérurgie, les
transports, la construction navale, l'aéronautique, l'armement et le logement.
En plus de ces 134 milliards, les entreprises bénéficient également de réductions
d'impôt, dont le montant peut être évalué à 26 milliards F en 1982. Elles bénéficient
aussi principalement à l'agro-alimentaire. Tels sont les premiers enseignements d'une
exploitation des données de la comptabilité publique réalisée pour les années 1979
à 1982.
Les comptes nationaux avaient permis de dresser un bilan de la situation de l'industrie
en 1983. Ce bilan peut désormais être complété par les premiers résultats de l'enquête
annuelle d'entreprise, disponibles depuis juillet.
La légère croissance de la production est confirmée. L'offre nationale résiste à la
pénétration étrangère sur le marché intérieur, et progresse sur les marchés extérieurs,
stimulée par la reprise de l'activité dans les pays de l'OCDE. Mais cette croissance
est insuffisante pour éviter une forte réduction des effectifs, compte tenu des gains
de productivité importants. Les réductions d'emplois sont plus fortes dans les PME
que dans les grandes entreprises, en raison d'une plus grande fréquence des défaillances
chez les premières.
En 1983, l'évolution des effectifs selon les secteurs semble peu liée à celle des ventes
à l'exportation, mais dépend assez fortement de l'évolution des ventes sur le marché
intérieur. La situation financière des entreprises se redresse dans plusieurs secteurs,
principalement ceux où les gains de productivité sont les plus élevés.
D'après les résultats de l'enquête annuelle, la régression de l'investissement s'inte
rrompt en 1983. L'investissement progresse même pour les grandes entreprises dans
leur ensemble. Dans certains secteurs, comme la chimie de base, il reprend vigou
reusement.
Les prix entraînent les salaires, qui entraînent à leur tour les prix : cette boucle
prix-salaires a été maintes fois dénoncée comme l'un des principaux facteurs inflation
nistes.Pour essayer de mesurer ses effets, une maquette a été mise au point, volontai
rementsimple. Elle est fondée sur les comportements observés au cours des années
1965 à 1981. La double indexation des salaires sur les prix et des prix sur les salaires
est bien mise en évidence. Il semble que les salaires aient été surindexés et qu'une
hausse des prix de détail engendre, à long terme, une hausse un peu plus forte du taux
de salaire.
Les prix de production auraient été au contraire un peu sous-indexés sur les coûts. Par
contre, les salaires auraient réagi à toute modification beaucoup plus lentement que
les prix.
La maquette permet de chiffrer les répercussions inflationnistes de chocs exogènes.
Elle montre comment, et dans quels délais, le jeu des indexations faisait que la hausse
des salaires rattrapait ou dépassait celle des prix de détail et la hausse des prix de
production, celle des coûts des entreprises.
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Économie et statistique n°169 Septembre
La boucle prix-salaires
et l'inflation depuis 1970
Mathieu Feroldi
et François Meunier
Succès et échecs
des recherches d'emploi :
les chômeurs de mars 1983
sept mois plus tard
Nicole Coëffic
1984
Les enchaînements de la boucle prix-salaires ont été étudiés dans l'article précédent
à l'aide d'une maquette économétrique. Ce cadre d'analyse est utilisé maintenant
pour l'étude de l'inflation dans la diversité des situations qu'a connues l'économie
française depuis 1970.
La maquette permet de révéler les ruptures de comportement advenues lors de
certains grands chocs sur les prix et les salaires. Elle met en lumière le contraste entre
le deuxième choc pétrolier où les comportements ont été dans l'ensemble respectés,
et leurs perturbations lors du premier choc. Elle mesure l'impact différencié sur les
prix et les salaires de leur blocage en 1982 et de la politique du contrôle des prix
en 1983.
L'inflation se développe sous l'influence de facteurs traditionnels : les évolutions de
prix agricoles, de prix de l'énergie, de prix de produits importés, mais aussi les gains
de productivité, les tensions sur le marché de l'emploi... La maquette permet aussi
d'apprécier la contribution de ces facteurs au mouvement des prix. L'importance
des hausses du prix de l'énergie est bien sûr manifeste, mais l'étude confirme le rôle
des prix agricoles dans la dynamique de l'inflation. On se sert enfin de la maquette
pour étudier les conditions d'une désinflation en 1984 et en 1985.
Nombreux sont ceux qui recherchent un emploi : chômeurs bien sûr, mais aussi
actifs pourvus d'un emploi et qui en souhaitent un qui leur convienne mieux, ou
encore femmes voulant travailler mais pas dans l'immédiat. Ces recherches aboutissentelles? Les moyens habituels d'observation ne permettent guère de répondre à cette
question. C'est pourquoi une enquête spécifique a été effectuée sur le sujet en octobre
1983, à la suite de l'enquête Emploi de mars.
Un peu plus de la moitié des chômeurs de mars 1983 étaient encore en chômage
sept mois plus tard. Un tiers occupait un emploi, mais une fois sur quatre il s'agissait
d'un emploi d'intérim ou à durée limitée. La réussite dans la recherche était plus rare
pour les chômeurs les plus anciens, et surtout les plus âgés. Toutefois, les jeunes de
moins de 25 ans ne semblent plus privilégiés par rapport à leurs aînés, contrairement
à ce qu'avait montré une enquête analogue faite il y a cinq ans.
Les passages du chômage à l'inactivité ne sont pas rares, de même que les passages
en sens inverse. Ceci résulte en partie du flou de la frontière entre les deux notions.
Enfin, un million de personnes ayant un emploi déclaraient en mars 1983 en rechercher
un^autre. Pour un quart d'entre elles, cette recherche avait abouti sept mois plus
tard.
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Économie et statistique
Aid to companies:
134 billion francs in 1982
Jean-Claude Dutailly
The results
of industrial companies in 1983
Élie Messeca
A study model
of the wage-price spiral
Mathieu Feroldi
and François Meunier
n° 169 Septembre
1984
In 1982, com panic received 134 billion francs in aid from public administrations and
from the EEC.
This aid was given in very diverse forms and according to very diverse modalities,
which makes a definition and an evaluation often delicate and sometimes arbitrary.
Two-thirds of the aid took the form of grants for development. The farming industry
was the first sector to benefit from this aid. But the portion allotted to industry has
increased since 1981 because of aid given to nationalized companies. In relation to
added value, this aid has great weight in certain sectors: farming, steel, transportation,
naval construction, aeronautics, armament, and housing.
In addition to these 134 billion francs, companies also benefitted from a reduction
in taxes, estimated at 26 billion francs in 1982. The principal beneficiary of these
reductions was also the farming industry.
The above information constitutes the first results of work completed on data provided
by public finance for the years 1979 to 1982.
The national accounts have permitted the drawing up of the balance sheet on the
industrial situation in 1983. This assessment now can be supplemented by the first
results of the annual company survey which have been available since July.
The slight growth of production has been confirmed. National supply resisted foreign
penetration of domestic markets and progressed on foreign markets, stimulated by
the recovery of activity in the OECD countries. But, considering the significant gains
in productivity, this growth was insufficient to avoid a large reduction of the number
of working people. The job reductions were more significant in the small and average
sized companies than in large ones because of the greater frequency of defaults.
In 1983, the evolution of the number of working people seemed to have very little
relation to the evolution of export sales, but depended very heavily on the evolution
of sales on the domestic market. The financial situation in companies recovered in
several sectors, principally those whose gains in productivity were the highest.
According to the results of the annual survey, the regression in investment was
interrupted in 1983. Investment progressed overall even for large companies. In
certain sectors, such as basic chemicals, it even picked up vigorously.
Prices drag wages along which, in turn, drag prices along: this wage-price spiral has
been denounced many times as one of the principal inflationary factors. In order to
try to measure its effects, a deliberately simple model has been developed. It is based
on observed behavorial relationships in the course of the years 1965 to 1981. The
double indexation of wages according to prices and prices according to wages is clearly
brought to light. It seems that wages were over-indexed and that a rise in retail prices
engendered, in the long run, a slightly higher rise in the wage rate. On the contrary,
production prices were probably somewhat under-indexed according to costs. On the
other hand, wages probably reacted to any modification much more slowly than
prices.
By using the model, figures can be assigned to the inflationary repercussions of exoge
nousshocks. The model shows how and within what periods of time the play of
indexations created a situation in which rises in wages caught up with or surpassed
those of retail prices and rises in production prices caught up with or surpassed the
rise in production costs.
83
Économie
et statistique
The wage-price spiral
and inflation since 1970
Mathieu Feroldi
and François Meunier
Successes and failures
in job hunting: the unemployed
in march 1983
seven months lather
Nicole Coëffic
n°
169
Septembre 1984
The implications of the wage-price spiral have been studied in the preceding article
with the help of an econometric model. This analytic framework is employed now
for the study of inflation in the diverse situations that the French economy has seen
since 1970.
The model reveals the radical changes in behavior brought about when certain great
shocks hit prices and wages. It brings to light the contrast between the second oil
shock when behavorial relationships were on the whole respected and the first oil
shock when there were disturbances. It measures the differentiated impact of the
wageprice freeze in 1982 and of the price control policy in 1983 on wages and prices.
Inflation develops under the influence of traditional factors: the evolution of farm
prices, energy prices, import prices, but also gains in productivity and tensions in
the employment market... The model also makes it possible to evaluate the contri
bution of these factors to the movement of prices. The importance of the rise of
energy prices is certainly evident, but the study confirms the role of farm prices in
the dynamics of inflation. Last, the model is useful for the study of the conditions
of disinflation in 1984 and 1985.
Numerous people are looking for jobs: the unemployed, of course, but also working
people who have a job but would like something more suitable as well as women
who want to work but not in the immediate future. Are these efforts to find a job
successful? This question can scarcely be answered by the usual means of observation.
This is why a specific survey on the subject was carried out in October, 1983, following
the March Job survey.
Slightly more than half of those who were unemployed in March, 1983 were still
unemployed seven months later. One third had a job, but in one case in four it was
temporary or for a limited time. Success in looking for a job was rarer for those
who had been unemployed for the longest time and, above all, for those who were
oldest. However, young people of less than 25 years of age did not seem privileged
in relation to their elders, contrary to what was demonstrated by a similar survey
five years ago.
The shift from unemployment to inactivity is not rare, nor is the reverse. This results
in part from the lack of clarity in the demarcation of the two notions.
Last, a million people who had a job declared in March, 1983 that they were looking
for another. For a quarter of them, the search was successful seven months later.
85
Économie
et statistique n° 169 Septembre
Subvenciôn a las empresas :
134 mil millones de francos
en 1982
Jean-Claude Dutailly
Los resultados
de las empresas industriales
en 1983
Élie Messeca
Una maqueta de estudios sobre
el circuito precios-salarios
Mathieu Feroldi y François Meunier
1984
Las empresas cobraron, en 1982, 134 mil millones de francos de subvenciôn por parte
de las administraciones pûblicas / de la CEE.
Dichos importes estân sufragados en forma y modalidades sumanente di versas, por
cuyo motivo résulta dificultoso a menudo, y a vaces arbitrario, su definiciôn y valoraciôn. Respecto a dos tercios, se trata de subvenciones de explotaciôn. El sector agroalimenticio es el primero en beneficiarse, mas la porciôn de la industria se va incramentando desde 1981, a raiz de las subvenciones otorgadas a las empresas nacionalizadas.
Respecto al valor anadido, las subvenciones intervienen en forma importante en algunos
sectores taies como : agroalimenticio, siderurgia, transporte, astilleros, aeronâutica,
armamento y vivienda.
Ademâs de esos 134 mil millones de francos, las empresas se benefician también de
reducciones de impuestos, cuyo importe puede valorarse en 26 mil millones de francos
en 1982. Favorecen también mayormente el sector agroalimenticio. Taies son las pr
imeras conclusiones que se puaden sacar de la explotaciôn de los datos de la contabilidad
pûblica para los anos de 1979 hasta 1982.
Las cuentas nacionales permitieron establecer un balance de la situaciôn de la industria
en 1983. Dicho balance puede completarse de hoy en adelante, con los primeros resul
tados de la encuesta anual de empresas, disponibles desde julio.
El levé incremento de la producciôn se confirma. La oferta nacional se mantiene frente
a la penetraciôn extranjera en el mercalo interior, y progresa en los mercalos exteriores,
estimulada por la reactivaciôn de la actividad en los pases de la OCDE. Mas este crecimiento no basta para evitar una rotunda reducciôn de la fuerza laboral, habida cuenta
de las importantes ganancias de productividad. Las aminoraciones de empleos son de
mâs consideraciôn en la Pequena y Mediana empresa con motivo de una mayor frecuencia de desapariciones entre las primeras.
En 1983, la evoluciôn de la fuerza laboral, segûn sectores, parece poco vinculada con la
de las ventas a la exportaciôn, mas dependerâ bastante de la evoluciôn de las ventas en el
mercado interior. La situaciôn financierade las empresas se restablece en varios sectores,
mayormente en los en que las ganancias de productividad son las mâs elevadas.
Segûn resultados de la encuesta anual, el retroceso de la inversion se interrumpe en
1983. La inversion progresa, incluso con relaciôn a las grandes empresas en su conjunto.
En algunos sectores, taies como qufmica de base, también se récupéra vigorosamente.
Los precios arrastran consigo los salarios, los cuales, a su vez, acarrean los precios :
este circuito precios-salarios se denunciô muchas veces como uno de los principales
factores inflacionistas. Con objeto de intentar medir sus efectos, se puntualizô una
maqueta que se quiso sencilla. Estriba en los comportamientos observados en el transcurso de los anos 1965 a 1981. La doble adecuaciôn de salarios sobre precios y de pre
cios sobre salarios esta expuesta claramente. Parece ser que los salarios hayan sido
sobrevalorados y que un alza de precios al por menor haya acarreado, a largo plazo,
un alza algo mis elevada de las tarifas de salarios. Los precios de producciôn, a la inversa,
habrfan sido algo subvalorados respecto a costos. En cambio, parece ser que los sala
rios reaccionaron ante cualquier modificaciôn con mâs lentitud que los precios.
La maqueta permite cifrar las repercusiones inflacionistas de golpes exôgenos. Pone
de manifiesto en que forma y plazos el juego de los indices hada que el alza de salarios
alcance o supere la de los precios al por menor, y el alza de los precios de producciôn
la de los costos empresariales.
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Économie
et
statistique n° 169 Septembre 1984
El circuito precios-salarios
y el estancamiento desde 1970
Mathieu Feroldi y François Meunier
Éxitos y fracasos
de las buscas para empleos
Los desocupados en marzo,
siete meses después
Nicole Coëffic
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Las consecuencias del circuito precios-salarios se examinaron en el artfculo anterior
mediante une maqueta econométrica. Este cuadro de anâlisis se utiliza ahora para
estudiar el estancamiento en las di versas situaciones que atravesô la economfa francesa
desde Q1970.
La maqueta permite revelar las rupturas de comportamiento acaecidas con motivo de
algunos grandes golpes que afectaron precios / salarios. Pone de manifiesto el contraste
entre el segundo golpe petrolero, en el que los comportamientos fueron, en su conjunto, honrados, asi como sus perturbaciones en tiempos del primer golpe petrolero.
Mide el impacto diferenciado sobre precios / salarios cuando se bloquearon en 1982 /
el de la politica del control de precios en 1983.
El estancamiento se extiende bajo la influencia de factores tradicionales : evoluciones
de precios agrfcolas, de precios energeticos, precios de productos de importacién y
también ganancias de productividad, tensiones en el mercado laboral. La maqueta
permite también valorar la contribuciôn de esos factores respecto al movimiento de
los precios. La impottancia de las alzas de precios de la energia es, por descontado,
indiscutible, mas el estudio confirma el papel desempenado por los precios agrtcolas
en la dinâmica del estancamiento. Finalmente, la maqueta se aprovecha para estudiar
las condiciones de una desinflaciôn en 1984 y en 1985.
Numerosos son los que buscan un empleo : desocupados naturalmente, pero también
trabajadores que tienen un empleo y que desean un otro mas conveniente, o mujeres
que quieren trabajar pero no inmediatamente Cual es el éxito de estas buscas? Los
medios habituates de observaciôn apenas permiten contestar a esta pregunta.
Por eso una investigaciôn espedfica fué realizada en octobre 1983, consecutiva a la
investigaciôn sobre el empleo de marzo.
Un poco mas de la mitad de los desocupados en marzo 1983 todavfa estâba sin trabajo
siete meses después. Un sobre très trabajaba, pero una vez sobre quatro se trataba
de un empleo interino o de duraciôn limitada.
El éxito de la busca estâba mas raro para los desocupados desde mucho tiempo , y
sobre todo los mâs ancianos. Sin embargo, al contratio de lo que ensenaba la investi
gaciôn realizada cinco anos antes, los jôvenes de menos de 25 anos no parecen privilegiados en relaciôn con sus majores.
Por fin, en marzo 1983 un million de personas empleadas declarâban buscar otro tra"
bajo. Para un quarto de ellas, esta busca ha acabado en éxito siete meses después.
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